arrête de nous prendre pour des rubiconds !
nan, je déconne...
Le 22 septembre 2018 à 00:03:04 Heribert a écrit :
DE DIAMANT DANS LA ROUILLEMESSAL
Pour des fuyards, Messal trouvait leur escorte bien prospère. David Aepaus, le seigneur son père chevauchait en tête, plus rubicond que jamais. Le froid mordait ses oreilles, nervurées de rouge à la manière d’une feuille morte. Du givre se coinçait dans les poils de son nez bulbeux, comme de la poussière étincelante. La soie de ses cheveux gris qui lui ceignaient les tempes évoquaient une couronne de laurier. Le seigneur Aepaus se vêtait d’une lourde cape de zibeline, doublée de satin bleu et d’un col d’hermine blanche qu’il portait par-dessus son armure d’argent. Celle de parade toute niellée d’or, parce qu’il fallait bien que l’on sache au premier regard que l’on avait affaire au seigneur David Aepaus du Pic Nival. L’hongre blanc qu’il montait fendait de plus en plus péniblement la neige. Quelle brave bête, ce Perlarin, de se coltiner ce balourd depuis Edelsteen.
Messal s’ennuyait ferme, sur les routes monotones du Piémont. D’aucuns parmi la garde seigneuriale s’émerveillaient devant les vaux boisés, les falaises et autres lacs. On dirait cette pucelle de … Comment était-ce déjà ? Philomène ? La rouquine qui s’émerveillait devant un tout et un rien à Edelsteen. Depuis la tombée de l’hiver, un manteau blanc recouvrait le monde, et tout cela fatiguait Messal. Je n’en puis plus du blanc. La neige l’emmerdait, la robe de Perlarin l’assommait, le fromage de chèvre l’importunait, les cheveux blancs de son père le bassinait, et la dernière paire de mamelles qu’il avait vue, laiteuse, le frustrait. Depuis qu’il avait vu sa sœur, enfin, demi-sœur – moitié moins péché à baiser ? – nue à la dérobée, l’image de ses seins aux tétons bruns – et non d’un rose palot trop blanc, des mamelons comme il faut, en somme – Messal ne pouvait plus se défaire de l’image. Il avait bien essayé de découvrir mieux que la poitrine de Lisandre, mais cette sotte de Célimène, ou Philomène ? avait tout fait pour ignorer sa subtile allusion aux thermes d’Edelsteen, lorsqu’il lui avait parlé du lac Astrid.
Il en aurait profité pour gober du regard sa petite poitrine galbée, car il n’avait jamais vu de vraie rousse en tenue du premier jour. Quelques catins du Pic Nival se teignaient bien leur chevelure, mais quant à la carnation de leurs seins, aucun artifice ne pouvait changer cela. La mauvaise humeur l’assaillit derechef : toutes ces tergiversations lui rappelèrent cet idiot de Jeppe, le couturier d’Edelsteen qui n’avait pas eu la présence d’esprit de déshabiller Carmen, non Charmaine ? lorsqu’il lui prit les mensurations. J’aurai dû la baiser.
Un extrait très sympathique (quoi que j'ai l'impression que c'est un texte à lui tout seul). Le peu de fois où on a parlé de ton style, j'avais peur de me retrouver devant un style trop soutenu qui risquait de me perdre ou que je ne comprenne pas certaines chose, on peut dire que je me suis bien planté.
C'est très fluide, ton vocabulaire particulier ne m'a pas causé de problème, l'ambiance est impeccable. Le texte est très bien construit car au final il ne se passe pas grand chose (je parle ici en termes d'histoires pure) mais on ne s'ennuie pas du tout. En faite si je devais l'extrait en un mot, je dirais : maitrise.
Je me considère pas suffisamment professionnel pour relever des erreurs de style, mais on va étre honnête j'ai adoré, surtout le mélange entre les différents registres (sérieux et familier). Grosse surprise pour moi se petit texte.
