Pas de revanche Norris-Koffler

Les points au Hungaroring, on y croit

Je suis, j'aime beaucoup

Mouf67 Mouf67

05 septembre 2018 à 23:32:30
Alerte
Pas de revanche Norris-Koffler

Les points au Hungaroring, on y croit

Un seul f, au fait

Pingouin30 Pingouin30

06 septembre 2018 à 13:05:26
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Je suis, j'aime beaucoup

Merci l'ami

Le 06 septembre 2018 à 16:00:34 Elektronomia a écrit :

Mouf67 Mouf67

05 septembre 2018 à 23:32:30
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Pas de revanche Norris-Koffler

Les points au Hungaroring, on y croit

Un seul f, au fait

Sorry

Suite demain en fin d'après-midi et, grande nouvelle, on passe officiellement au rythme de 2 épisodes par semaine
Normalement si tout va bien, j'ai du stock jusqu'au début juillet et j'arrive encore à écrire un peu pour l'instant donc pas trop d'inquiétude sur mon stock d'épisodes, du coup on part là-dessus, ça sera plus dynamique

J'en profite aussi pour up ma demande de personnages, j'ai toujours un seul pilote fictif, ça serait cool qu'il y en ait d'autres

Prochain chapitre vers 18h30

Oki!

2018 (S1), Chapitre 14 : Anima insana in corpo sano

Jeudi 12 juillet 2018, massif de l’Ötztal
“Oh, Niki, tu y es ? J’arrête pas de ralentir pour t’attendre là !”
Ca, c’est la voix de Benjamin Hofstädter, alias Ben, mon préparateur. Comme je vous l’ai dit, il veut que je renforce ma préparation pendant les trois semaines qui précèdent le voyage en Hongrie. J’ai rencontré Benjamin à Innsbruck, il était coach dans une salle de sport où j’allais pour m’entraîner à mon arrivée en monoplace. Maintenant, ça fait 3 ans qu’il est mon coach personnel. Il a huit ans de plus que moi mais, bon sang, il a de l’énergie à revendre. Il sait me pousser dans mes retranchements pour obtenir le max de moi ; après chaque entraînement, mon corps est rempli d’acide lactique -je ne vous parle même pas des courbatures le lendemain- et il ne faut plus compter sur moi.
On s’est dit qu’on allait se percher pour faire nos entraînements. Ici, dans les Alpes italo-autrichiennes, on est à 2200 mètres, autour du Brandkogel. Plus on est hauts, plus je suis à l’aise parce que la température est plus froide, ce que j’ai appris à affectionner en ayant grandi dans le Tyrol. Et avec toutes leurs préoccupations d’optimiser les performances, il paraît que l’altitude est conseillée, des histoires d’oxygène tout ça.
Mais, aujourd’hui, Ben n’a même pas besoin de forcer pour me lâcher lors du footing matinal. Quand la tête n’y est pas, le corps n’est pas toujours en mesure de compenser. Après 45 minutes d’effort, on fait une pause, le moment pour Ben de me cuisiner bien comme il se doit.
Benjamin : Putain Niki tu te traînes, j’ai pas signé pour coacher une HRT moi !
Niki : Désolé Ben. J’y suis pas aujourd’hui.
Benjamin : C’est quoi : quadri, mollets, chevilles ?
Niki : Non non, rien de tout ça. La carcasse tient.
Benjamin : Alors c’est quoi ? Tu dérailles ?
Niki : Un peu. J’ose pas me dire que je déraille, mais c’est pas la grande forme.
Benjamin : C’est à propos de ta soeur c’est ça ?
Niki : Ouais, je me pose plein de questions sur la relation que j’ai avec elle. Je suis tout sauf le grand frère idéal, j’ai pensé qu’à ma gueule.
Benjamin : Pourquoi tu dis ça ? Elle t’a parlé ?
Niki : Non Ben, elle m’a pas parlé, c’est ça le pire. Elle a parlé à ma mère. Je veux pas m’étendre dessus, mais à Barcelone, il s’est passé des trucs que j’aurai peut-être pu éviter, alors ça trotte dans ma tête et je me sens naze de pas protéger ma petite soeur comme tous les grand frères font.
Benjamin : Tu sais Niki, il faut la protéger mais la laisser respirer. Je sais pas ce qui s’est passé et à la rigueur, je m’en fous, mais si tu l’avais suivie à la trace, elle t’en aurait voulu. Ce qu’il faut, c’est juste que tu lui montres que tu tiens à elle, tu peux pas être sur son dos tout le temps, elle a sa vie, son intimité. Tu as du mal avec cette idée parce que tu ne connais que la fille qui te sert de petite soeur, mais depuis que tu es parti de chez toi elle devient une femme, comme toutes les autres.
Niki : C’est pas pareil, on parle de ma soeur qui s’est fait agresser parce que j’ai préféré me remplir le gosier plutôt que de remplir mon rôle de frère !
Benjamin : Oh merde, je suis désolé Niki. Je savais pas, je suis désolé. Tu me dis si tu veux qu’on arrête.
Niki : Hors de question. On y retourne, jusqu’à la mort. Et pas un mot sur ce que je viens de te dire, ça m’a échappé, je suis pas censé le crier sur tous les toits.

