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Chimene_Azalee Chimene_Azalee
MP
Niveau 18
23 décembre 2019 à 09:58:18

Passe de bonnes fêtes A-san !

Albanian-Oak Albanian-Oak
MP
Niveau 6
28 décembre 2019 à 15:07:14

Egzon était caché derrière cette vieille benne à ordures, blotti contre un mur en briques oranges. Accompagné de ses partenaires du SAS, Maverick et Rupert, respectivement positionnés derrière lui et accroupi à sa droite avec une paire de jumelles, ils guettaient Liam depuis le coin d’un immeuble, — le frère d’Egzon —, accompagnés de quatre autres jeunes hommes servant de médiateurs de cette piètre cité.
Une odeur pestilentielle, portée par la brise, vint se caler sous le nez d’Egzon. Ce cocktail d’urine, de bière avariée et de rats en décomposition, à l’image du quartier, lui donna envie de vomir si fort au point de griller leur couverture. Après une éructation qui attira l’attention de ses collègues, témoignant de son indiscrétion, il se résigna à enfiler son masque des forces spéciales. Cinq membres de leur équipe les rejoignirent par l’arrière après une intervention musclée deux ruelles plus bas. Ils se mirent en postition derrière Maverick.
— Ça sent le roussi, murmura Rupert, ce serait peut-être le moment d’intervenir.
— Passe-moi ça.
Egzon s’empara de la paire de jumelles de son ami et, laissant pendre son HK417 à sa bandoulière, scruta discrètement la scène tout en veillant à ne pas quitter le coin de l’immeuble. Dans l’allée entre deux appartements miteux, vingt mètres plus bas, Liam parlait avec le chef d’un groupe de sept rebelles, vraisemblablement tous âgés dans la vingtaine.
Egzon les voyait de profil. Le chef, un gars de taille moyenne portant casquette et veston noirs, derrière lequel étaient réunis en cercle ses compères comme des toutous obéissants, posa sa main droite d’un geste abrupt sur l’épaule gauche de son interlocuteur, oubliant son auréole à l’arrière-train.
— Alors ? s’enquit Maverick.
— Attendons encore.
Egzon vit du coin de l’œil un des cinq collègues se saisir de son appareil de communication.
— Ici Équipe 5, murmura ce dernier. Équipe 4, vous me recevez ? Rapport de la mission ?
« Ici Harvey, Équipe 4, la guerre civile évolue. C’est pire que ce que je craignais, mon vieux. C’est un vrai soulèvement ici. Et vous ? »
—  C’est pas mieux à Brixton, renchérit le soldat. On a deux officiers à terre. 
« Peckham est à feu et à sang. Un de nos hommes a été tué, on vient d’abattre trois rebelles. Les émeutiers veulent encore plus notre mort. On procède à une sommation. »
Egzon vit le rival de son frère le saisir par le col et le plaquer contre la cage d’escalier derrière lui. La tension entre les deux camps grimpa de façon fulgurante.
— Egzon, c’est le moment, averti Rupert.
Il se rémora brièvement les deux derniers jours. Les habitants de Londres s’était insurgé contre le gouvernement, décidés à faire justice eux-mêmes après un règlement de compte entre cités ayant entrainé la mort d’une demi-douzaine de personnes, lesquelles avaient eu le malheur d’être là au mauvais endroit au mauvais moment.
Cela provoqua une succession d’émeutes de plus en plus incontrôlables. Civils contre police, les rebelles et autres voyous en profitèrent pour commettre de graves déprédations. Cela nécessita l’intervention de plusieures unités des SAS pour un éventail d’opérations propres à chacune.
Celle d’Egzon, l’Unité Scorpion, était dispatchée en cinq sections d’une vingtaine d’hommes chacune et avait comme mission de réprimander les rebelles des quartiers de la banlieue Sud de Londres, force létale autorisée. La section 1 s’occupait du quartier de Camberwell, Balham pour la 2, Earslfield pour la 3, Pechkam pour la 4 et enfin le plus dangereux pour la 5 : Brixton.
Egzon cessa de rêvasser et revint à la réalité.
— Comme si ils n’étaient déjà pas assez énervés, rétorqua Egzon.
— Tu sais que je le considère comme mon frangin aussi, je ne veux pas qu’il lui arrive un truc.
— Chaque acte de violence en plus rend cette guérilla légitime.
— Et chaque seconde qui passe le rapproche d’Hadès !
Au fond de lui, Egzon en mourrait d’envie. Il souhaitait juste débarquer et mettre une raclée à cet abruti en casquette noire se prenant pour le grand manitou, dopé par l’effet de groupe, alors que cette brindille ne se positionnerait même pas dans le top 3 d’Auschwitz. Brindille, c’était sympa comme surnom. Dorénavant, Egzon l’appellerait ainsi.
Soudainement, Liam envoya un coup de tête dans le nez de Brindille et le repoussa contre son troupeau. Quatre des huit rivaux sortirent un cran d’arrêt chacun.
— On y va ! ordonna Egzon.
Il saisi promptement son arme et accouru en première mire de son équipe vers le règlement de compte où les deux camps s’élancèrent à la charge. Cependant, l’équipe de Liam, sans arme, fût en position de faiblesse au moment où l’un d’eux se fit immoler à l’estomac par une lame à l’instant même où la bagarre éclata. Et Dieu soit Loué, elle ne dura que quelques secondes durant lesquelles Liam décocha trois crochets dans la tête propice aux claques de Brindille. Les trois autres ennemis n’ayant pas sorti de lame dégainèrent chacun un flingue qu’ils n’eurent pas le temps d’utiliser, fortheureusement.
— Lâchez vos armes ! hurla Maverick en dépassant Egzon, à trois mètres des groupes. Exécution !
L’un des huit vauriens se plaça derrière un des médiateurs, l’empoignant par l’arrière du col et lui colla le canon de son arme sur la tempe droite. Le blessé gisait au sol à leurs pieds, les mains sur sa plaie abdominale ruisselante de sang.
— Tirez et je l’allume !
Les autres profitèrent de l’occasion pour dégainer leurs flingues et se placèrent aux côtés de leur comparse en brandissant leurs armes contre les forces de l’ordre.
— Lâche-le, vociféra Egzon, ou bien je vous bute tous !
— Tu ne peux pas, ricana Brindille, le nez en sang. On a des droits.
— Surtout celui de fermer ta gueule, renchérit Egzon, alors obtempère si tu ne veux pas un deuxième anus.
Les coups de Liam avaient hébété Brindille, qui tenait fébrilement son arme contre Egzon. Retrouvant une once de lucidité dans le peu de ses neurones épargnées par la drogue, — dont l’usage fût trahi par l’état de son visage —, et dans un élan ultime de stupidité, Brindille dévia son arme vers Liam qui se trouvait à droite de la scène près de la cage d’escalier.
— Il est avec les poulets.
Il ouvrit le feu. Une balle s’encastra dans le poumon droit. Puis une deuxième dans le coeur et enfin une dernière en bas du sternum. La puissance des coups de feu projeta Liam contre la grille de l’escalier, avant de glisser en laissant une traînée de sang contre la paroi.
Egzon lâcha un hurlement de rage et fit feu à volonté sur Brindille, ce qui transforma son corps en charpie. À chaque impact, il tituba avant de tomber raide mort après avoir reçu neuf balles.
Le rival tenant le médiateur, désarçonné, relâcha son otage d’un geste prompt pour prendre la fuite à une vitesse ahurissante. Cela plaça son équipe en position de faiblesse. En effet, le médiateur se laissa tomber par terre, ce qui dégagea la voie aux SAS qui purent ouvrir le feu sur eux. Seul un des six criminel pu prendre jambes à son cou pour rejoindre son complice. Les cinq autres croulèrent instantanément sous les dizaines de projectiles.
— Liam ! s’écria Egzon en lâchant son arme.
Il se rua sur son frère tout en jetant son masque. Il lui déchira le pull et constata les dégâts. La victime était adossée, la bouche écumante tout en expiant. Rupert et Maverick se joignirent.
— Envoyez une équipe médicale, demanda l’un des SAS, nous avons deux hommes à terre. Je répète, deux officiers à terre !
Maverick et Rupert se servirent des restes du pull de Liam comme compresse.

Albanian-Oak Albanian-Oak
MP
Niveau 6
28 décembre 2019 à 15:09:06

Pardon d’avance si c’est un peu long, c’est l’une de mes premières expériences avec l’écriture, je ne suis pas au point non plus sur l’écriture et j’ai beaucoup à apprendre :)

Message édité le 28 décembre 2019 à 15:09:17 par Albanian-Oak
WalterGropius WalterGropius
MP
Niveau 9
04 janvier 2020 à 06:24:38

Ô toit plat
Absence de fascia
Ô toit en pente
Nul besoin de rampe

Fenêtre, porte, escalier
Fondation, mur, plancher
Niveau, étage
Différents achalandages

Solin et pare-vapeur
Pour éviter tout malheur
Isolation thermique
Protection accoustique

Je travaille sur un poème en rapport avec l'architecture (construction). Ce n'est qu'un premier jet. Merci si d'éventuels commentaires me sont adressés.

Pseudo supprimé
Niveau 10
04 janvier 2020 à 06:56:11

J'aime l'idée. Tu peux poursuivre la partie énumération, et entrer dans le particulier, en choisissant un mouvement, un architecte. C'est un bon exercice je pense, s'il est écrit avec honnêteté et un rythme des mots, des formes architecturale, des escaliers et des rampes, des matières lisses et en velours, que sais je encore.

Message édité le 04 janvier 2020 à 06:57:27 par
WalterGropius WalterGropius
MP
Niveau 9
04 janvier 2020 à 13:10:51

Le 04 janvier 2020 à 06:56:11 HenryJames a écrit :
J'aime l'idée. Tu peux poursuivre la partie énumération, et entrer dans le particulier, en choisissant un mouvement, un architecte. C'est un bon exercice je pense, s'il est écrit avec honnêteté et un rythme des mots, des formes architecturale, des escaliers et des rampes, des matières lisses et en velours, que sais je encore.

Merci beaucoup. Oui j'ai l'intention de poursuivre l'exercice. Ça peut être intéressant et me permettre d'étoffer mon vocabulaire architectural.

