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DDB flood

Demain c'est Monaco et pour la deuxième fois de la saison - seulement - vous aurez droit à un double épisode demain
Rendez-vous vers 17h puis entre 19h et 20h

Saison 7 : https://docs.google.com/document/d/1KZi5n0g1M9dJ-3vZO_PDAyQRutLPMqfoXFlNWozXvdM/edit?usp=sharing

2024 (S7), Chapitre 16 (n°278) : Le joyau de la couronne

Dimanche 26 mai 2024, Circuit de Monaco, Monaco
Aaaahhhhh, Monaco...C’est la première fois que je remet les pieds en Principauté depuis mon départ à l’été dernier et autant dire que ça ne m’avait pas trop manqué. Néanmoins, s’il y a quelque chose que je remarque c’est que, désormais, sur le Rocher, j’ai un nom. Depuis mon parcours de l’an dernier, il semblerait que j’ai acquis la réputation nécessaire à ce que “Niki Kofler” soit prononcé par les stars présentes ici. Avant la course de ce dimanche, j’ai été présenté à Rita Ora et Bruce Willis, rien que ça. Si on compare, l'an dernier, Heidi Klum était la seule qui était venue me voir et elle l’avait probablement fait parce que je pilotais pour Audi.
Désormais, je suis chez Red Bull et je suis tout excité à l’idée de disputer cette course : ma voiture est difficilement maniable ici mais ce que tout le monde attend plus que tout, c’est la pluie. La pluie, à Monaco, oui oui ! Elle ne tombe pas encore alors que l’on est sur la grille mais elle est attendue au bout d’une douzaine de tours, ce qui a pour vocation de me rendre furieusement excité, même si c’est à double-tranchant ; héros de la pluie ou poule mouillée, la frontière est fine, surtout sur un circuit pareil.

Grille de départ :
1 Ricciardo (FER) 2 Leclerc (FER)
3 Russell (MCL) 4 Vandoorne (REN)
5 Ráfaga (AUD) 6 Ticktum (REN)
7 de Vries (MCL) 8 Kofler (RBR)
9 Sette Câmara (RBR) 10 Ghiotto (DAL)
11 Schumacher (DAL) 12 Ocon (SAU)
13 Zhou (CHR) 14 Verstappen (AUD)
15 Gasly (AMR) 16 Maini (CHR)
17 Wighels (AMR) 18 Gelael (WIL)
19 Pöpfer (SAU) 20 Pérez (HAA)
21 Sigthorsson (HAA) 22 Zoranovic (WIL)

Sur la grille, je suis à vrai dire plutôt détendu. Malgré cette difficulté que j’ai à piloter avec cette RB20 entre les mains et malgré la pluie annoncée, je me dis qu’au vu de ma saison actuelle, je n’ai rien à perdre. Après le forfait en Espagne, je suis prêt à tout donner pour essayer de rattraper le coup et c’est le genre de Grand Prix où il peut arriver de vous racheter une réputation. Devant moi, Ticktum et de Vries, derrière moi Sette Câmara et Ghiotto, ça vire presque au salon de thé ! Néanmoins, le salon de thé brûlera dès les feux éteints pour laisser place à la vraie course. Mon envol n’est pas excellent ou peut-être que celui de Sergio l’était, mais je suis la deuxième Red Bull à la sortie de Sainte-Dévote.

Richard : Drapeau rouge, drapeau rouge. Carambolage au premier virage, reviens te positionner sur la neuvième place de la grille.
Niki : Qui est dedans ?
Richard : Au moins les deux Sauber, une Audi, une China et une Haas.

Cinq bagnoles dehors au premier virage, c’est du plus rare, surtout à Monaco. En F2, c’est arrivé quelquefois mais, en F1, je ne m’en souviens pour ainsi dire pas. Alors que l’on revient de positionner sur la grille, on découvre l’étendue des dégâts : Ocon, Verstappen, Maini, Pöpfer et Pérez sont les cinq concernés, auxquels il faut aussi rajouter l’Aston de Wighels, qui a continué sur le coup mais dont la suspension avant-gauche a rompu en haut de la montée de Beau Rivage et qui s’est encastré au niveau du Casino. Il y a de grosses réparations à effectuer sur les barrières, des débris à balayer, des voitures à évacuer, de quoi nous faire poireauter une bonne trentaine de minutes...Laps de temps pendant lequel la pluie s’est rapprochée dangereusement du circuit sans pour autant tomber - alors qu’elle devrait déjà nous doucher depuis quelque minutes d’après les prévisions - et on se dit qu’on n’est pas là pour un GP ennuyeux.

