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[Sweet]4 [Sweet]4
MP
Niveau 12
02 octobre 2019 à 13:09:31

Les deux frangins éclatent de rire. T-Rex sait qu’il perdra un jour son frère, d’une manière à la fois identique et différente à celle où il a perdu son père, et sa mère. Même si je pars un jour, T-Rex trouvera un moyen de relativiser. Il sait que c’est mon monde, celui qui me procure l’air que je respire. Et lui-même a toujours été destiné à nous survivre tous. Le dernier des Sandres. Le seul T-Rex vivant de nos jours. Mais l’idée que je puisse souhaiter chaque soir partir là où il ne peut me suivre, évidemment que cela l’énerve. En vérité, Geoffrey ne demande pas à Dieu, ni à quiconque d’autre d’ailleurs, de lui accorder la vie rêvée des rêves infinis du Long Sommeil. Il ne mendie pas comme il soupçonne une bonne partie de la population de le faire. Il le cherche, lui. Et il considère qu’à partir du moment où celui-ci se présentera à lui, il sera en pleine possession de ses moyens dans cet univers si familier, et qu’il pourra choisir alors en toute conscience de cause quel chemin choisir. Même s’il continue de se mentir à lui-même en ripostant qu’il n’a pas encore la réponse, il se convainc petit à petit, au fond de lui, que tout l’appelle de l’autre côté, et que sa mission même l’encourage à s’y aventurer. Il s’extasie d’avance à l’idée d’obtenir enfin des réponses, de mettre des images et des sons sur cet imaginaire collectif qui agite la société humaine depuis maintenant un an. Et par-dessus tout, il désir éprouver enfin ce sentiment de partage et de communauté dans un monde d’habitude si solitaire, si isolé. La vie qu’il mène aujourd’hui est bien solitaire, car seuls siens sont ses rêves. Mais il sait qu’il n’en est pas forcément de même là-bas, car en effet, tout laisse encore une fois à penser que, où qu’ils soient dans leurs rêves, les Dormeurs se trouvent ensemble.

Pierredecaillou Pierredecaillou
MP
Niveau 10
02 octobre 2019 à 15:51:11

Depuis peu j'écris une histoire mais j'ai des doutes sur mon niveau d'écriture et ma richesse de vocabulaire, après relecture j'ai l'impression qu'il s'agit d'une rédaction d'un élève de 4e. :-(

Voici un extrait :d)

Le bâtiment amarré, les passagers descendirent sur le ponton et les nombreux manutentionnaires commencèrent à décharger les caisses de marchandises. Parmi les voyageurs qui avaient embarqué à Muiré, capitale de l’île et du royaume de Mattier, se trouvait un jeune homme : Peter. Habillé simplement, ne sachant pas se battre mais armé d’une dague il traversa le port, monta l’interminable escalier qui le reliait à la ville.
Au sommet il se retourna et fut saisit par la vue. Le port n’était pas très grand mais composé de plusieurs parties. La première comprenait quatre navires militaires stationnés en permanence et prêt à intervenir à tout moment. Des marins et des soldats étaient chargés d’entretenir et de garder ces magnifiques ouvrages encore jamais utilisés. A l’opposé se trouvait les quais marchandises et voyageurs, beaucoup plus grand ils pouvaient contenir une dizaine de navires mais rares était les jours où seulement la moitié s’y trouvait. Le centre était occupé par la troisième et dernière partie, la plus imposante : les ateliers. Révision ou construction, c’est ici qu’il y avait le plus d’activité. Le royaume de Serniès n’avait pas une grande flotte mais il avait un savoir-faire inégalé en termes de construction naval. Depuis peu le roi avait signé des accords commerciaux avec certains autres royaumes et le cahier de commande des frégates c’était quelque peu remplit. Il ne s’agissait pas d’engins militaires surpuissants aux blindages lourds pouvant résister à tout. Non ce n’était simplement que des petits navires de bois, finement travaillés, deux voiles et aisément manœuvrable. Trois cents hommes pouvaient s’y tenir et seul une baliste était apposé sur le pont. Difficile de se battre avec, elles n’avaient qu’un rôle dissuasif et de transport de troupes. Les eaux de la côte ouest du continent étaient difficilement navigables mais à l’est, là où le vent était puissant et généreux le trafic maritime était beaucoup plus intense.

A-San A-San
MP
Niveau 10
05 octobre 2019 à 15:42:34

Le 02 octobre 2019 à 13:09:31 [Sweet]4 a écrit :
Les deux frangins éclatent de rire. T-Rex sait qu’il perdra un jour son frère, d’une manière à la fois identique et différente à celle où il a perdu son père, et sa mère. Même si je pars un jour, T-Rex trouvera un moyen de relativiser. Il sait que c’est mon monde, celui qui me procure l’air que je respire. Et lui-même a toujours été destiné à nous survivre tous. Le dernier des Sandres. Le seul T-Rex vivant de nos jours. Mais l’idée que je puisse souhaiter chaque soir partir là où il ne peut me suivre, évidemment que cela l’énerve. En vérité, Geoffrey ne demande pas à Dieu, ni à quiconque d’autre d’ailleurs, de lui accorder la vie rêvée des rêves infinis du Long Sommeil. Il ne mendie pas comme il soupçonne une bonne partie de la population de le faire. Il le cherche, lui. Et il considère qu’à partir du moment où celui-ci se présentera à lui, il sera en pleine possession de ses moyens dans cet univers si familier, et qu’il pourra choisir alors en toute conscience de cause quel chemin choisir. Même s’il continue de se mentir à lui-même en ripostant qu’il n’a pas encore la réponse, il se convainc petit à petit, au fond de lui, que tout l’appelle de l’autre côté, et que sa mission même l’encourage à s’y aventurer. Il s’extasie d’avance à l’idée d’obtenir enfin des réponses, de mettre des images et des sons sur cet imaginaire collectif qui agite la société humaine depuis maintenant un an. Et par-dessus tout, il désir éprouver enfin ce sentiment de partage et de communauté dans un monde d’habitude si solitaire, si isolé. La vie qu’il mène aujourd’hui est bien solitaire, car seuls siens sont ses rêves. Mais il sait qu’il n’en est pas forcément de même là-bas, car en effet, tout laisse encore une fois à penser que, où qu’ils soient dans leurs rêves, les Dormeurs se trouvent ensemble.

Le problème d'un petit extrait, est qu'on a du mal à voir les défauts ou à le situer de manière concrète par rapport aux récits. Concrètement, je n'ai pas grand chose à dire, c'est plutôt bien écrit (mais après à voir si ton style ne te joue pas des tours sur la durée), l'idée à l'air plutôt cool, j'ai juste buté aux niveaux des noms des personnages qui m'ont un peu confus au début. Par contre, je t'inviterais peut-être plus à mettre ton passage en italique dans un paragraphe à part avec des " "

A-San A-San
MP
Niveau 10
05 octobre 2019 à 16:05:43

Le 02 octobre 2019 à 15:51:11 PierredeCaillou a écrit :
Depuis peu j'écris une histoire mais j'ai des doutes sur mon niveau d'écriture et ma richesse de vocabulaire, après relecture j'ai l'impression qu'il s'agit d'une rédaction d'un élève de 4e. :-(

Voici un extrait :d)

Le bâtiment amarré, les passagers descendirent sur le ponton et les nombreux manutentionnaires commencèrent à décharger les caisses de marchandises. Parmi les voyageurs qui avaient embarqué à Muiré, capitale de l’île et du royaume de Mattier, se trouvait un jeune homme : Peter. Habillé simplement, ne sachant pas se battre mais armé d’une dague il traversa le port, monta l’interminable escalier qui le reliait à la ville.
Au sommet il se retourna et fut saisit par la vue. Le port n’était pas très grand mais composé de plusieurs parties. La première comprenait quatre navires militaires stationnés en permanence et prêt à intervenir à tout moment. Des marins et des soldats étaient chargés d’entretenir et de garder ces magnifiques ouvrages encore jamais utilisés. A l’opposé se trouvait les quais marchandises et voyageurs, beaucoup plus grand ils pouvaient contenir une dizaine de navires mais rares était les jours où seulement la moitié s’y trouvait. Le centre était occupé par la troisième et dernière partie, la plus imposante : les ateliers. Révision ou construction, c’est ici qu’il y avait le plus d’activité. Le royaume de Serniès n’avait pas une grande flotte mais il avait un savoir-faire inégalé en termes de construction naval. Depuis peu le roi avait signé des accords commerciaux avec certains autres royaumes et le cahier de commande des frégates c’était quelque peu remplit. Il ne s’agissait pas d’engins militaires surpuissants aux blindages lourds pouvant résister à tout. Non ce n’était simplement que des petits navires de bois, finement travaillés, deux voiles et aisément manœuvrable. Trois cents hommes pouvaient s’y tenir et seul une baliste était apposé sur le pont. Difficile de se battre avec, elles n’avaient qu’un rôle dissuasif et de transport de troupes. Les eaux de la côte ouest du continent étaient difficilement navigables mais à l’est, là où le vent était puissant et généreux le trafic maritime était beaucoup plus intense.

Ne t'inquiète pas, t'es un débutant c'est normal de se rater et d'avoir du mal, puis la richesse de vocabulaire n'est pas une garantie de produire un bon texte.

Grossièrement, tu as les erreurs du débutant, et ce n'est pas un problème de vocabulaire, mais de construction. Tout d'abord, je vais revenir sur ceci :

se trouvait un jeune homme : Peter.

Alors, ce n'est pas deux points ici, tu mets une virgule ou un point virgule à la limite. Pour rester sur la syntaxe, il faut que tu apprennes à mieux gérer ta ponctuation, qui est plutôt inégale. Exemple :

Depuis peu le roi avait signé des accords commerciaux avec certains autres royaumes et le cahier de commande des frégates c’était quelque peu remplit

CONTRE

Depuis peu, le roi avait signé des accords commerciaux avec certains autres royaumes, et le cahier de commande des frégates c’était quelque peu remplit.

Sinon au niveau du reste, encore une grande tare du débutant (un point très difficile à maitriser), on sent que c'est d'une certaine manière trop mécanique, trop artificiel. Il manque un certain naturel dans ta manière d'enchainer tes phrases (même si à certains moments ce défaut est absent). On sent trop le côté, idée A + idée B. Pour ça je n'ai pas vraiment de solution concrète, hormis deux trois conseils plutôt bancal. Le premier c'est de partir sur une idée de base auquel tu attaches le restes, pour dérouler le fil (je ne sais pas si je suis très clair, donc en gros, il faut que tu réussisses à ranger tes idées et à les lier entre elles). Puis l'autre conseil que je peux te donner, c'est de lire (moi au début, je pensais que ça servait à rien, mais j'ai réalisé d'énorme progrès grâce à mes lectures)

Sinon, à part ça, on sent que tu as du potentiels et que tu as de bonnes idées. Donc ne part pas fataliste à cause du moi, on sent vraiment que tu as du potentiel. Une grande majorité de tes défauts se corrigeront avec le temps.