A-San A-San
MP
Niveau 10
12 janvier 2020 à 21:06:07

Le 22 décembre 2019 à 02:24:38 AlternativeShit a écrit :
Coucou :hap:
N'ayant pas eu de commentaire page 4, étant retombé sur ce topic par hasard, et étant sur mobile, je reposte le même extrait. J'ai désormais bien avancé, mais je suis toujours curieux d'avoir des avis :)

Il leva des yeux qu’il voulait indéchiffrable vers la silhouette de Drack, qui se détachait par-dessus la lueur pluvieuse. Il tenta de mesurer l’intelligence qui courait dans les veines artificielles de cette machine. D’estimer l’ampleur de cet être, qui était parvenu à se hisser au-dessus de la hiérarchie d’Arakma - pire : qui avait créé sa propre hiérarchie – sans succomber, ni fléchir. Et un frisson lui parcourut l’échine. S’il voulait mener à bien sa tâche, il lui faudrait être infiniment malin. C’était un défi plus grand encore que celui du Totem, plus immense encore que tous les périls qu’il avait pu braver. Influer sur cette montagne de fer. Se frayer un droit de parole, suggérer l’impensable sans jamais se trahir. Et il avait plus à perdre que son bras. Son intégrité toute entière était en jeu. L’intégrité de sa personne, et les liens, inamovibles, qui soudaient les différentes parties de lui-même entre elles. Deux entrevues avec le tyran, et il sentait déjà ces liens faiblir, les cordes s’effiler. Et il sentait monter en lui, subtilement, imperceptiblement, la tentation de succomber aux idéaux de son adversaire. Qu’en serait-il une fois la prochaine Tempête passée ? Et les cinq suivantes ? Pouvait-il les traverser en compagnie de l’Inflexible sans se travestir totalement ? Pouvait-il se faire assez solide et étanche ? Pouvait-il danser avec les faiblesses du tyran, sans que Drack ne le remarque ?

Il décida que oui. Et à cette idée, une exultation plus grande encore que celle qu’il ressentait lorsqu’il entrapercevait le boitier de commande du Totem monta en lui. Ça allait être dangereux. Il allait devoir passer le reste de sa vie sur un fil ténu, presqu’inexistant. Ni Drack, ni Temper, ni personne ne savait l’engagement qu’il venait silencieusement de prendre. Et personne ne devrait jamais le savoir. Lui-même ne devait se l’avouer qu’à moitié, qu’aux détours les plus invisibles de ses pensées. Il savait pourtant, alors qu’il imprimait cet ordre absolu dans toutes les fibres de son corps, que son existence ne serait désormais plus régie que par ça. Mais y’avait-il plus belle façon de vivre ? Il prit une longue inspiration. Une énergie nouvelle souleva son torse, et la multitude de petites douleurs qui l’accablait depuis des jours s’évapora, comme pour faire la révérence devant son choix.
_ C’est bon, Drack, fit en s’éclaircissant la gorge.
Drack mit un certain temps à réagir, alors que les mots de Samar se perdaient entre les quatre murs de la pièce. Il trembla insensiblement, comme si quelque chose en lui se refusait à fonctionner. Puis il se retourna méthodiquement, lui assénant un regard lourd de sens. Les deux individus s’estimèrent un moment, dans le silence qui naissait entre les gouttes de pluie. L’homme-machine s’était complètement figé, mais Samar pouvait lire dans son attitude une satisfaction contenue, pleine de reconnaissance inavouée. Et une colère, froide. Et de la violence. La même violence qui secouait les tripes, lorsque les prémisses d’une Tempête se dessinaient à l’horizon. Puis Drack brisa cette écrasante parenthèse, et arbora un grand sourire tordu, déchiqueté par le métal. Il s’approcha de lui avec sa lourdeur caractéristique, et se rassit dans sa chaise avec un soulagement manifeste.
_ C’est bon, Samar ? fit-il. Tu acceptes ?
Samar tenta de soutenir aussi longtemps que possible son regard, qui ne l’avait pas quitté une seconde. Puis baissa les yeux, faisant mine de réfléchir.
_ Qu’en sera-t-il de mes filles ? demanda-t-il finalement d’un air hésitant. Quels sont tes plans ?
_ Samar, édicta Drack, et le ton de sa voix força Samar à relever l’échine. Tu acceptes ? Je veux t’entendre le dire.
A nouveau Samar esquiva les pupilles de la machine. Mais, comme attiré magnétiquement, il s’y replongea brusquement et affirma aussi fermement que possible :
_ C’est bon, Drack. J’accepte.
Le sourire de Drack réapparut, se frayant un chemin à travers les multiples couches métalliques de son visage. Puis il s’élargit, créant un fossé déchiqueté d’un point de la mâchoire à l’autre.
Samar imprima ce moment dans sa mémoire. Il savait qu’il reverrait souvent ce même sourire. Il savait que la façon dont les plaques tordues de sa figure glissaient les unes contre les autres lui deviendraient familier, au point qu’il en tirerait de l’affection.

Il se vit à nouveau en train de combattre le Totem. Là où il ne voyait plus aucune issu, il en voyait maintenant une, qui se dessinait timidement sous les éclats du soleil. C’était une issu que personne n’avait jamais considérée. A vrai dire, elle n’existait pas vraiment. Mais il l’avait découverte, et il allait l’explorer. Pour la beauté du geste. Pour le plaisir d’aller jusqu’au bout, et d’étendre ses limites jusqu’au point de rupture final. Il répondit au sourire de Drack avec un autre sourire, presque sincère. Voilà. Voilà comment battre l’Inflexible. En se laissant emporter par son mouvement.

Salut, d’abord désolé de poster un commentaire de ton texte si tardivement, avec les fêtes et mes partiels j’avais beaucoup à faire, mais mieux vaut tard que jamais. Blabla habituel, je ne possède pas la vérité ultime, je me considère encore comme un débutant donc j’estime ne pas pouvoir faire des remarques sur des choses très précises et très techniques, mon commentaire portera donc sur le texte dans sa globalité. Je m’excuse d’ailleurs par avance, si tu peux te sentir blesser par une de mes remarques, ce n’est clairement pas mon but.
Alors, je ne vais pas avoir grand-chose à dire sur ton texte. Déjà, c’est plutôt bon, on sent que tu maitrises bien les bases et on sent que tu commences à t’aventurer au-delà de ça, et malheureusement c’est là où tu piétines un peu. Ton texte a quelques répétitions de structure qui peuvent le rendre lourd, surtout au début avec les « qui ». Dans l’idée contrairement à tes « pouvait-il » qui instaure un certain rythme, ici tes « qui » sont plutôt lourd et répétitif. Et au niveau du reste, ça va, c’est plutôt bien même.
Maintenant que tu as passé la première ligne et que tu t’es enfoncé dans l’arrière, je te conseille d’y poursuivre ton avancée et de peser chaque phrase en te demandant « comment pourrais-je faire pour qu’elle ne ressemble pas à la précédente ? ». C’est vraiment sur les détails qu’on va te juger, et n’oublie surtout pas que les répétitions, de mot ou de structure, sont tes pires ennemis (enfin, je ne te dis pas d’utiliser qu’une seule fois un mot dans ton roman, mais il doit suffisamment avoir de distance pour qu’on ne ressente pas une lourdeur).

A-San A-San
MP
Niveau 10
12 janvier 2020 à 21:30:13

Le 22 décembre 2019 à 20:54:30 Julien-Gracq7 a écrit :
C'est aussi le temps des coups de gueules, entre deux coups de barres et trois petits pets nerveux. Un vieux type vient de publier son dernier ouvrage. Une petite brochure tenant sur dix page, calibri 12, vil torche-cul mal écrit ayant pour objet de faire se dresser haut le poing de l'employé tertiaire et de sa ménagère quinquagénaire. Mais dans leur maison bien au chaud, tu penses, faudrait pas plaisanter tout de même. Ou bien dans la rue, pour de rares courageux. Brandir le poing un dimanche, le long d'une artère balisée, d'un parcours ordonné à l'avance, pour une petite trotte de deux heures avec supplément de bière et de merguez.

Alors qu'elle ne lit plus, ma mère, elle n'en demeure pas moins baba, de l'air du temps. "Indignez-vous!", ça sonne bien faut reconnaître. C'est un bel ordre de bataille pour aller grailler des saucisses place de la république un week-end. Enfin, même pour les manifs elle commence à ne plus avoir la force, à perdre la foi. Cependant elle gueule, et comment! Et comme c'est inélégant, relevant du boule-dogue! Et ce que ça bave, postillonne depuis son gouffre béant, grand ouvert.

Ils sont pathétiques les week-ends qu'on se tape alors. Le repas passe devant la télé à entendre de vieux Boomer raconter comment que c'est pas bien ceci, cela... à en entendre d'autres gueuler des bêtises du type "fâchés mais pas fachos!", comme si que Mussolini était ressuscité, comme si qu'on était l'Allemagne des années Trente, comme si qu'il fallait se justifier de quelque chose, se prémunir contre la peste dès qu'on ressentait le besoin d'hurler, ou de parader en ville, pour défendre ses idéaux et ses petits intérêts. ça l'amuse en tout cas, ma mère. Elle se prend au jeu et les soutiens, les manifestants. Du haut de son canapé, le cul bien godé dans un tas de coussins moelleux, elle accompagne les cris de la foule d'aboiements intempestifs. Pour qui? On ne sait pas. Sans doute qu'elle croit symboliquement à un immanent, comme la justice, par exemple, qui serait partout et en nous, qui nous gratifierait de nos juste valeurs, de nos bonnes intentions, de nos idéaux bien rangés... C'est un triste spectacle quand même. Rien de plus risible qu'un passionné de politique qui se prend de colère et d'injures du haut de la petite misère de son existence minable. Mais alors quelqu'un qui en vient à gueuler pour lui seul devant son poste de télévision! ça deviendrait presque triste tant les carences intellectuelles de la personne s'en ressentent sur le moment!

Comment? Je dis des mots trop durs, c'est ça? Excuse-moi, je parle pour moi et au nom de la génération du néant, du relativisme extrême, du fatalisme, voire du cynisme. On emmerde les idéaux et on chie sur les passionnés, c'est comme ça. Et puis, poses-toi la question, toi qui as des gosses ou qui vas en avoir. Comment ta progéniture te verra dans ces moments-la où tu te mettras pitoyablement en scène, à aboyer, à éructer presque ainsi qu'un foutu veau?! Devant tes traits disgracieux déjà rongés par les âges qui se tendent, s'étirent quelques dernières fois pour déformer ta face laide, rongée par la colère, bientôt par la mort et déjà par la vieillesse, par ta folie animale et la détresse de ton intellect qui vaque, vaque loin d'ici depuis longtemps?! Met-toi à la place de tes enfants, et comprends donc mes mots crus et les leurs qu'ils ne disent pas!

Dans le fond, je suis une âme bien charitable. Si tu retenais cet enseignement j'en serai déjà comblé, tu vois. ça pourrait épargner un spectacle écoeurant à tes enfants , ce qui n'est tout de même pas rien comme réussite!

