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Sujet : Ici, on poste un extrait de son projet en cours !

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Reptilovitch Reptilovitch
MP
Niveau 10
21 mai 2018 à 15:30:27

Moon Mascarade
fermeture du chapitre 16

« Je suis comme ça par ta faute.
- Tu es beaucoup trop sensible, assieds-toi, maintenant.
- Qu’est-ce que tu as fait, à part m’infantiliser et réduire mes ambitions à néant ! riposta le fils, pointant Wanda d'un index péremptoire.
- Et toi, qu'est-ce que tu as fait dans ta vie ? »

Les longs bras maigres de Josh pendaient jusqu'à ses genoux. Sa pomme d'Adam saillait sur son cou. Ses lèvres luisaient d'un mucus glaireux et sec ; il n'avait plus beaucoup de salives. Il serrait les poings.

« La révolution. »

1m90MaisCUCK2 1m90MaisCUCK2
MP
Niveau 10
22 mai 2018 à 21:05:22

ceci est le chapitre prologue de ce que j'avais commencé , il est donc moins long qu'un chapitre normal , ce qui fait que je peux le mettre en entier...
j'ai essayé de mettre en place quelques bases fondamentales de mon univers tout en plaçant un point de départ dans la vie du héros :hap: je tiens juste à préciser au niveau de la mise en page que j'avais utilisé un logiciel foireux pour une bonne dizaine de chapitres , ce qui a pour effet de rendre la lecture moins agréable lors d'un C/C :hap:

Le semblant de jour venait de se lever sur Axata. La lumière perceptible au travers de l'orage éternel rendait presque beau le paysage à l'air aride , silencieux et intimidant. S'il s'avère que la planète est belle-et-bien aride et intimidante , elle n'est pas des plus silencieuses.

Une voix insistante vient remuer la vallée fertile en dehors du mur de la capitale.

<< Lumar ! Lumar ! Ouvre cette porte! >>

Un contingent de guerrier avait prit pied dans un champ asséché , se tenant tous autour d'une personne déjà mieux habillée , et plus grande...

En face d'eux , une porte , celle de la cabane du cultivateur qui ne semble pas décidé à l'ouvrir.

Au bout d'une dizaine de coups énergiques de sa main gantée , le soldat repris la parole.

<< On sait que t'es là! Fais pas le con , ouvre , on va pas te faire de mal! >>

N'ayant toujours pas obtenu la réaction souhaitée de la part de l'individu retranché , il finit par gronder :

<< On est armé et on est une vingtaine! En plus on a le roi! >>

Sur ces derniers mots , la serrure commença à grincer, laissant apparaître un individu deux têtes plus grand que le tambourineur , le soldat n'avait cependant pas l'air intimidé car c'est l'épée à la main qu'il lança :

<< Bon , t'es en état d'arrestation! C'est la fois de trop là! >>

Le colosse s'approcha violemment de son interlocuteur.

<< Et de quel droit? Je nourris cette ville, je suis quelqu'un d'important. >>

<< Oui enfin tabasser sauvagement deux types au marchés , importance ou pas , c'est un délit! >>

Le colosse se rapprocha une fois de plus du groupe de soldats , cette fois le regard en direction du roi.

<< Et lui il fait quoi ici? >>

<< Il juge les gens importants ! >>

Le soldat avait tourné son regard vers l'arme de poing que portait le coupable à sa ceinture.

<< Comment t'as fais pour te procurer ça? >>

<< Je vois pas de quoi tu parles...>> rétorqua le géant...

<< Te fous pas de moi! Comment t'as pu te procurer un blaster? Ici! Sur Axata! >>

Comme l'accusé ne répondait pas , le soldat , après avoir bien remis son épée en place dans son poing , cria nerveusement :

<< Un passeur d'arme! Il fournit la marche noire! c'est sûr! >>

C'est alors que le colosse dégaina son pistolet , et s'écroula à terre d'un couteau lancé dans sa poitrine , bien avant d'avoir pu tirer un rayon...

Un officier qui se tenait à coté du roi , comme si sa vie en dépendait , leva le ton encore plus haut :
<< Fouillez la maison! >>

Une vague de combattants se bousculèrent alors à l’intérieur de la petite bâtisse , presque hésitants mais quand même à grande vitesse...

Certains meubles recelaient en effet une grande variété d'armes à énergies , connues dans le monde d'en haut...

Cependant aucune trace de capsules de gaz ou de munitions à poudre.

<< ça devait être une collection... on a bien merdé ! >>

<< Les gars , ça bouge au fond! >>

Le regard d'un des combattants avaient été attiré par la présence d'un enfant , il était assis par terre , le regard indifférent , sale , couvert de marques de coups...

Malgré son état l'un des combattants le mis en joue tout en reculant.
<< Attention , il a peut-être le mal du désert! >>

Il finit par se rapprocher , puis attrapa de force une des mains du gamin pour la regarder de plus près...
<< C'est bon , ça a pas l'air d'avoir grandi... >>

Alors que l'enfant se levait péniblement , un des soldats fourra ses doigts au fond de sa joue , pour en sortir un petit morceau de mie de pain , humide mais comestible...

C'est une pratique courante sur ce monde , la nourriture est rare , il ne faut pas la laisser à la vue de tous et encore moins la laisser durcir...

C'était banal , ce pourquoi l'enfant n'était pas dégoutté , il l'englouti même d'une traite...

<< Quelle ordure! >>

<< Bon que fait-on avec ça? >>

Une voix impérieuse retentit depuis l’extérieur...

<< Pourquoi prenez vous autant de temps? >>

L'officier répondit en se tournant vers la porte :

<< Y'a un gosse là dedans! il est sain! immunisé je crois! >>

Quelques secondes plus tard , le roi se tenait devant l'enfant , Il prit énormément de temps à le regarder dans les yeux...

Le roi inspectait les cheveux , noirs , comme tous les Axatiens...

