Première partie https://www.jeuxvideo.com/elektronomia/forums/message/997318572

2023 (S6), Chapitre 19 (n°227) : Dummkopfsfest

Dimanche 21 mai 2023, Circuit de Monaco, Monaco
Avec Sebastian quinzième et moi deuxième, je le sais, cette course peut renverser la situation au championnat en interne. De plus, avec Russell neuvième, je suis le seul prétendant au titre qui est en bonne posture pour aujourd’hui : si je veux donner le coup de massue que j’ai failli donner en Espagne, j’ai une occasion rêvée aujourd’hui. Si le classement de la course est le même que celui de la qualif - ça ne sera bien sûr pas le cas, mais spéculons -, je repartirai du circuit avec cinq points d’avance sur George et neuf points d’avance sur Seb, ce qui serait appréciable.

Lors de l’extinction des feux, je prend un bon envol, parvenant à suivre Verstappen sans pour autant le menacer. Je sais que la course est longue, je ne m’affole pas et j’attend patiemment dans le diffuseur de la Red Bull en préparant une stratégie à overcut. Étant donné que les arrêts aux stands à Monaco peuvent vous faire atterrir dans le peloton et vous faire perdre du temps, il vaut mieux s’arrêter après tout le monde. Je demande régulièrement des infos à la radio à Steven, savoir qui suit derrière, savoir ce que devient Seb, je me tiens informé. Pour la première question, la réponse est que le top 4 s’envole ; Ricciardo est passé devant Ticktum pour prendre la troisième place mais Gasly, cinquième, est déjà bien loin et fait le bouchon. Pour la seconde question, Seb est en dérive complète, il n’est que treizième après quinze tours, n’ayant dépassé que Zoranovic et Bottas.

La course est interrompue au tour 17 pour un crash de Ráfaga - ce mec est décidément un spécialiste en la matière - au virage du bureau de Tabac. Ca fait gagner une place à Vettel, puisqu’Arturo était devant lui, mais ça permet surtout à tout le monde de changer de pneus. Les tendres étaient prévus pour sauter au tour 23, en moyenne - 26 pour moi - alors tout le monde peut adapter sa stratégie sans trop de problème, même si ça compromet un peu le plan de ceux partis en mediums, qui feront finalement deux relais en pneus blancs et un en pneus jaunes, alors que l’inverse était prévu.

Lorsque Felipe Massa donne le nouveau départ de la course, rien de bien alléchant ne se produit pour moi mais, derrière, Daniel T. repasse devant Daniel R. au premier virage et puis le schéma du début de course se réplique : le top 4 s’envole. C’est comme ça que la course se dessine pendant trente tours, trente tours où il ne se passe rien au sein de notre quatuor ; Max peine à faire l’écart, je n’ose pas dépasser pour ne pas foutre ma course en l’air et il en va de même pour les des autres : mes trois compagnons tiennent pour l’instant leur meilleur résultat de la saison et, pour ma part, je suis en train de faire une très bonne opération face à Russell et Vettel alors il n’y a aucune raison de s’affoler. Le prochain tournant de ma course est aux alentours du tour 55, lorsque les autres s’arrêteront et que je continuerai pour taper du chrono, alors j’attend patiemment derrière Max, il n’y a pas d’autre option de toute façon. Les chronos s’enchaînent, le classement entre nous ne bouge pas, en revanche Vandoorne est contraint de rentrer aux stands pour renoncer peu après la mi-course pour un problème de freins, ça fait un concurrent out et ça permet à mes deux rivaux de gratter une position supplémentaire, Sebastian s'immisçant tout juste dans les points derrière un Sainz solide jusqu’ici.

