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Sujet : Ici, on poste un extrait de son projet en cours !

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FamosoForumeur FamosoForumeur
MP
Niveau 10
17 juillet 2018 à 14:40:20

Ils se prélassaient avec volupté dans les délicieuses effluves des premières floraisons timides, aspirèrent, euphoriques, le parfum mordant de ces aromates qui ennivre plus vite et bien mieux qu'une cuvée de mauvais vin !

C'était là toutes les prémices embaumantes d'un printemps bientôt rapatrié.

À deux pas, un essaim d'insecte bourdonnait près d'une mare qu'embrassait un ruisseau ; son flot coulait entre les galets, charriant au passage un peu de limon ; quelquefois, une salamandre vivace serpentait entre les joncs flétris de la rive ; et sur la nappe dormante, des nymphéas presque écloses dérivaient, tranquilles, berçées par l'onde noire.

Elle était étendue avec mollesse près de lui sans pour autant le toucher ; de temps à autre, un mouvement convulsif lui secouait les genoux et les hanches ; sa poitrine soupirante se soulevait dans un frisson.

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/15/1492294716-zemmour-coeur.png

Message édité le 17 juillet 2018 à 14:41:26 par FamosoForumeur
A-San A-San
MP
Niveau 10
17 juillet 2018 à 14:59:05

Le 17 juillet 2018 à 13:35:44 Talibanski a écrit :

Le 16 juillet 2018 à 21:36:39 A-San a écrit :

Le 16 juillet 2018 à 20:57:16 Talibanski a écrit :
oulaaa c'est quoi ça A-san ? :ouch:

quand je te disais de commencer la drogue, je ne parlais pas de te plonger dans le crack !

Alors, c'est, euh... je... j'ai pas compris grand chose là, on est dans une émission de télé, il y a deux concurrents dont un pigeon, un présentateur, quelqu'un devant sa télé... bon comme c'est au milieu du récit je me doute qu'il y a des éléments qui me manquent, mais là, il y a de gros défauts au niveau de ta mise en scène, c'est un peu illisible !

Je pense que sur cet extrait tu ne t'es pas relus du tout non ?

enfin soit il y a beaucoup de chose à revoir sur cette partie. Bon courage !

Oui l'extrait est pris très hors contexte pour le coup.
Après en ce qui concerne la mise en scène j'avoue que j'ai beaucoup de mal avec se passage en particulier (je me suis déjà relu une dizaine de fois et pour l'instant je n'arrive pas à faire une version qui me satisfait pleinement)

Ah, mais tu as parfaitement raison de l'avoir posté ici, tu as bien compris le principe du topic.

Si tu veux un conseil, il faut que le lecteur sépare bien ce qui vit le personnage et ce qu'il regarde.

Plus clairement, il faut que visuellement, on ressente tout de suite la césure entre ce qu'il se passe dans l'émission de télé, et la manière dont ses images sont vécues par le personnage qui regarde l'émission.

J'adore aussi mettre en scène ce type de rapport des personnes aux médias, et c'est très con, mais pour décrire ou écrire une intéraction dans une émission de télé sous forme dialogué, je me rabats sur la forme théâtrale :

ANIMATEUR : blablablabla
PARTICIPANT : blablabla

Enfin, tu vois l'esprit, après c'est un peu brut et pas très fin, mais dans le cadre d'une nouvelle fun, ça peut largement faire son petit effet. Au moins comme ça c'est clair.

En y réfléchissant j'ai un peu compris la scène et la critique que tu voulais faire d'un média aliénant, mais il faut que tu passes outre la pure satire et que tu y ajoutes un peu ce qui faisait le sel du premier volume, c'est à dire une sobriété presque poétique à décrire la débauche, la décadence et la violence de notre société.

Ok je vois merci, je pensais déjà utilisé ça pour une scène de karaoké (pas dans se volume là par contre).

