Bien chapitre 2-1 terminé

Je me demande bien qui est l'homme "animal" ?

Oula, tu lis les parties de chapitre une à une ?

Je sais pas comment t'arrives à ne pas tout lire d'une traite ><

Neo white Moi je sais pas comment non plus tu lis tout d'une traite

Bon reste le chapitre 4-1

Alors, ton avis sur l'ensemble du chapitre ?

Bof.....

Et si tu développais un peu pour que je sache c'est quoi qui cloche ? Parce que ça m'aiderait à m'améliorer.

Chapitre 4-1 terminé!
On voit enfin la relation Kiuby/Neo-White
Quand j'ai lu la fin du chapitre cette phrase "elle sortit un couteau" m'a fait penser vraiment àa un truc de psychose

C'est vrai Bobi, dis ce qui cloche dans le chapitre de Sanephar, car un simple "bof" ne l'aidera sûrement pas, je la comprend.

Ah au fait, Sanephar, il y a quelques particularités pour Katia que j'ai décidé d'ajouter. Veux-tu les entendre ?

Puis, si j'aurais l'occasion de te le dire, mais Katia cache quelque chose, un atout la rendant encore plus intriguante et maléfique.

Si tu veux que je te le dise mais qu'on garde la surprise pour plus tard dans la fic, n'hésite pas à m'envoyer un mail.

Orly? *En humant l'air s'appercoit de la présence de P228 ,s'aproche de lui et regarde dans son pantalon*

Qu'est tu dis par "regarder dans son pantalon" ? Et quoi Orly ? Je ne vis pas à Orly, je vis à Calenzana, en Corse.

P228 Je veux bien qu'on discute de ton idée par mail, mais peux-tu me donner ton adresse e-mail ?

Bobipineman Merci mais ton commentaire me laisse perplexe. En quoi est-ce bof ? J'ai besoin de savoir étant donné que je fais le chapitre 2. Ca serait bien dommage de faire les même erreurs. Tu as commencé avec la franchise, et c'est admirable, ça serait bête que tu t'arrête en si bon chemin. De plus, ça ne sert à rien de dire qu'un chapitre n'est pas terrible si on ne donne pas de raison.

Sanephar Tu peut trouver mon adresse e-mail dans mon profil ^^

un truc avec fruitos quelque chose comme ça je crois

C'est bon, on en discute actuellement là... Crashinounet d'amour

Sanephar tu veux vraiment le savoir ? C'est parcque la moitier du chapitre était long et se passait pas grand chose

Pour la longueur je le conçois. C'est en effet un problème que j'esseyarai d'éviter à l'avenir.

Quant à la deuxième raison... si tu parles dans le sens de combat, une fic n'est pas uniquement rythmée que de bataille plus géantes les unes que les autres. Tu as des moments de suspences, d'investivations (c'est essentiellement la partie de Sanephar, le rêve de Neo...), et une partie de détente. C'est pas parce qu'on fait une fic qu'il faut toujours faire de l'action, particulièrement au début. Les choses doivent évoluer progressivement. Faut bien placer la raison qui les poussent à partir à l'aventure. C'est tellement agréable une période paix, le calme qui précède la tempête !

Exactement Sanephar, c'était pareil pour le début de MG, il n'y avait pas d'action, c'était à patir du chapitre 6 où ça commençit à vouger je crois...

Bijuu’s Mythology
Chapitre 2 : Pouvoir mortel

Sanephar bailla pour la énième fois de la matinée devant son bol. En face d’elle, Neliel qui rassemblait ses affaires scolaires dans un sac en bandoulière noir agrémenté de dessins originaux. Elle grimaça et partit précipitamment du salon, sa longue jupe noire dentelée mouvant rapidement au rythme de sa cadence rapide. Elle revint avec un bloc à dessin et le fourra dans son sac avant d’attraper son gilet qu’elle enfila. Elle prit son cartable et commença à partir. Elle s’arrêta soudainement et revint sur ses pas pour coller une bise à sa sœur qui sourit, attendrie.

- Tu n’es pas obligé, tu sais !