Au tour 51, Ricciardo troque ses mediums pour des tendres, imité au tour suivant par le leader Verstappen, voilà donc qui laisse Ticktum à mes trousses pour boucler des chronos. Débarrassé de l’obstacle de tête, je parviens à créer un écart avec la Red Bull de Dan, chose que je ne pouvais pas faire jusqu’ici et preuve de mon rythme. Mon arrêt est prévu au tour 57 - quarante tours sur des médiums conçus pour durer uniquement trente boucles, miam - mais, entre temps, le ciel s’assombrit pour moi. Au tour précédant mon arrêt, je me retrouve confronté à des retardataires, Jack Aitken en premier - comme d’habitude.

Je colle l’arrière de sa China dans la montée qui suit Sainte-Dévote mais Jack ne comprend pas que je suis derrière lui malgré les drapeaux bleus agités à son encontre. Je commence à me crisper, ça me frustre car je suis obligé de lever le pied dans Mirabeau, ce qui me fait perdre un temps précieux alors que mes trois adversaires sont en pneus frais et sur une piste peut-être plus claire que moi. Je me porte à sa hauteur à l’épingle mais, encore une fois, il me fait la course et, alors que je tente de me frayer un passage au Portier, Jack ne concède encore aucun terrain et l’accrochage est inévitable. Jack se retrouve dans le mur, ce qui m’importe peu, mais mon aileron avant en prend un sérieux coup.

Niki : Ce mec est un baisé ! Quel e****** ! Ce fils de p*** ne retient pas la leçon, d’abord Spa l’an dernier, maintenant il recommence, qui est le type qui a donné sa superlicence à cet imbécile ? C’est une honte pour la F1 d’avoir des pilotes aussi mauvais et débiles, p***** !
Steven : Reste concentré Niki, arrête-toi dans ce tour, on te changera l’aileron.

Finalement, il n’en sera rien. Déjà alerté des dégâts concédés par ma voiture dans Tabac, je finis par taper le mur après la Piscine, à l’endroit où Sette Câmara a tapé hier, a cause du manque d’appui et d’une suspension peut-être un peu endommagée. Ma voiture s’encastre dans le rail, je suis out alors que j’étais en lutte pour la victoire et que j’allais certainement faire une très grosse opération au championnat. Absolument furieux, je jette mon volant hors de ma voiture et prend le temps de penser à cette opportunité manquée. En revenant aux stands, je pète un câble dans le garage quand je vois sur les écrans géants que ce timbré d’Aitken est de retour dans la pitlane. Je prend la direction du stand China avec la ferme intention de m’expliquer avec lui.

Niki : Je peux savoir ce qui cloche chez toi...T’es absolument stupide bon sang, quel est le moment où tu t’es dit qu’on faisait la course ?
Jack : Je ne t’avais pas vu…
Niki : Tu m’avais pas vu ? J’étais dans tes rétros depuis le virage 1, on a passé le Loews, Mirabeau et Portier côte à côte et tu ne m’as pas vu ? T’es un putain d’imbécile, tu es lent comme la mort et maintenant tu es en train de me dire que tu n’as pas l’habitude de te faire prendre un tour ?
Jack : Ce n’est pas simple de se faire dépasser ici, tu sais de quoi je parle, tu as été dans ma situation…
Niki : C’est la deuxième fois qu’on s’accroche alors que je vais te coller un tour, il n’y a qu’avec toi que j’ai des problèmes, remet-toi en question au lieu d’inventer des excuses bateau comme un enculé !
Jack : Hey, hey, calme-toi, arrête de m’insulter !
Niki : Non je me calme pas, je t’ai dans le viseur. Je ne te laisserai pas tranquille tant que tu seras encore pilote dans ce sport. Tu ne mérites pas ta place ici Jack, c’est un fait ! Dummkopf.

