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Sujet : [Fanfic] Bijuu's Mythology

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Neo_White Neo_White
MP
Niveau 10
14 novembre 2009 à 23:36:02

Je commente la partie de Sanephar (la toute première) :

Joli, joli ! Bonne exploitation des pouvoirs d'Aku, très bon rythme, Silmeria ( :bave: ) et surtout : pas de bulle ! (tu vois de quoi je veux parler, n'est-ce pas ? ^^)

Neliel est fidèle à elle-même, ainsi qu'Aku bien que ça me fasse bizarre de le voir si protecteur envers Sanephar (mais j'aime bien).

Vraiment, combat très bien écrit, j'ai passé de bonnes minutes à le lire !

Sanephar Sanephar
MP
Niveau 9
15 novembre 2009 à 00:53:44

Bien je vais commenter ta partie, cher Neo !

Alors… j’aime bien cette symbiose entre le Jinchûriki et le Bijû bien plus élaborée que dans « Naruto ». Kyûbi n’est pas le seul à avoir accès à tout de son porteur, ce dernier peut aussi avoir des informations. Moindres, certes, mais n’oublions pas que c’est une entité supérieure, normal que Kyûbi arrive à cacher certains aspects comme ses pensées. Bref j’aime bien le fait que plus le réceptacle utilise son Bijû, plus il « fusionne » avec. On regrettera que ce cher Neo n’a pas pu clouer le bec à Kyûbi avec sa peur de l’eau, mais j’imagine qu’il faut être vraiment malin pour casser un être ancestral.
Par contre… Comment ils savent qu’Isonade est sortit et que son pouvoir ne filtre pas par l’Outil de Pouvoir ou par un Jinchûriki qui peut vivre dans l’eau, comme Neo est à l’aise dans un brasier ?

Hum… je ne suis pas trop d’accord avec le vent qu’à lâché Kyûbi. C’est vrai qu’il peut fusionner de plus en plus, mais en partant comme ça, Kyûbi pourrait blesser n’importe qui. Ca reste quand même à Neo d’utiliser les pouvoirs de son démon quand il se contrôle. Ah et par contre il manque les « » quand Kyûbi parle dans une conversation à plusieurs. Et il a dit quoi Neo que Kyûbi a peut-être entendu ?
En tout cas, Neo se rattrape. Il n’a pas pu clouer le bec à Kyûbi mais il se débrouille avec Redjo. En ce qui concerne le flash back, je le trouve réussit et placé au bon moment. Bon, ça fait caricatural que le fils assiste à la mort de son père sous une pluie diluvienne mais… qu’est que j’adore !! Par contre tu as oublié de mettre la fin du flash back.
Hum ! Je ne sais que penser : Kyûbi tient-il à sa vie pour prendre le contrôle ou veut-il tout simplement profiter de la situation ? Ah et euh… pourquoi faut que Neo pense à Sanephar ? Je ne vois pas trop le rapport…

J’adore la description de Neo avec sa nouvelle queue apparue, de même que les pouvoirs qu’il utilise (surtout lors de la deuxième queue et quand il utilise des vagues de feu). C’est tout simplement délicieux. En tout cas, si Redjo pense pouvoir rivaliser avec la haine de Kyûbi, il est mal barré… En… une chance que Redjo n’a pas pensé que le Jinchûriki pouvait s’évanouir après parce que ça aurait été problématique pour Neo. Par contre… avec tout ce feu, le bateau ne devrait pas s’enflammer ?

J’aime bien Gamynator. Je trouve que sa personnalité est mieux ressortie entre tes mains. C’est comme ça avec tous les personnages remarque, mais Gamy est le plus flagrant pour moi. J’adore toujours autant les descriptions tant au point de l’environnement que techniques (pour la foreuse). Par contre… j’ai du mal à comprendre comment Gamynator a pu sentir qu’un éboulement allait être provoqué. Il n’a pas de pressentiment ou d’aide « mythologique » comme Neo et Mega…

C’est le plongeur qui a fait tombé le rocher ? En tout cas il a été rapide pour rejoindre le duo. Un peu trop à mon gout.
Je pense qu’il aurait été bien aussi de mettre plusieurs systèmes défensifs parce que les Outils de Pouvoirs ne sont pas très bien vu par les Bijûs vu la raison pour laquelle ils ont été créés. Nul doute que Sanbi a voulu se débarrasser de lui. D’ailleurs, on ne devait pas utiliser qu’une formule pour nommer les Bijûs ?
Ah… j’adore vraiment Sad ! Qu’est-ce qu’il porte bien son nom. Non, j’adore ce trait de caractère franchement, c’est vraiment super original ! Par contre… ils n’ont pas des lunettes de plongée ?

Je regrette qu’il n’y ait pas une meilleure description d’Isonade quand même. D’autant plus qu’on ne croisera pas beaucoup de Bijû en liberté.
Alors je n’ai pas bien compris… Sad a pris l’Outil de Pouvoir et pourtant Mega l’utilise pour enfermer le Bijû (là aussi je trouve qu’il manque de description). En plus, c’est super rapide contrairement au prologue. Mais… finalement notre protagoniste banal aura fait un exploit ! Je partage même sa joie ^^

Yesod et Rin… cela faisait longtemps ! Dommage que le périple qu’elles mènent, pratiquement exact à ceux de nos héros quelques mois plutôt n’ait pas mieux exploité. Mais je ne vois pas ce qu’on aurait pu faire. D’autant plus que c’est déjà bien mené dans MG. En tout cas, cette partie est aussi admirablement bien écrite que les autres. Avec Rin qui se sent inutile et Yesod qui mène l’expédition avec une attitude si experte… C’est du beau travail ! Encore plus pour la suite avec la dégradation de l’état de Rin. Par contre, je me demande si on n’a pas sous-exploité cette partie là. Ca semble un peu trop rapide. Et je crois avoir remarqué une incohérence. Ca n’a pas gêné Seraphin n’ingérer l’Eitr, alors pourquoi un effet si néfaste à Rin ?
Bref, la fin du chapitre est tout simplement… trop bien !!! J’aime cette révélation ! Vivement la suite !

Merci infiniment pour ce chef d’œuvre ! C’était vraiment génial !!!

Neo_White Neo_White
MP
Niveau 10
15 novembre 2009 à 20:57:01

Réponse au commentaire !

Avant toute chose, concernant la dénomination des Bijûs, je serais plus pour les appeler par leur "vrai" nom (comme Isonade, Orochi, Nekomata, etc.). Après, on avait vu qu'il en manquait certains, comme pour Kyûbi qui n'a pas d'autre nom. Donc, pour ceux-là, on les désignerait par leur nombre de queues comme on l'a fait. Après, à vous de voir. Bah tient, ça fait une idée de premier sondage (utilitaire, certes).

Ca m'étonne que tu me dises que je fais mieux que dans Naruto au niveau des Jinchûrikis. Les porteurs avaient si peu de symbiose que ça avec leurs démons ?
En ce qui concerne Isonade... Gamynator dit ça parce que sinon, le Bijû aurait du mal à mettre le bronx dans la mer avoisinante. Ce n'est évidemment qu'une supposition de sa part, mais elle s'est avérée vraie !

Kyûbi, maintenant... Pour le "vent", tu parles de la bourrasque qui a éjecté Redjo ? Si c'est le cas, voilà mon point de vue : Neo peut contenir Kyûbi et choisir de ne pas l'utiliser. Mais si il relache son attention, le démon peut en profiter (comme lors des rêves où il envahit l'esprit de Neo sans aucun problème). Après, c'est peut-être aussi vrai que j'ai été incohérent par rapport au reste.
Désolé pour les guillemets. Dans mon texte, il y avait de l'italique mais j'ai oublié de remplacer par autre chose sur JVC.
C'est bête de ma part de ne pas avoir dit ce qu'avait pensé Neo. Je voulais faire du mystère mais maintenant, ça fera bizarre si on le dit plusieurs chapitres après. Tant pis. En fait, j'aurais bien fait la "conclusion" de ce chapitre, les retrouvailles, etc., mais ça aurait été trop long. Donc, je laisse ça au suivant... En l'occurence, Tsuki.
J'avais pas envie d'écrire en grosses lettres "FIN DU FLASHBACK". Je trouve que ça fait débile ^^ La transition était plutôt douce, je pensais que ça passerait bien.
Pourquoi Neo doit penser à Sanephar ? Bah en gros, Kyûbi lui ordonne de ne pas mourir (Code Geass style) et pour le motiver, lui fait "Pense à tes amis !" (et comme il est plus proche de Sanephar aux yeux du renard, c'est elle qui fait office de figure de proue).

Ouais, le bateau devrait cramer... En même temps, j'ai pas dit qu'il était intact ^^ Encore un truc que j'aurais dû préciser, ralongeant le chapitre par la même occasion.

Gamynator est si bien que ça ? J'ai pas l'impression de l'avoir fait différemment de ce que je lis.
Pour l'éboulement, Gamy a senti les vibrations. En gros, il a tout de suite pigé qu'on avait fait sauter l'entrée. Dans l'eau, les bruits sont différents. Lui a compris plus vite que Mega, c'est tout.

"C'est le plongeur qui a fait tombé le rocher ? En tout cas il a été rapide pour rejoindre le duo. Un peu trop à mon gout." :d) J'avoue. Mea culpa.
"Je pense qu'il aurait été bien aussi de mettre plusieurs systèmes défensifs"
:d) Qu'est-ce que tu veux dire ?
Pour les lunettes de plongée, oui, ils en portent, mais un geste se voit quand même. Il peut passer son doigt sur son masque ou en-dessous, ça ne pose pas problème.

Je savais bien que j'avais bâclé cette partie. Honnêtement, je sais pas pourquoi je ne l'ai pas corrigée.
Par contre, Sad n'a pas pris l'Outil de Pouvoir, il allait le faire quand Mega lâcherait prise une fois l'oxygène déconnecté.

