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Sujet : [Fic/RPG/HS] Les royaumes de Déra

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XiLiae XiLiae
MP
Niveau 10
17 juin 2014 à 01:41:39

Je trouve ça un peu con que le commandant d'Haeli Renet aille avec Korus et les soldats d'Unukor

Pseudo supprimé
Niveau 10
17 juin 2014 à 08:34:46

Shanarie commande les troupes d'Haeli à l'ouest pour lui, il essaie donc d'être présent ailleurs pour que toutes les forces en présence soient là :ok:

XiLiae XiLiae
MP
Niveau 10
17 juin 2014 à 15:12:39

Bah c'est con

Pseudo supprimé
Niveau 10
17 juin 2014 à 17:18:19

Fallait équilibrer :hap:

XiLiae XiLiae
MP
Niveau 10
17 juin 2014 à 20:05:38

Mais putain c'est le commandant des soldats d'Haeli il va pas les laisser pour aller avec ceux d'Unukor. Et dis pas que des soldats d'Haeli sont venus avec lui t'as précisé que y avait que ceux d'Unukor. :noel:

Pseudo supprimé
Niveau 10
17 juin 2014 à 21:14:14

J'ai dit spécifiquement ceux d'Unukor donc ça peut vouloir dire 2/3 Unukor et 1/3 Haeli (bon je caricature) et je peux encore changer et mettre qu'il y a plus de soldats d'Haeli au sud finalement :hap:

Pseudo supprimé
Niveau 10
19 juin 2014 à 16:41:26

Et comme j'ai oublié la pauvre patrouilleuse Loka, on va dire qu'elle va à l'ouest :hap:

Pseudo supprimé
Niveau 10
22 juin 2014 à 10:53:03

Chapitre 21 : Le siège de Dagoni.

Un vent de terreur semble s'abattre sur Dagoni, la capitale indépendante du pays de Déra. Alors que le beau temps semblait revenir, ce souffle frisquet ne rassure point la population de Dagoni. En prévision du futur siège, Tordin a décidé d'enfermer les citoyens à l'intérieur de leurs habitations, exceptés ceux qui peuvent avoir une quelconque utilité. De plus, le nombre de soldats sillonnant les rues semble avoir triplé. Ils ont été placés partout : dans les rues fréquentées, les chemins principaux et dans les murailles. Leurs ennemis ne semblent pas être équipés de catapultes et eux ne semblent avoir qu'un équipement basique pour les résister : arcs et arbalètes, pas d'huile bouillante, pas de bélier, la magie risque de rendre ce siège assez particulier. Après avoir humé l'air d'un balcon du château, Tordin Igran fait demi-tour de manière triomphante et pénètre dans la salle des trônes où il est acclamé par ses serviteurs, gardes et soldats. Sa cape rouge et flamboyante et même si il espère que d'autres personnes se battront à sa place, il est équipé d'une armure de cuir noir protégé par de l'acier aux endroits sensibles et il a récupéré son épée. Il gravit les marches et s'assied sur le trône, croisant ses bras. Il est alors rejoint par Ferhon et Ferhan Cavain, ainsi que Mernor Garant et Siannah Naraka, cette dernière se faisant toujours passer pour Shartialle Lasis.

Tordin : Mes soldats semblent sous tension. Expliquez-moi la situation.

Ferhan : Mon seigneur, je crois que nos ennemis arrivent.

Tordin : Je te rappelle qu'à présent, tu dois dire "Mon roi".

Ferhan : Vous n'avez pas encore été couronné.

Tordin : Dès que cette guerre sera terminée, je le serai. Il y a de très fortes chances que mon père meurt accidentellement lors de cette bataille, puisque Loghain Nagran m'a assuré qu'il menait l'assaut. Un grand roi...malheureusement, aller sur le terrain ne lui réussit pas.

Ferhon et Ferhan demeurent perplexes.

Tordin : Qu'importe. Je disais donc...quelle est la situation ?

Ferhan : Nos espions envoyés ont été éliminés ou du moins, pas la moindre trace d'eux. Il semblerait que plusieurs armées se soient rassemblées, unissant les soldats et les membres de la justice de chaque royaume, et en comptant aussi les combattants du clan Naraka, ils semblent être quelques milliers.

Tordin : Le clan Naraka ? Je savais qu'ils étaient nos ennemis, mais là, ils déclarent ouvertement une guerre civile ! Leurs terres auraient dû être détruites et réquisitionnées !

Ferhon : Y'avait d'autres préoccupations. Et puis, ils ont toujours été différents de nous.

Tordin : Peu d'importance. Ils seront massacrés comme le reste de la plèbe.

Ferhon : Mais vous ne craignez pas qu'après cette guerre de territoire, il y ait une guerre civile entre le royaume de Vauvord et le royaume de Naraka ?

Tordin : Admettons que tu dises vrai. Si tu survis à cette bataille, je suppose que tu resteras ici, à Dagoni, avec nous. Tu seras donc hors de danger. Seuls mes représentants, et mes frères et sœurs, auront à s'occuper d'une autre guerre.

Siannah : D'autres problèmes s'imposent, votre majesté. Quelques commandants ont relevé l'état de nos troupes, nous ne serons que quelques centaines.

Tordin : Quelques centaines de soldats pour protéger la plus grande ville de Déra, c'est suffisant.

Siannah : Vous l'avez dit vous-mêmes ! Ils doivent être plusieurs milliers !

Tordin : Tout à fait, et comme je connais mon père, il a amené des troupes qui dépassent les dix milles hommes. Tous aussi redoutables sur terre qu'en mer. Selon l'un de mes hommes qui a observé la mer avec une lunette, il a vu les bateaux à l'horizon. Nous saurons qu'ils sont là dès le moment où le nord de la ville sera sous l'emprise des canons. J'espère que je pourrai voir ça depuis le sommet du château !

Ferhan : Mon roi, il paraît que les armées ennemies commencent à faire le tour de la ville, certains voudraient la pénétrer par le sud, d'autres veulent prendre le contrôle du nord de la ville par le port !

Tordin : Si ils veulent vraiment faire ça, ils seront sous l'emprise des canons. C'est même plutôt une bonne idée, comme ça, les canons pourront les tuer.

Ferhan : Vous voulez dire que vous acceptez de sacrifier les 200 hommes placés au port ?

Tordin : Pourquoi pas ? Ils étaient condamnés, de toute manière. Et pour m'assurer encore plus la victoire, Shartialle, peux-tu rendre un service pour moi ?

Siannah : Oui, votre majesté. Quel est-il ?

Tordin : C'est toi qui m'avais parlé de nos canons planqués, n'est-ce pas ? Commande à ceux qui dirigent ces canons d'envoyer leurs boulets au niveau des premières maisons et des rues du port. Il vaut mieux éviter de détruire les plateformes, tout de même, d'ailleurs, peut-être que mon père s'en chargera, ils risquent d'accoster directement sur les digues de pierre et de causer plus de destructions. Bref, as-tu bien compris l'ordre ?

Siannah : Tout à fait.

Tordin : Alors, vas-y. Détruis nos ennemis et ne me déçois pas.

Siannah : Bien, votre majesté.

La jeune fille qui se fait pour Shartialle Lasis s'en va en vitesse. Entre ses intentions et celles de son prétendu roi, il y a un fossé. Faisant mine d'obéir correctement l'ordre, elle ouvre la porte et s'éclipse.

Ferhon : Et nous ? On doit faire quoi ?

Tordin : Vous restez ici et vous protégez le château, tout simplement.

Ferhon : Je n'comprends pas.

Tordin : C'est pourtant simple. La partie nord de Dagoni va être entièrement rasée par mon père et ses troupes. Qu'en est-il de la partie sud, est et ouest ? En attendant qu'ils arrivent, à nous de nous en charger.

Ferhon : Alors, il ne vaut mieux pas que nous restions terrés ici !

Tordin : Bien sûr que si. Votre rôle est de me protéger et moi, je regarderai la bataille d'ici. S'ils réussissent à pénétrer dans le château, nous avons besoin de suffisamment de soldats pour le protéger. J'ordonne d'envoyer le gros de nos troupes au sud, au moins 500 soldats en plus des gardes déjà postés, une bonne partie à l'est et à l'ouest et je veux 300 soldats dans le château ! Est-ce que c'est bien compris ?

En guise d'approbation, les soldats les plus hauts gradés quittent la salle des trônes en vue d'obéir à l'ordre. La porte d'entrée dans cette salle s'ouvre et se ferme en claquant.

Ferhon : Vous savez, moi, je veux me battre dehors !

Ferhan : Un peu de politesse, frangin, c'est lui qui nous commande.

Tordin : Ne vous en faites pas, vous aurez assez de combats ici, car mon petit doigt me dit qu'ils vont pénétrer dans le château d'une manière ou d'une autre, nous devons les prendre au piège et les tuer.

Ferhan : Quels sont donc vos consignes ?

Tordin : Restez dans cette salle avec une cinquantaine de soldats. Mernor dirigera votre troupe et vous deux, Ferhon et Ferhan, vous le suppléerez. Quant à moi, j'irai observer la bataille depuis le sommet du château.

Ferhon et Ferhan acquiesce, tandis que Mernor tourne autour d'eux : il ne le montre pas, mais l'impatience semble le guetter.

Ferhan : Et Vakella Latha ? Elle est toujours à l'intérieur, si je ne me trompe pas.

Tordin : Elle se battre dès que j'aurai besoin d'elle. Il me faut bien quelques atouts au cas où les choses tourneraient mal.

Ferhan : C'est vous qui voyez.

Tordin : Faites ce que je vous dis. J'observerai la bataille depuis le château, j'ai hâte de voir les soldats de Déra se faire massacrer. Et j'interviendrai si nécessaire.

Ferhan : A vos ordres.

Alors que Tordin se dirige vers un balcon extérieur qui lui permet de grimper jusqu'au sommet du château, Ferhon et Ferhan sa placent de part et d'autre des piliers. Mernor, quant à lui, a juste besoin de grogner à plusieurs reprises pour être obéis des soldats. Ils ont l'interdiction absolue de quitter la salle, leur seul objectif étant de tenir la porte. Et au fur et à mesure que le roi de Dagoni grimpe les escaliers de pierre, la vue du port lui apparaît. Il accède au sommet d'une des tours où les pierres sont assemblées ensembles, une tour qui sert de donjon et qui est circulaire. L'horizon lui apparaît et peu à peu, les bannières lui apparaissent. Il regarde ensuite derrière lui.

Tordin : Cette bataille finale va enfin commencer. Ce moment va être historique.

Et en conquérant qu'il pense être, il reste là pour voir comment la situation va évoluer au rythme du temps. Le vent ne cesse de souffler, mais il ne s'en plaint pas. Au sud de la ville, les gardes et les soldats se déplacent sans cesse. Dès lors, les citoyens semblent enfermer à l'intérieur de chez eux, comme pris en otage. Seul un jeune forgeron assez talentueux trempe une épée en acier qu'il vient de forger avant de la tendre à un jeune soldat. Son atelier est austère, mais classique : sous un toit de pierre se trouve une fonderie, une grande forge, une meule pour affûter les armes, un établi pour améliorer les armures et un bassin d'eau pour refroidir les armes brûlantes. Par delà une façade, il observe les soldats courir et seul le jeune soldat à qui il a tendu l'épée qu'il vient de rengainer.

Le forgeron : Je peux partir, maintenant ?

Le soldat : Ca dépend. As-tu forgé des armes pour tout le monde ?

Le forgeron : Tous les soldats sont armés ! Je me suis tué à la tâche, moi !

Le soldat : C'est pour cette raison que tu es forgeron, je crois.

Le forgeron : Je n'ai jamais demandé cette guerre ! Je voulais juste avoir assez d'argent pour me nourrir ! Mais il va y avoir la guerre, je dois me mettre en sécurité !

Un autre soldat arrive, par son armure et sa barbe blonde hirsute, il semble plus âgé, une trentaine d'années à vue d’œil, selon le forgeron. Sur son dos, il n'y a pas une, mais deux lances, et contrairement à tout son régiment, il ne porte pas de heaume, laissant ses cheveux à l'air. Néanmoins, son air renfrogné ne présage rien de bon.

Pseudo supprimé
Niveau 10
22 juin 2014 à 10:54:14

Le soldat gradé : Que se passe-t-il, ici ?

Le soldat : Commandant Eirik Arildson ! Il semblerait que ce forgeron soit récitent à l'idée de fabriquer des armes !

Le forgeron : J'ai forgé suffisamment d'armes ! J'aimerais juste...pouvoir me mettre en sécurité !

Eirik se rapproche de la façade.

Eirik : Je comprends. Ces barbares essaient de pénétrer notre cité. Ils sont rancuniers, quand même : Dagoni est à nous et Déra est l'extension même du royaume de Vauvord !

Le forgeron : Mais, commandant, je m'en moque de cela ! J'aimerais juste pouvoir me mettre en sécurité ! Nous, les citoyens, nous ne sommes pas impliqués !

Eirik : Oh, si, vous êtes plus impliqués que vous ne le croyez. Mais, dis-moi, penses-tu que tu forges des armes de qualité ?

Le forgeron : Eh bien...on ne m'a jamais reproché de fabriquer des armes émoussées.

Eirik : Vraiment ?

De sa main droite, Eirik sort sa lance droite. Le manche est en bronze, la pointe en acier.

Eirik : As-tu forgé ça ?

Le forgeron scrute attentivement la lance.

Le forgeron : Oui, une lance de qualité à n'en pas douter.

Eirik s'arme de la lance et perce la poitrine du forgeron avec. Un trou béant se forme alors sur son ventre et il tombe en arrière, mort. Quand il le voit mourir, Eirik sourit tandis que le soldat semble stupéfait.

Le soldat : Mais pourquoi avoir fait ça, commandant ?

Eirik : J'avais toutes les raisons de tuer cette misérable personne.

Le soldat : Lesquelles ?

Eirik : Un forgeron couard qui préférait l'ancien système et qui n'avait plus aucune utilité, il vaut mieux qu'il soit mort, non ? Et puis, de cette manière, mon nom peut rester dans la légende, puisque j'ai fait le premier mort de cette bataille.

Le soldat : Je ne suis pas convaincu.

Eirik dégaine alors sa seconde lance, forgée exactement de la même manière que l'autre dont la pointe est désormais ensanglantée. Il les prends comme si elles étaient légères même si il sait pertinemment qu'en principe, c'est une arme qui se maîtrise avec les deux mains.

Eirik : Assez perdu de temps, la mobilisation doit se faire et je la dirige.

En écartant ses bras, Eirik avance d'un pas déterminé et avec le soldat qui vient d'obtenir une épée d'acier trempée, ils sillonnent les rues en vue d'atteindre un objectif bien particulier. Des dizaines de soldats parcourent ces rues à la même vitesse et tous convergent vers un même point.

Le soldat : Si j'ai bien compris, les ennemis arrivent ?

Eirik : Oui et Tordin m'a donné comme mission de défendre la porte sud ! Ils ne doivent pas pénétrer à l'intérieur de la ville et si ils y arrivent, nous devons les retarder le plus longtemps possible !

Le soldat : Ils vont être nombreux...

Eirik : Nous allons les écraser !

Ils atteignent finalement la porte du sud, parfaitement visibles par le fait qu'il n'y ait pas de pont-levis, mais des murailles qui dépassent les vingt mètres de hauteur. Les maisons aussi sont plutôt grandes à l'entrée, mais les soldats ne font guère attention à l'architecture et préfèrent se placer. Les archers ont d'ores et déjà été placés sur les murailles, alignés : certains ont des flèches enflammés pour lutter contre leurs ennemis et pour se protéger, la plupart ont des heaumes solides. Le bruit frénétique des pas de cette partie des troupes dirigées par Korus Pretam peut se faire entendre, alors, Eirik se place à une distance raisonnable et au milieu, tend ses lances vers l'avant et ordonne à ses troupes de se placer selon une stratégie bien précise : les épéistes et les soldats portant des haches doivent notamment se placer devant alors que les archers au sol et les lanciers se placent derrière lui. Eirik, quant à lui, se place pile au milieu car il estime que les lances qu'il utilise peuvent aussi bien s'utiliser à distance qu'au corps à corps.

Eirik : Soldats ! Soldats !! Nous avons pris cette ville, vous vous souvenez ? Elle est à nous ! Et nous la garderons ! Alors c'est un ordre de votre commandant qui est venu sur place à la place de votre roi ! Massacrez-les tous !

