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Sujet : L'islamo-gauchisme n'existe pas

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agent-cooper agent-cooper
MP
Niveau 7
19 février 2021 à 15:41:47

On parle des dernières années surtout.
Mais oui, c'est un fait réel, étude en cours ou non, lorsque que mélenchon s'affiche publiquement auprès de mouvement musulman, c'est en idée de faire de la politique.
Donc obtenir des voix, plus particulièrement d'une certaine minorité.
Melenchon n'est pas le seul, beaucoup de politiques de gauches ont fait de même.

Il y a 30 ou 40 ans, il y a eu une explosion du nombre de mosqué construite dans les communes de gauches, et cela en vue d'obtenir des votes.
Ça c'est de l'islamo gauchisme aussi

agent-cooper agent-cooper
MP
Niveau 7
19 février 2021 à 15:43:30

La gauche s'offusque de ce terme, c'est assez marrant.
On a les même cas récemment avec les termes ensauvagement et violences policières.

Lorsque l'on se sent visé, on refuse et réfute le mot qui désigne pourtant bel et bien une situation

Pseudo supprimé
Niveau 10
19 février 2021 à 16:16:20

Le 19 février 2021 à 14:10:57 NicolasBerdiaev a écrit :
Le vote n'est pas obligatoire, participer c'est légitimer le résultat

Je ne suis pas fou khey je sais très bien que Le Pen est une incompétente doublé d'une une bourgeoise affairiste, c'est plus un vote de désespoir pour faire un dernier baroud d'honneur qu'autre chose honnêtement...

ShauZ ShauZ
MP
Niveau 10
19 février 2021 à 16:46:57

Le 19 février 2021 à 15:32:39 PIeinair a écrit :
L'islamogauchisme est un phénomène politique réel, objectivement et scientifiquement.

Il est impossible de déterminer scientifiquement que la gauche ne collaborerait pas à répétition depuis des décennies avec l'islam -et l'islamisme-, il existe des centaines, sinon des milliers de sources vérifiées.

N'hésite pas à écrire aux chercheurs du CNRS pour partager ces milliers de sources vérifiées qu'ils ont oubliées.

Le 19 février 2021 à 15:41:47 agent-cooper a écrit :
On parle des dernières années surtout.
Mais oui, c'est un fait réel, étude en cours ou non, lorsque que mélenchon s'affiche publiquement auprès de mouvement musulman, c'est en idée de faire de la politique.
Donc obtenir des voix, plus particulièrement d'une certaine minorité.
Melenchon n'est pas le seul, beaucoup de politiques de gauches ont fait de même.

Il y a 30 ou 40 ans, il y a eu une explosion du nombre de mosqué construite dans les communes de gauches, et cela en vue d'obtenir des votes.
Ça c'est de l'islamo gauchisme aussi

Tu tentes de donner un sens au terme "islamo-gauchisme" comme stratégie opportuniste de la gauche pour collecter plus de voix: c'est beaucoup trop limité. Avec la même définition et le même raisonnement, on retourne l'échiquier, et on pourrait dire que la droite pour collecter des voix a tout intérêt à ce que l'islam se développe en France, car elle gagne en popularité en France par sa prise de position sur l'urgence d'une réaction face à la montée de l'islam, la peur du terrorisme islamiste,... On appelle ça "islamo-droitisme" avec ton raisonnement ?

Le 19 février 2021 à 15:43:30 agent-cooper a écrit :
Lorsque l'on se sent visé, on refuse et réfute le mot qui désigne pourtant bel et bien une situation

Les chercheurs ont une couleur politique (largement à gauche, c'est vrai) mais pas la connaissance scientifique. Ce genre de déclaration infondée est à la limite du complotisme, c'est franchement à éviter.

PIeinair PIeinair
MP
Niveau 47
19 février 2021 à 16:50:12

N'hésite pas à écrire aux chercheurs du CNRS pour partager ces milliers de sources vérifiées qu'ils ont oubliées.

Ils existent pas pour l'instant donc ça va être compliqué, donne-moi des noms et la méthode qui mène à leur pseudo-conclusion.
J'affirme d'office qu'aucun chercheur n'a pu démontrer que la gauche ne collabore pas avec l'Islam, et je te mets au défi d'en trouver un.

Message édité le 19 février 2021 à 16:50:29 par PIeinair
agent-cooper agent-cooper
MP
Niveau 7
19 février 2021 à 16:56:43

Le 19 février 2021 à 16:46:57 ShauZ a écrit :

Le 19 février 2021 à 15:32:39 PIeinair a écrit :
L'islamogauchisme est un phénomène politique réel, objectivement et scientifiquement.

Il est impossible de déterminer scientifiquement que la gauche ne collaborerait pas à répétition depuis des décennies avec l'islam -et l'islamisme-, il existe des centaines, sinon des milliers de sources vérifiées.

N'hésite pas à écrire aux chercheurs du CNRS pour partager ces milliers de sources vérifiées qu'ils ont oubliées.

Le 19 février 2021 à 15:41:47 agent-cooper a écrit :
On parle des dernières années surtout.
Mais oui, c'est un fait réel, étude en cours ou non, lorsque que mélenchon s'affiche publiquement auprès de mouvement musulman, c'est en idée de faire de la politique.
Donc obtenir des voix, plus particulièrement d'une certaine minorité.
Melenchon n'est pas le seul, beaucoup de politiques de gauches ont fait de même.

