Le 29 août 2018 à 19:38:23 Elektronomia a écrit :
Le 29 août 2018 à 19:36:40 Caglary a écrit :
Grande lavoro !Wesh comment tu sais que Niki parle italien ?
Le 29 août 2018 à 19:17:49 Barcelone97 a écrit :
Joli weekend.
Ça reste poussif, ça se voit avec le départ depuis la pole qui se termine P8. Go refaire pareil à Monaco et bouchonner maintenant.Vu que Kofler a l'air assez prudent, je le vois bien se révéler en gagnant Macau en étant invité un de ces 4.
Oh hé mollet, brusque pas l'avenir de l'Autriche, l'envoie pas se foutre dans un mur à Hong-Kong ou je ne sais où.
Son père idolatre Lauda, et a donc fait apprendre à parler italien et anglais à son fils
Quel lien avec Lauda ?
Le 29 août 2018 à 19:45:46 Elektronomia a écrit :
Quel lien avec Lauda ?
Ferrari
Mouais, pas convaincu
Il me semble que dans un chapitre de la Saison 1 j'en parle, wait'n'see
A propos de ça, demain je vous donne rendez-vous à 12h, 18h et 20h45 pour trois chapitres, qui ont un lien entre eux et qui feront (j'espère) avancer un peu l'histoire pour le lecteur
Je up ce message aussi car la petite annonce tient toujours https://www.jeuxvideo.com/elektronomia/forums/message/975061866
Pour l'instant je n'ai que quatre personnages dont un seul pilote, allez-y
Le 29 août 2018 à 22:00:48 Elektronomia a écrit :
Je up ce message aussi car la petite annonce tient toujours https://www.jeuxvideo.com/elektronomia/forums/message/975061866Pour l'instant je n'ai que quatre personnages dont un seul pilote, allez-y
Excellent rival ce pilote d'ailleurs jean dipaplusse
+ bien joué à Ralph qui est le seul pilote avec Norris à avoir marqué des points à chaque course
C'est ce genre de week-end que je veux voir toute la saison
Des petits points régulièrement
2018 (S1), Chapitre 6 : Un week-end chaotique (½)
Dimanche 6 mai 2018, Hockenheimring, Hockenheim
Alors que la F2 s’apprête à revenir en Europe avec le meeting catalan à venir, j’ai voulu aller à Hockenheim pour voir comment ma soeur se débrouille en F4 allemande. Il y a trois semaines, elle a remporté deux des trois courses à Oschersleben et mène le championnat avec cinq points d’avance sur Enzo Fittipaldi, petit-fils d’Emerson.
Encore une fois, ce week-end, elle a écrasé la concurrence en remportant les deux courses du samedi alors que Fittipaldi a eu du mal. Enfin, lors de la troisième course, elle a terminé troisième. En portant son total à 115 unités en 2 manches, elle a une avance phénoménale. Ses cinq plus proches adversaires ont entre 55 et 65 points et derrière, ça s’écroule carrément. Elle semble contrôler, ce qui est très positif puisque dans ce genre de championnat, il faut exceller pour avoir une chance d’être repéré. Fittipaldi et Schumacher ont déjà un nom, tout le monde sait qu’ils s’extirperont de là sans grand mal. Pour ma soeur, c’est différent. Avec des résultats comme ceux-ci, elle peut espérer passer rapidement en F3 , mais c’est après qu’on va la juger et que le plafond de verre pourra se présenter.
Sa chance, finalement, sera peut-être d’être dans l’écurie du fils de Ralf Schumacher et de se faire remarquer auprès de lui pour gravir les échelons.
Le classement de F4 allemande
Vendredi 11 mai 2018, Circuit de Barcelona-Catalunya, Montmelo
Une semaine plus tard, Sophia me renvoie l’ascenseur. C’est elle qui vient me voir piloter ce week-end, mais celui-ci ne commence pas de la meilleure des façons. Pour cause, certains supporters espagnols m’ont pris en grippe et pensent que j’ai fait éjecter Merhi. Quelques uns me sifflent dès qu’ils me voient passer, comme si j’étais responsable alors que c’est Merhi qui est parti du team sans rien dire. Les rares espagnols fans de F2 s’insurgent de l’absence d’un pilote national sur le plateau et la responsabilité m’est imputée. Comme si Merhi était un grand pilote !