Il finit par entamer un interrogatoire;

<< C'était ton père? >>

<< Oui.>>

<< Quel est ton nom? >>

Le gamin mit un moment avant de répondre , il regardait autour de lui , comme si c'était un secret très lourd qu'il devait garder...

<< Jhii'ar. >>

Un des combattants sursauta

<< C'est un patronyme du grand désert! C'était bien un passeur de la marche noire cet enc...>>

Le roi fin signe de se taire... Il continua donc...

<< à partir de maintenant on dira juste Jhii. Est-ce que ça te dirait de venir avec moi? >>
L'officier prit la parole malgré la consigne précédente;

<< Mon roi , je ne pense pas que ce soit raisonnable. L'embarquer comme ça , un gamin du grand désert qui plus est... >>

<< Taisez vous , vous autres! Pensez vous réellement que je fais ça par hasard? >>

Message édité le 22 mai 2018 à 21:05:47 par 1m90MaisCUCK2
Pseudo supprimé
Niveau 10
01 juin 2018 à 01:01:01

Un aller simple pour le sablier.
Fin du chapitre 1

« Reprenons depuis le début, et essayons d'oublier notre conversation précédente, d'accord, Bernouille ? Dit l'être rouge, en me regardant d'un air inquisiteur.
- Je dis ça, parce que je pense qu'on est parti du mauvais pied, ou de la mauvaise chaussure, dans ton cas, d'ailleurs, tu m'excuseras.. mais, c'était super drôle. Désolé.
Il finit sa phrase avec la voix tremblante - ah non - Il pouffe de rire.

Sérieusement ? Comment tu peux pouffer de rire alors que tu viens de causer la mort d'un type totalement innocent ? T'es un déficient mental ? Incroyable, ne me dis pas que de tous les démons de l'Enfer, je me sois tapé le seul attardé ?

- Mon intégrité mentale à part, mon cher Bernouille, la police identifiera ton cadavre dans six mois, et, dans le meilleur des cas, ça prendra six mois pour obtenir la permission de te ressusciter.
Il soupire.

J'imagine que ça a du sens de pouvoir ressusciter un être humain quand on peut en buter un par erreur hein ? Attends, six mois ? Il se passe quoi si on identifie mon corps avant que je puisse revenir à la vie ?

- Bien, bien, bien.. Tu veux une tasse de chocolat ? Le cacao de l'Enfer est d'enfer, mon pote. Non, vraiment.. j'insiste. Quoi ? Arrête de me regarder comme ça, j'ai compris, pas de chocolat.. Pas de bras, pas d'chocolat... Pfpf...

Je t'ai entendu rire, pauvre con.

- Désolé, ta présence ici me rends d'humeur blagueuse. Il sourit toujours. Si on t'identifie avant ta résurrection, c'est simple, tu ne pourras pas revenir à la vie. Imagine un peu, sinon, comment vont réagir les autres humains en apprenant qu'un mort en état de décomposition avancée est soudainement revenu à la vie en pleine santé ? Il boit une gorgée dans sa tasse de chocolat, qui vient d'apparaître de nulle part.

Je sais pas et à vrai dire j'en ai un peu rien à faire. Si j'avais une apparence humaine, là, je tirerais la tronche.

- C'est simple mon Bernouille, je vais quand même te le dire ! Ils réagiront de différentes manières; certains se poseront des questions et resteront indifférents, d'autres deviendront fous, d'autres penseront que tu es le Messie, et d'autres se suicideront. L'esprit humain est simpliste après tout, mais ce qui est sûr, c'est que la providence de chacun changera par ta simple existence, et c'est le pire des cas possibles.. Mais, attends, hey, ne fais pas cette tête ! J'ai une solution pour accélérer la procédure !

C'est étrange. Je suis sûr de ne pas avoir de forme physique puisque je peux tout voir dans cette pièce blanche, à l'exception de mon propre corps. Lorsque je 'regarde' vers le bas, je ne vois absolument rien, pas de jambes, ni quoi que ce soit.
Et pourtant ce type arrive à deviner mon expression.

- Je ne devine pas, je peux voir ton 'visage' en fait, répond-t-il en fermant les yeux.
Il y a donc une autre solution. En attendant d'obtenir la permission - et afin que tu ne t'ennuies pas pendant six mois dans une pièce vide, mon beau Bernouille - je te propose un voyage unique, du jamais vu, du jamais fait depuis des milliers d'années !

C'est parti. Le fameux speech du contrat démoniaque. À ce point là de l'histoire, j'ai juste envie de rentrer à la maison.

Il pose sa tasse sur l'air, comme s'il y avait une table invisible. Et me fixe d'un air particulièrement sérieux.
- Si en échange d'une éventuelle résurrection dans les cinq mois à venir, je venais à te proposer de retourner à l'époque de ton enfance et d'empêcher le suicide de Joseph Facade, avec un temps limite de 5 mois, accepterais-tu ? Sur ces mots, l'être rouge me sourit.

Joseph Facade. Un pauvre gamin de 12 ans victime de harcèlement scolaire. J'ai toujours voulu l'aider mais je n'en ai jamais eu le courage, en échange de quoi, je reviens à la vie, et j'en reprends le contrôle.

Alors, je.. »

Nearby Nearby
MP
Niveau 10
02 juin 2018 à 21:30:11

Madr auguste, à l'orée des derniers lendemains
Fera naître d'Yggdra dans le domaine humain
Deux âmes jumelées à l'humeur chaotique
Préférant au blanc pur le vermeil hématique :

Deux enfants criminels, effrontés, indomptables,
L'un, géant et vorace, au ventre abominable,
L'autre chétif et laid, mais non moins dangereux
Couvant la rébellion sous un torse lépreux.

Dans les cendres laissées par leur apocalypse,
Cinq braises cramoisies naîtront : frêles et chaudes,
Quatre iront parcourir quand le soleil s'éclipse
Les forêts oubliées du fief de Manteraude.

