J'aime bien. Y'a de l'originalité et du style, mais en devenir je dirais. Continue de travailler.
Pour la forme le premier est mon préféré et pour le fond c'est le second!

Est ce que le premier est compréhensible ou faut il que j'y rajoute quelques sous entendus ?

Le premier non. Le dernier peut-être... C'est celui-là le moins compréhensible (pr moi) mais comme ca, ca va aussi

.

Un petit texte sans prétention intitulé "la peur" (je l'avais prévu pour le forum monster hunter freedom unite à la base, pour ceux qui ne connnaissaent pas, le fatalis est un des monstres les plus forts, en voici un screen:
http://leguideduhunter.fr/mhf1/Bestiaire/Fatalis/fata_noir.jpg ):

Elle recouvre de ses ailes
L’honnête homme comme le cruel;
Poursuit les hommes, les animaux,
Et condamne sans un mot.

Elle fait la vie, elle donne la mort,
Celui qui l’a a rarement tort.
Dans l’âme de chacun elle se tapit
Tenaillant parfois sans répit.

Son pouvoir la nuit est grand
Tapissant les rêves des petits enfants
Elle trouve une forme différente
Chez l’enfant, l’adulte ou l’adolescente.

Son incarnation est le Fatalis
Qui, de son pouvoir descruteur,
Sème sur ce monde
La mort et la terreur.

1) Amour impossible

Le pire c'est que je l'aime
Lui qui monopolise mes pensées
Lui qui au moment où j'écris me fait pleurer

Depuis le début, j'ai conscience que ce n'est pas réciproque
Je ne sais même plus pourquoi je persiste...
Sous la dureté de ses mots, peu à peu mon cœur se disloque
Je ne pensais pas être à ce point masochiste

Toujours utiliser des mots blessants...
Au fil du temps mon désir de rejoindre la mort se fait plus pressant
Ma vie est devenue une sorte de pénitence infinie
Plus rien ne justifie mon existence ici...

Si vous m'aviez vu rien qu'une fois...
Ecroulée sur mon lit, à en avoir des courbatures
Versant toutes les larmes de mon corps, entre quatre murs
Vous vous foutriez de moi...

Je suppose que c'est la douleur d'aimer
D'être rejetée, ignorée
Tous les soirs en pensant en lui, je prends mes ciseaux pour me soulager
En me faisant saigner

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2) Coeur brisé

Avant de l'avoir remarqué,
J'étais le plus heureux du monde
Je ne pensais qu'à profiter de la vie et à m'amuser avec mes êtres chères
Mais maintenant je ne fais que contempler sa beauté qui m'a fait chavirer

Toutes mes pensées sont concentrées sur lui
Toutes les nuits je rêve de lui
J'ai tout fait pour le lui faire comprendre
En devant même foutre mon année scolaire en l'air

Depuis le début, il m'évite et me repousse
Il me fait souffrir et m'a arraché le coeur
Et maintenant tout ce que je veux, c'est mourir
Car ma vie est devenue noire, et je n'arrive pas à la faire changer de couleur

Maintenant, chaque fois que je pense à lui mes larmes tombent
Je fais couler mon sang pour essayer de me soulager en me coupant la peau
Que je dissimule sous des manches longues ou un bandeau derrière un grand sourire
Pour faire croire à mon entourage que tout va bien

J'ai fait ça dans l'espoir qu'il s'interesse à moi
Et maintenant il est parti pour toujours, en me laissant souffrir en silence dans l'ombre
Mais il est resté dans ma tête, je n'arrive pas à l'oublier
Je suis entré dans un long couloir noir qui mène à la destruction, à la dépression

Je me suis alors rendu compte que l’amour rendait malheureux...

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3) ça me fait mal

Ca me fait mal à l'interieur
C'est encore mon coeur
Il saigne, il a peur...

Ca me fait mal à la tête
C'est encore l'envie de suicide arrivant comme une tempête
Le bonheur me fuit comme la peste...

Ca me fait mal au foie
C'est encore tout cet alcool que je bois
Dans ma dépression je me noie...

Ca me fait mal partout
C'est encore ces larmes qui roulent le long de ma joue
C'est encore ce sang qui coulent le long de mon bras

Ca me détruit
Depuis dix mois cela fait partie de ma vie
Depuis dix mois j'ai cessé de sourire...

