"Les chats domineront le monde. Ils dominent déjà Internet." N'avez-vous jamais entendu ces phrases dans la bouche d'un ami étrange ? Eh bien il aurait raison s'il vivait dans la dimension de The Battle Cats. Dans ce jeu à l'humour décalé, le joueur dirige une armée de chat pour permettre à cette espèce de régner sur le monde. Mais décalé jusqu'à quel point ? Intéressons-nous y d'un peu plus près...
Après l'insolent succès d'Animal Crossing : New Horizons au printemps 2020, il fallait évidemment s'attendre à ce que la concurrence débarque. Si du côté de Story of Seasons (anciennement Harvest Moon), le temps est au beau fixe, du côté de la scène indépendante, on peut compter sur Cozy Grove, qui prend le pari de réutiliser la formule de la franchise de Nintendo au pied de la lettre, quitte à en agacer certains.
Revenu d’entre les morts trois ans après son annonce, World of Demons est le nouveau jeu du studio PlatinumGames, à l’origine de Bayonetta, ou plus récemment d'Astral Chain. Comme d’habitude avec l’équipe, on retrouve une action hyperactive et précise, sans pour autant négliger l’aspect artistique. Avec une petite originalité cette fois-ci : le titre est pour l’instant uniquement disponible sur iOS via l’Apple Arcade, l’offre par abonnement de la firme américaine. De quoi vous convaincre d’y souscrire ?
Il y a quelques semaines, nous avions pu nous entretenir avec Hironobu Sakaguchi, le créateur de Final Fantasy, en amont du lancement de Fantasian. Ce J-RPG disponible exclusivement via Apple Arcade nous a intrigué, notamment à cause de son parti pris esthétique radical. En intégrant de véritables dioramas dans son univers, cette aventure se crée une identité visuelle forte et originale. Mais Fantasian a-t-il plus à proposer ou n’est-il qu’un exercice de style de la part d’un développeur en quête de nouveaux moyens d’expression ?
Annoncé lors des 10 ans de League of Legends, Wild Rift promettait de restituer le plus fidèlement possible l'expérience LoL sur mobile. Après un déploiement progressif à travers le monde, la beta de cette Faille à emporter partout est enfin disponible dans nos contrées. Wild Rift parvient-il à capter et à retranscrire l’essence de League of Legends ?
Pour son deuxième titre, Clifftop Games a publié e 17 avril 2019 un nouveau point & click : Whispers of a Machine. Ce genre connut ses grands moments de gloire sur PC dans les années 90 notamment grâce au studio LucasArts avec ses Monkey Island, ou l'excellent Chevaliers de Baphomet. Le point & click se faisant tout de même plus discret, que vaut alors ce nouveau jeu, d’un ancien genre ?
Développé par la petite équipe d’InnerSloth, Among Us est paru dans la plus grande discrétion en juin 2018 sur PC, iOS et Android. Il faudra finalement attendre deux ans pour que le jeu se forge une place de choix dans les classements Twitch et Steam. Son concept convivial et accessible en fait un passe-temps prisé du confinement mondial. Mais sa popularité est-elle réellement légitime ?
Véritable raz-de-marée cumulant plus de 17 millions de téléchargements en l’espace de 4 jours rien que sur mobile, Genshin Impact fait beaucoup de bruit. Régulièrement malmené pour ses similarités flagrantes avec The Legend of Zelda : Breath of the Wild, le RPG free-to-play de miHoYo a tout de même son lot de détracteurs. Après plusieurs dizaines d’heures de jeu, nous vous livrons donc notre avis sur le Gatcha le plus ambitieux de Chine.
Hello Games, le studio à l’origine de No Man’s Sky, nous propose avec The Last Campfire un titre mêlant exploration et énigmes. L’univers à parcourir renferme de nombreux puzzles et profite d’une écriture maîtrisée pour une expérience aussi intime que réconfortante.