Dans les gouffres béants, les marais de poison,
Les chemins ténébreux où s'éveillent les vices,
L'un trouvera la voie, trois perdront la raison,
Prisonniers à jamais du pays des supplices.

Et croyant tout au bout trouver enfin refuge,
L'élu déchaînera malgré lui sur le monde,
Sur l'aimé, le banni, le décent et l'immonde
Le suprême arrêté de l'aveugle déluge.

Anumati Anumati
MP
Niveau 1
03 juin 2018 à 20:21:39

« Je suis tombée amoureuse. Je suis tombée amoureuse de ces quelques lumières qui reflétaient mon âme. Celles qui éclaircissent l'obscurité et redonnent la vue à tous ces gens, celles qui leur montrent les embûches et leurs chemins. Par un bruit sourd que le vent portait à mes oreilles, j'ai compris que leurs vies s'échappaient, comme un simple sifflement. Elles leurs filaient entre les doigts, sans même qu'ils ne s'en aperçoivent, trop occupés à compter leurs pas »

TetraYuga TetraYuga
MP
Niveau 9
04 juin 2018 à 19:10:32

Extrait au hasard.

D’autres fois, le métro s’arrête brusquement au milieu d’une galerie ; l’obscurité envahit tout. Je dois me resigner à relever la tête, je regarde le visage inquiet des autres usagers. Cette brève interruption dans le cours robotique de nos journées est dangereuse à bien des égards, car soudain, en même temps que la panne, vient le doute… Qui suis-je ? Que faisons-nous ? Vers quel but ? Pourquoi sommes-nous là, à nous regarder sans nous connaître, dans les ténèbres de ce tunnel sans fin… ? Il y a dans cette attente du retour de la lumière, du retour du mouvement et du bruit, la hâte fébrile du chien qui attend l’arrivée trop longtemps retenu de son maître…. car déjà, à travers le sol, s’élève un silence opaque, insupportable à écouter, plein de vertiges et de secrets enfouis... Les murs de notre manège psychique s’étiolent lentement… l’irréalité de nos existences nous saisit à la gorge, tandis que des choses semblent s’éveiller au cœur de l’obscurité. Au fond du wagon luit faiblement une citation : « Ce qui est visible n’est que le reflet de ce qui est invisible. » Je croise le regard d’une vieille femme, dont les yeux béants ressemblent à des cristaux de lune. Je sais qu’elle a vu aussi… qu’elle sent cet appel venu des entrailles de la terre, venu de cette Autre Nuit, qui profite de ces quelques failles de notre journée pour nous rappeler sa présence mystérieuse, insondable, comme une porte étroite abouchée à l’infini... Le métro n’est toujours pas reparti, certains des usagers, trop effrayés par cette rencontre fortuite avec l’Autre Royaume, se sont réfugiés de nouveau dans la lueur de leurs écrans, mais d’autres tiennent bon… et je crois deviner dans leur yeux une confusion mêlée d’une douce extase… Oui, semblent-ils comprendre, les esprits et les spectres côtoient le monde des vivants… et la matière environnante n’est que le reflet d’espaces infinies, indicibles, fourmillant de vie, de consciences, et de volontés propres… ! Oui, nous sommes des naufragés dérivant à la surface d’un océan sans commencent ni fin… emportés que nous le voulions ou non dans le mouvement de l’éternel devenir… astronautes immergés dans le maelström infernal des réalités… tandis que les yeux grisants de la veille femme se mettent à rayonner comme des phares venus d’un pays lointain, et reconnu du plus profond de la conscience… !

Mais voilà que métro se met soudain en branle… les lumières artificielles inondent la rame, les publicités des galeries s’animent à nouveau, avec leurs visages souriants et leurs cocotiers au bord de l’eau… ! L’Âge Synthétique reprend définitivement son empire sur nos esprits... comme un voile anesthésiant, une caresse… un cauchemar ronronnant de plaisir… La vieille dame a baissé les yeux sur son journal, les autres sont à nouveau drapés dans leur parure d’indifférence… le souvenir de cet étrange instant disparaîtra peu à peu des mémoires. Plus rien ne viendra souffler à l’homme la présence de cette Autre Nuit… toujours présente… toujours silencieuse… dont le monde physique semble tirer toute sa subsistance… et l’homme s’oubliera à nouveau en spectacles, en poudres et en lueurs … seule la mort réussira en dernier recours à la ramener de force à sa première et dernière demeure.

A-San A-San
MP
Niveau 10
01 juillet 2018 à 13:52:18

Coucou tout le monde. Vu qu’il n’y a pas trop d’activités sur le forum hormis pour le drama, je poste donc un extrait du prochain Ichi Zato, qui est encore loin d’étre terminé (je viens d’arriver au 50% du premier jet), je ne vais pas mentir je galère beaucoup mais bon en attendant un petit extrait qui présente le nouveau personnage que cette nouvelle introduira. Je reposterais probablement un nouvel extrait, lorsque j’arriverai au 75% du premier jet. N’attendait pas une date de sortie pour tout de suite. En espérant que ça vous plaise.
Cet extrait n’est pas définitif et pourra subir des modifications lors de la version finale
.

Elle ouvrit les yeux, le soleil tapait sur son visage. Dans son futon délicatement couchait sur ses tatamis, elle semblait mourir. Elle voyait au plafond, l’ennuie du quotidien de sa vie.
Elle se leva et sortit de sa chambre, alla dans sa salle de bain pour s’arranger rapidement, afin d’étre un minimum présentable, passait des heures dans une salle de bain pour étre belle, n’était pas dans ses habitudes. Elle brossa vite ces longs cheveux noirs, passa son visage à l’eau en espérant avoir meilleure mine. En se regardant dans le miroir, elle se trouvait si banale avec de petites formes.
Elle s’habilla simplement, avec un jean et un t-shirt blanc à manches longues de manière à laisser paraitre le moins de peau nue possible.