Au niveau du style c'est plutot classique et pas mal mais y'a encore du boulot selon moi.
Quant au fond je n'émettrai aucun jugement, les sujets étant trop personnel

Promenons nous dans les bois

Elle part de chez-elle, insouciante dans les bois.
Son panier dessous le bras, elle s'en va nu-pieds.
Un rire dans la voix, elle court dans la forêt.
La belle innocente dehors brave le froid.

Charmant Chaperon, elle aime ce bel endroit,
Vêtue d'habits de sang, Sous des cheveux de blé
Se cache son visage, aux yeux illuminés.
Le loup la regarde, dans ces lieux il est Roi.

Il guette sans mot la jeune fille à croquer
Aux charmes à peine cachés. Prête à dévorer
La bête se dévoile crocs dissimulés.

L'enfant est séduite devant cet animal,
De la demoiselle il soulève le voile,
Sans détour ni retour. Chaperon condamné...

Avec front haut, buste droit et démarche fière,
Le bouc longeait lentement la belle rivière.
Fatigué de porter un lourd sac de concombres,
Il cherchait nerveusement un petit coin d'ombre.

Après de longues heures de marche éreintante
Il trouva un olivier près de l'eau chantante.
Il approche et tend une main pour caresser
L'écorce magnifique de l'arbre sacré.

Puisant au fond du bois une force bestiale
Il hume dans les airs une effluve létale.
Il baisse le regard et découvre à ses pieds

Un étron si puant qu'il en est meurtrier.
Le bouc est foudroyé, il faiblit et chancelle
Avant de s'écrouler inerte dans les selles.

Ainsi le soleil s'en vole
et sous de lointains horizons ...
Oiseaux morts de leurs envols
veules de toutes leurs passions.

Toutes raisons éclatées
au milles sens enrayés.
Les parfums, étalons de puissants charmes
exaltent le bon aux vagues des larmes.

Ô cruelle désillusion du bonheur ancien !
Jouvence perdue aux incongrus malheurs
auquel le vent masqué illumine d'un rien
-silencieux sont-ils ; immobiles à leurs heures-

Les Cieux, grand manoir d'une peinture
où la terre peuplé de désespoir
joue et d'un long sourire murmure
de voir les grandeurs au creux des miroirs.

Loin et las,
j'imagine les jours
-Oh le ciel- pas d'éclats
Pris à mon propre tour
Mes yeux ne voient que du noir
pourtant, ce n'est pas le soir ...

A la rencontre des idéaux déchus
S'adossent les masses apathiques
Dans la noiceur abattue
Tant de visages létargiques

Traîne ce corps immobile
A la foison des étés métalliques
Sous les coups de notre barbarie câline

Amorce l'étreinte du vide et du rien
Annonce la mort des esprits et du bien

Eteins tout feu, toute lumière...

Impuissant face à l'impuissance

Un jour la Terre m'a pris
le pouvoir d'avoir un cœur.
Elle a possédé ma vie
tout en m'offrant mille peurs.

L'inconnu est un mystère
qui fait palpiter nos têtes
en nous brisant tel du verre
et qui nous rend comme bête.

Terrible serait mon choix
de perdre toutes passions
et vivre avec des lois
qui plus tard me détruiront.

La Mort ne peut pas attendre.
Elle saura où me trouver
et ainsi manger mon tendre
cœur qui a tout oublié.

Cette pensée me tourmente.
Elle est en train de tuer.
Elle se montre aimante
mais elle aime tirailler

Ce qui nous est le plus cher.
Elle a le droit de m'aider
Mais avec joie, elle préfère
posséder le droit d'aimer.

Nuit et Enfer

Sur une agora immense
se déroulait le marché.
Un jeune homme était en transe
car la mort lui a parlé.

Elle lui a bien précisé
qu'elle viendra tôt ou tard
le chercher sur le bûcher
pour entamer son départ

et vivre parmi les morts,
là où il n'y a que pluie.
Et perdant tout ses raccords
il devra vivre de nuit

Dans cet enfer il repense
d'un esprit mélancolique
à cette sale sentence
lâche et pourtant pathétique.

Sa seule faute a été,
dans un moment de faiblesse,
de regarder sa beauté
et d'aimer sa maladresse.

Il est tombé amoureux
de cette triste princesse
qui lui a donné si peu,
rien d'autre que tristesse.

Il se retrouve à nouveau
seul à jamais dans sa vie.
Perdu dans son vieux château
Uni à son agonie.

Le renouveau

Caché dans son lointain château, il regardait
le soleil décliner et partir au fin fond
des ténèbres de cette pauvre terre aimée.
Il imaginait et rêvait, mais tout au fond

de son coeur et de son âme, il savait qu'elle
viendrait le tourmenter nuit et jour. Et pourtant,
derrière des espoirs il se cachera. Belle
était cette maladroite et féroce enfant.