La tension est à son comble et les soldats attendent qu'il y ait du mouvement pour attaquer. Quant aux archers, perchés au sommet des murailles, leur vue perçante leur permet de guetter la présence d'ennemis. Or, il se trouve que depuis les arbres, Korus et son armée s'approche, s'étant déjà séparés du reste des troupes. Alignés, Korus les mène épée et bouclier en mains.

Korus : Voici l'entrée sud ! Chargez !

Ils sont à présent en terrain découvert et ils sont situés à une distance où ils sont vulnérables. Un chef archer, au sommet de la muraille et plus au moins au-dessus de la porte, fait des grandes gestes.

Le chef archer : Encochez !

Après avoir rugi ce ordre, les archers plie les genoux et les flèches inflammables se détendent vite. Elles semblent être des centaines à fuser dans le ciel et si certains soldats des troupes de Korus sont touchés, beaucoup parviennent à les éviter, notamment Korus qui bloque une flèche enflammée avec son bouclier. En guise de riposte, Ingmar, qui se trouve devant malgré son statut, s'arrête net et décoche une flèche. Le chef archer ne la voit pas arriver et la prend dans l’œil. Il lâche alors son arc et tombe en arrière, son dos se brise après une chute d'une vingtaine de mètres, son cadavre gît à l'intérieur de la ville, à quelques mètres de la porte et entre quelques soldats.

Korus : Archers ! Faites comme lui !

Derrière eux, quelques archers s'alignent et envoient leurs flèches sur les murailles de la même manière qu'Ingmar l'a fait un peu plus tôt. Si seulement quelques flèches touchent leurs cibles, certaines vont plus loin et pleuvent sur les soldats à l'intérieur de la ville. Quelques cadavres s'accumulent devant Eirik qui commence à s'impatienter gravement.

Eirik : Abattez-les ! Maintenant !

Les archers envoient une nouvelle volée de flèches de plus belle. Les soldats de Korus font tout pour les éviter et certains trébuchent à cause de cela. Néanmoins, leur courage ne faillit pas, même si ils sont de plus en plus exposés à ces flèches qui brûlent tous sur leur passage. Ingmar décide alors de se placer vers l'arrière et de rejoindre les autres archers. Même si elle est patrouilleuse, Daruca figure parmi eux et avec les autres, elle tire ses flèches le plus rapidement possible pendant que son chimpanzé se place derrière ses épaules, en toute sécurité, en attendant qu'ils entrent dans la ville, s'ils y parviennent. Pendant ce temps, Korus reste vers l'avant et avec l'aide de ses plus proches alliés : Felisa, Athalnir, Regnak, Renet, ses compagnons de l'association d'Unukor ainsi que quelques mages de la secte qui vont influer le cours de la bataille : leurs pouvoirs permettraient de détruire la porte, Korus veut donc les mettre à l'oeuvre, à savoir qu'ils ne sont qu'une demi-douzaine.

Korus : Allez ! Plus vite nous arriverons à la porte, plus vite nous serons à l'abri des flèches !

Leur course semble en même temps organisée et désorganisée, car ils ont un seul objectif mais certains s'éparpillent pour éviter les flèches et y parvenir leur devient difficile. De plus, les flèches brûlent les arbres environnants, des branches tombent et ils doivent donc rester sur le chemin principal pavé, à découvert, et donc complètement exposés aux flèches. Accompagnés de ses troupes, le maître de l'association d'Unukor s'est transformé en meneur charismatique et balaie le paysage à lui tout seul. Deux flèches supplémentaires sont parées par son bouclier qui résiste à tout, ce qui compense le fait qu'il ne porte pas de heaume. Felisa reste derrière lui et se sent protégé, tandis qu'Athalnir, Regnak et tous leurs amis poussent des cris de triomphe pour se donner du courage. Thane arrive enfin et même si il a envie de se transformer en fumée, il ne le fait pas puisqu'il préfère le faire à l'intérieur de la ville : pénétrer à Dagoni nécessite le plus grand soutien physique possible.

Korus : La porte n'est plus très loin ! Venez ! Venez !

Felisa : Nous devons l'atteindre, vite !

Felisa manque d'être tuée par une flèche sur son chemin : elle la pare de justesse avec son épée, et heureusement, le projectile n'avait pas tant d'impulsion que ça. Pour la venger, Ingmar tire trois flèches d'affilée et les trois s'abattent sur un les yeux des archers sur les murailles. Il donne donc aux autres archers le moyen d'avancer un peu et c'est ce que fait notamment Daruca pour ne pas être en retard sur les autres : si les archers sont trop en retrait, ils risquent d'être isolés. De l'autre côté, les soldats entendent la porte du sud trembler et ils ont déjà peur qu'elle cède. Eirik donne donc des nouveaux ordres.

Eirik : Archers, ici ! Tirez ! Tirez par delà les murailles !

Un archer : Vous voulez que nous tirions à l'aveugle ?

Eirik : Ils sont juste derrière cette porte ? Qu'est-ce qui est compliqué là-dedans ? Je vous ai demandé de tirer, alors, vous tirez !

Hésitant, les archers au sol se placent, se courbent puis décochent. Si la plupart des flèches passent au-dessus des murailles, quelques-unes ne sont pas tirées assez fort et parviennent au niveau des murailles : deux archers sont touchés au dos, blessés ou tués. De l'autre côté, un compagnon de Korus, un peu à gauche et en arrière de lui, se prendre une flèche dans le cou. Le maître est un peu triste mais est forcé de continuer jusqu'à la porte sans traîner. Felisa aperçoit et comprend la teneur de la situation lorsqu'elle voit les flèches venir de derrière les murailles et passer au-dessus.

Felisa : Ils attaquent de partout ! Que faire ?

Korus : Avancer. Nous ne pouvons qu'avancer.

Un guerrier : Et si ils nous piègent au niveau de la porte ?

Korus : Impossible ! Amroth Melwasùl m'a assuré que les mages étaient capables de détruire les murs !

Pseudo supprimé
Niveau 10
22 juin 2014 à 10:55:11

Regnak : Je suis sceptique sur les intentions de ces mages. Nous aurions dû prendre des catapultes, c'est le minimum pour faire un siège !

Athalnir : Trop encombrant ! D'une manière ou d'une autre, nous devons briser cette porte !

Regnak : Elle est tout près ! Si il le faut, je la briserai de mon épée !

Alors qu'il avait l'arme rengainée, Regnak dégaine son épée de bronze et commence à accélérer, malgré la lourdeur de son armure, il passe devant tout le monde, évite et pare même les flèches et ses lourdes bottes frappent violemment le sol à de nombreuses reprises, à un rythme effrénée jusqu'au moment où il atteint l'immense porte.

Un archer : Vous ne comprenez pas ? La porte ne s'ouvrira pas pour vous ! Vous n'avez rien pour la détruire !

Regnak : Alors, je la briserai moi-même ! Yaaaah !!!

Au pied de la porte, Regnak frappe. Le bois orné de la porte vole en éclats lorsque son épée de bronze s'abat dessus. Il est rapidement rejoint par Korus, Athalnir et Felisa qui décident de faire de même, Renet les rejoint un peu plus tard et à l'aide d'un autre soldat, ils essaient de détruire la porte à coup de haches. Thane les rejoint aussi après être resté un temps en arrière, il fait apparaître son zabantô et frappe violemment la porte : elle tremble. On peut voir ce phénomène depuis l'autre côté.

Eirik : Ah ! Misère ! Ils sont déjà là ! Archers, ils sont à notre merci juste devant nous ! Infanterie ! Dès que vous les voyez arriver, vous les arrêtez ! Ils ne doivent pas passer plus loin.

A la verticale des archers, Korus et son infanterie sont exposés aux flèches que les archers tirent, justement, verticalement. Ils sont heureusement couverts par Ingmar, Daruca et tous les autres archers qui les ont rattrapés et qui sont un peu à l'arrière. Dagoni est une ville bien protégée et le meneur de la charge remarque qu'elle est très difficile à briser.

Korus : Nous n'y arriverons jamais !

Regnak : Oh si, j'y arriverai !

Athalnir : Nous devons modérer notre attaque ! Si jamais nous parvenons à briser cette porte, ils nous attendront sûrement derrière !

Felisa : Nous n'avons pas beaucoup d'autres solutions...

Une voix : Laissez-moi faire.

Ils sont donc interpellés par un des mages de la secte qui les ont suivis. Korus semble plutôt content qu'il soit là, alors que les autres sont beaucoup plus dubitatifs.

Korus : Tu es un mage de la secte ?

Le mage : Tout à fait. Je suis un peu votre sauveur, on dirait.

Felisa : Pourquoi nous devrions te faire confiance ?

Le mage : Concrètement, vous n'avez pas le choix. Détruire cette porte est notre seul moyen est d'avancer et cela nous permettra de tous survivre. En plus, j'étais prisonnier et on m'a rendu ma liberté. N'est-ce pas là l'occasion d'utiliser mes pouvoirs ?

Athalnir : Il n'a pas totalement tort.

Thane : J'aurais voulu détruire cette porte moi-même, mon zabantô ne fonctionnait pas, ma magie aurait fonctionné...mais bon, je te laisse faire.

Le mage : Alors, reculez !

Toutes les troupes près de la porte exécutent l'ordre et s'éloignent d'une dizaine de mètres. Il semblerait que le mage de la secte ait attendu que les soldats avancent jusqu'à la porte avant d'utiliser ses pouvoirs. Les archers des murailles pensent alors qu'ils sont en train d'abandonner. Le mage se protège d'abord de quelques flèches avec un bouclier psychique, en renvoie notamment une qui s'abat sur le crâne d'un archer qui tombe sur un soldat derrière la porte. Le mage commence à concentrer se magie et les soldats se rendent compte que quelque chose ne tourne pas rond.

Eirik : Reculez ! Maintenant !

Quelque soldats obéissent et s'extirpent à tant, mais les archers, quant à eux, sont impuissants : une onde choc détruit la porte et les pierres des murailles se brisent et s'écroulent : des personnes sont écrasées et seuls les archers les plus à l'écart survivent sur la muraille, puisque celle-ci a été brisée sur plus de dix mètres de chaque côté. Les survivants sont perdus et peu d'entre eux tirent des flèches : ils préfèrent descendre la muraille. Quant aux soldats d'Unukor, accompagnés de quelques soldats d'Haeli dirigés par Renet qui a préféré confier la gros de ses troupes à Shanarie, ils sont impressionnés par cet usage de la magie qu'ils n'avaient jamais vue auparavant. Thane, lui, sourit du coin de la lèvre et pose son pied sur une pierre : sa magie dégage un peu les débris et il fait apparaître son zabantô pour trancher dans le vif. De fait, une brèche est ouverte et le mage de la secte reste immobile pendant qu'il est dépassé par tout le monde. Korus s'élève un peu sur la pierre et lève son épée. Eirik ne se laisse pas impressionner et ordonne l'attaque. Le maître de l'association d'Unukor prévoit des nouveaux plans maintenant qu'ils ont réussi à pénétrer dans la ville : des centaines de combattants semblent se faire face.

Korus : Compagnons ! Nous avons réussi à pénétrer dans la ville ! Tracez un chemin et n'oubliez pas, votre priorité est de sauver le peuple prisonnier ! Nous devons leur confier un chemin sûr.

Eirik : Ah ! Tu rêves ! Soldats ! Armez-vous et massacrez-les tous !

Korus : Chargez !!

Après avoir hurlé cet ordre, Korus est le premier à poser son pied dans la ville. Son bouclier part une des flèches que les archers ont envoyé et puis son épée tranche le premier homme sur son chemin. Ses soldats arrivent progressivement et bientôt, des centaines d'hommes se fondent dessus dans cette grande rue : le combat principal de cette troupe se déroule là. Au départ, les troupes alliées optent pour une stratégie offensive : Korus est rapidement suivi par ses alliés, les membres de l'association d'Unukor : Felisa croise le fer avec quelques soldats et les pourfend rapidement. Athalnir et Regnak se battent ensembles et en synchronisant leurs mouvements, poursuivent la percée. Ils se retrouvent sur les côtés, près des murs, en face de quelques épéistes. Le patrouilleur tient d'abord son épée de manière horizontale et pare un coup, puis son épée s'abat au niveau de la taille d'un ennemi, perçant son armure. Regnak le suit rapidement et lorsque deux soldats l'attaquent en même temps, il bloque d'abord les coups portés à son encontre avant de fendre le crâne d'un premier après avoir dégagé son heaume et décapité un deuxième.

Regnak : Pas le temps pour se reposer, Athalnir !

Athalnir : Tu as raison.

Un peu essoufflé, le patrouilleur suit son ami le berserker qui mène la dance. Leur avancée est interrompue par une dizaine de soldats qui se confrontent à une dizaine des leurs et par les côtés, quelques soldats d'Haeli tentent également une percée. Après avoir accompli une roulade, Daruca perce la garde d'un homme et l'égorge. Sa technique de combat offensive marche, elle demeure agile avec ses deux dagues en main et Jald est bien protégé. Renet, quant à lui, tranche tout ce qu'il trouve sur son passage et sa hache s'abat violemment sur chaque ennemi qu'il croise. Son avancée est interrompue lorsqu'une flèche ennemie s'abat sur son épaule, il tombe assis, contre un mur. Une de ses soldats vient l'aider et extrait sa flèche après l'avoir aidé à se relever.

La soldat : Ca ira, commandant ? Vous pouvez vous battre ?

Renet : Je vais essayer...

Ingmar avance à sa manière. Il aide dans un premier temps Felisa, lui permettant de rejoindre Korus, puis, en utilisant ses techniques de camouflage, décoche des flèches qui massacrent les archers ennemis sans qu'ils ne sachent comment ils ont été tués. Eirik décide alors de passer à l'assaut, voyant qu'il est clairement en désavantage. Deux soldats d'Unukor se jettent vers lui, alors il court et bondit sur eux : ses lances s'abat sur leur poitrine avec une portée suffisamment grande. Par ailleurs, il use de cette portée pour tournoyer et se créer un périmètre de sécurité : autour de la porte, les combattants s'affrontent avec intensité et ce même commandant essaie de changer le déroulement de la bataille. Alors que son manche est déjà suffisant pour parer toutes les attaques ennemies, notamment celles de Daruca qui après avoir échoué, effectue un salto arrière, Jald revient sur son épaule sans se faire mal, attaque d'autres ennemis, transperçant notamment la gorge d'un lancier ayant tenté d'abattre sa lance sur elle. Eirik comprend qu'il a dépassé Korus : le soldat à l'épée d'acier trempée se confronte à lui. Il abat son épée sur son bouclier puis, Korus le repousse et l'empale. Le maître a déjà traversé un premier pâté de maison et rien ne semble l'arrêter. Néanmoins, Felisa lui fait remarquer qu'ils ne peuvent pas encore se permettre de libérer les habitants de ses premières maisons avant que cet endroit ait été repris. Quelques soldats viennent des côtés et Athalnir et Regnak, accompagnés de quelques amis, croisent le fer contre eux et les repoussent dans un premier temps. Observant ce spectacle, le mage de la secte trouve son rôle ailleurs. Thane le regarde avec attention.

Thane : Que comptes-tu faire ?

Le mage : Ils ont besoin de notre aide. Il me semble avoir entendu que tu voulais à tout prix faire une attaque frontale. Vas-y.

Thane : Et toi ?

Le mage : Il y a des soldats qui se terrent vers les côtés. D'autres rues doivent être délivrées. Je préconise une stratégie où la majorité des soldats passent devant et le reste se fond sur les côtés, histoire de tous les libérer.

Thane : Ca me convient.

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Niveau 10
22 juin 2014 à 10:57:13

Le mage de la secte élimine alors une dizaine de soldats en un sort de foudre surpuissant, grillés, ils s'effondrent sur le sol, puis il disparaît en direction de l'ouest, les autres mages de la secte le suivent et les soldats leur opposent de la résistance. Thane décide donc d'intervenir après avoir observé les mouvements des ennemis. Se transformant en fumée, il réapparaît au milieu d'une troupe ennemi, fait apparaître son zabantô et le tournoie, les tranchant tous. Il empale un dernier ennemi en face de lui avant de poursuivre cette même traversée sous son autre forme, il est alors plus rapide que n'importe qui grâce à sa magie. Pendant ce temps, Athalnir et Regnak synchronisent leurs mouvements, le premier attaque à gauche, le deuxième à droite et leur premier objectif de cette bataille est d'éliminer un ennemi bien trop gênant : le commandant Eirik. A l'instant même, sa lance vient de percer le crâne d'un guerrier de l'association d'Unukor qu'il affrontait en combat singulier.