A-San A-San
MP
Niveau 10
05 octobre 2019 à 16:12:14

Le 30 septembre 2019 à 09:33:30 Julien-Gracq7 a écrit :
Un beau foutoir après le patacaisse. Un sacré bazar remué par le passage de dromadaires sauvages, voilà ce que m'inspira la vue de sa chambre. Dans le rectangle gris du sol se trouvaient des abats-jours roses et bouffants, de je ne sais quelles lampes bizarres, en micmac et brillants comme des friandises orientales. Il y avait répandu ci et là, en petites dunes, des tapis, des coussins, des tissus et des couvertures. Un paquet d'objets textiles aux couleurs flamboyantes des premières de l'arc-en-ciel, avec des motifs arabes figurés, cousus dessus. Une fumée violette assez épaisse qui prenait à la gorge, un double écran d'ordinateur qui donnait sur des logiciels sons, une petite Laura effondrée sur son fauteuil de bureau le visage trempé de sang et les cheveux en plumeau; c'était encore ça le plus étrange.

Je me précipitai comme un bédouin enfiévré par les rayons du soleils. C'est à dire que je divaguai, trébuchai dans le mauve de la fumée et le carmin des carpettes. Je perdis un temps fou à me trainer pour secourir la souffrante et, une fois arrivé, les bras ballants, l'esprit pantois, je ne fus même pas en mesure de réveiller la dormeuse. J'étais happé par le rouge qui lui voilait la face. La nuque en arrière, elle offrait le visage au plafond et je pus voir clairement que le liquide n'en finissait pas de couler. De couler par où? C'était bien la question. Le sang avait l'air de se déplacer, de se mouvoir consciemment comme une salamandre sur le clair de peau de Laura. Il dessinait des arabesques, défiait les lois de la gravité en remontant vers la pointe angulaire du nez, tout en spirale. Mes yeux suivirent le tracé de ce qui s'apparentait à un tatouage tribal en cours d'exécution. J'étais un peu perdu, la fatigue et l'odeur de pavot n'aidait pas.

Tournant de l'oeil, ma faible conscience se fixa sur l'unité centrale de l'ordinateur. Un fil branché remontait en serpentin jusqu'à un casque audio qui recouvrait les oreilles de Laura. Une piste son sur le double écran d'ordinateur dessinait d'impressionnantes courbes, une myriade de grésillements superposés les uns sur les autres, comme un tracé d'encéphalogramme de trois-cent cerveaux réunis. J'enlevais le casque de Laura et regardai un peu hébété l'objet d'où sortait des sons qui me flanquèrent la frousse. Comme un long hennissement bovin, porté par un son d'orgue, ponctué par saccades d'étranges bruits de respiration, surplombé en cadence par de petites notes d'un instrument désaccordé. Mes bras se repliaient sur eux-même, ils apportaient le casque vers mes oreilles. J'aurais écouté la terrible musique si un regard perçant ne m'avait pourfendu, la seconde suivante. C'était Laura sur son siège, réveillée désormais, qui me scrutait sans mot dire de ses énormes yeux de reptiles. Ses prunelles bleues délavées sur une triste mine blafarde scrutaient mon âme avec une maigre considération, avec un dédain profond. Elle projetait sa vision en moi et y lisait un vide. C'est l'impression qu'elle me fit. Je sursautai et fis tomber le casque, aussitôt elle s'anima, se leva et s'exclama : "Tant de bazar!", balayant sa chambre d'un regard.

Pas grand chose à dire, hormis que j'ai bien aimé :cimer:
Le texte est fluide, tes descriptions sont ni trop lourdes, ni trop légères, et le décor que tu nous offres sort de l'habitude. Je dirai juste que j'ai été un peu confus sur le dérouler de l'action, mais bon, c'est moi qui chamaille pour pas grand chose là

A-San A-San
MP
Niveau 10
05 octobre 2019 à 16:25:49

Tac, voici la suite de mon extrait que vous pouvez retrouver ici : https://www.jeuxvideo.com/reptilovitch/forums/message/1036754666
Je pense qu'à l'avenir je posterais ici une première version de chaque, histoire d'avoir vos avis alors que je tente de nouvelle chose.
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Les quatre coups de sa voisine l’extirpèrent de la rêverie d’une plaine grisâtre, recouverte par l’ombre titanesque d’une identité suprême au contour indéfinissable, dévorant la moindre couleur de ce décor naturel plongeant dans les infinis tréfonds obscurs du néant. David, à peine sorti de ses songes cauchemardesques, courut vivement de son lit jusqu’au mur pour répondre. L’entente du cri de la machinerie daté d’engrenage rouillé et de chaine tremblotante de l’ascenseur, suppliant la mort d’achever son existence, lui causa de nombreuses sueurs de terreur, qui dégoulinèrent le long de sa colonne vertébrale apparente modelée dans son corps décharné, malgré son habitude quotidienne à entendre ce hurlement de douleur mécanique. Une cacophonie infernale, semblant être joué par les serviteurs des démons tapis entre les lignes des textes sacrés, dont ses derniers prenaient un horrible plaisir à se rapprocher d’un cri non plus orchestré par le choc des métaux, mais par des cordes humaines.

Le départ de sa voisine achevait, la morbidité des pensées de la solitude revendiqua sa domination des couloirs lugubres. À défaut de pouvoir travailler, David occupait ses longues journées interminables, tortueuses par moment, à l’étude des sentiments oubliés. L’un l’attirait plus que les autres, il l'avait aperçu hier soir dans un de ses rares témoignages publics dans ce monde maintenu dans un idéal absurde, la peur. Plus qu’une simple passion, son étude était devenue une réelle obsession addictive, une forme de substantif à la drogue d’un détraqué suspendant le sort de sa vie au bout d’un fil fragile d’addiction, nécessaire à son quotidien. De toute l’existence sensorielle humaine, David ne connaissait pas de sentiment plus stimulant, plus excitant, plus fascinant, plus puissant que cette parfaite quintessence naturelle de l’imperfection humaine, Timor*. Nul paysage des merveilles du monde ne pouvait contenter cette part malsaine de son existence. Terreur des premiers hommes, folklore effroyable, tares les plus immondes, créature des abysses, seuls eux satisfaisaient sa faim de terreur et de mystère. Néanmoins, David gardait un regard des plus critiques sur les nombreuses immondices créant l’effroi quand ses dernières, à son grand bonheur, n’imprégnaient pas les récits fictionnels des grands-mères ou des rumeurs populaires, reliant deux morts similaires irrésolues à la volonté incompréhensible d’une chimère de l’éther. Les restes de sa raison, loin d’assimiler la moindre croyance, maintenaient une constance, presque d’une rigueur scientifique, de raisonnement logique.

Livres philosophiques des penseurs anciens, films d’amour ou autres grimoires condamnés à l’oubli remplissaient les caisses en cartons de piètre qualité sous son bureau, auquel il se réinstalla. Bien qu’une grande partie de cette collection interdite avait subi les plus grandes intentions de David ses derniers mois, ils les délaissaient pour l’horreur des visions abominables de Lovecraft, créateur des êtres innommables, et les frayeurs incrustant les pellicules des longs-métrages de Tod Browning, le deuxième père de Dracula. Cette fois, ses facultés se portèrent sur une étrange vidéo, déterrée des pires profondeurs du monde connecté. David l’avait découverte sur un site sectaire, au nom imprononçable pour son français, un mélange probable de langue slave combiné à de rares syllabes aux consonances japonaises, bien qu’aucun linguiste ne pourrait déduire les origines de ce mot provenant d’un alphabet bien plus ancien que le langage, « Reiielbihaiducshin ». Parmi la myriade d’enregistrements remplissant un onglet vidéo fourni, celle titrée « Korwym » se distinguait des traditionnelles représentations cérémoniales des croyances hérétiques, de par son grain d’image vieillie présente sur la miniature, loin des critères de la 4K moderne. David, intriguait par cette piteuse qualité et une description aux mots encore plus mystérieux et illisibles, la visionna sans attendre, guidé par une précipitation instinctive.

La vidéo, d’une minute quarante, s’ouvrit sur un panneau noir où était inscrit en caractère blanc fluorescent son titre « Korwym ». Disposé de la sorte sur un arrière-plan plus sombre que la nuit, le rendu de ses premières secondes possédait un aspect visuel agressif pour les rétines oculaires. Un son étrange, que nul ne pourrait décrire avec aisance tant son invraisemblance dissimulait la nature de l’instrument capable de produire un tel son, s’imposa en unique bande sonore, alors que l’image passa sur un couloir vide d’une usine à l’abandon. Le reste du montage, anormal, se constituait de courte séquence, en apparence sélectionnée de manière aléatoire. Un landau envahit par une colonie de cafards au centre d’un décor incohérent, des mains d’une personne souffrant d’une forme de peste, des silhouettes dans une pièce obscure. David ne comprenait rien à son visionnage, mais de son incompréhension naquit une forme d’angoisse distordant ses pensées. Il ne réussissait pas à mettre le moindre mot sur son état, ses mains étaient moites, ses jambes paralysées et son souffle glacé ralentissait à chaque nouvelle séquence dévoilée par la folie de son créateur. Cette étrangeté se perpétua jusqu’aux dix dernières secondes. Deux yeux ressortaient d’une pénombre avec les pupilles écarquillés, fixant perpétuellement l’objectif de la caméra, et David par extension. L’image, si distincte du reste le terrifia, au point que fasciné par son ressentit, il était incapable d'en détourner le regard. Une chose le bloquait, une forme de télékinésie le retenait prisonnier de son influence, et quand il comprit plus ou moins que ses muscles ne répondaient plus à sa volonté en essayant de se saisir de sa souris, son corps se mit à trembler de tétanie, tout en éprouvant une fascination pour cette énergie dont l’existence dépasser la frontière des connaissances. Cette emprise se relâcha à la dernière seconde de la vidéo, où un panneau semblable aux premiers apparut avec un nouveau mot « Wezkowru ». À sa disparition, et à la fermeture de la page vidéo, d’immenses coups enragés frappèrent son mur à l'endroit précis où David et sa voisine communiquaient. Mais, il n’y en avait pas que quatre coups attentionnés de la gentillesse naïve d’une jeune femme dévorée par la tristesse de ce monde incohérent, et l’horaire ne justifiait en rien la présence de cet évènement. Par-dessus tout, la force déployait dans la puissance des coups n’appartenait pas à celle d’un simple Hommes. Une fissure apparut sur le mur décrépité, pourtant cela n’avait rien à voir avec une tentative d’intrusion d’une force extérieure au monde humain, mais plus d’une sorte d’appel, comme n’importe qui pourrait taper à une porte. David, avec ses muscles fragilisaient par sa tétanie, ne pouvait s’enfuir du spectacle auquel il était témoins. Soudain, alors que les coups continuèrent à battre à un rythme de plus en plus effréné, une lueur traversa le béton. Cette parfaite lumière dessina plusieurs traits jusqu’à former une figure grotesque, à la limite de l’absurdité, emprisonnée dans le cercle d’un pentagramme. Concrètement, le dessin ne représentait rien, hormis une possible constellation inconnue, perdue dans l'immensité de la Voie lactée où nul être n’avait pu constater son existence. Après quelques secondes, de nombreux murmures émanèrent du pentacle, qui part de leurs ressemblances avec le langage humain, prononcé par des êtres considérablement supérieurs à la piètre race de David, le plongèrent dans un abime où sa raison préféra se réfugier de peur de sombrer dans les abysses de la démence. Il s'écroula au sol, évanoui.