Au second départ, je reprend la huitième place devant mon équipier et parviens à rester collé à plusieurs autres voitures devant, notamment la McLaren de de Vries et la Renault de Ticktum. Les tours s’écoulent d’abord sans eau, puis avec à partir du onzième tour de course, où les gouttes font leur première apparition. Au même moment, alors que je sors du tunnel, j’aperçois une Ferrari garée droit devant dans l’échappatoire de la Nouvelle Chicane : c’est Charles Leclerc, qui était en tête. Le local de l’étape continue sa poisse presque traditionnelle à domicile, une poisse qui rappelle un certain autrichien.

Les premières gouttes sont discrètes, elles mettent longtemps à s’amplifier et les repères sont difficiles à trouver ; il pleut, c’est évident, mais quand est-ce qu’on pourra dire que la piste est mouillée ? Ce crachin dure pendant une dizaine de tours mais finit par s’amplifier d’un coup, ce qui veut dire qu’il faut rentrer au bon moment pour éviter de finir dans le rail du Casino à cause de pneus pas adaptés. C’est exactement ce qui arrive à Sean Gelael, malheureux passager de sa Williams dans Tabac, qui va heurter le mur extérieur et cause une sortie de la voiture de sécurité. Tout le monde profite de ce moment pour chausser des pneus différents, certains optent pour les inters mais, en tête de course, beaucoup ont opté pour les Full Wets, voyant que la pluie continue à s’amplifier et qu’aucune amélioration n’est à attendre.

Pour moi, le choix des pneus Pluie était supposément un pari mais, en réalité, le nom n’est pas approprié quand la moitié de mes rivaux ont fait la même chose. Lorsque Yann Ehrlacher donne la reprise une fois la Williams évacuée, on se rend rapidement compte que ce sont bien les pneus bleus qui sont adaptés, alors que les conditions ont empiré pendant la neutralisation. Les types en inters - Vandoorne et Ráfaga devant moi, Sette Câmara et Ghiotto derrière - se retrouvent en difficultés : non seulement ils doivent faire un tour compliqué avec des pneus en délicatesse mais, en plus de ça, ils doivent résister à la charge des types derrière qui n’attendent qu’une erreur pour dépasser.
C’est dans ce climat anxiogène que la course est encore placée sous drapeau rouge pour deux incidents séparés : le premier, c’est un accrochage entre Sergio et Luca à Mirabeau Haute, alors que Sergio était à l’intérieur et qu’il a perdu l’avant, tandis que l’événement qui scelle ce sort est la sortie violentissime de Ráfaga à la sortie du tunnel. Avec une erreur qu’on a beaucoup vu par le passé - le freinage sur la bosse dans la descente vers la nouvelle chicane - l’uruguayen a tiré dans le mur sur sa droite et a terminé sa course dans les barrières de TecPro en face de lui. N’étant qu’à quelques secondes, j’ai à peu près tout vu et autant dire que ça ne m’a pas fait plaisir de voir une sortie pareille, même si c’est un idiot qui en est la victime.

Nous n’en sommes qu’au tiers de la course mais le plateau a été absolument décimé puisque la moitié des pilotes sont déjà out. Le classement complet est donc : 1 RIC 2 RUS 3 TIC 4 VAN 5 DEV 6 KOF 7 GAS 8 SCH 9 ZHO 10 SIG 11 ZOR.