On sent réellement que tu maitrises, le seul défaut très mineurs et subjectif que je peux faire est que j'ai eus un peu de mal avec les noms (mais c'est très subjectif pour le coup) et que se bébé n'arrête pas de pleurer
Merci beaucoup A-san
En fait il s'agit d'un début de chapitre de mon tome 3 (c'est sûrement pour ça que les noms t'ont semblé compliqués) où on arrive pour la première fois dans la tête de Messal.
Le 23 septembre 2018 à 21:31:23 Heribert a écrit :
Merci beaucoup A-sanEn fait il s'agit d'un début de chapitre de mon tome 3 (c'est sûrement pour ça que les noms t'ont semblé compliqués) où on arrive pour la première fois dans la tête de Messal.
Ok, ça donne envie d'en voir plus en tout cas.
J’éteins ta flamme
Car t’as flemme de faire pareil
Ta bouffe est infâme et quand j’te le dis tu m’traites de taré
T’sais, parfois faut se rendre à l’évidence
Ça fait 3 ans, 3 mois de trop et notre couple est à son imminence
Tu me parles de ton père malade depuis deux semaines
Quand je rentre du taff, tu m’demandes de retirer les shoes et même les semelles
T’es chiante c’est un fait… mais en plus de ça, s’ajoute ton mauvais café
Ça y est je l’ai fait, je te l’ai jeté et j’en suis fier
Mon dieu… tu regardes des animés et gueule mon nom quand passe une mongolefier
Moi j’en connais une et elle enrôle le poste comme l’écharpe entoure son cou de vipère
Désolé chéri… ce soir, j’rentrerai tard, peut-être à minuit
Tu m’attendras telle une gosse qui compte les minutes
C’est trop… j’ai l’explication d’un geek
J’suis mac et toi t’es linux
Je sais ça pique, mais pas plus que ton haleine qui brûles mes sinus
Dans mes démarches amoureuses, toujours un peu trop rapide
Mon ombre s’affiche sans cœur et mon nom associé à une fille foutrement stupide
C’est quand je respire l’authentique oxygène que je me sens vivant
Mon offensive se résume à te dégoûter de l’amour et des soirées divan
Tu veux inviter ton frère ce week end ?
Avec sa femme dont je doute de la présence d’un hymen et qui a des seins affichables que dans des marches de femen ?
Ecoute… on peut reparler de ça dans genre six semaines ?
Dimanche… ça dit long, ça signifie le marché et serrer la main d’une poignée de cons
Faut que j’me fasse soigner, ta voix va provoquer en moi des ultras sons
A la bar je témoignerai… coupable, enfermez-moi dans c’te prison
Vivre en couple, c’est prendre une cassette et la repasser en boucle
Si c’est un bon film, alors tant mieux vous fêtez-le autour d’une bonne coupe
Si c’est un mauvais, vous allez finir par voir tout flou
J’veux redevenir gosse, marcher dans ces rues étroites des billes plein les poches
Je n’entendrais plus ton débit de parole qui frôle l’interdit et pourrait froisser un mioche
10 ans… ça fait tjrs 3 mois de trop
On a essayé d’élevé des mômes, ils finissent tous en pro
Je juge pas… sauf quand tu vois le dernier qui a 6 ans et ne dit pas un mot
J’rêvais d’une vie un peu plus palpitante
Quoi ? Enfin tu m’écoutes et tu demandes des exemples
Excellent… je t’explique volontiers à travers ça tu noteras ma fatigue excédante
En fait, j’voulais baiser des putes en fête
M’faire sucer et mélanger nos amphètes
Parler à la plus belle nana du lycée et manger avec elle à la cafet
Vadrouiller avec mes potes à 33 ans
Insulter les portuguais et leurs grosses toisons
Souffler mes bougies dans un restau de luxe
Avoir une peau parfaite pour éviter les sales tuss
Aller sur le plus grand trampoling et effectuer ce salto
Savoir manier le marteau pour enfoncer la visse comme le fait casto
Voilà j’ai tout lâché
Par la même occasion, tout gâché
T’es fâché, j’comprends au bout d’un certain nombre d’années faut bien qu’on s’rende
J’suis mac et toi t’es linux
Vu que ça vient du même noyau UNIX, je trouve ça pas très justifié