Athalnir : Nous devons l'arrêter.

Regnak : Combattons-le à deux !

Athalnir et Regnak font tomber quelques soldats ennemis avant qu'Eirik ne les aperçoivent pas. Considérant comme étant dans son propre terrain, le commandant bloque les épées avant de bondir en arrière et retomber sur ses pieds. Une soldat d'Unukor l'attaque alors par derrière, il se retourne, lui perce le cou puis profite de cette avancée pour repartir vers l'intérieur de la ville. Athalnir et Regnak décident de le poursuivre et de nouveau, ils courent pour le rattraper et Eirik se sert de la portée de ses lances pour se protéger. De l'endroit où elle est, Daruca observe la situation. Elle aussi tranche dans le vif avec l'aide des membres de l'association d'Haeli qui l'accompagnent. Les derniers archers ennemis semblent s'être joints à la bataille et les troubles débutent dans les autres rues. Pour le moment, elle préfère rester dans la rue principale qui doit être impérativement dégagée le plus rapidement possible. Des alliés comme des ennemis tombent près d'elle, surtout au niveau de l'entrée complètement détruite. Alors qu'elle se trouve en chemin sur cette rue pavée, des lanciers lui font face et se préparent à éliminer tous ceux qui se trouvent devant eux.

Un lancier : Armez vos lances !

Les lances sont envoyées en même temps de la manière habituelle. Pour éviter celle qui est projetée contre elle, la patrouilleuse bondit. Elle prend de l'impulsion sur la lance puis accélère jusqu'au moment où elle tombe sur un lancier : projeté en arrière, la dague que Daruca utilise lui transperce le cou et il en va de même pour les deux lanciers à côté de lui, tués par cette même personne lorsqu'elle se relève. Daruca est rejoint par ses alliés, guidés par Renet qui prend un peu les rênes à l'arrière. Les lanciers sont abattus et certains résistent, le commandant de cette armée du sud porte justement son attention sur les archers.

Renet : Est-ce normal que certains soldats partent sur les côtés ?

Un soldat : Oui, commandant. C'était une suggestion des plus proches alliés du maître Korus : libérer progressivement la ville en allant de rues en rues. Les mages sont partis juste après avoir percé une brèche.

Renet : Nous devons d'abord reprendre la rue principale pour assurer une sécurité aux citoyens !

Daruca : Nous faisons partie de ces troupes-là commandant.

Renet : Chargeons !

Ce disant, le commandant en chef tranche dans le vif. Les plus faibles des soldats ennemis semblent déjà tombés, mais les plus retords et les plus malins attaquent par d'autres moyens que l'assaut frontal direct : certains surgissent des ruelles cachées entre deux pâtés d'habitations, il y a même certains archers postés sur les toits. Cela dit, des cadavres s'agglutinent devant eux et, alliés comme ennemis, les pertes sont déjà déplorables. Pour survivre, les combattants se battent en groupes, ce qui n'est pas difficile compte tenu du côté exposé de la rue principale de ce quartier du sud. Seul Thane se bat seul, et ses pouvoirs le lui permettent. Après avoir vaincu un premier assaut au corps à corps, il est encerclé par des épéistes qui paraissent surpuissants.

Un épéiste : Tu es fini, étranger ! Ta magie ne te sauvera pas !

Thane : Vous croyez ?

Il prend son zabantô de sa main gauche, le lève et se protège des coups portés à son encontre par un voile de fumée. Il frappe ensuite le sol de son poing et les soldats sont aveuglés par un nuage de fumée. Ils attaquent donc n'importe comment, quitte à se tuer entre eux, et Thane, dans son environnement, a le champ libre pour tous les massacrer. Quand la fumée se dissipe, une dizaine de soldats morts l'entourent.

Un guerrier : Ouah ! Impressionnant !

Thane : Je vous ouvre le chemin. Saisissez cette opportunité et continuez à libérer cette ville ! Dès que la partie sud de cette rue sera libérée, mettez les citoyens en sécurité !

Un guerrier : C'est bien notre intention.

Dès qu'il a dit cela, Thane reprend son autre forme et ne redevient l'être tangible qu'il était qu'aux moments où il massacre à la pelle ses ennemis. Le commandant Eirik Arildson est outré par les morts successives des siens et, longeant, les façades des habitations où certains habitants prisonniers les scrutent, il est lui-même poursuivi par des soldats ennemis. Il prend le temps de se retourner pour percer la poitrine d'un guerrier trop imprudent, mais c'est ensuite Athalnir et Regnak qui se rapprochent : le berserker abat son épée sur sa lance droite, il pense alors utiliser sa lance gauche pour le tuer de la même manière que le guerrier, mais Regnak le repousse d'un coup de pied. Eirik bondit en arrière et aperçoit une ruelle : pour lui, de l'aide lui est acquise.

Eirik : C'est mon environnement ici et je suis un habitant de cette ville ! Vous ne pouvez pas me vaincre !

Dans un premier temps, le commandant s'en va dans la ruelle et plante ses lances contre le mur. Athalnir, Regnak et les soldats qui les suivent se débarrassent de quelques adversaires supplémentaires qui parent leurs attaques bien trop efficacement puis pénètrent à leur tour dans cette ruelle. Eirik reprend ses lances, les fait tournoyer et cette tactique lui permet de faire tomber un ennemi à terre. Quelques-uns de ses alliés pénètrent donc dans la ruelle, venant d'une autre rue, la plupart portant des épées et ils fondent sur les soldats d'Unukor. D'un coup de coude, Regnak en projette un contre un mur avant de lui trancher le ventre, il en croise un autre et l'empale. Athalnir, de l'autre côté du mur de cette ruelle étroite, est également confronté à plusieurs soldats en même temps : il croise le fer à trois reprises avec le premier avant que le deuxième ne vienne, il les fait alors basculer sur les côtés et abat sa lame sur eux. Comme le patrouilleur et le berserker constituent les plus proches adversaires d'Eirik, il décide de tendre ses deux lances et les pointes sont déviées par ses adversaires évidents, il les reprend alors et pare les quelques coups qui lui sont adressées avant de se tenir suffisamment à distance.

Eirik : Vous n'êtes pas n'importe qui, j'en suis sûr ! Pas de la simple infanterie, je veux dire.

Athalnir : Nous sommes les représentants de la justice de l'association d'Unukor !

Eirik : Mais que fait la justice Unukorienne ici ?

Athalnir : Nous nous battons pour apporter la paix à Déra ! Contre les personnes comme vous !

Eirik : Il n'y a pas de justice ici. Il n'y a que la mort.

Regnak : Vous la subirez en premier.

Dans cette ruelle d'un des plus beaux quartiers du sud de Dagoni, Athalnir et Regnak commencent à affronter en duel le commandant Eirik Arildson qui mise sur une stratégie offensive pour abattre ces adversaires particuliers. Quelques soldats s'affrontent à leurs alentours, mais il semble qu'il s'agit d'un combat plus sérieux. Pendant ce temps, Korus et Felisa mènent une vingtaine d'hommes et de femmes dans la rue principale : ils avancent à un bon rythme et les soldats sont submergés, même ceux qui arrivent sur les côtés. Cette vingtaine est regroupée et bien évidemment, les leurs les suivent de près. Il y a notamment Ingmar, dont la réputation n'est plus à faire, qui tirent des flèches sur les archers postés sur les toits, les aidant fortement. Korus est ralenti lorsqu'il tombe sur une autre troupe : une dizaine d'adversaires armés d'armes de corps à corps l'attaquent, lui et les siens. Deux compagnons à lui sont empalés et il est lui aussi attaqué par deux personnes en même temps : il pare les coups de l'un, décapité ensuite par Felisa, et pourfend l'autre. Thane les rattrape tout de suite après, fend le crâne d'un soldat qui fait face à Korus et se débarrasse, moyennant ses pouvoirs, de cet assaut. Non loin, d'autres soldats approchent et le bruit qui est entendu laisse comprendre que la bataille s'est déjà propagée dans toutes les autres rues du sud.

Felisa : Merci, Thane, tu nous es d'une grande aide !

Thane : Je vous aide à franchir le cap. Je vais du sud au nord et mes pouvoirs me permettent d'y aller rapidement.

Korus : Tu veux atteindre le port ?

Thane : J'y arriverai rapidement, maître Korus, je vous le garantis, et j'éliminerai le maximum d'ennemis qui se présenteront sur mon chemin.

Korus : Merci. Ils sont assez nombreux et pourtant, ce n'est pas encore fini. La flotte n'est pas encore arrivée.

Thane : Peut-être que si. Il faut que je vérifie. Bientôt, nous n'aurons plus affaire qu'aux gardes de Tordin.

Korus : Flotte ou pas, il doit être éliminé le plus tôt possible.

Felisa : M'est avis qu'il se terre dans le château au centre.

Korus : Ne perdons pas de temps !

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Niveau 10
22 juin 2014 à 10:57:48

Thane se transforme en fumée et leur ouvre le passage. Les lanciers comme les archers ennemis n'opèrent pas grande résistance, mais certains usent de divers stratégies : le gros de l'infanterie ennemie, la plupart étant des épéistes, attaquent par la rue principale, mais les rues sur les côtés sont aussi le spectacle de bien des horreurs : Ingmar, les rejoignant, observe un bâtiment s'effondrer à une cinquantaine de mètres de là.

Ingmar : Ils sont très nombreux. Je vais être obligé de voler leurs flèches, à ce rythme.

Korus : Ingmar, as-tu saisi notre objectif ?

Ingmar : Je connais vos objectifs, maître.

Felisa : Tordin est dans son château !

Korus : Et nous avons besoin de toi.

Ingmar : Ne perdons pas de temps !

Les troupes se séparent de plus en plus, mais la plus grosse partie suit le meneur Korus et ses deux bras droits, Ingmar et Felisa, vers le château de Dagoni, leur nouvel objectif. Traverser toute la partie sud de la ville risque d'être long, d'autant plus que la bataille se propage exponentiellement. Désormais, plus personne n'est épargnée et il faudra attendre un certain temps avant que les citoyens n'osent sortir de chez eux pour se mettre en sécurité.
Les murailles de l'est de la ville de Dagoni semblent plus solides, mais Brad Priwin pense qu'il n'aura pas de difficultés pour les brisés, étant donné qu'il a décidé d'emmener beaucoup de mages avec lui. Ainsi, sa compagne Elyse Qurth est avec lui et use de la magie de la lumière et parmi les membres de l'association de Graef connus, Ysille Turban, dont Brad ignore qu'elle est également une élue de la magie, Carcia et Gorvelin et quelques mages de la secte exigés sont avec eux. Parmi les autres membres de cette association, le lieutenant Pithot Brude les représentent ainsi qu'une vingtaine des siens, notamment Girlac Turban, et beaucoup d'autres. En dehors des mages, Brad s'est aussi entouré d'archers : Erica Namel, meilleure archère de l'association d'Haeli est présente avec sa nièce Tina, un peu moins bonne archère qu'elle. Il y a une centaine d'autres archers, dont Milena et Simon ainsi que l'assassin Haldir qui semble être devenu le chef de son petit groupe. Le côté est du paysage qui entoure Dagoni est essentiellement composé de verdure et surtout de champs. Dans un premier temps, l'intention de Brad était de mettre les fermiers en sécurité de la guerre : une cinquantaine des plusieurs centaines de soldats qui les accompagnent sont restés en arrière et établissent un périmètre de sécurité. Ensuite, entre les champs et les murailles, il y a quelques rangées d'arbres : les forces de la nature font que les archers placés sur les toits auront du mal à les voir passer. Néanmoins, prévenus de la situation, ils ont envoyé leur infanterie. Brad a donc envoyé les mages en deuxième ligne derrière l'infanterie pour affronter l'infanterie ennemie : près des arbres, les épées et les lances sont plantées et il sait que les alliés ont bien besoin de l'aide des mages ainsi que des archers.

Brad : Elyse, les murailles sont juste derrière ces arbres. Nous devons tenter de les percer !

Elyse : La magie de la lumière pourrait me permettre de percer les arbres de trous, mais la pierre, je ne sais pas. Et puis, c'est haut...

Brad : Attendons que les autres mages y aillent, alors ! Mais attention aux archers ennemis !

Comme la confiance de Brad s'accentue, il dégaine son épée. Il se prépare à avancer, quand sa compagne pose sa main sur le côté plat : l'arme commence à devenir lumineux, de tel sorte que Brad est intrigué.

Brad : Que viens-tu de faire ?

Elyse : Ton épée a la force du soleil. Tu n'as qu'à essayer.

Hésitant, Brad s'avance. Il reconnaît un ennemi équipé d'une armure lourde, celui-ci lève sa hache pour tenter de l'abattre. Le jeune homme libère alors le pouvoir de son épée et la lumière provoque un rayon qui s'abat sur la poitrine du soldat, le faisant s'écrouler.

Brad : Impressionnant...

Elyse : Tu as besoin de toute l'aide disponible !

Autour d'eux, leurs alliés ne cessent d'avancer. Un grand nombre de soldats s'avancent devant eux, surgissant des arbres. Elyse concentre sa magie en un rayon de lumière : deux soldats alignés y perdent la vie. Sa lumière lui permet ensuite d'atteindre une vitesse phénoménale : elle reprend sa vitesse normale près d'un arbre, saisit la tête d'un épéiste ennemi et l'écrabouille contre un arbre. Sa tête brûle et il meurt. Toujours impressionné, Brad continue sa traversée sur l'herbe jusqu'au moment où il entend un cri.

Ysille : Décalez-vous !

Brad réagit au moment où il voit cette jeune fille qu'il vient de rencontrer pivoter ses mains et écarteler ses doigts : elle vient de créer un tourbillon de flammes de plus de cinq mètres de haut : une quinzaine des soldats sont emportés et le sort s'arrête au premier arbre.

Une soldat : C'était quoi, ça ? Cette fille maîtrise mieux la magie du feu que n'importe qui !

Ysille commence à être entourée et, souriante, se sent en sécurité. Son frère tranche dans le vif, parant deux fois les coups d'un soldat ennemi avant de transpercer son armure d'acier, puis, il la rejoint, accompagné de Carcia, Gorvelin, et d'une demi-douzaine d'autres mages.

Carcia : Eh, doucement ! Il ne faut pas faire de mal à la nature !

Ysille : Voilà pourquoi j'ai arrêté au bon moment.

Girlac : Continue à prouver les résultats de ton entraînement, petite sœur ! Nous devons percer cette muraille et nous avons bien besoin de toi !

Les mages restent groupés pour continuer à avancer vers les arbres. Carcia et Gorvelin utilisent notamment des sorts magiques plus élémentaires, mais assez efficaces. Un peu plus vers le nord, Ithon traverse les champs en hurlant comme un chevalier avec tous ses guerriers. Un coup à gauche, un coup à droite, il abat son épée sur ses ennemis sans s'arrêter.

Ithon : Battons-nous pour ce qui est juste !

Erica, quant à elle, est au milieu de cette large troupe. Ses pas frénétiques s'accélèrent au fur et à mesure que les ennemis se montrer : l'archère est devant et tous ses archers juste derrière elle.

Erica : Tirez !

Elle est toujours la première à envoyer ses flèches et les archers derrière elle, dont sa nièce Tina, tirent juste après de manière synchronisé avec un peu moins de position, mais en général, soit les flèches atteignent leur cible, soit les arbres sont touchés. Haldir ne désire pas être avec les archers. Il préfère, dans un premier temps, observer les mouvements de chacun : les mages semblent assez désavantagés, pour preuve, ils peuvent s'unir dans une stratégie offensive en envoyant des sorts puissants tout en se protégeant grâce à des boucliers générés. Ithon se précipite vers ces arbres avec tous ses guerriers, notamment Lucien qui est à sa gauche et s'acharne sur ses soldats qu'il peut trancher sans raison. Les archers ont une organisation assez digne, c'est normal, selon Haldir, puisqu'ils sont dirigés par la plus illustre membre de la famille Namel actuellement. Pour le moment, Haldir se content d'encocher une flèche qui exécute une sorte de courbe en l'air : elle s'abat sur le cou d'un soldat à l'orée des arbres.

