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Sujet : [Fic/RPG/HS] Les royaumes de Déra

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Pseudo supprimé
Niveau 10
22 juin 2014 à 11:06:52

Vakella : C'était Brandos Liolac.

Tordin : Hein ?

Vakella : Un érudit très influent sur le vieux continent et un allié du clan Naraka. Heureusement que je l'ai arrêté à temps. Vous ne le connaissiez pas ?

Tordin : Non ! Et c'est peut-être mieux comme ça ! Explique-moi pourquoi tu t'es volatilisée sans explication, maintenant !

Vakella : Je me suis renseignée pour abattre vos ennemis cachés. Il en faisait partie ! Et puis aussi...

Lorsque Tordin entend résonner tardivement le bruit des canons, son regard se fixe vers le nord, vers la mer. Mais il semblerait que les canons internes qu'il voulait utiliser contre les libérateurs sont utilisés contre les navires de son père. Voyant cela, il est abasourdi.

Tordin : Mais que...

Vakella : C'est l'autre problème.

Tordin : Que se passe-t-il ? J'avais envoyé Sharialle utiliser ces canons contre nos ennemis, pas contre nos alliés !

Vakella : Et vous pensez que vos alliés sont ses alliés ?

Tordin : Vakella, je n'aime pas quand vous me prenez un imbécile.

Vakella : A mon avis, ce n'est pas Sharialle. C'est une femme qui s'est faite passer pour elle.

Tordin : La traîtresse ! Où se trouve-t-elle ?

Vakella : Seul vous le savez.

Tordin : Oh, si tu veux te rendre utile, Vakella, je t'ordonne de la retrouver et de l'éliminer ! Tu l'as déjà vue et tu sais à quoi elle ressemble !

Vakella : J'y vais, mon roi. Mais votre blessure, il faut la...

Tordin : La soigner, je sais ! Laisse-moi et vas-y ! Il ne faut pas qu'elle s'en sorte.

De nouveau, Tordin et Vakella se sépare. La jeune combattante, hâte d'en découdre davantage, descend la tour de la même manière qu'elle l'a montée et se dirige vers l'est de la ville. Quant à Tordin, il revient à l'intérieur, en quête de soins.
Si l'avantage a été obtenu, les canons internes commencent à manquer de munitions. Lorsque Thane se matérialise sur le toit d'un bâtiment du port, il aperçoit pleinement la bataille qui est en train de se dérouler : des fondations écroulées, des cadavres gisant de partout, aussi bien sur terre que sur mer, chaque commandant qui ne faillit pas et qui, à l'aide de ses troupes, défend la partie désignée du port, les bateaux ayant coulé. Le roi Gadan est mort, ce qui fait que les navires ennemis ont redoublé de puissance et de vitesse : Amroth a vite regretté ses actions. Néanmoins, la première ligne de navires ennemis a été éliminée à peu près partout et Thane s'apprête à les aider à se débarrasser de la seconde ligne. Il se transforme encore une fois en fumée et parcoure tout cet espace. Il choisit un bateau au hasard, pénètre sur le pont et son arrivée n'est découverte qu'au moment où il a déjà tué une dizaine d'hommes sous sa forme de fumée. Près du grand mât, Thane reprend forme humaine et génère son zabantô dont il tient le manche des deux mains.

Thane : Je vous attends.

Il fait voler l'épée de son premier adversaire et l'empale. Plusieurs adversaires l'attaquent ensuite en même temps, il pare leurs attaques avant d'exécuter quelques moulinets malgré le poids de son arme et, lacérés de part en part, ils s’effondrent. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'un soldat, en haut d'une plateforme après des marches en bois, le reconnaît.

Le soldat : Je le reconnais ! C'est Thane Naraka ! L'héritier du clan Naraka ! Nous devons l'éliminer !

Thane : M'éliminer ? Vous êtes bien trop optimistes.

Thane lève son arme et l'abat à plusieurs reprises sur le grand mât. Lorsque la poutre tombe, la voile Vauvordienne touche l'eau et le navire est fendu en deux. L'infanterie s'acharne sur Thane, mais en misant sur l'attaque et la vitesse, sa magie, son agilité, sa robustesse et sa vigueur ont raison de ses ennemis. Prêt à affronter un troisième assaut, il préfère cependant frapper la coque du bateau de la pointe, et déchiré en deux, il coule. Ayant terminé à cet endroit, Thane plonge à l'eau et disparaît.
Pour certains, le temps n'a pas assez été gagné. Et malgré tous leurs efforts, les flèches envoyées, les boulets de canons, projetés, les bateaux ennemis approchent de la berge, du moins au milieu, car dans la partie est et ouest, ils sont encore retenus. Bronn n'a pas peur et son courage ne faillit pas : tenant sa grosse hache en mains, il se comporte en meneur et prépare sa défense : la bataille au corps à corps s'apprête à débuter. Parmi les siens, il y a eu beaucoup de pertes et les bâtiments derrière lui sont en ruine, mais en tant que lieutenant de l'association de Graef, il n'abandonnera jamais. Il s'avance près du bord, observant les bateaux qui viennent.

Bronn : Abattez le plus d'ennemis possibles !

En guise de signal, le lieutenant lève sa hache vers le haut. Les soldats sur les ponts sont éliminés, mais eux aussi ont des archers et des arbalétriers. Et alors que les bateaux Vauvordiens arrivent, plus acharnés que jamais et déterminés à venger leur roi, les flèches fusent et les compagnons de Bronn commence à être touché, Bronn est lui-même touché à la poitrine.

Aaron : Lieutenant ! Non !

Bronn respire lentement, le projectile l'a blessé. Il lâche la manche de son arme et tombe en arrière. Pendant ce même temps, les premiers bateaux accostent et les soldats ennemis posent le pied sur la plateforme et sur la digue.

Aaron : Non ! Ne les laissez pas passer ! Ne les laissez pas passer, vous m'entendez ! Nous devons protéger cette ville !

Mais les soldats ennemis sont bien plus nombreux qu'eux. C'est ainsi que l'assaut au corps à corps débute : épées, lances, haches et masses d'armes se croisent, s'entrechoquent et tuent des gens. Le massacre est tel qu'en quelques secondes, des dizaines de combattants tombent. Et malgré les efforts des soldats de Déra, ils sont submergés, certains sont tués, d'autres sont obligés de se retirer et Ladia comme Amroth assiste à se massacre épouvantable, souhaitant juste les aider. Mais de leur côté, les premiers bateaux accostent également.
Se considérant déjà comme triomphants, les soldats du vieux continent repoussent leurs ennemis vers le sud. Il y en a un qui pose son pied sur le corps de Bronn : ce n'est pas un archer, mais il est fier de voir qu'un ennemi apparemment puissant a été éliminé par une flèche. Il extrait donc cette flèche et s'aperçoit trop tard qu'il est toujours vivant. En quelque sorte réveillé par cette action, Bronn se relève, soulève sa hache et fend le crâne de ce soldat. Il l'abat ensuite sur deux autres ennemis l'un à la suite de l'autre avant d'être remarqué.

Bronn : Tant qu'il me restera un souffle de ma vie, vous n'envahirez pas Dagoni, c'est compris !

Bientôt, on ne le voit plus, tant il est submergé. De tous les côtés, il pare les attaques assénées par des armes contondantes et tranchante et lui-même plante sa hache dans toutes les parties du corps possible. A droite, il tue des soldats après les avoir désarmés, à gauche, il les décapite sans même leur avoir fait baisser leur garde. De temps en temps, les échanges données sont intenses et imprévisibles, mais même quand cinq ennemis l'attaquent en même temps, Bronn parvient à les vaincre, soit en plantant directement sa hache sur leur torse, soit en les vainquant de manière plus indirecte : le côté tranchant de sa hache peut tout à fait couper des membres, lacérer des corps et trancher tout et n'importe quoi. Jamais Bronn n'est aussi bien défendu, il abat ses ennemis les uns à la suite des autres et semble à peine s'épuiser, de tel sorte que certains retournent en arrière pour l'affronter.

Un soldat : Abattez-le ! Abattez-le !

De la plateforme, un arbalétrier lui envoie un carreau : Bronn est touché au côté droit de la poitrine, mais au lieu de céder, il rugit, tournoie sur lui-même et ses ennemis tombent maladroitement. Bronn puise sa force de sa douleur et donne la motivation aux siens de résister jusqu'au bout. Sa hache est ensanglantée et elle continue de l'être. Les ennemis de Bronn foncent vers lui et il résiste, les tue, contre-attaque avec comme seule arme sa hache. Toutes les émotions le submergent et enfin, il se sent comme un membre à part entière de l'association de Graef, un lieutenant qui apporte de la justice là où il faut qu'elle soit. Si jusqu'à présent, on aurait dit qu'il se battait à un contre mille, il est enfin aidé : la résistance s'organise et même si beaucoup de soldats pénètrent dans les rues du nord, , beaucoup sont interrompus. La perte imminente de Bronn peut se voir dans son visage.

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Niveau 10
22 juin 2014 à 11:08:11

Bronn : Je suis un lieutenant de l'association de Graef ! Et je mourrai en tant que tel !

Même si rien ne peut le sauver, il s'accroche à la vie. Un autre carreau d'arbalète s'abat sur sa poitrine et malgré tout, il tient encore debout. Un épéiste tente de le transpercer, Bronn fend son crâne en deux et avance un peu. Bronn élimine trois autres épéistes avant que des lanciers l'attaquent. Le premier le touche à l'épaule, Bronn plante sa hache dans sa gorge et c'est le deuxième qui réussit à l'avoir, car lorsque cette lance lui empale la poitrine, il lâche sa hache. Le berserker n'a pas dit son dernier mot puisqu'il se saisit de la hache, la retourne et empale au cœur le soldat ennemi, il la fait tournoyer, abat cinq ennemis avec avant qu'un épéiste surgisse de la gauche et lui transperce le cœur. Avant de tomber, Bronn puise dans ses dernières forces et traverse la tête de cette épéiste avec la lance, l'emportant dans la mort avec lui. Sur le dos, Bronn agonise en voyant le ciel.

Un berserker : Lieutenant ! Nooooon !!!

De cet affrontement ultime, Bronn Mormont se considère comme triomphant. A 45 ans, il était au sommet sa robustesse et s'est battu en même temps comme un meneur et comme un berseker. Tant de cadavres ennemis gisant autour de lui prouve qu'il s'est défendu jusqu'au bout. Beaucoup des soldats l'accompagnant prennent exemple sur lui, notamment Aaron qui venge son ami en égorgeant ses ennemis et c'est cette dernière vision que Bronn a : on essaie de le venger et même si il était lieutenant depuis peu de temps, il a eu le temps de prouver sa valeur, de saisir le sens du mot "justice". Et avec cette pensée en tête, la bataille se finit pour lui et il décède.
Désormais, l'invasion a commencé. Et si les boulets de canons ont cessé de voler par l'arrivée des premiers soldats, les dégâts sont bien là. Les troupes du milieu résistent malgré la perte de leur lieutenant-commandant, Ladia et surtout Amroth sont extrêmement touchés et en colère vis à vis de la mort de leur collègue et de leur manière, ils résistent aussi face à l'envahisseur. De plus en plus de bateaux accostent et ils ne peuvent pas empêcher tous les soldats pénétrer en ville, loin de là.
Au sud de la ville de Dagoni, les forces de Korus doivent surtout se confronter aux gardes de l'intérieur de la ville et comme Thane a dégagé le chemin, le maître et ses premiers alliés n'ont pas difficile, néanmoins, de la résistance leur est toujours opposée dans la salle principale. Comme ils ont éliminer les premiers rangs des ennemis, Renet se charge, à l'arrière, d'évacuer les citoyens de cette rue-là. Daruca et les autres soldats suivant les ordres du commandant en chef exécute ses ordres : les citoyens doivent être délivrés et même si, pour beaucoup, la vue des cadavres les effraie, ils obtiennent le courage d'affronter leurs peurs et de se mettre en sécurité en dehors de la ville. Pour l'instant, la partie sud de la capitale indépendante est la plus sûre. Néanmoins, Eirik ne veut pas que les choses se passent ainsi. Même si depuis un moment, il affronte spécifiquement Athalnir et Regnak, il commande toujours ses troupes et les soldats sont envoyés partout. Pénétrant dans une autre rue, l'épée du patrouilleur croise le manche de la lance de son ennemi et se mettant suffisamment loin, il reprend son épée en position médiane. Un soldat se met alors sur sa route, et en abattant son épée sur son torse, il l'arrête.

Eirik : Je suis ton adversaire !

Eirik tend sa lance et Athalnir bloque le bout du plat de sa lame. Pendant ce temps, Regnak est forcé de se courber face à l'impact de la deuxième lance alors que leurs armes se croisent perpendiculairement. Eirik saute en arrière, rebondit sur le mur et fait tournoyer ses lances avant que d'autres soldats ne rappliquent.

Eirik : Quels chances pouvez-vous avoir face à moi ? Vous n'êtes que deux hommes lambdas. Je suis le commandant de ces troupes et elles ne laisseront pas les citoyens que vous avez juré de libérer s'enfuir !

Regnak : Peut-être qu'on ne vous pas a encore tué, mais vous non plus, vous ne parvenez pas à vous vaincre.

L'épée de bronze frappe et elle résonne lorsque Eirik croise ses deux lances. Le berserker est forcé de reculer un peu, et pour se garantir l'avantage, Eirik dirige ses armes vers le bas. Athalnir tente alors de l'abattre, mais d'autres soldats surgissent et leur duel est interrompu. Une soldat d'Unukor croise le fer avec Eirik mais il n'a aucune difficulté à donner de l'impulsion à ses lances pour percer sa poitrine. Quant à Athalnir et Regnak, il se moque des autres ennemis et les repoussent rapidement. Un épéiste se présente entre Regnak et Eirik, alors, le berserker croise sa lame avec la sienne, assène quelques coups dans une stratégie à la fois offensive et défensive puis empale cet épéiste qui meurt instantanément. Eirik tend ses deux bras et ses lances s'entrechoquent avec l'épée du berserker. Athalnir arrive et frappe de droite à gauche avant qu'Eirik ne bouge encore, ses lances tournoyant à une vitesse phénoménale. Pour les avoir en même temps, il se place entre eux deux.

Eirik : Je vais vous tuer en même temps, vous allez voir !

Eirik écarte ses bras, ce qui a pour effet de les faire reculer. Suite à cela, Athalnir et Regnak décident de l'attaquer en même temps. Ils se placent de part et d'autre et multiplient les attaques. Eirik ne cesse de faire tournoyer ses lances, de tel sorte que sa garde paraisse impénétrable. Il saute partout et tend ses bras, mais à chaque fois, ses coups sont parés avant même que ses cibles ne soient touchées. Il bondit encore entre eux deux, place ses lances horizontalement alors que les épées croisées sont verticales. Eirik lance un regard de tueur à Athalnir et à Regnak.

Eirik : Vous êtes finis !

Eirik frappe Athalnir d'une balafre, puis il croise ses lances et pique Regnak. Son armure est juste éraflé, il rugit donc et passe à l'assaut. Le commandant plie les genoux avant de pivoter sur les côtés, sa lance gauche touche alors l'armure de Regnak soit qu'il soit vraiment affecté. Le berserker enchaîne les coups et abat son épée sur chaque lance pour qu'Eirik les lâche et c'est lorsqu'il croise son arme avec celle de son ennemi lors d'une puissante attaque qu'Eirik saisit l'opportunité de le toucher : sa lance droite s'abat sur la cuisse de Regnak qui hurle de douleur : sa tête se cogne contre un mur. Eirik écarte ses bras de tel manière à pouvoir l'achever, mais il évite un coup qui lui est porté : l'épée d'Athalnir frappe et résonne au contact du sol.

Athalnir : C'est mon ami et tu ne le tueras pas !

Quand il voit des renforts arriver, c'est à dire des hommes à lui débouler dans la rue, Eirik s'enfuit à toutes jambes. Comme Athalnir souhaite l'achever, il demande aux troupes d'Unukor de surveiller Regnak et de repousser leurs ennemis. Le patrouilleur se lance ensuite à sa poursuite et lors de cette poursuite, il abat tous ses ennemis potentiels. Quelques soldats le rejoignent dans sa course : ralenti par un homme, il le fait céder après avoir frappé sa lame à plusieurs reprises et le décapite. Ne souhaitant pas perdre temps, Athalnir voit Eirik se diriger vers une ruelle, et pour venger son ami, s'y dirige. Une dizaine de soldats ennemis l'attend : Eirik se planque derrière eux.

Athalnir : Espèce de lâche ! Tu fuis après avoir touché mon ami !

Eirik : C'est la guerre, il n'y a pas de place pour les duels !

Athalnir : Très bien, je vais éliminer tous tes hommes moi-même !

En l’occurrence, Eirik s'est planqué derrière des épéistes. Malgré la faible largeur de cette ruelle délimitée par deux murs de bâtiments en pierre lisse, ils attaquent en même temps. Au début, Athalnir recule et pare les coups en tenant son épée horizontalement dans un premier temps puis riposte : sa lame pénètre dans la gorge de son premier ennemi et il empale le deuxième. Il est sauvé de cet assaut quand deux arbalétriers d'Unukor envoient leur carreau directement dans le cœur de deux autres épéistes, juste derrière lui.