Le 22 décembre 2019 à 20:54:30 Julien-Gracq7 a écrit :
C'est aussi le temps des coups de gueules, entre deux coups de barres et trois petits pets nerveux. Un vieux type vient de publier son dernier ouvrage. Une petite brochure tenant sur dix page, calibri 12, vil torche-cul mal écrit ayant pour objet de faire se dresser haut le poing de l'employé tertiaire et de sa ménagère quinquagénaire. Mais dans leur maison bien au chaud, tu penses, faudrait pas plaisanter tout de même. Ou bien dans la rue, pour de rares courageux. Brandir le poing un dimanche, le long d'une artère balisée, d'un parcours ordonné à l'avance, pour une petite trotte de deux heures avec supplément de bière et de merguez.

Alors qu'elle ne lit plus, ma mère, elle n'en demeure pas moins baba, de l'air du temps. "Indignez-vous!", ça sonne bien faut reconnaître. C'est un bel ordre de bataille pour aller grailler des saucisses place de la république un week-end. Enfin, même pour les manifs elle commence à ne plus avoir la force, à perdre la foi. Cependant elle gueule, et comment! Et comme c'est inélégant, relevant du boule-dogue! Et ce que ça bave, postillonne depuis son gouffre béant, grand ouvert.

Ils sont pathétiques les week-ends qu'on se tape alors. Le repas passe devant la télé à entendre de vieux Boomer raconter comment que c'est pas bien ceci, cela... à en entendre d'autres gueuler des bêtises du type "fâchés mais pas fachos!", comme si que Mussolini était ressuscité, comme si qu'on était l'Allemagne des années Trente, comme si qu'il fallait se justifier de quelque chose, se prémunir contre la peste dès qu'on ressentait le besoin d'hurler, ou de parader en ville, pour défendre ses idéaux et ses petits intérêts. ça l'amuse en tout cas, ma mère. Elle se prend au jeu et les soutiens, les manifestants. Du haut de son canapé, le cul bien godé dans un tas de coussins moelleux, elle accompagne les cris de la foule d'aboiements intempestifs. Pour qui? On ne sait pas. Sans doute qu'elle croit symboliquement à un immanent, comme la justice, par exemple, qui serait partout et en nous, qui nous gratifierait de nos juste valeurs, de nos bonnes intentions, de nos idéaux bien rangés... C'est un triste spectacle quand même. Rien de plus risible qu'un passionné de politique qui se prend de colère et d'injures du haut de la petite misère de son existence minable. Mais alors quelqu'un qui en vient à gueuler pour lui seul devant son poste de télévision! ça deviendrait presque triste tant les carences intellectuelles de la personne s'en ressentent sur le moment!

Comment? Je dis des mots trop durs, c'est ça? Excuse-moi, je parle pour moi et au nom de la génération du néant, du relativisme extrême, du fatalisme, voire du cynisme. On emmerde les idéaux et on chie sur les passionnés, c'est comme ça. Et puis, poses-toi la question, toi qui as des gosses ou qui vas en avoir. Comment ta progéniture te verra dans ces moments-la où tu te mettras pitoyablement en scène, à aboyer, à éructer presque ainsi qu'un foutu veau?! Devant tes traits disgracieux déjà rongés par les âges qui se tendent, s'étirent quelques dernières fois pour déformer ta face laide, rongée par la colère, bientôt par la mort et déjà par la vieillesse, par ta folie animale et la détresse de ton intellect qui vaque, vaque loin d'ici depuis longtemps?! Met-toi à la place de tes enfants, et comprends donc mes mots crus et les leurs qu'ils ne disent pas!

Dans le fond, je suis une âme bien charitable. Si tu retenais cet enseignement j'en serai déjà comblé, tu vois. ça pourrait épargner un spectacle écoeurant à tes enfants , ce qui n'est tout de même pas rien comme réussite!

Salut, d’abord désolé de poster un commentaire de ton texte si tardivement, avec les fêtes et mes partiels j’avais beaucoup à faire, mais mieux vaut tard que jamais. Blabla habituel, je ne possède pas la vérité ultime, je me considère encore comme un débutant donc j’estime ne pas pouvoir faire des remarques sur des choses très précises et très techniques, mon commentaire portera donc sur le texte dans sa globalité. Je m’excuse d’ailleurs par avance, si tu peux te sentir blesser par une de mes remarques, ce n’est clairement pas mon but.
Bon, ça va être totalement personnel, et j’aurais aimé dire qu’au final tu as gardé ta qualité habituelle, mais je n’ai pas aimé du tout. Pourquoi ? Parce que je trouve que ce style, un peu plus grossier et un peu plus relâché, ne te sied pas du tout. Surtout que je trouve qu’on a perdu toute ta subtilité habituelle. Il y a coté trop rentre dedans, finalement j’ai plus l’impression de me retrouver devant une forme de texte politique, mais où la politique a pris le devant sur le texte. Ça se veut, un peu plus oral, un peu plus relâché, mais je trouve ça trop grossier pour que ça ait une réelle impression de naturel slash oral. Mais après tout, malheureusement, je ne suis pas du tout le public cible. Donc si tu veux t’orienter vers ce style à l’avenir, fait comme tu le sens (et il se peut que certains trouvent ça très bien), mais concrètement et c’est la première fois que ça m’arrive ici de le constater, c’est vraiment un texte qui n’est pas pour moi. Désolé.

A-San A-San
MP
Niveau 10
12 janvier 2020 à 22:26:24

Le 28 décembre 2019 à 15:07:14 Albanian-Oak a écrit :
Egzon était caché derrière cette vieille benne à ordures, blotti contre un mur en briques oranges. Accompagné de ses partenaires du SAS, Maverick et Rupert, respectivement positionnés derrière lui et accroupi à sa droite avec une paire de jumelles, ils guettaient Liam depuis le coin d’un immeuble, — le frère d’Egzon —, accompagnés de quatre autres jeunes hommes servant de médiateurs de cette piètre cité.
Une odeur pestilentielle, portée par la brise, vint se caler sous le nez d’Egzon. Ce cocktail d’urine, de bière avariée et de rats en décomposition, à l’image du quartier, lui donna envie de vomir si fort au point de griller leur couverture. Après une éructation qui attira l’attention de ses collègues, témoignant de son indiscrétion, il se résigna à enfiler son masque des forces spéciales. Cinq membres de leur équipe les rejoignirent par l’arrière après une intervention musclée deux ruelles plus bas. Ils se mirent en postition derrière Maverick.
— Ça sent le roussi, murmura Rupert, ce serait peut-être le moment d’intervenir.
— Passe-moi ça.
Egzon s’empara de la paire de jumelles de son ami et, laissant pendre son HK417 à sa bandoulière, scruta discrètement la scène tout en veillant à ne pas quitter le coin de l’immeuble. Dans l’allée entre deux appartements miteux, vingt mètres plus bas, Liam parlait avec le chef d’un groupe de sept rebelles, vraisemblablement tous âgés dans la vingtaine.
Egzon les voyait de profil. Le chef, un gars de taille moyenne portant casquette et veston noirs, derrière lequel étaient réunis en cercle ses compères comme des toutous obéissants, posa sa main droite d’un geste abrupt sur l’épaule gauche de son interlocuteur, oubliant son auréole à l’arrière-train.
— Alors ? s’enquit Maverick.
— Attendons encore.
Egzon vit du coin de l’œil un des cinq collègues se saisir de son appareil de communication.
— Ici Équipe 5, murmura ce dernier. Équipe 4, vous me recevez ? Rapport de la mission ?
« Ici Harvey, Équipe 4, la guerre civile évolue. C’est pire que ce que je craignais, mon vieux. C’est un vrai soulèvement ici. Et vous ? »
—  C’est pas mieux à Brixton, renchérit le soldat. On a deux officiers à terre. 
« Peckham est à feu et à sang. Un de nos hommes a été tué, on vient d’abattre trois rebelles. Les émeutiers veulent encore plus notre mort. On procède à une sommation. »
Egzon vit le rival de son frère le saisir par le col et le plaquer contre la cage d’escalier derrière lui. La tension entre les deux camps grimpa de façon fulgurante.
— Egzon, c’est le moment, averti Rupert.
Il se rémora brièvement les deux derniers jours. Les habitants de Londres s’était insurgé contre le gouvernement, décidés à faire justice eux-mêmes après un règlement de compte entre cités ayant entrainé la mort d’une demi-douzaine de personnes, lesquelles avaient eu le malheur d’être là au mauvais endroit au mauvais moment.
Cela provoqua une succession d’émeutes de plus en plus incontrôlables. Civils contre police, les rebelles et autres voyous en profitèrent pour commettre de graves déprédations. Cela nécessita l’intervention de plusieures unités des SAS pour un éventail d’opérations propres à chacune.
Celle d’Egzon, l’Unité Scorpion, était dispatchée en cinq sections d’une vingtaine d’hommes chacune et avait comme mission de réprimander les rebelles des quartiers de la banlieue Sud de Londres, force létale autorisée. La section 1 s’occupait du quartier de Camberwell, Balham pour la 2, Earslfield pour la 3, Pechkam pour la 4 et enfin le plus dangereux pour la 5 : Brixton.
Egzon cessa de rêvasser et revint à la réalité.
— Comme si ils n’étaient déjà pas assez énervés, rétorqua Egzon.
— Tu sais que je le considère comme mon frangin aussi, je ne veux pas qu’il lui arrive un truc.
— Chaque acte de violence en plus rend cette guérilla légitime.
— Et chaque seconde qui passe le rapproche d’Hadès !
Au fond de lui, Egzon en mourrait d’envie. Il souhaitait juste débarquer et mettre une raclée à cet abruti en casquette noire se prenant pour le grand manitou, dopé par l’effet de groupe, alors que cette brindille ne se positionnerait même pas dans le top 3 d’Auschwitz. Brindille, c’était sympa comme surnom. Dorénavant, Egzon l’appellerait ainsi.
Soudainement, Liam envoya un coup de tête dans le nez de Brindille et le repoussa contre son troupeau. Quatre des huit rivaux sortirent un cran d’arrêt chacun.
— On y va ! ordonna Egzon.
Il saisi promptement son arme et accouru en première mire de son équipe vers le règlement de compte où les deux camps s’élancèrent à la charge. Cependant, l’équipe de Liam, sans arme, fût en position de faiblesse au moment où l’un d’eux se fit immoler à l’estomac par une lame à l’instant même où la bagarre éclata. Et Dieu soit Loué, elle ne dura que quelques secondes durant lesquelles Liam décocha trois crochets dans la tête propice aux claques de Brindille. Les trois autres ennemis n’ayant pas sorti de lame dégainèrent chacun un flingue qu’ils n’eurent pas le temps d’utiliser, fortheureusement.
— Lâchez vos armes ! hurla Maverick en dépassant Egzon, à trois mètres des groupes. Exécution !
L’un des huit vauriens se plaça derrière un des médiateurs, l’empoignant par l’arrière du col et lui colla le canon de son arme sur la tempe droite. Le blessé gisait au sol à leurs pieds, les mains sur sa plaie abdominale ruisselante de sang.
— Tirez et je l’allume !
Les autres profitèrent de l’occasion pour dégainer leurs flingues et se placèrent aux côtés de leur comparse en brandissant leurs armes contre les forces de l’ordre.
— Lâche-le, vociféra Egzon, ou bien je vous bute tous !
— Tu ne peux pas, ricana Brindille, le nez en sang. On a des droits.
— Surtout celui de fermer ta gueule, renchérit Egzon, alors obtempère si tu ne veux pas un deuxième anus.
Les coups de Liam avaient hébété Brindille, qui tenait fébrilement son arme contre Egzon. Retrouvant une once de lucidité dans le peu de ses neurones épargnées par la drogue, — dont l’usage fût trahi par l’état de son visage —, et dans un élan ultime de stupidité, Brindille dévia son arme vers Liam qui se trouvait à droite de la scène près de la cage d’escalier.
— Il est avec les poulets.
Il ouvrit le feu. Une balle s’encastra dans le poumon droit. Puis une deuxième dans le coeur et enfin une dernière en bas du sternum. La puissance des coups de feu projeta Liam contre la grille de l’escalier, avant de glisser en laissant une traînée de sang contre la paroi.
Egzon lâcha un hurlement de rage et fit feu à volonté sur Brindille, ce qui transforma son corps en charpie. À chaque impact, il tituba avant de tomber raide mort après avoir reçu neuf balles.
Le rival tenant le médiateur, désarçonné, relâcha son otage d’un geste prompt pour prendre la fuite à une vitesse ahurissante. Cela plaça son équipe en position de faiblesse. En effet, le médiateur se laissa tomber par terre, ce qui dégagea la voie aux SAS qui purent ouvrir le feu sur eux. Seul un des six criminel pu prendre jambes à son cou pour rejoindre son complice. Les cinq autres croulèrent instantanément sous les dizaines de projectiles.
— Liam ! s’écria Egzon en lâchant son arme.
Il se rua sur son frère tout en jetant son masque. Il lui déchira le pull et constata les dégâts. La victime était adossée, la bouche écumante tout en expiant. Rupert et Maverick se joignirent.
— Envoyez une équipe médicale, demanda l’un des SAS, nous avons deux hommes à terre. Je répète, deux officiers à terre !
Maverick et Rupert se servirent des restes du pull de Liam comme compresse.