Il y a 30 ou 40 ans, il y a eu une explosion du nombre de mosqué construite dans les communes de gauches, et cela en vue d'obtenir des votes.
Ça c'est de l'islamo gauchisme aussi

Tu tentes de donner un sens au terme "islamo-gauchisme" comme stratégie opportuniste de la gauche pour collecter plus de voix: c'est beaucoup trop limité. Avec la même définition et le même raisonnement, on retourne l'échiquier, et on pourrait dire que la droite pour collecter des voix a tout intérêt à ce que l'islam se développe en France, car elle gagne en popularité en France par sa prise de position sur l'urgence d'une réaction face à la montée de l'islam, la peur du terrorisme islamiste,... On appelle ça "islamo-droitisme" avec ton raisonnement ?

Le 19 février 2021 à 15:43:30 agent-cooper a écrit :
Lorsque l'on se sent visé, on refuse et réfute le mot qui désigne pourtant bel et bien une situation

Les chercheurs ont une couleur politique (largement à gauche, c'est vrai) mais pas la connaissance scientifique. Ce genre de déclaration infondée est à la limite du complotisme, c'est franchement à éviter.

Oui clairement mais la droite ne le fait pas avec l'islam mais avec les catholique, c'est exactement le même procédé.
Catho-droitisme si tu veux, ça me va.
Les deux sont regrettables, c'est se vendre pour obtenir des suffrages

Par contre j'ai pas compris la fin de ton message ?
Complotiste de quoi ?
Je trouve juste que la gauche n'assume pas et il en va de même pour certain universitaire.
Après , sache que la science a dans son ideal aucune couleur politique, c'est une petite nuance certes mais importante.
Et la on parle de science pur, cela ne comprend pas tous les universitaire.
Je vois mal un conférencier de chimie ou de math faire de l'islamogauchisme...
Par contre en socio ou histoire....
Tout dépend du secteur

NicolasBerdiaev NicolasBerdiaev
MP
Niveau 30
19 février 2021 à 17:32:19

C'est beau de se parer de l'orgueil du scientifique particulièrement en cette période où l'imbécile complotisme se vautre contre la recherche mais là où ça peut paraître crédible lorsque l'on parle d'épidémie, de climat, de mathématiques ou de physique, ça l'est en revanche beaucoup moins lorsque l'on parle de blanchité ("scientifiquement réel" on le rappelle), que l'on s'interroge sur le sexisme de la théorie de la relativité et que l'on truffe ses papiers de lacanismes

Message édité le 19 février 2021 à 17:33:50 par NicolasBerdiaev
ShauZ ShauZ
MP
Niveau 10
19 février 2021 à 18:45:12

La science s'en fiche, que vous la trouvez crédible ou non. Les sciences humaines restent des sciences, avec des méthodologies scientifiques clairement définies (quantitatives ou non), qui permettent l'existence du consensus scientifique et donc la création de savoir scientifique. Bien sûr, les méthodes scientifiques diffèrent selon le domaine scientifique, ainsi que la "facilité" du consensus (en maths c'est plus facile qu'en physique ou socio, car il suffit de vérifier les hypothèses et la validité du raisonnement déductif). Mais ça ne vous donne aucune légitimité à décider de ce qui est vrai ou faux sur les bases de votre système de croyance. C'est le travail des chercheurs du domaine, et dans ce cas, ils ont les capacités et connaissances pour produire une critique avec des arguments scientifiques.
Le CNRS a dit que "l'islamo-gauchisme" n'a aucune existence scientifique, vous rétorquez avec du (je caricature) "normal c'est des islamo-gauchistes" (complotisme ?) ou "ouais bof les sciences humaines c'est pas des vraies sciences, y'a des papiers de merde, je préfère croire mon jugement personnel". Il y a un gros problème de démarche rationnelle là.

PIeinair PIeinair
MP
Niveau 47
19 février 2021 à 19:08:07

Le problème de démarche rationnelle c'est quand tu prétends être du côté d'une science dont on ne voit pas le bout du nez. Où est la fameuse méthodologie ?

Jusqu'ici n'importe laquelle de mes affirmations gratuites aurait plus de crédibilité scientifique que ta soupe pathétique

Au passage contrairement à ce que tu affirmes, aucune science ne se fiche d'être crédible ou non, la scientificité d'une affirmation dépend directement de la validité vérifiée de la méthode qui y mène, et pas de l'autorité présupposée de celui qui la profère

Message édité le 19 février 2021 à 19:11:23 par PIeinair
shayde09 shayde09
MP
Niveau 14
19 février 2021 à 20:30:36

La science s'en fiche, que vous la trouvez crédible ou non. Les sciences humaines restent des sciences, avec des méthodologies scientifiques clairement définies (quantitatives ou non), qui permettent l'existence du consensus scientifique et donc la création de savoir scientifique. Bien sûr, les méthodes scientifiques diffèrent selon le domaine scientifique, ainsi que la "facilité" du consensus (en maths c'est plus facile qu'en physique ou socio, car il suffit de vérifier les hypothèses et la validité du raisonnement déductif). Mais ça ne vous donne aucune légitimité à décider de ce qui est vrai ou faux sur les bases de votre système de croyance. C'est le travail des chercheurs du domaine, et dans ce cas, ils ont les capacités et connaissances pour produire une critique avec des arguments scientifiques.
Le CNRS a dit que "l'islamo-gauchisme" n'a aucune existence scientifique, vous rétorquez avec du (je caricature) "normal c'est des islamo-gauchistes" (complotisme ?) ou "ouais bof les sciences humaines c'est pas des vraies sciences, y'a des papiers de merde, je préfère croire mon jugement personnel". Il y a un gros problème de démarche rationnelle là.