Séparés par des mécanos de nos équipes respectives - les miens s’étant précipités à ma poursuite après m’avoir vu partir en trombe - on est contraints de laisser notre discussion en suspens mais, de retour dans le stand, Andreas m’annonce qu’Aitken est sous le coup d’une lourde sanction de la part de la FIA ainsi qu’en interne, où de moins en moins de personnes lui font confiance.
La fin de course est assez spectaculaire ; la voiture de sécurité est apparue pour que les commissaires puissent évacuer ma voiture puis elle est revenue seulement six tours après sa rentrée pour que la Williams en fumée de Bottas puisse être dégagée de Mirabeau Haute. Ca a permis de condenser le pack et d’arriver à une sacrée surprise : la première victoire en F1 de Dan Ticktum, sur un circuit hautement symbolique. Le début de saison de Dan avait été compliqué et pas épargné par la malchance, il était décroché par Verstappen mais sa réponse aujourd’hui a été magnifique alors qu’il triomphe au bout de soixante-cinq essais, un nombre normal au vu du contexte de la F1 moderne avec les saisons allongées et la difficulté de se trouver dans une voiture capable de jouer la gagne.
La consolation, c’est que, grâce à ce cinquième vainqueur en six courses, les outsiders ont brillé aujourd’hui, ainsi il faut descendre au sixième rang pour trouver George Russell et au neuvième pour y voir le nom de Vettel, je me retrouve donc à dix-neuf unités du leadership du championnat ; pour quelqu’un qui a abandonné sur les deux dernières courses, ce n’est pas la fin du monde.

Classement final du Grand Prix :
1 Ticktum (Red Bull)
2 Ricciardo (Ferrari)
3 Verstappen (Red Bull)
4 de Vries (McLaren)
5 Leclerc (Ferrari)
6 Russell (McLaren)
7 Gasly (Renault)
8 Ocon (Sauber)
9 Vettel (Audi)
10 Sainz (Aston Martin)
…
DNF Kofler (Audi)

Championnat pilotes Championnat constructeurs

En zone presse, après la course, entre deux “punchlines” à l’égard de ce concombre d’Aitken, il y a eu quelques choses intéressantes à dire. Morceaux choisis :
Journaliste : Niki, deux abandons de suite, tous deux très décevants, ça doit plomber votre moral, non ?
Niki : Pas vraiment, parce que j’ai vu de bonnes choses dans mon pilotage au cours des deux derniers GP. Je suis le seul à avoir été dans le rythme sur les deux courses, en Espagne j’étais impérial, ici j’ai eu quelques tours avec une piste libre où j’ai fait à peu près la même chose, honnêtement je retiens du positif. Hormis le Grand Prix d’Europe, j’ai toujours été en lutte pour la victoire, c’est surtout ça que je retiens ; il y a beaucoup plus de positifs que de négatifs pour l’instant.
Journaliste : Il y a deux courses, vous meniez avec neuf points d’avance, aujourd’hui vous avez dix-neuf points de retard sur George, est-ce que vous sentez la tendance s’inverser ?
Niki : Pas du tout, on est seulement au tiers de la saison, la route est encore longue. J’ai encore douze occasions pour minimiser l’importance de ces deux courses, je prendrai chaque course comme elle vient, je suis prêt à donner le maximum pour engranger des points et finir le plus haut possible.
Journaliste : Champion du monde ?
Niki : Si le destin le veut bien ! Il faut voir si la voiture reste à ce niveau de performance toute la saison car on a eu cinq vainqueurs différents en six courses, quatre écuries ont gagné, ça montre que c’est très serré. Une ou deux améliorations et on peut se retrouver en retard et la donne serait bien autre si ça venait à être le cas. Tout le temps où Audi est performant, on se doit de capitaliser, après si on continue comme ça je ne vois pas pourquoi je ne viserai pas le titre, en effet.
Journaliste : Un mot sur Daniel Ticktum, votre ancien adversaire en F2, qui vient de gagner sa première course ?
Niki : Je suis heureux pour lui, il le mérite. On s’est bien battus par le passé, cette saison un peu moins, mais c’était intense aujourd’hui à plusieurs reprises, je le voyais dans mes rétros, il cherchait une ouverture, il avait faim. C’est une super manière de remporter son premier Grand Prix, il a fait une course accomplie. Je l’avais coiffé au poteau à Abu Dhabi, je croyais qu’il allait devoir attendre longtemps avant d’avoir une autre occasion mais Verstappen et lui ont été au top ce week-end, c’est une juste récompense pour Dan. Il a le talent pour se battre tout en haut, il a beaucoup progressé depuis qu’il est arrivé en F1, beaucoup évolué dans son approche et je crois que cette victoire va changer pas mal de choses pour lui.
Journaliste : Quelle différence y’a-t-il entre se battre avec Dan et se battre avec Sebastian ?
Niki : Il y en a plein ! Il y a toujours plus ou moins de respect, à l’époque où je me battais contre Dan c’était pour de la F2 ou pour une douzième place en F1, maintenant je me bat contre Sebastian pour des victoires, en plus il est quintuple champion du monde alors l’enjeu est plus important. Après, on est en train d’assister à une transition ; Charles a gagné cette saison, j’ai gagné cette saison, George commence à remporter des courses, Daniel aussi, on prend la relève ! Ca va donner quelques batailles croustillantes dans le futur, je l’espère.