Salut, d’abord désolé de poster un commentaire de ton texte si tardivement, avec les fêtes et mes partiels j’avais beaucoup à faire, mais mieux vaut tard que jamais. Blabla habituel, je ne possède pas la vérité ultime, je me considère encore comme un débutant donc j’estime ne pas pouvoir faire des remarques sur des choses très précises et très techniques, mon commentaire portera donc sur le texte dans sa globalité. Je m’excuse d’ailleurs par avance, si tu peux te sentir blesser par une de mes remarques, ce n’est clairement pas mon but.
Alors, dans la globalité, j’ai bien aimé et je n’ai pas réellement discerné de point noir. Je pourrais te dire, pour juste dire quelque chose, qu’il y a quelques erreurs d’inattention au niveau de l’orthographe, mais je ne vais pas pousser le fil jusqu’à ce point. Néanmoins, ton texte a quelque chose d’étrange. J’ignore si ça vient du ton ou du style que tu cherches à exprimer, mais il y a un truc qui m’a légèrement dérangé. Je pense que c’est par rapport à l’histoire où le ton parait très sérieux et ton style qui l’est un peu moins, enfin bref je ne vais pas m’éterniser j’ai l’impression qu’il y a une forme de contraste entre l’ambiance que ton histoire voudrait installer et ta manière d’écrire. Après, ça reste bien et c’est surement moi qui chouine pour pas grand-chose.

A-San A-San
MP
Niveau 10
12 janvier 2020 à 22:34:30

Le 04 janvier 2020 à 06:24:38 WalterGropius a écrit :
Ô toit plat
Absence de fascia
Ô toit en pente
Nul besoin de rampe

Fenêtre, porte, escalier
Fondation, mur, plancher
Niveau, étage
Différents achalandages

Solin et pare-vapeur
Pour éviter tout malheur
Isolation thermique
Protection accoustique

Je travaille sur un poème en rapport avec l'architecture (construction). Ce n'est qu'un premier jet. Merci si d'éventuels commentaires me sont adressés.

Alors, je n'y connais quasiment rien en poésie, donc mon avis est à prendre avec de grosse pincette. Bien que je trouve l'idée sympa, je trouve le traitement plutôt pauvre au final. Je ne sais pas trop comment le dire, car si le poème est écris dans l'optique de nous faire sourire, ça marche, mais si c'est pour étre de la poésie je trouve que ça marche pas. Il manque un truc, il manque quelque chose de poétique, là j'ai plus eu l'impression d'avoir à faire à un début de rap. Il faudrait tenter d'allonger tes vers pour poser un peu mieux la chose, mais après tout, si c'est juste pour faire sourire ça rempli parfaitement cet objectif

AlternativeShit AlternativeShit
MP
Niveau 14
12 janvier 2020 à 23:10:08

Le 12 janvier 2020 à 21:06:07 A-San a écrit :

Le 22 décembre 2019 à 02:24:38 AlternativeShit a écrit :
Coucou :hap:
N'ayant pas eu de commentaire page 4, étant retombé sur ce topic par hasard, et étant sur mobile, je reposte le même extrait. J'ai désormais bien avancé, mais je suis toujours curieux d'avoir des avis :)

Il leva des yeux qu’il voulait indéchiffrable vers la silhouette de Drack, qui se détachait par-dessus la lueur pluvieuse. Il tenta de mesurer l’intelligence qui courait dans les veines artificielles de cette machine. D’estimer l’ampleur de cet être, qui était parvenu à se hisser au-dessus de la hiérarchie d’Arakma - pire : qui avait créé sa propre hiérarchie – sans succomber, ni fléchir. Et un frisson lui parcourut l’échine. S’il voulait mener à bien sa tâche, il lui faudrait être infiniment malin. C’était un défi plus grand encore que celui du Totem, plus immense encore que tous les périls qu’il avait pu braver. Influer sur cette montagne de fer. Se frayer un droit de parole, suggérer l’impensable sans jamais se trahir. Et il avait plus à perdre que son bras. Son intégrité toute entière était en jeu. L’intégrité de sa personne, et les liens, inamovibles, qui soudaient les différentes parties de lui-même entre elles. Deux entrevues avec le tyran, et il sentait déjà ces liens faiblir, les cordes s’effiler. Et il sentait monter en lui, subtilement, imperceptiblement, la tentation de succomber aux idéaux de son adversaire. Qu’en serait-il une fois la prochaine Tempête passée ? Et les cinq suivantes ? Pouvait-il les traverser en compagnie de l’Inflexible sans se travestir totalement ? Pouvait-il se faire assez solide et étanche ? Pouvait-il danser avec les faiblesses du tyran, sans que Drack ne le remarque ?

Il décida que oui. Et à cette idée, une exultation plus grande encore que celle qu’il ressentait lorsqu’il entrapercevait le boitier de commande du Totem monta en lui. Ça allait être dangereux. Il allait devoir passer le reste de sa vie sur un fil ténu, presqu’inexistant. Ni Drack, ni Temper, ni personne ne savait l’engagement qu’il venait silencieusement de prendre. Et personne ne devrait jamais le savoir. Lui-même ne devait se l’avouer qu’à moitié, qu’aux détours les plus invisibles de ses pensées. Il savait pourtant, alors qu’il imprimait cet ordre absolu dans toutes les fibres de son corps, que son existence ne serait désormais plus régie que par ça. Mais y’avait-il plus belle façon de vivre ? Il prit une longue inspiration. Une énergie nouvelle souleva son torse, et la multitude de petites douleurs qui l’accablait depuis des jours s’évapora, comme pour faire la révérence devant son choix.
_ C’est bon, Drack, fit en s’éclaircissant la gorge.
Drack mit un certain temps à réagir, alors que les mots de Samar se perdaient entre les quatre murs de la pièce. Il trembla insensiblement, comme si quelque chose en lui se refusait à fonctionner. Puis il se retourna méthodiquement, lui assénant un regard lourd de sens. Les deux individus s’estimèrent un moment, dans le silence qui naissait entre les gouttes de pluie. L’homme-machine s’était complètement figé, mais Samar pouvait lire dans son attitude une satisfaction contenue, pleine de reconnaissance inavouée. Et une colère, froide. Et de la violence. La même violence qui secouait les tripes, lorsque les prémisses d’une Tempête se dessinaient à l’horizon. Puis Drack brisa cette écrasante parenthèse, et arbora un grand sourire tordu, déchiqueté par le métal. Il s’approcha de lui avec sa lourdeur caractéristique, et se rassit dans sa chaise avec un soulagement manifeste.
_ C’est bon, Samar ? fit-il. Tu acceptes ?
Samar tenta de soutenir aussi longtemps que possible son regard, qui ne l’avait pas quitté une seconde. Puis baissa les yeux, faisant mine de réfléchir.
_ Qu’en sera-t-il de mes filles ? demanda-t-il finalement d’un air hésitant. Quels sont tes plans ?
_ Samar, édicta Drack, et le ton de sa voix força Samar à relever l’échine. Tu acceptes ? Je veux t’entendre le dire.
A nouveau Samar esquiva les pupilles de la machine. Mais, comme attiré magnétiquement, il s’y replongea brusquement et affirma aussi fermement que possible :
_ C’est bon, Drack. J’accepte.
Le sourire de Drack réapparut, se frayant un chemin à travers les multiples couches métalliques de son visage. Puis il s’élargit, créant un fossé déchiqueté d’un point de la mâchoire à l’autre.
Samar imprima ce moment dans sa mémoire. Il savait qu’il reverrait souvent ce même sourire. Il savait que la façon dont les plaques tordues de sa figure glissaient les unes contre les autres lui deviendraient familier, au point qu’il en tirerait de l’affection.

Il se vit à nouveau en train de combattre le Totem. Là où il ne voyait plus aucune issu, il en voyait maintenant une, qui se dessinait timidement sous les éclats du soleil. C’était une issu que personne n’avait jamais considérée. A vrai dire, elle n’existait pas vraiment. Mais il l’avait découverte, et il allait l’explorer. Pour la beauté du geste. Pour le plaisir d’aller jusqu’au bout, et d’étendre ses limites jusqu’au point de rupture final. Il répondit au sourire de Drack avec un autre sourire, presque sincère. Voilà. Voilà comment battre l’Inflexible. En se laissant emporter par son mouvement.