Haldir : Laissons-les détruire les murailles, c'est leur travail. Je suis content d'être allé avec les troupes qui contiennent ces mages illustres.

Haldir poursuit en se fondant dans la masse avec ses assassins entre les soldats. Ce parcours dangereux est un arrêt de mort pour beaucoup : déjà, des dizaines de cadavres gisent au sol et ce n'est pas prêt de se terminer.
Tout d'un coup, alors qu'elle approche des arbres, Erica décide de faire cavalier seul : elle délaisse son arc pour son épée. L'archère bondit, assène des coups en tournoyant sa lame jusqu'au moment où elle atteint le premier arbre. Ce court moment est marqué par l'entrée des mages dans ce petit bois : elle peut voir des sorts de feu brûler les soldats ennemis les uns après les autres. Tina la rejoint : la première flèche qu'elle tire à l'intérieur du bois atteint l'endroit même pile entre les deux yeux d'une lancière. Les archers s'éparpillent pour former une ligne efficace.

Erica : Je vous surveille d'en haut.

Tina : Hein ?

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22 juin 2014 à 10:58:26

Cela dit, Erica rengaine son épée et grimpe en quelques prises sur la branche d'un arbre. Elle bondit d'arbres en arbres et sort de nouveau son arc. En l'air, à chaque fois qu'elle passe entre deux arbres, ses flèches s'abattent sur les soldats ennemis sans qu'ils comprennent. Ithon est impressionné : de son côté, à l'instant même, il vient d'abattre sa lame horizontalement sur un adversaire qui lui a résisté vaillamment. Lucien fait face à plusieurs ennemis à la fois et est éraflé au genou, heureusement, ses compagnons viennent l'aider. Parfois, ils sont juste aveuglés par Elyse qui projette des rayons de lumière un peu partout. Il faut dire que les arbres touffus projettent des ombres qui contrastent avec l'environnement ensoleillé, marque du début du printemps de l'an 310. Après avoir tué une soldat de la main gauche, Brad reprend son épée de la main droite, il avance et préfère juste trancher dans le vif en observant la manière de se battre des autres. Ysille enchaîne les sorts de feu mais aussi les sorts de foudre et Brad voit rapidement qu'elle maîtrise d'autres types de magie, Girlac paraît un peu simple par rapport à elle, mais il parvient à ne pas céder face à des soldats plus mûrs que lui, parant leurs coups et assénant lui-même des coups mortels. Carcia, Gorvelin et leurs compagnons utilisent des sorts de foudre et éventuellement des sorts de glace, certains enchantent leurs armes et les archers, au milieu, encochent et décochent leurs projectiles très rapidement : Brad prête surtout attention à Milena et Simon, des archers qu'il a déjà fréquenté à l'association d'Unukor ainsi que Tina, membre de la famille Namel très douée pour l'archerie. L'avancée d'arbre en arbre d'Erica permet d'effectuer une poussée rapide, et il jette un regard étrange Haldir qui utilise rarement son arc, mais qui vise juste à chaque fois. Enfin, il rejoint Elyse et Gorvelin, les mages les plus avancés. Il constate que ces quelques rangées d'arbres ont été faciles à traverser.

Gorvelin : Les murailles fortifiées sont là !

L'orée de ce petit bois apparaît et les hautes murailles de pierre s'élèvent. Dessus, des archer sont alignés, casqués et arc en mains. Voyant cela, Gorvelin est surpris et est touché à l'épaule par une flèche.

Gorvelin : Ah !

Comme pendant un court instant, il est le seul visible, d'autres archers le visent. Fort heureusement, Carcia parvient à temps et le prend par cette épaule pour le cacher derrière un arbre : elle lui extrait sa flèche d'un coup sec.

Carcia : Je ne te laisserais pas mourir, Gorvelin ! Pas toi !

Elle s'accroupit et commence à appliquer un sort de soin. La mage remarque alors que les flèches s'abattent surtout sur les arbres. A sa droite, les guerriers et les soldats commencent à pénétrer dans cette zone de non-retour, poussant des cris de triomphe, c'est un type d'attaque frontale qui leur fait risquer leur vie. Elle croise ensuite le regard d'Ysille qui prépare d'autres sorts.

Ysille : Soigne-le, Carcia. Nous prenons le relai !

Les guerriers sont enfin couverts par les mages et les archers. Cependant, un mage trop imprudent est empalé par une lance magique d'un garde ennemi qui concentre une force qui rend la pointe plus piquante. Pour le venger, Brad le décapite d'un simple coup et fixe les murailles.

Brad : C'est à moi de détruire ces murailles. C'est mon destin.

Elyse : Tu n'y arriveras pas tout seul.

Brad : Mais je ne suis pas tout seul.

Brad a décidé d'accomplir son objectif et pénètre dans la zone de non-retour. Il est suivi par Elyse, Ysille, des mages de l'association de Graef et quelques jeunes mages mystérieux du même âge que lui qu'il a oublié d'interroger. Ils s'éparpillent du nord au sud et se servent de leurs boucliers psychiques pour se protéger des flèches qui s'abattent sur eux. De ce côté-là, certains soldats ennemis utilisent des arbalètes également, longues à recharger, mais plus efficaces sur le court terme.

Un archer : Ils utilisent de la magie ! Arrêtez-les !

Surgissant d'un arbre, Erica atterrit sur le sol, indemne, se tenant d'une main puis se relevant. Derrière elle, elle devine que les autres archers la rejoignent : ce sont d'abord eux qui décochent leurs flèches qui s'abattent pour la plupart trop bas, tant les murailles sont hautes.

Erica : Plus haut !

Pour montrer l'exemple, Erica se courbe et tire sa flèche. L'archer touché, techniquement en face d'elle, est touché au niveau du cœur et l'impulsion le fait tomber en arrière. Dès lors, Tina et les autres archers l'imitent et les projectiles sont plus nombreux à toucher leurs cibles. Ainsi, les guerriers peuvent poursuivre leur avancée, et ils le font jusqu'au moment où quelques mages se placent devant eux.

Ithon : Arrêtez d'avancer !

Lucien : Pourquoi ?

Ithon : Ce n'est pas à nous de détruire le mur.

Obéissant à l'ordre de son lieutenant qui le représente, Lucien recule après avoir évité une flèche qui aurait pu s'abattre sur sa cuisse. Et, en effet, ils peuvent observer des mages qui se sont étendus sur une bonne partie de ces murailles de l'est de la ville. Tous posent leurs mains sur les pierres, à l'abri des flèches : Brad se trouve au milieu.

Une archère : Vous êtes foutus ! Vous n'avez rien pour détruire ces murailles !

Un autre archer : Je crois que si...reculez ! Reculez !

Peu d'archers sur les murailles parviennent à se sauver à temps. Le premier élu de la magie applique sa magie destructrice en premier, la pression qu'il exerce est telle que les pierres assemblées ensembles de tel sorte à créer des fortifications solides s'effondrent avec une déconcertante facilité. Au final, chacun use de sa magie et sur une grande largeur, une brèche s'ouvre, des pierres s'effondrent, des combattants sont écrasés, les mages sont triomphants. De la poussière s'élève déjà, conséquence d'un début de chaos qui vient d'être provoqué. Pendant un petit temps, c'est le calme absolu et Brad et ses amis ont un petit temps pour contempler ce quartier la ville. Il porte bien son nom, puisqu'il s'agit du Quartier des Soldats, là où est contenue l'armée de Dagoni qui siègent dans des casernes. Gardes et soldats y ont été envoyés à la pelle en prévision de l'appel. De manière générale, c'est un endroit austère et l'architecture des bâtiments le traduit bien : ils sont pour la plupart en pierre, avec des toits en pente et s'élèvent haut, quant aux rues, elles s'élèvent de manière simple. Or, six rues semblent avoir été ouvertes : la brèche semble contenir une largeur de plus d'une centaine de mètres. Dès lors, les soldats de Dagoni savent à quel point ils ont été frappés et de façon synchrone, ils surgissent des rues progressivement pour empêcher leurs ennemis de pénétrer à la capitale.

Brad : Sus à l'ennemi !

L'assaut peut désormais entièrement avoir lieu dans la partie est de la ville. Les rues semblent alignées et les possibilités sont grandes. Les soldats viennent de partout : des lanciers envoient leurs lances, les épéistes et autres soldats d'infanterie viennent et tranchent dans le vif. Quelques archers sont aussi postés sur les toits, mais l'ennemi semble encore gérable, puisque l'invasion en elle-même n'a pas encore débuté. En revanche, attaquer comme défendre sera plus rude. Menant les siens, c'est à dire les mages, Brad part dans une rue un peu au sud et attaque en premier. Quelques épéistes foncent vers lui, il abat son poing au sol, ce qui provoque un déséquilibre aussi bien chez ses alliés que chez ses ennemis, il accélère ensuite sa vitesse pour abattre son épée enchantée sur eux et commence à pénétrer dans la ville. Il est rapidement rejoint par Elyse et Ysille qui décident de se battre avec lui : elles annihilent leurs adversaires qui sortent des ruelles. Les troupes envoyées à cet endroit semblent se dissocier en deux : les premières partent vers le sud, c'est là que vont la plupart des mages. Néanmoins, Girlac ne demeure pas loin de sa sœur : une rue plus au nord, là où des soldats portant des haches l'attendent. Il gravit les pierres et suit les soldats et les guerriers en qui il a confiance.

Girlac : C'est parti pour un assaut frontal. Cela va créer un choc.

Le jeune guerrier croise assez vite ses ennemis. Une hache s'abat pour lui et il faut qu'il tienne son épée à deux mains pour parer le coup et ne pas céder. En plus de cela, ce n'est même pas lui qui tue son premier ennemi, un ami à lui s'en charge en perçant l'armure et faisant tournoyer son épée à gauche et à droite. Ils ont beau être plus nombreux que les soldats ennemis, ceux-ci opposent une forte résistante : le combat se prolonge d'est en ouest. Girlac peine à avancer, jusqu'au moment où cinq soldats meurent de la main d'une seule et même personne : le lieutenant Pithot surgit de l'entrée, maîtrisant à la perfection son épée et sa hache à une main : trois ennemis meurent tranchés par cette épée tandis que deux autres sont abattus par cette puissante, mais légère, hache.

Pithot : Désolé pour le retard !

Girlac : Où étiez-vous, lieutenant ?

Pithot : Je suis resté en arrière. Les soldats au niveau des arbres devaient être éliminés le plus rapidement possible afin d'assurer une sécurité optimale à ceux que nous allions sauver.

Girlac : Et maintenant, vous êtes ici...

Pithot : Pour sûr. Tous les quartiers à l'est de la ville doivent être délivrées !

Pithot écarte ses bras et pénètre de nouveau dans la garde de l'ennemi. Avec lui, Girlac et ses compagnons se sentent plus en sécurité et l'avancée en est que facilitée. Pendant ce temps, Erica rejoint Ithon : archers et guerriers se rassemblent : ils semblent aller vers la partie nord de la ville par l'est.

Erica : Que suggères-tu, Ithon ?

Ithon : Tu es une bien meilleure stratège que moi.

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Niveau 10
22 juin 2014 à 10:59:23

Erica : Ne dis pas ça ! Les archers ne sont rien sans les guerriers.

C'est alors un sergent de l'armée d'Unukor qui intervient, gravissant les pierres et sortant sa masse d'armes.

Le sergent : La partie nord-est de la ville risque d'être exposée à l'invasion. Nous devons la protéger en ouvrant un chemin !

Erica : Je suis d'accord, pourvu que nous n'apportions pas que des ruines. Archers, suivez-moi !

Tina : Vous avez entendu ? Nous suivons ma tante !

Pour commencer, Erica laisse son partenaire Ithon ouvrir le chemin. Apportant la justice, il abat ses ennemis en chemin et tout être hostile se présentant face à lui goûte à sa lame ou à celle des ses compagnons. Erica n'ignore pas qu'ils sont exposés aux flèches des archers sur les toits : même si ceux-ci sont pointus, il n'empêche qu'hommes et femmes combattants à distance y on trouvé logis. Alors, l'archère demeure sur le côté de la rue et l'intervalle de temps qu'il lui faut pour décocher ses flèches est très court. Tina l'imite, parfois maladroitement, mais ses gestes un peu ratés sont compensés par sa visée et il en va de même pour tous les autres archers.

Erica : Alignez-vous !

Les archers sont forcés d'alterner leurs ennemis : donc, pour cette fois, ils s'alignent, se courbent et les flèches fusent l'air avant de s'abattre sur les ennemis au bout de la rue. Suite à cela, ils continuent leur traversée et les morts se multiplient sur leur passage et derrière et à côté d'eux, leurs alliés tombent tout de même. Néanmoins, pour le moment, l'optimisme reste de mise, car tous les passages semblent ouverts. Carcia utilise ces arguments pour encourager Gorvelin qui se soigne petit à petit contre l'arbre, à un endroit où la bataille s'est calmée pour se propager plus loin.

Carcia : Ca va aller, Gorvelin, tu ne peux pas mourir.

Gorvelin : Tu tiens tant que ça à ce que je survive ?

Carcia : J'ai déjà perdu tant d'amis ! Odos n'aura jamais été le dernier...

Gorvelin : En période de conflit, des gens doivent mourir. Ils ont besoin de toi, devant...

Carcia : Ils ont besoin de toi aussi ! Alors, relève-toi !

Le jeune mage Gorvelin trouve le courage de se relever, au départ porté par Carcia, il tient debout tout seul au moment où son regarde se porte aux murailles détruites.

Gorvelin : Des murailles jugées impénétrables...la magie restera toujours fascinante. Mais était-ce nécessaire ?

Carcia : Les murailles ne protégeaient pas la ville, elle l'emprisonnait.

Gorvelin : Si tu le dis, alors notre mission n'est pas terminée !

Avec les derniers combattants, Carcia et Gorvelin partent vers l'ouest, emplis de courage, sans avoir prête attention à Haldir et aux assassins qui viennent de surgir des arbres.

Haldir : "Dagoni, la capitale de Déra, la ville qui symbolise la grandeur du pays". Voilà ce qu'elle est devenue. Je ne sais pas quoi à penser.

Une assassin : Ces mages sont impressionnants ! Ils ont réussi à détruire ces murailles vieilles de quasiment trois siècles !

Haldir : Ils nous ont ouvert le chemin.

Un assassin : Qu'allons-nous faire, maintenant ?

Haldir : Je ne sais pas si le lieutenant Brad Priwin nous accorde une grande attention, néanmoins, nous n'allons pas nous défiler. Combattons entre les rues.

Une assassin : Entre les rues ?

Haldir : Il est facile de grimper sur ses bâtiments.

Rapidement, Haldir et les siens rattrapent leur retard. Leur souplesse d'assassin leur fait traverser rapidement le terrain entre les arbres et les murailles effondrées. Leur agilité leur fait grimper les premiers bâtiments venus : s'accrochant au paroi, ils grimpent sans faillir. Parvenu à une certaine hauteur, Haldir abat tous les archers qu'ils croisent, et la moitié d'entre eux ne l'ont pas vu venir. D'autres assassins gardent une dague planquée sous leur manche, assassine les archers et les propulsent ensuite au sol, au niveau des rues.

Haldir : L'effet de surprise...l'une des meilleures manières de tuer. Nous sommes les assassins et notre idéologie demeure inchangé.

Toujours l'arc en main, Haldir bondit sur un autre bâtiment plus haut. Quelques archers sont présents sur les toits, tirant sur les mages de la partie sud du quartier est, et l'assassin les abat, non pas pour les aider, mais simplement pour le plaisir. Il continue de s'élever afin d'avoir une vue optimale de la situation : voir cette confrontation lui plaît. Les soldats des deux camps se croisent de rues en rues, certains sont submergés, d'autres sont victimes de sorts mortels, les armes s'entrechoquent et les cadavres s'accumulent : c'est un véritable carnage qui se propage dans toute la partie est de la ville, si pas dans toute la ville. Quelques éléments intriguent Haldir : une fumée suspecte, des archers ennemis qui, eux aussi, bondissent de toits en toits, pour surprendre les leurs, mais c'est surtout la vue du château des seigneurs au loin qui l'interpelle.