La NK, maintenant. Personne ne s'est proposé pour écrire, à part toi et Tsuki, et encore moins pour faire ça. Ca ne m'aurait pas gêné de laisser quelqu'un d'autre le faire mais personne n'a levé la main.
Rin... La douce Rin... En termes de chapitres, ça a été "vite" mais dans le fond, pas tellement : il s'est écoulé du temps dans la fic et en plus, elle n'est pas encore morte, elle est juste super-fatiguée. Mais elle peut encore se déplacer et parler.
Et Seraphin... bah je peux pas le dire ! Soit je le ferai par la suite, soit quelqu'un d'autre proposera son hypothèse s'il se charge de cette partie. Ce qu'on peut aussi faire (et ça vaut pour toutes les bonnes idées), c'est qu'on peut les proposer aux autres. Pas forcément sur le forum, mais par un petit mail, pour dire "Que penses-tu de mon idée sur tel élément scénaristique que tu as introduit ?" et les deux peuvent alors se concerter. Comme ça, on conserve la surprise pour tous les autres.

Merci pour tous ces compliments, ils me vont droit au coeur ! En même temps, tu restes critique, et c'est une excellente chose.
Maintenant, nous n'avons plus qu'à souhaiter longue vie à cette fic et à tous ses auteurs !

:d) !!!!! ANNONCES !!!!! :g)

1) Petit sondage "utilitaire" :
Comment doit-on appeler les Bijûs ?
a. Par leur "vrai" nom : Nekomata, Raijû, etc.
b. Par leur nombre de queues : Nibi, Rokubi, etc.
c. Je m'en fiche comme de ma première chemise !
d. Bijû ? Kézako ?

2) Si vous avez des idées de scénario et que vous ne voulez pas en discuter avec tout le monde, vous pouvez vous concerter avec une personne en particulier par mail (celle qui a lancé l'intrigue pour laquelle vous avez des idées, évidemment).

Sanephar Sanephar
MP
Niveau 9
30 décembre 2009 à 16:44:07

Pourquoi plus personne ne participe à cette fic ? Pour l'écriture, je peux comprendre, mais pour les sondages... Vous n'allez pas me sortir l'excuse que vous n'avez pas le temps; Ca prend pas trois plombs non plus.

Bon la suite. Navrée du retard. Nous avons mis du temps à cause de nos cours et le décalage horaire entre la France et le Canada n'aide pas. Mais voici le chapitre 9 de Bijû's Mythology, fait avec la bonne participation de Tsuki ! Bonne lecture à tous et à toutes !

Bijû’s Mythology
Chapitre 9: Eveil

« Neko se tenait en face de moi quand je lui expliquais l’association des runes mêlées à l’art des baumes médicinales. Je remarquais qu’une certaine distance s’était établie entre nous. Ce qui ne nous empêchait pas d’être toujours aussi proche l’une de l’autre. Soudain, Megumi se redressa brusquement en regardant droit devant lui. Nous fîmes pareil pour voir arriver un individu. L’homme semblait mal en point, en vue de son kimono ainsi que de son corps brûlés et maculés de sang.

- Nii-san ! s’écria Megumi à côté de nous.

Et il se précipita vers lui. Je me levais à mon tour et intimais à ma sœur de rester, alors que je me dirigeais vers les deux frères. Ils arrêtèrent de discuter quand je vins à eux. Ils se contentaient de se regarder fixement. Je sus qu’il n’en était rien et qu’ils discutaient à leur manière. Les jumeaux n’ont pas besoin de mots pour se comprendre. Ils ont leur langage à eux. Megumi s’éloigna, furieux, et repartit vers le campement que nous avions établi.

- Tu as pu rattraper Gobi ? demandais-je.
- Je l’ai affronté et je l’ai blessé. Il s’est réfugié dans un arbre. Il sera plus difficile de l’enfermer dans l’Outil de Pouvoir maintenant.
- Ne t’en fais pas. Il ne bougera pas.
- Comment tu le sais ?
- Tu oublis que je suis une prêtresse, Neoru. Je sais beaucoup de choses qui ne peuvent pas toujours être expliquées.
- Une prêtresse qui a trahis son temple…
- Il faut parfois faire des choses immorales pour le bien du monde. Je ne regrette pas d’avoir sali mon nom et celui de ma lignée.
- Moi si.
- S’il te plait, Neoru, ne recommence pas.
- J’en ai discuté avec Megumi. Vous ne pouvez pas rester comme cela toi et Neko. Quand nous aurions finis nos devoirs, nous vous épouserons pour que vous puissiez avoir une vie aussi confortable que possible.

J’écarquillai les yeux devant la détermination irradiante de mon ami. Mon calme revint et j’affirmais d’une voix mélancolique :

- Moi et Neko ne sommes pas faites pour le mariage. C’est contre…
- Je le ne suis plus non plus à cause de Kyûbi. Il est de même pour Megumi désormais. Il est vrai que c’est contre votre serment d’origine, mais vous l’avez trahi, rappela le guerrier.
- Neoru…
- S’il te plait, c’est notre devoir d’homme de vous protéger et de subvenir à vos besoins. De plus… Megumi a des sentiments pour Neko.
- Des sentiments ?!
- On dirait que tu l’avais pas vu cela… taquina gentiment Neoru en caressant ma joue.
- Mais… il ne peut pas la toucher.
- Etre à ses côtés lui suffit.

Je pris la main ensanglantée de mon compagnon et la serrais entre les miennes. L’affection et l’inquiétude pour mon existence que me témoignait Neoru me toucha beaucoup. Mais je savais qu’il ne m’aimait pas de la manière dont on aime une femme. Je ne pouvais pas l’empêcher de connaitre l’amour pour un devoir envers moi, alors que j’en avais en autre à accomplir de mon côté.

- Ce n’est pas possible, j’ai un autre devoir.
- Comment ça ?
- Quand tout sera fini, je reviendrais à Aokigahara et y resterais jusqu’à ce que la mort m’emporte. La forêt et le temple seront mon sanctuaire.
- Mais pourquoi ?
- Je dois veiller sur Gobi.
- Je ne veux pas que tu sacrifies ta vie pour une décision que j’ai prise.
- Tu n’es pas le seul à avoir choisis de faire ce périple. Que tu le veuilles ou non, nous sommes impliqués autant que toi. Et puis… j’ai quelque chose à accomplir.
- Quoi ?
- Tu verras bien. Je n’en suis pas encore sûre moi-même. Mais je crois… que nous avons un allié.
- Je ne comprends pas…
- A vrai dire… c’est encore très flou pour moi. Je te demande juste de me faire confiance.
- Je t’ai toujours fait confiance, San.»

Sanephar s’éveilla en sursaut. Aussitôt un mal de tête l’assaillit et son corps semblait être courbaturé. Bon sang, qu’avait-elle fait pour être dans un tel état ? Elle regarda autour d’elle mais elle y voyait à peine quelque chose dans toute cette pénombre. Etait-elle toujours au temple ou dans une grotte ?

- Tu es réveillée ?
- Sakai-san ? fit Sanephar en se tournant vers la direction d’où provenait la voix.

Elle trouva le Jinchûriki allongé sur le sol. Il avait l’air mal en point. Brièvement, il lui raconta ce qui s’était passé au temple, et la décision qu’ils avaient prise de venir dans la forêt. Il lui expliqua également que Neliel était partie chercher des baies sauvages et qu’elle reviendrait. Sanephar préféra taire le rêve qu’elle venait de faire. Son compagnon n’était pas en état de réfléchir, il devait se reposer pour se remettre du poison.

- Je peux faire quelque chose pour vous ?

Il hocha négativement la tête et la reposa sur le sol en fermant les yeux. Sanephar posa sa main sur l’épaule du Jinchûriki en signe d’encouragement et s’éloigna. Elle tomba sur ses affaires éparpillées en vrac sur le sol. Neliel avait dû vouloir utiliser son sac pour la cueillette. Elle les rassembla mais s’arrêta devant son bloc note grand ouvert. Elle le parcouru brièvement et ouvrit grand la bouche en même temps que les yeux. Les quelques symboles qu’elle avait recopiés du temple, et qu’elle n’arrivait pas à lire, se traduisaient naturellement. Elle les parcourut tous à mesure que son incompréhension s’amplifiait. Certains étaient parfaitement lisibles alors que d’autres restaient intraduisibles. Mais… que lui arrivait-il ?!

Tsuki2608 Tsuki2608
MP
Niveau 2
30 décembre 2009 à 16:48:09

Voici la partie deux du chapitre 9!

Silmeria toqua trois petits coups à la porte, annonçant ainsi sa présence à son supérieur. La voix grave du chef de la Novem Katouseiji résonna et l’invita à entrer. La jeune femme s’avança d’une démarche assurée et gracieuse. Dans la faible luminosité, elle ne pouvait voir le visage de son protecteur, mais elle savait qu’il ne devait pas être fier d’elle. Silmeria avait laissé passer l’opportunité d’attraper deux Bijûs à la fois. Elle déposa son rapport qui expliquait en détails sa confrontation avec les deux Jinchûrikis.

-Tu me déçois quelque peu, Silmeria. Te faire battre par deux gamins. Ils t’ont prise par surprise, certes, mais tu aurais dû en ramener au moins un.

Silmeria était une personne très fière et habituée à la réussite, aussi son égo en prit un coup. Mais elle resta impassible et ne démontra pas sa douleur. Son Dana employait un ton si neutre ! Elle aurait préféré qu’il lui montre sa colère, mais elle savait que Shinzo n’était pas ainsi.
Soudain, on frappa doucement à la porte. Malgré la délicatesse qui fut présentée, Shinzo n’aimait pas être dérangé.

- Entrez !

Redjo entra. Voyant que son maitre était en réunion avec Silmeria, il hésita un bref instant à l’embrassure de la porte. Il baissa la tête en signe de salutation respectueuse et présenta par la même occasion ses excuses.

- Pardonnez-moi, Shinzo-sama. J’ignorais que vous étiez occupé.
- Parle, maintenant que tu m’as dérangé.

Le bras droit releva la tête et alla déposer un épais document sur le bureau.

- Je reviens avec Sad de la mer de Chine orientale. Sanbi nous a échappé.