Salut, d’abord désolé de poster un commentaire de ton texte si tardivement, avec les fêtes et mes partiels j’avais beaucoup à faire, mais mieux vaut tard que jamais. Blabla habituel, je ne possède pas la vérité ultime, je me considère encore comme un débutant donc j’estime ne pas pouvoir faire des remarques sur des choses très précises et très techniques, mon commentaire portera donc sur le texte dans sa globalité. Je m’excuse d’ailleurs par avance, si tu peux te sentir blesser par une de mes remarques, ce n’est clairement pas mon but.
Alors, je ne vais pas avoir grand-chose à dire sur ton texte. Déjà, c’est plutôt bon, on sent que tu maitrises bien les bases et on sent que tu commences à t’aventurer au-delà de ça, et malheureusement c’est là où tu piétines un peu. Ton texte a quelques répétitions de structure qui peuvent le rendre lourd, surtout au début avec les « qui ». Dans l’idée contrairement à tes « pouvait-il » qui instaure un certain rythme, ici tes « qui » sont plutôt lourd et répétitif. Et au niveau du reste, ça va, c’est plutôt bien même.
Maintenant que tu as passé la première ligne et que tu t’es enfoncé dans l’arrière, je te conseille d’y poursuivre ton avancée et de peser chaque phrase en te demandant « comment pourrais-je faire pour qu’elle ne ressemble pas à la précédente ? ». C’est vraiment sur les détails qu’on va te juger, et n’oublie surtout pas que les répétitions, de mot ou de structure, sont tes pires ennemis (enfin, je ne te dis pas d’utiliser qu’une seule fois un mot dans ton roman, mais il doit suffisamment avoir de distance pour qu’on ne ressente pas une lourdeur).

Eh bien, un grand merci pour ton commentaire :-) Ne t'excuse donc pas, c'est génial que tu commentes tous les textes de ce topic, d'où te vient donc cette motivation ?
C'est vrai que j'ai une tendance aux répétitions, c'est de mes points noirs ( y'a aussi "avec un soulagement manifeste" puis "avec lourdeur" juste après que je viens de remarquer grâce à toi). J'aime utiliser les répétitions quand elles donnent un rythme. Il faudrait que je fasse gaffe à trouver un juste milieu.
Et puis le fait de peser chaque phrase nuit un peu au rythme global lorsque j'écris, en général j'essaie de revoir tout ça pendant la relecture. Et le rythme est pour moi capital dans l'écriture, j'irai même jusqu'à dire que ce n'est presqu'uniquement qu'une question de rythme et de musicalité.
En tout cas, mine de rien, ça m'aide, merci :-d

A-San A-San
MP
Niveau 10
13 janvier 2020 à 12:59:17

Le 12 janvier 2020 à 23:10:08 AlternativeShit a écrit :

Le 12 janvier 2020 à 21:06:07 A-San a écrit :

Le 22 décembre 2019 à 02:24:38 AlternativeShit a écrit :
Coucou :hap:
N'ayant pas eu de commentaire page 4, étant retombé sur ce topic par hasard, et étant sur mobile, je reposte le même extrait. J'ai désormais bien avancé, mais je suis toujours curieux d'avoir des avis :)

Il leva des yeux qu’il voulait indéchiffrable vers la silhouette de Drack, qui se détachait par-dessus la lueur pluvieuse. Il tenta de mesurer l’intelligence qui courait dans les veines artificielles de cette machine. D’estimer l’ampleur de cet être, qui était parvenu à se hisser au-dessus de la hiérarchie d’Arakma - pire : qui avait créé sa propre hiérarchie – sans succomber, ni fléchir. Et un frisson lui parcourut l’échine. S’il voulait mener à bien sa tâche, il lui faudrait être infiniment malin. C’était un défi plus grand encore que celui du Totem, plus immense encore que tous les périls qu’il avait pu braver. Influer sur cette montagne de fer. Se frayer un droit de parole, suggérer l’impensable sans jamais se trahir. Et il avait plus à perdre que son bras. Son intégrité toute entière était en jeu. L’intégrité de sa personne, et les liens, inamovibles, qui soudaient les différentes parties de lui-même entre elles. Deux entrevues avec le tyran, et il sentait déjà ces liens faiblir, les cordes s’effiler. Et il sentait monter en lui, subtilement, imperceptiblement, la tentation de succomber aux idéaux de son adversaire. Qu’en serait-il une fois la prochaine Tempête passée ? Et les cinq suivantes ? Pouvait-il les traverser en compagnie de l’Inflexible sans se travestir totalement ? Pouvait-il se faire assez solide et étanche ? Pouvait-il danser avec les faiblesses du tyran, sans que Drack ne le remarque ?

Il décida que oui. Et à cette idée, une exultation plus grande encore que celle qu’il ressentait lorsqu’il entrapercevait le boitier de commande du Totem monta en lui. Ça allait être dangereux. Il allait devoir passer le reste de sa vie sur un fil ténu, presqu’inexistant. Ni Drack, ni Temper, ni personne ne savait l’engagement qu’il venait silencieusement de prendre. Et personne ne devrait jamais le savoir. Lui-même ne devait se l’avouer qu’à moitié, qu’aux détours les plus invisibles de ses pensées. Il savait pourtant, alors qu’il imprimait cet ordre absolu dans toutes les fibres de son corps, que son existence ne serait désormais plus régie que par ça. Mais y’avait-il plus belle façon de vivre ? Il prit une longue inspiration. Une énergie nouvelle souleva son torse, et la multitude de petites douleurs qui l’accablait depuis des jours s’évapora, comme pour faire la révérence devant son choix.
_ C’est bon, Drack, fit en s’éclaircissant la gorge.
Drack mit un certain temps à réagir, alors que les mots de Samar se perdaient entre les quatre murs de la pièce. Il trembla insensiblement, comme si quelque chose en lui se refusait à fonctionner. Puis il se retourna méthodiquement, lui assénant un regard lourd de sens. Les deux individus s’estimèrent un moment, dans le silence qui naissait entre les gouttes de pluie. L’homme-machine s’était complètement figé, mais Samar pouvait lire dans son attitude une satisfaction contenue, pleine de reconnaissance inavouée. Et une colère, froide. Et de la violence. La même violence qui secouait les tripes, lorsque les prémisses d’une Tempête se dessinaient à l’horizon. Puis Drack brisa cette écrasante parenthèse, et arbora un grand sourire tordu, déchiqueté par le métal. Il s’approcha de lui avec sa lourdeur caractéristique, et se rassit dans sa chaise avec un soulagement manifeste.
_ C’est bon, Samar ? fit-il. Tu acceptes ?
Samar tenta de soutenir aussi longtemps que possible son regard, qui ne l’avait pas quitté une seconde. Puis baissa les yeux, faisant mine de réfléchir.
_ Qu’en sera-t-il de mes filles ? demanda-t-il finalement d’un air hésitant. Quels sont tes plans ?
_ Samar, édicta Drack, et le ton de sa voix força Samar à relever l’échine. Tu acceptes ? Je veux t’entendre le dire.
A nouveau Samar esquiva les pupilles de la machine. Mais, comme attiré magnétiquement, il s’y replongea brusquement et affirma aussi fermement que possible :
_ C’est bon, Drack. J’accepte.
Le sourire de Drack réapparut, se frayant un chemin à travers les multiples couches métalliques de son visage. Puis il s’élargit, créant un fossé déchiqueté d’un point de la mâchoire à l’autre.
Samar imprima ce moment dans sa mémoire. Il savait qu’il reverrait souvent ce même sourire. Il savait que la façon dont les plaques tordues de sa figure glissaient les unes contre les autres lui deviendraient familier, au point qu’il en tirerait de l’affection.

Il se vit à nouveau en train de combattre le Totem. Là où il ne voyait plus aucune issu, il en voyait maintenant une, qui se dessinait timidement sous les éclats du soleil. C’était une issu que personne n’avait jamais considérée. A vrai dire, elle n’existait pas vraiment. Mais il l’avait découverte, et il allait l’explorer. Pour la beauté du geste. Pour le plaisir d’aller jusqu’au bout, et d’étendre ses limites jusqu’au point de rupture final. Il répondit au sourire de Drack avec un autre sourire, presque sincère. Voilà. Voilà comment battre l’Inflexible. En se laissant emporter par son mouvement.

Salut, d’abord désolé de poster un commentaire de ton texte si tardivement, avec les fêtes et mes partiels j’avais beaucoup à faire, mais mieux vaut tard que jamais. Blabla habituel, je ne possède pas la vérité ultime, je me considère encore comme un débutant donc j’estime ne pas pouvoir faire des remarques sur des choses très précises et très techniques, mon commentaire portera donc sur le texte dans sa globalité. Je m’excuse d’ailleurs par avance, si tu peux te sentir blesser par une de mes remarques, ce n’est clairement pas mon but.
Alors, je ne vais pas avoir grand-chose à dire sur ton texte. Déjà, c’est plutôt bon, on sent que tu maitrises bien les bases et on sent que tu commences à t’aventurer au-delà de ça, et malheureusement c’est là où tu piétines un peu. Ton texte a quelques répétitions de structure qui peuvent le rendre lourd, surtout au début avec les « qui ». Dans l’idée contrairement à tes « pouvait-il » qui instaure un certain rythme, ici tes « qui » sont plutôt lourd et répétitif. Et au niveau du reste, ça va, c’est plutôt bien même.
Maintenant que tu as passé la première ligne et que tu t’es enfoncé dans l’arrière, je te conseille d’y poursuivre ton avancée et de peser chaque phrase en te demandant « comment pourrais-je faire pour qu’elle ne ressemble pas à la précédente ? ». C’est vraiment sur les détails qu’on va te juger, et n’oublie surtout pas que les répétitions, de mot ou de structure, sont tes pires ennemis (enfin, je ne te dis pas d’utiliser qu’une seule fois un mot dans ton roman, mais il doit suffisamment avoir de distance pour qu’on ne ressente pas une lourdeur).

Eh bien, un grand merci pour ton commentaire :-) Ne t'excuse donc pas, c'est génial que tu commentes tous les textes de ce topic, d'où te vient donc cette motivation ?

De nul par, c'est naturel. Autant, je n'ai pas réellement le temps de commenter des gros textes qui s'étalent sur des pages et des pages, autant un extrait c'est largement faisable, et puis si je ne le faisais pas personne d'autre ici ne le fera :oui: (ou qu'une fois tout les 32 du mois).