"Des méthodes clairement définies"
"Consensus scientifique"

C'est pour ça que cent universitaires ont mis en garde contre ces travaux pseudo-scientifiques au militantisme à peine voilé qui développent des concepts fumeux, fourre-tout, ou tout simplement absurdes comme celui de "racisme systémique" ou de "racisme d'Etat" (la hiérarchisation des races et la discrimination raciale, c'est bien connu, sont inscrites dans la Constitution française...). https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/10/31/une-centaine-d-universitaires-alertent-sur-l-islamisme-ce-qui-nous-menace-c-est-la-persistance-du-deni_6057989_3232.html

Je rappelle au passage qu'en l'absence de bases de données statistiques ethniques en France, aucune de ces théories indigénistes et racialistes qui prétendent analyser la réalité des rapports interraciaux et démontrer l'oppression systémique et raciste des minorités ne peut prétendre à la rigueur scientifique.

Et pour en apprendre un peu plus sur le sujet :
https://www.marianne.net/societe/entretien-avec-pierre-andre-taguieff-premiere-partie-quest-ce-que-lislamo-gauchisme

Message édité le 19 février 2021 à 20:35:21 par shayde09
ShauZ ShauZ
MP
Niveau 10
19 février 2021 à 20:39:02

Le 19 février 2021 à 19:08:07 PIeinair a écrit :
Le problème de démarche rationnelle c'est quand tu prétends être du côté d'une science dont on ne voit pas le bout du nez. Où est la fameuse méthodologie ?

Jusqu'ici n'importe laquelle de mes affirmations gratuites aurait plus de crédibilité scientifique que ta soupe pathétique

Au passage contrairement à ce que tu affirmes, aucune science ne se fiche d'être crédible ou non, la scientificité d'une affirmation dépend directement de la validité vérifiée de la méthode qui y mène, et pas de l'autorité présupposée de celui qui la profère

Tu tapes "épistémologie + [nom de ta science préférée]" sur Google, t'auras un tas de références et lectures intéressantes. N'hésite pas également à nous partager ta méthodologie pour montre que c'est une science "dont on ne voit pas le bout du nez".

Dans ma "soupe pathétique", tu as entre autre la déclaration du CNRS sur l'"islamo-gauchisme". C'est vrai que tu m'as dit avoir trouvé des milliers d'articles vérifiées qui prouvent le contraire de leur déclaration, et comme je te l'ai suggéré, n'hésite pas à leur communiquer tes références. D'ici là on attend les résultats de leur enquête/rapport scientifique sur l'"islamo-gauchisme".

Et heureusement comme je l'affirme, la science n'a pas pour fonction d'être crédible (ou même compréhensible) aux yeux de tous. Ça m'a l'air difficile déjà de convaincre certains que la Terre n'est pas plate, heureusement que la science existe et avance sans eux ! La scientificité relève de l'épistémologie et permet de définir (ou améliorer) une méthodologie scientifique. Elle cherche bien sûr une crédibilité en ce sens, mais uniquement à l'échelle des personnes ayant les capacités de valider ou de réfuter les travaux (en gros aux yeux des autres chercheurs du domaine). Bref, c'est intéressant de le rappeler, mais on s'éloigne du sujet du topic.

PIeinair PIeinair
MP
Niveau 47
19 février 2021 à 21:39:25

N'hésite pas également à nous partager ta méthodologie pour montre que c'est une science "dont on ne voit pas le bout du nez".

J'ai lu tout le topic, tu ne présentes aucune méthode et aucune source. Scientifiquement parlant, on ne voit pas le bout du nez de ta science. J'ai objectivement raison et j'en prends tout autre lecteur du topic à témoin.

Dans ma "soupe pathétique", tu as entre autre la déclaration du CNRS sur l'"islamo-gauchisme".

Quelle déclaration basée sur quelles recherches ? Tes prétentions sur des déclarations ne sont ni des méthodes scientifiques crédibles, ni des sources.

S'il suffit de déclarer pour faire une réalité (j'ai pourtant été clair sur l'absurdité de cette proposition dans ma première réponse au topic) je déclare que tes tortillages pathétiques relèvent du culte du faux, et que tu es un ennemi de l'humanité. Problème réglé.

Message édité le 19 février 2021 à 21:43:42 par PIeinair
Pseudo supprimé
Niveau 8
19 février 2021 à 21:48:45

J'ai objectivement raison et j'en prends tout autre lecteur du topic à témoin.

Un classique de Veylox :rire:

Grosse démarche d'ailleurs :

- "C'est pas sérieux comme discipline"

- "Prouve le"

- "Prouve moi que c'est sérieux"

Certains peuvent affirmer tout et n'importe quoi sans l'ombre d'une recherche documentaire mais faut leur prouver qu'ils ont tort ensuite (ce qui prend un temps fou) :rire:

L'incarnation humaine de la loi de Brandolini.

Message édité le 19 février 2021 à 21:51:14 par
PIeinair PIeinair
MP
Niveau 47
19 février 2021 à 21:51:19

Certains peuvent affirmer tout et n'importe quoi sans l'ombre d'une recherche documentaire

Parfaitement ; tous ceux qui ne se réclament pas de l'autorité scientifique

mais faut leur prouver qu'ils ont tort ensuite (ce qui prend un temps fou)

Non, il faut que tu prouves la validité de la démarche scientifique si tu prétends que tes affirmations ont une once de scientificité, or il en est incapable.