Ubisoft n'en est pas à son coup d'essai sur iOS et Android, et le moins que l'on puisse dire, c'est que la firme française nous avait plutôt habitué à de la qualité. Après d'excellents jeux originaux comme Hungry Shark World et de belles adaptations de leurs plus grandes licences comme Rayman, Assassin's Creed ou même South Park, il va sans dire que les attentes autour de Tom Clancy's Elite Squad étaient immenses. Un jeu aussi mythique que Rainbow Six Siege et des personnages aussi emblématiques que Sam Fisher réunis dans un nouveau jeu mobile à gros budget... que de belles promesses. La déception après quelques heures de jeu n'en est que plus grande.
Après une exclusivité temporaire sur l’Apple Arcade, Inmost débarque sur Switch et PC accompagné de puzzles supplémentaires et d’ornements visuels. Développé par les Lituaniens de Hidden Layer Games, ce Puzzle Platformer narratif s’inscrit dans la droite lignée de titres comme Another World, Limbo ou encore Inside. Ces jeux se sont forgés une solide réputation au fil des années, Inmost parvient-il a dignement leur succéder ?
Annoncé lors du dixième anniversaire de League of Legends, Legends of Runeterra vient chercher sur son terrain le mastodonte qu’est Hearthstone. Riot compte bien installer ses propriétés intellectuelles dans absolument tous les styles de jeux compétitifs, Runeterra est le premier jeu de cette vague de développement à sortir officiellement. Fort d’un univers foisonnant, d’une mise à jour riche en contenu et s’inspirant du JCC de Blizzard et de Magic : The Gathering, le nouveau poulain de Riot a-t-il de quoi se faire une place au soleil ?
Au-delà d'une certaine saison 8 ayant laissé comme un goût amer dans le palais d'une portion des millions de téléspectateurs l'ayant suivi avec assiduité, Game of Thrones a dépassé le statut de série pour s'ériger en véritable phénomène de société. Assez étonnamment, les jeux vidéo issus de la franchise de G R.R. Matin et popularisée par HBO n'ont pas été légion et les tentatives dans le secteur se sont avérées pour la plupart tout juste moyennes. Le free-to-play mobile Game of Thrones : Beond the Wall parvient-il à élever le niveau ?
Dans nos mains depuis quelques semaines maintenant, le nouveau-né du studio Netmarble est enfin disponible pour tous les possesseurs d’appareils iOS et Android. Portant le nom de Magic: ManaStrike, le jeu peut se vanter de soulever l’étendard d’une licence mondialement connu puisqu’il nous plonge dans l’univers de Magic the Gathering. Avec cet opus, Wizards of the Coast se lance dans une nouvelle tentative de séduction au sein du monde du mobile après plusieurs essais timides. Mais, alors, que vaut ce Magic: ManaStrike ?'''
En avril 2017, Bandai Namco éditait un petit jeu sorti de nulle part du nom de Little Nightmares. Mélange d'énigmes, de puzzles et, dans une moindre mesure, de plates-formes, le titre de Tarsier Studios avait ce quelque chose d'inédit qui lui donnait un cachet absolument exquis, le superbe design d'ensemble n'étant pas étranger à cet état de faits. Bien que ses trois DLC ne seront pas vraiment au niveau, Little Nightmares réussit à proposer une ambiance unique que n'aurait pas renié Jean-Pierre Jeunet et surtout une sorte de métaphore, certes trop cryptique, sur les enfants maltraités. Le voir revenir sur iOS et très récemment sur Android, était donc une excellente nouvelle mais à vouloir trop en faire, l'atmosphère initiale ne s'est-elle pas quelque peu évaporée ?
1994. Porté par le succès des sagas Art of Fighting et Fatal Fury, le studio japonais SNK décide de se lancer dans la création d’un beat’em up à la manière des Streets of Rage et autres Final Fighth. L’idée consiste à réunir les combattants de la maison pour en faire un crossover percutant du nom de Survivor. Mais à mesure que le temps passe, l’équipe doute de plus en plus. Le concept est alors abandonné au profit d’un genre que les développeurs maîtrisent plus que jamais : le jeu de baston. Survivor est renommé The King of Fighters (qui n’est autre que le sous-titre du premier Fatal Fury) et s’appuie sur une idée ingénieuse consistant à mettre en scène des affrontements par équipe de trois. Depuis, la franchise n’a eu de cesse d’évoluer pour traverser les époques. Et aujourd’hui, après une longue exclusivité japonaise, la licence débarque sur mobiles et tablettes. Comme un clin d’œil à la genèse de KOF, il s’agit… d’un beat’em up mâtiné de touches RPG.