C'est vrai que j'ai une tendance aux répétitions, c'est de mes points noirs ( y'a aussi "avec un soulagement manifeste" puis "avec lourdeur" juste après que je viens de remarquer grâce à toi). J'aime utiliser les répétitions quand elles donnent un rythme. Il faudrait que je fasse gaffe à trouver un juste milieu.
Et puis le fait de peser chaque phrase nuit un peu au rythme global lorsque j'écris, en général j'essaie de revoir tout ça pendant la relecture. Et le rythme est pour moi capital dans l'écriture, j'irai même jusqu'à dire que ce n'est presqu'uniquement qu'une question de rythme et de musicalité.
En tout cas, mine de rien, ça m'aide, merci :-d

De rien, et à bientôt sur le forum

Revoltin Revoltin
MP
Niveau 9
13 janvier 2020 à 13:09:25

Je ne passe pas trop ici en ce moment, mais merci A-san pour ton implication dans ce topic, ça fait chaud au coeur de voir que tu bosses dur :oui: Et merci également aux autres qui postent leurs textes ! il y a du niveau ici :cool:

Albanian-Oak Albanian-Oak
MP
Niveau 6
13 janvier 2020 à 13:44:35

Le 12 janvier 2020 à 22:26:24 A-San a écrit :

Le 28 décembre 2019 à 15:07:14 Albanian-Oak a écrit :
Egzon était caché derrière cette vieille benne à ordures, blotti contre un mur en briques oranges. Accompagné de ses partenaires du SAS, Maverick et Rupert, respectivement positionnés derrière lui et accroupi à sa droite avec une paire de jumelles, ils guettaient Liam depuis le coin d’un immeuble, — le frère d’Egzon —, accompagnés de quatre autres jeunes hommes servant de médiateurs de cette piètre cité.
Une odeur pestilentielle, portée par la brise, vint se caler sous le nez d’Egzon. Ce cocktail d’urine, de bière avariée et de rats en décomposition, à l’image du quartier, lui donna envie de vomir si fort au point de griller leur couverture. Après une éructation qui attira l’attention de ses collègues, témoignant de son indiscrétion, il se résigna à enfiler son masque des forces spéciales. Cinq membres de leur équipe les rejoignirent par l’arrière après une intervention musclée deux ruelles plus bas. Ils se mirent en postition derrière Maverick.
— Ça sent le roussi, murmura Rupert, ce serait peut-être le moment d’intervenir.
— Passe-moi ça.
Egzon s’empara de la paire de jumelles de son ami et, laissant pendre son HK417 à sa bandoulière, scruta discrètement la scène tout en veillant à ne pas quitter le coin de l’immeuble. Dans l’allée entre deux appartements miteux, vingt mètres plus bas, Liam parlait avec le chef d’un groupe de sept rebelles, vraisemblablement tous âgés dans la vingtaine.
Egzon les voyait de profil. Le chef, un gars de taille moyenne portant casquette et veston noirs, derrière lequel étaient réunis en cercle ses compères comme des toutous obéissants, posa sa main droite d’un geste abrupt sur l’épaule gauche de son interlocuteur, oubliant son auréole à l’arrière-train.
— Alors ? s’enquit Maverick.
— Attendons encore.
Egzon vit du coin de l’œil un des cinq collègues se saisir de son appareil de communication.
— Ici Équipe 5, murmura ce dernier. Équipe 4, vous me recevez ? Rapport de la mission ?
« Ici Harvey, Équipe 4, la guerre civile évolue. C’est pire que ce que je craignais, mon vieux. C’est un vrai soulèvement ici. Et vous ? »
—  C’est pas mieux à Brixton, renchérit le soldat. On a deux officiers à terre. 
« Peckham est à feu et à sang. Un de nos hommes a été tué, on vient d’abattre trois rebelles. Les émeutiers veulent encore plus notre mort. On procède à une sommation. »
Egzon vit le rival de son frère le saisir par le col et le plaquer contre la cage d’escalier derrière lui. La tension entre les deux camps grimpa de façon fulgurante.
— Egzon, c’est le moment, averti Rupert.
Il se rémora brièvement les deux derniers jours. Les habitants de Londres s’était insurgé contre le gouvernement, décidés à faire justice eux-mêmes après un règlement de compte entre cités ayant entrainé la mort d’une demi-douzaine de personnes, lesquelles avaient eu le malheur d’être là au mauvais endroit au mauvais moment.
Cela provoqua une succession d’émeutes de plus en plus incontrôlables. Civils contre police, les rebelles et autres voyous en profitèrent pour commettre de graves déprédations. Cela nécessita l’intervention de plusieures unités des SAS pour un éventail d’opérations propres à chacune.
Celle d’Egzon, l’Unité Scorpion, était dispatchée en cinq sections d’une vingtaine d’hommes chacune et avait comme mission de réprimander les rebelles des quartiers de la banlieue Sud de Londres, force létale autorisée. La section 1 s’occupait du quartier de Camberwell, Balham pour la 2, Earslfield pour la 3, Pechkam pour la 4 et enfin le plus dangereux pour la 5 : Brixton.
Egzon cessa de rêvasser et revint à la réalité.
— Comme si ils n’étaient déjà pas assez énervés, rétorqua Egzon.
— Tu sais que je le considère comme mon frangin aussi, je ne veux pas qu’il lui arrive un truc.
— Chaque acte de violence en plus rend cette guérilla légitime.
— Et chaque seconde qui passe le rapproche d’Hadès !
Au fond de lui, Egzon en mourrait d’envie. Il souhaitait juste débarquer et mettre une raclée à cet abruti en casquette noire se prenant pour le grand manitou, dopé par l’effet de groupe, alors que cette brindille ne se positionnerait même pas dans le top 3 d’Auschwitz. Brindille, c’était sympa comme surnom. Dorénavant, Egzon l’appellerait ainsi.
Soudainement, Liam envoya un coup de tête dans le nez de Brindille et le repoussa contre son troupeau. Quatre des huit rivaux sortirent un cran d’arrêt chacun.
— On y va ! ordonna Egzon.
Il saisi promptement son arme et accouru en première mire de son équipe vers le règlement de compte où les deux camps s’élancèrent à la charge. Cependant, l’équipe de Liam, sans arme, fût en position de faiblesse au moment où l’un d’eux se fit immoler à l’estomac par une lame à l’instant même où la bagarre éclata. Et Dieu soit Loué, elle ne dura que quelques secondes durant lesquelles Liam décocha trois crochets dans la tête propice aux claques de Brindille. Les trois autres ennemis n’ayant pas sorti de lame dégainèrent chacun un flingue qu’ils n’eurent pas le temps d’utiliser, fortheureusement.
— Lâchez vos armes ! hurla Maverick en dépassant Egzon, à trois mètres des groupes. Exécution !
L’un des huit vauriens se plaça derrière un des médiateurs, l’empoignant par l’arrière du col et lui colla le canon de son arme sur la tempe droite. Le blessé gisait au sol à leurs pieds, les mains sur sa plaie abdominale ruisselante de sang.
— Tirez et je l’allume !
Les autres profitèrent de l’occasion pour dégainer leurs flingues et se placèrent aux côtés de leur comparse en brandissant leurs armes contre les forces de l’ordre.
— Lâche-le, vociféra Egzon, ou bien je vous bute tous !
— Tu ne peux pas, ricana Brindille, le nez en sang. On a des droits.
— Surtout celui de fermer ta gueule, renchérit Egzon, alors obtempère si tu ne veux pas un deuxième anus.
Les coups de Liam avaient hébété Brindille, qui tenait fébrilement son arme contre Egzon. Retrouvant une once de lucidité dans le peu de ses neurones épargnées par la drogue, — dont l’usage fût trahi par l’état de son visage —, et dans un élan ultime de stupidité, Brindille dévia son arme vers Liam qui se trouvait à droite de la scène près de la cage d’escalier.
— Il est avec les poulets.
Il ouvrit le feu. Une balle s’encastra dans le poumon droit. Puis une deuxième dans le coeur et enfin une dernière en bas du sternum. La puissance des coups de feu projeta Liam contre la grille de l’escalier, avant de glisser en laissant une traînée de sang contre la paroi.
Egzon lâcha un hurlement de rage et fit feu à volonté sur Brindille, ce qui transforma son corps en charpie. À chaque impact, il tituba avant de tomber raide mort après avoir reçu neuf balles.
Le rival tenant le médiateur, désarçonné, relâcha son otage d’un geste prompt pour prendre la fuite à une vitesse ahurissante. Cela plaça son équipe en position de faiblesse. En effet, le médiateur se laissa tomber par terre, ce qui dégagea la voie aux SAS qui purent ouvrir le feu sur eux. Seul un des six criminel pu prendre jambes à son cou pour rejoindre son complice. Les cinq autres croulèrent instantanément sous les dizaines de projectiles.
— Liam ! s’écria Egzon en lâchant son arme.
Il se rua sur son frère tout en jetant son masque. Il lui déchira le pull et constata les dégâts. La victime était adossée, la bouche écumante tout en expiant. Rupert et Maverick se joignirent.
— Envoyez une équipe médicale, demanda l’un des SAS, nous avons deux hommes à terre. Je répète, deux officiers à terre !
Maverick et Rupert se servirent des restes du pull de Liam comme compresse.

Salut, d’abord désolé de poster un commentaire de ton texte si tardivement, avec les fêtes et mes partiels j’avais beaucoup à faire, mais mieux vaut tard que jamais. Blabla habituel, je ne possède pas la vérité ultime, je me considère encore comme un débutant donc j’estime ne pas pouvoir faire des remarques sur des choses très précises et très techniques, mon commentaire portera donc sur le texte dans sa globalité. Je m’excuse d’ailleurs par avance, si tu peux te sentir blesser par une de mes remarques, ce n’est clairement pas mon but.
Alors, dans la globalité, j’ai bien aimé et je n’ai pas réellement discerné de point noir. Je pourrais te dire, pour juste dire quelque chose, qu’il y a quelques erreurs d’inattention au niveau de l’orthographe, mais je ne vais pas pousser le fil jusqu’à ce point. Néanmoins, ton texte a quelque chose d’étrange. J’ignore si ça vient du ton ou du style que tu cherches à exprimer, mais il y a un truc qui m’a légèrement dérangé. Je pense que c’est par rapport à l’histoire où le ton parait très sérieux et ton style qui l’est un peu moins, enfin bref je ne vais pas m’éterniser j’ai l’impression qu’il y a une forme de contraste entre l’ambiance que ton histoire voudrait installer et ta manière d’écrire. Après, ça reste bien et c’est surement moi qui chouine pour pas grand-chose.