Pierredecaillou Pierredecaillou
MP
Niveau 10
07 octobre 2019 à 17:04:24

A-San :d) Merci pour ton retour. :oui:
Je vais retravailler mon texte et le poster de nouveau ici.

Je fais des faute de débutant ça me semble normal et rassurant. C'est vrai ce que tu dis sur la mécanique. J'ai l’impression de vouloir absolument mettre une idée A avec une idée B dans une phrase alors qu'une phrase peut très bien contenir une idée unique sans faire plat ni vide.

Je lis des livres. Principalement sur des histoires assez simple au Moyen-Âge. C'est sur quoi porte le livre que j'écris également.
J'analyse de plus en plus mes lectures, le style d'écriture, la richesse du vocabulaire et les fondements du dialogue.

Je me lance dans la création d'un univers, alors je vais respecter les codes du moyens âge (pas de magie ou de dragon) mais je vais inventer tout un tas de noms de personnage et de ville. C'est difficile de trouver des noms qui ne sonnent pas faux. Pour ce faire je pense utiliser un lieu géographique avec sa caractéristique.

Pour la ponctuation peut être que relire son texte à voix haute est pertinent pour bien savoir où couper la phrase ou mettre la virgule :(

A-San A-San
MP
Niveau 10
07 octobre 2019 à 19:37:00

Le 07 octobre 2019 à 17:04:24 Pierredecaillou a écrit :
A-San :d) Merci pour ton retour. :oui:
Je vais retravailler mon texte et le poster de nouveau ici.

Je fais des faute de débutant ça me semble normal et rassurant. C'est vrai ce que tu dis sur la mécanique. J'ai l’impression de vouloir absolument mettre une idée A avec une idée B dans une phrase alors qu'une phrase peut très bien contenir une idée unique sans faire plat ni vide.

Ne t'inquiète pas, c'est vraiment un point très dur à maitriser, même moi j'ai du mal. Cela viendra avec le temps.

Je lis des livres. Principalement sur des histoires assez simple au Moyen-Âge. C'est sur quoi porte le livre que j'écris également.
J'analyse de plus en plus mes lectures, le style d'écriture, la richesse du vocabulaire et les fondements du dialogue.

T'es pas vraiment de pousser aussi loin le truc, c'est à force de tes lectures que tu te rendras compte des mécaniques.

Je me lance dans la création d'un univers, alors je vais respecter les codes du moyens âge (pas de magie ou de dragon) mais je vais inventer tout un tas de noms de personnage et de ville. C'est difficile de trouver des noms qui ne sonnent pas faux. Pour ce faire je pense utiliser un lieu géographique avec sa caractéristique.

Tiens, c'est un générateur de nom et de lieu, ça pourrait peut-être t'aider : https://www.fr.fantasynamegenerators.com/

Pour la ponctuation peut être que relire son texte à voix haute est pertinent pour bien savoir où couper la phrase ou mettre la virgule :(

Oui ça peut aider, au début, tu te rendras compte après que c'est un peu plus technique que ça, mais c'est un bon début.

Pierredecaillou Pierredecaillou
MP
Niveau 10
08 octobre 2019 à 08:54:01

Le 07 octobre 2019 à 19:37:00 A-San a écrit :

Le 07 octobre 2019 à 17:04:24 Pierredecaillou a écrit :

J'analyse de plus en plus mes lectures, le style d'écriture, la richesse du vocabulaire et les fondements du dialogue.

T'es pas vraiment de pousser aussi loin le truc, c'est à force de tes lectures que tu te rendras compte des mécaniques.

En fait je ne suis pas issu d'une formation littéraire loin de là :noel: mais je prend du plaisir à découvrir toutes les possibilités qu'offrent les mots.
J'aime beaucoup les dialogues dans un roman et je remarque qu'il y a énormément de façon de les introduire. J'analyse juste mes lectures pour comprendre les mécaniques et ne pas faire d'erreurs grossière lorsque j'écris.

Je me lance dans la création d'un univers, alors je vais respecter les codes du moyens âge (pas de magie ou de dragon) mais je vais inventer tout un tas de noms de personnage et de ville. C'est difficile de trouver des noms qui ne sonnent pas faux. Pour ce faire je pense utiliser un lieu géographique avec sa caractéristique.

Tiens, c'est un générateur de nom et de lieu, ça pourrait peut-être t'aider : https://www.fr.fantasynamegenerators.com/

Merci je vais y jeter un oeil.

Sinon je me pose quelques questions sur la construction de mon roman. Je vais partir sur une histoire assez simple et assez réaliste. J'ai déjà les principales idées mais ce qui est complexe c'est d'organiser les chapitres pour qu'ils s’emboîtent parfaitement entre eux.
Créant un monde imaginaire je pense qu'il faut y aller par étape. Dans un premier temps l'histoire se passe dans un endroit simple et petit et ensuite la région puis le royaume et enfin le continent.
Inutile de faire de longues descriptions des villes et personnages je pense. Je remarque que dans beaucoup de livre on a tel ou tel informations au fur et à mesure que l'histoire avance.

Je pense qu'étant débutant les chapitres de mon roman doivent se suivent chronologiquement. Il est délicat de faire des retour dans le passé ou des avancés sans perdre le lecteur.

Je pense qu'il est pertinent de faire un plan, une frise chronologique ainsi que dessiner une carte avant d'écrire pour ne pas se perdre non plus. Dis-moi si je me trompe :)

Je te remercie pour tes conseils.

ghost_ulug ghost_ulug
MP
Niveau 6
08 octobre 2019 à 21:31:30

Fiction : NANCY https://www.noelshack.com/2019-41-2-1570560038-f8f45be74383b145afadfc81ed5.jpg

Je reviens lancinante de Nancy. Une file de voitures devant mon par-brise me magnétise. A jamais ébouriffée par les kilomètres domptés, je reviens de Nancy lancinante et délestée de passions débridées.
Après tout qu'importe, dans six mois, je reprends l'agence si...

Une aube bicolore s'annonce à l'heure dite. Je reviens de Nancy en situation de force inédite.
La bouche tordue par la fureur, mains sur le volant, je sens le ralentissement maudit que la pente impose à ma roucoulante voiture. Je me demande si je ne dois pas retourner sur l'autoroute.
Pourtant, pourtant, le trafic n'est pas dense et j'ai l'impression folle maintenant que mon automobile danse.
Roulant rapidement, sans commettre d'imprudence, je suis respectueuse des lois, le jeu de l'oie grandeur nature avec ces gens si pensifs qui parfois me déchaussent les gencives.

« Nancy ? elle a du chien ! » disait-on de moi. J'affiche il est vrai un orgueil insolent et un esprit de forte rébellion. En ce moment dans ma tête, une sorte de son et lumière, de la musique jazzy. En Sinatra je crois. Je reviens de Nancy en Si bémol et en Si mineur.
Cent kilomètres plus loin, je pulvérise un dernier tournant. Est-ce un un ultime tournant dans ma vie ?
Non ? Si ?
Enfin apparaissent les premières maisons d'une ville ancienne charmante. Le panneau indiquait fièrement « Nancy ».

https://www.noelshack.com/2019-41-2-1570560073-laugh.jpg

Yveljk9 Yveljk9
MP
Niveau 10
08 octobre 2019 à 23:26:41

Salut. :hap:
Bon moi j'ai pas encore d'extrait à poster.
Je suis sur un projet qui me tient à coeur. :oui:
Je commence l'écriture du scénario et des personnages, et ça avance plutôt bien.
Dès que j'aurais tout écrit (scénario, personnages et surtout chapitres), je posterai ici. :oui:

A-San A-San
MP
Niveau 10
09 octobre 2019 à 05:39:52

Le 08 octobre 2019 à 08:54:01 Pierredecaillou a écrit :

Le 07 octobre 2019 à 19:37:00 A-San a écrit :

Le 07 octobre 2019 à 17:04:24 Pierredecaillou a écrit :

J'analyse de plus en plus mes lectures, le style d'écriture, la richesse du vocabulaire et les fondements du dialogue.

T'es pas vraiment de pousser aussi loin le truc, c'est à force de tes lectures que tu te rendras compte des mécaniques.

En fait je ne suis pas issu d'une formation littéraire loin de là :noel: mais je prend du plaisir à découvrir toutes les possibilités qu'offrent les mots.
J'aime beaucoup les dialogues dans un roman et je remarque qu'il y a énormément de façon de les introduire. J'analyse juste mes lectures pour comprendre les mécaniques et ne pas faire d'erreurs grossière lorsque j'écris.

Je me lance dans la création d'un univers, alors je vais respecter les codes du moyens âge (pas de magie ou de dragon) mais je vais inventer tout un tas de noms de personnage et de ville. C'est difficile de trouver des noms qui ne sonnent pas faux. Pour ce faire je pense utiliser un lieu géographique avec sa caractéristique.

Tiens, c'est un générateur de nom et de lieu, ça pourrait peut-être t'aider : https://www.fr.fantasynamegenerators.com/

Merci je vais y jeter un oeil.