Après vingt minutes d’interruption et alors que tout le monde est en pneus bleus sous une pluie bien battante, l’objectif est de rester en piste et pas de dépasser ni même de défendre sa place. Les survivants savent que cette course est mortelle alors rester sur la piste est déjà un bon début et devrait garantir des points à tous ceux qui le font sans faute. Néanmoins, en tête brûlée que je suis, je tente sur Nyck à l’épingle du Loews puis dans la montée de Beau Rivage au tour suivant - sans réussite à chaque fois - et me résigne à rester sixième...jusqu’au tour 34, où j’aperçois l’autre McLaren de George immobilisée en haut de Mirabeau. George était en route pour un très gros résultat, peut-être pour son premier succès de la saison, mais il n’en sera rien. La course prend de la saveur progressivement alors que Vandoorne crève en tapant l’arrière-droit dans le dernier enchaînement et que Schumacher renonce après avoir tapé dans Sainte-Dévote : il reste quarante tours et autant dire que personne ne prend du plaisir à proprement parler, même si remonter au classement sans rien faire est une perspective excitante.

Toujours blotti dans le diffuseur de Nyck, je suis contraint d’observer le détail de la conception de l’aileron arrière de la McLaren : comme je l’ai souvent dit, Nyck n’est pas un adepte de la pluie alors son rythme est lent, mais la nature de Monaco m’empêche de le dépasser, surtout dans ces conditions. Alors quatrième, je vais voir la porte du podium s’ouvrir à grand coups alors que Ricciardo est lâché par son moteur après le bureau de Tabac et qu’il se gare à la Rascasse : c’est la deuxième casse moteur pour les italiens aujourd’hui et, grâce à eux certainement, me voilà P3 alors que seulement sept de mes compagnons sont encore en course. Le contexte est similaire à l’Australie : j’étais quatrième au moment de ma sortie alors que près de la moitié de la grille était déjà dehors alors j’essaie de me concentrer à cent pourcents mais cette erreur est encore présente dans ma tête. Ici, encore plus qu’à Melbourne, l’erreur est interdite alors je m’efforce de rester sur la piste et, sans pouvoir dépasser Nyck, ça se passe à vrai dire bien car je peux lever le pied lors de certains freinages si besoin.

Le jugement de notre lutte est rendu lorsque Nyck, sous la pression de ma Red Bull, tire tout droit dans l’échappatoire à Sainte-Dévote et doit s’engager dans un demi-tour. Si la McLaren peut reprendre la piste au troisième rang, cela m’offre la deuxième place sur un plateau. Après avoir écarté les retardataires Zoranovic, Vandoorne, Sigthorsson et Zhou, je me retrouve en contact visuel direct avec la voiture de tête : celle de Ticktum. Néanmoins, l’écart ne bouge pas en ma faveur et je suis incapable de tenter quoi que ce soit. Je n’espérais pas une seconde place alors je n’ai pas d’amertume d’avoir laissé filer la victoire : je me concentre sur ce foutu podium, qui fait énormément de bien.

Richard : Quel pilotage ! C’est le podium Nix, P2, super travail !
Niki : YES ! P*****, cette course était infernale. J’ai du mal à croire que ça soit enfin fini, je n’en voyais plus le bout. Course de dingue.
Richard : Tu as gardé la tête sur les épaules, sans faire d’erreur et en profitant de celles des autres, ça c’est de la classe mondiale ! Félicitations mec. Brillant. On se voit dans le parc fermé.

Classement final du Grand Prix :
1 Ticktum (Renault)
2 Kofler (Red Bull)
3 de Vries (McLaren)
4 Gasly (Aston Martin)
5 Zhou (China)
6 Sigthorsson (Haas)
7 Vandoorne (Renault)
8 Zoranovic (Williams)
DNF Ricciardo (Ferrari)
DNF Schumacher (Dallara)
…
DNF Sette Câmara (Red Bull)

Championnat pilotes Championnat constructeurs

Alors que je gare ma voiture sur la grille, je jette un regard aux autres voitures présentes : la Renault de Dan Ticktum et la McLaren de Nyck de Vries. Comme à la belle époque…

Ce podium Nyck le grand pote, Dan le rival crétin devenu rival sain et Niki évidemment Ce genre de courses à l'élimination est très cool, après j'espère quand même que tu vas pas en foutre 4 ou 5 par an, sinon ça perd un peu de sa valeur

Avant la course de ce dimanche, j’ai été présenté à Rita Ora

Vu que Niki est le Don Juan du paddock, j'espère qu'il en est pas resté au stade des présentations

Niki qui ne choke pas?
C’est un rêve c’est ça?