Sur la deuxième partie du parcours, rempli de hargne, j’ai réussi à lâcher Ben, c’est suffisamment rare pour être souligné. C’est comme ça que je dois détourner cette énergie négative, en hargne.

Mardi 24 juillet 2018, Kitzbühel
Après une semaine d’entraînement intense, je suis lessivé. Ben m’a fait faire de la boxe à foison pour expulser la rage que j’ai en moi, le punching-ball en a encore des séquelles. Ensuite, je suis rentré chez moi, j’ai vu des amis d’enfance, en essayant de me changer les idées parce que, de toute façon, en restant à la maison, j’aurai sombré en sachant ma soeur à trois mètres de moi mais sans pouvoir lui parler.
La semaine suivante, avant de partir pour la Hongrie, je vais voir Karl à Kitzbühel.
Karl : Alors champion, des nouvelles de la F1 ?
Niki : On va y aller par étapes. Est-ce que t’as eu écho de la part d’écuries de F2 ?
Karl : Pas vraiment. C’est encore trop tôt dans la saison, c’est pas comme en F1. La saison de F2 commence seulement fin mars, les écuries ont tout l’hiver pour y réfléchir. Comment ça se passe chez MP ?
Niki : Dorsman est brut de décoffrage, j’ai pas souvent affaire à lui, je m’en porte pas plus mal. Et puis la voiture est pas une dinguerie, ils ont beau nous dire que c’est monotype, les mecs chez Carlin ou ART ont un package bien meilleur.
Karl : Ok, ça ça veut dire “Karl, sors-moi de là”, c’est ça ? Tu veux que j’aille prospecter plus haut ?
Niki : Je dirais pas non, mais il faudrait que des équipes soient intéressées. Tu t’en occupes ou il faut que j’aille vendre des calendriers et des chocolats aux chefs d’équipe ?
Karl : Hum, à vrai dire, j’ai pas vraiment le temps en ce moment. Je dois faire ce que je peux pour ta soeur.
Niki : C’est-à-dire ?
Karl : Elle a foiré ses deux courses à Hockenheim ce week-end, elle se retrouve 3e du championnat à plus de 40 points du leader et il ne reste que six courses. US Racing ne veut pas comprendre qu’elle est mal dans sa peau et cherche la performance. Ses coéquipiers sont 5e, 9e et 21e, mais pour eux, voir leur meilleur atout enchaîner les contre-perfs, ils n’aiment pas du tout, ils veulent se débarrasser d’elle sauf que, en étant en F4, elle doit gagner le titre pour espérer vraiment progresser.
Niki : Quel bourbier. Il y a quelque chose que je puisse faire, de par mon rôle dans les paddocks ?
Karl : Oui Niki, il y a quelque chose que tu peux faire : Arrête de respirer automobile. Tu ne vois pas l’évidence. Je n’ai aucune idée de ce qui met Sophia dans cet état, j’arrive à lui parler d’autre chose de temps à autres, mais j’ai l’impression que je suis le seul à qui elle parle. C’est sur ce plan-là que tu dois faire des efforts. Comporte-toi comme un proche de ta soeur, pas comme un confrère pilote. Parle-lui et si elle ne veut pas te parler, force-la à te parler. Elle ne se relèvera pas si elle ne parle pas à quelqu’un de confiance mais, crois-moi, tu es capable d’être cette personne de confiance pour elle.
Niki : Merci Karl. Je te tiens au courant.
Karl : Bonne chance à toi, Niki. Bats tes adversaires, profite de tes proches, épanouis-toi. Je veux que tu redevienne le Niki que tu étais il y a trois mois, insouciant, rapide, pas ce mec mollasson qui pense trop avant d’agir.