Mais elle partit en faisant un geste nonchalant de la main et claqua la porte avec toute la douceur qui accoutumait sa mauvaise humeur au réveil.

Sanephar finit son petit déjeuner puis se leva et se dirigea vers la cuisine pour commencer à faire la vaisselle. Absorbée par sa tâche, elle ne vit pas une ombre se faufiler derrière elle et poser brutalement les mains sur ses côtes pour la surprendre. Elle se retourna en poussant un petit cri et son agresseur s’écarta vivement pour éviter de se faire arroser.

- Oh Neo ! Je déteste quand tu me fais des coups comme ça !
- Moi qui m’attendais à ne croiser que Neliel avec un peu de chance. Je ne suis pas le seul qui se lève de si bon matin !
- Et pas de chance ! Neliel vient tout juste de partir pour son cours de neuf heures.
- Je l’ai manqué de peu, j’aurais pu la déposer en cours.
- Ne t’en fait pas ! Elle investit bien son temps à dessiner dans le bus au lieu de réviser !
- Faut dire qu’elle se débrouille bien. Et toi que fais-tu réveillée de si bonne heure ?
- Hey bien comme je ne m’attendais pas à ta venue, j’espérais faire le ménage avant que tu ne débarques avec Mega.
- Et tu ne peux pas faire ça cet aprém’ ? Ton employeur t’accorde toujours quelques jours de congés quand tu reviens d’un voyage, non ?
- J’ai rendez-vous avec un japonais pour lui parler d’une découverte cet après-midi.
- Tu ne t’arrête donc jamais ! Profites un peu pour te détendre.
- Ce n’est pas pour mon travail, Neo, souffla Sanephar avec gravité.

Il la laissa partir nettoyer la table du salon et resta dans la cuisine. Elle cherchait certainement ses mots en s’occupant physiquement comme cela lui arrivait de le faire. Il attendit qu’elle termine en se servant du café fraichement fait, et se tourna vers son amie quand elle se rinça les mains et qu’elle se retourna vers lui en réajusta sa robe de chambre.

- Il m’est arrivé un truc… vraiment pas habituel au Japon.
- De quel genre ?
- Du même genre que lorsque le Portail a prit contrôle de ton corps lors de notre dernière aventure.
- Oh la…

Elle raconta son étrange aventure au temple près de la forêt d’Aokigahara Jukai et Neo l’écouta avec attention partageant l’incompréhension et l’inquiétude de son amie. A la fin de son récit, il ne savait pas quoi penser non plus. Pour ne pas rester muet, il sortit quelques commentaires et lui fit partager son espoir que le spécialiste qu’elle verra pourrait lui en dire plus. Ensuite, il raconta ses rêves et au fur et à mesure de ses dires, il sentit l’archéologue se tendre.

- Tu sais quelque chose que j’ignore j’ai l’impression.
- Gobi, ou du moins la statue que j’ai trouvée, est également un Bijuu.
- J’hésitais à faire le lien mais je crois qu’il n’y a plus de doutes.
- Ce n’est sûrement pas une coïncidence, Neo.
- Je suis d’accord avec toi. Les probabilités pour que je rêve d’un démon japonais, et qu’une chose mystérieuse te guide dans le sanctuaire d’un autre démon pratiquement en même temps sont minces.
- Qu’est-ce que cela veut dire selon toi ?
- J’ai une autre question : où est-ce que cela va nous mener ?
- Aucune idée, et j’avoue que ça ne me rassure pas du tout.
- De quoi ? s’enquit Mega en entrant par la porte de derrière située dans la cuisine.
- Je te conseille de prendre du café avant d’écouter nos bizarreries, sourit Neo en guise de salut.
- Pourquoi est-ce que je sens que je vais regretter d’être sortit de mon lit, marmonna le jeune homme en suivant le conseil de son ami.

***

Redjo essuya la lame de sa gigantesque épée couverte de sang en jetant un œil morne au corps gisant à ses pieds. Il la rangea ensuite dans son fourreau et sortit de son sac un petit bidon d’essence qu’il versa sur le corps du défunt. Ensuite il sortit un zippo de sa poche et l’ouvrit, faisant apparaitre une flamme qui vacilla avec une légère brise. Puis, sans un regret, il le jeta sur le corps inerte qui s’enflamma derechef. Les mains dans les poches, Redjo regarda la crémation avec un air impassible.