Elle descendit au rez-de-chaussée. Il s’agissait d’un petit restaurant de rāmen, très petit même. Le peu de matériel lui servant à cuisiner se trouvait, derrière son comptoir. La salle pouvait accueillir aux totales quinze personnes. Seule, elle n’avait pas de problème à gérer les rares clients.
En retournant la pancarte sur la porte d’entrée, indiquant l’ouverture, elle soupira.

Le premier client arriva aux alentours de treize heures, un businessman.
—Bienvenue, dit-elle. Que voulez-vous commander ?
Il la regarda d’un air hésitant.
—Je ne sais pas, qu’avez-vous ?
—Des rāmens.
—Et ?
—Des rāmens, répéta-t-elle en soupirant.
—Laissez-moi réfléchir.
Elle l’installa à une table en lui offrant comme dans tous les restaurants au Japon, un verre d’eau.
Elle se remit derrière son comptoir, en commençant à faire chauffer un peu d’eau.
Vingt minutes plus tard, le client ne l’avait toujours pas appelé, alors elle retourna le voir.
—Monsieur, avez-vous choisi ?
—Non pas encore.
Elle posa violemment son poing sur la table, en fronçant des yeux vers le client.
—Ce n’est pas compliqué, hurla-t-elle. C’est un restaurant de rāmen, on vend des rāmens ici, il n’y a que ça et de l’eau !
Le client resta figé de peur.
—Alors, je vous le demande une dernière fois. Que voulez-vous ?
Il s’enfuit de peur du restaurant. Elle resta là à le regarder courir. Son esprit naviguait entre satisfaction et déception, envers elle-même, car on ne pouvait pas gagner de l’argent comme cela. Elle retourna la pancarte, avant de fermer la porte à clé.

ICHI ZATO Comme un papillon bleu (extrait du début de la première partie)

Reptilovitch Reptilovitch
MP
Niveau 10
01 juillet 2018 à 19:32:12

sympa ce petit extrait A-San, j'attends la suite avec impatience.
J'ai repéré ça :

Dans son futon, délicatement couchait (couchée) sur ses tatamis, elle semblait mourir

et aussi, concernant cette phrase j'ai un peu tiqué :

Elle l’installa à une table en lui offrant <s><s>comme dans tous les restaurants au Japon,</s></s> un verre d’eau.

La manière dont tu le dis, ça fait un peu guide touristique, ou info pécho sur un site après une recherche google genre "comment se comporter dans un restaurant japonais"

donc pas essentiel selon moi, puisqu'on sait que ça se passe au japon.

Bonne continuation et à très vite :oui:

HommeDePlume HommeDePlume
MP
Niveau 10
03 juillet 2018 à 08:05:43

Un court extrait de mon roman " Celui qui voyait loin " , que je publie sur wattpad aussi :hap:

Ce soir-là le documentaire dans lequel Jack avait tourné était diffusé à la télé. Il n’avait pas mentionné cet épisode à Ella. Il lui avait simplement dit : Y’a un reportage sur le revenu universel ce soir. Le genre qui est censé faire basculer l’opinion publique du côté de Ted Kerry. Ça te dit ?

Confortablement assis sur le lit ils enchaînèrent les bières à mesure que le documentaire présentait, d’une façon caricaturale et exagérée, les bénéficiaires du revenu universel.

Ça parlait de chiffres, de statistiques, du coût d’un tel programme pour les finances publiques, de l’encouragement de l’oisiveté. Ça parlait compétitivité avec les pays émergents qui trouvaient cela absurde et qu’on présentait comme capables de dominer l’économie mondiale parce qu’elles avaient refusé ce genre de système. Ça parlait d’un simple employé de la poste qui, après s’être vu remplacer par un androïde, s’était reconverti avec succès dans la maintenance des robots. Et il souriait devant la caméra, et il semblait heureux, et il disait comme ça que tout n’était qu’une simple question d’envie, de vouloir et qu’après tout devenait possible.

Puis il y eut une courte partie sur les bénéficiaires du R.U., ceux qui n’étaient pas malades, ceux qui mettaient leur temps libre au profit de la société en s’occupant gratuitement des personnes âgées, en se portant volontaires pour être pompiers, ou surveillants dans les écoles. Mais ces postes-là aussi finiraient par être donnés à des androïdes, et la question était de savoir qu’allaient faire les bénéficiaires après ça ?

Après un quart d’heure de publicités, Jack apparut à l’écran, la mine brisée, les cheveux en bataille, attablé devant des boîtes en carton. Son studio était dans un état déplorable ce qui fit sursauter Ella.
« Qu’est-ce que…c’est toi ? Mais c’est toi ! s’écria-t-elle ».

Le reportage le présentait comme étant l’un de ceux et celles qui souffrait de ces maladies invisibles, qui vous empêchent de travailler. Pendant que d’autres parlaient de fatigue extrême, de douleurs aux articulations, de difficulté à se réveiller le matin, Jack était placé au sommet de ce groupe. L’homme qui subitement avait commencé à avoir des visions.

Une autre maladie qu’aucun docteur ne semble connaître, disait la journaliste. Mais avec Jack Robertson, il n’est pas question de douleurs ou de fatigue chronique, il est question de visions. Jack peut très bien tenir une conversation ou effectuer toutes les tâches qu’un humain valide saurait faire, mais subitement tout son corps se bloque et il n’entend plus rien, ne peut plus rien faire, ne peut plus rien dire. Il entre dans un état de sommeil éveillé duquel nul ne sait comment il fait pour en ressortir. Il en ressort après une, deux, cinq ou dix minutes. Ce genre de maladies, qui ne sont à l’heure actuelle pas reconnues comme telles par la médecine, ont vu leur nombre exploser depuis l’arrivée dans le monde du travail des androïdes. Mais pour Jack Robertson, les deux cas n’ont aucun lien entre eux. C’est plutôt la faute de la médecine qui n’est pas assez développée pour mettre le doigt sur les causes de ces maladies.
« Jack…mais qu’est-ce que t’as fait ? Pourquoi ton appartement était dans un état pareil ? Tout ça ne te ressemble pas !
— Je sais... tout ce bordel dans l'appartement c'était de la mise en scène. C'est moi qui l'a voulu.
— Mais…mais pourquoi ?