Message édité le 17 juillet 2018 à 14:59:23 par A-San
Talibanski Talibanski
MP
Niveau 10
17 juillet 2018 à 17:40:27

Le 17 juillet 2018 à 14:40:20 FamosoForumeur a écrit :
Ils se prélassaient avec volupté dans les délicieuses effluves des premières floraisons timides, aspirèrent, euphoriques, le parfum mordant de ces aromates qui ennivre plus vite et bien mieux qu'une cuvée de mauvais vin !

C'était là toutes les prémices embaumantes d'un printemps bientôt rapatrié.

À deux pas, un essaim d'insecte bourdonnait près d'une mare qu'embrassait un ruisseau ; son flot coulait entre les galets, charriant au passage un peu de limon ; quelquefois, une salamandre vivace serpentait entre les joncs flétris de la rive ; et sur la nappe dormante, des nymphéas presque écloses dérivaient, tranquilles, berçées par l'onde noire.

Elle était étendue avec mollesse près de lui sans pour autant le toucher ; de temps à autre, un mouvement convulsif lui secouait les genoux et les hanches ; sa poitrine soupirante se soulevait dans un frisson.

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/15/1492294716-zemmour-coeur.png

:coeur:

Saint_stoicien Saint_stoicien
MP
Niveau 8
18 juillet 2018 à 00:05:15

Il y avait une forme de beauté inexprimable avec ce coucher de soleil, qui s'endormait dans les flots harmonieux de la mer Égée, bercé par les vagues et les clapotis d'une civilisation dont l'écho se troublait lentement. Dans ce dandinement poétique, s'évertuaient quelques marins à transporter leur cargaison en leur havre, avant que l'œuvre céleste ne s'assombrisse. Cette valse la laissant en suspens, l'étoile, à travers le regard des hommes, semblait éprise du temps. Seuls les chants mélodieux des oiseaux, rappelaient la mouvance du moment présent.

L'auteur en 100 face à mon rythme cosmique https://image.noelshack.com/fichiers/2017/06/1486561574-jesusarthur.png

FanDeMael FanDeMael
MP
Niveau 10
18 juillet 2018 à 00:41:19

je n'ai pas écrit récemment il faudrait que je m'y remette mais j'ai plus l'inspiration! :-( dommage j'etais bien parti j'avais écrit 2 chapitres + démarré le 3e mais je n'ai pas trouvé de bon titre de chapitre https://image.noelshack.com/fichiers/2018/17/7/1525003209-stickerescanor.png

UnMechant UnMechant
MP
Niveau 46
31 juillet 2018 à 18:33:15

je me lance https://image.noelshack.com/fichiers/2016/47/1480064732-1467335935-jesus4.png

"Une odeur de céréale embaume les alentours. Non loin de ce fumet, une lumière vive, perçante, apparaît du coin de l’œil. La source lumineuse en devient dérangeante, mais satisfait d'avoir compris , le coup d'épaule suffi-sis à glisser la boule blanche jusqu'à la nuque. Un mouvement brusque et sourd s'apparentent à une chute fit un fracas une fois tombé au sol, L'épaule en est le premier témoin.

L'endroit d’où émane l'odeur de moisson se retrouve orphelin de quelque chose tombé ici bas. Ce quelque chose ce sent lourd, très lourd. Elle ressent 4 brindille l'une après l'autre partir de sont tronc, et compare instinctivement sont envergure à celui d'un pétoire et demi, qui se trouvais à proximité de la petite tête douloureuse.

Se redressent non sans difficulté sur ses pattes, elle pris l'une de ses brindilles pour se frotter allégrement le crâne. Plus en hauteur de cette caboche, un immense morceau de cuivre qui s'apparente à une cloche surplombe le minuscule espace. Cette cloche très récente arrive à refléter un lit de fortune fait de paille situé à ça hauteur, ainsi que la lune dont la lumière traverse de part en part le petit cloché."

je ne demande qu'à être molesté https://image.noelshack.com/fichiers/2017/06/1486561574-jesusarthur.png faite vous plaisir.