Le 02 janvier 2020 à 18:49:27 DorotheaWierer a écrit :

Vu que Niki est le Don Juan du paddock, j'espère qu'il en est pas resté au stade des présentations

Plot twist, il va se taper Bruce Willis

Le 02 janvier 2020 à 18:49:27 DorotheaWierer a écrit :
Ce podium Nyck le grand pote, Dan le rival crétin devenu rival sain et Niki évidemment

Ce top 5 *
Gasly et Aston qui sortent une jolie perf + Guan Yu Zhou qui signe le meilleur résultat d'un chinois en F1 et le meilleur résultat de China

Ce genre de courses à l'élimination est très cool, après j'espère quand même que tu vas pas en foutre 4 ou 5 par an, sinon ça perd un peu de sa valeur

J'en ai mis deux très rapprochées mais sinon globalement je crois pas en avoir trop mis depuis le début, surtout que ça peut arriver d'avoir deux courses comme ça à intervalle rapproché

Avant la course de ce dimanche, j’ai été présenté à Rita Ora

Vu que Niki est le Don Juan du paddock, j'espère qu'il en est pas resté au stade des présentations

Bah voyons

Le 02 janvier 2020 à 18:59:32 Pimpolofist a écrit :
Niki qui ne choke pas?
C’est un rêve c’est ça?

Le 02 janvier 2020 à 19:08:16 [-Monarch-] a écrit :

Le 02 janvier 2020 à 18:49:27 DorotheaWierer a écrit :

Vu que Niki est le Don Juan du paddock, j'espère qu'il en est pas resté au stade des présentations

Plot twist, il va se taper Bruce Willis

Mais

On raconte que les trois derniers neurones de Rafaga sont tombés sur la piste suite à son accident, qui pour l'aider à les retrouver ?

Première partie au-dessus

2024 (S7), Chapitre 17 (n°279) : Retour en arrière

Après avoir été saluer les gars massés sur la ligne de départ/arrivée, je m’en vais donner une accolade à Dan, déjà descendu de sa voiture.

Niki : Encore toi ?
Daniel : J’ai plus de victoires que toi cette saison, c’est quand la dernière fois que ça s’est produit ?
Niki : Tu avais encore de l’acné, non ?
Daniel : Le titre de ma biographie est tout trouvé : “de gamin rongé par l’acné à double vainqueur de Monaco”, ça claque ! T’as quoi, toi ?
Niki : “De vice-champion du monde à l’ombre d’un imbécile anglais, le récit de la vie d’un trou de cul autrichien”, qu’est-ce que tu en penses ?
Daniel : On a vu mieux…Mais je le lirai quand même.
Niki : Tu es quand même le seul imbécile qui gagne seulement deux courses mais qui gagne deux fois Monaco ! Une sorte de Jarno Trulli londonien, voilà ce que tu es…
Daniel : Je te rappelle que j’aurai pu gagner Abu Dhabi il y a deux ans si le rat autrichien ne m’avait pas doublé à la fin de la course.
Niki : Tu étais juste trop lent pour moi ce jour-là, désolé.

L’émotion sur le podium est palpable ; Dan signe son deuxième succès en F1 et, pour la deuxième fois donc, il s’impose sur le circuit le plus prestigieux du monde. Désormais double tenant du titre ici, il remporte surtout sa première victoire pour Renault, victoire qui atteste réellement du bon choix qu’il a fait en signant à Enstone. Nyck, troisième, retrouve la boîte après dix mois d’abstinence - son dernier podium remontant aux Pays-Bas en juillet dernier - et fait en partie taire les critiques qui soulèvent la différence entre les performances de George et les siennes. De mon côté, mon deuxième podium de l’année après l’Azerbaïdjan me fait plaisir. C’est la première fois que je suis dans le top 3 en Principauté et, à cause du contexte de ma saison et de la course infernale qui vient de se produire, je suis absolument ravi. La F1 tente un coup pour ce Grand Prix ; pas d’interviewer sur le podium et, pour les pilotes du top 3, la simple conférence de presse post-course. Soit...Ca ne m’a pas empêché de répondre à des questions, voici donc un extrait de ce qui s’est dit.