AlternativeShit AlternativeShit
MP
Niveau 14
11 juillet 2018 à 03:38:52

Bon principe de topic ! C'est cool, ça n'engage à rien, et ça permet de montrer un peu aux gens des passages de gros projets qui restent secrets et que ça fait 5 ans qu'on écrit (quoi comment ça c'est hyper spécifique ?)

J'ai lu VDD c'était cool, l'univers a l'air sympa et l'écriture me plait. Cependant je pense qu'il faudrait que t'essaies plus de situer qui parle pour le lecteur (j'ai confondu le Jack qui regarde, et le Jack à la télé).
Bon ce n'est qu'un court passage difficile de juger outre mesure :D

Allez ce que j'ai écrit aujourd'hui :

Il leva des yeux qu’il voulait indéchiffrable vers la silhouette de Drack, qui se détachait par-dessus la lueur pluvieuse. Il tenta de mesurer l’intelligence qui courait dans les veines artificielles de cette machine. D’estimer l’ampleur de cet être, qui était parvenu à se hisser au-dessus de la hiérarchie d’Arakma - pire : qui avait créé sa propre hiérarchie – sans succomber, ni fléchir. Et un frisson lui parcourut l’échine. S’il voulait mener à bien sa tâche, il lui faudrait être infiniment malin. C’était un défi plus grand encore que celui du Totem, plus immense encore que tous les périls qu’il avait pu braver. Influer sur cette montagne de fer. Se frayer un droit de parole, suggérer l’impensable sans jamais se trahir. Et il avait plus à perdre que son bras. Son intégrité toute entière était en jeu. L’intégrité de sa personne, et les liens, inamovibles, qui soudaient les différentes parties de lui-même entre elles. Deux entrevues avec le tyran, et il sentait déjà ces liens faiblir, les cordes s’effiler. Et il sentait monter en lui, subtilement, imperceptiblement, la tentation de succomber aux idéaux de son adversaire. Qu’en serait-il une fois la prochaine Tempête passée ? Et les cinq suivantes ? Pouvait-il les traverser en compagnie de l’Inflexible sans se travestir totalement ? Pouvait-il se faire assez solide et étanche ? Pouvait-il danser avec les faiblesses du tyran, sans que Drack ne le remarque ?

Il décida que oui. Et à cette idée, une exultation plus grande encore que celle qu’il ressentait lorsqu’il entrapercevait le boitier de commande du Totem monta en lui. Ça allait être dangereux. Il allait devoir passer le reste de sa vie sur un fil ténu, presqu’inexistant. Ni Drack, ni Temper, ni personne ne savait l’engagement qu’il venait silencieusement de prendre. Et personne ne devrait jamais le savoir. Lui-même ne devait se l’avouer qu’à moitié, qu’aux détours les plus invisibles de ses pensées. Il savait pourtant, alors qu’il imprimait cet ordre absolu dans toutes les fibres de son corps, que son existence ne serait désormais plus régie que par ça. Mais y’avait-il plus belle façon de vivre ? Il prit une longue inspiration. Une énergie nouvelle souleva son torse, et la multitude de petites douleurs qui l’accablait depuis des jours s’évapora, comme pour faire la révérence devant son choix.
_ C’est bon, Drack, fit en s’éclaircissant la gorge.
Drack mit un certain temps à réagir, alors que les mots de Samar se perdaient entre les quatre murs de la pièce. Il trembla insensiblement, comme si quelque chose en lui se refusait à fonctionner. Puis il se retourna méthodiquement, lui assénant un regard lourd de sens. Les deux individus s’estimèrent un moment, dans le silence qui naissait entre les gouttes de pluie. L’homme-machine s’était complètement figé, mais Samar pouvait lire dans son attitude une satisfaction contenue, pleine de reconnaissance inavouée. Et une colère, froide. Et de la violence. La même violence qui secouait les tripes, lorsque les prémisses d’une Tempête se dessinaient à l’horizon. Puis Drack brisa cette écrasante parenthèse, et arbora un grand sourire tordu, déchiqueté par le métal. Il s’approcha de lui avec sa lourdeur caractéristique, et se rassit dans sa chaise avec un soulagement manifeste.
_ C’est bon, Samar ? fit-il. Tu acceptes ?
Samar tenta de soutenir aussi longtemps que possible son regard, qui ne l’avait pas quitté une seconde. Puis baissa les yeux, faisant mine de réfléchir.
_ Qu’en sera-t-il de mes filles ? demanda-t-il finalement d’un air hésitant. Quels sont tes plans ?
_ Samar, édicta Drack, et le ton de sa voix força Samar à relever l’échine. Tu acceptes ? Je veux t’entendre le dire.
A nouveau Samar esquiva les pupilles de la machine. Mais, comme attiré magnétiquement, il s’y replongea brusquement et affirma aussi fermement que possible :
_ C’est bon, Drack. J’accepte.
Le sourire de Drack réapparut, se frayant un chemin à travers les multiples couches métalliques de son visage. Puis il s’élargit, créant un fossé déchiqueté d’un point de la mâchoire à l’autre.
Samar imprima ce moment dans sa mémoire. Il savait qu’il reverrait souvent ce même sourire. Il savait que la façon dont les plaques tordues de sa figure glissaient les unes contre les autres lui deviendraient familier, au point qu’il en tirerait de l’affection.

Il se vit à nouveau en train de combattre le Totem. Là où il ne voyait plus aucune issu, il en voyait maintenant une, qui se dessinait timidement sous les éclats du soleil. C’était une issu que personne n’avait jamais considérée. A vrai dire, elle n’existait pas vraiment. Mais il l’avait découverte, et il allait l’explorer. Pour la beauté du geste. Pour le plaisir d’aller jusqu’au bout, et d’étendre ses limites jusqu’au point de rupture final. Il répondit au sourire de Drack avec un autre sourire, presque sincère. Voilà. Voilà comment battre l’Inflexible. En se laissant emporter par son mouvement.