Les traits de Shinzo se durcirent, tandis que Silmeria sentit son égo se remettre. Elle était seule et contre deux Jinchûrikis. Redjo était avec un camarade et contre un Bijû à l’état sauvage. On pourrait penser qu’à pleine puissance, les Bijûs sont plus difficiles à capturer. Mais il en était autrement. Certes, la puissance était énorme, mais ces démons n’ont aucun sens stratégique. Ils pensent qu’à tout détruire sur leur passage et rien d’autre. Alors qu’un Bijû scellé dans le corps d’un humain doué de faculté intellectuel et de bon sens, même médiocre, et qui maitrisait bien son démon, était une autre paire de manche. Et comme l’Outil de Pouvoir était, en toute logique, dans le même lieu que Sanbi, la capture était normalement gagnée d’avance.

- Il se trouve que d’autres personnes cherchent les Bijûs.
- La Limentsuki ?
- Je ne pense pas. Il y avait le Jinchûriki de Kyûbi avec eux.
- C’est d’autant plus étonnant que tu ne l’as pas ramené avec toi.
- Il a changé de porteur, et celui-ci maitrise moins bien son démon. Il a perdu le contrôle. Comme il a grandement endommagé le bateau dans lequel nous nous trouvions, j’ai plongé. J’ai attendu que le navire coule, mais au moment où j’allais le capturer un sous-marin est venu le reprendre… J’ai dû partir.
- Décidemment… c’est de bien mauvaise nouvelles que vous m’apportez.

Redjo jeta un œil à Silmeria en fronçant les sourcils. Il n’avait pas beaucoup d’estime pour les femmes, encore moins pour celles qui combattaient comme des hommes. Ce n’était pas leur rôle premier de son point de vue. Mais Silmeria était une exception. Elle n’avait rien d’un homme ; elle était d’une grâce et d’une élégance innée. Y compris dans sa façon de combattre. Mais cela ne l’avait pas empêché d’être une bonne femme d’intérieur. Elle savait tout ce qu’une femme devait savoir. Elle était, selon Redjo, parfaite. Combattante, mais docile. Elle restait dans sa condition. Étonnant qu’elle ait échoué…

- Nous savons maintenant où se trouve Nibi, Sanbi, Gobi et Kyûbi, il nous reste plus qu’à les capturer, affirma Redjo. En les séparant, ils seront plus faciles à avoir.
- Il serait aussi judicieux d’assassiner les humains qui sont avec eux. L’une d’elle est la sœur d’une Jinchûriki. La disparition d’un être cher diminuerait ses capacités.
- Il n’y a qu’une femme qui puisse élaborer un stratagème pareil, sourit Redjo. Mais c’est bien trouvé. Dans un état dépressif, le Jinchûriki ne peut pas faire appel à son Bijû.
- Nous n’avons pas découvert quatre Bijûs mais cinq, rectifia Shinzo. Je viens de recevoir des nouvelles informations sur un autre.
- Lequel ?
- Raijû. L’enfant qui le porte semble avoir été repéré, mais elle est habile et nous agents n’ont pas pu la rattraper.

Silmeria se tourna alors vers son supérieur, le regard brillant.

- Non, Silmeria. Je ne t’affecterais pas à la capture de Raijû. J’ai déjà quelqu’un d’autre en tête. Elle nous a causé bien des soucis, mais elle ne reste qu’une enfant. Toi, tu devras retrouver Gobi et Nekomata qui t’ont échappé avec Basileus, Redjo et Yesod.
- Qui s’occupera de capturer Raijû ? s’enquit le bras droit de Shinzo.
- Ta cousine. Ca sera l’occasion pour elle de faire ses preuves. Elle revient avec le Jinchûriki ou elle ne revient pas.
- Je comprends tout à fait.

La geisha et le bras droit s’inclinèrent avant de sortir. Silmeria referma doucement la porte et serra les poings jusqu’à ce que ses jointures blanchissent. Elle attraperait ces deux Jinchûrikis et remonterait dans l’estime de son protecteur.

***

Une fois le choc de l’emprisonnement d’Isonade passé, Mega continua de sombrer dans une douce léthargie. Il ignorait s’il avait dû donner quelque chose pour capturer le Bijû, ou si tout simplement la fatigue et l’angoisse l’avaient laissé faible. Gamynator se dirigea vers lui et le secoua comme un prunier. Malgré la fatigue pesante, il refusa de s’endormir. Ils avaient loin d’avoir fini. Mega resserra l’emprise sur l’Outil de Pouvoir alors que Gamynator lui parla dans le micro :

- Ça serait pas une bonne idée de retourner à l’entrée. Le type qui nous a sauté dessus doit nous attendre là-bas.
- Et il ne faut pas lui apporter le Bijû sur un plateau.
- Tu l’as dit. Et à quoi nous servirait une entrée bouchée… Seulement… il nous reste une demi-heure d’oxygène pour trouver une autre sortie.
- Ca va être difficile.
- Non, juste. Alors autant ne pas trainer.

Pas très encouragés par la situation assez chaotique, mais voulant survivre à tout prix, les deux hommes se mirent à fouiller les labyrinthes pour trouver une sortie potentielle. Mais après une quinzaine de minutes de recherche, aucune sortie à l’horizon. Au lieu de ça, ils s’étaient plutôt perdus dans les innombrables couloirs. Alors que Mega sentait le désespoir le tirailler, il sentit quelque chose l’assaillir. Puis ce fut comme si que l’intérieur de sa tête se mettait à lui échapper. Il s’arrêta terriblement inquiet. Gamynator revint quand il vit que son compagnon ne le suivit plus, et passa sa main devant le masque de son ami.

- Mega, ça va ?

Dans la tête du journaliste, tout était confus. Des images défilaient devant ses yeux châtains vides. D’abord imprécises et floues, elles se remplirent de détails et le brun pu reconnaitre les ruines où il se trouvait avec Gamynator. Des couloirs se succédèrent les uns après les autres dans son esprit, en accélérées, et la vision se termina sur l’image d’une arche en pierre qui donnait sur l’extérieur des ruines.

- Gamy, je sais par où passer pour sortir de ce piège à rat… ou plutôt à poisson !
- Quoi ? Comment tu peux savoir ça alors qu’on n’a même pas de carte !
- J’en sais trop rien. Peut-être... Non, laisse tomber, ça ne peut pas être ça.
- Dis toujours !
- Le Portail des Mythologies, dit Mega en baissant la voix.
- Pas bête... Il nous a pas mal déjà aidé celui-là ! Ca serait un bon plan si tu nous montrais le chemin avant qu’on meure asphyxié, non ?

Mega se remémora les images sans difficulté, sûrement aidé se dit-il, et prit un chemin qui était dissimulé par un éboulis. Après une dizaine de minutes de nage, ils atteignirent enfin l’arche de pierre que Mega avait vue dans son esprit. Les deux hommes n’eurent aucun mal par la suite à retrouver le sous-marin. Ils passèrent par le sas et purent enlever les équipements de plongé.

- Ouah ! s’exclama l’ex-mercenaire. C’était limite ! Il restait plus que cinq pour cent d’oxygène. C’est à peu près six ou sept minutes.
- Bah, c’est pas la première fois qu’on s’en sort in extremis, Gamy.

Mega inspecta minutieusement l’Outil de Pouvoir. C’était un vase ordinaire, finement décoré de gravures et d’inscriptions intactes. A croire que l’usure du temps n’avait pas eu d’emprise sur cet artefact. Il était dans un état de conservation qui dépassait l’entendement. Mais plus encore…

- La vache ! J’arrive pas à croire que ce simple vase peut retenir une créature aussi grosse qu’Isonade !!
- En même temps il a été conçu pour ça. Bon on devrait remonter à la surface pour voir Neo, et s’assurer qu’il n’a pas fait couler le bateau ou qu’il s’est endormi !
- Ça expliquerait pourquoi il répondait pas à la radio. Sauf que… ce n’est pas son genre. Fait vite s’il te plait. J’ai un mauvais pressentiment.
- On dirait que notre copine Sanephar déteint sur toi !
- À vrai dire… je crois que c’est le Portail lui-même qui me fait sentir ça.
- Comment tu le sais ?
- C’est… j’sais pas… je sens que je suis pas seul.
- Parfois vous me foutez les jetons avec vos trucs paranormaux, dit-il en mettant la machine en route.

Ils remontèrent à la surface aussi vite que le sous-marin leur permettait. Mega ne cessa de contempler les hublots afin de voir un signe de vie de leur ami. Alors que Gamynator pensait à tout autre chose…

«J’ai bien failli mourir encore une fois, pensa Gamynator. Sakura... Qu’est-ce qui lui serait arrivé si j’avais été tué ? Avant, mourir ne m’effrayais pas, mais maintenant...»

- Neo ! hurla Mega.

Gamynator sortit de ses pensées, et vit en effet leur ami couler doucement dans les abymes de l’océan. Mega s’empressa de remettre sa combinaison pour rechercher son meilleur ami, en espérant qu’il n’était pas trop tard…

Tsuki2608 Tsuki2608
MP
Niveau 2
30 décembre 2009 à 16:53:39

Notes des auteurs :

- Éveil des « pouvoirs » de Sanephar, du passé de la ligné de White et Stellior et de Rin en tant que Jinchûriki.

- La première scène est une mise en bouche pour la dernière, mais elle permet également de donner deux indices sur « le changement » qu’à subit Sanephar dans le temple.

- On s’était posé la question au début : comment Gamy et Mega vont-ils sortir? Porte d’entrée bouchée, un ennemi dans le secteur et une réserve d’oxygène diminuée. Ca nous laissait peu de choix. Le Portail nous ait apparu comme une excellente solution. L’Elu et le quatrième Gardien sont sur le point d’être noyé. Le Portail a beau être puissant, Neo étant inconscient, l’artefact ne pouvait agir directement. Il devait passer par Mega, bien qu’il n’ait même pas eu besoin d’intervenir pour lui souffler l’idée…

- « Car quand le Bijû ne choisissait pas son hôte, soit tout le temps […] ». La NK et même certains Bijû ignorent qu’il n’y a qu’un cas où un démon à choisi son hôte : il s’agit bien sûr de Gobi et d’Aku. N’oublions pas que les Jinchûrikis représentent des prisons pour les Bijûs et que les êtres vivants n’aiment rarement la captivité.