Salut, merci de ton retour ! Aucune de tes remarques n’est blessante, loin de là :) l’orthographe et la grammaire je reconnais mes erreurs là-dessus, c’est la première fois que j’écris donc j’ai encore beaucoup de lacunes que je vais essayer de régler progressivement ;) tu as raison pour le style, histoire très sérieuse avec une écriture plus à « la légère » et c’est volontaire, j’essaie de dissocier l’histoire (sérieuse) du narrateur qui l’est un peu moins en voulant instaurer des blagues ou autres trucs lights pour faire rire là où ce n’est pas le moment, c’est un peu un style différent on va dire :rire:
Guérilla, de Laurent Obertone, fait un peu la même chose : histoire très sérieuse et assez grave avec une écriture remplies de blagues déplacées, ce qui m’a inspiré
je vais donc retravailler un peu tout ça, merci d’avoir pris la peine de me lire :ok:

A-San A-San
MP
Niveau 10
13 janvier 2020 à 18:02:08

Le 13 janvier 2020 à 13:44:35 Albanian-Oak a écrit :

Le 12 janvier 2020 à 22:26:24 A-San a écrit :

Le 28 décembre 2019 à 15:07:14 Albanian-Oak a écrit :
Egzon était caché derrière cette vieille benne à ordures, blotti contre un mur en briques oranges. Accompagné de ses partenaires du SAS, Maverick et Rupert, respectivement positionnés derrière lui et accroupi à sa droite avec une paire de jumelles, ils guettaient Liam depuis le coin d’un immeuble, — le frère d’Egzon —, accompagnés de quatre autres jeunes hommes servant de médiateurs de cette piètre cité.
Une odeur pestilentielle, portée par la brise, vint se caler sous le nez d’Egzon. Ce cocktail d’urine, de bière avariée et de rats en décomposition, à l’image du quartier, lui donna envie de vomir si fort au point de griller leur couverture. Après une éructation qui attira l’attention de ses collègues, témoignant de son indiscrétion, il se résigna à enfiler son masque des forces spéciales. Cinq membres de leur équipe les rejoignirent par l’arrière après une intervention musclée deux ruelles plus bas. Ils se mirent en postition derrière Maverick.
— Ça sent le roussi, murmura Rupert, ce serait peut-être le moment d’intervenir.
— Passe-moi ça.
Egzon s’empara de la paire de jumelles de son ami et, laissant pendre son HK417 à sa bandoulière, scruta discrètement la scène tout en veillant à ne pas quitter le coin de l’immeuble. Dans l’allée entre deux appartements miteux, vingt mètres plus bas, Liam parlait avec le chef d’un groupe de sept rebelles, vraisemblablement tous âgés dans la vingtaine.
Egzon les voyait de profil. Le chef, un gars de taille moyenne portant casquette et veston noirs, derrière lequel étaient réunis en cercle ses compères comme des toutous obéissants, posa sa main droite d’un geste abrupt sur l’épaule gauche de son interlocuteur, oubliant son auréole à l’arrière-train.
— Alors ? s’enquit Maverick.
— Attendons encore.
Egzon vit du coin de l’œil un des cinq collègues se saisir de son appareil de communication.
— Ici Équipe 5, murmura ce dernier. Équipe 4, vous me recevez ? Rapport de la mission ?
« Ici Harvey, Équipe 4, la guerre civile évolue. C’est pire que ce que je craignais, mon vieux. C’est un vrai soulèvement ici. Et vous ? »
—  C’est pas mieux à Brixton, renchérit le soldat. On a deux officiers à terre. 
« Peckham est à feu et à sang. Un de nos hommes a été tué, on vient d’abattre trois rebelles. Les émeutiers veulent encore plus notre mort. On procède à une sommation. »
Egzon vit le rival de son frère le saisir par le col et le plaquer contre la cage d’escalier derrière lui. La tension entre les deux camps grimpa de façon fulgurante.
— Egzon, c’est le moment, averti Rupert.
Il se rémora brièvement les deux derniers jours. Les habitants de Londres s’était insurgé contre le gouvernement, décidés à faire justice eux-mêmes après un règlement de compte entre cités ayant entrainé la mort d’une demi-douzaine de personnes, lesquelles avaient eu le malheur d’être là au mauvais endroit au mauvais moment.
Cela provoqua une succession d’émeutes de plus en plus incontrôlables. Civils contre police, les rebelles et autres voyous en profitèrent pour commettre de graves déprédations. Cela nécessita l’intervention de plusieures unités des SAS pour un éventail d’opérations propres à chacune.
Celle d’Egzon, l’Unité Scorpion, était dispatchée en cinq sections d’une vingtaine d’hommes chacune et avait comme mission de réprimander les rebelles des quartiers de la banlieue Sud de Londres, force létale autorisée. La section 1 s’occupait du quartier de Camberwell, Balham pour la 2, Earslfield pour la 3, Pechkam pour la 4 et enfin le plus dangereux pour la 5 : Brixton.
Egzon cessa de rêvasser et revint à la réalité.
— Comme si ils n’étaient déjà pas assez énervés, rétorqua Egzon.
— Tu sais que je le considère comme mon frangin aussi, je ne veux pas qu’il lui arrive un truc.
— Chaque acte de violence en plus rend cette guérilla légitime.
— Et chaque seconde qui passe le rapproche d’Hadès !
Au fond de lui, Egzon en mourrait d’envie. Il souhaitait juste débarquer et mettre une raclée à cet abruti en casquette noire se prenant pour le grand manitou, dopé par l’effet de groupe, alors que cette brindille ne se positionnerait même pas dans le top 3 d’Auschwitz. Brindille, c’était sympa comme surnom. Dorénavant, Egzon l’appellerait ainsi.
Soudainement, Liam envoya un coup de tête dans le nez de Brindille et le repoussa contre son troupeau. Quatre des huit rivaux sortirent un cran d’arrêt chacun.
— On y va ! ordonna Egzon.
Il saisi promptement son arme et accouru en première mire de son équipe vers le règlement de compte où les deux camps s’élancèrent à la charge. Cependant, l’équipe de Liam, sans arme, fût en position de faiblesse au moment où l’un d’eux se fit immoler à l’estomac par une lame à l’instant même où la bagarre éclata. Et Dieu soit Loué, elle ne dura que quelques secondes durant lesquelles Liam décocha trois crochets dans la tête propice aux claques de Brindille. Les trois autres ennemis n’ayant pas sorti de lame dégainèrent chacun un flingue qu’ils n’eurent pas le temps d’utiliser, fortheureusement.
— Lâchez vos armes ! hurla Maverick en dépassant Egzon, à trois mètres des groupes. Exécution !
L’un des huit vauriens se plaça derrière un des médiateurs, l’empoignant par l’arrière du col et lui colla le canon de son arme sur la tempe droite. Le blessé gisait au sol à leurs pieds, les mains sur sa plaie abdominale ruisselante de sang.
— Tirez et je l’allume !
Les autres profitèrent de l’occasion pour dégainer leurs flingues et se placèrent aux côtés de leur comparse en brandissant leurs armes contre les forces de l’ordre.
— Lâche-le, vociféra Egzon, ou bien je vous bute tous !
— Tu ne peux pas, ricana Brindille, le nez en sang. On a des droits.
— Surtout celui de fermer ta gueule, renchérit Egzon, alors obtempère si tu ne veux pas un deuxième anus.
Les coups de Liam avaient hébété Brindille, qui tenait fébrilement son arme contre Egzon. Retrouvant une once de lucidité dans le peu de ses neurones épargnées par la drogue, — dont l’usage fût trahi par l’état de son visage —, et dans un élan ultime de stupidité, Brindille dévia son arme vers Liam qui se trouvait à droite de la scène près de la cage d’escalier.
— Il est avec les poulets.
Il ouvrit le feu. Une balle s’encastra dans le poumon droit. Puis une deuxième dans le coeur et enfin une dernière en bas du sternum. La puissance des coups de feu projeta Liam contre la grille de l’escalier, avant de glisser en laissant une traînée de sang contre la paroi.
Egzon lâcha un hurlement de rage et fit feu à volonté sur Brindille, ce qui transforma son corps en charpie. À chaque impact, il tituba avant de tomber raide mort après avoir reçu neuf balles.
Le rival tenant le médiateur, désarçonné, relâcha son otage d’un geste prompt pour prendre la fuite à une vitesse ahurissante. Cela plaça son équipe en position de faiblesse. En effet, le médiateur se laissa tomber par terre, ce qui dégagea la voie aux SAS qui purent ouvrir le feu sur eux. Seul un des six criminel pu prendre jambes à son cou pour rejoindre son complice. Les cinq autres croulèrent instantanément sous les dizaines de projectiles.
— Liam ! s’écria Egzon en lâchant son arme.
Il se rua sur son frère tout en jetant son masque. Il lui déchira le pull et constata les dégâts. La victime était adossée, la bouche écumante tout en expiant. Rupert et Maverick se joignirent.
— Envoyez une équipe médicale, demanda l’un des SAS, nous avons deux hommes à terre. Je répète, deux officiers à terre !
Maverick et Rupert se servirent des restes du pull de Liam comme compresse.

Salut, d’abord désolé de poster un commentaire de ton texte si tardivement, avec les fêtes et mes partiels j’avais beaucoup à faire, mais mieux vaut tard que jamais. Blabla habituel, je ne possède pas la vérité ultime, je me considère encore comme un débutant donc j’estime ne pas pouvoir faire des remarques sur des choses très précises et très techniques, mon commentaire portera donc sur le texte dans sa globalité. Je m’excuse d’ailleurs par avance, si tu peux te sentir blesser par une de mes remarques, ce n’est clairement pas mon but.
Alors, dans la globalité, j’ai bien aimé et je n’ai pas réellement discerné de point noir. Je pourrais te dire, pour juste dire quelque chose, qu’il y a quelques erreurs d’inattention au niveau de l’orthographe, mais je ne vais pas pousser le fil jusqu’à ce point. Néanmoins, ton texte a quelque chose d’étrange. J’ignore si ça vient du ton ou du style que tu cherches à exprimer, mais il y a un truc qui m’a légèrement dérangé. Je pense que c’est par rapport à l’histoire où le ton parait très sérieux et ton style qui l’est un peu moins, enfin bref je ne vais pas m’éterniser j’ai l’impression qu’il y a une forme de contraste entre l’ambiance que ton histoire voudrait installer et ta manière d’écrire. Après, ça reste bien et c’est surement moi qui chouine pour pas grand-chose.

Salut, merci de ton retour ! Aucune de tes remarques n’est blessante, loin de là :) l’orthographe et la grammaire je reconnais mes erreurs là-dessus, c’est la première fois que j’écris donc j’ai encore beaucoup de lacunes que je vais essayer de régler progressivement ;) tu as raison pour le style, histoire très sérieuse avec une écriture plus à « la légère » et c’est volontaire, j’essaie de dissocier l’histoire (sérieuse) du narrateur qui l’est un peu moins en voulant instaurer des blagues ou autres trucs lights pour faire rire là où ce n’est pas le moment, c’est un peu un style différent on va dire :rire:
Guérilla, de Laurent Obertone, fait un peu la même chose : histoire très sérieuse et assez grave avec une écriture remplies de blagues déplacées, ce qui m’a inspiré
je vais donc retravailler un peu tout ça, merci d’avoir pris la peine de me lire :ok:

Ok, je vois, mais après garde en tête que je suis probablement pas du tout le public cible ou susceptible d'apprécier ton histoire (ce que je pense étre). Sinon, pour une première fois c'est plutôt bien (enfin, si tu veux après que je cherche la petite bête, je dirais que c'est peut-être un peu trop simple, mais ta simplicité instaure un certains rythme qui ne m'a pas dérangé outre mesure).