FanDestarossa FanDestarossa
MP
Niveau 10
11 juillet 2018 à 14:31:00

Nuit de pleine lune. La silhouette n'y pensait pas. Qu'importe les dangers. Il la protégera jusqu'au bout. La petite chose qui est blottie dans ses bras.
La silhouette entra dans la foret de riegarde, une foret assez dense. Il connaissait cette foret. Tout le monde dans son clan, mais également dans les autres clans, connaît cette foret. Elle est redoutable de jour. La nuit, on raconte qu'il est impossible d'en sortir vivant. Les nuits de pleine lune, les animaux sont déchaînés, du moins si on a la chance de tomber sur l'un d'eux. La silhouette le savait pertinemment. Elle sortit son épée, dissimulée derrière son manteau, attacha son paquet contre son ventre. Une fois cette précaution prise, il raffermit sa prise sur son épée, et de l'autre main, illumina la foret. Il savait que c'était du suicide. Et pourtant il avança. Il fallait que son enfant survive. Quoi qu'il en coûte. Il savait qu'ils risquaient leurs vies, pour une chimère, pourtant il avançait d'un pas décidé dans la foret. Il marcha, pas à pas, sursautant au moindre bruit, au moindre frémissement qu'il percevait. Il se sentait observé. Il se retourna brusquement et son regard croisa celui d'un loup au pelage gris, à moins qu'il ne soit blanc ? Qui sait. Sa magie ne portait pas loin. Suffisamment pour éviter de se prendre les pieds dans les ronces.
L'homme et l'animal s'observèrent. Ils se défiaient du regard. Le loup savait qu'il était en position de force. L'animal connaissait la foret comme son pelage, contrairement au bipède qui était totalement étranger à cette foret. Pourtant, s'il attaquait le bipède, et que l'enfant perdait la vie, il savait qu'il se ferait tuer par sa meute, du moins, si les autres animaux ne le tuaient pas avant. Le canidé se coucha, montrant à l'humain qu'il ne lui ferait pas de mal.
La silhouette s’étonna de cette réaction. Il savait pourtant que le loup était plus fort que lui. Alors pourquoi n'attaquait-t-il pas ? Peut-être avait-il peur de lui ? Non. Impossible. Par contre il se pourrait que l'animal sache ou se trouve l'endroit qu'il cherchait. Il lui posa la question tout en abaissant son arme.

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le début d'un prologue vous en pensez quoi? :hap:

Arduilanar Arduilanar
MP
Niveau 10
16 juillet 2018 à 12:47:19

Hop hop hop, on se remet au travail !

L’odeur des huiles parfumées emplissait la cabine. Après ses ablutions, Belraim s’était oint d’essences de genévrier et de cèdre, et Zebiha avait enduit ses cheveux et sa barbe de quelques gouttes de benjoin. La servante à la peau mate s’était occupée ensuite de le vêtir, lui enfilant une robe grenat, puis une veste vert pistache aux broderies d’argent. Ses gestes étaient habiles et prestes, mais dans l’exiguïté de la pièce leurs deux corps ne manquaient pas de se toucher et de se presser l’un contre l’autre.
Zebiha nouait maintenant la grande ceinture qui venait finir d’orner le vêtement. L’œil de Belraim courait sur les courbes du corps bronzé, la poitrine qu’il devinait ferme, les deux taches des aréoles brunes sous le tissu transparent du chiton. Doucement, il posa sa main sur son épaule, savourant le contact de la chair tendre et chaude. L’esclave ne s’interrompit pas, mais Belraim sentit le trouble tout juste perceptible qui affecta sa respiration.

Chimene_Azalee Chimene_Azalee
MP
Niveau 18
16 juillet 2018 à 13:51:57

Le 16 juillet 2018 à 12:47:19 Arduilanar a écrit :
Hop hop hop, on se remet au travail !

L’odeur des huiles parfumées emplissait la cabine. Après ses ablutions, Belraim s’était oint d’essences de genévrier et de cèdre, et Zebiha avait enduit ses cheveux et sa barbe de quelques gouttes de benjoin. La servante à la peau mate s’était occupée ensuite de le vêtir, lui enfilant une robe grenat, puis une veste vert pistache aux broderies d’argent. Ses gestes étaient habiles et prestes, mais dans l’exiguïté de la pièce leurs deux corps ne manquaient pas de se toucher et de se presser l’un contre l’autre.
Zebiha nouait maintenant la grande ceinture qui venait finir d’orner le vêtement. L’œil de Belraim courait sur les courbes du corps bronzé, la poitrine qu’il devinait ferme, les deux taches des aréoles brunes sous le tissu transparent du chiton. Doucement, il posa sa main sur son épaule, savourant le contact de la chair tendre et chaude. L’esclave ne s’interrompit pas, mais Belraim sentit le trouble tout juste perceptible qui affecta sa respiration.

C'est un peu froid pour une scène "érotique", trop factuel :hap: Après c'est peut etre que le début, faudrait la scène dans son intégralité pour voir :hap:

Arduilanar Arduilanar
MP
Niveau 10
16 juillet 2018 à 13:58:10

Justement, ça s’interrompt là. :hap:
Belraim s’apprête à peloter sa servante alors qu’il est en bateau avec sa femme et ses filles, qui sont juste à côté. Mais c’est dur de se tenir complètement à carreau après un long trajet en mer... :hap:

Ect0rall Ect0rall
MP
Niveau 5
16 juillet 2018 à 18:58:21

Moustoucron, la chèvre guerrière, s'enfonce dans la mine de Kayoupouintu afin de trouver les minerais nécessaire pour la fabrication de sa nouvelle hachette. Cette dernière ayant été perdu pendant son combat contre le gang des Voltous dans la forêt de Grizlivèr.