Maintenant si t'as besoin de sources concernant l'existence d'une collaboration répétée entre la gauche et l'islam je peux t'en fournir -ou alternativement tu peux relire celles qui sont déjà sur le topic, et réaliser au passage que quand je parle de prendre à témoin ceux qui ont lu, ça concerne ceux qui ont lu -

Message édité le 19 février 2021 à 21:54:18 par PIeinair
ShauZ ShauZ
MP
Niveau 10
19 février 2021 à 23:24:19

Le 19 février 2021 à 21:39:25 PIeinair a écrit :

J'ai lu tout le topic, tu ne présentes aucune méthode et aucune source. Scientifiquement parlant, on ne voit pas le bout du nez de ta science. J'ai objectivement raison et j'en prends tout autre lecteur du topic à témoin.

Je te fais confiance quand tu me dis que t'as tout lu, mais tu comprends vraiment ce que j'écris ? Tu sais faire une recherche de manière autonome ? Je cite le communiqué du CNRS ici présent: http://www.cnrs.fr/fr/l-islamogauchisme-nest-pas-une-realite-scientifique. Le CNRS c'est le Centre national de la recherche -> scientifique <-. J'estime qu'ils ont la légitimité de savoir ce qui a une réalité scientifique ou non quand ils prennent la parole à ce sujet. Le CNRS a accepté de mener le travail d'enquête sur l'"islamo-gauchisme", et j'ai dit que je ferai confiance aux conclusions de ce rapport d'enquête scientifique. Ni plus, ni moins.

Message édité le 19 février 2021 à 23:27:46 par ShauZ
shayde09 shayde09
MP
Niveau 14
20 février 2021 à 00:08:52

Le 19 février 2021 à 23:24:19 ShauZ a écrit :

Le 19 février 2021 à 21:39:25 PIeinair a écrit :

J'ai lu tout le topic, tu ne présentes aucune méthode et aucune source. Scientifiquement parlant, on ne voit pas le bout du nez de ta science. J'ai objectivement raison et j'en prends tout autre lecteur du topic à témoin.

Je te fais confiance quand tu me dis que t'as tout lu, mais tu comprends vraiment ce que j'écris ? Tu sais faire une recherche de manière autonome ? Je cite le communiqué du CNRS ici présent: http://www.cnrs.fr/fr/l-islamogauchisme-nest-pas-une-realite-scientifique. Le CNRS c'est le Centre national de la recherche -> scientifique <-. J'estime qu'ils ont la légitimité de savoir quel terme a une définition scientifique ou non. Le CNRS a accepté de mener le travail d'enquête sur l'"islamo-gauchisme", et j'ai dit que je ferai confiance aux conclusions de ce rapport d'enquête scientifique. Ni plus, ni moins.

Euh... Ils ont accepté un travail d'enquête sur un phénomène dont ils nient l'existence ? :doute:

Le CNRS conteste la scientificité du terme "islamo-gauchisme", mais ne voit aucun mal à laisser des chercheurs parler de racisme d'Etat en France, ce qui relève de la pure calomnie tant qu'il n'aura pas été formellement démontré que les politiques de l'Etat s'inscrivent délibérément dans une logique de discrimination raciale. Idem pour le "racisme systémique", qui cherche à expliquer toute inégalité sociale entre des individus de races différentes par de la discrimination raciste inconsciente (pratique l'argument de l'inconscience, ça peut faire dire tout et n'importe quoi) de la part des Blancs, dominants du fait même de leur couleur de peau (va dire ça aux gilets jaunes).

Lis l'entretien de Taguieff que j'ai publié dans mon précédent post, tu comprendras ce qu'on entend par "islamo-gauchisme", et tu auras déjà une idée de la vaste imposture intellectuelle derrière les théories raciales et décoloniales.

Le mâle blanc cis hétéro occidental est pour trop d'universitaires le tyran, le raciste (conscient ou inconscient), le grand méchant à abattre : cette vision grotesque du monde ne ferait que prêter à sourire si elle ne s'accompagnait pas insidieusement de la valorisation de tout ce qui n'est pas blanc et occidental. Un arabe musulman salafiste qui fait porter le voile à sa femme trouvera grâce à leurs yeux du simple fait qu'il est issu d'une minorité, donc forcément opprimé.

PIeinair PIeinair
MP
Niveau 47
20 février 2021 à 00:21:12

Le 19 février 2021 à 23:24:19 ShauZ a écrit :

Le 19 février 2021 à 21:39:25 PIeinair a écrit :

J'ai lu tout le topic, tu ne présentes aucune méthode et aucune source. Scientifiquement parlant, on ne voit pas le bout du nez de ta science. J'ai objectivement raison et j'en prends tout autre lecteur du topic à témoin.

Je te fais confiance quand tu me dis que t'as tout lu, mais tu comprends vraiment ce que j'écris ?

Parfaitement

Tu sais faire une recherche de manière autonome ?

Déjà si tu comprends ce que t'écris avant de demander aux autres de comprendre ce qu'ils lisent, le simple fait de me demander de faire une recherche autonome confirme mon affirmation selon laquelle tu ne cites aucune source. Comme ça tout le monde est d'accord, tu n'as cité aucune source et aucune méthode scientifique, tu t'es simplement contenté de sorti ton meilleur "oh my god you're so uneducated just google it" comme la dernière des thésardes féministes (ce qui est anti-scientifique)

Je cite le communiqué du CNRS ici présent: http://www.cnrs.fr/fr/l-islamogauchisme-nest-pas-une-realite-scientifique.