- Y’a… pas mal d’hypothèse. De la théorie des sexes des entités supérieures aux apparences des Bijûs, à la lignée de Neo et Sanephar… Mais un petit zoom sur la dernière phrase de notre protagoniste préférée. Évidemment que, biologiquement parlant, Sanephar n’est pas la sœur de Neo. Mais imaginez quelqu’un qui a été toujours seul, et qu’il se rend compte que son amie d’enfance vient de la même lignée que lui ? Ben, oui, automatiquement, même si c’est un membre de la famille très éloigné, ça prend de grosse proportion.

Sanephar Sanephar
MP
Niveau 9
30 décembre 2009 à 17:13:11

Bon, comme je ne commente pas, je vais répondre au poste de Neo White.

Je ne sais pas quoi choisir par rapport au sondage...
Les "vrais" noms ont une classes folles, l'ennuie, c'est que Kyûbi n'en a pas. Alors je propose de les appeler par leurs nombres de queues. D'autant plus que dans le chapitre 9, Kyûbi affirment qu'ils n'ont pas de nom à proprement parler, alors ça pourrait correspondre (je viens seulement d'y penser).

Ensuite, pour la deuxième idée... excellente ! Je l'ai mise en application avec Tsuki. Vous n'imaginez pas tous les complots qu'on prépare pour cette fic, MOUAHAHAHAHA ! Bon, peut-être pas quand même, mais on échange quelques idées pour voir si ça peut tenir la route, et si l'une de nous à l'occasion de les mettre en application.

Bref, on attend avec impatience vos impression sur notre dernier petit chef d'oeuvre !

Tsuki2608 Tsuki2608
MP
Niveau 2
30 décembre 2009 à 17:24:00

Coucou! Sanephar vient de me faire remarquer que j'avais oublié de répondre au petit sondage de Neo!

En fait, ma sempai à raison. Kyûbi n'a pas de nom à lui, alors on fait quoi? Je crois qu'on devrait nommer les bijûs par leur nombre de queues. Ça simplifirait la vie de tout le monde. (surtout pour ceux qui ne connaissent pas les noms véritables des démons).

J'espère que vous apprécirez ce chapitre que nous avons mis deux mois à écrire (foutu décalage horaire!(et examens....))!

Tsuki2608

p-s: Neo, Sanephar m'a raconté pour tes examens! Courage tu vas y arriver! Et ensuite tu auras de vrai vacances bien mérité!

Gamynator Gamynator
MP
Niveau 13
01 janvier 2010 à 22:36:03

Hello everybody! Et bonne année je sais je n'ai pas pu commenter l'avant dernier chapitre mais je vais mle rattraper.

On sent dans l'histoire qu'il y a un avancement moral si vous voyez ce que je veux dire?
Neo découvre que Sanephar est sa soeur et que le portail à encore une fois un lien avec tout ça, en parlant de portail je trouve qu'il est vachement intelligent :doute:

C'est la carte, c'est la carte, c'est la carte! Bon Mega et Gamy n'avait pas Dora et babouche mais encore une fois c'est le portail qui les sort d'affaire(ça me rappel un certain Mathanimal qui avait aidé nos héros avant!)

Silmeria rentre en scène! Ruse et complot à venir alors...

C'est moi ou Yesod s'atttache de plus en plus à Rin sans vouloir le montrer?

Sinon j'ai l'explication de pourquoi le rafiiot n'a pas été carbonnisé: Le feu que dégage Neo et justement ... du feu, pas de comburant rien pour pouvoir maintenir le feu en place, je vous rappel qu'on est en mer, et de plus même de bois les bâteaux ne brûle pas comme du papier.

Sinon bonne année encore une fois à tous!
2010 :fete:

Neo_White Neo_White
MP
Niveau 10
02 janvier 2010 à 23:06:02

Malgré mon manque de temps, il était bien normal que je consacre l'une de mes pauses à ce chapitre, car vous avez fait de l'excellent boulot ! Attendez... On me dit dans l'oreillette que Sanephar et Tsuki sont des femelles...
C DLA MERDE VOT TRUK; ET TOC !
Bon, commentons en faisant semblant que ça a été écrit par de nobles mâles...

Un petit mot d'ordre général, d'abord : c'est bien écrit et surtout, de manière uniforme. Je devine qui a fait quoi mais c'est assez bien dissimulé. Niveau orthographe, des fautes qui traînent un peu partout, avec les classiques confusions dans la

conjugaison (imparfait/passé simple/conditionnel présent) chez Sanephar. M'enfin bon, on finit par s'y habituer ! Quelques phrases pas toujours écrites dans les bons registres langagiers, aussi. Par exemple, Shinzo et Kyûbi pas assez soutenus

de temps en temps, ou l'inverse avec les héros. Mais c'est mineur, rassurez-vous.

C'est sympathique de se rappeler de temps en temps ce qui s'est passé autrefois. On ne voit pas trop l'intérêt de cette première scène au début, mais on comprend mieux en avançant dans le chapitre. Tout en subtilité !
Pour râler un peu, je dirais que Sanephar passe trop vite à autre chose, comme s'il ne s'était rien passé avant qu'elle ne soit tombée dans les pommes.

C'est difficile à expliquer mais j'aime beaucoup la scène suivante.
La mise en scène de Silmeria, au caractère fort agréable, Shinzo posé et impressionnant, Redjo avec sa vision des femmes (laul), et puis toute la mise en place de la suite des événements. Avec ce quatuor (Silmeria, Redjo, Yesod, Sad), ça va

être un joyeux bordel ! Shinzo met quand même sacrément le paquet, en envoyant autant de monde... Ca me paraît d'ailleurs un peu trop fort, mais bon.
Et Rin qui part affronter Raijû... Quelle bonne idée ! Je ne dis pas que c'était la meilleure chose à faire, mais c'est une bonne idée quand même !

Mais oui, c'est le Portail qui aide Mega et Gamy ! Il avait bien dit qu'il apporterait son aide, donc c'est tout à fait logique de le voir intervenir. C'est peut-être une solution de facilité, justement, mais ça ne me dérange pas, personnellement.
Vous auriez peut-être dû plus insister sur le stress de mourir du côté de Mega. Pour Gamy, c'est normal qu'il ne cède pas à la panique, mais ce bon vieux Mega... c'est une autre affaire. Sympathique aussi de voir que Gamy se emt à douter du

bien fondé du fait d'apporter son aide à ses amis... risquer sa vie n'est plus aussi facile maintenant qu'il a une femme dans sa vie !

Je suis plus partagé pour la scène suivante...
Niveau mental, c'est parfait, tant pour Rin que Sad et Yesod. D'ailleurs, je regarde Sad d'un oeil nouveau grâce à ce que vous avez rajouté sur son passé (enfin, je crois que ce sont des rajouts par rapport à ce que Crash avait dit) : ce n'est pas

quelqu'un de mélancolique mais qui n'éprouve que des "pseudo-tristesses" par rapport à ce qu'il a pu vivre auparavant. Maintenant, je le vois comme quelqu'un de plus ou moins insensible, mais qui peut aussi se montrer très affectueux (cfr sa

relation avec Rin). Voilà comment je vois les choses : Rin est comme un lien avec son passé, c'est la seule personne avec qui il est vraiment heureux, parce qu'ils se comprennent et peuvent se soutenir. D'un autre côté, on a le reste du monde,

pour lequel il n'éprouve plus grand-chose. Il a des remords, de la tristesse, mais c'est permanent, et pas à cause des gens qu'il peut tuer ou des "mauvaises actions" qu'il peut entreprendre. Après, vous avez peut-être une vision toute différente

du personnage.
Là où j'apprécie moins, c'est le Bijû... Il sort d'où ? Yesod avait une pochette Kinder avec Ichibi à l'intérieur ou quoi ? Je voyais plus Yesod partir à la recherche d'un Bijû et tout faire pour en obtenir en priorité un pour Rin afin de la sauver. Un peu

facile de résoudre si vite le problème... surtout en ne donnant pas d'explications.

Et enfin, la partie du sub-conscient de Neo. On apprend pas mal de choses, et les révélations diverses ne sont pas pour me déplaire. Je ne vais pas toutes les passer en revue, mais en tout cas, j'aime beaucoup, surtout ce qui concerne la

nature des Bijûs et du Portail ! La manière dont c'est écrit frise la perfection, en plus ! (Pour l'atteindre, il aurait fallu plus soigner l'orthographe et le style...)
Par contre, pourquoi Kyûbi se montre-t-il tout à coup si loquace ? (il en dit beaucoup, mais avec son style, très bien retranscrit !)
"Cette question ne t'a pas posé de problème, il y a neuf mois, non ?" : alors là, tu vas devoir m'expliquer pourquoi elle dit ça... Si Neo ne s'est pas inquiété du bien fondé de tout le périple de MG, je me demande ce qu'il a fait.
Un peu illogique également que Neo se montre si choqué que Sanephar soit sa soeur à son réveil, alors qu'il a quand même eu le temps d'encaisser. Bizarre également qu'il révèle directement à ses amis un truc pareil, lui qui ne parle pas

facilement de lui...

Malgré les divers défauts que j'ai cité, le chapitre était vraiment excellent. J'ai personnellement pris énormément de plaisir à le lire, faisant durer le plaisir en m'imaginant chaque réplique avec précision, en visualisant bien chaque élément. S'il

n'est pas exempt de fausses notes, il a quand même le mérite de faire avancer l'histoire, qu'on pourra relancer sérieusement dès le chapitre suviant avec de l'action, et en faisant avancer les scénarii parallèles (passé, Bijûs, Portail, Sad/Rin).

Bien conçu, bien écrit... Je ne vois pas quoi rajouter d'autre. Je pense qu'il aurait mérité un plus long commentaire, mais je préfère servir celui-ci maintenant qu'un autre un peu plus détaillé dans un temps plus éloigné. Bref...
Allez, encore une fois toutes mes félicitations pour votre boulot (et tout particulièrement à Tsuki, dont je découvre le style avec ce chapitre). Bonne chance aussi au prochain qui aura à écrire, qui qu'il soit.
Longue vie à cette fiction !

PS : Merci pour tes encouragements, Tsuki !
PPS : Gamy, tu devrais avoir honte de regarder ce dessin animé !
PPPS : Et bonne année 2010 à vous tous, bien entendu !