A bientôt sur le topic

Pierredecaillou Pierredecaillou
MP
Niveau 10
14 janvier 2020 à 15:43:59

Bonjour,

J'ai été absent pendant les vacances et je n'ai pas écrit. Je reprends un peu en ce moment mais j'ai l'impression de refaire les erreurs de mes débuts ou alors je me perd à force de me relire et de modifier mon texte. Je ne sais pas mais je vous remercie d'avance, surtout toi A-San. :cimer:

Voilà l'extrait :

Le soleil emprunta l’unique ouverture de sa cabine illuminant ainsi son visage angélique. Cette colonne de lumière, laissant apparaître les multiples poussières en suspension, le réveilla chaleureusement. Peter avait hâte que ce voyage se termine. Depuis quatre jours il vivait sur cette maudite houlque où la nourriture infâme lui rongeait l’estomac, sa paillasse de maigre qualité lui démangeait le dos et où personne ne lui avait adressé la parole. Le seul réconfort qu’il avait trouvé était le paysage tout aussi changeant qu’admirable qu’il avait pu observer ces derniers jours. Ne pouvant naviguer en eau profonde, ce petit navire de transport était contraint de longer les côtes du continent, rallongeant ainsi le temps de parcours et offrant les richesses du paysage à qui désirait les voir.

Sa cabine n’était malheureusement pas bien positionnée pour admirer les beautés que la nature avait octroyé à cette partie du monde mais les voyageurs avaient l’autorisation de circuler librement sur le pont et ainsi satisfaire leur curiosité.

Peter scrutait la mer par l’encoignure de son étroite fenêtre lorsqu’il entendu un cri strident. Il sortit en vitesse et se précipita vers le pont. Plusieurs hommes ainsi qu’une femme étaient rassemblés. Cette dernière pointait la côte de son index. S’approchant du rebord, Peter remarqua un amas de roche à moitié recouvert par la mer au pied de la falaise. Cette masse difforme était bien trop régulière à son goût. Il leva les yeux et ses interrogations quittèrent aussitôt son esprit. Un puissant donjon désormais en équilibre, trônait au sommet d’une forteresse fraîchement en ruine. La muraille ouest avait disparu, laissant apparaître une probable écurie.

A-San A-San
MP
Niveau 10
14 janvier 2020 à 20:51:09

Le 14 janvier 2020 à 15:43:59 Pierredecaillou a écrit :
Bonjour,

J'ai été absent pendant les vacances et je n'ai pas écrit. Je reprends un peu en ce moment mais j'ai l'impression de refaire les erreurs de mes débuts ou alors je me perd à force de me relire et de modifier mon texte. Je ne sais pas mais je vous remercie d'avance, surtout toi A-San. :cimer:

Voilà l'extrait :

Le soleil emprunta l’unique ouverture de sa cabine illuminant ainsi son visage angélique. Cette colonne de lumière, laissant apparaître les multiples poussières en suspension, le réveilla chaleureusement. Peter avait hâte que ce voyage se termine. Depuis quatre jours il vivait sur cette maudite houlque où la nourriture infâme lui rongeait l’estomac, sa paillasse de maigre qualité lui démangeait le dos et où personne ne lui avait adressé la parole. Le seul réconfort qu’il avait trouvé était le paysage tout aussi changeant qu’admirable qu’il avait pu observer ces derniers jours. Ne pouvant naviguer en eau profonde, ce petit navire de transport était contraint de longer les côtes du continent, rallongeant ainsi le temps de parcours et offrant les richesses du paysage à qui désirait les voir.

Sa cabine n’était malheureusement pas bien positionnée pour admirer les beautés que la nature avait octroyé à cette partie du monde mais les voyageurs avaient l’autorisation de circuler librement sur le pont et ainsi satisfaire leur curiosité.

Peter scrutait la mer par l’encoignure de son étroite fenêtre lorsqu’il entendu un cri strident. Il sortit en vitesse et se précipita vers le pont. Plusieurs hommes ainsi qu’une femme étaient rassemblés. Cette dernière pointait la côte de son index. S’approchant du rebord, Peter remarqua un amas de roche à moitié recouvert par la mer au pied de la falaise. Cette masse difforme était bien trop régulière à son goût. Il leva les yeux et ses interrogations quittèrent aussitôt son esprit. Un puissant donjon désormais en équilibre, trônait au sommet d’une forteresse fraîchement en ruine. La muraille ouest avait disparu, laissant apparaître une probable écurie.

Bonjour à toi. Petit blabla habituel au sujet de mon commentaire. Je ne possède pas la vérité ultime, je me considère encore comme un débutant donc j’estime ne pas pouvoir faire des remarques sur des choses très précises et très techniques, mon commentaire portera donc sur le texte dans sa globalité. Je m’excuse d’ailleurs par avance, si tu peux te sentir blesser par une de mes remarques, ce n’est clairement pas mon but.
Surtout que, je tiens à le préciser, ton texte me laisse dans un sacré embarras, car je suis incapable de savoir quoi en penser exactement. Donc commentaire à prendre avec d’énorme pincette, plus grosse que d’habitude.

Alors, je comprends d’où te vient ton impression. Déjà, concrètement de base ce n’est pas ultra mauvais, mais il y a vraiment un énorme truc qui cloche. Premier petit détail à souligner, ton texte manque cruellement à certains moments de ponctuation rythmique et structurelle. Autre problème, j’ai eu un grave moment d’incompréhension au milieu de ton récit (passage souligner), je n’ai juste pas compris ce que tu cherchais à dire lors de la première lecture, et il m’a fallu relire plusieurs fois le passage pour comprendre.
Puis, ton texte a une artificialité très importante, on sent totalement le côté idée A + idée B (on le ressent plus à certains moments que d’autres, je trouve qu’on le ressent vachement pendant la première partie du texte). Comment dire, il faudrait peut-être que tu reformules pour trouver un meilleur moyen d’exprimer tes idées (même si on sent les liens qui peuvent exister entre l’idée A et l’idée B, tu as une manière de formuler qui ne passe pas). Et là, malheureusement, c’est un des défauts les plus durs à corriger, car il ne s’effacera qu’avec le temps et la pratique (et les réécritures).
Puis j’ai trouvé aussi qu’il y avait une certaine répétition au niveau des structures.
Il y a un côté simple, trop simple qui émane du texte, chose normale surtout quand on est encore débutant. Il faut se chercher, se défier, peser chaque phrase, comprendre comment rendre le tout dynamique et fluide (qu’on ne ressente pas cette impression d’idée A + idée B).
Il faut que tu vois un paragraphe comme une pelote de laine duquel tu tires un fil, un fil qui va lier ton paragraphe et sur lequel tu dois trouver le moyen en partant de ton idée A de voir si tu ne peux pas aller vers ton idée B (et dans le cas contraire, tu fais un autre paragraphe pour l’idée B), mais il faut trouver le chemin, la manière (ici c’est clairement trop artificiel ta manière de faire). C’est pour ça que je déteste bâcher des gens, l’écriture ce n’est pas facile, c’est un art très compliqué où même les plus expérimentés peuvent se perdre et se rater.
Puis honnêtement, je te conseille de lire des romans, car ça aide vraiment beaucoup. Trouve-toi des maitres littéraires, inspire-t’en, et écris. Je sais que c’est le conseil bateau, mais depuis que j’ai repris la lecture (et depuis ma découverte de Lovecraft surtout), j’ai réalisé d’énormes progrès, plus qu’en deux ans où j’en ai quasiment fait qu’à ma tête. Mais le plus important surtout c’est qu’il ne faut jamais abandonner, il faut se battre, même si tu dois passer des heures sur cinq lignes pour qu’elle soit parfaite ou te casser la tête pendant trente minutes sur un mot il ne faut jamais abandonner. Je ne sais pas trop quoi d’autre te donner comme conseil pour la motivation, hormis qu’il faut réellement te battre avec ton texte, ne pas le lâcher. Et surtout, n’ai pas peur de devoir en supprimer des grandes parties pour repartir de zéro, tu en as le droit.

Finalement, les seules choses importantes que tu dois retenir de mon commentaire sont les suivantes : lis des livres (lis beaucoup, ça aide réellement), continue, ne lâche rien, et surtout bats-toi sur chaque phrase sur chaque mot sur chaque virgule et sur chaque lettre.

À bientôt sur le topic.

Arduilanar Arduilanar
MP
Niveau 10
14 janvier 2020 à 21:07:28

C’est vrai que tu as fait de gros progrès A-san. :oui: En syntaxe et en orthographe c’est le jour et la nuit par rapport à il y a peu - pour être honnête c’était à peu près impossible de te lire, là il reste des fautes qui traînent bien sûr, mais ça n’a plus rien à voir.

Pierredecaillou Pierredecaillou
MP
Niveau 10
15 janvier 2020 à 08:39:58

A-San :d) Merci pour ta réponse complète. Donc c'est bien ce qui me semblait, je refais des erreurs de débutants. C'est comme le sport en fait, suffit de ne pas pratiquer un moment et on perd énormément de ses capacités. :-(
Mais je vais persévérer, je vais réécrire ce texte et le poster de nouveau. :oui:

J'ai également un autre problème : Je ne sais pas comment commencer mon roman. Dois-je tout de suite inclure le personnage principale ? Décricre le monde dans laquelle l'histoire va se dérouler, débuter par une scène d'action comme dans Au Revoir là Haut ? Ou tout simplement débuter le livre comme si de rien n'était et laisser le lecteur découvrir tout au fur et à mesure mais il vaut éviter de la perdre, tout ça est très confus dans ma tête.

J'ai déjà écris 30 pages sur un personnage secondaire mais ça me semble énorme juste pour un second rôle, je n'ai pas non plus envie de faire un livre de 2 000 pages.

Sinon je lis au maximum, énormément d'histoire se déroulant au moyen âge mais il y a encore un travail inimaginable pour être au niveau d'un simple Folio 8-10 ans. :hap:

PS : Quand tu dis savoir d'où vient l'expression tu parles du "visage angélique" ? :-d

Revoltin Revoltin
MP
Niveau 9
15 janvier 2020 à 12:40:43

Le 15 janvier 2020 à 08:39:58 Pierredecaillou a écrit :

J'ai déjà écris 30 pages sur un personnage secondaire mais ça me semble énorme juste pour un second rôle, je n'ai pas non plus envie de faire un livre de 2 000 pages.

Dans ce cas-là, il ne s'agit peut-être tout simplement pas d'un personnage secondaire... l'écriture est le seul domaine artistique ou tu n'as pour seul limite que ton imagination. Evidemment il faut savoir se fixer des contraintes et s'adapter à des codes pour demeurer lisible, cependant à tout moment, un personnage peut prendre la place d'un autre, tout simplement. C'est comme ça. Dans l'écriture il faut être un peu instinctif :oui:

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