Tu cites une erreur 404, mais j'ai déjà lu le contenu auquel tu fais référence et il ne propose aucune méthode scientifique non plus. C'est simplement une affirmation gratuite (et pathétique vu qu'on a les preuves de sa fausseté sur ce topic même) selon laquelle l'islamogauchisme n'existe pas. C'est donc une source antiscientifique.

Le CNRS c'est le Centre national de la recherche -> scientifique <-.

Qu'est-ce que j'en ai à foutre ? Il pourrait s'appeler le centre national de la recherche de la vérité si ça l'amusait, il n'en resterait pas moins que si sa méthode pour arriver à sa conclusion n'est pas scientifique, il n'est pas scientifique. La science ne repose PAS sur un argument d'autorité, et tout ce que tu fais depuis le début de ce topic relève de l'argument d'autorité. Encore une fois ta manière douteuse d'associer le "scientifique" d'un nom avec la scientificité effective d'une méthode derrière une affirmation relève d'un sophisme que j'ai souligné dans ma première réponse au topic ; contrairement à ce que semble croire la gauche, la validité d'un propos sur le réel dépend du réel en question, et pas de la simple profération du propos. Autrement dit tu n'es pas scientifique sous prétexte que tu te colles une étiquette "scientifique" sur le front, et tu ne démontres pas non plus que l'islamogauchisme n'existe par une affirmation selon laquelle "l'islamogauchisme n'existe pas."

On sait depuis les désastres communistes et depuis Orwell la force du langage, mais elle n'est pas suffisante (du moins pas tant qu'il y a des garde-fous) pour que tu puisses refaçonner l'intégralité du réel par la force de l'affirmation gratuite, ton verbe n'est pas performatif. Passe à autre chose, comme par exemple, à tout hasard, l'argumentation.

J'estime qu'ils ont la légitimité de savoir ce qui a une réalité scientifique ou non quand ils prennent la parole à ce sujet.

Tu estimes ce que tu veux, mais si tu veux faire croire à autrui que c'est le cas, tu es dans l'argument d'autorité, CONTRE la science.

Le CNRS a accepté de mener le travail d'enquête sur l'"islamo-gauchisme",

Parce que le travail n'est pas fait ? Donc t'es en train de nous expliquer que le CNRS a décidé des résultats de son travail "l'islamogauchisme n'existe pas" avant même d'avoir effectué le travail en question ? Tu réalises que rien que ça c'est cracher au nez de la science ou pas encore ? Tu réalises que tu viens d'admettre que ton argument d'autorité depuis le début repose sur un travail scientifique inexistant ?

C'est nostalgique de mes années de licence et des fameuses profs féministes selon lesquelles "la science a démontré que les différences hommes/femmes n'existent pas", et à chaque fois que je leur demandais les sources précises elles répondaient inexplicablement "on est encore en train de mener les recherches"

Marrant cette idée de gauche d'une scientificité qui pourrait se permettre de faire précéder la conclusion à la méthode -que dis-je, à la recherche elle-même, devenue complètement obsolète-

et j'ai dit que je ferai confiance aux conclusions de ce rapport d'enquête scientifique. Ni plus, ni moins.

Tu fais confiance à ce que tu veux, mais la confiance relève de la foi, pas de la science. Quoiqu'il en soit tu n'as rien fourni en faveur de l'idée que l'islamogauchisme n'existe pas. C'est acté, c'est sans appel. Si tu veux que ça change, trouve mieux que ton argumentation gruyère à base de liens 404 et de "scientifiques" qui donnent des conclusions avant de mener des études.

Message édité le 20 février 2021 à 00:22:13 par PIeinair
PIeinair PIeinair
MP
Niveau 47
20 février 2021 à 00:36:08

Au passage, et on aurait peut-être dû commencer par là, mais y'avait tellement de différents moyens de te péter les rotules que j'en ai perdu le fil ; la science n'a absolument pas son mot à dire concernant l' "islamogauchisme", puisque ce terme n'appartient pas à la terminologie scientifique. Autrement dit, ton argument de chimpanzé selon lequel le CNRS a démontré que l'islamogauchisme n'existait pas vient de ta mauvaise lecture de ta source. ça n'est pas qu'il n'existe pas, c'est que c'est un terme politique. (mais comme le souligne Shayde, ça ne dérange pas le CNRS par ailleurs de défendre les études postcoloniales qui sont truffées de concepts vaseux purement idéologiques n'ayant rien à voir avec la méthode scientifique)

Le seul moyen pour la science de trancher sur ce genre de sujet, c'est de trancher sur la réalité qu'ils désignent ; en l'occurrence, de démontrer par un travail de recherche sérieux que la gauche n'a jamais collaboré avec l'islamisme, ce qui est absolument impossible puisqu'il existe des centaines de sources scientifiquement valides attestant du contraire.