A tout jamais il sera lié à ce diable
qui sommeil en lui et le rend si dépendant
de cette puissance inconnue et impalpable
qui vie et meurt dans nos pauvres coeurs impuissants.

Tard dans la nuit, le sommeil l'emporte et le tue.
Jamais il ne s'est senti aussi égaré,
aussi abandonné et tellement perdu.
Une terrible tempête l'a emporté,

loin de tout elle l'a déposé, seul encore
il errera longtemps dans les villes fantômes
à la recherche de sa seule amie la mort,
car la souffrance appartient à tous ces vieux Hommes.

Il a finalement compris que la patience
est une vertu qui se doit être vécue,
que rien n'appartient à cette médiocre errance
et qu'en conclusion, il n'aura pas tant perdu.

La chaleur des mots

Petit papillon de nuit, tu voles bien tard.
Créature du soir, une histoire j'aimerais que tu me narres.
Non plus ces récits sans fin,
Seulement une légende qui apaise ma faim.

Brave garçon au grand coeur,
Les tourments te rongent.
Je ne peux faire cette erreur
D'ignorer tes songes.

Mes rêves ont besoin de lumière,
Bats des ailes et lis à travers.
Je me languis de ses mots
Et pleure de mes maux.

Ne suis-je pas là pour te porter secours,
Toi qui a tant besoin de vivre ?
Ton fardeau est si lourd
Qu'il te faut me suivre.

Je ne peux t'accorder ma présence.
C'est auprès d'elle que mes sens,
mes sentiments se trouvent.
Il faut que je lui prouve.

La souffrance n'est pas une obligation.
Il faut que tu regardes au loin,
Là où l'Amour est Nation,
Et dans ce pays tu te réveilleras enfin.

Cette patrie dont tu me parles
Où les eaux perlent et hurlent,
n'est-ce pas ce que je fuis ?
Non ! Je me détruis !

J'avance car l'espoir est là.
Il est face à moi.
Il me tend ses bras.
J'ai trouvé ma voix.

Mon passé m'a adouci.
Il m'a porté ici.
C'est près d'elle que je vis.
Paisibles seront alors mes nuits.

Je ne compte plus me tromper.
Je ne vivrais plus qu'avec mes sentiments.
Ceux qui me tiennent debout
Et qui me permettent de lui dire je t'aime.

Rêves

Le soleil se couche
La lune se montre
Le ciel se couvre
Les étoiles se touchent.

Les doigts plient les pages
Les jambes s'étendent
Les yeux se ferment
Les mains sont sages.

L'esprit s'endort
Le coeur s'emballe
Les songes sont pâles
Les rêves sont d'or.

La Terre respire
Les eaux pleurent
Les feuilles se meurent
Les arbres soupirent.

L'amour sans toi
Le coeur est en peine
La mort est vaine
L'espoir est là.

Toi

Tu es mon rayon
Tu es ma sirène
Je n'ai plus de peine
Je franchis les ponts

Loin de toi je pleure
Loi de toi j'ai peur
Loin de toi je meurs

Loin de toi je cris
Loin de toi je nie
Loin de toi j'écris

Loin de toi je souffre
Loin de toi je perds
Loin de toi je sers

Je garde mon coeur
Je ferme les yeux
Il m'en faut si peu
Pour perdre mes peurs

Près de toi je dis
Près de toi je ris
Près de toi je vis

Près de toi j'ignore
Près de toi je dors
Près de toi j'adore

Près de toi je peins
Près de toi je vaincs
Près de toi j'éteins

C'est dans mon château
C'est dans mon royaume
C'est là-bas que j'aime
Il n'est pas trop tôt.

Crépuscule de ma vie

L'histoire de ma vie me revient,
Tout à coup je me souviens,
Tandis que ma vie atteint son crépuscule,
Je me souviens, alors que la Mort m'accule.

Ma vie défile devant mes yeux,
Moi qui vais rejoindre les cieux,
Ciel! Je suis arrivé au terme,
Un frisson parcoure mon épiderme.

Tout çà s'est passé si vite,
Trop vite! La vie me quitte,
Désormais, tout est fini. Enfin,
Je vais pouvoir revoir les miens.

La fenêtre est ouverte. Je souris,
Le soleil est bien haut. Il est midi.
Poursuivre mon histoire serait vain,
Le temps est venu d'écrire le mot "fin".

