Non Francis, il faut toujours qu'on te rappelle à l'ordre MdJ indigne

Yo
Sachez que je suis toujours en vie, fin d'année intensive mais à partir de ce WE ce sera bon
Désolé

Tu pourrais lire ton passage et faire ton choix, ça te prendrait pas plus de dix minutes... Mais t'as bien raison de privilégier tes études, bon courage !

Sympa la photo de profil Laza
Je devrai mettre la Sentinelle que j'avais faite

Bon, voici mon commentaire du chapitre 9, peut-être un peu tard j’en conviens mais qu’importe ! Un gros morceau, tu vas voir ! D’abord un avis général sur le chapitre, c’était vraiment excellent. Je suis sûrement biaisé par les actions de mon perso pendant ce chapitre, mais je dirais qu’on n’est pas loin du meilleur chap pour l’instant, au niveau de la tension mise en place, des révélations pendant les flashbacks (et de la qualité d’écriture qui reste constante)… J’ai vraiment passé un très bon moment ! Passons maintenant au commentaire partie par partie.

Commentaire du chapitre 9 (1/4) :

Les Templiers damn, rien qu’avec cette musique (QUI L’A FOURNIE A FRANCIS, JE VOUS LE DEMANDE ?), je savais quelle décision avait pris Malthus, et que j’étais davantage dans le caca, accessoirement Il a donc décidé de me suivre et de me confronter directement devant mes collègues.

D’ailleurs, j’aime bien comment tu présentes les choses, dans le premier paragraphe, avec ces tournures on a réellement l’impression que c’est par instinct de survie qu’il veut trouver sa « madeleine de Proust » alors que biologiquement parlant, il pourrait vivre sans (l’utilisation de « pas le temps de réfléchir avant d’agir » et de l’évocation de son « cœur et ses tripes » notamment), même si on s’en doutait déjà, ça ne fait que rajouter à son opiniâtreté. Opiniâtreté qui encore une fois le fait surmonter sa condition d’albinos pour suivre le Mutin.

Bon, d’accord, les intentions du Mélomane ne sont pas pacifiques. En attendant, j’ai l’impression qu’une sorte de conditionnement s’est fait dans la tête du Mutin : lorsque le Mélomane l’interpelle, il sait que deux de ses vies s’entrecroisent, pas comme avant où il lui avait fallu une dizaine de secondes pour réagir sur le quai. Ce que je veux dire, c’est que l’esprit de Lazarus n’est pas aussi compartimenté qu’on aurait pu le croire, ou en tout cas qu’il peut sans doute s’adapter à la situation dans laquelle il se trouve. Situation on ne peut plus dangereuse, de par la tension que tu arrives à faire ressortir de la scène.

Mais en tous les cas, le dialogue et surtout le paragraphe d’après nous apprend une information capitale : la Sentinelle n’est pas la Madeleine de Proust, comme on aurait pu le croire au premier abord. J’aime aussi, dans la suite de l’extrait, la façon dont tu nous dépeins l’attitude des collègues d’Andrey vis-à-vis de lui, notamment la Sentinelle : pas prompte à vraiment venir à la rescousse de son collègue, elle cherche surtout à obtenir davantage d’informations sur lui.

Et aussi la cordialité latente d’Andrey à l’intention de Malthus (« mon bon Malthus », « mon ami ») malgré ses intentions, comme si ça allait vraiment l’aider à ne pas le froisser davantage. Dans la suite de l’extrait, Deko se retourne ouvertement contre le Mutin, et j’ai de plus en plus peur de tous les éléments qu’elle collecte contre son collègue, qui pourraient l’aider à le confronter plus tard et à rallier les deux autres Templiers à sa cause (le bras plâtré étant le dernier de ces éléments).