Après je comprends que c'est mieux musicalement, et la rime d'un vers suivant bordel
Si c’est un mauvais, vous allez finir par voir tout flou
pas trop fan de celle ci par contre
Sinon le texte m'a semblé bien, me je m'y connais pas trop en écriture lyrique
Le 22 septembre 2018 à 00:03:04 Heribert a écrit :
DE DIAMANT DANS LA ROUILLEMESSAL
Pour des fuyards, Messal trouvait leur escorte bien prospère. David Aepaus, le seigneur son père chevauchait en tête, plus rubicond que jamais. Le froid mordait ses oreilles, nervurées de rouge à la manière d’une feuille morte. Du givre se coinçait dans les poils de son nez bulbeux, comme de la poussière étincelante. La soie de ses cheveux gris qui lui ceignaient les tempes évoquaient une couronne de laurier. Le seigneur Aepaus se vêtait d’une lourde cape de zibeline, doublée de satin bleu et d’un col d’hermine blanche qu’il portait par-dessus son armure d’argent. Celle de parade toute niellée d’or, parce qu’il fallait bien que l’on sache au premier regard que l’on avait affaire au seigneur David Aepaus du Pic Nival. L’hongre blanc qu’il montait fendait de plus en plus péniblement la neige. Quelle brave bête, ce Perlarin, de se coltiner ce balourd depuis Edelsteen.
Messal s’ennuyait ferme, sur les routes monotones du Piémont. D’aucuns parmi la garde seigneuriale s’émerveillaient devant les vaux boisés, les falaises et autres lacs. On dirait cette pucelle de … Comment était-ce déjà ? Philomène ? La rouquine qui s’émerveillait devant un tout et un rien à Edelsteen. Depuis la tombée de l’hiver, un manteau blanc recouvrait le monde, et tout cela fatiguait Messal. Je n’en puis plus du blanc. La neige l’emmerdait, la robe de Perlarin l’assommait, le fromage de chèvre l’importunait, les cheveux blancs de son père le bassinait, et la dernière paire de mamelles qu’il avait vue, laiteuse, le frustrait. Depuis qu’il avait vu sa sœur, enfin, demi-sœur – moitié moins péché à baiser ? – nue à la dérobée, l’image de ses seins aux tétons bruns – et non d’un rose palot trop blanc, des mamelons comme il faut, en somme – Messal ne pouvait plus se défaire de l’image. Il avait bien essayé de découvrir mieux que la poitrine de Lisandre, mais cette sotte de Célimène, ou Philomène ? avait tout fait pour ignorer sa subtile allusion aux thermes d’Edelsteen, lorsqu’il lui avait parlé du lac Astrid.
Il en aurait profité pour gober du regard sa petite poitrine galbée, car il n’avait jamais vu de vraie rousse en tenue du premier jour. Quelques catins du Pic Nival se teignaient bien leur chevelure, mais quant à la carnation de leurs seins, aucun artifice ne pouvait changer cela. La mauvaise humeur l’assaillit derechef : toutes ces tergiversations lui rappelèrent cet idiot de Jeppe, le couturier d’Edelsteen qui n’avait pas eu la présence d’esprit de déshabiller Carmen, non Charmaine ? lorsqu’il lui prit les mensurations. J’aurai dû la baiser.
La soie des cheveux gris
Le hongre blanc
Ca fait deux fois "s'émerveiller" en deux phrases.
les cheveux blancs de son père le bassinaient
se teignaient bien la chevelure
lorsqu'il lui avait pris les mensurations
J'aurais dû la baiser
+ tous les passages en italique je trouve que ça marche moyennement, tu gagnerais peut-être à les insérer plus naturellement, en discours indirect libre par exemple.
Quel petit obsédé ce Messal alors.
Le 24 septembre 2018 à 18:33:48 Heribert a écrit :
J’suis mac et toi t’es linux
Vu que ça vient du même noyau UNIX, je trouve ça pas très justifié
Après je comprends que c'est mieux musicalement, et la rime d'un vers suivant bordelSi c’est un mauvais, vous allez finir par voir tout flou
pas trop fan de celle ci par contre
Sinon le texte m'a semblé bien, me je m'y connais pas trop en écriture lyrique
La rime nous sauve toujours, à nous, modestes lyricistes.