Sinon je me pose quelques questions sur la construction de mon roman. Je vais partir sur une histoire assez simple et assez réaliste. J'ai déjà les principales idées mais ce qui est complexe c'est d'organiser les chapitres pour qu'ils s’emboîtent parfaitement entre eux.
Créant un monde imaginaire je pense qu'il faut y aller par étape. Dans un premier temps l'histoire se passe dans un endroit simple et petit et ensuite la région puis le royaume et enfin le continent.
Inutile de faire de longues descriptions des villes et personnages je pense. Je remarque que dans beaucoup de livre on a tel ou tel informations au fur et à mesure que l'histoire avance.

Alors le GROS piège des histoires de fantasy, c'est de faire ce qu'on appelle : une liste. Grossièrement, c'est se retrouvé pas face une histoire mais à une liste qui présente l'univers.
Donc ce qu'on veut dire par-là pour éviter se désagrément, c'est que chaque élément que tu dois présenter de ton univers de fantasy doit avoir un lien avec ton histoire, et le reste poubelle (on dans d'autre projet de ton univers). Donc, pas de description inutile de tension politique entre deux royaumes de l'univers qui n'ont pas d'impact dans l'histoire (alors après tu peux pour l'ambiance, mais il faut vraiment bien doser le truc, ça peut-être rapidement évoqué dans un dialogue par exemple, mais garde à l'esprit que si tu veux en mettre, ça doit rester très rare et amené de manière maitrisé)

Je pense qu'étant débutant les chapitres de mon roman doivent se suivent chronologiquement. Il est délicat de faire des retour dans le passé ou des avancés sans perdre le lecteur.

Oui, surtout avec les même personnages, ce n'est pas vraiment une bonne chose à faire. Reste sur une même ligne temporel pour commencer.

Je pense qu'il est pertinent de faire un plan, une frise chronologique ainsi que dessiner une carte avant d'écrire pour ne pas se perdre non plus. Dis-moi si je me trompe :)

Je te remercie pour tes conseils.

Alors, la carte n'est pas vraiment obligatoire, hormis si t'as vraiment du mal à te l'imaginer dans ta tête ou que ça peut t'aider pour le brouillon. Le plan du récit, pour un débutant, est pour moi indispensable (après à toi de voir comment tu veux le gérer, détailler ou pas, le maximum ou le minimum...). Puis la frise chronologique de ton univers c'est à toi de voir, comme j'ai dis précédemment tu dois inclure dans ton récit que les points essentiels à l'histoire, au risque de tomber dans la liste et de faire un truc vraiment très lourds

Pierredecaillou Pierredecaillou
MP
Niveau 10
09 octobre 2019 à 09:30:04

Le 09 octobre 2019 à 05:39:52 A-San a écrit :

Le 08 octobre 2019 à 08:54:01 Pierredecaillou a écrit :

Le 07 octobre 2019 à 19:37:00 A-San a écrit :

Le 07 octobre 2019 à 17:04:24 Pierredecaillou a écrit :

J'analyse de plus en plus mes lectures, le style d'écriture, la richesse du vocabulaire et les fondements du dialogue.

T'es pas vraiment de pousser aussi loin le truc, c'est à force de tes lectures que tu te rendras compte des mécaniques.

En fait je ne suis pas issu d'une formation littéraire loin de là :noel: mais je prend du plaisir à découvrir toutes les possibilités qu'offrent les mots.
J'aime beaucoup les dialogues dans un roman et je remarque qu'il y a énormément de façon de les introduire. J'analyse juste mes lectures pour comprendre les mécaniques et ne pas faire d'erreurs grossière lorsque j'écris.

Je me lance dans la création d'un univers, alors je vais respecter les codes du moyens âge (pas de magie ou de dragon) mais je vais inventer tout un tas de noms de personnage et de ville. C'est difficile de trouver des noms qui ne sonnent pas faux. Pour ce faire je pense utiliser un lieu géographique avec sa caractéristique.

Tiens, c'est un générateur de nom et de lieu, ça pourrait peut-être t'aider : https://www.fr.fantasynamegenerators.com/

Merci je vais y jeter un oeil.

Sinon je me pose quelques questions sur la construction de mon roman. Je vais partir sur une histoire assez simple et assez réaliste. J'ai déjà les principales idées mais ce qui est complexe c'est d'organiser les chapitres pour qu'ils s’emboîtent parfaitement entre eux.
Créant un monde imaginaire je pense qu'il faut y aller par étape. Dans un premier temps l'histoire se passe dans un endroit simple et petit et ensuite la région puis le royaume et enfin le continent.
Inutile de faire de longues descriptions des villes et personnages je pense. Je remarque que dans beaucoup de livre on a tel ou tel informations au fur et à mesure que l'histoire avance.

Alors le GROS piège des histoires de fantasy, c'est de faire ce qu'on appelle : une liste. Grossièrement, c'est se retrouvé pas face une histoire mais à une liste qui présente l'univers.
Donc ce qu'on veut dire par-là pour éviter se désagrément, c'est que chaque élément que tu dois présenter de ton univers de fantasy doit avoir un lien avec ton histoire, et le reste poubelle (on dans d'autre projet de ton univers). Donc, pas de description inutile de tension politique entre deux royaumes de l'univers qui n'ont pas d'impact dans l'histoire (alors après tu peux pour l'ambiance, mais il faut vraiment bien doser le truc, ça peut-être rapidement évoqué dans un dialogue par exemple, mais garde à l'esprit que si tu veux en mettre, ça doit rester très rare et amené de manière maitrisé)

Je pense qu'étant débutant les chapitres de mon roman doivent se suivent chronologiquement. Il est délicat de faire des retour dans le passé ou des avancés sans perdre le lecteur.

En effet j'ai écrit déjà plusieurs chapitres brouillon et après relecture l'histoire voyage beaucoup sur le continent et à chaque fois c'est une description et des informations pas forcément utiles qui s'ajoutent et le contenu s’alourdit.
Je pense cloisonner mon histoire, limiter les déplacements à l'intérieur d'un royaume et ne pas faire des déplacement dit "La Poste".
Je pense amener les problèmes politiques et de sociétés au fur et à mesure que le personnage évolue dans son nouveau univers. De façon raisonné et pertinente, lorsqu'il est confronté à ces situations par exemple.

Oui, surtout avec les même personnages, ce n'est pas vraiment une bonne chose à faire. Reste sur une même ligne temporel pour commencer.

Je pense qu'il est pertinent de faire un plan, une frise chronologique ainsi que dessiner une carte avant d'écrire pour ne pas se perdre non plus. Dis-moi si je me trompe :)

Je te remercie pour tes conseils.

Alors, la carte n'est pas vraiment obligatoire, hormis si t'as vraiment du mal à te l'imaginer dans ta tête ou que ça peut t'aider pour le brouillon. Le plan du récit, pour un débutant, est pour moi indispensable (après à toi de voir comment tu veux le gérer, détailler ou pas, le maximum ou le minimum...). Puis la frise chronologique de ton univers c'est à toi de voir, comme j'ai dis précédemment tu dois inclure dans ton récit que les points essentiels à l'histoire, au risque de tomber dans la liste et de faire un truc vraiment très lourds

La carte permet surtout de bien situer les points d'intérêt et mieux visualiser mais uniquement pour moi.
Concernant la frise chronologique c'était simplement pour ne pas me perdre dans les dates, par exemple tel personnage est né en 478 puis il rencontre intel en 497 il ne faut pas que je me perde et annonce cent pages plus loin qu'il a quitté sa famille parce qu'il avait soif d'aventure en 482 par exemple. (C'est grossier mais ce n'est qu'un exemple.)

Je ne sais encore quelle longueur aura mon roman mais il est peut être judicieux d'en garder sous le coude pour une potentiel suite ou une autre histoire dans le même univers par exemple.

Je reviens sur ce que tu me disais sur les idée A + idée B dans une même phrase.
Tu voulais parler de la mécanique trop artificielle dans ces phrases mais j'ai remarqué que j'en utilise énormément. Exemples :

"Le messager grimpa l’escalier en colimaçon, frappa à la porte grossièrement encastré dans le mur et une fois admis il apparut dans la pièce principale. Sombre, basse et vieillotte elle n’était pas très accueillante. Son message cacheté à la main il frissonna et se dirigea vers le seigneur qui se tenait au milieu de la pièce, debout devant la table déjà dressée, attendant patiemment l’heure du repas."

"L'homme, toujours debout au centre de la pièce sortit en silence et patienta dans la cour dans l’attente qu’une réponse officiel ne lui soit confié."

J'ai du mal à comprendre comment modifier ces phrases pour ne pas les rendre "mécanique". Ou peut être que je n'ai pas bien saisit ton idée...

Merci pour tous tes conseils.

A-San A-San
MP
Niveau 10
09 octobre 2019 à 11:08:33

Le 09 octobre 2019 à 09:30:04 Pierredecaillou a écrit :

Le 09 octobre 2019 à 05:39:52 A-San a écrit :

Le 08 octobre 2019 à 08:54:01 Pierredecaillou a écrit :

Le 07 octobre 2019 à 19:37:00 A-San a écrit :

Le 07 octobre 2019 à 17:04:24 Pierredecaillou a écrit :

J'analyse de plus en plus mes lectures, le style d'écriture, la richesse du vocabulaire et les fondements du dialogue.

T'es pas vraiment de pousser aussi loin le truc, c'est à force de tes lectures que tu te rendras compte des mécaniques.

En fait je ne suis pas issu d'une formation littéraire loin de là :noel: mais je prend du plaisir à découvrir toutes les possibilités qu'offrent les mots.
J'aime beaucoup les dialogues dans un roman et je remarque qu'il y a énormément de façon de les introduire. J'analyse juste mes lectures pour comprendre les mécaniques et ne pas faire d'erreurs grossière lorsque j'écris.

Je me lance dans la création d'un univers, alors je vais respecter les codes du moyens âge (pas de magie ou de dragon) mais je vais inventer tout un tas de noms de personnage et de ville. C'est difficile de trouver des noms qui ne sonnent pas faux. Pour ce faire je pense utiliser un lieu géographique avec sa caractéristique.

Tiens, c'est un générateur de nom et de lieu, ça pourrait peut-être t'aider : https://www.fr.fantasynamegenerators.com/

Merci je vais y jeter un oeil.