Athalnir : Merci beaucoup !

Les derniers soldats ennemis décident de se confronter aux arbalétriers et autres soldats d'Unukor de cette rue essentiellement commerçante, mais dont la bataille a provoqué la destruction de beaucoup de caisses contenant des ressources. Eirik bondit sur Athalnir, ses deux lances tenues vers le bas et comme elles sont croisées, Athalnir tient son épée de tel sorte à bloquer les lances et donc empêcher de l'attaquer.

Athalnir : Prends ça !

Athalnir assène un coup de pied à Eirik. Etourdi, le commandant reprend ses lances et pare les coups d'Athalnir. Les armes s'entrechoquent et l'échange d'attaque est assez long, il dure pendant quelques minutes : ils attaquent, se défendent, esquivent les coups portés et bougent beaucoup. Mais, lorsqu'ils sont de nouveau face à face, Athalnir est percé de la lance droite. Du trou formé commence à s'échapper du sang. Eirik reprend sa lance pour l'abattre une seconde fois, mais le patrouilleur attrape le manche lors de l'attaque, tire de sa main gauche pour se saisir de cette arme.

Eirik : Rends-moi cette lance !

Athalnir : Elle est imprégnée de mon sang, elle est donc à moi !

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Niveau 10
22 juin 2014 à 11:10:21

Désormais, ce sont les deux lances qui se croisent. Chaque commandant essaie d'empaler l'autre par le seul bout et au final, les lances finissent toujours par se croiser de manière diagonale. Malgré sa blessure, Athlanir semble résister, en plus de bien manier la lance. Quant à Eirik, il tient son arme à deux mains, ayant plus de mobilités, toujours étonné que son adversaire se batte avec sa propre arme. De nouveau, Athalnir lui assène un coup de pied et pour ne pas céder, il bondit sur le côté et se retrouve contre le mur. Le patrouilleur pivote vers la gauche et il remarque que les deux lances combinées font la largeur de la ruelle. Surpris, il est empalé par Eirik qui l'empale d'un côté à l'autre de son torse et perce son armure ainsi que le mur. Dans une parfaite immobilité, Athalnir souffre, son sang s'échappe de sa bouche. Néanmoins, sa lance est toujours dans sa main et il repousse son ennemi qui n'a pas d'autres choix que de reprendre sa lance. L'arme du patrouilleur s'abat sur celle de son ennemi, identique, et, sans arme, Eirik est sans défense : il est d'abord empalé au cœur, aussi contre le mur, puis c'est au niveau du front qu'Athalnir l'achève.

Eirik : Non, pas par ma propre arme...

Eirik glisse sur le sol et Athalnir s'époussette les mains lorsque le commandant est mort, le front percé de sa lance avec des bouts de son crâne étalés sur le sol. Lorsqu'il ramasse son épée, Athalnir s'aperçoit qu'il est blessé à deux endroits du torse, mais même si il souffre, il ignore sa blessure.

Athalnir : Ce n'est rien...Je dois retrouver Regnak...

Athalnir applique sa main gantée sur sa blessure : il commence à perdre l'équilibre et, de cette même main, il se redresse en tenant le mur du bord de la ruelle. C'est en face de son regard que la bataille de cette rue a lieu, quasiment sur une ligne entière. Regnak pénètre de cette ligne et tranche tous ses ennemis pour retrouver son ami, ignorant sa blessure. Lorsqu'il voit, il prend quelques précautions : il rengaine son épée après avoir vu qu'il n'y avait plus d'ennemis et il essuie son visage ensanglanté du revers de sa main.

Regnak : Tu l'as vaincu, Athalnir ?

Il s'agit d'une question oratoire, puisque Regnak aperçoit tous les morts dans la ruelle : la lance qui perce le front du commandant Eirik Arildson paraît haute. C'est l'état d'Athalnir qui l'inquiète.

Athalnir : Comme tu peux le voir, ne t'en fais pas, je t'ai vengé !

Regnak : Tu es blessé ?

Athalnir : Ce n'est rien, je m'en remettrai...

Regnak : Tu as été percé à deux reprises par une lance ! C'est grave, tu m'entends ?

Athalnir : Mais non, regarde, je retourne sur le champ de bataille...

Athalnir exécute deux pas avant de perdre l'équilibre et de tomber, heureusement Regnak le rattrape.

Regnak : Je l'emmène à l'extérieur de la ville pour qu'il soit soigné !

Ces ordres soigneusement donnés, tout soldat tentant de les attaquer sont arrêtés. L'un d'entre eux, un épéiste, essaie de tuer les deux à la fois, mais un soldat d'Unukor écrabouille sa tête contre le mur avec sa masse d'armes. Lentement, Regnak porte Athalnir vers la sortie de la ville, ne pouvant rien faire d'autre pour le secourir.

Athalnir : Je dois me battre avec eux...

Regnak : Tu t'es assez battu, Athalnir ! Tu as tué ce commandant, ce qui aura pour effet, à coup sûr, de désorganiser les troupes qui ne feront plus que tailler dans le vif ! Tu mérites de te reposer...

Athalnir parvient à atteindre l'autre ruelle, mais après, c'en est trop. Il tombe de nouveau et Regnak n'arrive pas à le soulever, car ses blessures s'infectent.

Regnak : Athalnir, relève-toi !

Athalnir : Trop tard, c'en est fini de moi...

Regnak s'accroupit pour aider son ami, mais celui-ci halète et ses plaies s'ouvrent, brisé de part en part, ses blessures s'avèrent mortelles.

Regnak : Hé ! On forme un duo depuis si longtemps, tu ne peux pas me laisser maintenant !

Athalnir : On l'a vaincu à deux !

Regnak : Non, tu as dû le vaincre toi-même. Je t'ai abandonné !

Athalnir : Tu étais blessé, tu n'as pas à t'en vouloir...

Regnak : Je suis un berserker ! Comme j'ai pu être arrêté par une blessure à la cuisse ?

Athalnir : Regnak, je n'en ai plus pour longtemps, alors, écoute-moi...

Les larmes aux yeux, Regnak s'efforce d'écouter son ami, alors que l'agonie d'Athalnir se fait avec le massacre générale perpétré dans cette partie de la ville.

Athalnir : Nous nous sommes séparés pour affronter ce commandant qui gênait notre maître...mais tu te souviens pourquoi nous sommes venus ici, non ?

Regnak : Pour libérer la ville !

Athalnir : De ce forban de Tordin Igran. Et il est là, réfugié dans son château et se délectant de cette bataille. Ton objectif va être de l'arrêter. Rejoins le centre de la ville. Rejoins Korus, Ingmar et Felisa et aide-les à éliminer ce tyran. Il doit mourir, sans quoi tous ces sacrifices auront été vains...

Regnak : J'accomplirai ta dernière volonté, mon ami...

Athalnir : Et oui, nous avons formé un beau duo...sois mon épée désormais, Regnak, j'ai confiance en toi...

Lorsque Athalnir trépasse, soufflant quelques derniers mots, Regnak pleure, alors qu'il n'avait jamais vraiment pleuré auparavant. Sa tristesse se transforme rapidement en colère. Déterminé, il ferme les yeux d'Athalnir, qui, assis contre le mur, a baissé sa tête. Le berserker se relève ensuite et dégaine son épée bronze. Traversant la rue en courant, il revient au combat.

Regnak : Vous allez le payer ! Pour Athalnir ! Pour tous ceux qui se sont sacrifiés !

Regnak a considérablement gagné en puissance et avec ses alliés, il avance, élimine les soldats, les abat avec son épée et part vers le nord. Il est bien déterminé à rattraper Korus pour éliminer une bonne fois pour toutes Tordin.
Cependant, dans la partie nord de la ville, les rues commencent à être envahies par les soldats du vieux continent. Shanarie, avec ses troupes, est parvenue à un autre croisement où une salve de soldats les ont attendus. Elle n'a pas eu beaucoup de difficultés, avec les siens, d'utiliser sa lame pour les tuer les uns après les autres. Déjà, dans ce croisement, les cadavres gisent, alors que l’affrontement ne s'est pas encore achevé.

Thedina : Maîtresse ! J'entends du bruit au nord !

Shanarie : Préparez-vous !

Afin de se donner un périmètre de sécurité, Shanarie fait bouger son épée en la tournoyant. Elle fixe son regard vers le nord, Thedina s'est placée à sa gauche en tenant son épée en position médiane tandis que tous leurs autres alliés sont derrière eux, Toru, Sylvain, Loka et tous les autres, ils sont des dizaines au même endroit et des centaines dans toute cette place. Ils sont dans la partie nord-ouest de Dagoni, rempli surtout d'habitations variées où les rues pavées ont été construites de tel manière à faciliter le passage d'une rue à l'autre.

Toru : Maîtresse, à tous les coups, ce sont les envahisseurs...

Shanarie : Ils n'auraient pas réussi à les repousser ?

Sylvain : Pas tous.

Et ils reconnaissent leurs armures lorsqu'ils surgissent. Shanarie prend la décision immédiate d'aligner ses troupes afin de modérer l'attaque mais ils paraissent bien plus nombreux et dangereux. Ils fondent sur eux, balaient tout sur leur passage et ne rencontrent guère de résistance. Ils déambulent partout et propagent leurs idées de violence et de conquête à chaque croisement. Après avoir résister quelques minutes, Shanarie et Thedina se placent contre un mur, tenant leur épée verticalement et cherchant une nouvelle stratégie sans abandonner les leurs.

Thedina : Qu'allons-nous faire, maîtresse ? Ils sont là et ils sont trop nombreux...

Shanarie : Nous devrions faire en sorte qu'ils soient moins nombreux...

Thedina : Ils reprennent du terrain ! Ils n'ont pas réussi à les arrêter, alors, est-ce que nous réussirons ?

Shanarie : Nous pouvons au moins essayer, même si nous devons mourir !

Surgissant du coin, Shanarie tape sur la première épée qu'il croise, désarme et tue quelqu'un. Thedina la rejoint et l'aide à abattre ses adversaires, tandis que toutes les troupes d'Haeli résistent. Toru, Sylvain et les berserkers ont déjà avancé un peu au nord, leurs armes se croisent avec les épées, les lances et les haches que portent leurs ennemis. Ils essaient d'en contrer un maximum, mais certains passent et pénètrent dans d'autres rues de la ville. Leur influence s'étend et c'est ce que Garv et Betea observent du toit du haut bâtiment dans lequel ils se trouvent. Garv se place au bord et observe spécifiquement les troupes d'Unukor et d'Haeli résister faiblement face au grand nombre d'envahisseurs bien décidés à reprendre cette ville.

Garv : Ah ! On dirait bien que sans nous, ils sont foutus !

Betea : Ils critiquent la magie oubliée, mais c'est bien ce que nous avons de plus par rapport à leurs ennemis !

Ils entendent du mouvement : des soldats ont pénétré à l'intérieur du bâtiment, gravissent les marches et les cherchent.

Garv : Certains ennemis nous ont vu monter jusqu'ici.

Betea : Et si nous faisions en sorte qu'ils ne parviennent pas jusqu'ici ?

Garv : Evidemment ! Quelques misérables de plus morts, quelque soit le camp, ça ne fera de mal à personne !

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Niveau 10
22 juin 2014 à 11:10:45

Garv et Betea se rapprochent du centre et choisissent leur point d'impact. Leur magie leur fait traverser le bâtiment de haut en bas qui s'écroule sur lui-même. Certains morceaux s'écrasent sur les rues voisines et écrasent les combattants au sol, provoquant un nouveau chaos. Cet effondrement est perçu par Haldir à l'est de la ville, qui a éliminé avec les siens une bonne part des archers des toits des bâtiments. Désormais, il s'efforce d'envoyer ses flèches sur les envahisseurs qui pénètrent dans ce côté de la ville sans être lui-même repéré. Brad, dans la rue en bas de ce bâtiment, fait face à un soldat portant une masse d'armes. Repoussé jusqu'à un établi de forgeron, il saisit la tête de son adversaire et l'écrase contre l'enclume. Il bondit ensuite pour retrouver Elyse qui vainc ses ennemis par des rayons de lumière et Ysille qui utilise des sorts de destruction ciblées.

Brad : Vous avez entendu ce fracas ?

Elyse : Je m'inquiète pour ça, mais malheureusement, nous devons protéger la partie de la ville dans laquelle nous sommes !

Ysille : Je vois les envahisseurs, ils veulent tous nous tuer...

Brad : Ce n'est pas n'importe quel fracas ! C'était de la magie oubliée !

Ysille : Des mages de la secte ?

Brad : Peut-être...mais si c'était autre chose ? Et même, les mages de la secte n'ont pas à commettre autant de destructions !

Ysille : C'est leur manière de se battre...

Brad : Ysille, reste avec nous, nous devons nous attendre à tout...

Les soldats surgissent des croisements et attaquent tous leurs ennemis. Entre deux croisements, Erica semble bien exposée. Si la rue derrière elle est animée par une confrontation directe entre les guerriers d'Ithon qui lui-même, encourage ses troupes par des cris et abat son épée sur chaque ennemi les uns à la suite des autres, l'autre côté semble prêt à envahir cette rue. Erica s'accroche à un bout de bâtiment puis abat un ennemi tombé à terre. Elle sort de nouveau son arc et décoche quelques flèches qui s'abattent sur ses ennemis. Malheureusement, même l'arrivée des ses archers, Tina, Simon, Milena et tous les autres ne suffisent pas à repousser leurs ennemis. Bientôt, la rue est complètement envahie et ils sont submergés par le nombre.

Simon : Où sont-ils ? Les lieutenants Ithon Beorce et Pithot Brude ? Nous avons besoin d'eux !

Milena : Ils se battent ailleurs...

Tina : Tante Erica ? Je crois que c'est la fin...Ils nous ont envahi et ils vont tous nous tuer...

Erica : L'espoir est peut-être perdu, mais nous sommes encore vivants et nous allons représenter notre famille au nom de tous les archers de Déra ! Résistons jusqu'au bout !

Les salves de flèches envoyées paraissent minces vis à vis du grand nombre de soldats du vieux continent qui fondent sur eux. Mais au moment où l'espoir semblait totalement perdus, d'autres flèches surgissent de nulle part et percent coeur, cou et tête des ennemis par dizaines. Complètement repoussés, certains partent dans d'autres rues, et même si certains résistent, le chemin est libéré. Reprenant espoir, Erica et Tina se relèvent.

Tina : Maman ! Tu es venue !

Revia se place à l'avant de chaque flèche qu'elle envoie s'abat sur ses cibles, et comme elle est capable d'en décocher plusieurs à la seconde, ses ennemis tombent comme des mouches. Torgran s'occupe de ses adversaires les plus proches, soit en les tuant de ses flèches, soit en les affrontant au corps à corps. Maudine ajuste ses tirs et après s'être placée vers la gauche, tire sans s'arrêter. Rurkia et Lurkia ne se séparent pas et tirent leurs flèches en même temps. Mieux encore, des centaines d'archers semblent être derrière eux, provenant des quatre coins de Déra. Ainsi, les renforts ennemis comme alliés sont arrivés.

Maudine : Je suis vraiment désolée pour mon retard ! Je les avais prévenus, mais ils devaient encore rassembler tous les archers capables d'aider !

Erica : Ils n'étaient pas venus avec nous ?

Revia : Parfois, nous croisons des combattants que nous ne connaissions pas. Nous sommes tous là, Erica, tu n'as plus à te battre seule.

Erica : Je n'étais pas seule. Mais je suis bien contente de vous voir !

Torgran : Ce n'est pas fini. Rassembler des centaines d'archers, mettre le reste de la famille en sécurité, trouver la brèche est de Dagoni, c'était encore facile. Mais les envahisseurs sont arrivés et nous devons les repousser.

Revia : Menons les troupes, Erica !

Soutenue par les autres membres de sa famille, Erica oublie tous les différends qui ont pu leur arriver par le passé : son statut de traîtresse oublié, la mort de Kodor, l'archère s'inquiète certes pour les autres membres de sa famille, mais ses frères et sœurs sont bien là et sont arrivés juste à temps. Ils constitueront une force de frappe non négligeable pour la suite de la bataille, mais leurs ennemis demeurent nombreux.
Ainsi débute le siège de Dagoni. C'est la plus grande bataille qu'ait connue Déra et personne n'est épargné. La ville est envahie, des combats ont lieu partout et des massacres entiers sont perpétrés, ôtant les combattants de leur vie. Une bataille qui s'est étendue aussi bien sur mer que sur terre, opposant les forces du vieux continent à celles de Naraka, mais aussi et surtout, les forces des royaumes de Déra qui protègent leur patrie vieille de désormais 310 ans. Et malgré toute leur volonté, ces forces pourraient être annihilées ce jour même.

Fin du chapitre 21

Pseudo supprimé
Niveau 10
22 juin 2014 à 11:14:21

:cd: Récapitulatif du RPG :cd:

Liste des participants : Alexisquin_back, _Arthurvador, Kerotroll, antoinedel10, radical900, Jejedu25000 (OnchOnchPro), Noctoir, Scaraugh (Xiliae), manablanc, [Sweet]4 et MatWakerPast

Carte de Déra : https://image.noelshack.com/fichiers/2013/36/1378654704-carte-de-dera.jpg

:d) Association d'Unukor

Maître de l'association : Korus Pretam

Lieutenants : Ingmar Erwin, Felisa Razir, Brad Priwin et Ladia Gass.