On apprend aussi que dans les 48 heures qui suivront, Andrey aura plus d’informations sur la madeleine, ce qui laisse à penser qu’elle est déjà à bord du train (pas d’escale supplémentaire avant deux jours, à mon avis), sauf s’il s’agit d’un énième bluff du Mutin. « A mesure qu'il se sentait bouillir de l'intérieur, il jura de faire payer à tous ceux qui se délectaient de le voir dans une telle détresse » pourquoi je pense surtout à la Sentinelle en lisant cette phrase ? Certes, les deux autres sont peut-être aussi concernés, mais à moins forte raison à mon avis mais ça laisse à penser que le Mutin cherchera à se venger de cette humiliation plus tard, autant du Mélomane que des autres Templiers. Et j'ai bien aimé ce retournement psychologique dans la tête du Mutin, d'abord désarçonné par la situation, puis d'autant plus déterminé.

En tous les cas, le Mutin est convaincu de la réussite de son plan, et j’ai toujours plus hâte de découvrir la véritable teneur de celui-ci. J’aime aussi, même si ça n’augure rien de bon pour moi , la façon dont le Mélomane et le Mutin voient tous deux leur rapport : chacun veut être dominant dans ce rapport (graou graou Malthu ) , mais l’un cherche une dominance psychologique tandis que l’autre cherche à représenter une menace physique pour l’autre, ça fait un parallèle intéressant je trouve.

D’ailleurs, une théorie vient d’émerger dans ma tête, par rapport à la photo. Rien de bien sûr néanmoins, donc tout ce que je vais dire est à prendre avec des pincettes. Dans un chapitre précédent, on apprenait que l’Ermite avait eu un enfant dont il ne se sentait pas digne, et qu’Asyl et Ulan avaient également eu une fille. Et si ces deux enfants n’étaient autres que la Traqueuse et le Mutin, tous deux élevés par les deux Assassins. D’après cette théorie, ce serait eux les deux parents effacés de la photo. Bon, en y repensant, je ne suis vraiment pas sûr que ce soit viable, étant donné les rapports qui semblaient exister entre Supa et Vova, mais bon, on verra plus tard.

Il décide donc d’abandonner la photo au Mélo, et dans la scène d’après, Deko continue de pourrir la vie à Andrey, mais j’ai bien aimé la façon dont Bentley cherche à limiter les pots cassés, ce qui montre qu’elle tient un tant soit peu à Andrey (le « répondez simplement » semble montrer qu’elle désire qu’il s’en sorte). Ce dernier décide alors de livrer une parcelle d’informations sur son agresseur, en semblant honnête mais tout en gardant pour lui que c’est lui qui a initié leur petit jeu. Du pur Mutin quoi. « Peu importait ce qui avait traversé son esprit quant aux fumisteries qu'il aurait pu servir sur un plateau à ses comparses, cela n'était plus viable désormais. » J’ai lu cette phrase « peu importe ce que tu avais pu penser en MP par rapport à ton choix de ce chapitre, Malthu a foutu tes plans en l’air »

Dans le dialogue qui s’ensuit, on a droit à un double mensonge de la part de Bentley : elle ne raconte pas toute la vérité à propos de sa rencontre avec le Fantassin, et cache la Vision d’Aigle à ses deux collègues, mais Jet et Andrey n’ont pas manqué de noter l’allusion. D’ailleurs, l’allusion du Mutin se voulant légère m’a fait sourire, dans le contexte de la tension ambiante.

Sachez, si vous me lisez d’ailleurs, que le plan qui s’ensuit est le fruit d’une longue discussion sur le MP des Templiers, qui est plutôt bien retranscrite ici, et qui va permettre à mon perso d’aller sous la lumière des projecteurs ! Mais avant cela, une nouvelle discussion houleuse entre les Templiers, avec une évocation plutôt intéressante à propos du Maître Templier, qui ne serait pas étranger à des mésaventures passées de la Sentinelle.