xavclaire xavclaire
MP
Niveau 9
03 août 2018 à 11:04:54

Voici l'introduction de mon projet en cours, si vous avez des avis constructifs à donner dessus, n'hésitez pas, tout est bon à prendre ! :)
(J'ai encore plein de choses à remanier par contre)

"
J'avais la fenêtre de ma voiture ouverte, je sentais l'air fouetter mon visage, il était tard. J'observais le paysage urbain de par les vitres, jamais un tel ballet de couleurs artificielles n'avait autant ravi ma rétine. Ces néons colorés, couplés à ce ciel nocturne me rappelaient encore mon enfance, mon innocence, ma candeur, mon émerveillement devant les choses du quotidien, même les plus banales.

Aujourd'hui, que reste-t-il de tout ça ? Pas grand chose, si ce n'est que ce spectacle continue quand même encore de me ravir. Je ravive ce souvenir parfois, en essayant de me rappeller des rares moments heureux de mon existence. Tombés en ruine, mon innocence, ma candeur et mon émerveillement ne sont devenus que de simples cadavres sentimentaux. Cela m'attriste profondément, mais je ne crois pas en la réincarnation. Je crois qu'une fois que les choses ont disparues elles ne peuvent renaître.

Quand vous recevez votre premier coup sur votre visage suite à une bêtise durant votre enfance, vous oubliez ce le sens du mot pacifisme, vous apprenez le sens du mot conflit. Si les choses disparaissent, elles sont instantanément remplacées par autre chose. Pour le meilleur ou pour le pire.

Ce souvenir lui, il n'a pas encore disparu. C'est le seul de mes souvenirs auquel je tiens vraiment. Le reste n'est qu'une suite de souffrances, de rancœurs exacerbées, de mensonges, d'hypocrisie et d'amertume.

Bien évidemment, il existait des moments de bonheur aussi, de rires et de joie, mais il ne pesaient plus grand chose dans ma vie et n'étaient que purement éphémères et ne m'ont jamais autant saisis que ce souvenir là. Un peu comme Proust et sa madeleine. J'ai toujours trouvé le goût de la madeleine extrêmement fade par ailleurs. Même trempé dans du thé."

happas happas
MP
Niveau 1
05 août 2018 à 19:02:35

J'ai fait un recueil de poésie que je nomme l'introspection, c'est un ebook, n'hésitez pas a me faire un retour dessus
https://www.amazon.fr/dp/B07G618ZCR

happas happas
MP
Niveau 1
05 août 2018 à 21:53:38

Un petit extrait pour mettre l'eau à la bouche:

J'ai le pouvoir de l'empathie
Comprendre les autres n'est pas aisé pari
Pour cela il faut se comprendre soi
Se considérer fragile comme de la soie
Attentif aux vibrations intérieures
Précieux comme un leader

Courageux comme pas deux
Tu es l'autre, l'autre est toi
Un homme est un homme
Ici n'est pas affaire de sommme
L'archer sans carquois a la fois
L'archer qui est équipé survit

Vis
Apprends
Comprends

Chimene_Azalee Chimene_Azalee
MP
Niveau 18
27 août 2018 à 15:03:27

« Une fois tout ceci achevé, demanda-t-il, que deviendrez-vous ? » Le gardien de Vive-Clair laissa volontairement son cheval accélérer le pas pour mieux appuyer son regard sur Joris. Excédé, le seigneur de Groléjac peinait à desserrer les dents, et Willem reprit : « Si je ne m’abuse, les gens comme nous ne prospèrent pas dans votre monde de monts et merveilles. »

Économe, et parfois même taxé d’avarice quand il en venait aux mots, Joris ne s’épancha pas sur la question. Cette conversation, il l’avait déjà eue, au lendemain de la clôture de l’Assemblée Extraordinaire, quand la Pie avait déployé ses noires ailes sur Edelsteen. Il se rappelait non sans mal les craintes de ses feudataires, et notamment de celle de Willem, et comment il l’avait rassuré sur ses véritables intentions. Cependant, la lueur de peur qui avait traversé les prunelles pâles de Willem Geendam restait imprégnée dans l’esprit de Joris. Pas la peur d’une biche aux abois, mais bien celle, pleine de résignation d’un ours acculé. Contrairement à sire Eduard Sylve, Willem n’avait rien d’un bravache. Couplé à la froideur quasi spectrale de Koenrad Hoedster et à la barbarie de Diederick Heftig, Joris en venait à se demander s’il était entouré des bonnes personnes pour son entreprise.