Microsoft serait-il fan de crossover pour ses licences phares ? Faisant suite à l'étonnante extension Lego de Forza Horizon 4, Gears POP!, sorti le 22 août 2019 sur smartphones et sur le Windows Store PC, opère pour sa part la fusion incongrue de deux univers que tout oppose a priori : celui de la série vidéoludique Gears of War, sombre et violente, aux personnages musculeux et fleurant bon la testérone et les hormones de croissance, et celui bien réel des figurines Funko POP!, beaucoup plus mignon et enfantin. Si l'on ne peut qu'être intrigué au premier abord par cette rencontre du troisième type, faut-il pour autant accepter les yeux fermés de mettre un doigt dans l'engrenage que constitue le bébé de Mediatonic et The Coalition ? Et, d'une manière générale, à quel genre de jeu s'attendre ?
Hommage appuyé à The Legend of Zelda : The Wind Waker, Oceanhorn : Monster of Uncharted Seas avait tous les ingrédients du jeu d’aventure maîtrisé : un océan à découvrir, un petit gaillard muni d’une épée et de nombreuses îles à explorer. Après un passage remarqué sur mobiles et tablettes, le titre de Cornfox s’est glissé jusqu’à nos consoles dans l’espoir de séduire toujours plus de joueurs. À défaut d’entrer dans la cour des grands (n’est pas Zelda qui veut), Oceanhorns s’est taillé une belle réputation et revient avec une suite beaucoup plus ambitieuse. Prêt à succomber à ce nouvel air marin ?
Au début des années 2000, le jeu en ligne reste l’apanage du PC. À cette période, la Dreamcast est arrivée en Europe depuis seulement quelques mois et le service online de SEGA a pris du retard. Afin de fédérer les joueurs et de démocratiser les parties en ligne sur console, le constructeur lance son premier test grandeur nature : le jeu de réflexion ChuChu Rocket!. Si le titre ne paye pas de mine, il est d’une importance capitale pour SEGA. En plus de servir de socle au code réseau du futur Phantasy Star Online, il profite d’un certain engouement grâce à la campagne mise en place par l’éditeur. Vendu à petit prix au Japon et aux États-Unis, il est carrément offert aux possesseurs de Dreamcast européens. Il suffit de se connecter sur le service Dream Arena pour obtenir un exemplaire envoyé par voie postale. Conçu par une poignée de créateurs, dont Yuji Naka (l’un des papas de Sonic), ChuChu Rocket! sera un épiphémonène avant d’être porté sur Game Boy Advance et de disparaître petit à petit, ne faisant l’objet que de timides clins d’oeils dans certaines productions comme Sega Superstars ou Sonic & Sega All-Stars Racing. Aussi, le retour de la licence pour la plate-forme Apple Arcade a été une vraie surprise. Entre hommage et résurrection, voyons si ce ChuChu Rocket! Universe est digne de son aîné !
La Terre n’est plus la planète qu’elle était. Une glace épaisse et dévastatrice a envahi les continents, contraignant l’espèce humaine à se réfugier sous les mers. Mais les conditions, éprouvantes et difficiles, ont eu raison des hommes. Un seul et unique individu a eu la chance de s’en tirer mais se retrouve, à son tour, obligé de quitter son Q.G alors que la glace s’invite sous la surface. L’être solitaire va alors s’enfoncer dans les abysses pour sauver sa peau. Entre exploration, plate-formes et réflexion, Shinsekai : Into the Depths vous convie à un voyage extraordinaire dans les méandres tentaculaires et majestueuses des océans. Alors, prêts à plonger ?