Revenons donc au Mutin, qui arrive avec une assurance feinte à la rencontre des Mercenaires, avec encore une fois un dialogue savoureux qui montre rapidement les limites du plan des Templiers. DON’T FUCK WITH THE MUTIN En voilà une réaction des plus inattendues, bien que tu laissais entendre dans tout le début du passage que le Mutin était de plus en plus poussé à bout par les événements et qu’il finirait à un moment par exploser. J’ai bien aimé la réaction de Sun qui ne se laisse pas impressionner mais est interloqué par ce genre de comportement de la part du Mutin, qui repasse à une sobriété inappropriée sans sourciller. Et dans tous les cas, même si les fruits de cette rencontre ne furent pas ceux escomptés, mon personnage a eu le mérite de laisser le Génocidaire bouche bée (et qui d’ailleurs, semble intéressé par la Sentinelle, intéressant). Et une ultime réflexion du Fantassin qui souligne la fragilité de son collègue dans certaines circonstances, ce serait intéressant de voir si celle-ci se manifeste plus tard dans l’aventure, dans des situations plus tendues.

La Sentinelle Alors là on entame les chose sérieuses, enfin un flashback sur ce perso dont le passé pouvait sembler si énigmatique ! On est donc de retour 14 ans en arrière, alors que la Sentinelle était encore une jeune et fière recrue des Templiers. On peut d’ailleurs voir quelques parallèles entre son parcours et celui de la Descendante : bien que cette dernière était trop précieuse pour être utilisée sur des missions de terrains, les deux ont eu l’occasion de grandir chez les Templiers, les deux ont été formatées par ceux-ci et n’ont jamais eu de rêves allant au-delà de leur structure. Mais dans son cas, ce n’est pas tant par désir d’obéir au Maître que par fierté de ses capacités qu’elle se sent incombée de cette « responsabilité ». En tous les cas, ce premier extrait voit l’ascension du Maître actuel à son poste qu’il gardera jusqu’à nos jours et nous dévoile son identité.

Presque un an plus tard, on apprend que la Sentinelle a développé une relation amoureuse avec le Maître, et, vu leurs rapports dans le temps présent ainsi que la situation d’Artiom à ce moment-là, cela ne peut s’être que mal fini. T’as bien retenu que j’adorais les relations amoureuses qui se terminaient mal toi

Enfin bref, tu nous introduis également un nouveau personnage, Vernost, qui aura son importance par la suite. J’ai fait quelques petites recherches à son sujet, et j’ai trouvé que son nom signifiait « Loyauté » en serbe, à savoir si cela est intentionnel et/ou s’averera d’importance pour la suite. Toujours est-il que Deko, à cette douce époque, se sentait en sécurité dans cette relation. Grand bien lui en fasse.

Cela semble durer encore pendant près de deux ans durant lesquels la Sentinelle enchaîne les succès en mission. Mais c’est là que commence la descente aux Enfers de Deko, avec cette grossesse. Lorsque tu dis que « Vernost s’avéra être bien plus qu’un collègue », tu penses à quoi exactement ? Une sorte de confident ? Plus ? « Durant cette merveilleuse période, elle sentait des papillons battre leurs ailes en son être, lorsqu'ils ne volaient pas partout où elle posait le regard. », j’ai bien aimé cette métaphore, je tenais à le souligner.

Donc, quand vent l’heure d’annoncer la nouvelle à Artiom, la dure réalité la rattrape : elle n’était qu’une aventure pour Artiom, quand celui-ci constituait une grande partie de son existence. D’ailleurs, généralement, j’ai bien aimé comment tu es passé de l’idylle amoureuse pour la Sentinelle à son véritable enfer, et plus généralement comment tu nous décris ici une Sentinelle avec des sentiments, en opposition avec celle actuelle.

D’ailleurs, une question, Deko est consciente de tous ses évènements, ou n’en a que des souvenirs diffus, comme tu l’exposes plus tôt dans le chapitre ? Personnellement, je suis partisan de la deuxième option, mais à voir. Et à partir de là, on découvre à quel point le Maître Templier est un véritable salaud : à défaut de se débarrasser de la Sentinelle, à cause de ses capacités martiales, il préfère l’empoisonner lentement afin de l’amener à faire une fausse couche, c’est tordu mais cohérent dans ce qu’on sait du bonhomme. Et on comprend le ressentiment qu’elle peut avoir contre lui, sans qu’il prenne forcément une forme concrète dans son esprit.