Journaliste : Niki, quelle importance ce podium revêt-il après votre agression en Espagne ?
Niki : C’est sûr que ça fait plaisir, j’étais vraiment déçu de ne pas avoir participé au dernier Grand Prix parce que je me sentais plutôt en forme en arrivant en Catalogne alors, ce week-end, j’avais la hargne pour montrer que rien n’avait été endommagé, je crois que c’est plutôt réussi !
Journaliste : Est-ce qu’une seconde saison commence maintenant, avec ce second podium ?
Niki : Non, la saison n’est pas franchement bonne. Ce podium est fabuleux mais je n’en attend pas beaucoup d’autres cette année, il va falloir mettre la tête dans le guidon et retourner au travail pour régler tous les petits problèmes qui nous empêchent d’être là à la régulière...
Journaliste : Il y a une photo qui tourne sur les réseaux sociaux depuis la fin du Grand Prix, je ne sais pas si vous l’avez vue, elle apparaît sur l’écran derrière vous à l’instant.[...]Qu’est-ce que vous en pensez ?
Daniel : Seigneur Dieu ! Quand est-ce que c’était ?
Journaliste : C’était en France, il y a cinq ans, en F2. Jusqu’à aujourd’hui, c’était l’unique fois où le trio de Vries-Kofler-Ticktum était sur un même podium, toutes disciplines confondues. Il y a eu du chemin de parcouru, quand même ?
Niki : Cette photo est absolument magique !
Nyck : Je ne savais pas que ça ne s’était produit qu’une fois, la photo est assez mémorable ! Le photographe va pouvoir en demander un bon pactole maintenant, on lui a fait prendre de la valeur !
Niki : Nous n’avons pas changé d’un poil en cinq ans, c’est fou…
Daniel : A ta place je ne dirai pas ça avec autant d’assurance…
Niki : Je compte sur les fans pour nous faire un joli montage avec les deux photos côte-à-côte, histoire qu’on voit à quel point on a vieilli en cinq ans. (rires)
Daniel : Au final, l’enseignement principal de cette photo c’est qu’il y a cinq ans j’étais troisième et aujourd’hui je suis premier...C’est tout ce qui m’importe !

La photo que le journaliste néerlandais nous a montré m’a fait plaisir, j’ignorais presque son existence et sa symbolique avant aujourd’hui et il faut avouer que ce podium a une sacrée saveur en sachant la lutte qui nous a opposé en F2 il y a déjà cinq ans. Je suis heureux d’avoir pu accéder au podium du Grand Prix de Monaco et d’avoir pu toucher deux mots à S.A.S. le Prince Albert II et la princesse Charlène de Monaco mais le fait d’avoir pu raviver les souvenirs innocents d’il y a cinq ans est aussi quelque chose de plutôt cool. En tout cas, le fait d’enfin accéder au top 3 dans la Principauté a permis d’opérer une sorte de déclic ; je le tiens, mon résultat référence sur ce tracé. Après avoir été privé de la victoire par Jack Aitken l’an dernier, j’avais à coeur de confirmer que j’étais réellement devenu affûté pour Monaco et ce podium est une bonne démonstration.

Dans la soirée, je prend la direction de la soirée prestigieuse qui suit le Grand Prix. Cette fois, peut-être que faire la fête est légitime, alors que j’ai ramené un podium à la maison. Josephine, qui a absolument voulu venir ce week-end, m’a aussi dit qu’elle irait à cette soirée peu importe mon choix d’y aller ou non. Il faut dire qu’à part coucher ensemble, on ne fait pas grand-chose en commun alors je n’ai rien à redire sur ce qu’elle veut faire une fois dans un paddock. Cette soirée monégasque n’a en réalité pas grand-chose à voir avec les torrents d’alcool qu’on voit ailleurs, à moins que vous trouviez le yacht de Red Bull. A Monaco, c’est un défilé, trois pièces, champagne et toutes ces conneries, rien de bien passionnant en somme pour ceux qui n’ont pas le “bon plan Red Bull”. Je ne suis pas un grand admirateur de Jaegermeister mais, étant donné que ce cocktail avec du Red Bull est celui que vous trouvez le plus facilement à bord de l’Energy Station flottante déployée ici, vous n’avez pas réellement le choix si vous voulez changer un peu du champagne.