Neo_White Neo_White
MP
Niveau 10
02 janvier 2010 à 23:06:36

PPPPS : Et désolé pour la mise en page... Vive JVC.

Gamynator Gamynator
MP
Niveau 13
04 janvier 2010 à 13:07:23

Je suis tombé dessus par hasard en zappant le matin de vacance tôt, très tôt :noel: .

Et non je ne regarde pas, le seul truc que je regarde c'est mon FAMAS sur MW2 :noel:

Sanephar Sanephar
MP
Niveau 9
27 janvier 2010 à 13:06:02

:pacg: Réponses aux commentaires :pacd:

Gamynator :d) Si on passe les premiers chapitres aux scènes inutiles, j’ai toujours trouvé qu’il y avait un avancement moral. Mais après la moralité est un concept subjectif.

Sanephar et Neo ne sont pas vraiment frères et sœurs, c’est plus leur lien mental qui fait ça. Question lien sanguin, ils n’ont pratiquement plus rien en commun. Mais leurs lignées désormais séparées n’ont fait qu’une autrefois. Et Neo n’avait jamais connu ça. C’est donc pour lui aussi fort que s’il retrouvait une (vraie) sœur.

Kyûbi l’a dit, le Portail est comme lui, sauf qu’il a choisi l’apparence d’un objet. Et si tu regardes bien, les Bijûs, Artefacts (Portail, Orbe d’Eden et Graal) sont en quelques sortes des esprits supérieurs aux humains.

Bingo, Yesod s’attache à Rin ! Moi, je vois une raison à ça, mais elle n’est peut-être pas partagée par l’assemblée du forum, et puis dans l’hypothèse où je la mettrais en pratique, ça fera une surprise.

Peut-être, mais avec un feu provoqué surnaturellement par un Jinchûriki, tu verrais que ton bateau ne fera pas long feu (ahaha le jeu de mot !). Non, vraiment, Neo est entouré de flammes perpétuelles (à peu de chose près), alors s’il reste sur place, le bateau prendrait effectivement feu. C’est d’ailleurs pour cette raison que le bateau à coulé et notre Jinchûriki préféré avec…

Tiens… on devrait faire un sondage pour savoir quel Jinchûriki on préfère… Mais pour cela, il faut attendre l’apparition de tous les Jinchûrikis.

Bref, merci pour ton com’s Gamy. On te regrette pour MG, cependant…

Neo White :d) « C’est vrai que les hommes ont du mal à reconnaître que les femmes ont une âme, alors un esprit… » (Polgara). Moi aussi je peux faire une entrée en la matière originale :p)

Arf… parfois je me dis qu’il faudrait que je prenne vraiment des cours particuliers. Non seulement ça rendrait mes fics plus agréables, mais en plus, je ne perdrais pas bêtement trois points le jour de mon concours… Enfin, là n’est pas le sujet !
Pour Shinzo, je déplore que ça ne soit pas assez soutenu, en revanche pour Kyûbi… je le vois mal préféré un langage à un autre. Il est « éternel », il est donc habitué à toutes sortes de langues et de registres qu’il utilise selon son humeur du moment.

Ah flûte ! J’aurais du mieux travailler certaines scènes qui donnent une impression trop rapide, pas assez travaillée. Comme quoi que faire dans l’alléger n’est pas toujours une bonne chose.

Ben… autant de monde… Y’a quand même trois Jinchûrikis et trois humains. Et puis dans l’hypothèse où ils séparent les Jinchûrikis… faut bien qu’ils aient le bon nombre !

Deux adolescentes Jinchûrikis qui vont se rencontrer, qu’est-ce que cela va-t-il donner ?

C’est vrai qu’on avait dit qu'il interviendrait. Et puis y’a tant à dire et à faire avec ce bon vieux Portail ! Sans compter que ça ferait bizarre de faire une suite sans qu’on y retrouve à moindre dose des éléments de MG.

Pour ma part (je ne parlerais pas au nom de Tsuki), ma vision de Sad est à peu de chose près identique à la tienne.
Aie ! On aurait du ne pas placer Shukaku tout de suite ou alors que ça soit imminent. Ça aurait peut-être permis de faire une scène rien que pour mettre sur la main sur Ichibi dans le prochain chapitre et approfondir Sad. Sa fille est morte, et Rin est mourante…
Ah je regrette vraiment d’avoir bâclé ce chapitre, parce que c’est l’impression que ça donne !

Pour moi, Kyûbi se montre loquace à cause de Sanephar. A la base, Kyûbi voulait mettre hors d’état son porteur pour avoir une conversation privée avec elle, mais je trouvais dommage que Neo n’y participe pas (notez la petite dose de sadisme que cette phrase contient).

Sanephar se montre mordante, parce qu’elle est pressée. Il fallait donc que Neo la lâche complètement, et elle ne pouvait pas se permettre de le faire avec sa patience habituelle. De plus, elle dit partiellement vraie. A force de vouloir laisser ses amis derrière pour leur éviter les ennuis, ils étaient inquiets. Combien de secrets Neo a-t-il caché pour une raison comme celle-ci ?
Il est choqué par le lien que Kyûbi lui a fait. Que se serait-il passé s’il avait été en couple avec Sanephar actuellement ? Après tout, ce n’était pas un baiser anodin qu’il a échangé avec elle. C’est pour ça qu’il est choqué. Mais tu as raison, il n’aurait pas dû le dire à Mega.

Merci pour ces compliments et le temps que tu nous as accordé alors que tu étais en examen. Personnellement, nous n’avons pas la même définition de « petit » !
Bref, encore merci !!

Neo_White Neo_White
MP
Niveau 10
30 janvier 2010 à 15:17:02

Gamy :d) Oui, on regrette ton absence sur les commentaires de MG...

Sanephar :d) On ne t'a donc pas appris la ponctualité ???

Pour ce qui est de l'âme et de l'esprit, j'aime bien la conception alchimique des choses : un corps pour agir, une âme pour penser, et un esprit pour faire le lien. Donc sans âme, l'esprit n'a pas de raison d'être. Les femmes ne sont que des cors qui réagissent aux stimulis, comme de bêtes animaux. Dommage pour elles !

Difficile de croire que Kyûbi va dans tous les registres de langage. Surtout que jusqu'à présent, il était surtout soutenu (et c'est ce qui domine aussi dans votre chapitre à toi et Tsuki). Ne va pas chercher des excuses !

"Y'a quand même trois Jinchûrikis et trois humains" : c'est vrai que vu comme ça, ça paraît plus logique, mais ça m'avait( choqué parce que la NK a agi avec parcimonie jusqu'à présent, distillant ses hommes, et là, ils balancent la sauce comme des gros bourrins.

"Sans compter que ça ferait bizarre de faire une suite sans qu'on y retrouve à moindre dose des éléments de MG" : le "à moindre dose" me rappelle de bons souvenirs de quand cette fic était encore en projet, si tu vois ce que je veux dire...

Vous n'avez pas bâclé le chapitre, mais bien la "Jinchûrikisation" de Rin.

Je suis bien d'accord que Sanephar doit avoir ses raisons, mais ça tranche trop. Bien que ce soit partiellement expliqué ("[Neo] compatit soudainement à la souffrance que ses deux compagnons avaient dû endurer pour lui, des mois plus tôt."), ça me fait bizarre que ça vienne comme ça : Neo ne vient pas de s'en rendre compte... Et puis, Sanephar ne se montre pas très compréhensive, malgré les raisons que tu as pu invoquer (mais là, c'est tout à fait subjectif, ce que je dis).

Oui, j'avais fait un gros commentaire, c'est vrai, mais j'aurais aimé plus développer certains points, même si ça n'aurait fondamentalement rien apporté, sinon une illustration de la richesse du chapitre.
De rien ! C'est toujours un plaisir de participer à ce projet.

Sanephar Sanephar
MP
Niveau 9
23 mars 2010 à 20:44:26

Chapitre écrit par Neo White, Sanephar et Tsuki.

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Chapitre 10 : Chaos dans Tokyo
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La première chose qui surprit Rin lors de sa sortie de l’avion fut le froid. Un vent du nord soufflait fort faisant descendre le mercure bien en dessous de zéro. N’étant pas préparée à cela, la jeune fille dut acheter un manteau adapté à la température dans une des nombreuses boutiques du terminal de l’aéroport. Elle sortit à l’extérieur et appela un des nombreux taxis qui attendait des clients du terminal. Rin présenta un bout de papier avec le nom de la ville où était supposé se cacher la Jinchuuriki de Raijû.

-C’est un sacré bout d’chemin jusque là, mam’zelle! J’espère que vous avez de quoi payer parce que...
- Ne vous inquiétez pas, monsieur.

Et Rin sortit une liasse de billet canadien. La Novem Katouseiji avait un important budget pour la capture des Bijûs et ce dans presque toutes les sortes de monnaie au monde.
L’homme semblait impressionné par l’argent et débita, dans un langage inintelligible, quelque qui ressemblait à :

- Tas d’argent....banque...fille louche....

N’ai en moins, il accepta de l’emmener, l’avertissant que le voyage durerait au moins une bonne heure s’ils ne «pognaient pas le trafic» comme l’homme le disait.

Rin commença à ressentir les effets du décalage horaire après une quinzaine de minutes. Sa tête dodelina et ses papillaires papillotèrent. Elle avait tant sommeil ! L’adolescente se remémora les avertissements de Yesod : elle ne devrait plus jamais dormir, sinon le Bijû qui était une partie d’elle désormais, la consumerait de l’intérieur, détruisant sa personnalité et se qui faisait d’elle, «Rin». Rin se pinça pour rester éveillée. Le chauffeur lui fit remarquer qu’elle était bien pâle et qu’elle devrait dormir un peu. «Plus facile à dire qu’à faire...» pensa la jeune fille.

La nouvelle Jinchuuriki en profita pour étudier le dossier qu’elle n’avait pas encore ouvert sauf pour le nom de la ville. Sad le lui avait remis avant son départ pour ce pays, si froid. Elle trouva des photos qu’elle n’avait pas remarquées, floues. Sa cible semblait jeune, mais Rin n’arrivait pas à la voir comme il faut. Sur chaque prise, la Jinchuuriki bougeait trop rapidement pour prendre une photo convenable.