Sinon je me pose quelques questions sur la construction de mon roman. Je vais partir sur une histoire assez simple et assez réaliste. J'ai déjà les principales idées mais ce qui est complexe c'est d'organiser les chapitres pour qu'ils s’emboîtent parfaitement entre eux.
Créant un monde imaginaire je pense qu'il faut y aller par étape. Dans un premier temps l'histoire se passe dans un endroit simple et petit et ensuite la région puis le royaume et enfin le continent.
Inutile de faire de longues descriptions des villes et personnages je pense. Je remarque que dans beaucoup de livre on a tel ou tel informations au fur et à mesure que l'histoire avance.

Alors le GROS piège des histoires de fantasy, c'est de faire ce qu'on appelle : une liste. Grossièrement, c'est se retrouvé pas face une histoire mais à une liste qui présente l'univers.
Donc ce qu'on veut dire par-là pour éviter se désagrément, c'est que chaque élément que tu dois présenter de ton univers de fantasy doit avoir un lien avec ton histoire, et le reste poubelle (on dans d'autre projet de ton univers). Donc, pas de description inutile de tension politique entre deux royaumes de l'univers qui n'ont pas d'impact dans l'histoire (alors après tu peux pour l'ambiance, mais il faut vraiment bien doser le truc, ça peut-être rapidement évoqué dans un dialogue par exemple, mais garde à l'esprit que si tu veux en mettre, ça doit rester très rare et amené de manière maitrisé)

Je pense qu'étant débutant les chapitres de mon roman doivent se suivent chronologiquement. Il est délicat de faire des retour dans le passé ou des avancés sans perdre le lecteur.

En effet j'ai écrit déjà plusieurs chapitres brouillon et après relecture l'histoire voyage beaucoup sur le continent et à chaque fois c'est une description et des informations pas forcément utiles qui s'ajoutent et le contenu s’alourdit.
Je pense cloisonner mon histoire, limiter les déplacements à l'intérieur d'un royaume et ne pas faire des déplacement dit "La Poste".
Je pense amener les problèmes politiques et de sociétés au fur et à mesure que le personnage évolue dans son nouveau univers. De façon raisonné et pertinente, lorsqu'il est confronté à ces situations par exemple.

Oui, surtout avec les même personnages, ce n'est pas vraiment une bonne chose à faire. Reste sur une même ligne temporel pour commencer.

Je pense qu'il est pertinent de faire un plan, une frise chronologique ainsi que dessiner une carte avant d'écrire pour ne pas se perdre non plus. Dis-moi si je me trompe :)

Je te remercie pour tes conseils.

Alors, la carte n'est pas vraiment obligatoire, hormis si t'as vraiment du mal à te l'imaginer dans ta tête ou que ça peut t'aider pour le brouillon. Le plan du récit, pour un débutant, est pour moi indispensable (après à toi de voir comment tu veux le gérer, détailler ou pas, le maximum ou le minimum...). Puis la frise chronologique de ton univers c'est à toi de voir, comme j'ai dis précédemment tu dois inclure dans ton récit que les points essentiels à l'histoire, au risque de tomber dans la liste et de faire un truc vraiment très lourds

La carte permet surtout de bien situer les points d'intérêt et mieux visualiser mais uniquement pour moi.
Concernant la frise chronologique c'était simplement pour ne pas me perdre dans les dates, par exemple tel personnage est né en 478 puis il rencontre intel en 497 il ne faut pas que je me perde et annonce cent pages plus loin qu'il a quitté sa famille parce qu'il avait soif d'aventure en 482 par exemple. (C'est grossier mais ce n'est qu'un exemple.)

Je ne sais encore quelle longueur aura mon roman mais il est peut être judicieux d'en garder sous le coude pour une potentiel suite ou une autre histoire dans le même univers par exemple.

Je reviens sur ce que tu me disais sur les idée A + idée B dans une même phrase.
Tu voulais parler de la mécanique trop artificielle dans ces phrases mais j'ai remarqué que j'en utilise énormément. Exemples :

"Le messager grimpa l’escalier en colimaçon, frappa à la porte grossièrement encastré dans le mur et une fois admis il apparut dans la pièce principale. Sombre, basse et vieillotte elle n’était pas très accueillante. Son message cacheté à la main il frissonna et se dirigea vers le seigneur qui se tenait au milieu de la pièce, debout devant la table déjà dressée, attendant patiemment l’heure du repas."

"L'homme, toujours debout au centre de la pièce sortit en silence et patienta dans la cour dans l’attente qu’une réponse officiel ne lui soit confié."

J'ai du mal à comprendre comment modifier ces phrases pour ne pas les rendre "mécanique". Ou peut être que je n'ai pas bien saisit ton idée...

Merci pour tous tes conseils.

Oui, je pense que tu n'as pas bien saisi l'idée (ne t'inquiète pas, c'est un truc plutôt difficile à cerner et l'expliquer correctement n'est pas aisé).
Grossièrement, il ne faut pas que tu passes du coq à l'âne. Passer d'une idée A à une idée B sans lien logique. Là, dans tes deux extraits on ne peut pas constater le problème (ça à plus tendance à s'observer sur de plus long extrait). Je pense que t'as plutôt l'impression de ne pas assez poser tes scènes, que les actions s'enchainent trop brutalement. Mais concrètement, l'enchainement d'idée est plutôt bonne (il n'y a rien d'illogique ou d'incohérent qui pourrait nous sortir du récit)

Pierredecaillou Pierredecaillou
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Niveau 10
09 octobre 2019 à 14:21:30

Le 09 octobre 2019 à 11:08:33 A-San a écrit :

Le 09 octobre 2019 à 09:30:04 Pierredecaillou a écrit :

Le 09 octobre 2019 à 05:39:52 A-San a écrit :

Le 08 octobre 2019 à 08:54:01 Pierredecaillou a écrit :

Le 07 octobre 2019 à 19:37:00 A-San a écrit :

> Le 07 octobre 2019 à 17:04:24 Pierredecaillou a écrit :

> J'analyse de plus en plus mes lectures, le style d'écriture, la richesse du vocabulaire et les fondements du dialogue.

T'es pas vraiment de pousser aussi loin le truc, c'est à force de tes lectures que tu te rendras compte des mécaniques.

En fait je ne suis pas issu d'une formation littéraire loin de là :noel: mais je prend du plaisir à découvrir toutes les possibilités qu'offrent les mots.
J'aime beaucoup les dialogues dans un roman et je remarque qu'il y a énormément de façon de les introduire. J'analyse juste mes lectures pour comprendre les mécaniques et ne pas faire d'erreurs grossière lorsque j'écris.

> Je me lance dans la création d'un univers, alors je vais respecter les codes du moyens âge (pas de magie ou de dragon) mais je vais inventer tout un tas de noms de personnage et de ville. C'est difficile de trouver des noms qui ne sonnent pas faux. Pour ce faire je pense utiliser un lieu géographique avec sa caractéristique.

Tiens, c'est un générateur de nom et de lieu, ça pourrait peut-être t'aider : https://www.fr.fantasynamegenerators.com/

Merci je vais y jeter un oeil.

Sinon je me pose quelques questions sur la construction de mon roman. Je vais partir sur une histoire assez simple et assez réaliste. J'ai déjà les principales idées mais ce qui est complexe c'est d'organiser les chapitres pour qu'ils s’emboîtent parfaitement entre eux.
Créant un monde imaginaire je pense qu'il faut y aller par étape. Dans un premier temps l'histoire se passe dans un endroit simple et petit et ensuite la région puis le royaume et enfin le continent.
Inutile de faire de longues descriptions des villes et personnages je pense. Je remarque que dans beaucoup de livre on a tel ou tel informations au fur et à mesure que l'histoire avance.

Alors le GROS piège des histoires de fantasy, c'est de faire ce qu'on appelle : une liste. Grossièrement, c'est se retrouvé pas face une histoire mais à une liste qui présente l'univers.
Donc ce qu'on veut dire par-là pour éviter se désagrément, c'est que chaque élément que tu dois présenter de ton univers de fantasy doit avoir un lien avec ton histoire, et le reste poubelle (on dans d'autre projet de ton univers). Donc, pas de description inutile de tension politique entre deux royaumes de l'univers qui n'ont pas d'impact dans l'histoire (alors après tu peux pour l'ambiance, mais il faut vraiment bien doser le truc, ça peut-être rapidement évoqué dans un dialogue par exemple, mais garde à l'esprit que si tu veux en mettre, ça doit rester très rare et amené de manière maitrisé)

Je pense qu'étant débutant les chapitres de mon roman doivent se suivent chronologiquement. Il est délicat de faire des retour dans le passé ou des avancés sans perdre le lecteur.

En effet j'ai écrit déjà plusieurs chapitres brouillon et après relecture l'histoire voyage beaucoup sur le continent et à chaque fois c'est une description et des informations pas forcément utiles qui s'ajoutent et le contenu s’alourdit.
Je pense cloisonner mon histoire, limiter les déplacements à l'intérieur d'un royaume et ne pas faire des déplacement dit "La Poste".
Je pense amener les problèmes politiques et de sociétés au fur et à mesure que le personnage évolue dans son nouveau univers. De façon raisonné et pertinente, lorsqu'il est confronté à ces situations par exemple.

Oui, surtout avec les même personnages, ce n'est pas vraiment une bonne chose à faire. Reste sur une même ligne temporel pour commencer.

Je pense qu'il est pertinent de faire un plan, une frise chronologique ainsi que dessiner une carte avant d'écrire pour ne pas se perdre non plus. Dis-moi si je me trompe :)

Je te remercie pour tes conseils.

Alors, la carte n'est pas vraiment obligatoire, hormis si t'as vraiment du mal à te l'imaginer dans ta tête ou que ça peut t'aider pour le brouillon. Le plan du récit, pour un débutant, est pour moi indispensable (après à toi de voir comment tu veux le gérer, détailler ou pas, le maximum ou le minimum...). Puis la frise chronologique de ton univers c'est à toi de voir, comme j'ai dis précédemment tu dois inclure dans ton récit que les points essentiels à l'histoire, au risque de tomber dans la liste et de faire un truc vraiment très lourds

La carte permet surtout de bien situer les points d'intérêt et mieux visualiser mais uniquement pour moi.
Concernant la frise chronologique c'était simplement pour ne pas me perdre dans les dates, par exemple tel personnage est né en 478 puis il rencontre intel en 497 il ne faut pas que je me perde et annonce cent pages plus loin qu'il a quitté sa famille parce qu'il avait soif d'aventure en 482 par exemple. (C'est grossier mais ce n'est qu'un exemple.)

Je ne sais encore quelle longueur aura mon roman mais il est peut être judicieux d'en garder sous le coude pour une potentiel suite ou une autre histoire dans le même univers par exemple.