Pour ce qui est de la scène de la fausse couche en elle-même, j’ai vraiment eu beaucoup, beaucoup de mal à la lire(avec la musique qui est terriblement déprimante, cette scène va me rester crois-moi) . Et je te dirais de prendre ça comme un compliment, car vraiment, l’immersion est telle que je me suis véritablement senti mal à l’aise, état qui n’a pas été aidé par la vision du sang et tout le champ lexical du mal-être de la Sentinelle (qui lutte et crie à tout va), c’était un peu un calvaire à lire pour moi car c’était la pire manière dont l’histoire pouvait finir (et je ne retournerai pas le compliment à Eleph, ça ne me fait pas plaisir de voir la Sentinelle en baver).

Commentaire du chapitre 9 (2/4) :

« on venait de lui ôter sa plus grande félicité, et rien ni personne ne saurait un jour s'en faire le substitut. » Pour moi, cette phrase résume un peu ce à quoi il faut s’attendre avec la Sentinelle : si elle vient à survivre à cette aventure, j’ai du mal à croire que son histoire se termine bien. Au mieux une fin amère, mais elle ne pourra plus jamais ressentir et être heureuse après ces événements. Mais peut-être une vengeance envers Artiom, mais il faudrait pour ça surmonter l’endoctrinement par la Pomme d’Eden… J’y viens !

Les malheurs de la Sentinelle ne sont pas encore finis, elle apprend que pendant tout ce temps, son ami Vernost était en fait un Templier LOYAL jusqu’au bout au Maître, qui n’hésite pas à la sacrifier pour obéir à ce dernier. D’ailleurs, s’il y a vraiment tant de symbolique derrière ce nom, on peut aussi imaginer que tu l’as nommé comme ça car c’est grâce/à cause de lui que la Sentinelle est devenue une arme/machine loyale jusqu’au bout à la cause des Templiers et ses missions. Mais parlons donc des révélations qui interviennent à ce moment .

Premièrement, la cellule de Petrograd a une salle réservée à la Première Civilisation, où elle gardait (au moins) un artefact, la Pomme d’Eden. Ca amène d’abord pas mal de questions: la possèdent-ils encore aujourd’hui ? Ont-ils d’autres artefacts ? D’ailleurs, dans ce passage tu continues d’associer la Sentinelle à des sentiments normaux dans ce contexte (le dégoût/l’écœurement notamment), qu’elle ne semble plus capable de ressentir dans le présent, ce qui souligne encore plus sa deshumanisation.

Et vient ensuite la deuxième révélation : la Sentinelle est ce qu’elle est à cause d’une expérience tordue effectuée sur elle avec la Pomme d’Eden, qui semble lui ôter tout semblant de volonté, afin de n’en faire qu’une machine. Ca me rappelle légèrement quelqu’un dis donc… (coucou Dodo). Le parallèle qui pourrait être fait entre les deux personnages est intéressant. Mais en même temps, on apprend que Vernost a la Vision d’Aigle, et que c’est cette expérience à la Pomme d’Eden qui l’a rendu insondable par la Vision d’Aigle (ou plutôt, en faisant apparaître une couleur difficile à interpréter).

Dans ce cas, on peut supposer que c’est l’absence de volonté, et la soumission totale à sa mission (qu’on peut voir d’ailleurs en début de chap, où elle n’envisage pas un seul instant de mettre en danger la mission, si je me souviens bien), qui l’a fait apparaitre d’une telle couleur. En effet, même si le Don permet de faire apparaitre les intentions de telle ou telle personne à son égard, c’est plus compliqué quand la dite personne n’a pas d’intention caractérisée.