Elle continua à feuilleter les documents, lisant le nom, Tsuki, et l’étendue des pouvoirs qu’elle possédait. Comparée à elle qui venait de recevoir, son Bijû, cette fille qui possédait le sien depuis presque sa naissance, en avait le contrôle presque parfait. Heureusement que Sad lui avait communiqué des trucs pour rapporter la Jinchuuriki sans se battre parce que autrement, la jeune fille n’aurait eu aucune chance. Rin lut que Tsuki avait eu une tutrice, mais que celle-ci était morte depuis quelques années. Elle avait aussi eu quelques contacts avec des membres de la NK, mais avait réussi, à chaque fois, à leur échapper. Soudain, en tournant une page du document, un cliché venant d’un polaroïd tomba sur ses genoux. C’était une image précise de la Jinchuuriki ! Rin hoqueta. Sa cible semblait avoir son âge. Châtaine aux yeux verts, elle était plutôt jolie. Rin ne manqua pas de remarquer le regard chargé de colère de la jeune fille. Elle avait souffert dans sa vie, peut-être plus que Rin et cela paraissait.

L’adolescente regarda derrière le cliché. Une date y était inscrite. La prise était récente. Rin n’aurait donc aucun mal à reconnaitre la Jinchuuriki.

- Vous êtes arrivez mam’zelle ! dit le chauffeur en regardant dans son rétroviseur, sortant Rin de ses pensées. Trois-cent cinquante dollar, je vous pris. (Environ 175 euros)

Rin sortit une liasse d’argent et l’a donna au chauffeur. Elle sortit de la voiture et une vue magnifique s’offrit à elle. Comme elle avait eu les yeux rivés sur ses documents, elle n’avait pas remarqué la neige qui s’était mise à tomber à l’extérieur. De gros flocons virevoltaient devant ses yeux recouvrant la nature d’une épaisse couche blanche. Jamais encore elle n’avait vu autant de neige.

- Mam’zelle, vous avez beaucoup trop payé ! Vous m’avez donné 500$ ! (350 euros) s’exclama le chauffeur, la fenêtre de sa voiture descendue.
- Gardez la monnaie.
- Merci beaucoup ! C’est rare de nos jours des gens comme vous !
- Pouvez-vous m’indiquez un hôtel dans la région ?
- C’est une très petite ville, mam’zelle ! Il n’y qu’un seul hôtel et il est à cinq cent mètres par là.

Et le chauffeur lui pointa une direction sur sa gauche.

- Merci encore, monsieur.
- C’est rien, voyons ! Au revoir mam’zelle !

Et l’homme repartit, laissant seule l’adolescente. Rin marcha dans la direction qu’il lui avait indiquée laissant son regard dériver sur le paysage blanc et givré. Des enfants chaudement habillés, jouaient dans les monticules de neige. Des adolescents passèrent près de la jeune fille. Ce qui l’a surprit le plus, c’est que ces jeunes garçons ne portaient qu’un manteau léger à capuchon. Un portait même un short ! Ils semblaient supporter le froid bien mieux que l’adolescente.
Le vent forcit et le froid avec lui. L’adolescente tourna à l’angle d’une rue où Rin fut légèrement bousculée par une personne encapuchonnée.

- Je suis désolée, s’excusa Rin

Un coup de vent releva la capuche de la personne, dévoilant le visage d’une jeune fille. Ses longs cheveux châtains-blond étaient tressés en deux nattes. Des mèches égards de sa frange ressortaient du bonnet en laine. Les yeux verts forêts ne pouvaient tromper Rin. Devant elle, se trouvait l’exacte réplique de la jeune fille qu’elle avait vue sur le cliché. Elle cessa soudainement d’être une image et dit à Rin d’une voix calme :

- Ça se voit que tu ne viens pas d’ici ! Tu as de la difficulté à marcher dans la neige.

La Jinchuuriki lui sourit. Elle semblait douce et gentille.

- Je suis perdue. Je ne trouve plus le chemin de l’hôtel avec toute cette neige qui tombe.
- Je connais bien le propriétaire, mais je ne crois pas qu’il reste des places de libres à ce temps-ci de l’année... pas avec le patin et la période de ski alpin. Au fait, je suis Tsuki et toi ?
- Rin.

Mais soudain, la voix de Tsuki changea, ses yeux se levèrent vers le ciel et elle murmura :

- La neige vient de changer... L’air est chargé d’électricité, un orage d’hiver va éclater...
- Pardon ?

La jeune Jinchuuriki sembla sortir d’une transe. Son regard affolé fouilla les lieux à la recherche d’une âme vivante, mais n’en trouva aucune à part elle et Rin. Ses yeux verts se posèrent sur les doigts gelés de l’adolescente blonde. Ils étaient rouges. Tsuki retira ses moufles et les tendit à Rin.

- Tiens tu as les doigts gelés.
- Merci.

En passant les moufles à la jeune fille, Tsuki toucha la peau froide de l’autre adolescente et recula vivement. Rin avait senti comme un courant électrique passer entre elles.

- Tu es une Jinchuuriki ! s’exclama Tsuki, surprise.
- Mais... Comment...
- Les Bijûs se reconnaissent entre eux. Je sais que tu es la porteuse du Shukaku, Raijû me l’a dit.

Rin resta coite. Maintenant sa «cible» savait qu’elle était aussi une Jinchuuriki. Peut-être qu’elle pourrait essayer de l’approcher par ce côté-là de sa personnalité.

Le regard de Tsuki se porta de nouveau sur le paysage enneigé. Elle attrapa vivement la main de Rin qui eut à peine le temps d’attraper son sac. Elles se dirigèrent à toute vitesse dans les petites rues. Elles montèrent une volée de marche en métal et entrèrent dans un petit appartement.

À bout de souffle, Rin peina à articulé :

- Tsuki... pourquoi-tu...
- L’orage allait éclater. Je ne dois pas me trouver à l’extérieur.

«Sauf si je souhaite faire exploser la ville...»

- De plus, c’est dangereux pour les Jinchuurikis d’être en dehors. Des personnes louches rôdent partout pour nous attraper.
- Tu veux dires... des gens de la Novem Katouseiji ?
- Tu as déjà eu affaire à eux ?

Rin ne répondit pas, se contenta d’hocher la tête. Pendant quelques minutes, Tsuki s’affaira sur des interrupteurs dans le mur. Elle ferma l’électricité de l’appartement, avertissant l’autre adolescente qu’elle rallumerait le tout lorsque l’orage serait passé. Rin en profita pour regarder l’appartement. Il était à moitié meublé, la jeune fille semblant posséder très peu d’effets personnels. Elle avisa un cahier à dessin à moitié ouvert sur une table basse. De nature curieuse, Rin s’approcha et regarda le dessin, lorsque la créatrice eut le dos tourné. C’était un paysage orageux. Le ciel lézardé d’éclairs et les montagnes noires se reflétaient dans un lac. Un ancien temple shinto était dessiné sur la gauche du lac. Le chiffre six en japonais ornait le portail.

Rin tourna la page. Connaissant la mythologie japonaise, surtout la partie concernant les Bijûs, la jeune fille n’eut aucun mal à reconnaitre Raijû. Le Bijû se trouva devant la lune et un ciel étoilé constellé de nuage. Le poil hérissé du démon était électrifié et il montrait ses crocs.

Le cahier se referma d’un coup sec devant les yeux de Rin. Ses yeux bleus croisèrent ceux verts de Tsuki, remplit de tristesse.

- Je t’en pris, Rin. Ne t’attarde pas sur ses images. J’ai dessiné ceci pour ne pas oublier ce que je suis vraiment.

Tsuki soupira et sourit. Elle venait de chasser sa peine.

- Pardonne-moi pour le ménage... Je ne suis pas souvent ici. Le propriétaire de cet immeuble est ici celui de l’hôtel. Comme je travaille pour lui comme serveuse, il m’autorise à rester ici.
- Tsuki, je suis désolée pour le calepin.
- Ne t’en fais pas pour ça ! Tu as faim ? As-tu déjà mangé du «pâté chinois» ?

Comme s’y attendait Rin, Tsuki était une excellente hôte, douce et gentille. Malgré sa manie de tout fermer lorsqu’il y avait un orage. Rin avait appris que la jeune fille avait seulement un an de moins qu’elle, soit quinze ans.

Après quelques jours, la jeune blonde se surprit. Elle était vraiment devenue l’amie de la Jinchuuriki. Ce n’était plus une mascarade ! Tsuki était au courant pour la NK. Mais comment réagirait-elle lorsqu’elle apprendrait que Rin était là simplement pour récupérer son Bijû ? La jeune Jinchuuriki était en proie à un dilemme : sa toute nouvelle amitié avec l’adolescente ou sa fidélité pour la Novem Katouseiji?

Sanephar Sanephar
MP
Niveau 9
23 mars 2010 à 20:46:59

***

Sad avait élu domicile dans le coin de la chambre d’hôtel faisant face à celle de leurs ennemis. Il attendait que Yesod fasse un résumé de ce qu’elle voyait dans la lunette de son fusil. Cela se faisait sous le regard sévère de Redjo, adossé au mur à côté d’elle, et de la silencieuse Silmeria, assise non loin.

Quelques instants plus tôt, Yesod avait déclaré avoir repéré six personnes : l’archéologue, l’homme aux cheveux bruns qui les accompagnait, elle et White, le Jinchûriki de Gobi, la sœur de Sanephar, ainsi que deux nouveaux venus : un homme à la couleur d’yeux inhabituelle et une autre jeune fille.

- Ils se concertent mais je ne sais pas lire sur les lèvres.
- C’est regrettable, déplora le bras droit de Shinzo d’un ton austère.
- Moi, j’ai cette capacité, intervint la geisha.

Elle se leva docilement après le hochement de tête de Redjo, et prit la place de sa coéquipière.

- Je ne comprends pas leur langue, déclara-t-elle.
- Contente-toi de répéter. Je traduirai, ordonna Redjo.

