Amers magiciens, faiseurs d'arc-en-ciel
car dans les fosses communes du vieux mondes
gisent – occultées – les dépouilles moribondes
pour vos loisirs, débauches sacrificielles.

Prenez garde ! Le temps de l'événement est proche
les ruines seront bien plus que seule poésie
votre chute ne sera plus nommée fantaisie.
Autour des tours les lianes grimpent et s'accrochent.

Les libres félins crachent et crient à votre vue
bientôt ils se repaitront de vos restes
noircies du feu de cette époque démentielle

Fin de siècle ! Nulle impression de déjà-vue
déjà résonnent en nous vos oraisons funestes
Amers magiciens, faiseurs d'arc-en-ciel

Sous le vol des glaïeuls; les sentiers ondulés
luisaient aux dorures des nomades fécondes,
où sifflaient tintements de chimères vagabondes.
Ô cercueil ! Que d'illusions perdues j'ai pensé !

Je le méditais, ce vert ; penché sur la route
loin des fols airs d'hiver, livré au doigté du doute.
Les yeux musaient aux aires de jeux. Tous, Volumes
rugissants, perdaient au bout leurs ardentes plumes.
Forme ayant disparue, lointain sautillait le Fond.
Les senteurs exquises picotaient mes narines
cassant la mystique des houles de façons
angoissantes. L'affaiblissement des épines
marquent la fin d'un temps...
C'est bon, plus rien n'est Champ.

Départ pour les cieux

Cour
Lance-toi
Cour
Envole-toi !

La verte prairie sera ta piste, ton pont d’envol.
L’herbe et les fleurs seront tes témoins.
Prend garde aux viles traitrises du sol,
Couvert par la pâle rosée du triste matin.

Gauche, droite à l’infini,
Un pas là, un autre ici,

Ne pense pas à ce que tu laisses,
Derrière toi. Cour, cour, cour,
Et envole-toi. Regarde autour,
Tes hôtes les nuages, la bise ton hôtesse.

Cesse, cesse, cesse
De regarder en arrière.
Brise vite ta laisse,
Qui te blesse et t’enserres.

Les vents sont favorables,
Le voyage est abordable.
L’air, la liberté et l’horizon :
Tout est offert par la maison.

Cour !
Cour petit oiseau !

Vole !
Vole aussitôt !

Déploie tes ailes, rentre les trains.
Met-toi en selle, oublie les freins.
Ne manque pas le vol pour les cieux,
Envole-toi et sois heureux.

Titimathy
Posté le 13 octobre 2009 à 20:36:28 Je t'en prie

Je ne sais pas pourquoi mais j'apprécie de plus en plus la poésie en ce moment >> je l'ai appréciée aussi pendant longtemps, même si je n'en connais ni les règles, ni les formes et que je souhaitais garder mon style et mon genre autodidacte.

et je me rends compte que plein de poèmes rentent incommentés ici. >> oui, c'est sûr, mais quand on commente au feeling, ça n'est pas bien pour ces personnes bien pensantes qui connaissent tout et qui savent tout et qui se font un plaisir de nous le rappeler. Ça n'est pas un désir de rester idiot, c'est plutôt une envie de garder cette rage qui m'anime quand j'écris, sans me sentir obligée de respecter des règles qui changeraient mon style, forcément. Alors j'ai cessée de commenter (pour ceux qui l'ignoreraient je suis la créatrice de ce topic)

C'est pourquoi dès à présent je jure de commenter tous les poèmes qui seront postés ici. (En fait c'est surtout pour booster )>> bon courage, moi je n'en ai plus l'envie ni le désir et je ne passe que parcimonieusement maintenant. D'ailleurs ça m'étonne encore que ce topic ai toujours autant de succès, mais ça m'étonne à moitié, car il permet d'évacuer des émotions qu'on devrait sortir autrement sinon.

bonne route

J'ai vogué aux ombres des fées.
L'eau commençait à se lever. Le cadre nageait encore à l'horizon des prés.