Diederick Heftig suivrait du temps que l’on mettrait sous sa masse un crâne prêt à éclater, Eduard Sylve, le plus couard d’entre tous suivrait docilement par peur de la condition de rebelle, mais, les autres ? Peu pouvaient se targuer de savoir franchir la barrière de glace de sire Hoedster. Se plierait-il à son devoir ou bien changerait-il d’allégeance ? Quant à Willem, il suivait pour l’instant, mais à quel moment montrerait-il les crocs ?

« Vous imputez la raison à Dieu, poursuivait ce dernier. Vous affirmez que si nous vivions dénués du faste de notre caste, alors plus belle serait notre vie dans l’au-delà. » Willem cracha au sol, soutenant le regard de Joris. « Je pense que vous n’avez rien compris à l’épreuve que Dieu nous réserve. » Ce fut au tour du seigneur de Groléjac de le toiser d’un air circonspect.
« Ah oui ?
— Dieu ne s’attend pas à ce que nous traitions tout un chacun de la même manière, déclara-t-il d’un air faraud. Il nous a attribué au berceau un destin tout tracé, et la véritable épreuve consiste à ne pas s’éloigner de la lumière, qu’importent nos possessions.
— C’est s’engoncer de ténèbres que de ne pas se soucier de son prochain, s’indigna Joris.
— Vous voyez le tout puissant comme un être aimant ? » Une lippe moqueuse s’esquissa au coin de ses lèvres. « Dieu veut nous mener en son royaume, mais connaissez-vous ses desseins ? Comment expliquez-vous qu’il vous pousse à la guerre, et ainsi dans sa soi-disant lumière ? » Pensant lui avoir posé une colle, Willem lui accorda son regard le plus matois. Ce à qui Joris répondit spontanément, comme il se l’était si souvent seriné dans ses moments de doute.
« Il nous entraîne dans une guerre juste en défense de l’Église.
— Une guerre juste ça n’existe pas, claqua Willem. La guerre c’est le chaos. Une force brute déployée contre une autre force brute jusqu’à ce que l’une d’entre elle soit détruite, anéantie. J’ai vu vos joutes verbales au chapitre, vos magistrats se querellant à coup de belles paroles et de démagogie jusqu’à ce que l’un d’eux se retire avec ce que l’appelle… l’honneur d’un vaincu ? Mais la guerre ne connait pas l’honneur. Il y a les morts, le sang, les cris, le fracas de l’acier, jusqu’à ce que l’un deux camps ne se rende ou prenne la fuite, brisé. Choisissez bien vos prières mon seigneur, car si vous priez pour la guerre vous allez vous retrouver soudainement dans un … un monde par-delà les prières. »

RevoltinBis RevoltinBis
MP
Niveau 7
27 août 2018 à 20:23:00

ouais, un peu plus engagé, bien écrit.
A quel dieu croient tes personnages ?
C'est surprenant que dans un univers différent du nôtre - bien que ça reste des hommes- le système de croyance et le rapport au divin soit exactement le même :(

BrakmarDeter BrakmarDeter
MP
Niveau 4
30 août 2018 à 21:24:02

- C'est la maison dans laquelle j'ai grandi, dit l'homme en montrant au groupe une cabane délabrée qui croulait au loin. Un nuage de poussière soulevé par le vent enveloppait la bâtisse, semblable à un grand drap jauni que perçaient par intermittence les vifs rayons du soleil. Cudjo plissa les yeux. Cependant son état s'est détérioré, poursuivit-il, les White prenaient grand soin de leur propriété. Ils avaient le sens de l'ordre, il faut bien leur reconnaître cela.