Guerriers : Aureg, Diane Ildamil +autres

Patrouilleurs : Que des inconnus

Archers : Elrond Camcacil, Lantan, Garon Arkway, Milena, Simon+Autres

Espions : Dothina Sauthis, Rytha Voluntiis, Wulfrich Laudemon +Autres

Berserkers : Regnak "Rek"+Autres

Responsables : Rebecca, Oris+Autres

Mages : Elyse Qurth

Nouveaux : ?

Membres défunts d'Unukor : Bercidan Gesor, Le père d'Helmut et de Brad, la mère de Jerrick, Percedon Ermedes, Thordod, Cireg Jeatrem, Jerrick Jeatrem, Dragar Mitus, Victor, Golador Bledinis, Elena, Helmut Priwin, Podrick, Dorcan Ume, Yûki Tenpoin, Iras Pimben, Hidina, Athalnir Tarick.

:d) Association d'Haeli

Maître : Shanarie Pnow

Lieutenants : Thedina Zadus, Garulf Melm, Ithon Beorce et Erica Namel

Guerriers : Lucien+Autres

Patrouilleurs : Loka, Daruca+Autres

Espions : Que des inconnus

Archers : Claunor, Jeina, Tina Namel+Autres

Berserkers : Sylvain Oradrir, Toru Kamizu +Autres

Responsables : Ragnarok Asthor, Varnir+Autres

Mages : Aucun

Nouveaux : Aucun

Membres défunts d'Haeli : Osmond Svesson, Thorgeir Svesson, le père d'Itard,Kirgho, Tristan, Lotor, Hugh, Jack, Pascal Corid, Erkeo Transko, Rebin Runtard, Titus, Zaran, Soerid, Sylvia, Galao Transko, Ugur, Bared, Dralos, Udille, Nageth, Hadid, Prene, Mirie, Procellan Anir, Zos, Itard Roos.

:d) Association de Graef

Maître : Amroth Melwasùl

Lieutenants : Pithot Brude

Mages : Ysille Turban, Carcia, Gorvelin, Clarisse Mathot,Egiella, Jetie+Autres

Responsables : Que des inconnus

Patrouilleurs : Que des inconnus

Espions : Aaron Lodert+Autres

Guerriers, Archers, Berserkers : Angelica Melwasùl (Archère), Girlac Turban (Guerrier)+Autres

Nouveaux : ?

Membres défunts de Graef : Odos, Cabain Woet, Hermod Gunnof, Ibytrem Qurth, Trazis Palvon, Havor Vaman, Dronur Recas, Micam, Soril, Sollen, Mellissa, Errek, Berheis le Fort, Oella Turban, Bronn Mormont.

+Membres de la secte ayant péris : Vami, Phyr et Dea parmi les nommés.

Personnages hors association (principaux comme secondaires) :

:d) Vieux contient :

Thane Naraka
Laïra Naraka
Siannah Naraka
Vakella Latha
Tordin Igran
Ferhon Cavain
Ferhan Cavain
Mernor Garant
Loghain Nagran
Leane Nagran

:d) Adorateurs de la magie oubliée :

Pilan Cale
Garv
Betea/Béatrice Valien

:d) Assassins :

Snekor le sinistre
Haldir
Le maître de la Confrérie des Assassins d'Unukor
Araness Velasur, maîtresse des assassins de Dagoni

:d) La famille Namel :

Maudine Namel
Revia Namel
Torgran Namel
Rurkia et Lurkia Namel
Maella Namel

:d) Autres

Jicella Drarin
Maria Glewyth
Julia

Prologue : Publié le 18/08/2013

Volume 1 : Terminé.

Chapitre 1 : Les associations de défense des royaumes. Paru le 21/08/2013.
Chapitre 2 : Premières missions. Paru le 23/08/2013.
Chapitre 3 : Traques et captures. Paru le 29/08/2013
Chapitre 4 : Des hommes puissants et mystérieux. Paru le 1/09/2013.
Chapitre 5 : Rencontre violente et missions dangereuses.Paru le 3/09/2013.
Chapitre 6 : La voleuse, les imprévus et les affaires étranges. Paru le 5/09/2013.
Chapitre 7 : Des actes impardonnables. Paru le 08/09/2013.
Chapitre 8 : La magie oubliée.Paru le 11/09/2013.
Chapitre 9 : La confrérie des assassins. Paru le 15/09/2013.
Chapitre 10 : La capitale indépendante. Paru le 21/09/2013.
Chapitre 11 : La quête du savoir. Paru le 26/09/2013.
Chapitre 12 : Ennemis et amis. Paru le 29/09/2013.
Chapitre 13 : Des blessures non refermables. Paru le 07/10/2013.
Chapitre 14 : Le pouvoir absolu. Paru le 16/10/2013.
Chapitre 15 : Tensions et catastrophes. Paru le 23/10/2013
Chapitre 16 : Rien ne sera plus comme avant. Paru le 29/10/2013
Chapitre 17 : Père et maître. Paru le 02/11/2013.
Chapitre 18 : Déclaration de guerre. Paru le 09/11/2013.
Chapitre 19 : La nouvelle année. Paru le 16/11/2013.
Chapitre 20 : Le passage de la frontière. Paru le 22/11/2013.
Chapitre 21 : Bataille sur plusieurs fronts. Paru le 27/11/2013.
Chapitre 22 : Impuissances et trahisons. Paru le 02/12/2013.
Chapitre 23 : Les deux sœurs rivales. Paru le 09/12/2013.
Chapitre 24 : Le devoir d'un frère. Paru le 16/12/2013.
Chapitre 25 : La fin de Déra. Paru le 21/12/2013.

Tout le volume 1 se trouve sur ce topic : https://www.jeuxvideo.com/forums/1-30346-1369004-35-0-1-0-fic-rpg-hs-les-royaumes-de-dera.htm

Volume 2 : En cours d'écriture (25 chapitres prévus)

Chapitre 1 : Un monde changé. Paru le 08/01/2014.
Chapitre 2 : La justice à tout prix. Paru le 17/01/2014
Chapitre 3 : Des unions pour la paix. Paru le 24/01/2014
Chapitre 4 : La retraite d'un maître. Paru le 31/01/2014
Chapitre 5 : Des contrées inconnues. Paru le 07/02/2014
Chapitre 6 : Des secrets non gardés. Paru le 15/02/2014
Chapitre 7 : Criminels en fuite et véritables criminels. Paru le 22/02/2014.
Chapitre 8 : Le renouveau des associations. Paru le 01/03/2014.
Chapitre 9 : Les infiltrés. Paru le 08/03/2014
Chapitre 10 : Les ennemis dans l'ombre. Paru le 15/03/2014.
Chapitre 11 : Le plus puissant de tous. Paru le 22/03/2014.
Chapitre 12 : Le jugement dernier. Paru le 30/03/2014.
Chapitre 13 : Rédemption. Paru le 19/04/2014.
Chapitre 14 : Prise de pouvoir. Paru le 27/04/2014.
Chapitre 15 : Situation incontrôlable. Paru le 04/05/2014.
Chapitre 16 : La première flotte. Paru le 11/05/2014.
Chapitre 17 : La lutte de la magie. Paru le 17/05/2014.
Chapitre 18 : Présages dans le sang. Paru le 26/05/2014.
Chapitre 19 : Court délai. Paru le 01/06/2014.
Chapitre 20 : La plus grande des unions. Paru le 14/06/2014.
Chapitre 21 : Le siège de Dagoni. Paru le 22/06/2014.
Chapitre 22 : L'invasion. A paraître fin juin 2014.

Pseudo supprimé
Niveau 10
22 juin 2014 à 11:38:09

:globe: La bataille de Dagoni : 2e partie :globe:

La bataille s'est généralisée et malgré la mort rapide du roi Gadan le troisième, l'invasion a bien eu lieu et se propage dans toute la ville.

:cd: Au nord :cd:

Le maître Amroth Melwasùl s'efforce de protéger et de garder le port avec Jetie, Egiella, les autres mages et sa femme Angelica. Et malgré la ténacité des siens, Bronn Mormont a été tué et les autres, Ladia, Urialle et Garulf peinent à résister malgré la présence de leurs archers comme Garon et Elrond ainsi que Claunor et Jeina, de leurs espions comme Dothina, Wulfrich et Aaron et de leurs autres troupes.

:cd: A l'est :cd:

Les mages de battent d'un côté, menés par Brad, Ysille et Elyse. Les assassins sont sur les toits, menés par Haldir, les guerriers comme Lucien se battent au nord, menés par Ithon et un peu plus à l'ouest, les archers de la famille Namel sont intervenus, apportant leurs soutiens aux archers tels que le lieutenant Erica Namel, sa nièce Tina, Simon, Milena et tous les autres.

:cd: Au sud :cd:

Korus Pretam mène les siens jusqu'au château où se terre Tordin Igran et tous ses protecteurs, là où Brandos Liolac a été tué. Ses deux lieutenants le suivent, Felisa Razir et Ingmar Erwin et peut-être aussi que Daruca et Renet, Athalnir Tarick a succombé à ses blessures face au commandant Eirik Arildson qu'il a tué et le berserker Regnak rejoint Korus.

:cd: A l'ouest :cd:

Garv et Betea enchaînent les destruction, Shanarie Pnow, Thedina Zadus et leurs troupes parmi lesquelles il y a Toru Kamizu, Sylvain Oradrir et Loka résistent, quant aux troupes d'Unukor, elles demeurent à l'ouest.

Voilà :oui:

antoinedel10 antoinedel10
MP
Niveau 8
22 juin 2014 à 19:27:17

Bravo encore une fois et la mort de mon perso est vraiment bien écrite encore un chapitre super long mais wahou quelle bataille

[Sweet]4 [Sweet]4
MP
Niveau 12
22 juin 2014 à 20:45:14

Enorme bataille :bave:

J'ai adoré la mort de Bronn, superbe :cute:

Je te dit en mp deux ou trois trucs spécifiques pour Haldir pour le prochain chapitre :oui:

Pseudo supprimé
Niveau 10
24 juin 2014 à 08:02:37

Rah j'ai encore oublié un perso OMFG :hap:

On va dire que Laïra Naraka est au nord, plateforme ouest comme ça mon frère sera content :hap:

Pseudo supprimé
Niveau 10
25 juin 2014 à 11:05:41

Ouais en fait mon frère a eu une meilleure idée :hap:

Noctoir Noctoir
MP
Niveau 9
25 juin 2014 à 14:59:26

Cette bataille :bave:

Need la suite :bave:

Pseudo supprimé
Niveau 10
26 juin 2014 à 20:18:06

Chapitre 22 : L'invasion.

Au fur et à mesure que les bateaux des envahisseurs accostent, le port du nord est envahi. Toutes les plateformes sont prises, de tel sorte que les navires qui s'arrêtent après la première ligne doivent le faire derrière ceux du bord, malgré la largeur du port. Malgré la mort de leur roi, ils sont plus déterminés que jamais à reprendre Déra. Pour cela, désormais, ils décident de se battre pour leur nouveau roi légitime, Tordin Igran, qui est en train de soigner sa plaie. Les combattants des autres royaumes, quant à eux, ont toutes les raisons de poursuivre cette invasion. Le capitaine Loghain Nagran a assisté, de l'endroit où il est, à la destruction de ses bateaux alliés. Diriger la flotte lui a demandé de sacrifier les premières lignes, car le sort qu'ils ont eu a été soit la mort, soit poser pied à terre. Après avoir assisté à la mort de Gadan et aux attaques de Thane sur les navires, il a demandé à un homme d'équipage de tourner la proue vers la gauche et ils sont partis vers l'ouest. Actuellement, ils tentent de prendre la plateforme est et les terres leur apparaissent. Loghain se tient au bord avant, toujours avec Leane à ses côtés.

Leane : Cette partie de la ville a déjà été prise, non ?

Loghain : Il n'y en a jamais assez. J'estime juste que la partie du milieu a déjà été rasée et que c'était plus facile de tourner à gauche.

Leane : Nous ne sommes pas victorieux pour autant. Notre roi est mort.

Loghain : De sa propre faute. Il a été exposé aux tirs ennemis, il était en première ligne, il connaissait donc lui-même les risques. Et puis, ce n'est pas grave, après tout, il se faisait vieux. Nous avons un nouveau roi.

Leane : Tordin Igran s'est approprié Déra.

Loghain : Oui, et quand cette guerre sera finie, il pourra diriger les deux terres...le pays de Carône et celui de Déra ! Il faudra juste qu'il envoie quelqu'un diriger le royaume de Vauvord en son nom !

Leane : A qui penses-tu ? Pas à toi, j'espère ?

Loghain : Tu n'as pas confiance en moi ?

Leane : Tu es un homme de la mer. Sauras-tu rester sur terre ?

Loghain : Avec toi à mes côtés, tout sera possible. Cette bataille va être l'occasion pour moi d'éliminer mes ennemis...et de rentrer dans la légende.

Lorsque le capitaine dégaine son épée, c'est comme si elle sifflait. Son grand navire affronte l'eau et dans la zone dans laquelle il se trouve, les vagues sont mouvementées, jusqu'à frapper la coque.

Loghain : J'en trépigne d'impatience !

La partie du port que le capitaine de la flotte souhaite envahir est déjà assaillie de partout, malgré la volonté du lieutenant Garulf Melm de résister encore et encore. Beaucoup de ses archers ont été tués, d'autres se sont réfugiés dans les bâtiments encore entiers. Claunor et Jeina mènent un petit bataillon et désormais, ils se sont placés à l'intérieur d'un bâtiment et non plus sur leur toit, en hauteur et face à des fenêtres. Dans cette habitation, il y en a beaucoup, de tel sorte que chaque archer peut se placer à une fenêtre, étage par étage. Leurs flèches s'abattent sur leurs ennemis qui arrêtent automatiquement leur avancée après avoir été touchés par ces projectiles.

Jeina : Ne cessez pas ! Nous devons aider Garulf !

Le lieutenant Garulf Melm se bat dans le port avec ses troupes et même si il est blessé à plusieurs endroits du corps, son armure le protège. De plus, sa maîtrise de l'épée est grande et peu de bretteurs ennemis lui opposent de la résistance. De par sa volonté de l'aidée, Jeina, aux côtés de Claunor, décoche des flèches et visent les soldats ennemis qui sortent des bateaux.

Claunor : Ils sont vraiment en surnombre...

Jeina : Nous n'avons pas le choix ! Tirons jusqu'à ce que nous n'ayons plus de flèches. Les canons qui nous ont aidé commencent à manquer...

Quelques archers et arbalétriers les repèrent, néanmoins, ces archers dans le bâtiment sont bien protégés derrière des murs solides et malgré leurs nombreux amis qui tombent les uns après les autres, ils ne faillissent pas. Ils sont désormais protégés des boulets de canons de moins en moins tirés et pour le moment, ce sont surtout les combattants au corps à corps qui sont le plus en danger. Le courage de Garulf est cependant exemplaire face à l'ennemi. Il ramasse son épée enfoncée, tranche son adversaire en face de lui au cou et appelle les siens.

Garulf : Empêchez-les de passer !

Et pour appliquer ce qu'il dit, le vétéran use de tous les moyens. Il se rapproche des bateaux malgré toutes les lignes ennemies qui se présentent devant lui et en guise de commencement, courbe son épée et tranche le torse d'un soldat trop proche. Un arbalétrier, sur le pont d'un bateau, le vise mais c'est un de ses camarades à sa droite qui est touché au cou. Garulf assène donc un coup de pied à un ennemi pour le pousser dans l'eau. Puis, il pivote vers la droite, tend son épée horizontalement et tranche dans le vif. Encore une fois, il évite les projectiles qui lui sont envoyés.

Un soldat : Abattez-le !

Garulf : Soldats ! Pour empêcher qu'il y en ait plus qui attaquent la ville, il faut les tuer dans leur bateau ! Vous avez compris ?

En guise d'approbation, les compagnons du vétéran contournent le coin et s'en vont vers les plateformes. Ils se retrouvent nez à nez avec d'autres ennemis qu'ils affrontent. Dans ce combat où de nombreux coups sont échangés, certains meurent sur la plateforme, d'autres tombent à l'eau. Garulf les mène, soutenu par les guerriers et les archers spécifiquement, et abat ses ennemis qui essaient de quitter le port dans la mesure du possible. Submergé, une dizaine de soldats d'Haeli l'aide après qu'il ait reculé d'un bond. Il reprend ensuite le pommeau de son épée à deux mains et perce le premier adversaire qu'il voit. Après cela, il avance avec les siens jusqu'à une autre ligne ennemie : violence est faite, les lames s'entrechoquent et les coups sont assénés jusqu'à la mort.

Une guerrière : Que faisons-nous à présent, lieutenant Garulf ?

Toujours en se battant, Garulf réfléchit à une stratégie qui sera efficace sur le long terme. Il aperçoit alors certains de ses soldats qui ont exécuté ses ordres comme demandés. Si certains sont repoussés, d'autres grimpent sur le pont des navires accostés et le combat se poursuit là. Bien qu'ils soient moins nombreux que les hommes d'équipage, ils ne désespèrent pas et se battent de toutes les manières possibles face à l'envahisseur. Du temps est gagné de cette manière, car sur les ponts des navires, les affrontements ont lieu de tous les côtés et cela suffit à désorganiser les équipages respectifs.