Les montagnes de vert accompagnaient l'homme du bois sur le pâle chemin, frêle. J'étudiais les milles préludes, invoquant les hâles du Temps aux haleurs des Vents. J'errais au large d'une marche de l'oraison. Les fleurs plissaient sous mes bottes, un parfum s'en exaltait. Cet ailleurs existait peu mais paraissait fort. On me regardait, j'étais donc leur jouet.

Le premier des souhaits fut, étendu dans les hauteurs d'un cratère en verdure d'écouter les criardes vérités. Je palis à la vision de la sève au travers des sapins: au gras liquide je reconnus la masse d'une inspiration. Alors je rencontrai Dionysos-non Apollon-.

Je fondis dans les allées sombres, mon couteau à la main droite. Vagabond, je me faisais voleur d'âme. Eclatée, elle fuyait des troncs. Galopant comme une vrille, je la chassais.

A la fin du sentier, mon jouet n'avait plus de lames. C'était devenu un manche; vulgaire caillou ! ... Vexé de mon rang de féal, je partis.
Et ainsi, ils me suivirent.

Nue

Une femme nue fumant à mon balcon
Un jour où le soleil s'y fond.
Les yeux sur ses formes fruitées
Me prélassant de sa beauté enjouée
Elle fume et crache la fumée
Comme une femme désire aimer.

Je respire cet odeur de tabac
Qui m'ennivre sous mes draps
Comme son parfum de java
Qui chante encore en moi

Elle tord ses jolies pieds
Me laissant un soupir enroué
Dans une bulle féminine
Où lui poussent des épines.

C'est une somptueuse fleur
Qui pousse avec du bonheur
En même temps qu'elle pleure
Moi je crois à son malheur.

Comme une femme au petit jour
Je cède à son impossible amour
Qu'elle rejette avec glamour
Quand je lui fais la cour.

On a fait l'amour tout le jour
Sans aller ni même un retour
Elle est là fumant à mon balcon
Elle sourit pour me rendre con
Brillant sous deux soleils
Un dehors et un à l'intérieur
L'un l'endort l'autre la réveille
Et moi j'ai fait son bonheur.

Une goutte de sang au bout du nez,
La bave qui pend au menton,
Allongé sur le dos, complétement bourré,
Tu te dis que ton chemin n'a plus rien de bon,
Tu te dis que t'aurais mieux fait d'écouter tes vieux,
Que tu ne saurais même pas faire un noeud.

Perdu au fin fond de ta connerie,
L'espoir reste quand même en toi,
Le pire c'est que t'y crois,
Encore et encore, tu en pries,

Maintenant t'as compris,
Que la foi du tout puissant, Vient souvent du plus bas,
Maintenant t'as compris,
Que si ils l'aiment tant, C'est qu'ils en sont arrivés là.
Pas étonnant tu me diras, Parce que pour croire en ça...

Comme tant d'autres, ton rôle correspond
Aux sacrifiés sur un échéquier,
Tu n'es qu'un pion espèce de con !
Mais tu peux toujours espérer,
Comme certains pensant gagner des millions.
Ils se trompent, c'est le Roi qu'a tout le pognon.
Lui ne mourra pas, c'est son frère qui est en face.
Et t'inquiète tu n'auras pas sa place,
Bah oui c'est ça la démoncratie !
Mais au moins, tu finiras pas pourri...

Pour l'instant t'es surtout bien parti
Pour finir étouffer dans ton vomi.
Trouves la force de te relever,
Appelle tes camarades !
Prépare toi à les charger,
Prépare toi à la parade !

Marie-Jeanne

La pierre gratte et la flamme s’allume
Mettant feu à la braise.
La première bouffée nous plonge dans la brume,
Les premiers effets nous mettent à l’aise.

Les minutes passent et engourdissent nos cerveaux.
Un sentiment de félicité nous envahit
Mais aussi un signal d’alerte, comme un cri ;
Que nous étouffons aussitôt.