Ces missions secondaires, comme tuer tous les candidats au poste de Gardien de la Limentsuki, il en avait cure. Il acceptait par respect pour Shinzo Nagama qui lui avait permit d’entrer dans la Novem Katouseiji à la mort tragique de son père. Redjo savait au fond de lui que Shinzo l’avait plus accepté parmi son organisation parce qu’il était le fils d’un frère d’arme. Redjo n’ignorait pas que son père et son patron étaient de très vieux camarades qui se sont côtoyés pendant une bonne partie de leur vie. C’est même eux qui ont fondé la Novem Katouseiji. C’est en mémoire pour son fondateur et pour son camarade que Shinzo avait fait entrer Redjo. Bien sûr, le chef de l’organisme japonais ne doutait pas de ses talents. Redjo était un excellent escrimeur, il était intelligent, malin et calculateur. Et son désir de vengeance servait également cet homme. En vengeant la mort indigne de son père, il rendait service à Shinzo. Il rétablit l’honneur de son camarade. Ainsi le but de Redjo était de retrouver le porteur de Kyûbi et de tuer. Simple échange de bon procédé. Le Jinchûriki de Kyûbi avait assassiné son père, alors il lui ôterait la vie.

Redjo jeta un œil à sa montre en or. Bon… il ne serait pas le plus rapide. Yesod conservait le record. Ah oui… il y avait une seconde raison pour laquelle il avait également accepté de tuer un prétendant Gardien. C’était devenu un jeu parmi les membres de la Novem Katouseiji. Cela devait être Zadabul, cousin de la jeune Rin, qui avait lancé ce petit défi. Le plus rapide à éliminer un prétendant Gardien était le meilleur. Futile et puéril dans le fond, mais c’était un amusement comme un autre. Un jeu d’adulte.

Quand il fût sûr que la combustion avait fait son œuvre, Redjo lança son sac sur les épaules et se détourna des restes du jeune garçon, tué. Il rentrait en QG en espérant que son patron lui permettrait de repartir dans sa mission première. Ce qu’il ne savait pas, c’était que le Jinchûriki de Kyûbi n’était ce qu’il pensait être…

***

Neo entra dans la maison des Sama avec deux baguettes dans ses bras. En ce bon dimanche, il avait été invité par les deux sœurs à manger avec elles ainsi que Mega. Il avait accepté, rien que pour la convivialité et le plaisir de retrouver ses amis. Il ne doutait pas un seul instant que Neliel avait hérité des dons culinaires de sa grand-mère, et se léchait déjà les babines rien que pensant aux plats préparés par les sœurs Sama. Il espérait juste que Neliel n’allait pas lui sortir une blague comme quoi qu’elle avait mit du cyanure dans son plat. La jeune fille était une adepte de l’humour noir.

Quand il entendit des sanglots et qu’il vit Sanephar inerte sur le sol de son salon, il se précipita vers elle. Il soupira en sentant son cœur battre. Elle n’était pas morte. Il se releva et suivit du son, les pleurs qu’il entendait. Il trouva Neliel assise sur le sol, genoux contre sa poitrine. Ses bras serraient ses jambes et elle avait enfoui sa tête dans ses genoux. Elle se berçait d’avant arrière en pleurant.

- Neliel, l’appela-t-il doucement en voulant lui toucher l’épaule.

Mais elle se déroba en hurlant « ne me touche pas ! ». Elle le regardait comme s’il qu’il représentait la pire peur qu’il soit. Il la dévisagea abasourdi, la main toujours tendue vers l’endroit où elle était. La jeune fille n’avait jamais eue peur de lui. Pourquoi maintenant ? Il n’avait pas de réponse. Il s’approcha encore plus d’elle mais elle s’éloigna en le suppliant du regard de ne pas continuer.

- Je tue, je tue, répéta-t-elle entre deux sanglots.
- C’est ridicule Neliel. Je suis sûr que c’était un accident, en comprenant qu’elle voulait certainement parler du malaise de Sanephar.