Garulf : La seule manière de procéder est de les épauler. Nous empêcherons ainsi les ennemis de passer nous les aiderons à avancer !

Un soldat : J'imagine bien la tactique pour laquelle vous optez, lieutenant !

Garulf : Tant mieux, ils vont avoir besoin de nous !

Et avec sa petite troupe, le vétéran perce les lignes ennemies et les affrontent. De tous les côtés, la bataille se poursuit et protéger la plateforme est désormais leur devoir. D'est en ouest, le chaos se propage.
Amroth, quant à lui, est confronté à des soucis similaires. Il se trouve que le but premier de ses troupes est d'empêcher les soldats de passer et pour cela, les mages usent de tous les moyens possibles. Une vieille mage s'est placée sur une rue et a généré un bouclier magique pour empêcher ses ennemis de passer. Hélas, les soldats ennemis, à force de persévérer, finissent par briser le bouclier face à une pluie de coups : la vieille mage est emportée par ce carnage.

Angelica : Amroth, attention !

Amroth bondit vers la gauche pour éviter un soldat ennemi qui a tenté de le tuer d'un coup sec et vif. Le maître dégaine rapidement son épée pour le transpercer par le dos. Angelica se place à ses côtés pour le protéger et tire des flèches en boucle, son carquois ne semble pas s'épuiser. Amroth analyse alors la situation : de nombreux mages protègent le port et sa troupe figure parmi les plus puissantes de la bataille. Néanmoins, ils sont aussi submergés par de nombreux ennemis. En comparaison, Garulf fait face à beaucoup de bateaux mais les bateaux qui attaquent les troupes d'Amroth comportent plus d'ennemis. Pour tenter de les ralentir, il revient aux côtés des jeunes mages comme Jetie et Egiella qui génèrent à plusieurs un bouclier et les aide à tenir ce bouclier. Les archers saisissent cette opportunité pour se mettre en sécurité et abattre leurs ennemis d'une salve de flèches. Cependant, un simple bouclier magique peut être percé sous l'effet de nombreuses attaques et quelques boucliers sont finalement percés malgré la ténacité des mages. En plus de cela, les mages vulnérables sont attaqués par plusieurs mages à la fois, ce qui a le don d'énerver Amroth qui se juge responsable de leur vie.

Amroth : N'avancez plus !

Des soldats entourent Amroth, et en frappant au sol, le mage créé un impact suffisant pour les éjecter. Il les élimine ensuite au corps à corps avec une magie renforcée. Nombreux sont les soldats qui meurent transpercés par son poing, sans rien comprendre. Les jeunes mages ne sont pas capables de telles prouesses et se contentent de marcher sur ses pas.

Egiella : Vous n'y allez pas de mains mortes, maître !

Amroth : Je ne laisserai plus personne mourir !

Jetie : Ce n'est pas possible, maître...

Amroth : Si, c'est possible !

Jetie : Vous vous sentez responsable de ce qui est arrivé à Bronn ?

Amroth : C'est moi qui l'ai envoyé là ! Il était complètement exposé au gros des forces ennemies ! C'est moi qui aurais dû aller là !

Egiella : C'est lui qui l'a décidé, maître. Il s'est sacrifié en tuant un maximum d'ennemis.

Amroth : Il faut se battre pour lui et pour tous ceux qui se sont sacrifiés pour lui !

Pseudo supprimé
Niveau 10
26 juin 2014 à 20:19:58

Protégé par les siens et les protégeant à son tour, Amroth opte pour une autre attaque. Il se décale un peu vers la gauche, éjecte quelques soldats dans l'eau, puis voit un bateau qui vient d'accoster.

Amroth : Je peux devenir que les soldats sur les bateaux ont moins de chances de passer que ceux qui sont déjà à terre.

Egiella : Vous croyez ?

Amroth tend ses deux bras et ouvre sa main : une lumière bleue rayonne dans chaque main.

Amroth : J'en suis même persuadé !

Pour pénétrer à l'intérieur de ce bateau, le maître se place en face et tend ses deux bras. Cette lumière bleue perce le bois comme du beurre et dès que la partie avant du navire est touchée, le bateau chavire et tend vers l'avant. C'est l'occasion pour Amroth d'accomplir un grand bond sur le bateau et d'atterrir au milieu du pont sur ses deux pieds, genoux pliés. Il relève doucement sa tête pour fixer son regard vers ses ennemis.

Un soldat : C'est qui lui ? Il vient de percer la coque !

Amroth : Vous ne poserez jamais le pied à Dagoni !

De nouveau, Amroth tend son bras : le sort généré fait s'effondrer le grand mât et il se décale pour l'éviter. Le bateau est comme scié en deux et il balance des sorts de foudre sur les soldats, les immobilisant totalement. Il utilise ensuite des sorts de flammes pour brûler le bateau et si le dessus est brûlé, le dessous ne l'est pas, puisqu'il est immergé dans l'eau. Néanmoins, cela suffit amplement pour lui. Cela fait, il quitte le bateau et revient se battre auprès de sa femme et de ses mages pour se battre à leurs côtés.
Le milieu du port est encore exposé aux tirs, malgré leur faible cadence. Aaron, accompagné de quelques soldats, tranche des gorges, égorge ses ennemis ou les perce le cou de ses dagues, plus déterminé que jamais. Il se rapproche du corps de Bronn, qui gît au milieu avec sa grosse hache à côté. Il a des blessures et s'est montré très tenace, mais son sacrifice héroïque rend quand même l'espion triste. Aaron élimine quelques ennemis, s'assure de sa sécurité temporaire et place le corps sur le ventre. Il croise les mains de Bronn sur sa poitrine et ferme ses yeux.

Aaron : Repose en paix, mon ami.

Reprenant courage, Aaron retourne se battre. Beaucoup de soldats parviennent à passer et Aaron essaie d'en éliminer un maximum, tout comme ses camarades. Néanmoins, ils sont de moins en moins nombreux, sans compter les boulets de canons qui, même si il y en a moins qui sont tirés, constituent une force de frappe puissante contre eux.

Aaron : Le lieutenant Bronn s'est sacrifié pour que vous ne passiez pas ! Alors, vous ne passerez pas !

Mais ce ne sont que des mots et Aaron est de plus en plus désespéré jusqu'à voir sa mort arriver. Enfin, quelques projectiles sont arrêtés par ce qui semble être un bouclier magique, quelque chose qu'Aaron a déjà vu lors de la bataille contre les mages de la secte : il s'agit d'un énorme bouclier de fumée qui arrête net l'avancée de toutes les projectiles. Et, justement, Thane se matérialise avec son zabantô et se place derrière son bouclier après avoir fendu le crâne d'un ennemi.

Aaron : Thane ! C'est toi ? Oh, nous avions tellement besoin d'espoir !

Thane : Soldats de Déra ! Repliez-vous que nous puissions lancer un assaut ! Ce bouclier va vous couvrir !

Les soldats devant le bouclier s'exécutent et, heureusement, Thane s'est placé de tel manière qu'il y ait plus de soldats derrière le bouclier. Les soldats ennemis sont immédiatement repoussés et lors d'un moment de calme, ils peuvent voir que le bouclier de fumée est très large.

Thane : Préparez-vous à repasser à l'assaut ! N'oubliez pas, l'ennemi ne doit pas passer au sud ! Il faut les éliminer le plus possible !

Aaron : Thane ? Tu étais en mer, non ?

Thane : Tout à fait. Je viens de détruire quelques bateaux, mais ils sont nombreux.

Aaron : Et maintenant...tu viens de voir comment la situation était désespérée pour nous, n'est-ce pas ?

Thane : Le commandant de vos troupes est mort, n'est-ce pas ?

Aaron : Le lieutenant Bronn Mormont. Il gît juste là.

Thane : Navré. Ma sœur et moi allons tout faire pour améliorer la situation. Comme elle est en mer, je reste sur terre.

Aaron : Tu vas commander nos troupes ?

Thane : Dans la mesure du possible.

Beaucoup de facteurs sont présents pour faire céder le bouclier de fumée. Néanmoins, les soldats de Déra sont désormais les plus organisés et malgré le fait qu'ils fassent partie du groupe qui a subi le plus de pertes, lorsqu'ils chargent sur l'ennemi, ils font tout pour l'empêcher de passer. Le combat se poursuit : Aaron suit désormais les traces de Thane, du moins dans un premier temps, car après, il se décale vers la gauche puis continue à accomplir ce qu'il sait le mieux faire : tuer avec ses dagues. Thane, quant à lui, en plus de mener ses troupes, abat son arme sur ses ennemis sans difficulté et grâce à ses ordres, ils évitent au maximum les flèches ennemies qui constituent les projectiles les plus dangereux, puisque le bouclier de fumée qui commence à se désagréger empêche les canons d'être totalement opérationnels.
Ce regain d'espoir fonctionne pour toutes les parties du port. Le côté ouest du port demeure très constant, puisque Urialle suffit d'elle-même pour mener les siens. Par ailleurs, les bateaux n'arrivent pas en surnombre malgré le fait qu'ils soient en extrémité. Les bateaux accostent, les soldats descendent et envahissent la plateforme puis le port, néanmoins, seul une partie peut se permettre de passer dans les rues et de pénétrer au sud, une partie plus petite que celle de la plateforme est, même si elle n'est pas négligeable. Urialle et les soldats de Graef et de Naraka résistent aux soldats sans les repousser et elle ne peut pas opter pour la même stratégie que Garulf et Amroth qui consiste à pénétrer sur les bateaux, car les soldats ennemis forment des lignes visiblement impénétrables. Les soldats de Graef possèdent néanmoins une attaque plus puissante, leurs lances enchantées leur permettant en effet de tuer plus d'ennemis à la fois. C'est une bataille qui se déroule plus ou moins à égalité.
Du côté de Ladia, il se passe plus ou moins la même chose, à l'exception qu'il n'y a pas de soldats possédant des armes enchantées. Heureusement, Ladia peut compter sur une grande quantité d'archers. Les destructions commises par les boulets de canons s'étant achevées, les archers ont le champ libre pour abattre tous leurs ennemis.

Garon : Elrond, es-tu sûr que c'est la meilleure position, ici ?

Sceptique, le jeune archer jette un coup d’œil autour de lui. Quelques bâtiments se sont effondrés et le leur est l'un des seuls à demeurer stable. La plupart des archers sont sur les toits de cette construction, plonge leur regard vers le bas, encoche et décoche leurs flèches qui percent le torse et la tête de leurs ennemis. Garon et Elrond sont parmi eux, représentant notamment l'association d'Unukor : ils se tiennent près du bord.

Elrond : Il vaut mieux être sur les toits, je pense.

Garon : Mais nous sommes plus exposés aux flèches !

Elrond : Nous sommes plus hauts que nos ennemis, ils ont donc du mal à nous atteindre !

Juste après la réplique d'Elrond, un archer est touché à la poitrine. Il lâche son arc et tombe en avant. Lorsqu'il touche le sol à plat ventre, l'impact l'achève.

Elrond : Un accident, juste un accident. Ecoute, nous avons plein d'avantages ici et si nous étions à l'intérieur de ce bâtiment, aux fenêtres, nous ne verrons pas aussi bien le champ de bataille !

Garon : On va dire que je te fais confiance...

Elrond : Assez discuté ! Plaçons-nous de part et d'autre et tirons !

Elrond se place à l'est du bâtiment tandis que Garon se place à l'ouest. Il se trouve que Garon tient toujours à protéger Diane, la jeune guerrière qu'il a formé et elle se trouve au niveau de l'ouest du bâtiment, tuant des ennemis et défendant les siens. Elrond décoche ses flèches à l'est tandis que Garon s'occupe de l'ouest, ses ennemis meurent sous l'effet des projectiles tandis que d'autres opposent résistance aux guerriers d'Unukor.

Ladia : Avec moi, guerriers !

Ladia parvient à avancer légèrement, mais ce n'est pas suffisant. Trois ennemis fondent alors sur elle. Elle recule d'un pas, tend son bras, action qui suffit à transpercer son premier ennemi, puis, elle tourne sur elle-même pour parer les coups. Affrontant deux adversaires à la fois, elle assène quelques coups avant de les achever. Elle remarque que la plateforme est submergée et que les espions qu'elle a envoyés sont obligés de reculer.

Ladia : Espions ! Au rapport !

Pour les rejoindre, ses guerriers l'aident. Diane empale un ennemi, puis un deuxième, puis elle exécute plusieurs coups à droite et à gauche pour avoir le troisième. Dothina s'occupe de faire le rapport pour les autres espions rapidement, alors que les autres résistent encore entre la plateforme et la digue.

Dothina : Ils sont trop nombreux, lieutenant ! Nous ne pouvons plus pénétrer dans leurs bateaux !

Ladia : Nous n'avons pas le choix. Nous devons résister ici.

Dothina : Oh, bon sang ! Quand cela cessera-t-il ?

Ladia : Ce siège peut encore durer des jours.

Ainsi, la bataille se poursuit au port. Si la situation n'est pas identique dans toutes les parties, chaque troupe essaie dans la mesure du possible d'empêcher les soldats du vieux continent de parvenir au sud et ils ne parviennent à bloquer qu'une partie. De plus, ils sont nombreux et cet affrontement se déroule aussi bien sur terre que dans l'eau.
Brad, Elyse, Ysille et les autres mages sillonnent les rues de l'est de Dagoni pour repousser leurs ennemis. Après avoir emprunté une rue vers le nord, ils se dirigent vers l'ouest, dans un endroit où ils peuvent voir les répercussions de l'invasion. Passant par un coin de rue, la rue commerçante de l'ouest à l'est est envahie de soldats du vieux continent, qui viennent, selon leur apparence d'accoster.

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Niveau 10
26 juin 2014 à 20:20:43

Brad : Il n'y a que des ennemis ?

Elyse : Je crois que oui.

Ysille : Alors, laissez-moi faire !

Ysille se place devant Brad et Elyse et, comme avant, génère un tourbillon de flammes. Voyant cela comme une incantation divine, certains soldats fuient, mais la plupart essaie de l'éviter ou même, l'ignore pour attaquer leurs ennemis. Dès lors, beaucoup sont brûlés ou emportés par le tourbillon et quand le sort est arrêté, une montagne de cadavres consumés apparaissent devant eux.

Ysille : Ca me désole de devoir tous les tuer...

Brad : Nous n'avons pas le choix.

Ysille : Maintenant que le calme est revenu pour un petit moment, j'aimerais exprimer une de mes volontés.

Brad : Qui est ?

Ysille : Tout à l'heure, lorsque nous sommes remontés vers le nord, j'ai aperçu une fumée. Il ne peut s'agir que de Thane Naraka !

Elyse : Tu le connais ?

Ysille : Bien sûr ! C'est lui qui a entraîné ma magie !

Elyse : Il a décidément beaucoup d'influence...

Brad : Et tu veux le rejoindre ?

Ysille : C'est ça !

Brad : Ah, Ysille, je t'avais demandée de rester à nos côtés, mais si telle est ta volonté. Reviens-nous dès que possible, je sens que nous avons avoir besoin de toi !

Ysille : J'essaierai !

La jeune fille s'en va et avant de repartir à l'assaut, Brad et Elyse se font une petite réflexion.

Brad : N'empêche, ce tourbillon de flammes...un mage élémentaire peut-il générer de tels sorts ?

Elyse : Cette jeune fille est plein de mystères...

Brad : Tu lui ressembles un peu, non ?

Elyse : Ah bon ? Je ne trouve pas.

Brad : Quoi qu'il en soit, nous devons continuer ! Ils comptent sur nous !

Brad et Elyse reviennent rapidement tandis que d'autres soldats l'envahissent. Elyse génère un rayon de lumière, toujours aussi puissant qu'auparavant tandis que Brad se téléporte au milieu des soldats, en éjecte quelques-uns à coups de pieds puis dégaine, l'enchante et l'effet de l'acier combinée aux sorts tuent les soldats les uns après les autres.
A l'est de Dagoni, trois combats principaux ont lieu et celui-ci constituait le premier. De son toit, Haldir jette un bref coup d’œil au deuxième et l'arrivée de cette famille Namel dont il a entendu parler fut spectaculaire. Désormais, les archers ont un espoir et qu'ils soient près ou loin de leurs ennemis, les éliminent en deux temps trois mouvements. De leur côté, les guerriers passent de rues en rues et comme ils sont dirigés par le lieutenant Ithon Beorce, leur courage est intimement liée à leur force et rien ne peut les arrêter. Alors qu'ils remontent une rue vers le nord, Ithon se situe au devant de ses troupes. Sa spécialité étant d'éliminer ses ennemis sans s'arrêter, c'est ce qu'il fait.

Ithon : Notre courage ne faillira jamais !

Néanmoins, à ce moment-là et pour l'une des rares fois, il est obligé de s'arrêter car un ennemi qui semble très grand lui barre la route. Ithon plie les genoux et pare la hache à deux tranchants qui s'abat sur lui en tenant son épée horizontalement. Il est ensuite aidé par deux guerriers, dont Lucien, et à trois, ils percent l'armure du grand soldat qui tombe à genoux. Ithon l'achève en lui transperçant son cou en évidence de son épée.

Ithon : Merci beaucoup !