Une fois entrer dans la mine, un vieux mineur interpella Moustoucron :
<< -Que faites-vous ici monseigneur ? Ne savez-vous donc pas que cette mine est habité par des horribles monstres ???

Moustoucron, ne pouvant s'empêcher de regarder ces mains sales et ces diverses blessures au visage, lui dit :
-Comment as-tu pu te blesser à un tel point l'ami ?

-J'ai tenté d'aller miner du rubis violet dans le 3ème étage de la mine en partant vers le bas mais hélas, je me suis fait attaqué ! dit le mineur en tremblant.

-Qu'y a-t-il au fond de ces mines ? demanda Moustoucron.

- Je vous l'ai dit, des monstres ! cria le vieil homme.
Le gang des Voltous ont versé une potion au fond de la mine pour attirer tous les monstres des alentours ! enchaîna l'homme.

- Mais pourquoi ont-ils fait une chose pareil ? demanda curieusement Moustoucron.

- Je l'ignore mon seigneur... Mais je sais que la mine se fait envahir par des monstres de plus en plus puissant ! dit le vieux

- Je dois y aller ! Après tout, je suis là pour ça ! cria Moustoucron en allant droit devant lui.

La suite... pas pour bientôt lol

A-San A-San
MP
Niveau 10
16 juillet 2018 à 20:21:27

« Bonjour à tous, c’est Mizawa ! Aujourd’hui au programme du jour, un affrontement de titan entre, l’HOMME et le PIGEON. »

Une carte du Japon apparut sur l’écran géant se trouvant derrière Mizawa.
« Le principe du jeu est simple. Une personne et un pigeon vont étre déposées dans la préfecture voisine d’Okayama, leur but est de revenir au studio, le plus rapidement possible. »

L’écran géant changea de nouveau, pour passer à la vue d’une caméra tenue à l’épaule.
« Celui qui représentera la race humaine, sera… »

La caméra arriva derrière un homme de dos, on lui toucha l’épaule pour qu’il se retourne.
« TSUNEO IWAMI ! »

Iwami était un homme au crâne chauve, avec une tête assez adorable.
« Il est temps d’y aller, dit un homme du staff à Iwami.
—Quoi ? Attendez, on doit aller où ? »

Sans prévenir, on lui mit un masque sur les yeux et on le guida, jusqu’à un véhicule à l’extérieur du studio. On montra rapidement quelque moment du voyage. L’équipe était partie vers la fin de journée donc une partie du voyage s’était fait de nuit, Iwami dormait et ronflait beaucoup.
Le matin venu, ils étaient arrivés au lieu du départ, une route de campagne avec aucun signe de civilisation autour. On réveilla Iwami, le pigeon était déjà là dans une cage, prêt au départ. Alors que l’on fit descendre Iwami on lui demanda de vider ses poches.
« Evidemment, pour assurer une parfaite égalité Iwami sera coupé de tous moyens de communication ou d’argent, aucun des deux participants n’ont été prévenu de quoi que ce soit. Iwami aura une caméra avec lui pour nous montrer son voyage. »

On positionna Iwami à côté de la cage.
« Alors qui va gagner, l’Homme ou le pigeon ? La réponse, nous la serons bientôt, NOW IT’S THE TIME ! »
On ouvrit la cage. Iwami avait toujours les yeux couverts. En entendant l’ouverture de la cage il regarda l’endroit de l’origine du bruit. Quand le pigeon s’envola, il mit ses mains devant lui pour se protéger en poussant un cri de surprise.

Une voix off remplaça celle de Mizawa qui s’assis avec les autres invités, on rappela les objectifs avec quelques estimations du temps que prendra Iwami pour rentrer. Or lorsque que l’on revint sur lui.
« Trente minutes après le départ du pigeon, Iwami n’avait toujours pas bougé, dit la voix off.
—Ah il fait froid, murmura Iwami.
—Il resta comme ça pendant plus d’une heure, reprit la voix off après une courte pause.
—Mais il faut lui dire de bouger, dit Mizawa.
—Excusez-moi j’ai envie d’aller aux toilettes, je peux ou pas, demanda Iwami. Le staff vous êtes là ? J’imagine que ça veut dire oui. »

Iwami enleva le masque.
« Je suis où là ?

—Il a fait de l’auto-stop, dit la voix off.

Ensuite au premier village, il a obtenu de l’argent grâce à un boulot mystérieux.
—C’est quoi se voyage plein d’embrouilles, cria Iwami.

—Puis enfin il est arrivé. »
La caméra était en face du studio en extérieur, il faisait déjà nuit. Iwami arriva en marchant.
—Attendez, dit-Iwami, c’est fini ?
—Oui c’est fini, dit un membre du staff.
—J’ai réussi.
—Mais vous avez perdu.
—Hein ? Attendez quoi ?
—Vous avez perdu.
—Quoi ? Ce n’est pas clair vos explications, je me suis battu contre qui ?
—Un pigeon. »

Les yeux d’Iwami s’écarquillèrent. Son expression le trahissait, il ne comprenait rien du tout.
« Un pigeon ?
—Effectivement, dit la voix off. Trois heures avant son arrivait, le pigeon était déjà revenu. »
L’écran retourna sur l’avant du studio en pleine journée, deux membres du staff attendaient l’arrivé du pigeon. Un moment l’un d’eux montra quelques choses dans le ciel, c’était le pigeon qui retourna dans son pigeonnier au-dessus du studio.

Elle n’avait pas vu l’heure passer, alors qu’Iwami tentait de comprendre, elle du éteindre la télé pour retourner travailler.

ICHI ZATO Comme un papillon bleu (extrait de la première partie)
https://www.noelshack.com/2018-29-1-1531765259-teaser.jpg

Talibanski Talibanski
MP
Niveau 10
16 juillet 2018 à 20:57:16

oulaaa c'est quoi ça A-san ? :ouch:

quand je te disais de commencer la drogue, je ne parlais pas de te plonger dans le crack !