C'est un texte que j'ai écrit il y a plus d'un an. J'ai souhaité le partager étant donné qu'une instrumentale, plus légère et plus lente, m'est apparue sous les yeux alors que je n'en cherchais pas spécialement.
Je le trouve aussi sympa ce texte, chanté, il est un peu plus poignant.
Merci !
Dans ses yeux moites coulaient l'expression de mille sanglots. Essuyant l'écume qui perlait à mes lèvres d'un revers de manche, j'essayais de la maintenir à mes côtés. Elle tomba sur le bord du lit, essoufflées. Dans sa jupe fendue je passais ma main glacée. Sa peau était brûlante mais trop lisse. Elle avait beaucoup évolué, depuis que le livreur me l'avait rapporté un beau matin.
Ce livreur avait d'ailleurs un air étrange, il est resté sur le perron et m'a regardé du coin de l'oeil tandis que je signais le reçu. Il me salua avec un air narquois. Sans doute lui n'avait-il pas besoin de tel subterfuge pour développer sa vie amoureuse. Lui, il ne mesurait pas un mètre cinquante-huit.
c'est le début d'une nouvelle d'anticipation que j'écris dans un futur très proche, avec une poupée qui s'avère vivante et piégée par l'esprit d'une cyber-sorcière.
L'enfant se tenait à l'affût, dans la ruelle sombre qui fait face à la taverne de l'homme rouge. Dans une immobilité parfaite, les ombres le recouvraient d'un manteau qui le rendait invisible aux yeux des passants enjoués. La nuit ne faisait que commencer et déjà, on pouvait entendre le brouhaha festif et animé du quartier marchand qui n'a pas sa pareille dans la cité, pour qui cherche à se divertir. Les badauds allaient et venaient dans une valse continue, porter par toutes sortes d'instincts. Parfois, un carrosse passait dans la rue pavée, fendant le flot des manants qui se précipitaient d'un côté ou de l'autre pour ne pas finir sous les sabots des destriers. Les torches murales et les lueurs qui sortaient des bâtisses fournissaient assez de clarté pour que tout ce beau monde puisse vaquer à leurs occupations.
C'est alors qu'un homme ivre et sans aucun doute sous l'influence de narcotiques sortit de la taverne. Il avait du consommé du Jisath brun, cette drogue si répandue parmi les Impurs. Il prit le temps de respirer plusieurs bouffées de l'air nocturne, si frais dans cette région. Enfin, il se décida à bouger d'un pas malhabile.
Bon Alauran, tu connais la méthode. Tu l'as déjà fait avec Mordrac. Tu n'as pas le choix, il le faut !
Le garçon qui jusqu'alors n'avait pas fait un geste se mit en mouvement. Il sortit de sa cachette en prenant soin de bousculer un passant dans la rue. Plus on se fait remarquer, plus on est discret dans le Gouffre. Le garçon s'excusa auprès du mécontent et fit mine de se rendre innocemment vers l'origine des cris et des chants provenant de la place sur laquelle donnait cette rue. En réalité, il avait commencé sa filature.''''
L'enfant se tenait à l'affût, dans la ruelle sombre qui fait face à la taverne de l'homme rouge.
Qui faisait * . Là on retrouve une erreur courante qui s'appelle "un problème de concordance de temps". Ta narration commence au passé, mais le "qui fait" au présent brise la logique temporelle.
animé du quartier marchand qui n'a pas sa pareille dans la cité, pour qui cherche à se divertir.