Silmeria répéta donc fidèlement tout ce qu'elle décryptait, si bien qu'on aurait presque pu la croire bilingue. Ainsi, elle permit à ses compagnons d'assister à la discussion de l'autre groupe comme s'ils étaient à côté :

- Je ne suis pas d’accord avec cette idée de séparation. Si on les prend en chasse, ils ne pourront pas se défendre ! dit Neliel.
- Je sais me battre, affirma au passage Crash.
- Je n’ai pas confiance, grogna Gamynator.
- Gamy a raison, Neliel. Ceux qui ne savent pas se battre, ou, du moins, convenablement, seront des cibles faciles. Mega, Crash et moi devons partir. Sans compter que nous seront en sécurité avec Aku. Et puis… poursuivit l’archéologue, peut-être que l’Orbe nous dira où se trouve Neo.
- Elle peut faire ça ?! s'étonna Karismatik.
- Je l’ignore, mais je compte bien lui demander.
- Il faut se dépêcher. Ils peuvent nous attaquer à tout moment, les pressa Gamynator.

Les trois non-combattants se rassemblèrent tandis que les autres s'affairaient en prévision de ce qui allait se passer. Silmeria informa les autres de ces mouvements.

- Il y a donc deux nouveaux individus, reprit Sad. Qui pourraient-ils être ?
- Sûrement la Limentsuki, répondit Yesod.
- Qu’est-ce qui te fait dire ça ? interrogea son compagnon à la mine mélancolique.
- Ils ont parlé d’une orbe avec eux, qui, d’après leurs dires, aurait des capacités surnaturelles. Je ne vois qu'une possibilité : l’Orbe d’Eden, détenue par la Limentsuki.
- C’est une hypothèse bancale, trancha Redjo. Mais partons de ce principe pour éviter toute mauvaise surprise. Ils savent donc se battre, et ils s'attendent à notre arrivée.
- On peut également affirmer qu’il manque une personne, poursuivit Sad.
- Le porteur de Kyûbi, termina Yesod. Je me propose pour prendre le trio en filature et trouver le Jinchûriki.
- Pour le manquer comme Wrangler ? Tu as montré qu’en matière de filature, tu présentes des failles, Yesod. Je préfère laisser à Silmeria le soin de cette opération.
- Le Jinchûriki de Gobi connait mon odeur, fit simplement remarquer la geisha.
- Ce n’est pas un problème. Je peux m’occuper de lui, proposa Sad.
- C’est un bon plan, conclut Redjo. Tu montes sur le toit pour abattre les personnes inutiles à distance, acheva-t-il à l’attention de Yesod qui se contenta d’acquiescer d’un hochement de tête sans rien montrer comme sentiment particulier.
- A propos de Wrangler, dit-elle finalement. C’est lui qui est parmi les inconnus.

Redjo lui lança un regard lourd de sens avant de prendre une direction différente de la sienne.

Arrivé en bas de l’immeuble, il traversa le square et prit l’exemple de Silmeria pour se fondre dans la foule en attendant le moment propice pour surgir. Sad fit tout l’inverse, son but étant justement d’être remarqué. Il parcourut du regard la large place jusqu’à repérer les fuyards près d’une fontaine. L’archéologue se tourna vers lui, et dès l’instant où leurs regards se croisèrent, ils surent que leurs couvertures respectives venaient de voler en éclats. Mais ce qui amorça vraiment le conflit fut le coup de feu qui claqua, provoquant la panique dans le square et un grognement chez Aku, touché à la jambe. Yesod avait ouvert les festivités.

Le Jinchûriki de Gobi suivit le regard de Sanephar et croisa les yeux gris clair du membre de la Novem Katouseiji. Il décroisa les bras afin d’en tendre un vers la fontaine. Le nuage de brume provenant de l’eau soudainement vaporisée envahit la zone, déclenchant les hostilités entre lui et Basileus. Quant à Redjo, il s'engouffra dans l'hôtel en sortant son arme.

***

Alors que la vapeur d’eau emplissait le square et que deux de ses amis s’enfuyaient, accompagnés de l’homme-panda qui avait perdu la mémoire, Gamynator se posta sur le toit de l'hôtel. Il se mit à découvert l’espace d’une seconde, le temps d’aller se réfugier sous la barrière en béton qui empêchait de tomber du toit. Il devait à tout prix profiter de la confusion provoquée par le sauvage pour repérer ce tireur de la Novem Katouseiji qui les avait agressés un peu plus tôt. Heureusement qu'il avait eu la bonne idée de venir sur le toit avant même de savoir que ceux d'en face avaient un tireur d'élite. Heureusement aussi qu’il avait emporté des armes avec lui… Ca avait du bon d’être dans l’armée : il ne devait pas passer de contrôles de sécurité et pouvait donc se balader avec des joujoux à la hauteur de ses compétences au tir.

Celui d’en face n’y connaissait sûrement pas grand-chose. Ca ne devrait donc pas être difficile de repérer ce zigoto et de lui loger une balle entre les deux yeux. Un tir suffirait amplement. Gamynator scruta les toits autour de la place. Rien d’inhabituel à première vue. Comme quoi, son adversaire n’était peut-être pas si bête que ça… Le militaire plaça son œil dans la lunette de son arme et vérifia chaque toit, mais strictement rien n’attira son regard. « Pourtant, ça devrait bouger… Ah, là ! Je te tiens… ». Il y avait une masse sombre qui dépassait légèrement du sol. Il la visa consciencieusement, déplaçant son viseur jusqu’au visage… puis se figea. Non seulement, son adversaire était – contre toute attente – une femme, aux cheveux sombres et au visage blafard, mais surtout, elle le regardait droit dans les yeux. Il se plaqua au sol tandis qu’une balle passait dans le haut de sa tignasse pour aller filer au-delà.

« Une femme fatale… Manquait plus que ça ! ». Le stress ne l’envahissait pas souvent, mais il devait reconnaître que le tireur d’élite avait failli l’avoir. Ses réflexes de combat s’étaient réveillés grâce au petit affrontement en mer, aussi était-il prêt à en découdre avec cette femme. Ce duel allait être intéressant… Pourvu qu’il ne meure pas maintenant, quand même… On l’attendait, chez lui.

Il rampa discrètement jusqu’au bord du bâtiment et sortit le miroir qu’il avait emprunté à Sanephar. « Dire qu’un accessoire pareil va me sauver la vie… ». Bien évidemment, même si cela allait lui permettre de trouver son adversaire sans se découvrir, le miroir pouvait tout aussi bien donner sa position à la Novem Katouseiji. Un simple reflet de lumière pouvait le tuer… Il le leva précautionneusement et regarda le toit d’en face. Le rebord de celui-ci était placé très bas, il était en conséquence difficile de se cacher derrière. Alors où se trouvait cette femme ? Avait-elle changé de position ? Gamynator savait très bien qu’il n’avait pas la patience requise pour ce genre d’exercices. Si il avait un sniper professionnel en face de lui, elle était sûrement capable d’attendre une éternité sans boire ni manger, en restant constamment éveillée. Ils ne devraient cependant pas en arriver là, parce qu’il y avait d’autres affrontements en cours…

Lorsqu’une balle vint éclater le petit miroir, Gamynator sentit un frisson le traverser comme une lame glacée. Quelque chose l’intriguait quand même : pourquoi ne pas avoir fait ricocher la balle pour le tuer ? S’amusait-elle avec lui ? Dans tous les cas, il devait quitter ce toit au plus vite. Légèrement plus en contrebas se trouvait une annexe de l’hôtel, suivie par le jardin zen. S’il pouvait aller dans cette direction…

Il tira un coup sur un câble qui retenait une énorme parabole, faisant tomber celle-ci sur le toit opposé, approximativement sur la droite de la tireuse. Tout ça allait sans aucun doute lui permettre de se faire la belle… dans tous les sens du terme !

N’écoutant que son courage, il s’élança et sauta sur le toit en contrebas avant de se réfugier derrière le bar qui s’y trouvait. « Pour moi, ce sera un Martini bien frais. » songea-t-il en visant le toit où était la tireuse. Ayant repéré la masse sombre, il fit feu sans prendre la peine de viser avec précision.

Une chose noire s’envola dans les airs. « Merde… une veste. Elle m’a bien eu. ». Ce qui devait arriver arriva : la vraie tireuse, postée à proximité, s’occupa de son cas. Bizarrement, l’impact fut doux… Bien que ses sens ne le servaient plus comme ils le devraient, Gamynator pouvait sentir quelque chose pendre de son cou ; sa vision l’informa qu’il s’agissait d’une longue balle-seringue. Que ce soit mortel ou pas ne lui faisait pas grand-chose, surtout avec son esprit embrouillé, mais cela signifiait qu’il n’allait pas pouvoir… « Sakura… Pardon… ».

***

Musique : http://www.youtube.com/watch?v=JrdECSrJ3i8

Redjo déboula dans le hall de l’hôtel en jetant la valise vide qui contenait son arme. Le Jinchûriki de Kyûbi n’était plus ici, mais tous ses amis allaient payer pour lui. Quand on parle du loup… Deux jeunes filles lui faisaient face.

- Vous vous seriez moins épuisées en prenant les ascenseurs, leur dit-il avec moquerie.
- Si c’est pas un gros joujou que vous avez là ! Vous êtes sûr de pouvoir le manier ? rétorqua l’une des deux, dont la couleur violette de cheveux jetait déjà le ridicule sur elle.
- Trêve de plaisanteries. Donnez-moi vos compagnons Jinchûrikis et…

Il cessa immédiatement de parler quand un fouet vint claquer juste devant lui. Karismatik avait attaqué sans prévenir. Redjo s’élança vers elles tandis que les deux ex-collègues se séparaient, et choisit de commencer par Neliel.

Elle brandit les deux lames remises par la Gardienne mais dut reculer devant la force de frappe que Redjo déployait contre elle. Sans perdre une seconde, elle contre-attaqua, assistée par Karismatik, mais le balafré n’eut aucun mal à repousser leurs attaques. Elles purent tout de même le faire reculer un peu. Quand Karismatik courut vers lui pour engager un duel, il répondit immédiatement en se mettant en garde. Neliel arriva par le côté, ses mains dépourvues de gants, et donc capables de tuer leur adversaire d’un simple contact. La tactique était malheureusement trop basique pour marcher, car Redjo esquiva et, comprenant que Neliel était donc très probablement l’hôte d’un Bijû, élabora son propre plan.