Au sortir de ce Grand Prix et malgré ce que j'ai pu dire aux journalistes, je suis frustré. Ces deux abandons de suite me privent d'une grosse trentaine de points, peut-être même de cinquante unités, et c'est très frustrant de savoir que vous avez perdu cinquante points pour des éléments hors de votre contrôle. D'abord une casse mécanique controversée en Espagne qui aurait de quoi faire vriller pas mal de pilotes, maintenant un retardataire qui me prive d'une victoire en se montrant incapable de se décaler pour laisser passer le leader ; je ne peux plus me permettre d'avoir ce genre de trous d'air, c'est certain.

Soral : Hey, hey, calme-toi, arrête de m’insulter !
Conversano : Non je me calme pas

Y a une inspiration?

Niki qui devient détestable.
Genre Niki qui fout la pression à Aitken et se fait despote du paddock, il se prend pour qui.

C'est plus Rafaga, c'est Rafacrash wollah... Lui il va pas passer la trève on va voir débarquer Sigthorsson qui va faire un gros fuck à Aston c'est sur

Kofler-Aitken bordel c'est le Schumacher-Coulthard Belgique 1998 de Wish la vie de ma mère

Content pour Ticktum cela dit

Le 02 octobre 2019 à 18:13:16 Pimpolofist a écrit :
Soral : Hey, hey, calme-toi, arrête de m’insulter !
Conversano : Non je me calme pas

Y a une inspiration?

Aucune inspiration, que ça soit des deux gugusses ou d'ailleurs

Le 02 octobre 2019 à 18:36:12 Barcelone97 a écrit :
Niki qui devient détestable.
Genre Niki qui fout la pression à Aitken et se fait despote du paddock, il se prend pour qui.

"de retour dans le stand, Andreas m’annonce qu’Aitken est sous le coup d’une lourde sanction de la part de la FIA ainsi qu’en interne, où de moins en moins de personnes lui font confiance."
On a une petite Nolanite aiguë et on déforme la réalité pour le profit de son propre argumentaire, monsieur Quatrevingtdixsept ?

Le 02 octobre 2019 à 18:36:37 [-Monarch-] a écrit :
C'est plus Rafaga, c'est Rafacrash wollah... Lui il va pas passer la trève on va voir débarquer Sigthorsson qui va faire un gros fuck à Aston c'est sur

Bordel j'imagine tellement un Minidrivers de ma story avec Sigthorsson dans n'importe quelle voiture qui insulte les Aston à chaque fois

Kofler-Aitken bordel c'est le Schumacher-Coulthard Belgique 1998 de Wish la vie de ma mère

C'est la version Wish uniquement à cause d'Aitken, Kofler n'a rien à envier à Schumacher puisque lui il arrive à respirer tout seul, au moins