- Leurs corps sont mangés par les vers, leurs âmes pourrissent quelque part, dit une jeune femme du nom de Juba qui se tenait accroupie dans l'herbe haute et fraîche, fixant l'homme d'un regard incrédule.

- Nous dormions à dix dans cette baraque (il pointa du doigt des éléments du lointain) ; là, derrière cette petite fenêtre, au sud, se trouvait notre chambre. Chaque matin, y compris le jour du seigneur, avant les premières lueurs de l'aube nous nous glissons hors de nos lits. La pièce est alors emplie des souffles monotones de nos corps assoupis. Mais, dehors, la nuit est épaisse ; les plantes de coton qui se dressent dans l'obscurité portent une luminescence sépulcrale. Nous nous habillons en hâte, sans dire un mot, puis nous descendons le coteau en silence, dix ombres somnolentes dans l'air bleu et souple du matin ; nous gagnons les plantations à l'intérieur desquelles nous besognerons toute la matinée. Bientôt la chaleur et le bruit croissants nous accablent et, quand midi vient, nous descendons tremper nos muscles endoloris et nos peaux brûlées dans le ruisseau qui coule là-bas, derrière les feuilles mobiles des saules.

Juba l'interrompit d'une voix rude.

mentor78 mentor78
MP
Niveau 10
06 septembre 2018 à 12:51:03

je me lance, je suis débutant et ce texte est destiné à devenir un court-métrage ^^

Curtis Lang, 32 ans, professeur à la fac, Marié, père de deux enfants. Ces voisins, on était formel, un marie parfait, un super gars, toujours prêt à rendre service. Même ses élèves l’aimaient, c’est dire. Pourtant, le 17 juin 2002, il sombre dans la folie sans que personne sache pourquoi.

Je m’appelle Ethan Brook, je suis détective et ce que je m’apprête à faire… Relève du suicide.. Pourtant…

Je devrais tout raconter depuis le début… L’affaire Lang a pour moi était l’une des affaires les plus compliquées de ma carrière. Comment un type que même dieu aurait pu accepter à ses côtés, peu sombrer si rapidement dans la folie ? Pour moi, c’était la question principale dans cette enquête et les nombreuse visite à l’hôpital psychiatrique de landhealth, ne m’a pas vraiment aider à y répondre. Curtis était… Terrorisé… Il n'arrêtait pas de me répéter « tu ne sais rien » en boucle, de plus en plus fort, impossible de communiquer en sois. J’ai donc très vite abandonné cette option. Je me suis donc mit à fouiller dans son passé si parfait et… Et il se trouve que le bonhomme n’était pas qu’un bon-chrétien. En effet, il avait un goût prononcé pour les explorations nocturne, une sorte de fascination pour le paranormal. J’ai retrouvé, caché entre les classeur de photo de famille, un dossier entier de lieu accompagner de photos et d’articles en tout genre. « disparition dans une petite maison abandonné » « bruit étranges dans les étangs de monsieur hells » Et au milieu de tout ça, une fascination pour une certaine « maison du culte » un lieu abandonné depuis la guerre et que personne n’a voulut revendiquer. Certains disent qu’elle est hantée, d’autre dise qu’elle est maudite.

Après avoir découvert ça, je me suis enfin dit que j’étais arrivé à un point culminant de mon enquête… Mais vous n’avez encore rien vue…

clisthene clisthene
MP
Niveau 9
08 septembre 2018 à 19:22:31

Le 27 août 2018 à 15:03:27 Chimene_Azalee a écrit : ...

Ça faisait un bail que je n'avais pas pris le temps de te lire Chimène, et j'ai le sentiment que depuis la fois dernière, ton style a carrément fait un bond en terme de qualité! Je note quelques soucis de rythme, une ou deux maladresses, le propos sur la guerre qui a mon avis mérite d'être un poil plus approfondi pour sortir du lieu commun, mais mis à part ça (et je chipote un peu), c'est vraiment joli, plaisant à lire, il y a un travail stylistique qui transporte, GG.