Haldir : Un beau spectacle.

La place d'Haldir le convient très bien, car il peut à la fois participer et regarder le combat, de plus, ses compagnons ne sont pas loin. En bas, les mages bloquent tous sur leur passage, même s'ils sont surpris par l'intervention de quelques soldats qui ont des lances enchantées, comme ceux de Graef.

Un mage : Il en vient de partout !

Les soldats possédant un tant soit peu de magie se mobilisent contre eux. Mais les sorts des élus surpassent tout : pour preuve, Brad est capable de créer une sorte de rayon lumineux tranchant avec chaque main : il les écarte et les rassemble : ce rayon étendu a dégagé un passage.

Brad : Wouah, impressionnant !

Elyse : Nous pouvons commencer à les libérer !

Les rayons de lumière d'Elyse paraissent inoffensifs, mais ils sont surpuissants. Combinés à la magie destructrice d'Ysille, ils terrassent tout sur leur passage.

Un mage : Est-ce là tout ce dont ils sont capables ?

Brad : Ne les sous-estime pas. Les forces internes ne peuvent surpasser les forces externes...

De rue en rue, les combats varient. Nombreux sont ceux qui meurent en voyant pour la première fois de la magie de leur vie. Successivement, toutes les parties de la ville sont touchées par le conflit.
Du côté de l'ouest, la maîtresse Shanarie Pnow mène l'assaut et Renet a eu suffisamment confiance en elle pour lui confier le commandement d'une partie de ses troupes. Les soldats d'Haeli se sont répartis efficacement : une partie a suivi Renet au sud, assumant d'être dirigés par un autre maître, Korus Pretam, et l'autre partie a décidé de suivre Shanarie, donc, puisqu'ils font plus confiance en elle qu'au nouveau commandant de l'armée, forcément à ce poste depuis un temps trop petit pour avoir la confiance de tout le monde, alors que cette femme a maintes fois fait ses preuves. Comme elle a décidé d'envoyer son lieutenant Garulf Melm au nord et ses lieutenants Erica et Ithon à l'est, Thedina s'est proposée pour l'accompagner une nouvelle fois et elle espère que leurs mouvements à l'épée seront synchronisées pour terrasser tous leurs ennemis. Beaucoup de membres de l'association d'Haeli sont allées avec elles, notamment les berserkers Sylvain Oradrir et Toru Kamizu aux grandes lames, Aureg, Lantan et Rytha représentent chacun un poste de l'association d'Unukor, en revanche, il n'y a que peu de membres de l'association de Graef. Shanarie a cependant entendu parler de la puissance des mages de la secte de Graef, deux en particulier : Garv et sa compagne Betea, plus connue sous le nom de Béatrice Valien, dont l'identité n'est plus cachée. Après quelques négociations à l'ouest de cette ville où en un point central, les murailles sont hautes et les archers également postés, la maîtresse d'Haeli a exigé que Garv et Betea, aidés par les quelques rares mages de la secte qui sont avec eux, et ils sont moins d'une dizaine, fasse une brèche assez large dans les murailles pour pouvoir pénétrer à Dagoni, exactement comme l'ont fait les mages envoyés au sud et à l'est. En revanche, cela fait un peu mal au cœur de Shanarie d'utiliser des sorts interdits dans le but de pouvoir accomplir cette invasion, comme si le seul destin de la bataille dépendait d'eux. Dès lors, elle prend la décision de se séparer d'eux dès qu'ils auront ouvert cette brèche. Elle s'est déjà arrangée avec son amante pour libérer la partie nord-ouest de la ville. Ils restent donc en arrière-garde, un peu plus à l'ouest, avec les quelques centaines de soldats qui sont avec eux, provenant de toutes les régions de Déra, ainsi que quelques combattants du clan Naraka. Dans le but que le moins de combattants possibles ne meurent, ils ont envoyé la dizaine de mages de la secte aux murailles ouest. Garv, Betea et tous leurs congénères se répartissent équitablement sur une cinquantaine de mètres, libérant ainsi deux ou trois rues et à moindre mesure, un espace suffisamment grand pour ce quartier ouest jugé comme étant l'un des plus paisibles de la ville ainsi que l'un de ceux abritant le moins de soldats. Néanmoins, Tordin s'est assuré d'envoyer suffisamment de troupes pour résister et repousser ce qu'il considère comme une invasion honteuse et indigne, mais au fond de lui, Garv sait qu'il n'était pas dans les plans de l'homme qui n'est pas son ennemi. Après cet arrangement au préalable et à côté de Betea, il se précipite vers la muraille, déterminé, car il aime quand le poids des événements repose sur lui et cela permet de prouver à des gens qu'il ne connaît pas sa bonne foi ainsi que ses capacités. Les archers tirent sur les mages de la secte sans trop comprendre, puisque leurs flèches n'ont aucune efficacité, certaines sont renvoyées et touchent les archers en plein cœur, tués par leurs propres flèches.

Un archer : C'est...c'est de la magie !

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Niveau 10
22 juin 2014 à 11:00:17

Ce concentré de magie provenant des mages de la secte donnent un résultat convaincant mais inquiétant. Une simple pression pour chacun suffit à briser ses murailles, de tel sorte que les murailles s'effondrent sur elle-mêmes. Bien entendu, les archers n'avaient pas prévu ça et comme ceux du sud et de l'est, beaucoup meurent écrasés par les pierres. Une fois encore, les forces de Dagoni placées par Tordin doivent miser tout sur l'infanterie. Et cette infanterie doit faire face non seulement aux mages de la secte qui pénètrent de la ville mais aux troupes de Shanarie qui arrivent, balayant le paysage d'ouest en est. Devant tout le monde, la maîtresse ralentit tout de même le rythme afin de voir les dégâts causés par les mages de la secte. Elle est abasourdie, comme les autres d'ailleurs, les murailles jugées impénétrables sont en grande partie détruite et les chutes des pierres provoquent des dégâts irréversibles.

Shanarie : C'est ça, la magie ? J'aurais préféré ne jamais voir ça.

Thedina : Nous n'avions pas le choix, maîtresse.

Shanarie : Je refuse d'admettre que sans les mages, nous n'aurions pas pu prendre la ville !

Thedina : Ils nous ont facilité la tâche. C'aurait été plus difficile sans eux.

Shanarie : Quoi qu'il en soit, ce n'est pas fini. Soldats, je vous l'ai déjà dit et nous avons parcouru tout ce chemin pour cela ! Prenons la ville !

L'assaut débute aussitôt. Shanarie dégaine son épée, Thedina suit le mouvement et bientôt, elle est suivie par tous les siens. Tous ceux utilisant des armes au corps à corps sont en première ligne et ils se séparent de rues en rues, gravissant les pierres à bon rythme, Shanarie ayant toujours comme plan de partir et de libérer le nord-ouest. Ils se confrontent assez vite à l'infanterie ennemie, par rue, des dizaines de soldats leur barrent la route. Shanarie et Thedina sont suivies par les berserkers Toru et Sylvain qui décident de se battre à deux afin de triompher plus facilement de leurs ennemis, comme beaucoup le font, et dans un premier temps, Aureg, Lantan et Rytha les suivent également au nom d'Unukor. Au sud, le combat qui résulte de cette brèche ouverte est assez différent. Revenant ensembles, Garv et Betea contemplent la rue qui se présente devant eux et alertés, une première ligne de soldats se forme. Ceux-ci sont pour la plupart de grande taille et équipés de lourdes armures et ils bloquent les chemins par des hallebardes.

Un soldat gradé : Bataillons, chargez !

A la même vitesse, les soldats ennemis avancent, formant un mur. Pour Garv et Betea, il ne s'agit que d'un obstacle minime. C'est même l'occasion pour eux d'utiliser tous les sorts qu'ils ont appris. Derrière eux se trouvent leurs compagnons de la secte ainsi que des soldats venant de tous les coins de Déra qui paraissent très secondaires pour eux. Le menu fretin est donc assez vite balayé. Pour commencer, Garv tend ses bras pour utiliser des sorts psychiques : griller les cerveaux des soldats ennemis les arrête net. Ensuite, Betea frappe le sol et les soldats, lourds comme ils sont, tombent. Ils envoient ensuite des sorts de destruction : des boules de feu qui ont la particularité d'exploser lors du moindre contact avec une matière quelconque. Si les soldats ennemis ont peur, ils font mine de rien et continuent de résister : une deuxième troupe surgit d'une autre rue jusqu'à celle-ci, tentant de repousser ceux qu'ils considèrent comme des envahisseurs. Garv et Betea s'unissent donc et comme ils souhaitent pénétrer plus à l'est de la ville, ils se prennent par la main et leur magie suffit à repousser les combattants ennemis, certains décollent, ils sont protégés de toute attaque. Néanmoins, ce n'est pas le cas de tous leurs alliés, puisqu'un des mages de la secte a été surpris, sa défense est tombée et une quinzaine de soldats l'ont lacéré de part en part. De la troupe dans laquelle ils sont, les deux mages sont les plus avancés, puisque leurs alliés sont confrontés aux soldats de la première rue. Eux sont à un croisement entre quatre rues, un lieu très fréquenté et bientôt, leur avancée est arrêtée net : ils sont confrontés à des soldats surgissant de tous les côtés, sans compter les quelques archers qui ont quitté les murailles pour aller sur les toits plats des bâtiments en brique. Encerclés, Garv et Betea se mettent dos à dos, bras tendus et jambes pliés.

Betea : Tous ces soldats...ils sont plus nombreux que prévu.

Garv : Et ce sont juste des gardes. Le nombre ne les sauvera pas.

Betea : Garv, pour ce combat, est-ce que nous nous allions ou est-ce que nous nous battons chacun de notre côté ?

Garv : J'ai envie de massacrer ces êtres misérables tout seul. Occupe-toi de l'autre moitié.

Betea : C'est ce qui convient le mieux, en effet !

Chacun de leur côté, ils balaient leurs ennemis sur place. Pour commencer, Garv se place au milieu de soldat, il frappe le sol et ce sort renforcé génère une onde de choc qui fait décoller les soldats : certains sont projetés jusqu'à une certaine hauteur, d'autres sur les murs, certains tombent même sur leurs congénères. La place n'étant pas dégagée pour "si peur", Garv enchaîne par quelques sorts psychiques qui éliminent de façon drastique ses ennemis les plus proches qui tombent misérablement. Il lève ensuite ses bras vers le ciel et même si le ciel est complètement dégagé, des éclairs surgissent de "nulle part" et grillent littéralement les ennemis sur places. Il opte ensuite pour un combat au corps à corps : avec ses poings et ses pieds renforcés de magie, ils balaient de nouveau ses ennemis. Un poing dévastateur transperce l'armure d'acier d'un soldat trop confiant et si les armures ne sont pas percées, les soldats sont de toute manière éjectées. Alors que la place commence à se dégager, les corps gisent se comptent désormais par dizaines et d'ici peu, par centaines, Garv saisit le visage d'un soldat dont il a "soigneusement" enlevé le heaume puis il brise son crâne en l'enfonçant contre le coin d'un bâtiment. L'impact est tellement fort que le bâtiment lui-même finit par s'effondrer, et toutes les personnes à l'intérieur meurent par l'effondrement. Les dégâts extérieurs sont également irréversibles et Garv parvient à s’extirper du lieu après avoir généré un bouclier.

Garv : Qu'est-ce que vous dites de ça ?

Pour finir son premier assaut, Garv concentre sa magie et la libère. L'impact généré détruit une partie de cette place et les soldats aux alentours meurent. Cependant, après avoir utilisé ce sort, il ne peut pas en utiliser d'autres, puisqu'il est essoufflé.

Garv : Ah...j'ai usé trop de magie ! Je dois me reposer un peu !

Mais les soldats ne lui laissent aucun répit.
De son côté, Betea ouvre le plus ses mains pour que des sorts rapides et efficaces tuent tous ses ennemis. Les sorts de flammes lui plaisent beaucoup, mais cela constitue de la magie élémentaire, donc elle ne se sert que dans un premier temps, surtout pour consumer les soldats trop confiants protégés par leur armure d'acier. C'est ensuite qu'elle se sert de ses spécialités : la conjuration d'objets. Entourée d'ennemis, le meilleur moyen de s'extirper est d'invoquer des armes. En l’occurrence, une quinzaine d'épées tranchantes sont invoquées autour d'elles et en un instant, elles fusent l'air et empalent sans rater aucune cible les quinze soldats qui l'entourent. Après avoir évité un coup d'épée, elle poignarde une soldat dans le dos avec une dague qui disparaît aussitôt après le coup. Elle saisit ensuite une autre soldat par la tête et la projette au sol, action qui suffit à la tuer. Elle inflige après un coup de coude à un soldat, ce qui suffit à l'éjecter contre un bâtiment, armure brisée. Pour finir, elle utilise la même technique que Garv qui consiste à bondir légèrement pour libérer une onde de choc dans le but de balayer tous ses ennemis, le problème est que sa force fait que, combinées avec toutes les autres magies présentes, plusieurs bâtiments sont touchés et certains menacent de s'effondrer, les répercussions de ces actions peuvent se sentir plusieurs rues plus loin.

Betea : Ce n'est pas fini !

Ce croisement continue à être animé, puisque d'autres soldats, alliés comme ennemis s'y battent. C'est là que Garv et Betea s'aperçoivent que finalement, ils ne sont alliés avec personne.
L'impact de la magie oubliée est telle qu'elle se répercute plus au nord, dans une partie nord-ouest de la ville un peu plus austère. Quelques bâtiments tremblent, de tel sorte qu'une poutre tombe juste devant Rytha, qui tombe en arrière, se rattrapant sur ses coudes, et lâche ses deux dagues.

Rytha : Ah ! Cette poutre a failli me tuer !

Le danger est passé, mais le guerrier Aureg pense toujours que son amour est en danger. Après avoir fendu le crâne d'un puissant adversaire avec lequel il s'est battu en combat singulier pendant un petit temps, il la rejoint et l'aide à se relever. Lantan le couvre, déjà débordé par la bataille et visant les archers qui sautent de toit en toit dans l'espoir de les surprendre.

Rytha : Merci, chéri !

Reprenant ses dagues, l'espionne donne un coup de pied à la poutre et se fait mal, elle est de nouveau rattrapée par Aureg.

Aureg : Pourquoi as-tu fait ça ?

Rytha : Cette méchante poutre a failli me tuer !

Aureg : Il ne faut pas que tu aies peur d'une simple poutre, même si celle-ci est pointue !

Rytha : Mais...d'où ça vient ?

Aureg : Je n'en sais absolument rien. Ces bâtiments tremblent. Il en faut vraiment peu. Bref, continuons, nous devons rejoindre Lantan !

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Niveau 10
22 juin 2014 à 11:01:35

Lantan se bat aux côtés de quelques autres archers d'Unukor. Comme beaucoup, ils se battent en deux temps : ils abattent les archers sur les toits et ensuite, ils s'alignent et envoient une salve, courbés, dont les projectiles s'abattent sur les ennemis de leurs alliés. Aureg et Rytha essaient de rattraper Lantan qui figure parmi les meilleurs archers et les guerriers tombent nez à nez face à un guerrier ennemi de même corpulence. Ils s'affrontent en duel et les armes s'entrechoquent. Après avoir paré plusieurs coups, Aureg en assène plusieurs et, de justesse, le pourfend de part en part. Quant à Rytha, elle tombe aussi face à un ennemi de forte carrure, elle décide de le transpercer de sa dague, mais celle-ci se cogne contre l'armure d'acier du soldat en question avant de tomber. Sa tête se cogne ensuite contre le soldat ennemi, s'étant précipitée et celui-ci lève son épée pour l'abattre sur l'espionne qui panique.

Rytha : Non ! Pas moi !

Et hélas, Aureg est trop loin et est confronté à d'autres ennemis. Lui-même se met à paniquer.

Aureg : Rytha ! Non !

Rytha ferme les yeux tant elle est effrayée. Mais l'épée tombe à côté d'elle : le soldat vient d'être percé d'une flèche à l'arrière du crâne et il s'écroule sur les côtés. Lantan est revenu en arrière pour la sauver. Il la prend par la main pour la relever et de nouveau, elle reprend ses dagues.

Rytha : Merci, Lantan !

Lantan : Pourquoi nous avons besoin d'être tout le temps là pour te sauver ? En quatre ans, tu as à peine amélioré ton style de combat !