Il voulait le croire. Neliel n’aurait jamais pu toucher sa sœur. Puis, de toute façon, la jeune femme ne portait pas la moindre marque de coup. C’était forcément un évanouissement ou quelque chose du genre. La fille aux cheveux pourpres avait paniqué, rien de plus. Mais au fond de lui, il savait que ça ne concordait pas. Neliel est une personne qui a un bon sang froid. Et ses maigres croyances s’écroulèrent quand la voix faible de Mega retentit dans la pièce.

- Elle a raison…

Un murmure qu’il n’aurait pas entendu si la sœur de son amie d’enfance n’avait pas tourné le regard vers son autre ami. Alors Neo se tourna lentement s’apprêtant à voir le pire. Mega était assit sur le sol, adossé au mur. Son teint était aussi livide que Sanephar et il semblait à peine conscient. Le brun délaissa Neliel pour accourir vers son ami.

- Que se passe-t-il ?
- Je ne sais pas… Je suis arrivé et comme toi j’ai… j’ai vu Sanephar comme ça.
- Ensuite ? insista doucement Neo pour comprendre la situation.
- Ouais… J’ai appelé l’ambulance et j’ai voulu consoler Neliel en la prenant dans mes bras… et ensuite je me suis retrouvé comme ça…
- Comme ça ? Mais qu’est-ce que tu veux dire ?
- J’ai pu eu d’énergie d’un coup et Neliel s’est mise à répéter qu’elle tuait…

L’ambulance arriva et Neo se rendit compte que Neliel avait disparue. Bien que ça l’inquiétait, il alla accueillir les secours. Ces derniers emmenèrent la jeune femme à l’hôpital et donnèrent un remontant à Mega qui se sentit mieux. Ensuite, après avoir conduit son ami dans une chambre pour qu’il se repose, il partit à la recherche de Neliel. Il la trouva dans la chambre de sa sœur, dans la même position que tout à l’heure.

- Neliel, l’appela-t-il doucement mais en gardant ses distances.
- Va-t-en, souffla-t-elle.
- Raconte-moi tout, lui demanda-t-il.
- Je … ça a commencé il y a quelques mois. A chaque fois que je serrais Sanephar dans mes bras elle était un peu plus fatiguée. Ca ne m’étonnait pas… puis c’est devenu de plus en plus lourd jusqu’à ce que je la tue…
- Elle n’est pas morte. Elle est dans les vapes. Tu ne l’as pas tué.
- C’est vrai ?!

Elle leva vers lui son visage baigné de larmes. Ses yeux bleus métalliques brillaient d’une lueur d’espoir. Neo se demanda comment elle avait pu penser la tuer. Ce n’était pas un hasard. Neliel n’était pas folle, quelque chose l’avait conduit à penser qu’elle pouvait voler la vie des gens avec ses mains.

- Pourquoi tu pensais l’avoir tuée ?
- J’ai caressé un chien il y a quelques jours… il s’est évanoui quand j’ai touché ses poils…
- Ca ne veut rien dire.
- Ce n’est pas le seul. Un autre a suivi et celui-là est mort ! Et quand j’ai frôlé la main d’une camarade de classe elle s’est évanouie ! Comment tu peux penser que je ne tue pas !!!

Il resta une fois de plus sous le choc. Ca n’avait aucun sens. C’était impossible de tuer quelqu’un en le touchant simplement. Impossible ? Après ce qu’il a vu avec son voyage pour chercher ses origines, il pouvait trouver des choses impossibles à faire ? Bien que cette idée lui était encore peu probable, il fallait qu’il mette les choses aux claires. Et il n’y avait qu’une seule personne qui en savait autant sur les choses paranormales.

Il sortit son portable et chercha le numéro qu’il voulait dans son répertoire. Alors que les sonneries défilées et qu’il s’apprêtait à sortir de la pièce, il se retourna vers la jeune fille.

- Tout va s’arranger…

Et il espérait vraiment que ça allait être le cas.

***

La chaise, que Karismatik repoussa vivement, racla le sol dans un bruit très désagréablement. La Gardienne posa ses mains brusquement sur la table et foudroya son tuteur du regard.