De plus, on apprend que Vernost a également la Vision d’Aigle, a-t-il un possible lien avec la Descendante ? Est-il toujours en vie, auquel cas pourquoi la Descendante est-elle si précieuse ? En tout cas, cette séance de flashback pour la Sentinelle m’a foutu le bad, un peu à l’image de celle du Génocidaire, mais j’imagine que c’est un critère de réussite en quelque sorte, pour toi ! Vraiment bien joué.

Le Pugiliste D’abord, première remarque, on remarque l’ellipse de deux jours à la date, et ça fait donc deux jours que l’altercation a eu lieu entre Malthu et Andrey, on peut donc s’attendre à plus de développements à ce niveau là. Mais pour l’instant, on est avec le Pugi, donc pas encore de rapport avec ça.

On voit que les deux Assassins se laissent un peu de temps libre pour que leur relation fonctionne bien, mais on a aussi droit a un mini-bilan de leur rencontre avec Loki. Et à propos de celle-ci, Golgoth est le premier à reconnaître qu’il a fait preuve d’une véhémence qui ne lui ressemblait pas mais à quoi peut-on l’incomber ? Une volonté de plaire au Mentor en s’investissant davantage ou une véritable envie d’efficacité ? Ou autre chose, je saurais pas trop dire pour le moment.

Mais en tout cas, il est prêt à faire des compromis avec la jeune femme, à voir comment ça s’exprime dans la suite. Un nouveau PNJ nous est introduit dans ce passage, se présentant de prime abord comme un Assassin. Goryach, encore une fois j’ai fait des recherches sur le prénom, et on pourrait traduire ce mot par « tête brûlée », à peu près, et c’est en effet ce qui semble ressortir de son comportement, de ce qu’on peut en voir.

En tout cas, ce dernier reconnaît immédiatement Golgoth comme un Assassin et se présente à lui comme tel, même si sa seule légitimité pour le moment est qu’il connaît leur existence. Mais cette entrevue est pleine de révélations à plus d’un titre, et est intéressante, dans le sens où elle offre à Golgoth un point de vue qui semble plus « neutre » sur la confrérie, par rapport à celui d’individus plus singuliers comme Loki et Supa (même si cette dernière n’apparaissait pas vraiment comme telle de prime abord).

Notamment ses réactions par rapport à l’intronisation par Supa qui est bien trop précipitée à son goût, et celles à l’évocation des noms de Supa et Loki, et, même si on ne doutait pas tellement des divergences pour Loki, il semblerait que Supa aussi ait son lot de choses à cacher par rapport aux Assassins. J’imagine que ce sera explicité plus tard, mais c’est intéressant de voir qu’elle n’a pas des rapports si normaux qu’on pourrait le croire avec la Confrérie.

Même si le problème que Goryach semble avoir avec eux semble pourvoir trouver une solution via une rencontre avec Supa. En tous les cas, l’Assassin me semble pas du tout avoir d’intention belliqueuse envers Golgoth, donc j’espère qu’on en apprendra plus sur lui et qu’il pourrait, à long terme, devenir un allié de choix pour le Pugiliste. « Puis viendra un moment où l'on saura si tu es vraiment un Assassin ... Lorsqu'il te faudra choisir entre la Confrérie et ceux qui l'ont détournée pour te séduire » On a tous hâte de savoir comment se traduira ce choix du Pugi en choix pour le joueur Golgoth et aussi ce qu’il entend par détourner la Confrérie (le choix de Golgoth va se révéler très important notamment).

Très bon passage en tout cas, avec une nouvelle dose de mystère mais aussi de légèreté apportée par ce personnage dont on ne sait pas grand-chose mais qui va sans nul doute apporter plus de choses à l’histoire (à ce sujet, tu n’intégrais pas tant de PNJ lors de la Quête, est-ce une expérimentation que tu t’autorises après l’intervention de ceux-ci dans la Pierre ? De même, les flashbacks « datés », je ne suis pas sûr que tu en faisais sous cette forme-ou en plusieurs parties en tout cas- lors de la Quête. Attention, loin de moi l’idée de t’accuser de plagiat, bien au contraire je serais honoré de t’avoir amené quelques idées)

Commentaire du chapitre 9 (3/4) :

La Traqueuse OMFG ce passage J’ai été véritablement soufflé du début à la fin, autant dans son déroulement que pour ce qu’il implique. Je vais d’abord commenter le passage en lui-même puis en venir à toutes ses implications.