Content pour Ticktum cela dit

Bigup le sang

Ticktum

Bon Niki insulte tout le monde en ce moment, mais là je l'excuse totalement. Jack est un énorme enculé et ce coup de sang est totalement compréhensible. Dommage que ça soit pas allé plus loin, on veut voir du sang

Le 02 octobre 2019 à 18:36:37 [-Monarch-] a écrit :
C'est plus Rafaga, c'est Rafacrash wollah... Lui il va pas passer la trève on va voir débarquer Sigthorsson qui va faire un gros fuck à Aston c'est sur

Kofler-Aitken bordel c'est le Schumacher-Coulthard Belgique 1998 de Wish la vie de ma mère

Content pour Ticktum cela dit

Oh oui mon pilote qui dégage Rafaga et qui l'humilie en enchaînant les bons résultats

Le 02 octobre 2019 à 18:51:25 Elektronomia a écrit :

Le 02 octobre 2019 à 18:13:16 Pimpolofist a écrit :
Soral : Hey, hey, calme-toi, arrête de m’insulter !
Conversano : Non je me calme pas

Y a une inspiration?

Aucune inspiration, que ça soit des deux gugusses ou d'ailleurs

Le 02 octobre 2019 à 18:36:12 Barcelone97 a écrit :
Niki qui devient détestable.
Genre Niki qui fout la pression à Aitken et se fait despote du paddock, il se prend pour qui.

"de retour dans le stand, Andreas m’annonce qu’Aitken est sous le coup d’une lourde sanction de la part de la FIA ainsi qu’en interne, où de moins en moins de personnes lui font confiance."
On a une petite Nolanite aiguë et on déforme la réalité pour le profit de son propre argumentaire, monsieur Quatrevingtdixsept ?

Le 02 octobre 2019 à 18:36:37 [-Monarch-] a écrit :
C'est plus Rafaga, c'est Rafacrash wollah... Lui il va pas passer la trève on va voir débarquer Sigthorsson qui va faire un gros fuck à Aston c'est sur

Bordel j'imagine tellement un Minidrivers de ma story avec Sigthorsson dans n'importe quelle voiture qui insulte les Aston à chaque fois

Kofler-Aitken bordel c'est le Schumacher-Coulthard Belgique 1998 de Wish la vie de ma mère

C'est la version Wish uniquement à cause d'Aitken, Kofler n'a rien à envier à Schumacher puisque lui il arrive à respirer tout seul, au moins

Content pour Ticktum cela dit

Bigup le sang

Ce serait drôle Sigthorsson dans minidrivers

Non je me calme pas, je t’ai dans le viseur. Je ne te laisserai pas tranquille tant que tu seras encore pilote dans ce sport. Tu ne mérites pas ta place ici Jack, c’est un fait ! Dummkopf.

Je maintiens, cette phrase est complètement abusée et inappropriée.
Ça me fait limite penser à Armstrong dans le peloton qui a été décrit par certains comme un tyran.

Le 02 octobre 2019 à 19:12:20 Barcelone97 a écrit :
Non je me calme pas, je t’ai dans le viseur. Je ne te laisserai pas tranquille tant que tu seras encore pilote dans ce sport. Tu ne mérites pas ta place ici Jack, c’est un fait ! Dummkopf.

Je maintiens, cette phrase est complètement abusée et inappropriée.
Ça me fait limite penser à Armstrong dans le peloton qui a été décrit par certains comme un tyran.

Franchement, après deux fois où Aitken prive Niki de la victoire, je trouve pas ça excessif...Tu crois vraiment qu'un Ocon/Verstappen round 2 serait cordial ?

Qu'il soit en colère oui, mais ces propos là non. Bon après c'est peut-être juste moi hein, mais voilà quoi.

Je précise que je parle pas des insultes mais bien de la menace que j'ai citée.

