On y est ! Il nous reste désormais moins d’un mois à attendre la sortie de The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom, l’un des jeux vidéo les plus attendus de la Nintendo Switch. Depuis son annonce, le titre cristallise autant les attentes les plus folles que les inquiétudes les plus profondes. À juste titre ! Alors oui, ce Tears of the Kingdom donne l’impressions de n’être qu’une version 2.0 de Breath of the Wild, mais voici tout de même cinq points qui pourraient faire la différence et consacrer cette suite.
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Lors de l’annonce de la suite directe de Breath of the Wild, nous n’aurions pas pensé que le sujet serait, au final, si clivant. D’un côté, il y a celles et ceux qui lui reprochent de n’être, à première vue, qu’une version améliorée du jeu Zelda le plus vendu au monde. De l’autre, les joueurs, conquis comme jamais par l’appel de l’aventure de BotW, ne pouvaient être plus heureux face à la perspective de se reperdre dans les contrées d’Hyrule, aussi bien sur la terre ferme que dans les cieux ! Car oui, comme Eiji Aonuma, illustre producteur de la série, nous l’a reconfirmé avec la dernière présentation en date, Link pourra découvrir une nouvelle facette de ces décors souillés par la corruption de Ganon.
Toutefois, il se peut que les quinze minutes de gameplay partagées soient l’unique communication de Nintendo quant au rendu du jeu, manette en mains. Pour quelques-uns, cela fait peu et alimente la machine à critiques qui n’y va déjà pas de main morte sur ce Tears of the Kingdom. Malgré tout, cette faible communication laisse entrevoir une poignée d’éléments qui font pencher la balance en faveur de cette suite qui, contrairement aux nombreuses similitudes repérées, s’annonce bien différente de Breath of the Wild. Une impression décuplée depuis la révélation de l'ultime bande-annonce du 13 avril dernier.
Un gameplay qui se réinvente avec les nouveaux pouvoirs de Link
Pour le moment, on ne sait pas si Link recouvrera l’entièreté de ses anciens pouvoirs ou s’il en récupérera seulement quelques-uns, mais toujours est-il que des possibilités inédites s’offrent à lui. On peut, par exemple, citer le pouvoir « Rétrospective » qui va permettre à l’élu de la Triforce d’inverser le cours du temps. Certes, cela lui sera très utile pour s’envoler à la découverte des îles célestes, mais cela pourrait être une manière de surprendre les ennemis lors des combats. L’un des précédents trailers de Tears of the Kingdom, à savoir celui de l’E3 2021, nous le prouvait déjà.
Le même bac à sable que Breath of the Wild, mais des outils qui changent tout !
Évoquer ces habiletés inédites est l’argument parfait pour revenir sur l’aspect « bac à sable » de cette branche Zelda au sein de la franchise. Avec Breath of the Wild, Nintendo faisait le choix risqué d’introduire des équipements soumis à un système de durabilité, notamment pour inciter les joueurs à varier leur gameplay et à essayer l’ensemble des combinaisons possibles et imaginables. Une idée qui sera également reprise dans cette suite et qui continuera de faire râler certains joueurs, comme on a pu le constater dans la récente diffusion organisée par Nintendo.
Là où Tears of the Kingdom marque sa différence — faire évoluer un concept, c’est le rendre différent, en quelque sorte ! —, c’est en exploitant encore plus cette permissivité en décuplant les approches de gameplay, en particulier grâce à deux pouvoirs (Amalgame et Emprise) de Link qui lui permettront d’assembler des objets pour fabriquer des équipements redoutables (armes, flèches, boucliers, …) ou des moyens de locomotion plus qu’ingénieux. Dans l’idée, The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom reprendra les codes de Breath of the Wild tout en repoussant davantage les limites de son gameplay et de l’imagination des joueurs, un aspect plus que crucial du jeu lorsque l’on prête attention au discours tenu par Eiji Aonuma dans la dernière vidéo.
Tears of the Kingdom, une exploration avec des hauts et des bas… Littéralement !
Comme on dit, le diable se cache dans les détails. Oui, The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom s’appuiera grandement sur ce qu’a construit Breath of the Wild et, de ce point de vue, on comprend tout à fait les remontrances dont cette suite fait l’objet. Toutefois, comme on l’a compris, Nintendo a voulu déconstruire tout cela en transformant les contrées d’Hyrule telles qu’elles sont gravées dans notre mémoire. Le mal et la corruption s’éveillent à nouveau, et ce sont les terres sacrées qui en paient le prix fort. Par conséquent, et Aonuma l’a reconfirmé dans la vidéo de gameplay, Hyrule aura un autre visage et devrait bien être différent. Dans l'ultime bande-annonce, on a aussi pu entrapercevoir des villages peuplés et des camps de fortune qui montrent que les terres du jeu ont été affectées par les récents événements ; ainsi que de potentiels nouveaux biomes.