Message édité le 20 février 2021 à 00:37:15 par PIeinair
Sisypheen Sisypheen
MP
Niveau 9
20 février 2021 à 02:11:47

@Shayde

A Rome, fais comme les Romains" : ce concept de politesse élémentaire est-il si dur à comprendre pour les gauchistes 

[...]

le "racisme systémique", qui cherche à expliquer toute inégalité sociale entre des individus de races différentes par de la discrimination raciste inconsciente (pratique l'argument de l'inconscience, ça peut faire dire tout et n'importe quoi) 

C'est ça le racisme "inconscient"
C'est pas la première fois que tu sors ce dictons et que je te renvois vers Abdelmalek Sayad :

:d)
"Inconsciemment, quand même on n'en aurait pas pleinement conscience, le fait d'être immigré est loin d'être un élément neutre dans tout le système des appréciations et des jugements qu'on porte, en cas de
délit, sur le délinquant"
[...]
"La présence immigrée est toujours une présence marquée d'incomplétude, présence fautive et coupable en elle-même. Présence déplacée dans tous les sens du terme "déplacée" physiquement, géographiquement, c'est-à-dire spatialement, car la migration est d'abord un déplacement dans l'espace ; « déplacée » au sens moral aussi, au sens où l'on parle, par exemple, de mot ou de discours déplacés. Tout se passe comme si c'était l'immigration qui était en elle-même délinquance, délinquance intrinsèque, délinquance en soi, au regard de nos catégories de pensée qui, en la matière, sont - on ne le dira jamais assez - des catégories nationales. Tout se passe comme si l'immigré étant déjà en faute du seul fait de sa présence en terre d'immigration, toutes les autres fautes étaient comme doublées, aggravées en raison de cette faute première que serait l'immigration".
[...]
"Enfreindre la loi, quand il s'agit d'un immigré, c'est enfreindre aussi cette autre loi non écrite qui impose la réserve, la neutralité (réelle ou feinte) qui sied à l'étranger. Enfreindre la loi est dans ce cas plus que l'infraction désignée ; c'est une erreur d'un autre ordre, une faute de politesse. Quand on est hors de chez soi, chez les autres, chez les hôtes, il faut savoir se tenir, bien se conduire, se comporter et se conduire
comme l'exigent et comme l'enseignent les règles de bonne conduite des maîtres des lieux. C'est une
question de savoir-faire, de politesse, plus qu'une question de politique, même si l'on est sur le terrain propre de la politique et dans un domaine fondamentalement politique. On insiste sur la politesse pour faire oublier, précisément, la politique, pour évacuer la politique ; la politesse a pour cette circonstance un pouvoir mystifié et mystificateur. On se doit d'être poli, respectueux de l'ordre institué, surtout quand on est étranger à cet ordre, à son histoire, l'histoire de sa genèse et de son fonctionnement, à son éthique, à sa morale, à son système de valeurs ; on doit lui être soumis, on lui doit respect et obéissance. Cette exigence de simple politesse, de bonnes manières, sans plus, est, en réalité, grosse de beaucoup de renonciations. Les concessions en apparence mineures, de pure forme, de simple politesse comme on dit, n'ont de prix que parce qu'elles sont, en réalité, au fond d'elles-mêmes, des concessions politiques imposer le respect des formes revient à obtenir toutes les formes de respect dû à l'ordre. La neutralité politique exigée par la politique des résidents étrangers cantonnée dans le non-politique est assurément plus acceptée et plus facilement obtenue, à condition qu'on la situe dans le registre de la politesse plutôt que dans la sphère du politique qui est pourtant son véritable territoire. C'est inconsciemment la politesse qui interdit à l'étranger (immigré ou réfugié politique) de prendre parti politiquement dans les affaires politiques (intérieures et extérieures) du pays hôte. Quand on est invité chez les autres, on a une obligation de réserve. On se garde bien de tout acte, de tout propos qui donnerait l'impression qu'on s'immisce dans les affaires internes de la famille, encore moins dans les conflits, les « querelles de famille » , qui peuvent surgir entre enfants et parents et surtout entre conjoints"
[...]
"on n'a jamais autant parlé en France de « valeurs républicaines » que pour dénoncer les comportements déviants, au regard de la morale sociale et politique de la société française, des immigrés musulmans port du voile à l'école, statut discriminé de la femme, usage politique de la religion que l'on désigne sous le nom d'intégrisme, etc. Conscient de la suspicion qui pèse sur lui et à laquelle il ne peut échapper, confronté à elle tout au long de sa vie d'immigré et dans tous les domaines de son existence, il lui appartient de la dissiper continûment, de la prévenir et de la dissuader à force de démonstrations répétées de sa bonne foi et de sa bonne volonté. Parce que l'immigré se trouve engagé malgré lui dans les luttes sociales, qui sont nécessairement des luttes identitaires, et parce qu'il y est engagé à l'état isolé et presque d'ailleurs sans le vouloir - notamment dans les interactions interindividuelles de la vie quotidienne -, il n'a pas d'autres choix que de surenchérir, dans un sens ou dans l'autre. De nécessité faisant vertu, l'immigré incline, sans doute en raison, pour une large part, de la position dominée qu'il occupe dans la structure des rapports de forces symboliques, à exagérer, l'une comme l'autre, chacune des deux options contradictoires qu'il croit avoir choisies alors qu'en réalité il ne fait que les subir. Il est condamné à la surenchère en tout, dans tout ce qu'il fait, dans tout ce qu'il vit et en tout ce qu'il est. Tantôt, il a à assumer comme immigré (lorsqu'il est au plus bas de la hiérarchie sociale dans le monde des immigrés) les stigmates qui, aux yeux de l'opinion, font l'immigré, acceptant de la sorte (une acceptation résignée ou révoltée, soumise ou revendicative et même provocante) la définition dominante de son identité qu'on se souvienne seulement, à ce propos, du fait que le stigmate engendre la révolte contre le stigmate, et qu'une des premières formes de cette révolte consiste en la reprise en compte, la revendication du stigmate, converti alors en emblème, selon le paradigme classique « black is beautiful», cela jusqu'à l'institutionnalisation du groupe qui se donne ainsi le stigmate pour fondement, c'est-à-dire, en gros, les effets sociaux, économiques, politiques, culturels de la stigmatisation dont il est à la fois