Adieu la vie, je m'en vais.
Tout est fini, je le sais.
Je n'ai plus peur. Plus maintenant.
Je veux partir en souriant.

WT

Chevauchée printanière

Sous le vol des glaïeuls; les sentiers ondulés
luisaient aux dorures des nomades fécondes,
où sifflaient tintements de chimères vagabondes.
Ô cercueil ! Que d'illusions perdues j'ai pensé !

Je le méditais, ce vert ; penché sur la route
loin des fols airs d'hiver, livré au doigté du doute.
Les yeux musaient aux aires de jeux. Tous, Volumes
rugissants, perdaient au bout leurs ardentes plumes.
Forme ayant disparue, lointain sautillait le Fond.
Les senteurs exquises picotaient mes narines
cassant la mystique des houles de façons
angoissantes. L'affaiblissement des épines
marquent la fin d'un temps...
C'est bon, plus rien n'est Champ.

Rêve

Aux longues lueurs pleurent les heures filées,
m'en aller au gré de mes envies passagères :
Rêveur, j'oublierai les labeurs abandonnés
sur le cratère où Muses et Vents arrivent et errent.

Je ne danserai pas, je ne chanterai peu :
mais l'ivresse des sens guidera l'infini,
et je le suivrai loin, si possible aux cieux
grâce à Dame Nature -et mon sale habit.

black death, miam et veloutou:
back to work please! je trouve ca consternant... (ce n'est que mon avis)

Indice : "j'aime pas", c'est comme "j'aime" : quand on ne dit que ça, on peut aussi bien le garder pour soi.

tain, j'ai pas dis "j'aime", "j'aime pas". Je dis que c'est a retravailler selon moi. Par contre pour l'un d'eux la liste de mes critiques serait bien longue et j'ai donc eu la flemme c'est vrai.
Et puis une critique, aussi peu constructive soit-elle, donnera toujours plus d'indications qu'un silence.
Et c'est bien beau de vouloir faire la morale, mais apprend à lire (aussi entre les lignes) mais alors évite de te lancer toi aussi dans des critiques gratuites, surtout infondées.
Par ailleurs ceux à qui j'ai déjà donné mon avis par le passé savent que je suis toujours pret à en discuter, donner des conseils, etc...
Sur ce, à bon entendeur salut

Autre petit poème.

Dans ta voiture :

La tete mécanique et les nerfs qui décliquent.
Voiture hors du champ, cheveux aux vents,
Suspensions en réaction, moteur en ascension,
Mes yeux brumeux frétillent sous le crépitement des pneus
Pendant que tu me tends un de ses autres artifices douteux
Je fais de mon mieux pour essayer de revenir sérieux
Mais la musique m'en détourne pour toucher les cieux.
Ouvrons les vitres que je sors la tête hors du cirque.
Criant dans le vent je ne comprends rien, surtout le temps
Qui s'est enfui pour quelques minutes de folies hystériques.
Un aquarium comme dans un funarium
Et je meurs pour mieux renaître.
Danse avec les morts qui, du divertissement, sont les maîtres ;
Sans remords, je salive de nos sourires de vampires.
Tous autour de la boîte de vitesse, directrice de notre plaisir,
On se satisfait de notre connerie qui vaut tout un empire.

et un autre !

Ah si seulement :

Si je pouvais seulement t'oublier une journée
Et si vous pouviez ne plus exister,
Je serai là avec un sourire que je n'ai plus.
Je perdrai mon temps à perdre tout ce que j'ai perdu,
Et je gagnerai du temps pour vous cracher dessus,
C'est sans remord que j'oserai vous détester.
J'irai faire tout ce que vous n'aimez pas et plus faire,
Je m'amuserais à faire ce qui vous fait honte
Tout vos clichés qui m'empêchent de finir de naître
Et je serai heureux sans vos regards qui montent.
Je pourrai dévoiler ma folie sans être pris pour un fou,
Le nous deviendrait moi et il n'y aurait plus de vous.
Je gagnerai à être connu de moi et mon ego,
Mon public ne me regarderait pas de haut,
Et je n'aurai qu'une humeur : celle sur mon sourire.
Je ferai des fléchettes sur vos têtes de vampire
En sirotant un elixir contre votre présence
Le tout saupoudré d'un soleil d'innoncence.
Je serai riche de posséder votre absence
Me réjouissant du vide comblé par ma quintessence.
Je vous emmerde d'être là encore
Mais dès que je m'en vais et dors,
C'est le même film qui revient en beauté.