Le guerrier : De rien, maître. Continuons !

Lucien et son ami avancent et de la même manière qu'Ithon, abattent leurs ennemis. Ithon est un peu en retrait, il court donc après avoir poussé un cri de guerre, pousse un ennemi d'un coup de pied et abat son épée sur lui. Pendant ce temps, les autres guerriers suivent son exemple. Confronté à un adversaire, Lucien et son ami restent près l'un de l'autre, leur lame s'entrechoquent avec celles des soldats et ils parent d'abord plusieurs coups avant d'eux-mêmes détruire leur défense et les achever. Ils reprennent leurs esprits après avoir été sonnés par ce nombre important d'ennemie et ils relèvent leur épée ensanglantée.

Lucien : Continuons !

Leur avancée est arrêtée par un croisement. Alors que les deux guerriers pensaient pouvoir continuer, une ligne d'arbalétriers se tiennent juste devant eux, couverts de part et d'autres par les soldats épéistes.

Lucien : Attention !

Seulement, l'ami de Lucien n'est pas assez sur ses gardes. Se contentant d'éliminer les épéistes, il se prend un carreau d'arbalète sur le front. Quand le sang commence à couler et qu'il lâche son épée, Lucien panique.

Lucien : Non ! Noooon !!!

L'ami de Lucien meurt instantanément. Lucien devient lui-même désespéré et ses dons surpassent désormais tout. Il se rapproche des arbalétriers après avoir bousculé de son coude quelques épéistes. La première arbalète décolle et l'arbalétrier responsable de la mort de son ami est décapité. Il empale le deuxième, pourfend le troisième, perce le cou du quatrième, coupe la jambe du cinquième qui, tombé en arrière, est achevé, c'est seulement le sixième qui dégaine enfin une arme au corps à corps, une dague pour l'arrêter. Ce soldat jette son arbalète à terre et se jette sur Lucien avec sa dague. La dague en question, tenue par un bras courbé, arrête la lame dans un entrechoquement bruyant.

Un soldat : Tu as tué assez des nôtres !

La dague et l'épée se croisent une deuxième fois avant que Lucien écrase le pied de l'ancien arbalétrier et fende son crâne en deux. Cependant, lorsqu'il se retourne, un arbalétrier a eu le temps de charger son arbalète et un carreau d'acier perce l'armure d'acier de Lucien. Parvenant toujours à tenir son épée, il pose un genou à terre.

Lucien : Alors, c'est mon tour aussi ?

Il parvient difficilement à se relever et à abattre deux épéistes qui s'attaquent à lui pour l'achever. Lorsque ce même arbalétrier, qui a eu le temps de recharger son arme, tire une nouvelle fois, le carreau s'abat sur son cœur et cette attaque a raison de lui. Sur le sol pavé, il se couche, son épée avec lui. C'est à ce moment-là qu'Ithon intervient : après avoir survolé quelques épéistes, il frappe l'arbalète de l'homme qui a blessé Lucien et cette arme tombe au sol. Il saisit l'arbalétrier par la tête de la main droite, puis de sa main gauche, lui transperce le ventre d'un côté à l'autre. Il s'accorde ensuite un temps de répit en s'allongeant près de son ami Lucien.

Ithon : Lucien ! Réponds-moi !

Lucien : Argh...je savais bien que ça allait finir comme ça. Je vais rejoindre les autres...

Percé de deux carreaux d'arbalète, le guerrier Lucien meurt sans espoir. Après un petit hommage, Ithon reprend son épée et est remotivé par tous les guerriers qui l'accompagnent et dans ce croisement, dans cette place qui, selon les habitants de Dagoni, est illustre car c'est dans cette place qu'ont eu lieu plusieurs duels officiels, il poursuit son combat contre l'envahisseur. Cette place est donc témoin de nouveaux affrontements.
L'observation d'Haldir est interrompue par l'arrivée d'une assassin, qui vient à l'instant de pénétrer sur le toit plat d'un des bâtiments de l'est de la ville dans lequel il est.

Haldir : Drasie ? C'est toi ?

Drasie : Ca ne peut être que moi, Haldir.

Haldir : Bien, qu'as-tu à me dire ?

Drasie : J'ai fait ce que tu m'as ordonné. Une dizaine d'assassins fidèles sont prêts à te suivre dans cette opération, ils t'attendent quelques bâtiments plus loin. Bien entendu, je te suis aussi.

Haldir : Et le reste ?

Drasie : Ils restent ici, à eux de se trouver un avenir. Le nôtre, il est tout tracé.

Haldir : C'est parfait. Il est temps d'assassiner Shanarie Pnow.

Drasie : Espérons que nous réussirons là où notre maître a échoué.

Haldir : Il a échoué car elle connaissait son point faible. Nous, elle nous pense fidèle à sa cause, elle pense que nous ne sommes pas capables de s'unir contre elle encore une fois.

Drasie : Et c'est partiellement vrai. Tant pis pour ces assassins qui seront soumis à la botte du nouveau système. Un nouvel avenir nous attend.

Haldir : Ouais. Avec tous ses bateaux, il y a forcément moyen de partir vers le vieux continent ! Quelques provisions, un homme capable de piloter et nous pourrons y aller ! Mais il n'y a qu'une seule chose qui me retient ici et c'est elle. Elle est toujours vivante et mon but depuis longtemps est de mettre fin à sa vie. Pour venger les assassins. Pour honorer la mémoire de Snekor !

Drasie : Elle se trouve à l'ouest de la ville.

Haldir : Je sais. J'ai écouté la réunion des chefs ! Allons-y avant qu'elle ne change de position !

Et, bondissant de toit en toit, Haldir se réunit avec son cercle intime : Drasie et une dizaine d'autres assassins, ses amis les plus proches, qui sont restés fidèles à sa cause et qui le suivront jusqu'au bout. Là, les assassins se préparent pour un ultime assassinat, le dernier meurtre avant de quitter le pays de Déra. Pour cela, ils se dirigent vers l'ouest de la ville.
A présent soutenue par les archers de la famille Namel, les archers de l'est de Dagoni peuvent percer les défenses ennemies beaucoup plus facilement. Le lieutenant Erica Namel fait partie de ceux qui ont repris espoir et multiplient leurs forces. S'accrochant à une poutre, elle atterrit sur un ennemi et l'abat de son épée. Pouvant passer d'une arme à l'autre, elle lance son épée en l'air, sort son arc et une flèche de son carquois, tend son arc et abat sa flèche qui fuse l'air sur le crâne d'un archer ennemi, reprend son épée de la main droite tandis qu'elle tient son arc de la main gauche et pourfend une ennemie derrière elle. Elle rengaine ensuite son épée pour envoyer une flèche sur un autre ennemi, effectue une roulade vers la droite et dès qu'elle se relève, tue un autre ennemi. Une salve de flèches sont ensuite envoyées par des archers derrière Erica, car Simon et Milena restent toujours aux côtés d'Erica.

Milena : Vous avez beaucoup de chance, lieutenant, d'avoir une famille comme celle-là !

Erica : Oui et ils ne m'ont pas fait regrettée d'être la cinquième née de notre génération !

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Niveau 10
26 juin 2014 à 20:21:53

Simon : Ils nous mènent le chemin ! Il faut qu'ils continuent comme ça !

Erica continue à avancer de par son agilité et remarque sa nièce Tina suit sa mère, Revia. Les flèches envoyées par Tina paraissent petite, comparées à celles de Revia, considérée comme une femme forte, dont les projectiles sont parsemés par des longues plumes, une sorte de marque de fabrique, puisqu'elle forge ses propres flèches. Elle envoie également plusieurs flèches à la fois, de deux à cinq et l'impact qu'elle leur donne fait qu'elle touche à chaque fois leurs cibles à la tête. Un épéiste l'attaque d'abord, elle le pousse d'un coup de coude, puis, elle exécute un coup de pied retourné et repousse ses ennemis. Une autre flèche tirée ouvre le chemin, puis elle exécute un autre coup de pied à un ennemi, le saisit et écrase son crâne contre un mur. Revia exécute ensuite une roulade, revient sur le milieu de la grande rue et se courbe. Tina la rejoint maladroitement puis elle sa place à les côtés. Les jumelles Rurkia et Lurkia arrivent : après avoir tiré quelques flèches, Lurkia se place à gauche de Revia et Rurkia à droite.

Lurkia : Besoin d'aide, grande sœur ?

Rurkia : Même si tu ne veux pas, nous t'aidons !

De nouveau, leurs tirs sont synchronisés et même si leurs projectiles touchent généralement en pleine poitrine leurs cibles, elles n'ont pas autant d'impact que celles de Revia.

Revia : Merci de m'avoir rejoint !

Rurkia : De rien !

Lurkia : C'est un plaisir !

Revia se tient désormais toujours deux pas devant elles. Tina, quant à elle, se tient derrière elle et est littéralement dans l'ombre de sa mère. Elle peut apercevoir son oncle Torgran, homme qui peut combiner force brute et archerie. A plusieurs reprises, il combat au corps à corps et souvent avec ses poings, par exemple, il assène un coup de pied à un homme, puis écrase son visage avec son pied, le réduisant en bouillie. Après son passage, sachant qu'il se situe vers la droite, les murs sont comme qui dirait repeints de sang. Après, voulant faire preuve de moins de brutalité, il se décale vers la gauche après avoir exécuté une roulade. Quelques archers les rejoignent et ils tirent des flèche avec eux.

Un archer : Chef Torgran ! Ils sont trop nombreux ! Nous n'y arriverons jamais !

Torgran : Premièrement, je ne suis pas de votre chef et deuxièmement, là est leur point faible ! Ces soldats sont entraînés mais ils ne sont pas si forts que ça. Ils espèrent surtout gagner par leur nombre. Et c'est comme ça que nous allons les vaincre !

Ce disant, Togran mène l'assaut. D'un côte, il constitue une grande force de frappe et de l'autre, c'est Revia qui mène l'assaut. Les autres archers suivent au même niveau, c'est le cas de Maudine. Comme son frère et ses soeurs, elle fait ce qu'elle sait faire de mieux : tirer des flèches. Néanmoins, elle est un peu moins concentrée, car quelques bruits provenant du bâtiment à sa gauche la perturbent.

Maudine : Qu'est-ce que c'est ?

En haut de ce même bâtiment, Vakella affûte son poignard. Après avoir traversé les toits des bâtiments du château jusqu'à ce point, dans le but de trouver Siannah Naraka et de la tuer, elle a atteint ce toit et a été captivé par le combat qui se déroule. Quelques observations par le bord du toit l'ont fait comprendre que les affrontements de cette rue étaient orchestrés par la famille Namel qu'elle pense désormais bien connaître. Elle ne les connaît pas tous personnellement, mais elle a bien envie d'intervenir, désormais.

Vakella : J'ai tué un Namel, alors, je peux tous les tuer !

Vakella descend du bâtiment pour rejoindre le combat de l'arrière, pour les poignard par le dos de cette manière. Pendant ce temps, Maudine n'entend plus de bruits et poursuit donc la bataille. Vakella a jeté son dévolu sur elle. Et comme personne ne la connaît et qu'elle a enfilé une armure qui appartient à Dagoni, personne ne se méfie d'elle. Lentement, elle se rapproche de Maudine qui semble déchaînée.

Maudine : Prenez ça !

Ses derniers mois, elle s'est considérablement améliorée, sans atteindre pourtant le niveau de ses sœurs et de son grand frère. Ainsi, parmi ses nombreuses aptitudes se trouve l'aptitude qui lui permet de détecter les dangers, une sorte d'instinct. Dès lors, dès que Vakella approche avec son poignard affûté, elle se retourne et accompli un bond vers l'arrière.

Maudine : Qu'est-ce que c'est ? Qui es-tu ?

Vakella : Rah ! J'aurais espéré au moins vouloir te tuer !

Maudine lui tire une flèche, mais elle l'évite. Vakella tente alors de l'achever à coup de poignards, mais Maudine l'évite également. Afin de trouver un meilleur endroit où se battre, Vakella égorge un archer puis s'en va vers la droite. Maudine la poursuit, et cette course-poursuite ne se fait remarquer que par Revia qui mène les siens, car cette femme sait voir lorsqu'une de ses petites sœurs est en danger. Pour avancer, Vakella poignarde tous ses ennemis qui se trouvent sur son chemin et Maudine vise la tête de ses propres ennemis. Elle rejoint donc une ruelle à sa droite et fait face à Maudine, dont elle évite encore une fois, une flèche.

Maudine : Qui es-tu ? Tu me connais ? Pourquoi tu essaies de me tuer ?

Vakella : Je ne suis pas une alliée.

Maudine : J'avais remarqué !

Pendant un petit moment, jusqu'à l'arrivée des renforts, elles se battent au corps à corps. Revia, s'inquiétant pour Maudine, donne quelques ordres :

Revia : Lurkia ! Rurkia ! Menez l'assaut ! Les autres, suivez-les !

Tina : Mais, maman...

Revia : Ta tante est en danger ! Je dois aller la secourir !

Lors de ce duel, Maudine remarque que, déjà , elle commence à manquer de flèches. Commençant à s'épuiser, Vakella aperçoit des soldats du vieux continent derrière elle. En la voyant, ils dégainent leurs armes.

Vakella : Ne m'attaquez pas ! Je suis de votre côté ! Vakella Latha, du même royaume que vous ! Je suis envoyée par le roi Tordin Igran pour tuer une traîtresse qui a activé les canons internes !

Un épéiste : Si vous dites vrai, laissez-nous vous aider à tuer vos deux ennemis !

Vakella : Mes deux ennemis ?

Lorsque Vakella se retourne, elle s'aperçoit que son adversaire, Maudine, n'est plus seule, puisque sa grande sœur Revia l'a rejoint, également avec son arc en mains.

Maudine : Revia ! Merci d'être venue ! Les renforts sont arrivés !

Revia : Sais-tu qui elle est ?

Maudine : Ils viennent de dire son nom, mais j'ai oublié ! En tout cas, elle a tenté de m'assassiner !

Revia : Tous nos ennemis périront.

Lorsqu'elle dit cela, déjà, leurs ennemis foncent vers eux. Revia décoche une première flèche, pour l'éviter, Vakella se baisse, et c'est le soldat derrière lui qui est tué à sa place, touché à la tête. Vakella laisse les soldats passer devant elle et alors que Maudine souhaite s'en occuper, Revia s'avance. Elle saisit l'épée d'un ennemi par le côté du plat, la casse de la seule force de sa main et l'enfonce dans sa gorge. Elle saisit ensuite deux soldats par le crâne et écrabouillent leur crâne l'un contre l'autre. Tandis qu'elle affronte tous les soldats, Vakella s'approche de nouveau de Maudine qui encoche une flèche. Lorsqu'elle s'approche, elle fait tomber l'arc d'un coup sec et la saisit par le cou.

Vakella : Tu vas mourir, exactement comme ton frère !

Maudine : Hein ?

Revia : Maudine, non !

Alors que Vakella s'apprête à crever les yeux de Maudine, Revia fait tomber son arc face aux soldats. Elle saisit Vakella par l'épaule et, par réflexe, elle poignarde Revia au ventre. L'archère l'éjecte d'un coup de bras et quelques os de Vakella se cassent contre le mur avant qu'elle ne retombe brusquement à terre. Malheureusement, Revia est sérieusement touchée et une plaie commence à s'ouvrir.

Maudine : Non !

Comme Maudine connaît ses priorités, elle se charge d'abord d'éliminer les derniers soldats. Pendant qu'ils meurent, Vakella saisit cette opportunité pour s'enfuir. Les deux flèches que Maudine tire avant qu'elle ne disparaisse manquent leur cible. Blessée, Revia s'assied contre le mur, en attendant de l'aide.

Maudine : Revia ! Qu'est-ce qu'elle t'a fait ?

Revia : Ne t'occupe pas de moi...poursuis-la, elle est dangereuse !

Maudine : Mais j'ai échoué...

Revia : Je sais que tu n'échoueras plus ! Vas-y, vite !

A contrecœur, Maudine poursuit Vakella et de par sa vitesse d'archère, finit par la retrouver dans les rues de Dagoni, sûrement déterminée par son envie de venger sa grande sœur. Et pendant que Revia commence à agoniser, quelques archers parmi lesquels se trouvent Erica, Tina, Rurkia et Lurkia surgissent du coin de la rue pendant un moment calme.

Rurkia : Revia est blessée !

Lurkia : Elle doit avoir mal !

Tina s'agenouille auprès d'elle, tandis qu'Erica se met en face d'elle.

Tina : Maman ! Que t'est-il arrivé ?

Erica : On t'a poignardée au ventre ! C'est horrible !

Tina : Tu n'aurais jamais dû partir seule !

Revia : Je devais sauver Maudine...à présent, je réalise que c'est elle qui va me sauver.

Erica : Que s'est-il passé ? Dis-nous que nous puissions te soigner !

Revia : C'est trop tard pour moi...

Tina : Ne dis pas ça ! Je ne veux pas que tu partes, maman, pas maintenant ! Nous venons à peine de nous retrouver.

Revia : Tu prendras soin de ton père et de frères et sœurs, n'est-ce pas ?

Tina : Mais...s'il te plaît, reste...