Pareil ici, un problème de concordance de temps. Tu passe encore de l'imparfait au présent
porter par toutes sortes d'instincts.
portés*
Les torches murales
Je trouve ça bizarre que le quartier soit éclairé par les torches Ça doit coûter vachement cher à la ville et ça doit être un entretient monstre. Je vois pas trop vers quelle époque technologique ça se passe, mais vu qu'il y a des carosses, je pense un XVIIème, XVIIIème ? Pourquoi pas des lanternes ou des lampadaires ? Après pas de lumière du tout ça peut faire plus "dark fantasy", dans le sens où la nuit, il n'y a que les silhouettes folles des badauds qui dansent, boivent et fornique (et quelques coupe-jarret qui en tapinois dans les ruelles déleste ces pauvres gens de leurs bourses ? ) Bon, je divague
Plus on se fait remarquer, plus on est discret dans le Gouffre. Le garçon s'excusa auprès du mécontent et fit mine de se rendre innocemment vers l'origine des cris et des chants provenant de la place sur laquelle donnait cette rue. En réalité, il avait commencé sa filature.
Pas trop sûr d'avoir compris l'utilité de ce passage
Il bouscule le type qu'il veut suivre pour faire genre il est pas discret du coup il peut pas avoir l'air d'espionner ?
Bon sinon, par rapport à la version que j'ai lu, ça c'est vachement amélioré ! Sur ce court extrait j'ai pu constater une vraie vie à ce que tu écris. Il y avait une identité à ton univers et ça c'est cool
Le 01 octobre 2018 à 21:22:35 Heribert a écrit :
L'enfant se tenait à l'affût, dans la ruelle sombre qui fait face à la taverne de l'homme rouge.
Qui faisait * . Là on retrouve une erreur courante qui s'appelle "un problème de concordance de temps". Ta narration commence au passé, mais le "qui fait" au présent brise la logique temporelle.
animé du quartier marchand qui n'a pas sa pareille dans la cité, pour qui cherche à se divertir.
Pareil ici, un problème de concordance de temps. Tu passe encore de l'imparfait au présent
porter par toutes sortes d'instincts.
portés*
Les torches murales
Je trouve ça bizarre que le quartier soit éclairé par les torches Ça doit coûter vachement cher à la ville et ça doit être un entretient monstre. Je vois pas trop vers quelle époque technologique ça se passe, mais vu qu'il y a des carosses, je pense un XVIIème, XVIIIème ? Pourquoi pas des lanternes ou des lampadaires ? Après pas de lumière du tout ça peut faire plus "dark fantasy", dans le sens où la nuit, il n'y a que les silhouettes folles des badauds qui dansent, boivent et fornique (et quelques coupe-jarret qui en tapinois dans les ruelles déleste ces pauvres gens de leurs bourses ? ) Bon, je divague
Plus on se fait remarquer, plus on est discret dans le Gouffre. Le garçon s'excusa auprès du mécontent et fit mine de se rendre innocemment vers l'origine des cris et des chants provenant de la place sur laquelle donnait cette rue. En réalité, il avait commencé sa filature.
Pas trop sûr d'avoir compris l'utilité de ce passage
Il bouscule le type qu'il veut suivre pour faire genre il est pas discret du coup il peut pas avoir l'air d'espionner ?Bon sinon, par rapport à la version que j'ai lu, ça c'est vachement amélioré ! Sur ce court extrait j'ai pu constater une vraie vie à ce que tu écris. Il y avait une identité à ton univers et ça c'est cool
Yo, du coup pour les torches c'est le "gouvernement" qui finance ça. Et si tu as lu mon début de projet, tu sais que ce "gouvernement" est très riche. Par rapport à l'époque on se situe XV/XVI siecle pour faire un parallèle.
Pour le passage que tu cites : il bouscule un autre passant pas celui qu'il suit, justement pour se faire remarquer. C'est une technique qui permet de détourner l'attention justement en l'attirant. J'ajouterais que dans le Gouffre. (une grande partie de la ville.) On est dans une zone très malfamée. Et les gens sont méfiants. Si on te prends à fureter tu risques de gros ennuies.
Et merci pour tes encouragements et ta correction ^^ ! j'essaye vraiment d'améliorer ça, j'y arrive tout doucement.