Rytha : Je ne sais pas, je me sens légère, mais en même temps, quelque chose m'empêche de me battre. Et puis, il n'y a que des grosses brutes, ici !

Lantan : Je crois que tu n'as pas encore tout vu. Il faut assumer ton choix d'être venue ici.

Rytha : Je ne voulais pas participer à ce combat, mais je n'allais pas me défiler, quand même !

Lantan : Alors fais preuve de courage.

Ils sont rejoints par Aureg et commencent à se remettre en mouvement. Au loin, Lantan aperçoit les troupes d'Haeli qui ont une sacrée avancée.

Lantan : Le chemin est en train de se libérer.

Rytha : Alors, nous pouvons sauver les gens à l'intérieur ?

Lantan : Pas encore.

Rytha : Alors quand ?

Lantan : Quand une sécurité optimale leur sera assurée.

Rytha : Ils ne sont pas en sécurité à l'intérieur des bâtiments !

Lantan : A l'extérieur non plus...

Dans cette rue plus particulièrement, les troupes sont alternées entre les soldats de chaque armée qui s'affrontent de tous les côtés. Et ce sont celles d'Haeli qui sont le plus devant, à la fois dispersées et groupées.
En guise d'attaque, Shanarie frappe le sol avec son épée, ce qui provoque un cliquetis léger. Elle bondit ensuite et en tenant son épée en position pendante à gauche, elle assène un coup de pied à un ennemi, atterrit sur lui et lui perce la poitrine.

Shanarie : Nous parvenons à avancer. Mais ce n'est pas fini !

Elle-même aboutit à un croisement où elle est confrontée aux soldats qui surgissent de trois chemins différents. La maîtresse pivote, pare les coups jusqu'au moment où elle est rejoint : elle peut donc se battre, désormais, puisqu'ils sont suffisamment nombreux. Elle reste aux côtés de Thedina qui utilise ses talents de bretteuse pour abattre une dizaine d'ennemis quasiment instantanément. Les positions du lieutenant varient fortement, car elle débute en position médiane, il lui suffit donc de frapper à droite et à gauche pour lacérer et trancher ses ennemis, après un moment elle opte pour une position où son épée est bien devant, elle empale ses ennemis, du moins, ceux qui sont assez proches d'elle et après, elle se met en position latérale et abat sa lame sur les soldats. Bien entendu, elle bouge en permanence pour éviter et parer les attaques qui lui sont portées. Après avoir un peu dégagé le chemin, la bretteuse se demande où ils vont aller.

Thedina : Maîtresse ! Par où nous continuons ?

Shanarie : La priorité est de se débarrasser de ses soldats !

Shanarie pare un coup mais est forcée de reculer. Se tenant de profil par rapport à sa maîtresse, Thedina pare un deuxième coup horizontalement de cet adversaire puis, forçant, elle le décapite.

Thedina : Ils sont vraiment très nombreux...

Shanarie : Pourtant, je sais que ce ne sont que leurs résistances internes et qu'en plus, ce n'est pas le quartier de la ville où il y a le plus de soldats...

Thedina : Quelle est la raison de ce nombre, alors ?

Shanarie : Ils essaient de nous piéger en venant de tous les côtés, voilà pourquoi nous devons décider par où nous allons !

Thedina : Et nous allons où ?

Shanarie : Si nous partons au sud, nous rebroussons chemin et nous tombons nez à nez avec ces mages qui pourraient être dangereux pour nous. Et comme nous sommes déjà allés suffisamment loin au nord, partons à l'est.

Thedina : Bonne idée !

Motivée, Thedina désarme un épéiste avant de l'empaler. Plusieurs ennemis portent des attaques sur elle, elle les pare avant d'être sauvée par plusieurs patrouilleurs. Les ennemis de l'est sont un peu repoussés, mais quelques archers du nord et du sud tentent de les surprendre. Parmi ces patrouilleurs venus en renfort, Loka est avec eux. Thedina est assez surprise, car la jeune patrouilleuse moyennement débrouillarde n'était pas censée se retrouver avec eux.

Thedina : Que fais-tu ici, Loka ?

Loka : Quelle question, je vous aide !

Thedina : Tu n'étais pas censée être avec nous...

Loka : Je vous dérange ?

Thedina : Absolument pas ! Je ne veux pas t'offenser mais je pensais que tu suivrais Daruca...

Loka : Ils avaient besoin d'aide au sud, certes, mais c'est ici que se trouve le gros des troupes d'Haeli. Je préfère être avec vous.

Thedina : Comme tu veux.

Shanarie : Assez discuté. Soldats ! Nous partons vers l'est !

Et lorsque cet ordre est donné, certains combattants gagnent en motivation et en rapidité. Il faut savoir que cette place qui constitue un croisement entre quatre rues contenait une statue entouré par quatre arbres, statue en pierre qui symbolisait le fondateur du quartier. Cette statue s'est effondrée sur elle-même au moment où les effets de la magie oubliée ont raisonné jusque là. Ensuite, des soldats s'y sont affrontés et les armes tranchantes ont coupé les arbres : certains ont même été écrasés. A présent, certains se servent de ces arbres comme appui, notamment Toru et Sylvain qui mènent les berserkers de leur association. Pour commencer, ils montent sur un arbre tombé et sautent sur leurs ennemis. Leurs armes s'entrechoquent au fur et à mesure de leur avancée et il n'y a pas de duel à proprement parler, puisque les gens se battent tous en même temps contre n'importe qui, la position des adversaires évoluent constamment. Sylvain profite de son avancée pour fendre le crâne d'un ennemi, puis, stratégiquement, il recule et pare un coup en tenant son épée horizontalement. Il reprend ensuite sa lame en position médiane et accomplit des moulinets avec, ce qui a raison de quelques membres de ses ennemis. Quand Sylvain le rejoint, il fait face à un soldat ennemi dit puissant et, partant du côté gauche et du côté droit, il le coupe en deux.

Loka : Ils ont compris que nous devions aller à l'est.

Shanarie : Et ils nous ouvrent le chemin. Allons-y !

A leur tour, Shanarie et Thedina se servent des arbres comme tremplin et à plusieurs reprises, tuent leurs adversaires avec leur épée en position pendante. Elles accélèrent ensuite le rythme de leurs pas et elles sont d'abord suivies par les patrouilleurs, puis par les archers et le reste de l'infanterie. Les archers au coin de la rue sont abattus, sauf ceux qui grimpent sur les toits. Sylvain ne parvient qu'à en couper un seul en deux avant qu'il ne grimpe sur le toit d'un bâtiment. Quelques soldats qui se méprennent à des berserkers forment alors un mur avec les boucliers, vite distraits par les berserkers, une brèche se forme dans leur garde : Shanarie et Thedina concentrent leurs attaques sur un et parviennent à l'abattre et sous l'effet du nombre, il en va de même pour tous les autres.

Sylvain : C'est bien le chemin que nous devons prendre, maîtresse ?

Shanarie : Oui, nous partons vers l'est.

Toru : La rue semble remonter naturellement au nord. C'est par là que le port est...

Shanarie : Si jamais nous tombons sur eux, alors nous protégerons les combattants du sud.

Toru : Telle est votre décision...

Shanarie : Soldats ! Nous partons à l'est !

Si tant est que certains obéissent à l'ordre, d'autres sont pris au piège dans la place et n'ont d'autres choix que de se défendre. Beaucoup meurent percés par des flèches, si ce n'est sous l'effet d'autres armes ennemies. Les archers profitent du terrain, car, pour des raisons pratiques, les toits des bâtiments de ce quartier sont plats, ce qui n'est pas le cas des quartiers de toute la ville. Les archers de la troupe de Shanarie sont donc forcés de rester derrière pour s'occuper des archers sur les toits. Quant au reste de la troupe, ils se confrontent à une autre troupe dans la rue et il en résulte une attaque frontale. Plus nombreux, les troupes de Shanarie prennent l'avantage : les lames se croisent, les corps tombent et la résistance s'organise. Shanarie s'arrête un peu plus loin, près du bout de la rue qui ne s'étendait que sur quelques dizaines de mètres. Sa tête s'élève.

Shanarie : Nous approchons du centre de la ville...

Thedina et les autres voient aussi ce qu'elle contemple.

Thedina : Le château des seigneurs, c'est ça ? Il est plus impressionnant que celui de Keinnor...

Un berserker : Est-ce que c'est là que nous allons ?

Shanarie : Il n'y a aucun moyen direct d'y pénétrer par l'aile ouest. Néanmoins, nous pouvons éliminer les soldats qui protègent le côté ouest du château, histoire d'aider ceux qui se trouvent au sud.

Thedina : Nous vous suivrons jusqu'au bout, maîtresse.

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Niveau 10
22 juin 2014 à 11:03:02

Et, au bout de la rue, les troupes partent désormais vers le nord, totalement au nord-ouest de la ville. Ils rencontrent moins de soldats et des rues entières semblent se libérer, puisque les soldats ne savent plus où donner de la tête. C'est d'ailleurs la première partie de la ville où les citoyens commencent à évacuer et cela tombe bien puisque Shanarie s'est assurée d'installer un périmètre de sécurité et un lieu de refuge à quelques kilomètres à l'ouest de Dagoni. Néanmoins, survivre dans cette ville devient de plus en plus difficile.
Le port de Dagoni est le plus grand et le plus important de tout Déra. C'est un lieu établi il y a longtemps qui s'étend aussi bien en largeur qu'en longueur, longueur dépassant la dizaine de kilomètres, qui va au delà des bâtiments hauts en couleur et de la large digue de pierre. Auparavant, ce port servait à accueillir des nouveaux venus, à importer et à exporter des marchandises et à préparer les voyages d'un continent à l'autre. Aujourd'hui, il est le lieu de l'invasion. Pour contrer cette invasion, Amroth Melwasùl, maître de l'association de Graef, a longé le côté est de la ville de Dagoni du sud au nord, couvert par les troupes de Brad Priwin et il a donc pu atteindre le lieu en toute sécurité. Sa première surprise a été de voir qu'il y a peu de bateaux : Tordin les a tous déplacés en vue d'accueillir les gens du vieux continent dont son père, sans savoir que la ville serait en cours de libération avant. De plus, les bateaux qui sont accostés d'habitude sur ce grand port sont des navires marchands qui gaspilleraient uniquement des ressources si ils étaient sous l'emprise des canons. Les quelques bateaux qui restent sont à l'ouest, et heureusement, Laïra Naraka a tout prévu : les bateaux du clan Naraka qui viennent d'Unukor ont longé les côtes en prévision d'une attaque interne comme externe et en ce moment même, un premier combat maritime se fait. Sur le port, il n'y a que très peu de soldats, puisqu'ils sont censés accueillir le roi de Vauvord en personne et que ce ne serait pas utile, selon eux, de placer beaucoup de troupes. Faire du port leur propriété va être facile, selon Amroth, mais tenir ce port le sera moins, ils doivent donc agir vite. En guise de prévision, il discute une dernière fois avec tous les lieutenants qui le suivent, le sien, Bronn Mormont, celui d'Haeli, Garulf Melm, et celle d'Unukor, Ladia Gass, ainsi que de quelques soldats gradés de l'armée, au moment où ils passent de la terre au pierre.

Amroth : Nous les voyons et ils ne nous voient pas encore. Nous avons l'avantage.

Ladia : Peut-être nous pouvons leur demander de se rendre. Nous sommes en surnombre.

Un capitaine de l'armée de Graef rétorque :

Le capitaine : Nan, ils ne voudront jamais.

Ladia : Pourquoi pas ? Si nous étions à leur place, nous abandonnerions.

Garulf : Les circonstances jouent beaucoup, lieutenant Ladia. Au sud, la bataille a déjà commencé.

Bronn : Et ils se pensent en sécurité, alliés avec toutes ces flottes du vieux continent ! Ils ne lâcheront pas le morceau, c'est moi qui vous le dis !

Garulf : Je suis déjà venu à Dagoni auparavant. Selon un érudit que j'ai rencontré, il y a cinq plateforme dans le port. Si nous prenons chacun une plateforme, nous prenons déjà l'avantage, nous pourrons les retenir et protéger nos alliés au sud lorsqu'ils arriveront.

Amroth : Voilà la raison pour laquelle je vous ai réuni. Chacun d'entre nous se doit de reprendre un port. Les plateformes sont assez espacées, mais nous pourrons nous voir. Nous devons choisir notre stratégie maintenant.

Bronn : Chaque lieutenant reprend un port, c'est ça ?

Amroth : Il y a trois lieutenant, vous, et la commandante en chef de l'armée de Graef, Urialle Ripon, donc nous reprendrons chacun une plateforme, oui. Comme nous allons d'ouest en est, plus nous avancerons, plus nos troupes seront réduites, puisque certains s'arrêteront là où nous avancerons. Qui se propose pour...

Garulf : La première plateforme à l'est ? Les lieutenants de mon association Erica et Ithon se trouvent à l'est de la ville en ce moment tandis que ma maîtresse Shanarie avec son lieutenant Thedina se trouvent à l'ouest.

Urialle : Je préfère reprendre la dernière plateforme à l'ouest, lieutenant Garulf, si vous le permettez.

Garulf : Alors je m'arrêterai en premier. Comptez sur moi pour mener cette partie de la troupe.

Amroth : Bronn, est-ce que tu...

Bronn : Maître, permettez-moi d'aller à la plateforme du milieu.

Amroth : Vraiment ? Alors que je dirige l'attaque ?

Bronn : Si vous allez au milieu vous serez exposés aux plus gros tirs. A votre avis, où se trouvera la plus grosse concentration de bateaux ? Là !

Amroth : Je protégerai mes troupes à l'aide de mes sorts.

Bronn : Sauf votre respect, est-ce que vos sorts vous protègent contre des canons ? Je ne crois pas.

Amroth : Tu ne seras pas protégé non plus !

Bronn : Je m'en fous d'être protégé. Je veux protéger. Et ce ne sera pas les armes ou la magie qui feront la différence. Ce sera notre détermination. Maître, prenez la deuxième plateforme, je prendrai la troisième.

Amroth : Protégez bien les nôtres, lieutenant.

Bronn : Ah, j'y compte bien !

Ladia : Bien, dans ce cas, je prends la quatrième plateforme. Ce ne sera sans doute pas aussi simple.

Urialle : Nous sommes prêts à en découdre, donc.

Amroth : Tout à fait.

Amroth exécute deux pas de plus, rejoint par sa femme Angelica qui se battra à ses côtés, les troupes commencent à sortir de la nature pour se retrouver en plein dans le port. Les mages, comme Jetie et Egiella qui ont décidé d’accompagner leur maître, préparent leurs sorts, de nombreux archers sont présents, notamment Garon Arkway, Elrond Camcacil, Claunor et Jeina, il y a aussi des guerriers comme Diane Ilmadil, plein d'espions comme Aaron Lodert, Wulfrich Laudemon et Dothina Sauthis ainsi que Laïra Naraka qui a emmené un certain nombre de soldats de Naraka, sans compter toutes les autres armées, beaucoup de soldats Graefiens ont notamment suivi leur commandante qui a elle-même décidé de suivre Amroth. Celui-ci se place en évidence et commande la première charge.

Amroth : Chargez !

Le petit flanc est rapidement descendu. Malheureusement, les gardes de Dagoni ne doivent être que quelques dizaines dans chaque partie du port.