Après cette discussion avec Karl, je prend la direction de Budapest, avec pour seul objectif une grosse performance, pour me remonter le moral et montrer à ce paddock que je ne suis pas mort. Avant le week-end, je reçois un message de ma mère qui me dit de rentrer aussi vite que possible à Innsbruck après le meeting. “Ta soeur veut te parler. Elle est décidée à parler, ça ne durera peut-être pas. Pilote comme un champion et reviens vite.” Tout se décante dans ma tête...

Hate de voir ce que veut te dire ta soeur !

C'est pas mal, j'ai mis quelques chapitres à accrocher mais une fois lancé, ça ce mange bien.

Benjamin : Putain Niki tu te traînes, j’ai pas signé pour coacher une HRT moi !

Sophia qui va clasher son frère et empirer la situation de la famille Kofler, à up

Hâte de lire la suite, toujours aussi bien écrit et captivant

Suite demain vers 17h

Ah je n'avais pas vu ce chapitre. Intéressant, vivement la suite !

2018 (S1), Chapitre 15 : Pourquoi prendre des vacances ?

Vendredi 27 juillet 2018, Hungaroring, Mogyorod
Ce week-end, en Hongrie, je serai le David et mes adversaires seront les Goliath. Ces géants vont tomber un à un, je les battrai à tour de rôle et je montrerai à tout le monde que cet autrichien n’est pas qu’un crétin des Alpes. En essais, j’annonce la couleur en signant le meilleur temps. C’est la première fois que ça m’arrive alors, pensez-vous, je m’assure que tout le paddock le sache. Stoffel Vandoorne, croisé aux abords du motorhome Renault, m’en a même félicité, alors que ça n’a vraiment aucune signification. Je ne sais pas ce que je lui ai fait, mais il m’aime bien. Ralph, dix-huitième, me regarde de l’autre côté du garage, choqué de voir autant de rythme de mon côté.

En qualifications cependant, c’est une autre histoire. Je ne comprend pas. La voiture ne tourne pas rond, quelque chose cloche très clairement. Les tours s’enchaînent, tous terriblement mauvais, sans que je ne sache pourquoi.
Je termine la session à la dix-neuvième place, c’est une immense déception.
Dans la soirée, Steijn vient me voir et me présente ses excuses. Les gars ont repéré un problème de débit d’essence, ainsi le moteur n’était pas au max de ses capacités. J’ai la rage. Ce n’est pas de sa faute mais je le remballe assez méchamment parce qu’il faut bien trouver un responsable : j’ai pris l’habitude d’être ledit responsable, alors aujourd’hui on inverse les rôles.
Grille de départ de la course 1 :
1 Aitken (ART) 2 Sette Câmara (Carlin)
3 de Vries (Prema) 4 Russell (ART)
5 Ghiotto (Campos) 6 Norris (Carlin)
7 Maini (Trident) 8 Boschung (MP)
9 Markelov (Russian Time) 10 Delétraz (Charouz)
11 Fukuzumi (Arden) 12 Fuoco (Charouz)
13 Latifi (DAMS) 14 Albon (DAMS)
15 Günther (Arden) 16 Nissany (Campos)
17 Ferrucci (Trident) 18 Gelael (Prema)
19 Kofler (MP) 20 Makino (Russian Time)

Samedi 28 juillet 2018, Hungaroring, Mogyorod
C’est l’heure de commencer à briser des rotules. Les gars décident de changer le système d’alimentation du moteur en essence pour être sûr qu’il ne foire pas, du coup je me retrouve à partir de la pitlane.
Une fois le départ donné, je me retrouve donc tout seul à l’arrière. Ca fait bizarre mais, sur un circuit comme celui-là, ça m’évite le chaos du premier virage. Nicholas Latifi aurait bien aimé être à ma place : au premier freinage, Günther vient se planter dans son aileron arrière, il est obligé de s’immobiliser pendant que l’allemand a “simplement” besoin de passer deux fois par les stands : un changement d’aileron avant et un drive-through.