Je trouve ça bizarre qu'un gouvernement laisse une grande partie de sa ville principale nécrosée par des bidonvilles et des coupes-gorge, mais qu'il prennent quand même la peine de l'éclairer
Le 02 octobre 2018 à 23:55:07 Heribert a écrit :
Je trouve ça bizarre qu'un gouvernement laisse une grande partie de sa ville principale nécrosée par des bidonvilles et des coupes-gorge, mais qu'il prennent quand même la peine de l'éclairer
Le quartier marchand seulement. C'est logique
Enfin y'a quelques autres quartiers qui sont aussi éclairés et pavés. Mais ça se sera pour plus tard
Heribert, docteur es monde imaginaire
Le 04 octobre 2018 à 18:45:05 DocteurGreen a écrit :
Heribert, docteur es monde imaginaire
Il aime bien chercher la petite bête , mais c'est tant mieux ça me permet d'améliorer mon univers quand il vise juste.
Les coloris blafards de la ville ainsi que ses grisailles me rafraîchissaient l'esprit par les vraies couleurs : elles faisaient resurgir de mon esprit ses déboires pour les étouffer sous un blizzard d'aigreurs moroses. Mais le soleil me déprimait davantage : il narguait. Il pouvait par ses éclats donner parfois l'encouragement d'un pas vers la beauté mais toujours cette imagination était vaine ; ses percées à travers les nuages noirâtres finirent par m'aiguillonner le cœur à chacune de ses apparitions. Il fallut à chacune d'elles fermer les volets. Et par l'ébène la plus insondable les rêves finirent par s'évanouir dans le néant — ils s'ensablèrent dans l'oubli.
juste un extrait assez court de mon roman
Petit, oui, je le suis. Je chausse du 40.
Incipit d'une nouvelle d'anticipation.
Vingt et un décembre 1996, une ambiance de fête anime joyeusement les rues de Paris. La musique dans les bars, et les lumières de Noël, comme des étoiles dans les yeux des passants, portent la joie de toutes les préparations hâtives et impatientes qui semble animer le cœur et l’esprits des gens. Dans les rues l’on peut voir de tendres baisés, des enfants riants trainant passionnément leurs parents devants des vitrines de jouets.
Il est 22h58 les 100 clochers parisiens n’attendent que de tinter. Dans la belle rue de Bourgogne, à quelques pas de la Coupole d’or, de jeunes époux fêtent l’arrivé de leur premier né. Les lumières de la ville filtrés par les rideaux de nacre éclairent chaleureusement la pièce. Dans une petite cheminé quelques boisseaux achetés l’été passé se consument. Sur le grand tapis pourpre étendu dans le salon, une table basse taillée dans le chêne siège au milieu de beaux fauteuils Louis XVI. Deux belles commodes à la marqueterie fine donnent un surplus d’élégance au décor. Dans la plus sombre partie de la pièce une petite vitrine sobre expose de nombreuses décorations militaires présente en double par endroit. Un parquet grinçant de bois massif apporte du charme à la pièce. Françoise sort tout juste de la maternité, cela fait 4 jours qu’Alexandre est venue au monde. Elle aurait aimé qu’il y ait leur famille pour ce beau Noël, mais il y a maintenant une vingtaine d’année qu’elle n’a ni père, ni mère. Elle regarde au dehors avec un sentiment de tristesse mêlé à la joie du nouveau venu. Ses beaux yeux verts laissent échapper une larme le long de sa joue. Une mèche brune mal rangée et ses lèvres usées trahissent la fatigue de ses dernières nuits. Elle porte une robe simple mais élégante qui relève sa fine taille. Malgré la perte de ses parents très jeune elle a toujours su demeurer une fille joyeuse. C’est une femme très intelligente et raffinée qui impose le respect.
Après des études en psychologie dans les plus prestigieuses écoles parisiennes, son caractère bien trempé lui à fait choisir le monde militaire. C’est dans ce milieu qu’elle connut Vladimir.
Aujourd’hui est un jour particulier, c’est l’anniversaire de son époux Vladimir. Il est d’origine russe et a également perdu ces parents durant la guerre froide dans l’ancienne URSS, il avait alors seulement 8 ans. C’est un homme fort qui a beaucoup souffert, il ne parle jamais de son passé. Malgré son jeune âge son visage laisse deviner qu’il a vu l’horreur des hommes. Il a les trais dures, les yeux sombres et profonds et une voix calme et grave. Sa carrure laisse deviner sa profession. Ses compétences particulières et sa vivacité d’esprit lui ont donné une place dans les services de renseignement au côté de Françoise. La façade de mithril cache de nombreuses faiblesses que seul sa tendre épouse parvient à déceler. Il l’aime de tout son être.