Alors, c'est, euh... je... j'ai pas compris grand chose là, on est dans une émission de télé, il y a deux concurrents dont un pigeon, un présentateur, quelqu'un devant sa télé... bon comme c'est au milieu du récit je me doute qu'il y a des éléments qui me manquent, mais là, il y a de gros défauts au niveau de ta mise en scène, c'est un peu illisible !

Je pense que sur cet extrait tu ne t'es pas relus du tout non ?

enfin soit il y a beaucoup de chose à revoir sur cette partie. Bon courage !

A-San A-San
MP
Niveau 10
16 juillet 2018 à 21:36:39

Le 16 juillet 2018 à 20:57:16 Talibanski a écrit :
oulaaa c'est quoi ça A-san ? :ouch:

quand je te disais de commencer la drogue, je ne parlais pas de te plonger dans le crack !

Alors, c'est, euh... je... j'ai pas compris grand chose là, on est dans une émission de télé, il y a deux concurrents dont un pigeon, un présentateur, quelqu'un devant sa télé... bon comme c'est au milieu du récit je me doute qu'il y a des éléments qui me manquent, mais là, il y a de gros défauts au niveau de ta mise en scène, c'est un peu illisible !

Je pense que sur cet extrait tu ne t'es pas relus du tout non ?

enfin soit il y a beaucoup de chose à revoir sur cette partie. Bon courage !

Oui l'extrait est pris très hors contexte pour le coup.
Après en ce qui concerne la mise en scène j'avoue que j'ai beaucoup de mal avec se passage en particulier (je me suis déjà relu une dizaine de fois et pour l'instant je n'arrive pas à faire une version qui me satisfait pleinement)

FamosoForumeur FamosoForumeur
MP
Niveau 10
17 juillet 2018 à 04:28:22

Le 16 juillet 2018 à 17:55:29 ebaucheur a écrit :
Bonjour, serait-il possible d'avoir des avis sur ce brouillon svp ? Je suis un novice, j'essaie d'écrire mon premier livre :-) Merci d'avance !
_______________________________________________________________________________________
Carl se trouvait assis sur son siège habituel situé au fond à gauche de la classe près d'une fenêtre. D'habitude cette place lui était plaisante, il pouvait y passer l'heure à contempler la nature plutôt que d'écouter les ennuyantes paroles du professeur. Néanmoins, aujourd'hui il regrettait fortement s'y être posé. En effet le printemps avait touché son glas et l'été était monarque ; la lourdeur enivrante du soleil se faisait ressentir, d'autant plus qu'elle frappait de plein fouet son visage. Une goutte de sueur coula le long de son nez, après avoir frôlé sa paupière et tomba sur son contrôle fraîchement reçu, 0/20. << Ça joue la larme >> se disait Carl en voyant cette goûte se poser tranquillement sur la copie sévèrement marquée au rouge. L'ironie lui permettait de relativiser la chose, car il savait que cette note n'était pas bonne pour son dossier, mais ça ne le préoccupait pas pour autant. Il savait que chaque année, malgré ses mauvais résultats, il était pris de justesse à la classe supérieure, porté par l'espoir de certains professeurs affectueux. De plus, depuis quelques-jours, Carl était soucieux d'autres choses, des besognes qui obnubilaient ses pensées.

"Ça joue la larme"
Tu as lu les Faux-Monnayeurs ? :hap:

Talibanski Talibanski
MP
Niveau 10
17 juillet 2018 à 13:35:44

Le 16 juillet 2018 à 21:36:39 A-San a écrit :

Le 16 juillet 2018 à 20:57:16 Talibanski a écrit :
oulaaa c'est quoi ça A-san ? :ouch:

quand je te disais de commencer la drogue, je ne parlais pas de te plonger dans le crack !

Alors, c'est, euh... je... j'ai pas compris grand chose là, on est dans une émission de télé, il y a deux concurrents dont un pigeon, un présentateur, quelqu'un devant sa télé... bon comme c'est au milieu du récit je me doute qu'il y a des éléments qui me manquent, mais là, il y a de gros défauts au niveau de ta mise en scène, c'est un peu illisible !

Je pense que sur cet extrait tu ne t'es pas relus du tout non ?

enfin soit il y a beaucoup de chose à revoir sur cette partie. Bon courage !

Oui l'extrait est pris très hors contexte pour le coup.
Après en ce qui concerne la mise en scène j'avoue que j'ai beaucoup de mal avec se passage en particulier (je me suis déjà relu une dizaine de fois et pour l'instant je n'arrive pas à faire une version qui me satisfait pleinement)

Ah, mais tu as parfaitement raison de l'avoir posté ici, tu as bien compris le principe du topic.

Si tu veux un conseil, il faut que le lecteur sépare bien ce qui vit le personnage et ce qu'il regarde.

Plus clairement, il faut que visuellement, on ressente tout de suite la césure entre ce qu'il se passe dans l'émission de télé, et la manière dont ses images sont vécues par le personnage qui regarde l'émission.

J'adore aussi mettre en scène ce type de rapport des personnes aux médias, et c'est très con, mais pour décrire ou écrire une intéraction dans une émission de télé sous forme dialogué, je me rabats sur la forme théâtrale :

ANIMATEUR : blablablabla
PARTICIPANT : blablabla

Enfin, tu vois l'esprit, après c'est un peu brut et pas très fin, mais dans le cadre d'une nouvelle fun, ça peut largement faire son petit effet. Au moins comme ça c'est clair.

En y réfléchissant j'ai un peu compris la scène et la critique que tu voulais faire d'un média aliénant, mais il faut que tu passes outre la pure satire et que tu y ajoutes un peu ce qui faisait le sel du premier volume, c'est à dire une sobriété presque poétique à décrire la débauche, la décadence et la violence de notre société.

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