Après le défilé de l’Amberlounge, alors que je suis en train de parler avec Vojislav, nous tombons sur Sergueï, qu’on avait fini par oublier alors qu’il ne pointait toujours pas le bout de son nez. Le riche russe nous invite sur son yacht, amarré dans le port Hercule, où se trouve une sacrée brochette de poupées russes - je ne parle pas de matriochkas - et une quantité impressionnante de tabac et d’alcool. Jo, que j’ai prévenue, m’a dit de ne pas l’y attendre. Elle mène sa vie, ce qui ne me dérange pas vraiment alors qu’il est question de politique et d’argent sur ce bateau. Pendant que l’on parle de tout et de rien avec Voji - qui a quand même décroché ses premiers points de l’année au volant d’une Williams désastreuse -, Sergueï nous glisse deux ou trois mots sur son prochain projet, alors qu’il ne compte pas arrêter son histoire avec la Formule 1 après la fin de sa présence chez McLaren.

Pas réellement intéressé à l’idée de revenir au sein d’une autre écurie à cause de son incapacité à avoir Voji ou moi sous ses ordres, il souhaiterait plutôt utiliser son influence en tant qu’agent de Voji ; en cette qualité, il peut très bien jouer des coudes et le placer avec moi chez Red Bull, même si ça serait fâcheux pour Sergio, que j’apprécie. Néanmoins, peser avec des deniers n’est pas si facile quand vous vous heurtez à un vendeur de canettes multimilliardaire qui n’a rien à faire de vos petits millions de sponsoring. Le dilemme est donc là : comment utiliser son rôle d’agent et son pognon pour former un duo Kofler-Zoranovic quand l’écurie pour laquelle je pilote pour encore deux ans et demi - minimum - n’en a rien à faire ?

Après cette discussion aussi intrigante qu’enrichissante, je quitte l’embarcation de luxe pour aller me coucher dans mon motorhome, motorhome qui évite à mon équipe une mirobolante facture d’hôtel. Le lendemain matin, je suis toutefois réveillé par les sonneries incessantes de mon téléphone. C’est un appel de Stephanie, la chargée de relations publiques de l’écurie qui m’accompagne dans le TV-pen dès que j’y apparais.

Stephanie : Désolé Niki, je crois que je te réveille, mais on a un nouveau problème sur les bras…

Encore des jumeaux en création? Je parie que oui

Le 02 janvier 2020 à 20:40:25 Pimpolofist a écrit :
Encore des jumeaux en création? Je parie que oui

La vraie question c'est : qui est la mère ?

Cette course carnage et surtout ce podium énorme

Niki : Encore toi ?

Daniel : J’ai plus de victoires que toi cette saison, c’est quand la dernière fois que ça s’est produit ?
Niki : Tu avais encore de l’acné, non ?
Daniel : Le titre de ma biographie est tout trouvé : “de gamin rongé par l’acné à double vainqueur de Monaco”, ça claque ! T’as quoi, toi ?
Niki : “De vice-champion du monde à l’ombre d’un imbécile anglais, le récit de la vie d’un trou de cul autrichien”, qu’est-ce que tu en penses ?

Discussion plutôt drôle, mais tellement peu crédible au pied d'un podium et devant les caméras

Je ne suis pas un grand admirateur de Jaegermeister mais, étant donné que ce cocktail avec du Red Bull est celui que vous trouvez le plus facilement à bord de l’Energy Station flottante déployée ici, vous n’avez pas réellement le choix si vous voulez changer un peu du champagne.