- Non, vous allez m’écouter ! Vous n’arrêtez pas de faire passer votre mauvaise humeur sur tout le monde et pas seulement moi et Bobi. Tout le personnel de la Limentsuki se plaint de vous !! On a connu des moments durs comme avec la Cognatron il y a quelques mois mais jamais vous n’avez perdu le contrôle de vous et nous faire subir votre humeur. On veut bien être patient mais pour ça faudrait savoir pourquoi vous êtes si mal luné !

Elle s’écarta de la table à manger, en faisant tomber sa chaise au passage qu’elle ne prit pas la peine de ramasser, et partit d’un pas rageur. Bobipineman la regarda faire avec un air peint d’incompréhension, de sollicitude et de mélancolie. Il ne se souvenait même plus comment cela avait commencé, sûrement pour un détail quelconque, comme une remarque de Scot. C’est en pensant à l’étrange humeur de son tuteur que le portable de ce dernier sonna. Le jeune Gardien le regarda prendre l’appareil et écouta la partie de conversation qu’il entendait.

- Encore ?! Mais… pourquoi vous ne l’avez pas retrouvé avant !!! cria-t-il avec colère. Oui… excusez-moi, doc. Oui je sais, je pense comme vous, il doit y avoir une taupe… Revenez au QG de la Limentsuki, nous en discuterons plus en détail, ajouta-t-il en jetant un œil à sa pupille. Non, ne cherchez pas le suivant. Nous verrons ça ensemble… A bientôt, Vidic, termina-t-il en raccrochant.
- Monsieur Scot… commença Bobi la gorge sèche. Je pense savoir pourquoi vous vous taisez en notre présence, mais j’aimerais savoir ce qui se passe. Je suis Gardien, un membre important pour le Portail. S’il y a une menace, je… nous devons savoir, se rectifia-t-il en pensant à Karismatik.
- Bien… Va chercher ta sœur.

Bobipineman s’exécuta. En d’autre temps, il aurait corrigé son mentor comme le faisait Neliel autrefois. Correction qui faisait d’ailleurs sourire Scot, mais là il savait que ça ne marcherait pas, alors il se taisait. Il partit quelques minutes le temps d’expliquer le changement d’avis de leur tuteur à celle qu’il considérait comme sa sœur adoptive et revint avec elle. Ils trouvèrent Scot en pleine réflexion et s’installèrent en silence. Silence qui se prolongea pendant quelques minutes encore.

- Comme vous le savez, nous recherchons un troisième Gardien, commença Scot tandis que ses interlocuteurs le fixaient avec attention en hochant doucement leurs têtes. Il se trouve que depuis notre entreprise, on assassine tous les candidats que nous choisissons…

La nouvelle fit blêmir les deux adolescents qui baissèrent leurs yeux ne sachant que répondre. Finalement, Karismatik tenta une question qu’elle trouva stupide par la suite.

- On sait qui sait ?
- Non.
- Quand monsieur Vidic vous a appelé à l’instant c’était pour vous annoncer la mort d’un candidat ?
- Oui, répondit Scot en faisant écarquiller les yeux de la jeune fille à côté de lui. Je ne voulais pas vous tenir au courant car vous n’auriez rien pu faire pour m’aider et je ne voulais pas vous inquiéter.
- Sans vous vexer, c’est raté…
- C’est vrai qu’on ne peut rien faire, mais on comprend mieux pourquoi vous allez si mal, reprit Bobipineman.
- Merci… Par ailleurs… je tenais à vous dire également que j’ai reçu un appel de Neo White.
- Ah et il va bien ? demanda Karismatik d’un ton plus léger.
- Non… en fait, Neliel a des problèmes et il arrive avec elle.
- Des problèmes ? s’écrièrent en chœur les deux jeunes gens.
- Il n’a pas été précis, anticipa Scot. Mais je voulais vous dire de me laisser seul avec Neliel demain. Je veux la voir et savoir ce qu’elle a avant que vous passiez du temps avec elle.
- Bien sûr… mais vous nous direz ce qu’elle a même si c’est dur ! recommanda Karismatik.
- Non. C’est Neliel qui le fera.