l'objet et en partie le produit. Tantôt, au contraire, il se voue à la recherche de 1'« assimilation» comme on dit, ce qui suppose tout un travail de présentation de soi et de représentation (celle que les autres ont de soi et celle qu'on veut leur donner de soi), donc un travail portant essentiellement sur le corps, sur l'apparence physique, sur les comportements extérieurs les plus chargés précisément d'attributs ou de significations symboliques, afin, d'une part, de faire disparaître tous les signes susceptibles de rappeler le stigmate (les signes physiques, le teint, la couleur de peau, des cheveux, etc. ; les signes culturels, l'accent, la manière de parler, le vêtement, le port de la moustache, tout le style de vie, etc.) et, d'autre part, d'afficher par mimétisme l'adoption des traits qui, par contraste, semblent être caractéristiques emblématiquement de ceux auxquels on voudrait s'assimiler. Parfois, sans être exclusives l'une de l'autre, les deux stratégies ou, tout au moins, une partie de chacune d'entre elles se juxtapose simultanément, au risque de multiplier les contradictions".
[...]
"Soit, dans un cas, il lui faut accepter d'être nié, et par là même, accepter de se nier soi-même aussi et de se disqualifier ; et, sans pouvoir se retirer à proprement parler et complètement d'un jeu qu'on sait foncièrement biaisé, qu'on sait imposé et dans lequel on se sait toujours perdant, il est tenu d'accepter, comme on le lui demande, de démissionner seulement des luttes, c'est-à-dire d'y renoncer sans quitter pour autant la partie {i.e. l'immigration) où se jouent ces luttes, accepter de les voir se jouer sans rien de plus, à travers soi et par-devers soi, sans avoir à y intervenir ; accepter de jouer la victime toute désignée, destin auquel on est presque toujours voué quand on est engagé dans un jeu dont on n'a pas les moyens et dont on n'a jamais la maîtrise (un jeu qu'on n'a pas choisi de jouer, un jeu qui se joue toujours sur le terrain des dominants, à leur manière, selon leurs règles, selon les armes qu'ils se sont données). Soit, dans l'autre cas, il faut accepter cette fois-ci le risque que comporte toute entreprise d'assimilation, c'est-à-dire toute conduite pensée, voulue et organisée explicitement et volontairement en vue d'un changement
d'identité, le passage, croit-on, d'une identité dominée à l'identité dominante ; avec le risque de se renier soi-même et, corrélativement, de renier tous ceux d'entre ses semblables qui se refusent à ce choix, qui ne
veulent pas ou ne peuvent pas agir ainsi, de sorte qu'ils se renient aussi. Quitter une identité quelle qu'elle soit,
sociale, politique (ou nationale plus précisément, comme dans le cas de la naturalisation), culturelle,
religieuse, etc., surtout quand il s'agit d'une identité dominée à tous les points de vue, identité stigmatisée,
méprisée, ne manque pas d'ambiguïté aux yeux des uns, ceux dont on se sépare et dont on se désolidarise, cela approche de la trahison; aux yeux des autres, ceux qu'on rêve de rejoindre, qu'on ambitionne d'être, cela vaut incontestablement allégeance, mais reste tout de même quelque peu suspect de prétention et de calcul intéressé".
[...]
"Cependant, le comble de l'impolitesse tout à la fois civile et politique, le comble de la grossièreté et de la violence à l'égard de l'entendement « national », semble être atteint avec ces « immigrés » qui n'en sont pas, les enfants des immigrés, sortes d'hybrides qui ne partagent pas totalement les propriétés qui définissent idéalement l'immigré intégral, l'immigré accompli, conforme à la représentation qu'on s'en fait, ni
entièrement les caractéristiques objectives et surtout subjectives des nationaux ils sont des « immigrés » qui n'ont émigré de nulle part ; des « immigrés » qui ne sont pas, en dépit de cette désignation, des immigrés comme les autres, c'est-à-dire des étrangers au sens plein du terme — ils ne sont étrangers ni culturellement, puisqu'ils sont des produits intégraux de la société et de ses mécanismes de reproduction et d'intégration, la langue (la langue dans laquelle on naît et qui, ici, n'est pas la langue maternelle au sens littéral), l'école et tous les autres processus sociaux, ni nationalement, puisqu'ils sont le plus souvent détenteurs de la nationalité du pays. «Mauvais » produits sans doute de la société française, aux yeux de certains, mais produits quand même de cette société. Sortes d'agents troubles, équivoques, ils brouillent les frontières de l'ordre national et, par conséquent, la valeur symbolique et la pertinence des critères qui fondent la hiérarchie de ces groupes et de leur classement. Et ce que, sans doute, on pardonne le moins à cette catégorie d'immigrés, c'est précisément d'attenter à la fonction et à la signification diacritiques de la séparation que la « pensée d'État » établit entre nationaux et non-nationaux. On ne sait alors comment considérer et comment traiter ces immigrés d'un nouveau genre, on ne sait ce qu'il faut attendre d'eux. Et, dès lors, la peur ordinaire, si on peut dire, peur personnelle ou individuelle qu'inspire l'étranger immigré, se mue en angoisse collective quand sont abolies les séparations traditionnelles et que disparaissent la sécurité et le réconfort tout à la fois physique, moral et mental ou intellectuel que procurent ces séparations combien rassurantes, dans la mesure où elles constituent une protection derrière laquelle se réfugier en affirmant « être chez soi », à l'abri d'ingérences extérieures. Cette forme d'angoisse ou cette nouvelle peur de l'immigré contre lesquelles l'exigence de « politesse » se révèle inopérante sont encore plus difficiles à dissiper, elles se diffusent plus largement et se transposent sur toute une série d'objets connexes, les jeunes, les quartiers difficiles, les quartiers chauds, les banlieues, les chômeurs, les délinquants, etc., surtout quand tout cela se cumule sur les mêmes personnes et les mêmes lieux (les enfants de l'immigration, les immigrés de la « deuxième génération »). De ce point de vue, c'est une transformation radicale qui s'est opérée dans l'immigration, et la suspicion qui continue à peser sur ces immigrés d'un genre nouveau est à la mesure des changements introduits par l'immigration des familles et par leur reproduction sur place. Et il faut alors revenir dans ces conditions nouvelles sur ce que peut être la « faute
génétique
»"
[...]
https://www.persee.fr/doc/arss_0335-5322_1999_num_129_1_3299