Le 30 août 2018 à 21:24:02 BrakmarDeter a écrit :
- ...

Intriguant! Je crois comprendre ce que tu as voulu faire avec le passage au présent, et c'est une très bonne idée, mais l’exécution peut être à reprendre: là ça crée un souci de concordance des temps alors que ça devrait paraître plus naturel, comme la réminiscence que tu veux faire ressentir si je comprends correctement.

Le 06 septembre 2018 à 12:51:03 mentor78 a écrit :

...

Bravo pour ce lancement :bravo:
Quelques trucs à reprendre, le plus important pour commencer: relis-toi, corrige tes fautes d'orthographe, de conjugaison et de syntaxe, ça rend le texte peu agréable à lire. Évite l'accumulation de points de suspension, ça identifie beaucoup trop ton texte comme celui d'un débutant qui veut faire un effet un peu mystérieux, mais ça marche pas. Bon, les noms anglais, pourquoi pas, pas ma tasse de thé (et "Monsieur Hells" quoiqu'il en soit, c'est trop gros pour ménager un suspens :-d ). Vu la teneur de ton histoire, pour travailler ce sens du suspens qui fait l'angoisse, n'hésite pas à prendre quelques classiques de l'épouvante, chez Lovecraft ou Poe, tu verras que souvent, ils prennent plus leur temps pour installer les personnages et ambiances :) . Bon courage dans ce projet quoi qu'ii en soit!

Homm Homm
MP
Niveau 15
08 septembre 2018 à 19:31:24

« Qu'est-ce qui différencie l'Homme de l'animal ? »

Karl retint sa respiration un instant. Levant légèrement le menton, il faisait travailler ses méninges du mieux qu'il le pouvait. Ce genre d'interrogations inattendues demandait une réponse tout aussi spontanée. Karl n'aimait pas beaucoup ces réflexions là, cette « philosophie de comptoir » comme il aimait à dire : tous ces idiomes pseudo-savants, parfois prétentieux, souvent maladroits, qu'on pouvait entendre tant au faubourg après trois verres que dans les hautes sphères intellectuelles de la capitale. Il en tirait toutefois une certaine jouissance, de ces palabres, des mêmes vices qui justifient la critique virulente de tous ces hommes qui se croient bons à penser. Il valait mieux, après tout, émettre quelques concepts, aussi médiocres fussent-ils, que de parler de la pluie et du beau temps.

« Le langage, duquel dépend la raison. »

Karl prononça ces mots à voix basse. Il ne chuchotait pas, mais sa parole était légère et douce : nul ne souhaitait être dérangé en cet instant de la journée ni en ce lieu qui apaise le dos et l'esprit, c'est pourquoi les quelques discussions qui y occuraient n'avaient pas grand retentissement. Pourtant, les mots résonnèrent, l'espace d'un instant, vibrant au-dessus de leurs têtes pour se confondre harmonieusement avec le léger bruit de l'eau.

« Non, je ne crois pas, pas seulement. Les animaux aussi communiquent et raisonnent, à leur manière. La science nous l'apprend depuis peu. Il ne fait d'ailleurs aucun doute que pourrons un jours les comprendre et déchiffrer leur esprit, comme naguère les plus brillants savants du monde déchiffraient les écritures de vieilles civilisations.

-Alors qu'est-ce ? L'état, la loi, la conscience de ce qui fait le "bien" et le "mal" ? A moins que cela ne soit une ruse visant à me faire admettre que nous sommes des animaux et qu'il n'existe aucune différence fondamentale entre la bête et l'Homme ? »

Karl plongea son regard dans les prunelles bleu ciel du vieillard. Ses traits se tordaient en une expression singulière, d'ordinaire monotone, qui laissait apparaître l'âge et l'usure d'une peau semblable à du cuir. Il avait dû être beau, jadis. Il lui restait encore aujourd'hui des dents en bonne santé et des cheveux sur le crâne, tandis que son corps ne laissait apparaître que peu de ravages, comparé à un visage traversés de profonds sillons, seulement des épaules affaissés par le poids d'une longue vie.