Malgré cela, j’arrive à signer le septième temps des essais, mes meilleurs essais depuis le début de saison. De l’autre côté du garage, Ralph n’est pas à la fête. Sa boîte de vitesse ne l’a laissé faire que quatre tours dans cette séance. L’ambiance dans le garage est morose à l’amorce des qualifs.
Cependant, lors de la séance, nous arrivons tous les deux à aligner les astres. Nous nous qualifions très proche l’un de l’autre à nouveau, terminant la séance aux neuvième et dixième rangs, Ralph étant à nouveau devant.
Grille de départ de la course 1 :
1 Albon (DAMS) 2 de Vries (Prema)
3 Ghiotto (Campos) 4 Russell (ART)
5 Aitken (ART) 6 Latifi (DAMS)
7 Makino (Russian Time) 8 Norris (Carlin)
9 Boschung (MP) 10 Kofler (MP)
11 Fuoco (Charouz) 12 Delétraz (Charouz)
13 Günther (Arden) 14 Sette Câmara (Carlin)
15 Nissany (Campos) 16 Gelael (Prema)
17 Fukuzumi (Arden) 18 Maini (Trident)
19 Markelov (Russian Time) 20 Ferrucci (Trident)
Samedi 12 mai 2018, Circuit de Barcelona-Catalunya, Montmelo
Il faut faire une course solide. Nous le savons. L’équipe n’est que septième du classement pour l’instant et, malgré des performances honnêtes, nous peinons à inscrire de gros points, le record sur une course étant de dix, c’était lors de la course 1 à Baku.
Je m’installe derrière Ralph sur la grille, j’en ai pris l’habitude maintenant. Les feux s’éteignent, le départ est donné, sans Ferrucci qui, placé dernier sur la grille, cale au moment du départ. Derrière moi, Delétraz est foutu au tas par Günther. Fin de course pour l’allemand pendant que l’helvète peut repartir, dans la difficulté.
Au cinquième tour, je tente de dépasser Ralph à La Caixa. Je me porte à sa hauteur, je lui fais l’intérieur mais il me croise sauf qu’en faisant ça, la partie droite de son aileron heurte mon pneu arrière-gauche. Le pneu crève pendant que l’aileron de Ralph passe sous sa voiture et l’envoie dans les graviers dans le long droite du troisième secteur.
Je passe par les stands, mais, à ce moment, je sais déjà que je n’obtiendrais rien de cette course sauf apocalypse. Après les abandons de Maini, Delétraz et Gelael et un dépassement sur un Latifi malchanceux, je me classe treizième. Vraiment pas satisfaisant, surtout après s’être accroché avec son équipier, même si je ne pense pas être en cause pour l’incident.
Classement de la course 1 :
1 Russell (ART)
2 de Vries (Prema)
3 Norris (Carlin)
4 Ghiotto (Campos)
5 Albon (DAMS)
6 Aitken (ART)
7 Sette Câmara (Carlin)
8 Markelov (Russian Time)
9 Makino (Russian Time)
10 Fuoco (Charouz)
…
13 Kofler (MP)
…
DNF. Boschung (MP)
Après la course, pas le temps d’aller voir Sophia : M.Dorsman, qui est présent dans le paddock de F2 pour le retour en Europe, est furieux et veut nous voir, Ralph et moi…
P13
Niki déjà sous pression, bientôt remplacé par sa soeur
Le 30 août 2018 à 12:07:51 Mouf67 a écrit :
Niki déjà sous pression, bientôt remplacé par sa soeur
Son ego de mâle alpha en prend un coup, suicide, fin de la story, les 62 épisodes racontent les hommages rendus à la télé et par le monde du sport auto, le chapitre 62 est l'interview de Gerhard Berger qui avoue que Niki était son fils, FIN
Ils sont ENLISES LES DEUX MP SONT DEHORS
NIKI QUI COUPE À TRAVERS LE PARC FERMÉ COMME UN CYCLOCROSSMAN, RALPH SE RETOURNE C'EST DE LA FOLIE, DES IMAGES ABSOLUMENT INSENSÉES
Le 30 août 2018 à 12:35:40 no-sam a écrit :
Ils sont ENLISES LES DEUX MP SONT DEHORS
ET QUI EST EN TÊTE DE CETTE COURSE ? C'EST SANDER DORSMAN
Le 30 août 2018 à 12:43:54 Arnalo a écrit :
NIKI QUI COUPE À TRAVERS LE PARC FERMÉ COMME UN CYCLOCROSSMAN, RALPH SE RETOURNE C'EST DE LA FOLIE, DES IMAGES ABSOLUMENT INSENSÉES
OLALALA CHUTE DE L'AILERON DE RALPHY
Le 30 août 2018 à 13:20:32 Elektronomia a écrit :
Le 30 août 2018 à 12:35:40 no-sam a écrit :
Ils sont ENLISES LES DEUX MP SONT DEHORSET QUI EST EN TÊTE DE CETTE COURSE ? C'EST SANDER DORSMAN
ET QUI C'EST QUI EST TROISIEME ? GERHARD BERGER
Le 30 août 2018 à 12:35:40 no-sam a écrit :
Ils sont ENLISES LES DEUX MP SONT DEHORS
EST-CE QU'ON A LE DROIT DE CREVER LE PNEU DE SON COÉQUIPIER?