Revia : L'identité de mon agresseuse est sans importance, Maudine va s'occuper d'elle et lorsqu'elle la tuera, la bataille tournera à notre avantage...je suis désolée, j'aurais voulu vous suivre plus loin...reprends l'héritage de la famille, Tina...

Tina : Je ne sais pas si j'en suis capable !

Revia : Et toi, Erica...c'est à toi de mener la bataille maintenant. Tu as affronté tellement d'épreuves, peut-être plus que moi, maintenant...

Erica : C'est...c'est tant de responsabilités...

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26 juin 2014 à 20:23:17

Revia : Tu en es capable...je le sais. Laissez-moi, maintenant. La bataille n'est pas finie, allez-y ! Mène-les, Erica, je t'en supplie...

Erica : J'accomplirai ta dernière volonté.

Erica commence à s'éloigner avec ses deux sœurs encore à ses côtés. Portant son arc, elle s'aperçoit en effet que la bataille n'est pas terminée. Cela étant, alors que Rurkia et Lurkia la suivent sans hésiter, Tina reste auprès de sa mère, ce qui est normal.

Erica : Tina, viens !

Comme elle pleure sa mère, Erica n'a pas la force nécessaire pour l'extirper de là, aussi peu exposée qu'elle soit. Néanmoins, elle a assez de volontés pour mener les troupes et c'est ce qu'elle fait. Les archers gèrent l'absence de Revia, tout en suivant les meneurs de la famille Namel : Torgran en constitue toujours un, même si il est affecté par le sort de sa grande soeur dont il vient d'être informe et c'est surtout Erica qui se bat. Et au nom de Kodor et de Revia, au nom de Maudine, au nom d'Ithon, de Shanarie, de Garulf et de Thedina, au nom de l'association d'Haeli et de tout le royaume du sud, même au nom de tout Déra. Et avec ses seules pensées, elle est devenue plus puissant que n'importe qui.
Shanarie est fière d'avoir pu passer le croisement et remonter vers le nord, néanmoins, son combat n'est pas encore fini. Et parmi les personnages connus, plusieurs se tiennent à ses côtés sans faillir : son lieutenant Thedina, les berserkers Sylvain et Toru, la patrouilleuse Loka et l'épéiste Ervin. Tous considèrent leur arme favorite comme l'épée, mais cela a peu d'importance. Ils peuvent trancher et abattre leurs ennemis de tous les côtés. Le croisement effectué, Shanarie et ses suivants sont donc partis vers le nord, même si leur destination est l'est. Ce petit détour s'explique par le fait que plus ils s'approchent du milieu, plus les soldats surgissent, car même si ils viennent du nord, ils semblent moins nombreux dans la partie ouest de la ville. D'ailleurs, non loin de là, Garv et Betea commettent destruction sur destruction, mais ils décident de se modérer en vue du fait que tous les citoyens n'ont pas évacué et qu'ils ne veulent pas être accusés alors qu'ils sont censés aider les soldats de Déra. Ils se rassemblent donc avec quelques mages de la secte et se dirigent vers le nord. Dans cette partie nord-ouest, Shanarie se bat avec les siens comme dit. Elle pare un coup d'un soldat et c'est Thedina qui l'abat. De leur côté, Sylvain et Toru se battent comme des berserkers tandis que Loka et Ervin se battent comme des bretteurs. Loka plonge sa lame dans les côtes d'un ennemi qu'elle vient de battre tandis qu'Ervin préfère affronter plus d'adversaires à la fois. En l’occurrence, quatre soldats l'affrontent en même temps.

Loka : Attention, Ervin !

Ervin : Ne t'inquiète pas, j'en fais mon affaire !

De la gauche, il pare une attaque. Pliant les genoux, il évite un coup porté à sa droite et, l'évitant, désarme l'homme qui lui a porté le coup et l'égorge. Sa lame s'entrechoque ensuite à deux reprises contre deux soldats différents, puis empale un soldat. Pour achever les autres, il bondit en arrière, revient sur eux et d'un seul coup, tournoie sur lui-même pour les trancher. L'un se relève, il le saisit alors par le bras et avec son épée, traverse son torse d'un côté à l'autre.

Ervin : Vous pouvez envahir Dagoni tant que vous voulez, vous ne m'aurez pas !

Pendant que le combat se poursuit, Haldir, Drasie et les assassins bondissent de toit en toit sans être repérés. Ils sont parvenus au nord-ouest de la ville et comme dans cette rue, les soldats de Déra prennent le dessus sur les soldats du vieux continent, ils vont devoir tuer Shanarie et l'assassiner directement. Par ailleurs, ils viennent de la repérer, en train de se battre avec les siens.

Haldir : La voilà.

Drasie : Peux-tu répéter le plan, une dernière fois, pour nous ?

Haldir : Le plan n'est pas compliqué : nous pénétrons dans ses défenses et nous la tuons. Rien de bien compliqué pour les assassins tels que nous.

Drasie : Tu as un arc. Tu ne préfère pas l'assassiner d'ici ?

Haldir : Mauvaise idée. Premièrement, car je ne sais si ma flèche aura autant d'impact après avoir traversé une aussi grande distance et deuxièmement, parce que je veux me tenir près de son corps lorsqu'elle mourra.

Dégaine sa dague affûtée est le signal de départ.

Haldir : Je vais l'égorger moi-même !

Sans être repéré, les assassins descendent le bâtiment. La rue est très animée et ils se retrouvent nez à nez avec tous les soldats. Néanmoins, les amis de Shanarie ne les ont pas encore repérés et donc, face à ses soldats, Drasie et les autres compagnons peuvent les retenir pendant qu'Haldir se déplace accroupi, la dague en main, pour saisir la tête de Shanarie et lui ouvrir le cou d'un côté à l'autre une bonne fois pour toutes.

Haldir : Cette fois-ci, tu ne t'en échapperas pas vivante !

Cependant, vers la fin de son parcours, il est remarqué par Ervin qui hurle, ce qui fait qu'il est remarqué.

Ervin : Maîtresse ! Derrière vous !

Alors que les troupes de Shanarie reprenaient espoir face à l'avantage qu'ils avaient contre les troupes du vieux continent, puisqu'ils étaient en train de les repousser, Shanarie n'intervient qu'au dernier moment pour se retourner et asséner un coup de pied à Haldir, alertant tout le monde.

Shanarie : Haldir ? Mais qu'est-ce que tu...

Ervin : Je le savais ! Ces misérables assassins ! Il ne fallait pas leur faire confiance !

Haldir : Toutes ces dernières années, je voulais vous voir morte. Vous pensez que ça a changé ?

Shanarie : Nous avions besoin de vous !

Haldir : Certains assassins dociles sont restés fidèles, mais les véritables assassins sont restés fidèles à moi ! Compagnons ! Par tous les moyens, assassinez-la !

Les assassins chargent dans la rue en direction du nord et survolent leurs ennemis intermédiaires. Par contre, ils sont rapidement confrontés à leurs autres ennemis, ceux qui protègent Shanarie. Thedina se positionne pour protéger sa maîtresse, mais, en tête brûlé qu'il est, Ervin charge en premier.

Ervin : Je vais te tuer, misérable !

Thedina : Ervin, attends !

L'épéiste charge Haldir tandis que Shanarie et Thedina se retrouvent confrontées à d'autres adversaires. Haldir sort son arc et tire une flèche qui touche l'épaule d'Ervin. Il lance son épée en l'air, extrait la flèche, reprend sa lame et l'abat sur Haldir qui ne peut se protéger qu'avec son arc. L'arc est coupé en deux par la force de l'épée et Haldir demeure couché à terre, en proie à son ennemi. Avant que l'épée ne s'abatte une deuxième fois sur son ennemi, il dégaine sa dague et par la seule force de son bras qui tient cette lame, il bloque de nouveau l'épée d'Ervin. Mieux encore, il parvient à se redresser, et il tournoie sur lui-même, manquant de trancher Ervin.

Ervin : Que penses-tu faire face à moi avec ta petite arme ?

Haldir : Cette petite arme peut tuer plus efficacement que la tienne !

Et comme personne ne les interrompt dans leur duel, ils continuent. Haldir tient sa dague dans l'autre sens puis essaie de pénétrer dans la défense d'Ervin. Celui-ci bloque encore le coup de son épée, alors, Haldir prend l'épée par le plat et l'envoie valser. Comme Ervin manque d'être percé à la gorge par la dague, il exécute une roulade sur le côté et se rapproche d'un bâtiment. Haldir jette un bref coup d’œil sur la bataille : quelques soldats de Déra résistent et contribuent à la panique générale. Pendant ce temps, les assassins se confrontent un peu à tout le monde, Shanarie et Thedina se battent elles-mêmes, ne laissant pas leurs subordonnés tels que Loka, Toru et Sylvain se battre seuls. Puis, Haldir revient sur Ervin, l'épéiste vient de ramasser une lame traînant près d'un cadavre gisant.

Haldir : Tu vas te battre avec l'arme d'un autre ?

Ervin : Il n'en a plus besoin.

Pour l'achever, Haldir fonce vers le mur mais, encore une fois, Ervin bondit vers la gauche et la lame s'enfonce contre le mur. Haldir se retourne pour lui faire face mais comme il manque d'être tranché, il exécuté un bond en arrière. Néanmoins l'épée de son ennemi croise sa dague et son arme voltige. Pour l'achever, Ervin assène un coup d'épée de droite à gauche, mais Haldir se baisse et son épée s'enfonce contre le mur. L'épéiste saisit alors son pommeau à deux mains, mais Haldir s'en rapproche, assène un coup de poing à Ervin qui tombe à terre puis enfin, l'assassin se saisit de l'épée et la fait tournoyer pour la reprendre normalement.

Ervin : Je résisterai jusqu'à la mort !

Ervin trouve une nouvelle épée à côté d'un corps : il la saisit et pendant qu'Haldir abat son épée verticalement, Ervin tient fermement son arme horizontalement pour ne pas qu'elle cède. Hélas, l'épée en question est assez émoussée et en plus de la briser, la pointe de l'épée d'Haldir le transperce. Ervin n'a plus la force de bouger et meurt.

Loka : Ervin, non !

Thedina s'en veut un peu d'avoir laissé cet épéiste mourir à sa place, alors pour se rattraper, elle pourfend ses ennemis de sa lame. Haldir parvient à trouver le lieu où a atterri sa dague et, se rapprochant de Drasie, il la ramasse puis fait face à Shanarie.

Toru : Que quelqu'un nous vienne en aide !

Des personnes surgissent alors du bout de la rue : il s'agit des mages de la secte, dirigés par Garv et Betea. Pour eux, les assassins ne sont que des êtres faibles et incapables, même si ils n'ont que rarement fait face à eux.

Garv : La situation est déjà assez désespérée comme ça pour que nous nous battions entre nous, vous ne pensez pas ?

Un assassin : Qui es-tu pour nous faire la morale, misérable ?

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Niveau 10
26 juin 2014 à 20:24:15

L'assassin près du bord de la rue qui tente d'assassiner Garv est tué instantanément par cette même personne : le sort psychique envoyé par ce puissant mage lui grille le cerveau. Ce sort signal aux assassins que les mages de la secte sont prêts à aider les troupes d'Haeli. Quelques autres sorts extrêmement dangereux balancés changent leurs plans.

Drasie : Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?

Haldir : Merde, ce n'était pas prévu ! Tant pis, elle survivra tant qu'elle aura de la chance ! Assassins, fuyons, maintenant !

Les autres assassins se rassemblement auprès de Haldir et Drasie et s'enfuient par une ruelle. Les mages de la secte, épuisant déjà leurs sorts, décident de ne pas les poursuivre, car ils sont peu nombreux et rassemblés dans cette rue. En revanche, un petit bataillon, mené par Toru et Sylvain, se lancent à leur poursuite. Loka souhaite le faire aussi, mais elle est saisie à l'épaule par Thedina et arrêtée.

Thedina : Loka, reste ici !

Loka : Ils ont tenté d'assassiner notre maîtresse et ils ont tué Ervin ! Nous devons les arrêter !

Thedina : Toru et Sylvain ont déjà mené un bataillon contre eux !

Loka : Ils sont en armure lourde ! Ils n'ont aucune chance de les rattraper !

Thedina : Aie confiance en eux ! Nous avons besoin de toi ! Les renforts des envahisseurs risquent de revenir d'une minute à l'autre !

Loka : Bon, d'accord...

Loka et Thedina reviennent auprès de leur maîtresse qui regarde d'un œil louche les quelques mages de la secte qui viennent vers eux. Pendant ce temps, par leur agilité et leur vitesse, les assassins s'enfuient, finissant par semer, pour le plus grand des malheurs, le bataillon de Toru et Sylvain, alors qu'ils menaient leur chemin vers l'est. La rue, après tout cet affrontement, est redevenu parfaitement calme.

Garv : Heureusement que nous étions là. Vous imaginez comment vous auriez pu finir sans nous ?

Loka : Encore heureux que vous soyez revenus. Vous étiez avec nous et vous avez tout d'un coup disparus ! Je...

Thedina place sa main devant la bouche de Loka pour l'empêcher de parler pour laisser sa maîtresse parler.

Shanarie : Tous ces bâtiments détruits, vous en êtes responsables ?

Garv : Pas tous, croyez-moi...et puis, nous nous sommes rattrapés.

Shanarie : Avez-vous provoqué la mort de civils ?

Betea : Nous ne sommes pas comme ça. Nous, mages de la secte, œuvrons pour le bien commun.

Shanarie : Ce n'est pas ce que l'on m'a raconté, figurez-vous. Ces bâtiments, en plus de constituer un patrimoine historique, permet d'abriter les habitants de Dagoni ! Nous ne pouvons pas nous permettre de les détruire !

Betea : C'est la guerre. Tous les coups sont permis.

Shanarie : Non ! Nous ne sommes pas comme l'ennemi ! Ne nous comportons pas comme...

A l'ouest, des explosions peuvent s'entendre. Des bâtiments s’effondrent sur eux-mêmes, sous l'effet de magie étrange que même les mages de la secte ne connaissent pas.

Shanarie : Qu'est-ce que c'est ?

Shanarie est alors emportée lentement par une force mystérieuse qui l'amène progressivement vers le toit d'un bâtiment. Elle n'a pas la force de résister et, en l'air, personne ne peut venir l'aider.

Thedina : Maîtresse ! Maîtresse !

Se sentant impuissante, elle s'adresse aux mages de la secte.

Thedina : C'est un coup des vôtres, encore une fois ?

Thedina aimerait rattraper Shanarie, mais elle est déjà trop haute, sur le bord du toit du bâtiment en face, alors, la bretteuse préfère en vouloir aux mages de la secte.

Garv : Un coup des nôtres ? Non, je crois que je sais qui c'est...Pilan, arrête de te cacher !

Là, c'est comme si la silhouette s’éclaircissait. L'ancien maître de l'association de Graef Pilan Cale, après plusieurs mois de fuite, vient de se joindre à la bataille et en guise d'entrée, il vient de détruire plusieurs bâtiments, probablement encore habités et vient de prendre en otage Shanarie. Il a physiquement un peu changé : curieusement, il paraît plus jeune, il a opté pour des vêtements noirs et ses cheveux noirs ont un peu poussé, il possède également un petit bouc. Enfin, de sa position, il regarde tout le monde d'un regard perçant, leur adressant un sourire machiavélique.

Pilan : Vous voilà ! La fine fleur de Déra ! J'ai bien choisi mon lieu d'arrivée !

Thedina : Rendez-nous notre maîtresse ! Soldats, trouvez un moyen de monter par pitié, que je puisse la rejoindre !

Pilan : Ah oui, je sais que tu tiens à elle. Lieutenant Thedina Zadus, c'est bien cela ? Aussi jouvencelle que les rumeurs le disent.

Alors qu'elle avait rengainé son épée à la fin du combat, la bretteuse la dégaine immédiatement, mais lorsqu'elle avance, un patrouilleur de l'association la saisit par l'épaule afin de l'arrêter.

Garv : Je reconnais que ton entrée en scène était belle, Pilan, mais Shanarie n'a rien à voir avec tes plans, je pense.

Pilan : Et toi, pourquoi t'es-tu allié à elle ?

Garv : Je n'ai plus de compte à te rendre depuis la mort d'Oella Turban.

Pilan : Bien sûr, puisque tu as trahi la secte et tu t'es enfui avec cette petite noble qui t'a donné espoir qu'un jour, tu dirigerais Graef.

Un soldat : Qu'est-ce qu'ils racontent ?

Betea : Je ne fais jamais de fausses promesses, Pilan. Vous si.

Pilan : Je ne sais pas quels sont vos nouveaux plans, mais sérieusement, regardez-vous ! Vous êtes leurs esclaves ! Sans vous, ils ne seraient jamais rentrés en ville ! Vous allez continuer à les aider de la sorte et si vous gagnez, vous redeviendrez leurs prisonniers !

Garv : Pas du tout. Nous allons les aider et puis nous obtiendrons un meilleur statut pour nos efforts.

Pilan : Tu te laisses encore berner, Garv ? Que ce soit Oella Turban, Béatrice Valien, ou même moi, tu n'es rien de plus qu'un pauvre raté qui a juste servi à atteindre nos objectifs. Et si tu continues à vivre, ça se poursuivra pour toujours.

Garv : Qu'est-ce que tu as dit ?

Garv ferme son poing et prépare un sort, mais Betea lui saisit le bras.