Il leva son arme, laissant tout le loisir à Karismatik de saisir la lame avec son fouet. Ses petits muscles ne lui permirent cependant pas de faire lâcher prise à l’homme de la Novem Katouseiji, qui l’attira carrément à lui, le fouet de la Gardienne tombant au passage.

- Tu veux toujours me tuer, jeune Jinchûriki ? Parce que moi, je n’en ai aucunement l’intention pour toi. Par contre, elle…

Tandis qu’il savourait son petit tour, Karismatik amena sa seule main libre vers la lame cachée sous son pantalon. Redjo la stoppa et la projeta vers Neliel. Celle-ci voulut rattraper son amie mais se ravisa au dernier moment. Si elle la touchait, c’était la fin pour son amie. Sans hésitation, et usant du moment de faiblesse qu’il venait d’instaurer, le brun attaqua une fois de plus, et prit Neliel pour cible. C’était sans savoir qu’elle était vive à réagir. Elle se jeta elle aussi sur lui pour le toucher mais il la repoussa du plat de son épée. « Tout serait plus simple si je pouvais la tuer… Je pourrais peut-être lui couper les mains, ça résoudrait le problème ? ».

Un peu plus loin, à l'extérieur, la vapeur compliquait fortement la tâche de Sad. Il n’avait pas les sens aussi développés que son adversaire et ne pouvait donc pas attaquer avec la même précision. Sans compter qu’il se battait à armes inégales. Comme Silmeria, Henri constata que les capacités de Gobi étaient très pratiques et dangereuses, quoique limitées. En effet, le Jinchûriki de Gobi ne pouvait user du vent sans faire disparaitre la vapeur qui figurait parmi ses avantages, ni la terre en raison du goudron omniprésent sur le terrain. Rester l’eau et la foudre, le feu n’étant pas utilisé pour une raison qui échappa au membre de la Novem Katouseiji. Cependant, même avec l’eau et la foudre pour seules armes « surnaturelles », c’était suffisant. Le bras droit de Sad souffrait encore de l’eau bouillante qui était venue l’effleurer sous l’ordre silencieux d’Aku. Forte heureusement, l’eau s’accompagnait du bruit caractéristique d’un liquide en mouvement, et Sad n’avait qu’à ouvrir ses oreilles pour éviter les attaques. Quand son adversaire se sera lassé de ce petit jeu de chat et de souris, il en viendrait à la foudre et tentera de l’électrocuter directement, ce qui faciliterait la tâche à Sad pour enfin contre-attaquer à son tour. Il n’avait donc pas besoin de s’échiner à le chercher, le Jinchûriki viendrait à lui.

Il ne dut attendre que quelques minutes, après diverses tentatives d’attaques aquatiques, pour qu’Aku surgisse enfin du brouillard avec la ferme intention de le frapper. Sad réagit immédiatement, ayant prévu le coup, et réussit au moyen d’une clé de bras d’immobiliser Aku, avant de lui enfoncer son genou dans l’abdomen. Le Jinchûriki émit un râle de douleur et de rage tandis que Basileus entreprit de le rouer de coups. Son adversaire se courba légèrement sous la pluie d’attaques avant de hurler de rage, et d’émettre une décharge électrique qui parcourut tout son corps, atteignant également Sad. Ce dernier le lâcha en hoquetant de surprise et de douleur mêlées. Le Jinchûriki le dégagea ensuite avec une rafale de vent, dispersant par la même occasion le brouillard opaque qui avait noyé le square.

Les deux hommes se redressèrent en même temps, haletant sous l’effort que ce combat exigeait. Une détonation retentit parmi la multitude de bruit qui les environnait, à l’exception que celle-ci eut un impact particulier durant leur échange hostile. Aku flancha et tomba au sol, le visage crispé par l’étonnement et la souffrance. Une balle venait de se figer dans sa jambe, pour le plus grand plaisir de Sad qui adressa un léger sourire à Yesod tapie non loin. Puis il se tourna vers la Jinchûriki de Gobi afin de terminer le travail…

Sanephar Sanephar
MP
Niveau 9
23 mars 2010 à 20:48:00

***

Les corps endoloris mis à part, rien n'avait vraiment bougé pour Redjo et les deux jeunes filles... Ce fut un élément inattendu qui mis fin à cette situation : un coup de feu claque dans l'air et Redjo s'effondra un se tenant la jambe. Neliel n'eut aucune pitié et lui donna un coup de pied qui le fit basculer. Furieux, Redjo l'éloigna d'un coup de lame avant de se relever en s'appuyant sur son arme. Après un face-à-face interminable, les deux filles l'approchèrent, chacune d'un côté, le fixant dans les yeux. Brûlant de haine, il leva son arme une nouvelle fois, mais un objet fila dans son champ de vision et vint exploser entre eux. Un épais nuage de fumée emplit la zone et Redjo sursauta en sentant un bras le tirer. Malgré ses yeux qui pleuraient, il reconnut Yesod qui l'entraînait derrière le comptoir de l'hôtel. Ils filèrent par l'arrière du bâtiment, et après avoir tourné plusieurs fois dans d'étroites ruelles peu engageantes, le membre de la NK, qui avait tout oublié de sa blessure tant il était furibond, se mit à vociférer contre cette femme qui l'avait emmené :

- Je pouvais gagner, qu'est-ce qui vous a pris ?!
- Pardonnez-moi, mais ce plan était voué à l'échec. Nous avons donc reconsidéré notre façon de faire.
- Comment ça ?
- Sad tient le Jinchûriki de Gobi, et j'ai capturé l'un de leurs amis. Il n'a rien d'intéressant en lui-même, mais nous pourrons l'échanger contre quelqu'un de plus valable à nos yeux.
- Une tactique aussi primaire ne marchera jamais !

« Quoi que vous en disiez, Redjo... Vous vous trompez. Ils feront tout pour récupérer l'un des leurs. ».

Notes de Neo White :

- Le chapitre a mis du temps à arriver, la faute en grande partie à moi, je l'avoue, qui n'ai finalement pas eu le courage de relire grand-chose, à quelques retards de la part de certaines personnes, et un manque de motivation général.
- Quand Silmeria lit sur les lèvres des héros et de la LT, la scène peut paraître assez bizarre, et nous nous excusons de ne pas avoir trouvé de moyen d'illustrer l'image que nous en avions. Essayez de vous imaginer la scène passant de la NK à l'autre groupe de manière fluide, avec comme transition la caméra qui se déplace et les voix qui se superposent. Vous voyez ce que je veux dire ?
- Vous aurez sans problème compris d'où vient la balle que se prend Redjo...

Notes de Tsuki :

- Nous avons bien des orages d’hiver au Québec, j’ai même fais un exposé là-dessus... La neige change et au lieu d’être de beau flocon, on dirait de petites boules. En plus, à cause du vent, on n’entend pas le tonnerre... c’est pour ça que c’est orage là son beaucoup plus meurtrier
- Il y a un dicton qui dit : Si tu vois quelqu’un qui porte un manteau et un short en même temps, en plein hiver, c’est que tu es au Québec! On est bien plus habitué au froid que vous les français... il faut avouer qu’il fait bien plus froid chez moi que chez vous...XD. Moi j’ai l’habitude des -20°C

Pas de note de Sanephar

Neo_White Neo_White
MP
Niveau 10
23 mars 2010 à 20:49:24

Commentaire pour Tsuki, qui a écrit la première partie :

Tsuki, laisse-moi te dire que je suis ébahi par ta partie ! C'est vraiment très bon. L'attente en valait la peine ! Enfin, la "vraie" attente, si tu vois ce que je veux dire.

Niveau orthographe, d'abord, il y a peu de fautes, même s'il y en a certaines qui m'ont choqué, comme "N'ai en moins" au lieu de "Néanmoins". A part ça, quelques conjugaisons parfois hasardeuses, mais ça reste tout à fait lisible.
Les expressions québécoises sont bien insérées, on n'est pas perdus !

Pour ce qui est du fond, tu as bien amené les deux persos et comme je le pensais, c'est une amitié entre Jinchûrikis qui est apparue, et risque de causer de gros soucis ! Je ne sais vraiment pas, à ce stade, ce que Rin choisira. Elle s'est un peu trouvé une famille maintenant, ce qui pourrait la faire pencher du côté de Tsuki plutôt que de Redjo. Mais n'oublions pas qu'il y a encore Yesod et Sad et à la NK, qui sont aussi proches d'elle. Ca laissa beaucoup de possibilités...

Même si je connaissais depuis belle lurette le passé de Tsuki, ça fait toujours mieux quand c'est mis en scène. L'amitié des deux jeunes filles passe assez facilement, même si Tsuki est trop naïve et fait un peu vite confiance à Rin. C'est compréhensible mais ça me laisse un arrière-goût de bizarrerie. Mais le plus "grave", c'était une incohérence temporelle que tu avais faite. Je me suis permis de la corriger, parce que laisser la relation se développer pendant plusieurs semaines, ça faisait un peu beaucoup, et ça allait interférer avec les autres intrigues. A part ça, j'ai pas touché à ton texte, promis !

Encore une fois, beau travail, et désolé d'avoir encore fait traîné la publication.

PS : je t'ai répondu sur fanfic-fr, je ne sais pas si tu as vu.

Gamynator Gamynator
MP
Niveau 13
24 mars 2010 à 18:46:05

Chapeau! Encore une fois vous avez fais quelque chose d'énorme tout les trois .

Le combat sur le toit, dans le square...
La snipeuse si je ne me trompe pas c'est bien Yesod?
Quand à Neo ou peut-il être?

Encore une fois chapeau.

Sanephar Sanephar
MP
Niveau 9
26 mars 2010 à 11:13:07

Merci d'être toujours aussi assidue dans la lecture de BM !
Et oui, la snipeuse est bien Yesod.
Quant à Neo, c'est là toute la question. On te laisse imaginer ! :-)))

Sinon, j'avais pensé à poster la réécriture de MG ("Le Portail des Mythologies") sur le forum. Seulement, si personne ne participe à des débats, à des commentaires, ça ne vaut pas le coup...
Des intéressé(e)s ?

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