« Le temps, Karl. Nous avons l'appréciation du temps, de ses bienfaits et surtout de ses maux. »

Heribert Heribert
MP
Niveau 7
08 septembre 2018 à 21:00:41

déjà lu :hap:

Homm Homm
MP
Niveau 15
08 septembre 2018 à 22:40:41

Le 08 septembre 2018 à 21:00:41 Heribert a écrit :
déjà lu :hap:

blc frère https://www.noelshack.com/2018-36-6-1536439238-sticker1.jpg

clisthene clisthene
MP
Niveau 9
09 septembre 2018 à 02:22:20

C'est sympa je trouve :ok: la fin de l'extrait est assez poétique, c'est agréable. L'avant dernière phrase souffre d'une construction un peu trop oralisante à mon goût par rapport au reste du texte, qui se polarise autour de "comparé à". C'est vraiment bien sinon je trouve, mais vu le sujet et la nature du texte, ça pourrait meriter un peu plus de richesse, tant dans la narration que dans le lexique (ex: employer des mots de l'époque des personnages, voir de leur langue).

clisthene clisthene
MP
Niveau 9
12 septembre 2018 à 23:55:02

Un bout du roman que j'ai débuté il y a peu et duquel j'espère venir à bout un jour :

"Toute sa vie de gamine était contenue dans cette sensation confusément précise, comme un temps ramassé que l'on pourrait saisir en un clin d’œil de bœuf. Là, présent jusqu'entre les plinthes et ténu comme l'âcre smog qu'exhalait son Club Master jauni, un père. Il n'avait pas toujours été le modèle de capitulation qui s'exposait là comme le reliquat empaillé de la vitalité des hommes. Dans les vallons de Mayenne où il avait poussé, on l'aurait bien plutôt vu squale boulimique jusqu'au bout. Ses propres géniteurs, autant chevaux de traits que l'étaient les canassons fourbus qu'ils possédaient, s'étaient arrangés pour que le gamin puisse frétiller à sa convenance. C'est qu'on avait deviné fissa que le bougre serait moins enclin à végéter bêche à la main et bottes aux pieds qu'à se tirer à la ville : on ignore trop souvent la vivacité de l'esprit paysan. Mais on ignore mieux encore l’intrigante finesse des marmots. Sa goule grassouillette et carnée lui avait permis d’embobiner dare-dare son monde et il était ainsi devenu l'attraction de la famille, son centre de gravité braillard et éructant. C'était un enfant trop aimé dans un lieu si peu coutumier de l'évidence de l'amour, de la sincérité simple d'être comme la terre à la terre, amputée par la dure existence de la traite, du foin et des labours. On lui avait épargné les travaux de la ferme, écrémé le bas-mainiot et évité la goutte duraille du Père Auguste – étiquetée d'un euphémisant « La Piquante », distillée derrière les fagots, production outrancièrement régionale, label bouche à oreille –. Elle laissait toujours un arrière-goût d'alcool à brûler, tenace jusqu'à l'aube suivante, et l’haleine le disputait vite au soufflet pour entretenir le foyer des métairies. Une plaisanterie du coin voulait qu'à la saison des grillades, personne n'avait besoin d'allume-feu chimique pour embraser le charbon, et la galéjade faisait rire tout le monde, excepté le préposé au rayon quincaillerie du drugstore du village.
Les balbutiements du père de Juliette, Jean, rejeton ultime et privilégié d'une famille de cinq enfants, avaient donc été malencontreusement heureux ; il dégoulinait l'atypie quand les épaules sèches et calleuses du paternel le portaient à califourchon jusqu'à la gargote ouvrière du patelin pour y manger des frites. On y graillait comme chez un routier, peu cher, et on pouvait y rhabiller ses voisins tranquillement. Le petit Jean déjà faisait causer avec ses manières, et le père, au comptoir, surveillait le langage du quenio et le sien à grand renforts d'« Ah bah dame ! » continuellement interrompus d'une discrète inspiration coupable. Adolescent, on le prit pour un mignon séminariste perdu aux Ursulines de Bazouges, élève du cureton de Saint-Jean Baptiste, grand srin aux airs distingués auxquels ne faisaient défaut qu'un col amidonné et l'exégèse accusatrice du dimanche. On s'en méfia, comme on se méfie d'un curé anormalement taiseux. La noble position de chouchou familial avait assuré à Jean une gamelle toujours bien remplie, une scolarité décente à Saint-Michel et une haine feutrée de la part de ses aînés, cantonnés pour leur part au lycée agricole de la route de Sablé. Ils furent ravi de le voir décamper de Chiot pour de moins verts pâturages, vers le chef-lieu régional."