Betea : Ne réponds pas à la provocation ! Nous devons d'abord connaître ses intentions !

Garv : Qu'est-ce que tu veux, Pilan ? Réponds !

Pilan : Il y a des choses que je veux, d'autres choses que j'aurais voulu. Que mon mentor meurt, passe encore. Que la secte échoue, je sais rattraper leurs erreurs. Que ma femme me trahisse et emporte mon fils loin de chez moi, ma colère gronde. Mais bientôt, tout cela sera effacé. Les adorateurs de la magie élémentaire comme ceux de la magie oubliée sont tous aussi minables les uns que les autres. Vous ne comprenez même pas la symbolique de la magie, son origine...non, je suis le seul à comprendre ! Et j'ai aussi compris que la seule solution pour purifier Déra était de détruire ce pays !

Garv : C'est n'importe quoi !

Thedina : Shanarie ! Essaie de te libérer !

Shanarie : Je...je n'ai plus de forces...

Pilan : Voilà ! On la prétend invincible et il suffit d'un peu de magie pour lui priver de toutes ses forces ! C'est pitoyable !

Thedina : C'est une femme comme les autres avec ses faiblesses ! Elle n'est pas invincible !

Pilan : Non, c'est juste une survivante et une putain de chanceuse, qui vous manipule tous pour continuer à vivre sa vie qui a perdu son sens depuis longtemps. C'est à vous que je m'adresse, combattant d'Haeli !

Loka : Que raconte-t-il ?

Thedina : Ne l'écoutez pas, d'accord ?

Pilan : Il y a certains éléments de son "règne" qui me laissent perplexes. J'étais déjà maître quand Galao Transko devenait tyrannique. Et je sais que plus la guerre avançait, plus je voyais tout son empire s'écrouler. Il est mort, ses lieutenants aussi...sauf une, toi. Shanarie Pnow qui se tient devant vous, qui a tué beaucoup de personnes innocentes pour le compte de ce tyran !

Thedina : C'est fini depuis longtemps !

Pilan : Fini ? Vous pensez que quatre ans en tant que maîtresse l'ont lavé de tous ses crimes ?

Shanarie : Et toi, tu n'en as pas fait des crimes ? On raconte que tu as tué ou envoyé tuer des centaines de personnes.

Pilan : Mais moi, je n'étais pas le dernier. Dès qu'Ibytrem Qurth m'a vu, il a su que je surpassais tous les mages qu'il avait vus auparavant. Parce que je n'étais pas comme les autres. Et j'ai été nommé maître en toute légalité, par mon prédécesseur !

Shanarie : Un prédécesseur qui a failli plonger Déra à sa perte !

Pilan : Et ce n'était pas le cas de ton prédécesseur, peut-être ?

Shanarie : Je n'ai jamais voulu suivre ses pas !

Pilan : C'est vrai. Outre le fait que tu aurais dû au moins être enfermée pour tes crimes à la place d'être nommée maîtresse par défaut, tu t'es bien entourée : une archère de la plus prestigieuse famille d'archer d'Haeli, un ancien chevalier puissant et noble, un vétéran charismatique et respecté...de fait, il n'y a qu'un seul intrus parmi tes lieutenants, c'est elle : Thedina Zadus.

Enervée, Thedina tente de nouveau de s'approcher, mais elle est une nouvelle fois retenue.

Shanarie : Comment osez-vous ? Thedina est une bretteuse hors pair et personne n'a été déçue d'elle !

Pilan : Quel âge a-t-elle ? 24 ou 25 ans ? Elle a le temps de décevoir, cette jouvencelle.

Shanarie : Helmut Priwin était maître de l'association d'Unukor au même âge qu'elle !

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Niveau 10
26 juin 2014 à 20:25:17

Pilan : Oui, et il est mort, sa compagne qui avait un an de plus qu'elle et qui était lieutenant est morte, Sylvia, du même âge que Thedina au moment de sa mort, eh bien...morte aussi. La vie d'un lieutenant est courte, n'est-ce pas ?

Shanarie : Elle est bien protégée !

Pilan : Bien sûr qu'elle est protégée...allons Shanarie, ne sois pas timide ! Révèle donc maintenant pourquoi, à l'âge de 35 ans, tu ne t'es pas encore mariée alors que ta position te permettrait d'épouser n'importe qui.

Shanarie : Je ne veux pas avoir d'enfants ni prendre d'époux, j'en possède le droit !

Pilan : Tout à fait, tu en as le droit, néanmoins, il faut bien avoir de l'affection.

Un guerrier : Qu'est-ce qu'il raconte ?

Thedina : Mais...comment est-il au courant ?

Pilan : On ne peut rien me cacher ! Et si vous n'avez pas compris, êtres lobotomisés qui la suivez, que Thedina est lieutenant de l'association d'Haeli parce qu'elle est aimée par elle et qu'elle l'aime en retour. Oh, et je parle du véritable amour ! Les dernières expériences de Shanarie l'ont apparemment dégoûté, quant à Thedina...elle a toujours été plus féminine qu'elle ne devait l'être.

Loka : Quoi ? C'est vrai, lieutenant ?

Thedina lâche son épée et tombe à genoux.

Thedina : Oui, c'est vrai...je suis désolée de vous avoir mentis, nous sommes désolées mais nous ne pouvions pas faire autrement, nous bravions des interdits !

Pilan : Ah ah ah ! Vous voyez ? Votre propre maîtresse qui avait juré de protéger la justice n'a même pas été capable de respecter ses propres lois ! C'est pitoyable !

Tout d'un coup, Garv se met à rire. Cela fait, il s'avance dans la rue.

Garv : C'est tout ? Pilan, tu me déçois fortement ! Quelques-uns ont l'air choqué parce que deux femmes se sont permis un peu de liberté dans un monde où elle n'est que vague ? Et tu pensais faire quoi avec cette information ? Retourner ses propres troupes contre elle ? Tu pensais peut-être qu'ils allaient les poignarder parce qu'elles ont eu leur petit secret ?

Pilan : Je viens juste de leur prouver qu'elle n'est pas aussi pure qu'elle ne le prétend.

Shanarie : Je n'ai jamais dit que j'étais pure...Je souhaitais juste rattraper mes fautes...

Shanarie s'inquiète d'abord pour Thedina avant de s'inquiéter pour elle-même. Son lieutenant est relevée par la patrouilleuse Loka, par ailleurs, elle lui rend son épée.

Loka : Arrêtez de culpabiliser, lieutenant. On s'en moque de ce que vous faites en secret ! Vous avez toujours été là pour nous, nous pouvons vous pardonner !

Garv : Tu vois, Pilan ? Ton stratagème a échoué !

Pilan : Là n'est pas mon stratagème. Je vous rappelle que je la tiens en otage et que je peux la tuer à tout moment.

Thedina : Non, laisse-la !

Pilan : Regardez ça...tout le monde ici tient à elle. Tu aurais dû mourir il y a quatre ans, personne ne t'aurait pleuré. Maintenant, c'est différent. Ta perte engendrerait la souffrance, la tristesse...oh oui, il faut que je te tue pour que le désespoir s'installe ! Et peu de temps, après, les autres te rejoindront. Il n'y aura que la mort.

Là, Garv charge complètement sa magie, prêt à lancer ses sorts les plus puissants.

Garv : Je vais faire d'une pierre deux coups. La sauver pour être bien vu par les autres et te tuer pour prouver que je suis le plus puissant.

Au moment où Garv bondit jusqu'au toit du bâtiment, Pilan lâche Shanarie. Celle-ci hurle lors de sa chute rapide, même si elle a récupéré ses forces puisqu'elle ne subit plus de l'influence de cette magie, et c'est Betea qui la rattrape au dernier moment en ralentissant sa chute : en effet, en tendant ses deux bras et en ouvrant ses mains elle dilate l'air présent autour de la maîtresse pour qu'elle atterrisse tout en douceur. Et pendant que Thedina prend Shanarie dans ses bras une fois qu'elle a posé pied à terre, Garv assène un coup de poing à Pilan qui répond lui aussi un coup de poing, faisant s'effondrer la moitié du bâtiment.

Garv : Voilà un coup de poing bien plus puissant !

La puissance du coup donné par Garv est tel qu'ils décollent tous les deux. La courbe qu'ils effectuent en l'air n'est pas naturelle et des dégâts irréversibles sont provoqués. De par leur magie, Garv et Pilan peuvent se battre en l'air pendant un petit moment, car ils luttent contre la gravité : un duel magique est enclenché et déjà, ils sont à des bâtiments bien plus loin. Betea voit son amour bien loin et décide de le rejoindre, et donc de quitter les troupes d'Haeli.

Betea : Vous nous devez une fière chandelle !

Shanarie : C'est vrai, merci beaucoup...

Thedina : Je suis contente que tu ailles bien !

Shanarie : Plus de mensonges, promis ?

Thedina : Promis !

Face à l'euphorie générale, Betea s'en va et essaie de suivre les traces de Garv. Pendant ce temps, le calme disparaît dans cette rue. D'autres troupes en direction du nord surgissent, envahissant la rue du nord au sud et de nouveau, Shanarie, Thedina et leurs troupes résistent, permettant ainsi la fuite des mages de la secte. Si tant qu'il y ait des moments de calme, ceux-ci sont rares et les affrontements au nord de la ville se poursuivent avec une grande intensité.
Maudine ne cesse de poursuivre Vakella. Cette dernière s'assure d'abord de se débarrasser de Siannah avant de tuer Maudine, mais ses plans changent. Au maximum, elle évite le combat contre autrui et pour ralentir l'archère à sa poursuite, elle demande l'aide d'autres archers à l'aide d'arguments de taille.

Vakella : A l'aide ! On m'attaque ! Je fais une mission spéciale pour Tordin, alors, aidez-moi !

Et à ce moment-là, elle profite pour avancer dans cette rue. Deux archers qui l'obéissent se positionnent et tirent leurs flèches, mais Maudine les évite et décoche deux flèches qui percent le crâne de ces deux hommes. Elle voit donc que Vakella, bénéficiant de la protection des soldats du vieux continent qui se battent lors d'un gros assaut, est en train de grimper un bâtiment à l'aide des différentes prises pour atteindre un toit plat.

Maudine : Tu ne t'échapperas pas !

Maudine tire deux flèches comme à l'accoutumée, mais Vakella semble tellement agile qu'elle évite les deux projectiles qu'elle a vu venir par instinct. Quand elle disparaît sur le toit, l'archère n'a pas d'autres choix que de la poursuivre. Elle range donc son arc pour l'ascension et elle s'estime chanceuse que personne ne fasse attention à elle. Alors que l'infanterie se bat contre l'infanterie ennemie dans la rue, Maudine saisit les prises qui sont à sa disposition et grimpe. Elle bondit après s'être accrochée à la dernière prise pour atteindre le toit. Elle s'aperçoit que Vakella est déjà quelques toits plus loin, puisque les bâtiments sont à une distance suffisante pour être atteint par des sauts longs, sauts longs que l'on peut accomplir après avoir pris de l'élan.

Maudine : J'ai dit : tu ne t'échapperas pas !

Maudine sort son arc et tire une nouvelle flèche qui rate encore sa cible. Elle se maudit alors puisqu'il lui reste moins de dix flèches, elle décide de les économiser et de les utiliser lorsqu'elle l'aura rattrapée. Le problème est qu'elle est déjà loin et donc, Maudine accélère et saute de toit en toit comme Vakella le fait. Les toits sont variables et parfois, elles passent au-dessus des rues où les affrontements redoublent d'intensité. Après avoir traversé une dizaine de toits, Vakella commence à perdre en vigueur et commence à s’essouffler.

Vakella : Vais-je retrouver cette traîtresse un jour ?

Lorsqu'elle se retourne, elle aperçoit Maudine. L'archère, voyant qu'elle n'est qu'à trois toits de distance de Vakella, décide de tirer une flèche après avoir plié les genoux, mais encore une fois, Vakella l'évite en pivotant vers la gauche. Elle dégaine ensuite son poignard, lassée de cette poursuite.

Vakella : Tu commences à m'agacer !

Maudine : Et toi, alors ? Tu poignardes ma sœur puis tu fuis comme une lâche ! Tu vas payer pour tout !

Lorsqu'il n'y a plus qu'un toit qui les sépare, Vakella, imagine une stratégie pour éliminer l'archère. Tenant son poignard à sa droite, elle attend l'arrivée de Maudine. Cette dernière sait que ses projectiles seront étrangement efficaces à courte portée. C'est lorsqu'elle bondit vers le dernier toit qu'elle encoche sa flèche et c'est là que Vakella bondit à son tour. Elles se font face à face et Vakella érafle Maudine à l'épaule. Blessée, elle lâche son arc et tombe en arrière, mais le miracle fait que son dos s'écrase légèrement contre le toit et que son arc tombe à ses côtés. Quant à Vakella, elle atterrit sur ses pieds sur l'autre toit. Se retournant, il aperçoit Maudine qui peine à se relever.

Vakella : C'est ça, la famille d'archers la plus puissante d'Haeli ? Vous êtes décevants ! Tous !

Avant que l'archère n'ait le temps d'encocher une nouvelle flèche, Vakella saute sur le toit où se trouve désormais Maudine et s'apprête à la poignarder. Les armes tombent, l'arc sous le choc et le poignard à cause de l'impact de l'arme de Maudine. L'archère assène un coup de poing à la joue de Vakella et, sonnée, celle-ci répond par un coup de poing à la joue gauche de Maudine. Elles s'affrontent au corps à corps, d'abord à coup de poing, puis Vakella exécute un coup de pied retourné qui frappe le crâne de Maudine : l'archère fait une roulade sur le côté par le choc. Alors qu'elle est encore à terre, à plat ventre, Vakella lui saisit les cheveux et fracasse son crâne à trois reprises contre le toit. Sa force la blesse quand même, mais en tant que ça, de tel sorte que Maudine puise dans ses propres forces pour effectuer un balayage et faire tomber Vakella à son tour. Elle lui arrache quelques cheveux avant de lui enfoncer son poing dans sa figure.

Maudine : Mes sœurs étaient mes modèles ! Tu ne devais pas les toucher ! Maintenant, c'est trop tard pour toi !

Vakella : Parce que tu crois que je n'ai touché qu'à tes sœurs ?

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26 juin 2014 à 20:26:28

Ne cherchant pas à comprendre, Maudine lance cinq coups de poings à la joue droite de Vakella, puis cinq à la joue gauche, elle crache une bonne moitié de ses doigts. Elle recule, toujours sur elle, puis la frappe, au bas du ventre, bloquant sa respiration, comme si elle était battue à mort. Cependant, Vakella parvient à asséner un coup de poing au nez de Maudine qui le tient et perd l'équilibre. C'est alors Vakella qui se met sur elle et la frappe à son tour au bas du ventre, pour se venger.

Vakella : Bien sûr que j'ai connu Kodor ! Juste avant sa mort, figure-toi !

Maudine : Qu'est-ce que tu racontes ?

Vakella : C'est moi qui ai tout organisé ! Je l'ai dragué, j'ai fait croire que j'étais amoureuse de lui, je l'ai amené à Graef en l'éloignant des problèmes d'Haeli, je l'ai manipulé de bout en bout, allant même jusqu'à organiser le siège de Nires ! Il a résisté vaillamment, je l'ai poignardé après l'avoir embrassé ! Il était tellement désespéré ! Un archer plein d'espoir à peine mûr, poignardé par la femme qu'il aimait dans une ruelle sombre ! Quel mort débile pour un homme de cette stature !

Maudine : C'est toi qui as tué mon frère ?

Vakella : Oui, et j'ai tué ta grande sœur ! J'ai eu le temps d'un peu observer la bataille...Revia qu'elle s'appelait, n'est-ce pas ? La matriarche de la famille ! Il a suffit qu'elle soit occupée par un grand nombre d'ennemi pour que je puisse la poignarder !

Maudine : Tu es une lâche !

Maudine saisit son bras et exécute une clé de bras. Le cri de Vakella est de courte durée, puisqu'elle l'assomme Maudine du poing de son autre bras. Difficilement, Vakella parvient à se relever alors que Maudine peine à trouver des forces. Elle ramasse son poignard et le fait tournoyer pour montrer sa supériorité. Suite à cela, elle dégage l'arc de Maudine d'un coup de pied et l'arme en question tombe dans la rue.

Vakella : Je sais, je suis une lâche...mais quelle importance, si je peux me hisser au sommet de la hiérarchie ? Si Tordin m'a confiée cette mission, ce n'est pas pour rien : il a confiance en moi ! Et quand j'aurai éliminé ses plus terribles adversaires, il me laissera enfin l'épouser ! Je deviendrai la reine de Déra, tu m'entends ? Avant cela, bien sûr, toute ta famille sera annihilée ! Ton frère et ta sœur sont déjà partis ! Il en reste beaucoup, mais ils peuvent facilement céder, tu vas voir !

Avant qu'elle n'assène le coup de poignard final, son regard se porte vers le bâtiment à sa droite. Par les fenêtres, elle reconnaît sa silhouette.

Vakella : C'est elle...c'est ma cible !

Elle hésite alors : doit-elle achever Maudine ou retrouver et tuer Siannah ? Après mûre réflexion, elle décide de choisir ce qui est le mieux pour elle.