Belle Marie-Jeanne,
Tu nous rends dépendant
Comme un vieux avec sa canne
Qui continue d’avancer en chancelant.
Tu sembles divine, mystérieuse, magique
Mais sous ton emprise la porte du monde se ferme.
Tu sembles détendre, ouvrir, faire rire, ô mystique !
Mais tu nous replis, nous salis, nous palis et rend le monde [bien terne.

Belle Marie Jeanne,
Ton corps est parfait et sublime
Mais ton esprit est vicieux et sournois
Derrière ta beauté, tu nous plonges dans l’abyme
Et quand tu n’es pas la tu laisses nos corps aux abois !

Belle Marie Jeanne,
Nous croyions t’aimer, t’adorer, t’aduler
Mais ta nécessité nous englue
Dans une routine ardue
Nous savons te haïr, te dénigrer, te détester
Et pourtant nous ne pouvons te résister.

Belle Marie-Jeanne,
Je sais depuis longtemps qui tu es
Ta véritable nature ne m’est plus inconnue
Et ta beauté m’apparaît aujourd’hui incongrue
Mais quand tu approches, je t’attends toujours, tout près.

Belle Marie-Jeanne,
Tu m’as pris sous tes ailes barbares, nonchalamment,
Qui jadis me paraissaient celles d’anges.
Tu m’as bercé comme un bambin dans ses langes
Et la prise de conscience est arrivée, trop tard, [malheureusement.

Toujours aussi peu de critiques à ce que je vois... Est-on au moins encore lu ici?

[nono22specter]: J'espère que c'est pas un poème... une chanson peut-être..? Quoi qu'il en soit c'est pauvre...

conilas: Dénué de subtilité...

Certains lisent encore, mais aucun ne commente.

J'avance à petit pas
je suis un gars typé, un petit peu,
je dis pas que j'en dis si peu,
que je sais pas, j'anticipe peu,
ils ont dis "sauve qui peut",
voila psycho l'animal, le pauvre type,
qui veut se triper sous le soleil, ici,sauf qu'il pleut,
tu veux que je te dise pourquoi je bois,
tu veux que je te dise pourquoi je fume,
tu veux que je te dise pourquoi j'écris, pourquoi ma vie je te la résume,
tu veux que je te dise comment j'assume,
de par nos âmes, la vie des hommes,
mon millésime : musique et slam, que les gens s'aiment mais sans les sommes..

La plume file,
La connaissance s'accumule
Le cerveau devient une pile,
Il brûle,

Un flux d'alcool fort
Mon corp ne repond plus,
croyez le ou non,
Je suis l'homme de la rue
Et je m'effondre dehors

Le lendemain,
la connaissance n'est plus,
Ma tête entre mes 2 mains,
La connaissance file
Ma plume s'effrite,
Mon cerveau est eteint.

Alcoolique atypique,
Jour sans lendemain,
Amateur de vin
L'assomoir.

Je sais que ça date mais j'étais trop ecoeuré par le culot d'un certain "WEEZYF" (page 189) qui non content de plagier mes textes , prétend aussi les avoir écrit en deux minutes.

je suis le véritable auteur de ces poèmes et j'accuse WeezyF de les avoir pompé en totalité sur le forum ou je les poste .

Qu'il n'ait aucune imagination et sois assez vil pour s'attribuer le mérite de leur création , j'aurais laissé couler.

Mais qu'il minimise mon labeur ,je ne puis le tolérer. J'ai mis du temps a peaufiner ce travail et je ne tiens pas a ce qu'il soit vulgarisé.

WeezyF , j'espère au moins que tu as été satisfait de ton "œuvre" (plagié des poèmes) qui t'as permis de te faire flatter pendant 2 minutes par des gens auquel tu as menti sur une page.

Je te présente, mon mépris le plus franc que je n'en ai eu pour personne.

ça sent la polémique... J'adore

• retourne se terrer dans l'ombre*

Et Joyeux Noël!!

J'allais flamer, mais il a effectivement raison pour le plagiat (chercher "ballade des épandus sur Google).