Images colorisés de Niki a la prochaine course
https://www.youtube.com/watch?v=J1-JmvaT2WU

C'est la version Wish uniquement à cause d'Aitken, Kofler n'a rien à envier à Schumacher puisque lui il arrive à respirer tout seul, au moins

Normal Niki c’est Ralph c’est Sophia qui respire pas toute seule

Le 02 octobre 2019 à 20:21:42 [-Monarch-] a écrit :
Images colorisés de Niki a la prochaine course
https://www.youtube.com/watch?v=J1-JmvaT2WU

Aaayyyyaaaaaaaaaaa j'y avais même pas pensé bordel
(Jure en plus Aitken a la voiture n°23 )

Le GP du Canada est rédigé de manière assez inhabituelle du coup, exceptionnellement, rendez-vous demain soir vers 20h pour la première partie du week-end

Encore un secondaire?

Le 03 octobre 2019 à 21:51:55 Pimpolofist a écrit :
Encore un secondaire?

Tout est calculé https://www.jeuxvideo.com/elektronomia/forums/message/994250715

Saison 6 : https://docs.google.com/document/d/14S4TIfRErd2aBXG-2rcNoTqkQ6p8BGJ1ITnswlUhURs/edit?usp=sharing

2023 (S6), Chapitre 20 (n°228) : Le déluge

Jeudi 1 juin 2023, Circuit Gilles-Villeneuve, Montréal
A mon arrivée au circuit de l’Île Notre-Dame, il y a beaucoup beaucoup beaucoup de sujets de discussion. Je me retrouve invité en conférence de presse du jeudi pour parler de tout ça, du coup je ne ressens pas le besoin de tout expliquer. Morceaux choisis :

Journaliste : Niki, on vous a quitté frustré à Monaco, après que Jack Aitken a ruiné votre course alors qu’il était retardataire. Aujourd’hui, Maximilian Günther est au volant de la deuxième China alors qu’Aitken a été suspendu pour cette course par la FIA et licencié par son écurie. Vous vous sentez coupable de ce qui lui arrive ?
Niki : Absolument pas. C’est dur pour Jack mais c’est la vie. Je suis le premier à avoir de la pitié quand quelqu’un vit une injustice mais ce n’est clairement pas le cas ici, il faut savoir lever les mains en l’air quand on est coupable. S’il voulait rester dans son écurie, il n’avait qu’à s’écarter comme tous les vrais pilotes font quand ils ont un tour de retard.
Journaliste : Après le Grand Prix de Monaco vous avez été adoubé par certains de vos adversaires, Daniel Ricciardo a déclaré que vous étiez le pilote le plus en vogue de ce début de saison, Dan Ticktum vous a même comparé à une fusée soviétique et vous a surnommé “Kofnik”, ce qui a beaucoup fait rire sur les réseaux sociaux. Quel effet ça a sur vous ?
Niki : C’est flatteur, c’est sûr, ça montre que je ne suis pas le seul à être satisfait de mon pilotage, même si je n’ai rien à voir avec les soviétiques. (rires) Je suis flatté de savoir que mes concurrents pensent ça de moi, parce que c’est la première fois que j’ai une voiture à ce niveau, la première fois que je mène le championnat, c’est nouveau pour moi et je suis heureux de voir que les autres apprécient mon approche de tout ça.
Journaliste : Comment est-ce que la situation affecte Audi, qui est la seule équipe à avoir gagné avec ses deux pilotes cette saison ?
Niki : L’ambiance est bonne, le groupe de travail qui est à notre disposition est sensationnel. On ne doit pas notre voiture à Colin Chapman, Adrian Newey ou John Barnard, on la doit à plusieurs ingénieurs qui ont assemblé ensemble leurs idées, je trouve que ça illustre bien la force d’Audi. Aucun employé de l’écurie n’a une réputation gigantesque, mais tous sont fantastiques, la preuve est là. Après, c’est à Seb et à moi de faire le job en piste pour exploiter le potentiel de cette voiture.
Journaliste : Ne pensez-vous pas que cette lutte pourrait faire du dégât ? On vous a vu vous accrocher en Azerbaïdjan, n’y a-t-il pas un risque que l’équipe se déchire et que l’un de vous soit contraint de partir, alors que vos contrats expirent en fin d’année ?
Niki : Je ne pense pas. Je m’amuse bien dans cette équipe, je prend du plaisir au volant, ce ne serait peut-être le cas dans une Renault ou une Red Bull qui ont des caractéristiques différentes.
Journaliste : Et McLaren ? Il y a des rumeurs dans la presse qui évoquent votre nom pour remplacer Nyck de Vries l’an prochain, qu’en est-il ?
Niki : Je me méfie de McLaren. (rires) Je préfère attendre que le contrat soit sur mon bureau avant d’affirmer quoi que ce soit. (rires)