Jägermeister
https://www.youtube.com/watch?v=AGDolE35XHA

Stephanie : Désolé Niki, je crois que je te réveille, mais on a un nouveau problème sur les bras…

On critique Gabi, mais faut qu'on en parle de ce nid à emmerde qu'est Niki, à n'importe quel moment de son existence et peu importe les personnes qui l'entourent

Le 03 janvier 2020 à 01:22:54 DorotheaWierer a écrit :

Niki : Encore toi ?

Daniel : J’ai plus de victoires que toi cette saison, c’est quand la dernière fois que ça s’est produit ?
Niki : Tu avais encore de l’acné, non ?
Daniel : Le titre de ma biographie est tout trouvé : “de gamin rongé par l’acné à double vainqueur de Monaco”, ça claque ! T’as quoi, toi ?
Niki : “De vice-champion du monde à l’ombre d’un imbécile anglais, le récit de la vie d’un trou de cul autrichien”, qu’est-ce que tu en penses ?

Discussion plutôt drôle, mais tellement peu crédible au pied d'un podium et devant les caméras

Y'a beaucoup de discussions que personne ne capte dans ces moments-là

Stephanie : Désolé Niki, je crois que je te réveille, mais on a un nouveau problème sur les bras…

On critique Gabi, mais faut qu'on en parle de ce nid à emmerde qu'est Niki, à n'importe quel moment de son existence et peu importe les personnes qui l'entourent

Personne n'a dit que c'était pas lié (encore une fois) à Gabi

Personne n'a dit que c'était pas lié (encore une fois) à Gabi

Ah ça peut-être Mais pour une fois j'ai envie de croire qu'elle y est pour rien, j'ai décidé de l'épargner un peu

Le 02 janvier 2020 à 19:54:04 Haryanto a écrit :

Stephanie : Désolé Niki, je crois que je te réveille, mais on a un nouveau problème sur les bras…

Plot twist important annonçant le début d'un spin-off à la story originale

Bruce Willis accusé d'être celui qui a frappé Niki (seule preuve de la police espagnole : le type est un grand gaillard chauve). Niki "Womanizer" Kofler va réunir sa bande de pilotes de l'extrême pour l'en sortir :

- Dan "Boomer" Ticktum, pilote Renault, expert en explosif.
- Nyck "Dutch" de Vries, pilote McLaren, spécialiste informatique.
- Luca "Rocco" Ghiotto, pilote Dallara, tireur de précision (la légende raconte qu'il ne rate jamais le bon trou )

"Spectaculaire !" - Allociné.com
"Un casting de rêve pour un scénario 5 étoiles" - Les Inrocks
"Nolan repousse les limites des effets spéciaux" - Michael "Fucking" Bay
"Un casting puissant marqué toutefois par l'absence de Sigthorsson" - Papy_Molotov
"Sans [Sebastian] Vettel la fête est plus folle !" - Arnalo
"Des voitures, de l'action, et pas de Gabriella. Nolan s'élève enfin en GOAT" - Mouf

Formula One : Ride or Die Together
Soon 2020

SpoilAfficherMasquerLa phrase de Stephanie m'a fait pensé à un début de film d'action donc je me suis un peu chauffé

Mais ptn
Le "Un casting puissant marqué toutefois par l'absence de Sigthorsson" - Papy_Molotov m'a fini

Le 03 janvier 2020 à 13:49:38 Haryanto a écrit :
Mais ptn
Le "Un casting puissant marqué toutefois par l'absence de Sigthorsson" - Papy_Molotov m'a fini

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L'épisode est encore plus ubuesque que ça

Il manque la citation « Ce film :bave: » d’Adrien

Le 03 janvier 2020 à 13:55:48 Pimpolofist a écrit :

Le 03 janvier 2020 à 13:49:38 Haryanto a écrit :
Mais ptn
Le "Un casting puissant marqué toutefois par l'absence de Sigthorsson" - Papy_Molotov m'a fini

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L'épisode est encore plus ubuesque que ça

Il manque la citation « Ce film :bave: » d’Adrien

1- la citation serait juste " "
2- Adrien ne comprendrait rien au film vu que c'est pas un OG de la fic