C’est un jeune couple rayonnant par leur amour.
Leur métier est un tissu de mensonge d’affrontement de haine et de violence mais malgré un passé mouvementé ils ont décidé ensemble d’agir selon leur conscience.
Le 17 octobre 2018 à 13:15:15 Gusaut a écrit :
Vingt et un décembre 1996, une ambiance de fête anime joyeusement les rues de Paris. La musique dans les bars, et les lumières de Noël, comme des étoiles dans les yeux des passants, portent la joie de toutes les préparations hâtives et impatientes qui semble animer le cœur et l’esprits des gens. Dans les rues l’on peut voir de tendres baisés, des enfants riants trainant passionnément leurs parents devants des vitrines de jouets.
Il est 22h58 les 100 clochers parisiens n’attendent que de tinter. Dans la belle rue de Bourgogne, à quelques pas de la Coupole d’or, de jeunes époux fêtent l’arrivé de leur premier né. Les lumières de la ville filtrés par les rideaux de nacre éclairent chaleureusement la pièce. Dans une petite cheminé quelques boisseaux achetés l’été passé se consument. Sur le grand tapis pourpre étendu dans le salon, une table basse taillée dans le chêne siège au milieu de beaux fauteuils Louis XVI. Deux belles commodes à la marqueterie fine donnent un surplus d’élégance au décor. Dans la plus sombre partie de la pièce une petite vitrine sobre expose de nombreuses décorations militaires présente en double par endroit. Un parquet grinçant de bois massif apporte du charme à la pièce. Françoise sort tout juste de la maternité, cela fait 4 jours qu’Alexandre est venue au monde. Elle aurait aimé qu’il y ait leur famille pour ce beau Noël, mais il y a maintenant une vingtaine d’année qu’elle n’a ni père, ni mère. Elle regarde au dehors avec un sentiment de tristesse mêlé à la joie du nouveau venu. Ses beaux yeux verts laissent échapper une larme le long de sa joue. Une mèche brune mal rangée et ses lèvres usées trahissent la fatigue de ses dernières nuits. Elle porte une robe simple mais élégante qui relève sa fine taille. Malgré la perte de ses parents très jeune elle a toujours su demeurer une fille joyeuse. C’est une femme très intelligente et raffinée qui impose le respect.
Après des études en psychologie dans les plus prestigieuses écoles parisiennes, son caractère bien trempé lui à fait choisir le monde militaire. C’est dans ce milieu qu’elle connut Vladimir.
Aujourd’hui est un jour particulier, c’est l’anniversaire de son époux Vladimir. Il est d’origine russe et a également perdu ces parents durant la guerre froide dans l’ancienne URSS, il avait alors seulement 8 ans. C’est un homme fort qui a beaucoup souffert, il ne parle jamais de son passé. Malgré son jeune âge son visage laisse deviner qu’il a vu l’horreur des hommes. Il a les trais dures, les yeux sombres et profonds et une voix calme et grave. Sa carrure laisse deviner sa profession. Ses compétences particulières et sa vivacité d’esprit lui ont donné une place dans les services de renseignement au côté de Françoise. La façade de mithril cache de nombreuses faiblesses que seul sa tendre épouse parvient à déceler. Il l’aime de tout son être.
C’est un jeune couple rayonnant par leur amour.
Leur métier est un tissu de mensonge d’affrontement de haine et de violence mais malgré un passé mouvementé ils ont décidé ensemble d’agir selon leur conscience.
Quelques fautes, de frappe. Tu devrais un peu aérer, mettre une coupure entre le descriptif contemplatif et l'arrivée de tes personnages. J'aimerais en savoir plus sur la relation entre Vladimir et Françoise avant de retomber sur les dernières lignes trop brutales peut-être.