Tout est allé vite depuis Monaco. Jack Aitken a disparu du paysage pour de bon et aura - à mon avis - du mal à continuer sa carrière en sport auto, Maxi Gunther fait son retour, ce qui ne me dérange pas car c’est une vieille connaissance à moi. Mes autres confrères pilotes multiplient les louanges et sous-entendent qu’ils veulent me voir gagner le titre, ce qui me touche vraiment mais, surtout, McLaren est revenu à la charge. Comme l’a dit ce journaliste néerlandais, mon nom est annoncé dans le baquet d’un Nyck de Vries qui peine à s’élever au niveau de George Russell cette saison et dont le baquet est en danger alors qu’il est un fardeau pour l’équipe au championnat. Andrea m’a appelé en début de semaine pour m’informer qu’elle avait reçu signe de vie des dirigeants de McLaren, un certain Yuri, je crois donc savoir qui l’a missionné d’envoyer ce mail…
Malgré tout, je ne dois pas m’affoler : à l’heure actuelle les McLaren sont mes rivaux et surtout, tous les contrats prennent fin hormis celui de Russell à Woking et celui de Ricciardo à Maranello alors Gasly, Leclerc, Ticktum, Vandoorne, Verstappen, Vettel, de Vries, tout le monde est en lice pour l’instant.

Dans le même temps, sur un plan personnel, je n’arrête pas de me poser des questions sur moi, savoir quel sens je dois donner à ma vie dans les prochaines semaines et c’est un dossier assez complexe qui nécessite du temps. Pour l’instant, disons que je m’adapte tout doucement à ma vie de père célibataire, maintenant il faudra voir sur la durée.

Vendredi 2 juin 2023, Circuit Gilles-Villeneuve, Montréal
Bienvenue aux séances d’essais les plus inutiles de la saison ! Il pleuvra des cordes demain et après-demain alors ces deux séances sur le sec n’ont que peu d’importance et de signification. En réglages typés pluie, sans connaître l’orientation des autres pilotes, je prend le sixième temps le matin et le neuvième l’après-midi après m’être immobilisé prématurément pour un problème de freins.

Samedi 3 juin 2023, Circuit Gilles-Villeneuve, Montréal
Comme prévu, le déluge s’abat sur Montréal, quelque chose que l’on avait plus vu depuis Suzuka 2021, je crois. C’est assez violent, la pluie qui vous tombe dessus fait presque mal, mais les officiels ne bronchent pas : tant mieux !
Les conditions sont très très difficiles, la séance est tronquée, les sorties sont nombreuses, certains se crashent assez salement. C’est le cas de Sainz après seulement deux minutes, ce qui amène le premier red flag de la session. Pour ma part, je sors rapidement après cette première interruption pour essayer d’avoir un tour propre et me mettre à l’abri : je prend le meilleur temps provisoire, sept dixièmes devant tout le monde, clair, net, précis.
Après ça, je me paie le luxe de rester dans le garage pour le reste de la séance, la décision s’avère intelligente et rares sont les pilotes qui viennent me déloger puisque je finis cinquième. Gunther, pas encore adapté à la China, est éliminé, comme Ghiotto et Pérez. Les deux surprises supplémentaires viennent de deux pilotes : Sette Câmara, dix-septième à cause d’une suspension endommagée dans son tour rapide qui l’a contraint à regarder son élimination depuis le garage, ainsi que Verstappen, sorti à l’épingle à la toute fin de la séance et donc auteur d’un dix-huitième temps qui le voit éliminé dès Q1 à la surprise générale.