Leur temps leur est compté au moment où ils sont submergés. Pour commencer, Amroth envoie un sort pour les éjecter et cela marche bien. Derrière lui, les mages préparent soit des sorts offensifs, soit des sorts défensifs et ils sont rapidement dépassés par l'infanterie principale. En l’occurrence, comme Garulf prend cette partie du port, il charge en premier. Alors que quelques soldats sont percés de flèches grâce aux archers, le vétéran se place au corps à corps, trois soldats épée en main plient genoux pour se défendre et les lames s'entrechoquent. Il parvient à ne pas céder face à ses trois ennemis. Il taille le premier par le côté, lacère le deuxième puis fait tomber le troisième en arrière avant de le percer de la pointe de sa lame. Bientôt, il est aidé par quelques archers, Claunor et Jeina les aident. Il remarque qu'un cinquième des troupes restent sur place pour tuer les soldats qui surveillaient cette partie du port. Alors qu'Amroth et les autres avancent, éliminant leurs ennemis en chemin de toutes les manières possibles, Garulf donne l'ordre à ses archers d'envoyer des salves de flèches dans le but d'aider les troupes encore en mouvement. De son côté, il emmène son infanterie sur la plateforme. Le vétéran évite un carreau d'arbalète qu'un guerrier ennemi équipé d'une armure de cuir lui envoie. Ses bottes d'acier touchent alors la plateforme en bois à un rythme plus frénétique et il abat son épée sur ce soldat. N'ayant pas de bateaux à surveiller, ils sont pris au piège et après ce court assaut, ils sont submergés : percés de part en part, certains corps sont jetés dans l'eau de la mer mouvementée, d'autres gisent sur la plateforme. Alors que le calme revient, Garulf balaie son regard de l'ouest au nord. Ses alliés se rapprochent de la deuxième plateforme et, pendant qu'il respire l'air frais de la mer, celle-ci commence à remuer. Les vagues frappent les piliers de cette plateforme qui a l'air de s'enfoncer dans l'eau et à l'horizon, des voiles apparaissent.

Un guerrier : Qu'est-ce, lieutenant ?

Garulf : Des ennuis, beaucoup d'ennuis. Je crois que nous sommes arrivés à temps.

Le vétéran recule sur la plateforme, donnant d'autres ordres.

Garulf : Archers ! Sur les toits ! Vous devez avoir une portée suffisamment grande pour tous les accueillir et pouvoir tous les voir !

Jeina : Lieutenant, si je ne me trompe pas, nous serons plus exposés au canon ?

Garulf : Nous allons tous être exposés aux canons.

Garulf fixe son épée déjà ensanglantée : son regard dit qu'il est prêt à en découdre. Quelques centaines de soldats occupent cette partie du port et ils se répartissent de manière équitable selon quelques indications du lieutenant. Lui-même, lorsqu'il voit Claunor, Jeina et les autres archers se placer comme dit sur les toits des bâtiments les plus proches, se place entre la digue de pierre et la plateforme en bois.

Garulf : Cette limite, ils ne la passeront pas.

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Niveau 10
22 juin 2014 à 11:03:52

Ce cinquième de troupe ne peut désormais qu'attendre. Malheureusement, ils n'attendront pas longtemps.
Les soldats ennemis sont situés partout, même si ils sont en faible nombre et donc Amroth, dont les troupes sont censées se réduire à chaque passage. Une deuxième ligne de soldats ennemis se forment, chargés de résister jusqu'à la mort. Comme ils sont plus prévenus, Amroth s'arrête net et génère un bouclier magique et il est accompagné de tous les mages qui restent avec lui, comme Jetie et Egiella qui s'appliquent à moindre mesure. Tous les carreaux d'arbalète envoyés rebondissent dessus et les soldats commencent à désespérer. Les archers restants se placent derrière et décochent rapidement des flèches. Garon et Elrond s'allie pour éliminer leurs adversaires en les touchant de gauche à droite à la tête. Angelica reste plus ou moins au milieu et touche également ses cibles à chaque fois. Les soldats ennemis abandonnent dans ce cas les arbalètes et dégainent épées et haches. C'est le signal pour Bronn qui sort sa grosse hache et l'abat sur un ennemi, fendant son crâne en deux. Ladia le rejoint histoire de continuer cette percée et finement, elle transperce ses ennemis facilement, et la dernière commandante, Urialle, s'est équipée d'une masse d'armes pour éclater la tête de ses ennemis.

Bronn : Nous vous couvrons, maître ! Prenez cette plateforme !

Pour avancer, Bronn ne fait pas dans la finesse et plante sa hache dans la taille de ses adversaires, brisant leurs armures. Malgré leur nombre qui se réduit, les ennemis résistent de plus en plus. Les archers d'Unukor comme Garon et Elrond continuent leur avancée vers l'ouest, préférant rester avec leur lieutenant Ladia. Finalement, ce sont des soldats de toutes les communautés qui restent avec Amroth, ayant confiance aux mages. Alors que les soldats de cette deuxième plateforme sont éliminés efficacement, Angelica se place au bord de la digue, pieds au-dessus de la mer. Elle profite de sa vue perçante pour préparer la défense.

Angelica : Ils vont arriver.

Un soldat de Graef : Mais grâce à votre magie, maître Amroth, nous ne craignons rien, n'est-ce pas ?

Amroth : Nos boucliers générés ne nous protègent pas de tout, soldat ! Tenons cette plateforme et ce côté du port le plus longtemps possible !

C'est dans cette zone-là que se trouvent le plus de mages et Amroth compte bien saisir cette opportunité. Par exemple, il compte sur les archers et l'infanterie placés de manière stratégique pour éliminer les envahisseurs, alors que lui se place avec les mages pour protéger ses alliés et les soigner.
De son côté, c'est le lieutenant Bronn qui mène l'assaut, au moins jusqu'à la première plateforme. Malgré son apparence de berserker, il est plutôt rapide et se retrouve, par ailleurs, nez à nez, avec une dizaine de soldats. Attaqués par tous en même temps, il se défend d'abord aussi bien avec le bout qu'avec le manche. Il utilise ensuite une technique très prisée de ceux qui portent des armes lourdes : il tourne sur lui-même, bras tendus, sa grosse hache ayant une certaine allonge et l'effet est là : beaucoup d'ennemis sont tranchés de la manière habituelle. Il les attaque ensuite spécifiquement : à quelques-uns, il plante sa hache dans leur flanc, il pare ensuite le coup d'un autre sans céder et le décapite de droite à gauche. Après, il repousse un soldat l'ayant attaqué par derrière du genou, celui-ci, déséquilibré, perd littéralement la tête. Son combat seul est terminé, puisqu'une flèche se plante sur son dernier adversaire, envoyée par Elrond. En guise de remerciement, il adresse un signe de la tête à l'archer qu'il ne connaît pas, puis ouvre une brèche du sud au nord, jusqu'au bout de la digue et est rejoint par tous ceux qui désirent de l'accompagner dans le lieu le plus dangereux : la plateforme du milieu. Il les massacre à la pelle, accompagné d'alliés d'Unukor, d'Haeli et de Graef qu'il ne connaît guère mais qui ont visiblement confiance en lui, puisqu'ils se répartissent par centaines dans ce côté du port. Bronn se charge d'abattre le dernier soldat au bout de la plateforme, en lui fendant son crâne et en poussant son cadavre dans l'eau qui devient rouge. Il garde ensuite sa grosse hache, parfaitement prêt à continuer. Un guerrier l'interpelle au bout de cette plateforme, un de ses amis de Graef.

Le guerrier : Lieutenant Bronn, je prends le relais ici.

Bronn : Hein ? Pourquoi ? Il faut que je protège cet endroit !

Le guerrier : Vous dirigez notre troupe. Ici, nous serons exposés aux canons. Revenez à la digue, c'est là que vous accueillerez nos ennemis !

Bronn : Est-ce un ordre ?

Le guerrier : Non, juste une suggestion ! Réfléchissez, lieutenant, nous n'avons plus beaucoup de temps !

Bronn réfléchit jusqu'au moment où les bateaux lui apparaissent à l'horizon. Décidé, il pose sa main sur l'épaule de son ami.

Bronn : Bonne chance, je ne serai pas loin.

Le guerrier : Nous avons confiance en vous, lieutenant !

Bronn : C'est l'occasion de prouver ma valeur !

Et lorsqu'il revient au niveau de la digue, il reprend sa grosse hache en mains, prêt à se battre et à donner les ordres nécessaires. Aaron vient tardivement auprès de lui, après avoir tranché quelques gorges sur son chemin, silencieusement.
La quatrième et la cinquième plateforme sont atteints rapidement. Ladia est couverte par la commandante Urialle, au niveau de de cette plateforme de l'ouest et à la digue, elles synchronisent leurs mouvements pour abattre leurs ennemis. Les troupes restantes se séparent ensuite en deux : les soldats de Graef rejoignent principalement leur commandante en chef Urialle tandis que les troupes d'Unukor restent avec Ladia.

Urialle : Nous ne serons pas loin, lieutenant Ladia. Bonne chance !

Ladia : Nous vous couvrons !

Ainsi, les troupes de Graef continuent leur dernier passage vers l'ouest. Les lances enchantées s'abattent de manière pendant sur les derniers soldats. Quant à Ladia, c'est l'occasion de faire ses preuves et de prouver qu'elle a mérité son titre. Pour commencer, elle se bat avec les siens en effectuant une danse avec sa lame, abattant gracieusement une dizaine d'adversaires. Elle donne ensuite ses premières directives lorsqu'elle aperçoit que les archers commencent à se vider de leurs flèches et sont obligés de ramasser les quelques rares qu'ils trouvent à terre ou de les extraire des cadavres des soldats ennemis.

Ladia : Archers, puis-je vous demander un service ?

Garon : Pas de problème, lieutenant !

Ladia : Je me suis concertée avec le lieutenant Garulf de l'association d'Haeli avant de venir ici. Il m'a dit que les archers seraient efficaces sur les toits des bâtiments du nord, qui sont plats, afin d'avoir une grande portée et de bien voir les navires ennemis.

Elrond : Mais...nous ne serons pas exposés aux canons ?

Ladia : Comme nous tous. Vous devrez être prudents. Vous nous couvrez et nous vous couvrons.

Les archers commencent à obéir à l'ordre, le calme commence à se faire malgré les quelques soldats présents sur la plateforme. Ladia a envoyé, par ailleurs, quelques combattants s'en occuper. Ainsi, c'est l'occasion pour les espions d'Unukor, comme Wulfrich et Dothina, d'utiliser leurs dagues pour résister face à des épées et des haches et cette stratégie marche sur le long terme. Elle place ensuite ses troupes de manière stratégique. Elle remarque Diane n'est pas loin d'elle, après qu'elle ait fait de courts adieux à son mentor Garon en lui souhaitant bonne chance, elle a abattu quelques trois ennemis avant de se placer. A peu près tous les gardes ont été éliminés, mais ils peuvent venir de partout.

Ladia : Nous avons de la chance d'être venus jusqu'à temps.

Diane : Mais nous n'avons pas beaucoup de temps.

Ladia : Tu as peur, Diane ?

Diane : Quand même...

Ladia : Alors pense à ceux que nous devons protéger. Cela effacera toute ta peur.

Diane : J'espère que vous avez raison, lieutenant.

Ladia n'ajoute rien. Elle retrousse ses manches puis regarde vers l'ouest, à l'endroit de la dernière plateforme. Les derniers gardes ont été exterminés avec une déconcertante facilité. Urialle a mené ses soldats jusqu'au bout et à présent, elle tient la partie ouest du port, pour un temps qui paraît limité. Chaque plateforme est contrôlée et le port est entièrement dans les mains des libérateurs. En revanche, la situation est instable et ils peuvent aussi bien être attaqués par le nord comme par le sud, mais la quasi totalité des effectifs portent leur regard vers le nord, vers la mer, vers l'horizon...
Depuis un certain temps, Thane a quitté la partie sud de la ville pour arriver au centre, un peu à l'est. Sous son autre forme, ses ennemis périssent les uns après les autres, soit par sa fumée, soit par son zabantô lorsqu'il reprend forme humaine. Afin d'évaluer la situation, il parvient à un haut bâtiment où un unique archer surveille le toit. Celui-ci, jeune et distrait, porte son regard vers le nord. Or, Thane parvient du sud du bâtiment. Ayant grimpé l'habitation sous la forme de fumée, il se matérialise et il empale l'archer par le dos, avant de le faire tomber au milieu des autres corps. Il analyse ensuite la situation : la bataille a désormais lieu dans toutes les parties de la ville et, stratégiquement parlant, ils ont l'avantage. Il marche jusqu'au bord du toit et regarde l'horizon. Ses observations sont ponctuées par une unique remarque.

Thane : Les voilà.

Doté de pouvoir de télépathie, il décide de s'en servir et entre en communication avec sa petite sœur Siannah.

Thane : Siannah, tu es là ?

Siannah : Thane ? Oh, que je suis contente d'avoir de tes nouvelles !

Thane : Où es-tu ?

La jeune fille en question parcoure les couloirs du château de Dagoni. A cet instant, elle se place à un coin, l'endroit n'est heureusement pas fréquenté pour le moment.

Siannah : Au château de Dagoni, pour sûr.

Thane : Tu te fais toujours passer pour cette Sharialle ?

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Niveau 10
22 juin 2014 à 11:04:47

Siannah : Oui, telle est ma mission.

Thane : Ecoute, il n'y a pas de temps à perdre ! D'ici, j'aperçois les bateaux ennemis. Ils sont là ! Et ils vont détruire le port si nous ne faisons rien !

Siannah : Cela tombe bien, Tordin a misé une confiance trop grande en moi. Il m'a demandé d'armer les canons internes pour les envoyer détruire le port. Par télépathie, j'ai déjà placé la plupart des tireurs. Ils n'attendent que mon signal pour bombarder les envahisseurs.

Thane : Bonne idée, mais...tu ne risques pas ta vie ? Si Tordin te découvre...

Siannah : Lorsqu'il me découvrira, je serai déjà loin...

Thane : Bonne chance. De mon côté, je compte bien agir. Korus reprend la partie sud et se déroule sans aucun doute au château. Moi, je vais défendre Déra de la manière forte en empêchant ces bateaux de venir.

La communication par télépathie s'arrête là. Pour marquer son départ, Thane bondit du toit et c'est lorsqu'il est en l'air qu'il se transforme en fumée, augmentant ainsi sa vitesse pour parvenir au port le plus vite.
De son côté, Siannah est surprise par un vieux soldat lorsqu'elle parvient dans le couloir. Un homme de carrure spécifique, qui porte une armure de plates, dont le visage est marqué par un lourd heaume et équipée d'une longue épée accrochée à sa ceinture.

Le soldat : Que faites-vous ici, Sharialle ?

Siannah : Je cherchais justement mon chemin !

Le soldat : Vous êtes ici depuis longtemps ! Comment vous pouvez vous perdre ?

Siannah : Le seigneur Tordin m'a confié une mission...

Le soldat : Vous êtes sur le mauvais chemin.

Siannah : Mais, je reconnais votre voix !

Le vieux soldat tourne alors sa tête à gauche et à droite et, remarquant qu'il n'y a personne, retire son heaume. Siannah reconnaît ce visage : il s'agit de l'érudit Brandos Liolac.

Siannah : Brandos ! Oh, que je suis contente de te voir ! Enfin un visage familier ici !

Brandos : Ne crie pas, Siannah, ils pourraient surgir d'un instant à l'autre.

Siannah : Que fais-tu ici ?

Brandos : L'ennemi ne sera pas vaincu à coup de livre et moi aussi, je veux voir Tordin mourir. J'ai planifié cet assassinat de longue date et je sais comment les choses vont se dérouler, je connais la position de Tordin ainsi que ceux qui le protègent. Tout est prêt.

Siannah : Comment es-tu parvenu jusqu'ici ?

Brandos : J'ai assassiné un vieux soldat bien connu de même carrure que moi avec un poignard caché, j'ai caché son corps et enfilé son armure et pris tout son équipement. J'ai bien étudié ce soldat, je connais sa vie, ses relations et c'était l'homme qui me ressemblait le plus. Ils ne se douteront de rien et je vais pouvoir assassiner Tordin. Lui mort, nous renverserons la situation à notre avantage.

Siannah : C'est une bonne idée, mais ça ne suffira pas. Un prince mort, ça n'arrête aucune guerre.

Brandos : Et tu vas toi aussi contribuer à notre victoire, n'est-ce pas ?

Siannah : Je vais utiliser les canons externes de la ville contre les envahisseurs.

Brandos : Voilà ! Nous avons chacun une mission qui influera sur le cours de la bataille. Les autres comptent sur nous, ne traînons pas !

Mais alors que Brandos commence à partir, il est interpellé par Siannah :

Siannah : Attends Brandos...si tu parviens à assassiner Tordin, sais-tu comment réagiront ses gardes ?

Brandos : Je ne suis pas un bon combattant.

Siannah : Réponds à ma question, je t'en prie !

Brandos fixe Siannah pour la dernière fois.

Brandos : Je suis prêt à me sacrifier pour que ce misérable homme périsse.

Siannah : Alors, c'est la dernière fois que nous nous voyons ?

Brandos : Je suis content d'avoir été à tes côtés, Siannah.