(J'ai surligné les mots clefs ; le champ lexical est équivoque, il s'agit d'une approche structuraliste, bourdieusienne et postcoloniale :)

Au passage ça donne un aperçu des écrits postcoloniaux. Pour ma part je trouve ce texte d'une extrême pertinence...

+ je rajoute quelques graphiques tirés de l'enquête TeO sur la discrimination, en attendant 2022 et la publication des premiers résultats de TeO2 :
https://www.noelshack.com/2021-07-6-1613782517-20201129-162457.jpg https://www.noelshack.com/2021-07-6-1613782551-20201129-162414.jpg https://www.noelshack.com/2021-07-6-1613782647-20200620-014832.jpg https://www.noelshack.com/2021-07-6-1613782740-20200618-162125.jpg

shayde09 shayde09
MP
Niveau 14
20 février 2021 à 13:19:34

@Chaton-Barbare

C'est raciste de dire que les immigrés doivent s'intégrer à la culture de leur pays d'accueil et respecter ses lois ?

La politesse précède et rend possible la politique. En attendant les droits politiques qui arriveront avec l'acquisition de la nationalité pour ceux qui le désirent et s'en rendent dignes, c'est la politesse (et la morale élémentaire : "tu ne laisseras pas ton prochain crever de faim, etc") qui doit régir les rapports entre les immigrés et les natifs. Respect du natif pour la souffrance de l'immigré qui fuit souvent la misère, respect de l'immigré pour la tradition du pays d'accueil. Quand tu débarques dans une communauté, la moindre des choses est de suivre ses règles. Eh quoi, tu crois que si je déménage au Maroc et continue de vivre à la française, en refusant de pratiquer le ramadan et en autorisant ma fille à se balader en jupe et sans voile, je ne vais pas subir le mauvais regard des voisins et des commentaires déplacés, pour reprendre le mot de ton connard ? C'est la marque des théories postcoloniales d'oublier que les logiques d'assimilation (donc de domination, selon nos chers chercheurs) existent autant en Occident que partout ailleurs (mais je mettrais ma main à couper que c'est en Afrique qu'on trouve les comportements les plus racistes, même envers les étrangers qui font l'effort de s'intégrer), à l'exception de certains pays anglo-saxons qui prônent le multiculturalisme et se dirigent droit, si ça continue, vers l'implosion.

La France appartient aux Français. Et ce n'est pas une page blanche, elle a une Histoire et une tradition millénaires. La politique n'a pas vocation à défendre indifféremment les intérêts de tout homme et de tout peuple, mais d'abord les intérêts de tel pays, de tel peuple. De même, seuls les citoyens français peuvent participer pleinement à la vie politique du pays (on peut débattre du droit de vote des étrangers pour les élections locales, mais au-delà, c'en devient ridicule, autant supprimer tout simplement la dichotomie étrangers/citoyens). C'est une évidence qui n'a rien de fasciste : des philosophes comme Hobbes ou Rousseau n'ont jamais écrit autre chose.

Quant à la soi-disant "faute première d'être immigré", elle relève du pur fantasme islamo-gauchiste justement, car il n'y a en France aucun problème avec les immigrés ou enfants d'immigrés venant d'Asie ou d'Amérique latine, par exemple. Et parmi les immigrés d'origine maghrébine ou subsahariennes, ceux qui font l'effort de s'intégrer (à commencer par franciser les prénoms qu'ils donnent à leurs enfants, comme le font les Asiatiques) s'en tirent bien mieux, sont bien mieux perçus, que ceux qui se replient dans le communautarisme.

"On ne peut, à la fois, se fondre dans la jouissance de l'autre, s'identifier à lui, et se maintenir différent." Levi-Strauss

Il est normal que des cultures attachées chacune à un style de vie, à un système de valeurs, veillent sur leurs particularismes, et cette disposition est saine, nullement — comme on voudrait nous le faire croire — pathologique." Levi-Strauss, encore

Marrant d'ailleurs que ceux qui exaltent la singularité de telle société tribale d'Afrique ou d'Amérique latine, qui militent pour leur conservation à l'abri de l'influence monstrueuse de l'Occident, sont souvent les mêmes qui reprochent à ce dernier de défendre sa propre culture...

Bref, merci d'avoir partagé ce texte, nous ne pouvions demander mieux comme expression de la stupidité de ces courants de pensée.

Message édité le 20 février 2021 à 13:23:15 par shayde09
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