Surtout, la plus grande différence liée à l’exploration, c’est que Tears of the Kingdom nous fera prendre de l’altitude pour arpenter des îles célestes inédites et d'autres constructions (comme les immenses sphères célestes de la dernière bande-annonce) dont l’origine reste encore un mystère. Sont-elles des fragments des terres d’Hyrule ? Les vestiges d'une ancienne civilisation ? Cela semble bien plus complexe puisque leur écosystème, et plus particulièrement leur flore, est bien différente de celle qui se trouve au niveau 0. D’ailleurs si l’on peut prendre de la hauteur, qu’en est-il de ce qui se passe sous la terre ferme ? Comme l’ont laissé supposer les extraits et la potentielle signification du titre — que l’on peut aussi traduire par « déchirures » —, l’exploration se déclinera dans les immenses profondeurs terrestres d’Hyrule (on en a eu un nouvel indice dans l'ultime bande-annonce), tandis que certains fans espèrent la même chose pour ce qui est des zones aquatiques. De manière générale donc, l’ensemble de l’exploration, plus verticale que BotW, pourrait changer la donne dans ce Tears of the Kingdom qui, pour le moment, nous charme plus par son côte technique que par ses graphismes.
Ganondorf, bestiaire 2.0 et Golems : Link a du pain sur la planche
Quelques semaines avant la démonstration d’Eiji Aonuma, The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom s’était offert un rapide coup de projecteur en dégainant un trailer à nous glacer le sang, porté par l’excellente prestation vocale de Frédéric Souterelle — doublant également ce bon vieux Kratos — qui campera ce que l'on devine être Ganondorf. Pour les troupes de ce machiavélique antagoniste, rien ne vaut une bonne Lune de Sang pour les galvaniser ! Dans la bande-annonce de février, on a compris que les Moblins, Bokoblins, Lézalfos et autres créatures de Breath of the Wild étaient de retour, accompagnées de nouveaux spécimens tout aussi dangereux. Sur ce point également, Tears of the Kingdom se démarque avec un bestiaire qui s’élargit, ce qui demandera aux joueurs d’étudier de nouveaux patterns et de mettre au point des stratégies pour en venir à bout facilement.
Par extension, la suite de Breath of the Wild devrait aussi avoir le droit à son lot de boss inédits, vassaux d’un Ganon que l’on affrontera en chair et en os à la toute fin de l’aventure, comme à l’époque d’Ocarina of Time, de Wind Waker ou encore de Twilight Princess. Au-delà de ces supputations, il y a tout de même du concret. Comme l’a dévoilé le récent extrait de gameplay et l'ultime bande-annonce, Link devra en plus de ça affronter des Golems, ce qui ajoute une menace supplémentaire au mal qui ronge Hyrule, ainsi que des boss d'envergure. Reste à savoir ce qui motive ces mystérieuses entités à venir chercher des noises au héros de la Triforce.
Des indices en pagaille sur l’histoire et la quête sombres de Tears of the Kingdom
Le mystère le plus complet autour de Tears of the Kingdom restera, très probablement, le scénario de cette suite. C’était un pari risqué de la part de Nintendo, mais s’ils se sont lancés cet audacieux défi, c’est qu’ils avaient certainement des idées pertinentes à faire valoir. De toute manière, le scénario n’a jamais été le point fort de la licence. Toutefois, les joueurs attendent un cheminement qui leur raconte un tant soit peu quelque chose, ce qui implique d’avoir une trame différente puisque cette suite ne pourra pas se reposer sur les créatures divines ou sur les Prodiges — bien que les héritiers de ces derniers soient là pour prêter main forte — si elle veut se différencier de Breath of the Wild. Jusqu’à présent, la communication nous laisse penser que Tears of the Kingdom prendra une autre direction avec des personnages inédits et mystérieux, même si cette suite ne devrait pas non plus effectuer un virage à 180°.
Si l’on est attentif, on peut remarquer des tours s’extirpant du sol d’Hyrule, des excroissances terrestres entourées d’un faisceau de différentes couleurs et quelques icônes de points d’intérêt sur la mini-map en bas à gauche, ouvrant la porte à de potentielles nouvelles versions des sanctuaires (ou à un concept assez similaire) et à de gros donjons à l'ancienne. Au-delà de ça, on retrouve des symboles énigmatiques dans les différents biomes d’Hyrule qui semblent être des retranscriptions des fresques des bandes-annonces. Et puis, il y a ce fameux bras de Link, qu’une autre main lumineuse et quasi-immaculée vient étreindre dans l’un des trailers, et cette histoire de « larmes / déchirures » suggérée par le titre du jeu. Dans l'ultime bande-annonce, on a remarqué que ces larmes étaient souvent mises en valeur (Zelda, Ganon, les héritiers des Prodiges, ...). Depuis des mois, Nintendo dissémine ses informations sans que nous puissions les lier, preuve en est qu’il y a matière à en faire quelque chose d’intéressant et, surtout, de marquant en comparaison de Breath of the Wild.
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