2018 (S1), Chapitre 7 : Un week-end chaotique (2/2)
Samedi 12 mai 2018, Circuit de Barcelona-Catalunya, Montmelo
Juste avant de rentrer dans ce qui sert de bureau provisoire à M.Dorsman, je croise Simon, l’ingé course de Ralph, suivi juste après par Steijn. Nous rentrons dans le bureau, Ralph y est déjà.
S.Dorsman : Je ne vous apprend rien, vous avez tous les deux merdé aujourd’hui. La publicité que vous nous avez fait et que vous vous êtes fait était tout sauf nécessaire. On attend de pilotes professionnels qu’ils se comportent en tant que tel.
R.Boschung : Vous ne pouvez pas dire ça, boss. Depuis le début de la saison, on pilote l’un à côté de l’autre, on a fait un nombre incalculable de tours en se bagarrant, il n’y a qu’aujourd’hui que ça a mal tourné !
Dorsman : Je m’en moque, ça ne doit pas arriver ! Vous avez ruiné le travail de vos mécaniciens qui travaillent d’arrache-pied pour vous fournir une voiture, mais votre guerre d’égos est visiblement passé avant les efforts de ces gars !
N.Kofler : M.Dorsman, ce n’est pas la peine de nous sermonner comme ça. On a déjà payé le prix fort de ce qui s’est passé avec le résultat de la course, bien sûr que ce n’est pas souhaitable, ça n’était pas délibéré non plus…
Dorsman : Vous n’avez pas payé le prix fort. Le classement de la course n’est rien comparé à la connerie que vous avez tous les deux commis.
Steijn : Sander, excuse-moi, je ne cherche pas à allumer les braises, mais tu sais comme moi que, dans ce genre d’incident, on ne peut pas rejeter la faute sur les deux pilotes. Niki n’a rien à se reprocher là-dessus, tu as le droit de concéder que la faute vient de Ralph. Ca n’est pas le pire des drames, c’est un incident de course et c’est encore plus malheureux qu’il implique nos deux voitures, mais franchement, sois raisonnable !
Dorsman : Je ne veux rien savoir. Nos deux pilotes doivent être exemplaires. Si cet incident vient à se reproduire, vous êtes tous les deux prévenus que vous serez mis à pied à effet immédiat. Alors tâchez de mieux vous comporter à l’avenir. Vous pouvez sortir.
En sortant du bureau, nous sommes tous les quatre pâles. Personne n’a vraiment compris ce qu’il se passait. Ma relation avec Ralph est pour l’instant excellente, ce genre de choses arrive. Là-dessus, j’étais prêt à mettre ma fierté de côté et ne pas mentionner ma non-responsabilité, mais Steijn en a décidé autrement. L’important c’est que personne n’en veut à personne dans l’histoire, il semblerait que seul le big boss soit vraiment touché par l’incident.