De mon côté, je ne perd pas de temps. Je me défais de Gelael et Ferrucci et je suis Makino qui semble aussi déterminé que moi et on enchaîne : Nissany ne tient pas plus longtemps.
Au tour 7, je vois Ralph en travers au virage 2. Steijn me dit à la radio qu’il s’est accroché avec Delétraz, que je devrais rapidement apercevoir au ralenti puisqu’il a l’arrière-droit à plat. Me voilà déjà treizième en un peu plus de six boucles.
Finalement, je vais encore finir à la porte des points, onzième. L’abandon de Russell, qui semblait bien parti, et mon dépassement sur Maini n’auront pas suffi, la remontée a encore été très bonne mais malheureusement non récompensée. Ca commence à faire beaucoup.
Classement de la course 1:
1 de Vries (Prema)
2 Norris (Carlin)
3 Fuoco (Charouz)
4 Aitken (ART)
5 Albon (DAMS)
6 Ghiotto (Campos)
7 Sette Câmara (Carlin)
8 Markelov (Russian Time)
9 Makino (Russian Time)
10 Fukuzumi (Arden)
11 Kofler (MP)
…
18 Boschung (MP)

Dimanche 29 juillet 2018, Hungaroring, Mogyorod
Je me suis levé du bon pied ce matin. C’est ma dernière chance d’impressionner avant les vacances. Avec un peu de chance, si je fais une bonne course, Nicolas Todt rêvera de moi pendant qu’il aura les doigts de pied en éventail !
Fini les conneries, je m’apprête à m’élancer onzième. Dès l’extinction des feux, je gratte une place : Makino, parti neuvième, s’est raté. Je suis Fukuzumi, les japonais ont chacun leur jour hyperactif.

Dès le tour 2, la Trident de Ferrucci part en flammes, le Safety Car sort pour que les commissaires puissent enlever sa voiture mais, pendant le régime de SC, la Charouz de Fuoco, qui était cinquième, décide elle aussi d’avancer les congés et de ralentir la cadence, Antonio se retrouve largué en fond de grille et se fait même prendre un tour quand il rentre pour essayer de régler son problème.
Au restart, je vois un trio s’échapper : Sette Câmara, Albon et Ghiotto. Peu après, Norris se défait de Markelov et part les rejoindre. Dans le peloton où je me situe, Markelov, de Vries, Aitken et Fukuzumi me précèdent de peu. A la faveur d’une nouvelle erreur d’un Markelov en perdition, je passe devant Aitken, en imitant Nirei Fukuzumi. Ensuite, c’est le russe lui-même que je vais dépasser, puis le japonais et enfin de Vries. A dix tours du but, il me suffit d’assurer, puisque les autres sont loin. Seule inquiétude, l’abandon de Ralph pour une nouvelle casse. Finalement, je franchis la ligne cinquième, ça n’est “que” six points, mais comme ce sont mes premiers depuis la course 1 d’Autriche, je prend, c’est bon.
Classement de la course 2 :
1 Albon (DAMS)
2 Ghiotto (Campos)
3 Sette Câmara (Carlin)
4 Norris (Carlin)
5 Kofler (MP)
6 de Vries (Prema)
7 Fukuzumi (Arden)
8 Russell (ART)
…
DNF Boschung (MP)

Championnat :

Aussitôt les débriefings avec l’équipe terminés, je me dépêche de préparer mes sacs. Je veux rentrer chez moi au plus vite, même si je redoute la discussion qui se profile avec ma soeur...

Rah, frustrant comme weekend.

La chance

T'as merdé quelque chose dans le comptage des points. T'as pas donné les points de la pole à Aitken, tu les a donné à Sette Camara. Ou alors tu t'es gouré sur le classement des qualifs

Les prochains résultats vont dépendre de la discussion à venir. Soit Sophia casse les couilles et nique la fin de saison des Kofler. Soit elle se résonne et ils niquent tout le monde à la rentrée

T'as merdé quelque chose dans le comptage des points. T'as pas donné les points de la pole à Aitken, tu les a donné à Sette Camara. Ou alors tu t'es gouré sur le classement des qualifs

Ah ouais, mais osef
On a qu'à dire que c'est Sette Câmara qui a fait la pole, la flemme de refaire tous les classements (Je les ai déjà refait une fois en plus, en plein milieu de la saison 2 je me suis rendu compte que j'avais oublié des points pour certains pilotes dès Monaco )

La suite demain à 11h dans Automoto.