Je reviens sur ce que tu me disais sur les idée A + idée B dans une même phrase.
Tu voulais parler de la mécanique trop artificielle dans ces phrases mais j'ai remarqué que j'en utilise énormément. Exemples :

"Le messager grimpa l’escalier en colimaçon, frappa à la porte grossièrement encastré dans le mur et une fois admis il apparut dans la pièce principale. Sombre, basse et vieillotte elle n’était pas très accueillante. Son message cacheté à la main il frissonna et se dirigea vers le seigneur qui se tenait au milieu de la pièce, debout devant la table déjà dressée, attendant patiemment l’heure du repas."

"L'homme, toujours debout au centre de la pièce sortit en silence et patienta dans la cour dans l’attente qu’une réponse officiel ne lui soit confié."

J'ai du mal à comprendre comment modifier ces phrases pour ne pas les rendre "mécanique". Ou peut être que je n'ai pas bien saisit ton idée...

Merci pour tous tes conseils.

Oui, je pense que tu n'as pas bien saisi l'idée (ne t'inquiète pas, c'est un truc plutôt difficile à cerner et l'expliquer correctement n'est pas aisé).
Grossièrement, il ne faut pas que tu passes du coq à l'âne. Passer d'une idée A à une idée B sans lien logique. Là, dans tes deux extraits on ne peut pas constater le problème (ça à plus tendance à s'observer sur de plus long extrait). Je pense que t'as plutôt l'impression de ne pas assez poser tes scènes, que les actions s'enchainent trop brutalement. Mais concrètement, l'enchainement d'idée est plutôt bonne (il n'y a rien d'illogique ou d'incohérent qui pourrait nous sortir du récit)

C'est bien ce qui me semblait je n'avais rien compris. :hap:

Il faut faire moins de scène mais les rendre plus riche alors ? Comment peut-on faire ça ? Les faire plus longues, plus détaillées et plus lente peut être ?

Peut être que je ne sélectionne pas le bon passage du livre. Pour débuter mon roman j'ai fait deux chapitres assez courts présentant deux personnages. Je raconte brièvement leur histoire et je laisse planer un suspens à la fin de chaque chapitre.
Le troisième chapitre, l'action et le personnage principale entre en scène. Il sera bien plus long et fournit. Les scènes seront plus posées. (Je suis en train de l'écrire).

Je dispose peut être mal mes chapitres mais les deux premiers permettent de s'initier tranquillement dans l'univers avec des situations simple. Ils sont "jumeaux", je ne pense pas qu'il faille les séparer et ils se déroulent dix ans avec le troisième chapitre.

J'ai remarqué que j'écrivais énormément de phrases comme celles-ci (Ce sont des exemples et non des phrases tirés du livre :

"Curieux et effronté, il força le bureau pour en avoir le cœur net."

"Charpenté comme un taureau, le capitaine, de sa voix rauque, appela son second. "

"Somptueux navire militaire, La Forêt Flottante esquiva les récifs avant de pénétrer dans la baie."

En gros on a des adjectifs ou une description et après une action dans la même phrase. J'écris ça sans m'en rendre compte et c'est lors de la première relecture que je remarque ce mécanisme.
Est-ce une bonne chose ?

A-San A-San
MP
Niveau 10
09 octobre 2019 à 21:43:08

Le 09 octobre 2019 à 14:21:30 Pierredecaillou a écrit :

Le 09 octobre 2019 à 11:08:33 A-San a écrit :

Le 09 octobre 2019 à 09:30:04 Pierredecaillou a écrit :

Le 09 octobre 2019 à 05:39:52 A-San a écrit :

Le 08 octobre 2019 à 08:54:01 Pierredecaillou a écrit :

> Le 07 octobre 2019 à 19:37:00 A-San a écrit :

>> Le 07 octobre 2019 à 17:04:24 Pierredecaillou a écrit :

> > J'analyse de plus en plus mes lectures, le style d'écriture, la richesse du vocabulaire et les fondements du dialogue.

>

> T'es pas vraiment de pousser aussi loin le truc, c'est à force de tes lectures que tu te rendras compte des mécaniques.

En fait je ne suis pas issu d'une formation littéraire loin de là :noel: mais je prend du plaisir à découvrir toutes les possibilités qu'offrent les mots.
J'aime beaucoup les dialogues dans un roman et je remarque qu'il y a énormément de façon de les introduire. J'analyse juste mes lectures pour comprendre les mécaniques et ne pas faire d'erreurs grossière lorsque j'écris.

> > Je me lance dans la création d'un univers, alors je vais respecter les codes du moyens âge (pas de magie ou de dragon) mais je vais inventer tout un tas de noms de personnage et de ville. C'est difficile de trouver des noms qui ne sonnent pas faux. Pour ce faire je pense utiliser un lieu géographique avec sa caractéristique.

>

> Tiens, c'est un générateur de nom et de lieu, ça pourrait peut-être t'aider : https://www.fr.fantasynamegenerators.com/

Merci je vais y jeter un oeil.

Sinon je me pose quelques questions sur la construction de mon roman. Je vais partir sur une histoire assez simple et assez réaliste. J'ai déjà les principales idées mais ce qui est complexe c'est d'organiser les chapitres pour qu'ils s’emboîtent parfaitement entre eux.
Créant un monde imaginaire je pense qu'il faut y aller par étape. Dans un premier temps l'histoire se passe dans un endroit simple et petit et ensuite la région puis le royaume et enfin le continent.
Inutile de faire de longues descriptions des villes et personnages je pense. Je remarque que dans beaucoup de livre on a tel ou tel informations au fur et à mesure que l'histoire avance.

Alors le GROS piège des histoires de fantasy, c'est de faire ce qu'on appelle : une liste. Grossièrement, c'est se retrouvé pas face une histoire mais à une liste qui présente l'univers.
Donc ce qu'on veut dire par-là pour éviter se désagrément, c'est que chaque élément que tu dois présenter de ton univers de fantasy doit avoir un lien avec ton histoire, et le reste poubelle (on dans d'autre projet de ton univers). Donc, pas de description inutile de tension politique entre deux royaumes de l'univers qui n'ont pas d'impact dans l'histoire (alors après tu peux pour l'ambiance, mais il faut vraiment bien doser le truc, ça peut-être rapidement évoqué dans un dialogue par exemple, mais garde à l'esprit que si tu veux en mettre, ça doit rester très rare et amené de manière maitrisé)

Je pense qu'étant débutant les chapitres de mon roman doivent se suivent chronologiquement. Il est délicat de faire des retour dans le passé ou des avancés sans perdre le lecteur.

En effet j'ai écrit déjà plusieurs chapitres brouillon et après relecture l'histoire voyage beaucoup sur le continent et à chaque fois c'est une description et des informations pas forcément utiles qui s'ajoutent et le contenu s’alourdit.
Je pense cloisonner mon histoire, limiter les déplacements à l'intérieur d'un royaume et ne pas faire des déplacement dit "La Poste".
Je pense amener les problèmes politiques et de sociétés au fur et à mesure que le personnage évolue dans son nouveau univers. De façon raisonné et pertinente, lorsqu'il est confronté à ces situations par exemple.

Oui, surtout avec les même personnages, ce n'est pas vraiment une bonne chose à faire. Reste sur une même ligne temporel pour commencer.

Je pense qu'il est pertinent de faire un plan, une frise chronologique ainsi que dessiner une carte avant d'écrire pour ne pas se perdre non plus. Dis-moi si je me trompe :)

Je te remercie pour tes conseils.

Alors, la carte n'est pas vraiment obligatoire, hormis si t'as vraiment du mal à te l'imaginer dans ta tête ou que ça peut t'aider pour le brouillon. Le plan du récit, pour un débutant, est pour moi indispensable (après à toi de voir comment tu veux le gérer, détailler ou pas, le maximum ou le minimum...). Puis la frise chronologique de ton univers c'est à toi de voir, comme j'ai dis précédemment tu dois inclure dans ton récit que les points essentiels à l'histoire, au risque de tomber dans la liste et de faire un truc vraiment très lourds

La carte permet surtout de bien situer les points d'intérêt et mieux visualiser mais uniquement pour moi.
Concernant la frise chronologique c'était simplement pour ne pas me perdre dans les dates, par exemple tel personnage est né en 478 puis il rencontre intel en 497 il ne faut pas que je me perde et annonce cent pages plus loin qu'il a quitté sa famille parce qu'il avait soif d'aventure en 482 par exemple. (C'est grossier mais ce n'est qu'un exemple.)

Je ne sais encore quelle longueur aura mon roman mais il est peut être judicieux d'en garder sous le coude pour une potentiel suite ou une autre histoire dans le même univers par exemple.

Je reviens sur ce que tu me disais sur les idée A + idée B dans une même phrase.
Tu voulais parler de la mécanique trop artificielle dans ces phrases mais j'ai remarqué que j'en utilise énormément. Exemples :

"Le messager grimpa l’escalier en colimaçon, frappa à la porte grossièrement encastré dans le mur et une fois admis il apparut dans la pièce principale. Sombre, basse et vieillotte elle n’était pas très accueillante. Son message cacheté à la main il frissonna et se dirigea vers le seigneur qui se tenait au milieu de la pièce, debout devant la table déjà dressée, attendant patiemment l’heure du repas."

"L'homme, toujours debout au centre de la pièce sortit en silence et patienta dans la cour dans l’attente qu’une réponse officiel ne lui soit confié."

J'ai du mal à comprendre comment modifier ces phrases pour ne pas les rendre "mécanique". Ou peut être que je n'ai pas bien saisit ton idée...

Merci pour tous tes conseils.

Oui, je pense que tu n'as pas bien saisi l'idée (ne t'inquiète pas, c'est un truc plutôt difficile à cerner et l'expliquer correctement n'est pas aisé).
Grossièrement, il ne faut pas que tu passes du coq à l'âne. Passer d'une idée A à une idée B sans lien logique. Là, dans tes deux extraits on ne peut pas constater le problème (ça à plus tendance à s'observer sur de plus long extrait). Je pense que t'as plutôt l'impression de ne pas assez poser tes scènes, que les actions s'enchainent trop brutalement. Mais concrètement, l'enchainement d'idée est plutôt bonne (il n'y a rien d'illogique ou d'incohérent qui pourrait nous sortir du récit)

C'est bien ce qui me semblait je n'avais rien compris. :hap:

Il faut faire moins de scène mais les rendre plus riche alors ? Comment peut-on faire ça ? Les faire plus longues, plus détaillées et plus lente peut être ?