N'aimant pas les adieux larmoyants, Brandos accélère la cadence. L'érudit quitte Siannah de cette manière et cette dernière est assez triste, mais elle n'oublie pas sa mission : armer les canons.
Agir vite est une obligation, puisque les bateaux du vieux continent arrivent, et en grand nombre. Au fur et à mesure que les troupes ayant repris le port observent les armées arriver, leur inquiétude grimpe. Le roi Gadan est le premier à avoir la chance de contempler la magnificence du port. Protégé par deux énormes bateaux, il est lui-même sur un bateau prestigieux, le plus grand de tout le royaume de Vauvord, en bois reluisant, avec trois énormes mâts et les voiles symbolisant aussi bien sa personne que son royaume. Il se tient sur le côté avant du bateau, observant le port.

Gadan : Un magnifique endroit à n'en pas douter.

Au fur et à mesure que le bateau avance, les bâtiments sont en vue, toute la partie nord de la ville devient visible et le vent est favorable à son avancée. Il tient son bâton de sa main droite, ce bâton qui fait sa taille et dont le bout est le symbole de Vauvord : une épée croisée avec un poing. Ses hommes d'équipage attendent ses ordres et il s'apprête à en donner lorsqu'il voit que les soldats placés au port ne sont pas ceux de son royaume.

Gadan : Je ne reconnais aucune de ces soldats.

Un homme d'équipage : Selon un lettre envoyée par l'un des subordonnés de votre fils, mon roi, ses gardes étaient censés surveiller le port.

Gadan : Je ne peux pas voir leurs visages, mais leurs accoutrements ne sont pas caractéristiques de notre royaume.

L'homme : Ce ne sont pas nos alliés, dans ce cas.

Gadan : Comment ? Cela voudrait dire que mon fils ne tient plus la ville ?

L'homme : Plus cette partie là, en tout cas. Il semblerait que les trois royaumes du pays de Déra se soient unis, et pas seulement.

Gadan : Alors, nous n'avons guère le choix.

L'homme : Votre majesté ?

Gadan : Ordonne à mes hommes d'armer les canons ! Nous allons détruire ce port, raser tous les bâtiments tout près et annihiler toute résistance !

L'homme : Vos désirs sont des ordres.

Les canons commencent à être armés, la poudre et les mèches sont prêtes. De loin, ses navires paraissent déjà menaçants. Chaque commandant des troupes placés dans chaque plateforme s'en rendent compte : la place qu'ils ont conquis n'est plus sûre et ils sont contents que les quelques habitants du port aient pu évacuer juste à temps. Dangereusement, les bateaux se rapprochent, alors, ils prennent toutes les précautions possibles. Garulf est le premier à donner des directives précises.

Garulf : Préparez-vous à recevoir, les bateaux sont en vue et ils n'ont l'air d'être qu'à quelques dizaines de mètres ! Archers, dès que vous aurez une ligne de tir, tirez !

Partout, les archers sur les toits préparent leurs flèches, tout comme les soldats au sol préparent leurs armes. Eliminer les forces internes n'a pas été difficile, en revanche, résister à l'envahisseur sera plus difficile car ils paraissent tellement nombreux avec les centaines de bateaux déjà en vue, provenant de plusieurs royaumes, voire de plusieurs pays du vieux continent. En conquérant, Gadan se place au bord de son bateau et estime quand il est suffisamment proche, en tête de sa flotte. Après avoir esquissé un sourire, il ordonne le premier ordre définitif.

Gadan : Détruisez-moi ce port ! Allez !

Et les troupes de Bronn sont les premières confrontées aux canons ennemis. Les canons surgissent des navires, survolent l'air et atterrissent soit sur la digue où les soldats sont touchés et balayés sur place, soit ce sont des bâtiments qui sont touchés et dans ce cas-là, l'impact est plus violent : des structures entières tombent, emportant des archers ou écrasant des soldats. Les plus touchés restent évidemment les soldats de la plateforme du milieu et pour le moment, les survivants évitent miraculeusement les boulets de canon. Ensuite, l'effet se propage à la même vitesse d'est en ouest et quelques flèches semblent ne pas suffire pour les arrêter. Par ailleurs, les quelques rares archers qui tirent déjà n'ont pas encore assez de portée : les projectiles sont gaspillés et atterrissent dans l'eau. Seul un archer mandé par Garulf envoie une flèche enflammé qui brûle le bateau le plus proche. Dans la partie plus à l'ouest, cependant, aucun bateau ennemi n'est encore touché et ils triomphent, forçant les soldats à reculer. Voyant son lieutenant en danger, Amroth commence à paniquer, au bord de la mer et ne veut pas laisser des compagnons mourir parce qu'ils sont plus exposés aux tirs que lui.

Amroth : Qu'ai-je fait ? Je n'aurais pas dû les laisser !

Egiella : Vous devez aussi nous protéger, maître ! Vous ne pouvez pas protéger tous les endroits à la fois !

Amroth : Mais ils ont besoin de la magie...

Egiella : Maître, attention !

Un boulet de canon se dirige vers eux, provenant d'un navire qui leur fait face. Amroth concentre alors sa magie et, à l'aide de ses mains tendues, arrête le boulet en plein dans sa trajectoire : le projectile flotte en l'air. Le maître s'aperçoit donc qu'il a le pouvoir de contrôler ce boulet.

Amroth : Voilà ce que je voulais faire depuis le début !

Il force beaucoup pour parvenir à donner une impulsion suffisamment forte au boulet, mais lorsqu'il parvient, la vitesse donnée est telle que le navire en question est touché par son propre boulet au niveau du grand mât : des destructions sont obtenues et ce même mât s'effondre sur certains hommes d'équipage. Par cette technique, Amroth est convaincu qu'ils ont les moyens de résister.

Amroth : Oui, c'est ça ! Nous pouvons le faire ! Allez-y !

Jetie, Egiella et les autres mages sont encouragés par leur maître, d'autant plus que les bateaux sont désormais atteignables par les flèches.

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Niveau 10
22 juin 2014 à 11:06:00

Au sol, Angelica utilise son arc. La flèche qu'elle décoche effectue une courbe dans l'air avant d'atterrir sur la poitrine d'un homme d'équipage du bateau qui leur fait face. Quelques archers suivent le mouvement, mais comme chaque navire semble abriter des centaines d'hommes, l'effet est vain par rapport aux boulets de canons envoyés : les bâtiments s'effondrent les uns après les autres et les archers placés sur les toits meurent ou s'échappent miraculeusement, devant trouver un endroit. Les hommes qui utilisent les canons sont situés dans les cales, bien à l'abri des flèches et ce n'est qu'en renvoyant les boulets de canon qu'Amroth pourra les arrêter. Le problème est que sa seule magie ne peut pas renvoyer tous les boulets projetés dans les airs en même temps. En plus, il y a certaines plateformes où il y a moins de mages que d'autres et le maître de l'association de Graef s'inquiète beaucoup pour Bronn qui est exposé à la majorité de ses attaques ennemies avec ses troupes. Par ailleurs, Amroth, en exécutant quelques pas vers l'ouest, alors qu'il vient de donner des directives précisant aux siens d'opter pour une stratégie les sauvant, reconnaît le bateau de Gadan le troisième, roi de Vauvord, qui est déjà proche de parvenir à la berge.

Amroth : Si ça continue comme ça, ils vont tous y passer, là-bas !

Angelica : Amroth, comment comptes-tu les aider ?

Amroth ordonne alors aux mages de concentrer leurs pouvoirs pour renvoyer les projectiles. Il continue de s'éloigner, ce qui inquiète son épouse.

Amroth : Si je suis capable d'utiliser ma magie ici, je pourrai l'utiliser là !

Angelica : Tu es sûr que...

Amroth : Oui ! Le navire là-bas est le plus énorme de tous. L'homme qui se tient devant, ce n'est pas n'importe qui, il doit être à tous les coups le roi.

Angelica : Mais quel roi ? Amroth, on nous a dit que plusieurs royaumes attaquaient !

Amroth : Il doit être le principal. Si il meurt, le reste suivra rapidement.

Angelica : Je ne suis pas sûre que...

Amroth : Maintenant !

Amroth tend ses bras et ouvre ses mains au moment où un nouveau projectile est envoyé droit sur Bronn et ses troupes sur la digue. Le boulet de canon était arrivé à la moitié de son chemin lorsqu'il s'est arrêté net en l'air. Désormais, le maître le contrôle. Voyant cela, Bronn remonte aux sources de son pouvoir et son regard se porte quelques dizaines de mètres à l'est.

Bronn : Maître ?

De son côté, le roi Gadan s'inquiète sur ce phénomène étrange qu'il n'a jamais vu auparavant.

Gadan : Pourquoi cela s'est arrêté en l'air ? C'est impossible !

L'homme : Quelqu'un le contrôle, votre majesté. Cela vient du côté de cette plateforme là-bas, à l'est !

Gadan : De la magie ? Allons donc ! Des mages seraient de leur côté ?

L'homme : Bien sûr, votre grâce ! Graef est un royaume spécialisé dans la magie et ils ont envoyé les mages protéger Dagoni.

Gadan : Ils ne vont pas m'empêcher de triompher ! Eliminez-les, vite !

Bronn reprend espoir quand le projectile commence à bouger en sa faveur. Amroth a plus du mal à le contrôler à distance, mais il parvient à l'impulser suffisamment pour que le boulet augmente considérablement sa vitesse en direction de l'avant du bateau du roi.

Gadan : Reculez !

Le choc fait exploser le bois qui se projette un peu partout. Gadan est lui-même éjecté en arrière, ses vertèbres se brisent lorsque son dos touche le grand mât. Le bateau coule vers l'avant, signe que les hommes d'équipage sont forcés d'évacuer.

Un homme d'équipage : Nous sommes touchés ! Nous sommes touchés !

Pour se venger, les deux bateaux censés les protéger multiplient les tirs. Toutes les troupes de la digue sont submergées, sans savoir quoi faire. De nouveau, Amroth perd espoir lorsqu'il voit ses amis mourir sous l'effet des explosions, projections et autres violences. Les flèches envoyées par sa femme et les autres archers ne touchent que les hommes et les femmes sur les ponts, une menace à ne pas négliger mais éliminée trop tôt au profit des soldats ennemis planquées à l'intérieur des navires.

Amroth : Que quelqu'un nous vienne en aide !

Les appels de ce maître sont entendus. De la partie nord de la ville viennent les boulets de canons, projetés par les canons internes. Lorsqu'elle voit ça, Ladia n'en revient pas, car les bateaux contre lesquelles elles luttaient avançaient sans interruption à sa position comme à la position ouest. Les navires ennemis commencent à être ralentis, car les projectiles les touchent et beaucoup de bateaux cèdent, coulent et leurs hommes et femmes d'équipage meurent. Garulf, Urialle, chaque commandant d'une position reprend espoir lorsque les archers sont soutenus par ces projectiles qui sortent de nulle part et empêchent les envahisseurs de venir. Reprenant aussi espoir, les archers se reposent un peu avant d'envoyer d'autres flèches, motivés. La commandante en chef de l'armée de Graef ne comprend pas ce phénomène, avant qu'un soldat du clan Naraka lui explique.

Un soldat : Il y a des canons internes dans la ville de Dagoni installés minutieusement et destinés à protéger Dagoni de ses envahisseurs. Je sais qui a donné l'ordre de tirer et c'est un allié.

Urialle : Heureusement que cet allié est là, alors ! Ils vont nous aider à les retenir !

Les projectiles sont tirés comme horizontalement et tous les navires ennemis en première ligne sont touchés, ou du moins, la plupart. Les deux bateaux censés protéger celui de Gadan s'écroulent et le sien reçoit deux projectiles supplémentaires.

Un homme d'équipage : Votre majesté ! Le bateau coule !

Gadan : Si ils veulent me tuer avant que je ne mette le pied à Déra, qu'il en soit ainsi ! Mais hors de question que je les laisse survive ! Tirez ! Tirez ! Jusqu'à la mort !

Il faut trois projectiles supplémentaires pour que le bateau du roi finissent par être complètement détruit : mâts renversés, explosion supplémentaire avec la poudre des canons, bois du pont projeté, hommes d'équipage balayés...c'est dans ce contexte que s'achève la vie de Gadan le troisième, mort sans avoir pu poser le pied dans la ville qu'il voulait à tout prix conquérir.
La grande porte de la salle des trônes du château de Dagoni s'ouvre lentement et Brandos se montre bien dans son armure de plates, se faisant passer pour quelqu'un d'autre. Les soldats semblent le reconnaître même si ils restent immobiles, c'est Ferhan qui va à sa rencontre dès que la porte se ferme.

Ferhan : Hurtock ! Nous ne nous vous attendions pas à vous voir ici.

Brandos : On m'a envoyé parler avec Tordin.

Ferhan : Qui vous a envoyé ?

Brandos : Le commandant Eirik. La situation l'exige.

Ferhan : Eirik ? Si il vous envoie, c'est que la bataille a commencé...

Ferhon : C'est évident, Ferhan ! On entend les morts d'ici !

Ferhan : Et comment est cette situation ?

Brandos : Nous sommes en train de perdre le sud ! Je dois à tout prix parler d'une nouvelle stratégie à notre roi !

Ferhan : Il se trouve à la tour que l'on atteint par le balcon là.

Ferhan le désigne du doigt, ce balcon, et Brandos commence à s'y diriger avant d'être arrêté par cette même personne.

Ferhan : Hurtock ! Peux-tu laisser ton épée ici, tu n'en as pas besoin pour parlementer avec Tordin.

Brandos : Pas de problème.

Brandos décroche l'épée et son fourreau accrochées à sa ceinture en faisant mine de rien, mais en réalité, il avait prévu ce coup. Il la pose au pied du mur et se dirige vers l'extérieur, et quand il passe par le balcon, s'élevant en hauteur, Ferhan revient à sa place. En réalité, Brandos ne comptait pas assassiner Tordin avec une épée, mais avec un poignard qu'il a pris soigneusement et caché en prévoyance de cette situation. Il rejoint la tour où Tordin, les coudes posées sur le bord de la pierre, observe la bataille d'en haut. En bas, la bataille s'est propagée partout et a lieu de tous les côtés : le chaos général a été créé et Brandos compte bien briser ce chaos. Pour commencer, assassiner Tordin lui semble être l'idée la plus judicieuse. Néanmoins, lorsqu'il se rapproche, Tordin réagit, alors que la vue de ces combats lui est jubilatoire.

Tordin : Hurtock, c'est bien vous ?

Brandos : Moi-même, mon roi. Je viens vous informer de la situation au sud.

Tordin : C'est Eirik qui t'envoie ?

Brandos : Oui. Voilà ce qui s'est passé.

Et c'est là que l'avenir se joue. Brandos a parfaitement calculé son coup et malgré le bruit frénétique que génère son armure de plates, il parvient à se rapprocher de Tordin, comme prévu, et de dégainer son poignard sans que l'homme qu'il compte assassiner ne s'en rende compte. Il ferme son poing sur le pommeau et vise le cou. Mais au moment où sa lame approche, quelqu'un approche et, distrait, il ne parvient qu'à enfoncer sa lame qu'à l'épaule droite du seigneur de Dagoni.

Tordin : Aaaaaah !!!

Vakella Latha surgit de la droite, il semblerai qu'elle ait grimpé la tour, équipé d'une armure de cuir et d'une épée. Elle se sert de cette épée pour empaler Brandos Liolac qui ne l'avait pas vu venir, perçant son armure, avant de lui asséner un coup de pied le faisant tomber en arrière, son heaume se dégage de sa tête et tombe sur le côté, révélant son vrai visage.

Vakella : Je vous ai sauvé juste à temps, mon roi !

Vakella rengaine sa lame et extrait le poignard planté sur l'épaule de Tordin avant de la balancer par-dessus la tour. Tordin pose sa main sur son épaule ensanglantée et observe la rapide agonie de Brandos qui murmure ses dernières paroles :

Brandos : Il n'est pas immortel, mes amis, vous l'aurez...

Ses derniers mots ne sont que des vaines expirations. Contente de l'avoir tué, Vakella révèle tout.

Vakella : Ce n'était pas le soldat que vous croyiez qu'il était, votre grâce.

Tordin : Sans blague ! Heureusement que tu étais là...ces foutus gardes incapables de remplir leur rôle !

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