Heribert Heribert
MP
Niveau 7
22 septembre 2018 à 00:03:04

DE DIAMANT DANS LA ROUILLE

MESSAL

Pour des fuyards, Messal trouvait leur escorte bien prospère. David Aepaus, le seigneur son père chevauchait en tête, plus rubicond que jamais. Le froid mordait ses oreilles, nervurées de rouge à la manière d’une feuille morte. Du givre se coinçait dans les poils de son nez bulbeux, comme de la poussière étincelante. La soie de ses cheveux gris qui lui ceignaient les tempes évoquaient une couronne de laurier. Le seigneur Aepaus se vêtait d’une lourde cape de zibeline, doublée de satin bleu et d’un col d’hermine blanche qu’il portait par-dessus son armure d’argent. Celle de parade toute niellée d’or, parce qu’il fallait bien que l’on sache au premier regard que l’on avait affaire au seigneur David Aepaus du Pic Nival. L’hongre blanc qu’il montait fendait de plus en plus péniblement la neige. Quelle brave bête, ce Perlarin, de se coltiner ce balourd depuis Edelsteen.

Messal s’ennuyait ferme, sur les routes monotones du Piémont. D’aucuns parmi la garde seigneuriale s’émerveillaient devant les vaux boisés, les falaises et autres lacs. On dirait cette pucelle de … Comment était-ce déjà ? Philomène ? La rouquine qui s’émerveillait devant un tout et un rien à Edelsteen. Depuis la tombée de l’hiver, un manteau blanc recouvrait le monde, et tout cela fatiguait Messal. Je n’en puis plus du blanc. La neige l’emmerdait, la robe de Perlarin l’assommait, le fromage de chèvre l’importunait, les cheveux blancs de son père le bassinait, et la dernière paire de mamelles qu’il avait vue, laiteuse, le frustrait. Depuis qu’il avait vu sa sœur, enfin, demi-sœur – moitié moins péché à baiser ? – nue à la dérobée, l’image de ses seins aux tétons bruns – et non d’un rose palot trop blanc, des mamelons comme il faut, en somme – Messal ne pouvait plus se défaire de l’image. Il avait bien essayé de découvrir mieux que la poitrine de Lisandre, mais cette sotte de Célimène, ou Philomène ? avait tout fait pour ignorer sa subtile allusion aux thermes d’Edelsteen, lorsqu’il lui avait parlé du lac Astrid.

Il en aurait profité pour gober du regard sa petite poitrine galbée, car il n’avait jamais vu de vraie rousse en tenue du premier jour. Quelques catins du Pic Nival se teignaient bien leur chevelure, mais quant à la carnation de leurs seins, aucun artifice ne pouvait changer cela. La mauvaise humeur l’assaillit derechef : toutes ces tergiversations lui rappelèrent cet idiot de Jeppe, le couturier d’Edelsteen qui n’avait pas eu la présence d’esprit de déshabiller Carmen, non Charmaine ? lorsqu’il lui prit les mensurations. J’aurai dû la baiser.

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