Le soir, je vais manger pas loin du circuit avec Sophia, histoire qu’elle ne soit pas venue pour rien. On parle de tout, de rien, mais surtout de nos avenirs respectifs. Elle me dit que l’incident d’aujourd’hui peut rapidement me transformer en bad boy mal aimé, ce à quoi je lui répond qu’au moins, mes organes génitaux ne me font pas partir avec un désavantage. Elle ne semble pas si énervée que ça à l’idée d’être freinée dans sa progression par le fait qu’elle est une fille, ou plutôt une femme. Il faut dire qu’elle a l’habitude. Quand elle me voyait faire du karting, elle voulait faire de même, mais mon père lui rétorquait toujours que ça n’était pas fait pour elle. Il a fallu que notre mère, Claudia, intervienne et exauce son souhait. Une fois inscrite au karting, mon père ne trouvait rien à redire car Sophia écrasait la concurrence masculine. Alors quand j’ai démontré qu’il était possible de faire son trou dans le sport automobile, il n’a plus jamais reculé devant les obstacles qu’on présentait à Sophia. Dans un bon jour, elle est probablement plus rapide que moi, malgré nos différences. Rien que dans notre style de pilotage, personne n’oserait imaginer que nous sommes faits du même sang. Sophia est très agressive, aime avoir une voiture sous-vireuse et ne regarde pas la facture envoyée par le fournisseur de pneus pour plutôt se concentrer sur la feuille des temps. A l’inverse, je suis un pilote plus posé, plus malin et qui sait s’adapter aux conditions de course, notamment à la météo. Mais, étant donné que tout est important dans une course, on y trouve tous les deux notre compte.
Dimanche 13 mai 2018, Circuit de Barcelona-Catalunya, Montmelo
J’ai veillé tard hier, j’avais besoin de parler à Sophia, parce que je ne l’ai pas fait depuis que j’ai commencé la monoplace. Je suis parti de la maison pour rentrer assez rarement, mes séances d’entraînement avec Benjamin se sont allongées pour maximiser ma performance, résultat on s’est peu vus depuis quelques années, à vrai dire depuis 2014 et mon départ pour l’Allemagne pour disputer le championnat de F3. Résultat, je me sens un peu dans le gaz à l’approche de la course sprint.
Je pars treizième, Ralph est dix-huitième.
La course me paraît très ennuyante, j’ai l’impression qu’il ne se passe rien du tout, peut-être parce que je suis concentré pour ne pas faire d’erreur, puisque le boss ne veut plus en voir. Je profite des abandons pour glaner quelques places : de Vries abandonne au tour 2, Makino et Fukuzumi s’accrochent -encore- au tour 6, Sette Câmara est lâché par la mécanique au tour 13. En bref, je suis à la porte des points, en ayant l’impression de n’avoir rien fait.
A quelques tours de la fin, Steijn vient à la radio pour me dire de faire gaffe à la voiture puisque Ralph vient d’être lâché par la suspension. Il n’en fallait pas moins pour me faire paniquer. Tout remonte dans ma tête, un laps de concentration et me voilà planté dans le bac à graviers dans le virage 3, les roues bloquées dans le sable, la course est finie pour moi. Absolument dépité, je rentre aux stands sans y passer trop de temps, mais en prenant la peine de m’excuser auprès des mécanos. Sur ce coup, j’ai vraiment merdé, il n'y a pas d'autre responsable que moi. J'ai vraiment honte, aucune explication possible autre que de mettre les mains sur la tête et de plaider coupable.
Classement de la course 2 :
1 Aitken (ART)
2 Albon (DAMS)
3 Norris (Carlin)
4 Russell (ART)
5 Ghiotto (Campos)
6 Gelael (Prema)
7 Fuoco (Charouz)
8 Latifi (Prema)
…
DNF Kofler (MP)
DNF Boschung (MP)
Championnat :
Au sortir de ce week-end, Ralph et moi sommes plutôt blasés. A l’inverse, Luca, l’une des seules connaissances que j’ai dans ce championnat, paie sa tournée dans un bar pas loin d’ici, lui qui a signé deux top 5 ce week-end. Dans l’espoir de me faire de nouveaux amis et de décompresser un peu, j’accepte de venir, mais pas Ralph. Quant à Sophia, elle m’a dit qu’elle allait bien trouver de quoi s’occuper. J’ai un peu peur parce qu’elle n’a que seize ans - à cet âge, c’est à peine si je me couchais après 23 heures - mais, au téléphone, mes parents me disent de ne pas m’inquiéter, qu’elle se débrouille bien mieux que je ne me débrouillerai jamais. De quoi partir en ville avec la tête un peu moins remplie…
C'est vraiment un tocard ce Kofler...
Mais excellente story wallah
IL EST ENLISEEEE C'EST FINI
+ quand ça s'engueule en allemand