Pff, de toute façon Weezy est plus sur le forum depuis au moins 6 mois dommage, je l'aimais bien

La même.
(en fait, il a posté une ou deux fois il y quelques semaines, mais bon, il peut être considéré comme parti pour le moment)

J'aime bien le tien, Veloutou. Trés vivant, il dépeint plutôt bien les images évoquées avec une simplicité qui lui donne tout son charme, je crois.

Bon, sinon le mien est en anglais. En fait, ce n'est pas vraiment un poème, pas vraiment une chanson non plus, plutôt un hybride
Pour les problèmes de compréhension, n'hésitez pas à me demander et pour des corrections éventuelles, hésitez encore moins !

I always believed it was me,
Who didn’t know where to be.
My feet sway across wiggly alleys,
My thoughts away with the fairies,
Writhled wraith there while a nipper,
When mature, a kid at the corner,
Tingle for a lover when I was alone,
Single player while being twosome.
Smiles ever rise through my tears yet.
I won or missed but I always bet,
Though pain dims the blaze of glee.
Out of the blue, I was given a key.
More than fate, more than faith or me,
Whatever happens, wherever you flee,
It pops where you don’t expect it to see,
Opens the gate and frees you for a wee.

No, I do not speak about dreams
Locked in the head, the last shelter.
But rather to kick up fallen leaves.
They scatter and freeze in the air,
Unearth colours, skins, even veins.
Tiny shapes as sunny glints on water
Nest inside one another endless.
They fall back down on the fly,
And only remains the haziness,
Hence you will to give a new try.

You went too far, too long
You turned weak and strong
But someday blooms a silence
Whirl fades away all at once
Comes a time where you belong
Comes a time for your own song
Jump off the edge, take a chance
No pledge, a hand for one dance

Life rounds with ups and downs,
Here in rags, then in white gowns,
Jostles and escapes your hands,
Dusts with shade-grown swarms,
Girt with sprayed golden motes.
You yearn to lend your own notes,
But when you wend alone at night,
It calls you, not a want, only a bite.
Something else burns deep inside,
So fool that maybe you’ll step aside,
But its smell lingers on you somehow,
And you know, yes you know.

I don’t mean stirring from prayer.
Let God with his game of chess.
See the moon through a shutter,
Rays overlap with the darkness,
Point to used old lands but deeper,
Paint new shades on your realness.
Dawn shrouds it in an eyelid’s flutter.
Anyhow you’ll remember its fullness.

You went too far, too long
You turned weak and strong
But someday blooms a silence
Whirl fades away all at once
Comes a time where you belong
Comes a time for your own song
Jump off the edge, take a chance
No pledge, a hand for one dance

Nothing but an empty page,
Nobody again stands onstage.
So much to still leave behind,
Such outlines to be undefined.
And it sounds as a catty spell,
Sweltry secrets you can’t tell.
The wind takes you in its wake,
Allows the wisp of past to slake
So easy to drift, have a reprieve.
So hard to get up and retrieve.
Through it all yet, you know,
Soon or late, yes you’ll know.

I do not suggest flirting with truth
Let the idealists do it as they please
Imagine a chat smooth and couth,
Amid the trifles a word as a breeze
Whispers aloud your thoughts so eath,
Your mouth and heart hum like bees.
A melody breathes from you both,
Twirls around spry or wistful but ablaze.
A rest later the notes wither forthwith,
But still is chirping in you the choruses.

You went too far, too long
You turned weak and strong
But someday blooms a silence
Whirl fades away all at once
Comes a time where you belong
Comes a time for your own song
Jump off the edge, take a chance
No pledge, a hand for one dance

j'aime bien j'aime l'anglais et j'aime la poésie donc là...
Donc j'ai beaucoup aimé la première strophe ! (vas savoir pourquoi, un son particulier peut-être) Mais j'ai trouvé un peu long... Je suis un gros fénéant en même temps, mais je préfère les petits poèmes plutôt que les grands. Enfin serieusement j'ai apprecié la lecture !
Y a juste un truc : "somehow", ça rime pas vraiment avec "know"

Ho, je ne m'attendais pas avoir de commentaire si tôt ! Merci d'avoir lu et commenté Carre-congru. Je suis contente que ça t'ait plu.