Après avoir perdu un pilote du top 10 et deux pilotes du top 16, on sait que personne n’est à l’abri en qualif. Si des Maini, Schumacher ou Zhou sont des menaces peu crédibles, il faut néanmoins faire attention aux Sauber, Zoranovic, Bottas and co. Je sors en premier pour Q2 et effectue deux tours chronos d’affilée qui me placent seulement sixième. Nous sommes donc déjà à la mi-séance, les conditions s’améliorent lentement, je décide donc d’attendre le dernier moment pour sortir et ainsi tenter de faire un chrono en inters. Le pari semble gagnant, les inters tiennent la piste, alors j’entame mon chrono avec un esprit conquérant, le premier secteur est épatant, je sens que je le rythme est là mais je suis contraint de stopper mon effort.

Steven : Le drapeau rouge a été agité Niki, la session est neutralisée. Leclerc s’est crashé au Mur des Champions.
Niki : Combien il reste ?
Steven : 43 secondes, c’est fini, on est dehors. C’est P14 pour nous, désolé.
Niki : Fais c****...

Je me suis fait avoir à mon propre jeu. En voulant retarder au max, j’ai trop retardé et je me fais sortir de manière stupide. Les six éliminés, de 11 à 16, sont donc Schumacher - auteur d’une perf sensationnelle -, Vandoorne, de Vries, moi, Zhou et Maini. Ca fait trois gros poissons supplémentaires dehors, alors que Leclerc ne prendra pas part à Q3, ça veut donc dire que cette qualif est faite pour des voitures plus lentes qui s’en sortent bien, surtout Zoranovic, auteur du deuxième temps en Q2.

Frustré, je regarde la fin de la qualif depuis le stand et la Q3 est tout aussi surprenante. La piste continue à s’assécher et les slicks sont passées à la toute fin de séance, c’est donc le dernier à franchir la ligne qui prendra la pole, je le sais. A ce petit jeu, c’est ce diable de Russell qui tire son épingle du jeu, avec un chrono épatant qui lui offre sa première pole en F1. L’homme du jour, c’est Ráfaga, qui fait baver les observateurs en signant une troisième place exceptionnelle. Ocon fait un joli tir groupé pour Sauber avec le cinquième chrono devant Seb, décevant sixième.

Grille de départ :
1 Russell (MCL) 2 Ricciardo (FER)
3 Ráfaga (SAU) 4 Ticktum (RBR)
5 Ocon (SAU) 6 Vettel (AUD)
7 Zoranovic (AMR) 8 Bottas (WIL)
9 Gasly (REN) 10 Leclerc (FER)
11 Schumacher (DAL) 12 Vandoorne (REN)
13 de Vries (MCL) 14 Kofler (AUD)
15 Zhou (CHI) 16 Maini (HAA)
17 Sette Câmara (WIL) 18 Verstappen (RBR)
19 Pérez (HAA) 20 Ghiotto (DAL)
21 Gunther (CHI) 22 Sainz (AMR)

La course de demain promet d’être historique ; on a déjà eu droit à quelques jolis spectacles cette saison mais je crois que Montréal sera encore dans une autre galaxie. Avec une pluie encore abondante et une grille complètement aléatoire, il y a beaucoup en jeu demain.

Rendez-vous demain à 14h puis à 16h pour les deux derniers tiers de ce week-end

Cette qualif.
Allez je me prête au jeu :

1) Ticktum
2) Kofler
3) Verstappen
4) De Vries
5) Leclerc
6) Ocon
7) Pérez
8) Zoranovic
9) Sainz
10) Zhou