Oui, mais après garde à l'esprit que 100% de ton texte ne doit pas étre comme ça, tu peux avoir une succession d'action rapide sans aucun problème, mais il ne faut pas que ça. Puis ça dépend aussi du style que tu veux donner à ton histoire. Donc pour répondre à ta question, je nuancerais en disant que oui comme non.

Peut être que je ne sélectionne pas le bon passage du livre. Pour débuter mon roman j'ai fait deux chapitres assez courts présentant deux personnages. Je raconte brièvement leur histoire et je laisse planer un suspens à la fin de chaque chapitre.
Le troisième chapitre, l'action et le personnage principale entre en scène. Il sera bien plus long et fournit. Les scènes seront plus posées. (Je suis en train de l'écrire).

Je dispose peut être mal mes chapitres mais les deux premiers permettent de s'initier tranquillement dans l'univers avec des situations simple. Ils sont "jumeaux", je ne pense pas qu'il faille les séparer et ils se déroulent dix ans avec le troisième chapitre.

Disons que niveau forme, je n'ai pas l'impression de voir un problème particulier, à voir lors de l'exécution.

J'ai remarqué que j'écrivais énormément de phrases comme celles-ci (Ce sont des exemples et non des phrases tirés du livre :

"Curieux et effronté, il força le bureau pour en avoir le cœur net."

"Charpenté comme un taureau, le capitaine, de sa voix rauque, appela son second. "

"Somptueux navire militaire, La Forêt Flottante esquiva les récifs avant de pénétrer dans la baie."

En gros on a des adjectifs ou une description et après une action dans la même phrase. J'écris ça sans m'en rendre compte et c'est lors de la première relecture que je remarque ce mécanisme.
Est-ce une bonne chose ?

Oui comme non encore une fois, cela dépend du style et du ton que tu veux donner. Après, le conseil que je peux te donner, c'est de tenter de faire en sorte que chaque phrase ne ressemble pas à la précédente en terme de structure, mais tu peux garder les mêmes éléments. Après actuellement, j'ai l'impression que tu te poses un peu trop de question (sans vouloir te vexer). L'écriture ça s'acquis avec l'expérience, donc tente des trucs, certes tu as de grande chance de te planté au début mais ça forgera ton expérience, et tu apprendras beaucoup.

Pierredecaillou Pierredecaillou
MP
Niveau 10
10 octobre 2019 à 08:48:34

A-San :d)

Merci pour l'ensemble de tes conseils. Je vais écrire plusieurs chapitres avec toutes les informations que tu m'as donné.
Je vais essayer de ne pas trop me poser de question puis je posterais un nouveau morceau sur le topic.

J'ai énormément d'idée mais c'est délicat de les mettre sur papier :hap:

Pierredecaillou Pierredecaillou
MP
Niveau 10
17 octobre 2019 à 14:49:39

Bonjour,

J'ai retravaillé mon texte et je me permet de le poster ici. L'idée reste la même mais j'ai étoffé certain aspect. Voici les 600 premiers mots du chapitre 1 (j'ai ajouter des interlignes pour que ce soit plus lisible) :d)

Un hululement rompit le profond silence. De garde ce soir-là, le pauvre soldat frigorifié scrutait l’horizon depuis la barbacane. Il ne pouvait discerner un buisson d’un animal à cette hauteur mais les ordres étaient les ordres, et ce malgré la nuit noir, il devait s’y tenir. Le regard vide, il se remémorait sa jeunesse. Principalement son enfance qui eut lieu dans une région bien plus chaude et accueillante.

La neige tombait depuis des semaines. Trop douce, la température ne lui permettait pas encore d’envahir le sol. Néanmoins, le morale des hommes lui, en prenait un sérieux coup. Bon nombres se voyaient quitter les plaines du royaume d’Estrèche pour rejoindre une terre plus cordiale. Certes la météo ne pouvait être pire qu’ici mais qu’en était-il du reste ? La guerre, la pauvreté et la maladie. Le nord était sauvage mais offrait un gage de sécurité à quiconque savait le dompter.

Les heures passèrent lentement avant qu’un cavalier ne se présente devant le château. Le garde ne distingua qu’une vague ombre aux pieds des remparts.

« Qui va là ?
– Un message royal ! »

Allons bon. Les missives venant tout droit de la capitale n’était jamais synonyme de bonne nouvelle. Il fallait rester méfiant. L’homme était devant la herse mais la relever présentait toujours un risque et l’obscurité n’accordait pas plus de confiance. L’unique soldat qui avait pour rôle de guetter et patrouiller descendit alors l’étroit escalier en colimaçon puis, arbalète pointé en avant, se présenta de l’autre côté de la grille.

« Il est si urgent que ça ton message pour que tu chevauche de nuit ?
– Je dois le remettre en mains propre au seigneur Eymerond dès que possible et livrer sa réponse sans attente. »

Ce n’était qu’une misérable petite forteresse. Quatre tours, deux en triste état, la troisième faisait office de donjon et la dernière, la plus massive de toute, se prolongeait sur la barbacane. Seul véritable moyen de défense avec la herse, elle était en excellent état ceci-dit. Impressionnante et redoutable en cas d’attaque, elle en impressionnait plus d’un. Du moins c’est ce que l’on pouvait imaginer car personne n’était jamais venu ici avec une armée dans le but d’assiéger le château.

La double porte restait continuelle ouverte. Son poids mais principalement l’état de ses gonds ne permettaient pas de la manœuvrer seul. La herse, quant à elle, fine et légère pouvait être levée sans aucune difficulté grâce à son habile système de contrepoids. Hélas il était formellement interdit de l’ouvrir la nuit, et sous aucun prétexte.

Heureusement, pour contre carrer cette difficulté, les ingénieurs de l’époque avait édifié une petite voûte sur l’un des pans du château. En réalité cette poterne se trouvait être l’entrée principale. Seul le seigneur, les chariots ou les importantes troupes relevaient la grande herse.

Le soldat jugea indispensable de prévenir son supérieur avant toute initiative. Grommelant, il gagna le dortoir où ronflaient une dizaine d’hommes. A son extrémité existait une petite pièce aménagée par le chef de garnison. Somnolant dans un fauteuil de cuir usé jusqu’à l’os il l’autorisa à entrer.

« Capitaine, il y a un messager devant la herse. Il dit apporter un message royal urgent.
– A cette heure-ci ? Hum… laisses le entrer mais sans armes. Trouves-lui un coin où se reposer et demain je préviendrais Alaye. »

Borus était capitaine de garnison depuis bien des années. Il avait vu grandir le seigneur et se permettait en son absence de l’appeler par son prénom. Tout comme lui il n’avait connu aucune bataille mais était toujours opérationnel.

A-San A-San
MP
Niveau 10
17 octobre 2019 à 23:54:05

Le 17 octobre 2019 à 14:49:39 Pierredecaillou a écrit :
Bonjour,

J'ai retravaillé mon texte et je me permet de le poster ici. L'idée reste la même mais j'ai étoffé certain aspect. Voici les 600 premiers mots du chapitre 1 (j'ai ajouter des interlignes pour que ce soit plus lisible) :d)

Un hululement rompit le profond silence. De garde ce soir-là, le pauvre soldat frigorifié scrutait l’horizon depuis la barbacane. Il ne pouvait discerner un buisson d’un animal à cette hauteur mais les ordres étaient les ordres, et ce malgré la nuit noir, il devait s’y tenir. Le regard vide, il se remémorait sa jeunesse. Principalement son enfance qui eut lieu dans une région bien plus chaude et accueillante.

La neige tombait depuis des semaines. Trop douce, la température ne lui permettait pas encore d’envahir le sol. Néanmoins, le morale des hommes lui, en prenait un sérieux coup. Bon nombres se voyaient quitter les plaines du royaume d’Estrèche pour rejoindre une terre plus cordiale. Certes la météo ne pouvait être pire qu’ici mais qu’en était-il du reste ? La guerre, la pauvreté et la maladie. Le nord était sauvage mais offrait un gage de sécurité à quiconque savait le dompter.

Les heures passèrent lentement avant qu’un cavalier ne se présente devant le château. Le garde ne distingua qu’une vague ombre aux pieds des remparts.

« Qui va là ?
– Un message royal ! »

Allons bon. Les missives venant tout droit de la capitale n’était jamais synonyme de bonne nouvelle. Il fallait rester méfiant. L’homme était devant la herse mais la relever présentait toujours un risque et l’obscurité n’accordait pas plus de confiance. L’unique soldat qui avait pour rôle de guetter et patrouiller descendit alors l’étroit escalier en colimaçon puis, arbalète pointé en avant, se présenta de l’autre côté de la grille.

« Il est si urgent que ça ton message pour que tu chevauche de nuit ?
– Je dois le remettre en mains propre au seigneur Eymerond dès que possible et livrer sa réponse sans attente. »

Ce n’était qu’une misérable petite forteresse. Quatre tours, deux en triste état, la troisième faisait office de donjon et la dernière, la plus massive de toute, se prolongeait sur la barbacane. Seul véritable moyen de défense avec la herse, elle était en excellent état ceci-dit. Impressionnante et redoutable en cas d’attaque, elle en impressionnait plus d’un. Du moins c’est ce que l’on pouvait imaginer car personne n’était jamais venu ici avec une armée dans le but d’assiéger le château.

La double porte restait continuelle ouverte. Son poids mais principalement l’état de ses gonds ne permettaient pas de la manœuvrer seul. La herse, quant à elle, fine et légère pouvait être levée sans aucune difficulté grâce à son habile système de contrepoids. Hélas il était formellement interdit de l’ouvrir la nuit, et sous aucun prétexte.

Heureusement, pour contre carrer cette difficulté, les ingénieurs de l’époque avait édifié une petite voûte sur l’un des pans du château. En réalité cette poterne se trouvait être l’entrée principale. Seul le seigneur, les chariots ou les importantes troupes relevaient la grande herse.

Le soldat jugea indispensable de prévenir son supérieur avant toute initiative. Grommelant, il gagna le dortoir où ronflaient une dizaine d’hommes. A son extrémité existait une petite pièce aménagée par le chef de garnison. Somnolant dans un fauteuil de cuir usé jusqu’à l’os il l’autorisa à entrer.

« Capitaine, il y a un messager devant la herse. Il dit apporter un message royal urgent.
– A cette heure-ci ? Hum… laisses le entrer mais sans armes. Trouves-lui un coin où se reposer et demain je préviendrais Alaye. »

Borus était capitaine de garnison depuis bien des années. Il avait vu grandir le seigneur et se permettait en son absence de l’appeler par son prénom. Tout comme lui il n’avait connu aucune bataille mais était toujours opérationnel.