Vakella : Tu as de la chance : tu vas pouvoir souffrir plus longtemps, car j'ai des cibles à éliminer en priorité ! Pourris bien sur ce toit !

Vakella rengaine son poignard, le temps de se placer sur le bord du toit et de saisir les prises pour bondir à la fenêtre d'en face. Comme elle est ouverte, elle peut pénétrer dans ce bâtiment.
Il se trouve que c'est un des bâtiments où se trouvent les canons internes. Siannah parcourt un couloir avant de rejoindre un jeune homme dont le rôle est de tirer avec les canons. Cette petite salle est en granit de manière à résister aux canons ennemis et le jeune homme est en simple tunique, n'ayant pas besoin d'armure pour se protéger derrière son canon. Le canon en question est noir et long, tandis que l'ouverture pour que les boulets passent est assez large, offrant une vue splendide du port et de la mer. La mèche est sur le bout, prêt à être allumée et les boulets sont contenus dans une caisse, mais cela se voit qu'il commence à en manquer. Dès qu'il voit Siannah, il la reconnaît.

Le jeune homme : Siannah ?

Siannah : Je me suis enfui du château de peur d'être repérée. Dis-moi, comment ça se passe avec les canons ? J'ai l'impression qu'il y a de moins en moins qui envoient des projectiles.

Le jeune homme : Je commence à en manquer et les autres aussi. C'est problématique.

Siannah : Assez, oui. Il y a encore beaucoup de bateaux ennemis qui n'ont pas encore accosté. Ils comptent sur nous !

Le jeune homme : Leur espoir reste les bateaux de la flotte Naraka.

Siannah : Il y en a qui attaquent ?

Le jeune homme : Oui, quelques-uns, grâce à votre grande sœur. L'espoir n'est pas totalement perdu et....attention !

Lorsque Siannah se retourne, elle aperçoit Vakella blessée qui lève son poignard, grinçant des dents et blessée partout.

Siannah : Vakella, que fais-tu ici ?

Vakella : Je te retourne la question, Sharialle...ou devrais-je dire Siannah ?

Siannah : Elle a entendu notre conversation...

Vakella : Je savais que tu étais louche, mais là, tu es carrément de la famille Naraka, ta tête va valoir de l'or d'ici peu. Quand je révélerai la vérité à Tordin après t'avoir tué, il me récompensera grassement, oh oui !

Siannah : Il faudrait déjà que tu parviennes à me tuer !

Proche, Vakella lève son poignard, mais Siannah n'a même pas besoin d'éviter le coup porté, car Vakella lâche son arme bien avant et tombe vers l'avant : ses blessures s'ouvrent et son corps est sévèrement endommagé. Le jeune homme la saisit pour l'empêcher de bouger et la retourne face à Siannah.

Vakella : Misérable archère ! Les blessures que tu m'as infligées ont causé ma perte !

Siannah : C'est Tordin qui t'a envoyé ?

Vakella : Oui ! Et je sais qu'il n'a pas besoin de moi pour remporter la bataille ! Il se trouvera une femme meilleure, j'en suis sûre ! Ha ha ha !

Siannah : Il est toujours dans son château ?

Vakella : Oui, il est toujours dans le château que tu as squatté en tant qu'espionne pendant des mois, petite conne !

Siannah : C'est tout ce que je devais savoir. Je n'ai plus besoin de toi.

Siannah adresse un signe au jeune homme pour la lâcher. Elle ramasse alors son poignard et l'enfonce dans sa gorge. Contre le mur, Vakella se noie dans tout son sang qui gicle et décède peu de temps après.

Maudine : Merci beaucoup...

Maudine, qui peine à rester debout, a tout de même réussi à parvenir à l'intérieur de ce bâtiment. Comme elle est entrée, elle pose une main contre le mur pour tenir debout. La remarquant, Siannah se relève, alors que le jeune homme retourne à son poste.

Siannah : Vous êtes ?

Maudine : Maudine Namel, dernière fille de Rokir et Maella Namel, les Namel étant une famille d'archers du royaume d'Haeli.

Siannah : Alors vous êtes de mon côté ? Vous venez de l'affronter, c'est ça ?

Maudine : Je n'ai pas été assez forte pour l'achever, alors qu'elle a tué mon frère et sûrement ma sœur. Au nom du cœur et au nom de toute ma famille, merci beaucoup !

Siannah : C'est un plaisir, c'était une gêneuse pour moi aussi. Vous avez mérité que je vous donne mon nom. Je suis Siannah Naraka, troisième enfant de ma génération, membre de la famille Naraka et, par conséquent, du clan Naraka. Notre royaume lutte contre Vauvord et tous les autres qui leur sont affiliés pour résister à l'envahisseur.

Maudine : Tout le vieux continent n'est pas contre nous, je suis contente...

Siannah : C'est même loin d'être le cas. Le peuple de nos royaumes ne sont pas contre vous, loin de là. Seuls quelques hauts placés dont directement responsables, nous devons les arrêter et pas seulement.

Maudine : "Pas seulement" ?

Siannah : Plus cette bataille avance, plus je ressens une puissante magie. Vite, nous devons retourner nous battre !

Maudine : Mon arc est tombé dans la rue et je suis blessée, mais ça devrait aller.

Siannah : Je vais t'aider ! Toi, reste ici et continue de tirer.

Le jeune homme : D'accord, Siannah.

Sur ce, Siannah et Maudine descendent le bâtiment et, dans l'espoir de sauver Déra tant qu'il en est encore temps, retournent se battre dans la mêlée.
Quand Daruca décoche une flèche qui effectue une courbe dans l'air avant de transpercer la bouche d'un soldat ennemi qui avait la bouche ouverte, Renet décapite un ennemi sur son passage. Ils constituent les personnages connus qui traversent la grande rue principale afin de la libérer, devenue une terre hostile alors qu'autrefois elle était un havre de paix où les habitants venaient, heureux, pour parler entre eux où acheter des produits chez les nombreux marchants. Les troupes libérant cette rue balaient les soldats ou plutôt les gardes de l'intérieur de la ville, puisque la partie sud de la ville n'a pas encore été envahie par les soldats du vieux continent. Comme les troupes de Korus ont été séparées en deux, les troupes de derrière peuvent se permettre de prendre plus de temps et d'éliminer les derniers ennemis. Par confiance, les citoyens sortent de leurs bâtiments, quittent la ville et rejoignent des endroits sûrs et d'autre part, Renet est assez satisfait du résultat : comme une grosse part de la population vit dans cette partie de la ville, il considère qu'ils sont vraiment des libérateurs. Après un long parcours, il aperçoit les trois meneurs : Korus, Felisa et Ingmar.

Renet : Les voilà ! Rejoignons-les !

Renet décapite deux soldats ennemis sur son passage, même si il n'y en a plus beaucoup car Korus, en héros, avec son épée dans une main et son bouclier de l'autre a déjà dégagé une bonne partie du chemin. De manière générale, toute cette rue est libre, même si l'accumulation des cadavres sur le chemin peut paraître glauque. La grande place est en vue, avec ses dalles; sa grande fontaine dégageant une eau pure et fraîche et le château fortifié se présentant à eux droit devant. Pour commencer, Renet fait son rapport.

Renet : Cette rue est totalement libérée, maître Korus.

Korus : Parfait ! Une bonne partie des citoyens ont été libérés !

Felisa : Ils sont en sécurité, désormais !

Pseudo supprimé
Niveau 10
26 juin 2014 à 20:27:58

Korus : A présent, passons à la prochaine étape. Ce château est impressionnant, mais il y règne une ombre de terreur. Tordin s'y est installé depuis bien trop longtemps. Il est temps de le tuer une bonne fois pour toutes !

Ingmar : Nous sommes avec vous. Il va payer pour tous ses crimes !

Daruca : Comment allons-nous prendre ce château ?

Korus : C'est assez délicat. Cette place est un croisement de plus de quatre rues et sur les rambardes du château, il y a des archers et autres soldats envoyés pour la protéger. Nous n'avons pas le choix : nous devons entrer par la grande porte, quand bien même nous serons exposés aux tirs ennemis.

Daruca observe donc la grande porte : ornée et en bois peint en noir, elle paraît impénétrable.

Daruca : Je ne sais pas si il est possible de briser une porte pareille...

Korus : Je m'en moque ! Nous y arriverons, par tous les moyens !

Un soldat : Les mages de la secte ne sont plus là pour nous aider, ils se sont éparpillés...

Korus : Je sais. Et nous avons un autre problème.

Un autre soldat : Lequel ?

Korus : Les soldats du vieux continent. Regardez ! Ils ont envahi la partie nord de la ville et commencent à envahir cette place. Or, il y a une grosse brèche à l'entrée sud. Les citoyens ne sont pas totalement en sécurité !

Renet : Que proposez-vous, maître Korus ? J'ai décidé d'obéir à vos ordres, alors, dites-moi.

Korus : C'est simple : Je prends une trentaine d'hommes avec moi et nous pénétrons dans le château. Ingmar et Felisa, vous venez avec moi.

Felisa : Pas de problème !

Ingmar : C'est l'heure de la vengeance, après tout.

Korus : Les autres, vous serez menés par Renet. Dans un premier temps, vous nous couvrez et dans un second temps, vous empêchez ces soldats de venir au sud de la ville ! Je compte sur vous !

Renet : Une minute, maître Korus ! Une trentaine d'hommes ?

Korus : Je suis sûr qu'ils ne seront pas autant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Et puis, vous empêchez d'autres hommes d'entrer.

Renet : Je ne suis pas très confiant...

Korus : Je le suis. Nous tuerons Tordin, quelque soit le prix à payer.

De plus en plus, les soldats du vieux continent surgissent et envahissent la place.

Korus : Nous n'avons pas de temps à perdre ! Allons-y !

Un autre affrontement se produit sur la place centrale de Dagoni, qui dépasse toute ampleur. La plupart des troupes s'avancent, certains protègent la partie sud, mais chaque soldat rencontre l'autre assez rapidement. En l’occurrence, les soldats du vieux continent viennent de deux rues parallèles, au nord et c'est au niveau de la fontaine que la progression de Korus est un peu bloqué : il rencontre ses premiers ennemis. Pour se préparer, il pivote vers la gauche et recule d'un pas. Il tend son bouclier qui bloque les premières attaques ennemies. A l'aide de la portée de son arme, il tranche dans le vif avec son épée et en plus de bien se protéger, possède un avantage considérable lorsqu'il faut attaquer. En tant que patrouilleuse et bretteuse, Felisa use de sa seule épée pour vaincre. En général, elle tend son épée horizontalement pour parer les attaques de ses adversaires et ainsi bénéficier d'une portée suffisamment grande pour bouger son épée dans tous les sens de manière coordonnée. Pour attaquer, elle tient fermement son pommeau et synchronise les mouvements de sa lame avec ses pas et après, elle taille les côtes des soldats, les transperce, les empale, les fend leur crâne ou abat simplement son épée sur eux. Ingmar use de son agilité pour éviter les ennemis et comme son stock ne s'épuise pas, il tire des flèches à outrance et ne rate jamais ses cibles. Daruca se bat de manière à protéger son singe, heureusement, Jald sait lui-même comment se protéger. Ses deux dagues en main, elle exécute des attaques rapides, mais efficaces. Par exemple, elle assène un coup de pied à un soldat et, quand on l'attaque derrière, elle se baisse pour éviter le coup, se retourne puis transperce le torse du soldat, l'achevant ainsi.

Korus : Contournez la fontaine !

Aidé par quelques soldats, Korus exécute ce qu'il dit et il est rapidement suivi. Ces quelques soldats sont vite submergés et les alliés affrontent plusieurs ennemis en même temps dans un moment de violence inouïe. Korus tombe lui-même nez à nez face à plusieurs adversaires, il recule, prend des coups et son bouclier ne cède pas jusqu'au moment où une épée de bronze fend l'air : le berserker Regnak surgit de l'est et abat son épée sur tous ses ennemis successivement. Ce n'est qu'après un moment qu'il passe en position défensive, même si il continue sa route vers le nord.

Korus : Regnak ! C'est toi ?

Regnak : Comme vous pouvez le voir, maître. Désolé du retard.

Korus : Athalnir, où est-il ?

Regnak : Vous l'avez deviné maître, je le crains. Nous avons réussi à tuer le commandant Eirik, surtout lui en fait. Il a succombé à ses blessures. Je lui ai promis de tuer Tordin et j'ai toujours honoré mes promesses, surtout elles d'un ami décédé !

Korus : Je peux te donner l'occasion de te débarrasser de lui ! Accompagne-nous dans le château ! Nous allons entrer et le tuer car nous savons qu'il se cache là !

Pendant un court laps de temps, le berserker jette un coup d’œil à la porte ornée.

Regnak : Elle semble impénétrable.

Korus : Une patrouilleuse d'Haeli nous a dit la même chose.

Regnak : Parce que ça se voit ! Mais qu'importe, j'adore les défis ! Ce n'est pas une grande porte qui m'arrêtera !

Korus : Traçons le chemin !

La fontaine contournée, la partie nord de la place demande quelques difficultés pour qu'elle soit traversée. A l'aide de la coordination de chacun cependant, le milieu ne devient plus protégé par les soldats du vieux continent qui passent du nord au sud, mais bien par les archers qui se tiennent dans les rambardes de ce château. Korus jette alors un bref coup d’œil au sud, à l'endroit où le commandant en chef Renet se défend et pour le moment, avec les siens, il résiste : sa hache s'abat sur ses ennemis qui s'arrêtent net face à lui, peu d'envahisseurs parviennent dans la partie sud de la ville de Dagoni et le maître les aurait tout de même aidé si il avait pu, voyant qu'ils ont tout de même quelques difficultés à retenir l'endroit. Korus s'entoure à présent de la trentaine de personnes qui doivent l'aider. Ingmar se courbe et la flèche qu'il vient de décocher, c'est suite à cela qu'un archer des fortifications est touché par cette même flèche à la poitrine, il tombe en avant et s'écrase sur les fortifications. Pendant ce laps de temps, Ingmar rejoint Korus, déjà rejoint par Felisa qui vient de tuer un bretteur réputé chez les ennemis : leurs épées se sont croisées à plusieurs reprises de tous les côtés avant qu'elle ne pare une ultime fois, baisse la garde du bretteur et l'empale. Regnak constitue la partie attaquante de Korus : les ennemis devant la porte sont abattus par lui, car sa force est associée à sa puissance. Daruca les rejoint ensuite, car exécutant une sorte de danse des lames, elle a égorgé tous ses ennemis sur son chemin sans qu'elle ou Jald ne soient touchés. A présent, ils ne sont qu'à une dizaine de mètres de la porte, mais exposés aux flèches.

Un archer : Abattez-les, maintenant !

Quand les flèches fusent l'air, Korus en a profité pour rassembler quelques soldats qui tiennent des boucliers et ils se tiennent en première ligne : la plupart du temps, les projectiles rebondissent sur les boucliers. Après s'être protégés de la sorte, Korus parvient en premier à la porte et la frappe d'un coup d'épaule violent, mais elle ne cède pas. Regnak abat ensuite son épée sur la porte et le bois virevolte. Les autres arrivent peu après.

Regnak : Ah oui, pour du solide, c'est du solide !

Un soldat : Nous n'arriverons jamais à briser cette porte !

En effet, malgré les coups d'épées et de haches qui se multiplient, la porte est dûment protégée et complètement impénétrable.

Felisa : Non ça ne peut pas s'arrêter ! Pas si proche du but !

Regnak : Soyez maudits ! Maudits ! Maudits !

Regnak s'appuie contre la porte et, soudain : il tombe vers l'avant et sa tête s'écrase contre le tapis de l'entrée du château. Les deux parties de la porte se séparent : elle s'ouvre. Le crissement produit par cette action donne l'espoir aux troupes de Korus qui en profite pour y entrer.

Ingmar : Je ne comprends pas...ils ont ouvert la porte ?

Korus : Pas le temps de réfléchir ! Allons-y !

Une trentaine de soldats menés par Korus, Ingmar et Felisa entrent, voir même plus, jusqu'au moment où elle se referme aussi d'elle-même, juste avant que les soldats du vieux continent ne puissent entrer. Les archers survivants des flèches d'Ingmar et des autres archers se questionnent.

Un archer : Hein ? Qui leur a ouvert ? Qui ?

Deux personnes ont été chargées d'ouvrir le pont-levis, les mauvaises personnes, de fait. Il s'agit de deux jeunes hommes vigoureux situés de part et d'autre du mécanisme permettant d'ouvrir la porte. L'un est abattu par une flèche, considéré comme un traître, l'autre entend rapidement les bruits des soldats le cherchant et voit sa fin arriver.

Le jeune homme : Siannah...nous avons réussi notre mission qui consistait à ouvrir la porte aux soldats de Déra. Nous sommes prêts à mourir désormais car nous savons que nos ennemis seront vaincus, maintenant que nous avons agi.

Il aperçoit les soldats qui le traitent de traître, hache en mains.

Le jeune homme : Il ne fallait pas nous faire confiance. Une erreur qui va vous coûter la défaite !

Lorsque la première hache le fend le crâne, il ne sent rien, il est même content de mourir, puisqu'il a accompli sa mission. Et à présent que les troupes de Korus ont pénétré dans le château, le destin entier de la bataille a flanché. Leur route ne s'arrêtera qu'à la salle des trônes.

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