Putain, c'est pas mal, on sent vraiment que tu tiens le bon bout. Pas grand chose à redire sans étre trop chipoteur, à vrai dire je n'arrive pas à relever de défaut. C'est fluide, directe (tu décris sans trop en faire, tu as réussi à avoir un bon rythme et le style qui se marie avec), niveau présentation et introduction de l'univers tu as trouvé la bonne manière de procéder. Je pense que certains défauts peuvent étre présent, mais je ne possède pas l'œil assidu et suffisamment expérimenté pour les discerner. Cela reste du bon travail, poursuit tes efforts et ton travail, tu es sur le bon chemin :oui:

A-San A-San
MP
Niveau 10
18 octobre 2019 à 00:04:09

Tac, voici un troisième extrait de mon nouveau projet.
Extrait 1 : https://www.jeuxvideo.com/reptilovitch/forums/message/1036754666
Extrait 2 : https://www.jeuxvideo.com/reptilovitch/forums/message/1038944394
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— Ouvre le taré, ordonna sa voix rocailleuse en frappant de nouveau avec ses puissantes mains la fragile porte en bois de chêne, signe du glorieux passé de ce lieu.

La sueur dégoulinante de son ascension des quatre étages de cet endroit maudit trempait la cravate de son costume prestigieux, une piètre essence sur le brasier de son impatience refroidi par le souffle glacial de la cage d’ascenseur dans son dos, agitant le bout de ses fins cheveux blonds plaqués à l’arrière de sa nuque. Il ne prêtait guère une confiance absolue envers les marches grinçantes difformes et fissurées comme les fondations, mais il les préférait à l’ascenseur hurlant dont les engrenages mécaniques usés fonctionnaient grâce aux miracles d’une chance hasardeuse inexplicable. Contrairement aux premières conclusions possibles, l’immeuble n’avait pas connu les embaument de son état actuel au début de la création des quartiers réservés. La façade déplorable enrobait sa terne silhouette depuis des décennies, à croire que ce phénomène remontait à la naissance des premières étoiles baignant dans les confins du drap noir de la Voie lactée. De rares anciens habitants, souvent des êtres méprisables aliénés par le système, avaient partagé les secrets et histoires effroyables renfermés dans son béton aux rarissimes curieux ayant tendu une oreille. Celons les murmures prononcés par ses funestes langues, une identité hanterait les parois bétonneuse et ferait grincer les planchers. Les témoins les plus marqués racontaient même leurs rencontres entre eux et cette chose. Dans l’ensemble, les quelques témoignages se ressemblaient tous. Un bruit d’os briser les surprenait aux détours d’un couloir du quatrième étage où ils rencontrèrent une femme désarticulée, dansant lors des nuits de pleine lune. Du reste, les détails différaient beaucoup entre les versions, en particulier sur la tonalité effroyable renvoyée par son apparence physique, néanmoins, ils étaient tous d’accord sur la longueur de sa chevelure particulièrement exceptionnelle. Le témoin le plus convaincant décrivit cette chevelure comme une sorte d’entité autonome, attirée par le ciel et capable de défier les lois physiques primaires. Plutôt doué en dessin, il en gribouilla rapidement un portrait qui passa à la première page d’un petit journal local, mais aussitôt que l’affaire fut mise en dessous des projecteurs, qu’elle disparut des gros titres pour se cantonner à un cercle privé d’échange entre les concernés et les curieux. Cette chose, que les dernières générations innocentes d’enfants en ce temps-là avaient nommée affectueusement « La Dame Crac-Crac », poussa les habitants à s’enfuir selon la légende, la réalité par contre était tout autre. La raison de cette fuite soudaine ne se résumait pas à l’apparition soudaine d’un spectre, aperçu de surcroit uniquement par quelques-uns d’entre eux, mais à un problème que chacun admettait, l’immeuble lui-même. Beaucoup de choses prêtaient à l’angoisse ou la paranoïa, à commencer par la structure qui donnait une sensation perpétuelle d’étouffement. Les couloirs en gorge ne permettaient pas à deux personnes de circuler simultanément, et les appartements si minuscules apparaissaient dans les cauchemars des claustrophobes. Ce consensus ne s’arrêtait pas juste aux négligences de l’architecte, mais à une ambiance des plus perturbantes. Tout à l’époque paraissait cacher un aspect menaçant, et les récentes rumeurs s’ajoutèrent à un immense tas de raison de partir le plus loin possible. Depuis, l’arôme nauséabond avait avalé les parfums de vie, et la Dame Crac-Crac sombra dans l’oubli au fur et à mesure que la moisissure dévora les murs et que les fissures sinueuses serpentaient les résidences à l’abandon. Pourtant, l’odeur de pourriture charognard à la limite du supportable maintenait le souvenir de ses effrayantes histoires dans la tête de ce visiteur, qui ne se laissait pas apeurer par cette légende urbaine destinée à éloigner les imprudents. Dans ses souvenirs les plus éloignés, jamais il n’avait connu l’immeuble entièrement vidé de ses habitants. Cinq ans auparavant, une petite dizaine de malheureux trainaient leurs jambes dans ses longs couloirs lugubres, aujourd’hui, il n’était plus que deux solitaires, isolés du reste du monde à vivre dans une bulle de saleté crasseuse.

— Ouvre putain, hurla-t-il à nouveau en frappant si fort qu’il crut la faire sortir de ses gonds.

La poignée s’abaissa. À l’ouverture, David apparut dans le maigre espace entre le bois pourri et l’encadrement avec le regard chargé de confusion et les traits faciaux figeaient dans un semi-état de terreur intense, causé par une subite perte de mémoire injustifiable, hormis par la démence de l’instant qu’il venait de vivre. Cette nouvelle apparence, proche d’un cadavre, renforça l’aspect détraqué arborait par son amaigri enveloppe charnelle. La signification si obscure du pentacle illuminé était gravée dans sa pupille, les bruits infernaux des coups dont la provenance dépassée la réalité humaine et ses voix effrayantes hantaient sa mémoire. Après sa perte de conscience, David se rappelait juste s’être retrouvé instantanément devant son visiteur importun. Malgré tout, il sentait que durant cette phase d’inconscience, son être n’était pas resté paisiblement inactif. Une humidité particulière recouvrait ses mains et de sa peau rigide émanait une odeur de neuf et de fraicheur inatteignable dans un endroit pareil. Différents spasmes d’effroi perpétuaient le branlement de ses membres. D’extérieur, David paraissait souffrir d’un mal silencieux, en témoigna son état laborieux et ses tremblements incontrôlés, un état qui ne préoccupa pas plus son visiteur dont l’impressionnante aura submergeait David.

— Enfin, s’exclama le visiteur de soulagement.

L’homme âgé dans la quarantaine écarta de la manière la plus irrespectueuse possible l’être déviant de son chemin. Il se prénommait Phillipe, un individu banal à l’existence la plus insignifiante que la poussière aux bords d’une route. Seul son travaille dans les compagnies d’assurances chargeait d’enregistrer les participants aux jeux de massacre diffusé sans interruption sur les ondes, et son impressionnante taille de deux mètres vingt, définissaient cet ignare forgeait dans l’arrogance de ce nouvel âge. Un travail de bureau et des heures longues, trop longues pour supporter la moindre minute supplémentaire de ce supplice.

— J’ai un truc à te proposer. Un petit boulot. Une chasse au monstre.

Un des inscrits à sa longue liste venait de se suicider dans le couloir d’un immeuble résidentiel, encore plus miteux que celui de David. Dans ce genre de cas si particulier, la procédure exigeait une enquête complète sur les raisons du décès par la police. Mais, guider par son instinct opportuniste, Philippe se chargea d’examiner en profondeur les images diffusaient dans la compilation du suicide du soir et plus. Il découvrit alors une chose non mentionnée dans le rapport qu’on lui avait remis, la silhouette d’une créature semblable à un animal quadrupède, apparaissant dans l’ombre quelques secondes.

— Je pense que c’est une bête, douta Philippe en mentionnant ce qu’il avait qualifié au début de la conversation de monstre.

Sa démarche possédait l’intégralité des critères d’un geste intéressé. L’hypocrisie propre à ce nouveau monde s’enfonçait jusqu’aux plus profonds de son âme. Aucune goutte de compassion ou de générosité n’habitait son cœur, le modèle parfait de la nouvelle société. Dans le cas où son hypothèse s’affirmerait juste, il comptait bien capturer cet étrange animal et le revendre. Par mégarde, son salaire disparu dans le flot d’alcool des bars luxueux de la capitale, mais les liqueurs étanchaient juste une soif désaltérée d’ivrogne et non l’appétit sexuel humaine qui le tourmentait. De nos jours, les boites à coucher comme on les appelait, ne se contentait plus d'établissements minables où pour un billet de dix, le client couchait avec des reproductions féminines ou masculines en latex dans de simples chambres dépourvues de trace et de gout décoratif. Actuellement, le plus petit établissement ressemblait à un vrai palais princier taillait dans les pierres blanches des plus belles montagnes, et arborant de sublimes couvertures en soie d’or sur des lits tapis de rouge écarlate. La valeur du sexe connaissait un réel grand bond, réduisant son accessibilité à une classe de plus en plus aisée, composée en grande partie des fous qui débutèrent cette période de folie. Bien que le viol subsistait encore, les lois ne le reconnaissaient pas de manière officielle. En général, si l’affaire se portait au tribunal dans le cas de signe de violence, les deux inculqués étaient condamné à la peine de mort, car ce geste pourtant si naturel de chair masculine contre la chaire féminine ou autre, était devenu l’un des actes les plus ignobles, bien que nombreux adeptes, pervers et détraqué cultivé cette culture charnelle à voix basse.

— Tu auras dix pour cent sur la revente.

Une fois les termes du contrat énonçaient à la fin de son monologue, marqué d’un mépris envers son interlocuteur, Phillipe laissa David replonger dans la mélancolie de sa solitude. Le solitaire n’avait prononcé aucun mot face à Phillipe, tellement sa soumission était acquise dès son entrée. Cet homme que David trouvait répugnant se qualifiait d’ancien collègue de sa période préamnésie. De surcroit, il payait le maigre loyer de David quand ce dernier décida de vivre reclus à son domicile. L’acte, généreux en apparence, cachait un raisonnement complexe se reposant sur la reconnaissance de David. Endetté moralement, il était prêt à accepter la moindre de ses demandes.

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