Donc on retrouve la Traqueuse qui pense à son objectif principal : remonter la piste de Raspoutine (à savoir si c’est un objectif personnel ou pour la confrérie comme elle se plaît à l’affirmer) et à son « ami » d’antan, Soukhotine. A savoir le lien qui unissait ces deux-là tant elle semble tantôt le considérer comme un ami, tantôt plus.

A ce propos, ma théorie précédente sur le fait que le Mutin est un ancien assassin tombe un peu à l’eau, dans le sens où du point de vue de Supa, il ne semblait ni lié aux Assassins, ni aux Templiers. Donc je reviendrai pas dessus au final. En tous les cas, à travers ce chapitre il transpire un véritable amour de la Traqueuse pour le Sergueï qu’elle a connu, malgré l’ambigüité de leur relation, qui semble s’être mal terminée, pour ce qu’on en sait, et traumatisante pour elle.

« A l'instar d'une oasis, au milieu du désert aride qu'était son rêve d'un amour harmonieux, elle aperçut une silhouette qui parlait à ses souvenirs les plus lointains. Un mirage boudeur, […] » j’ai bien aimé la métaphore du désert, comme si le temps passé loin de Serguei fut une longue traversée du désert pour la Traqueuse. Et désolé de m’apesantir là-dessus, mais vous allez m’entendre longtemps (d’autant que je me suis trompé pour la Madeleine de Proust) : J’AVAIS RAISON POUR MA THEORIE SMS = MUTIN

C’est la première grosse révélation du chapitre, qui vient avec une autre, qu’on pourrait déduire aisément mais qui est confirmée plus tard par le Mutin lui-même : la Traqueuse est la Madeleine de Proust, la jeune fille qui apparait sur la photo. J’ai presque envie de dire que ça en devient une habitude, mais on a ce petit temps de latence qui intervient quand Lazarus passe d’une de ses vies à une autre, avant qu’il ne reconnaisse Supa.

L’échange qui suit est tellement bien écrit je trouve, et se lit en deux temps, en tout cas pour moi. Au début, l’échange peut paraître plus ou moins cordial, avec l’évocation des 13 ans qui séparent leur dernière rencontre, et même l’évocation de banalités dont Supa veut se servir pour tirer les vers du nez du Mutin. « Désireuse de parler avec le Sergueï de son adolescence comme avec le Soukhotine entaché par l'assassinat de Raspoutine » j’ai bien aimé cette tournure aussi, car elle semble distinguer SMS en deux personnes, ce qui n’est pas anodin dans le cas du Mutin.

On apprend également que même à l’époque où ils se connaissant , le Mutin était déjà empreint d’une touche de mystère, ce qui me laisse à penser que ce n’est pas la rencontre avec Supa mais un événement encore antérieur qui a fait devenir le Mutin ce qu’il est (et que SMS n’est pas son identité « zéro »).

Et vient ensuite le déchainement de ce dernier contre la Traqueuse, avec une froideur tout à fait inattendue après un tel dialogue, mais dont jhe me suis délecté venant de mon personnage (et tu me reprends si je me trompe, mais j’ai comme l’impression que dans ce passage, le Mutin était si cruel avec la Traqueuse comme pour compenser ses dernières journées qu’il avait passées, désarmé, comme s’il se gargarisait de reprendre le contrôle en anéantissant les espoirs de la Traqueuse).

Et d’après lui, on ne sait toujours pas ce qu’il s’est passé entre eux et le Mélomane, mais la rancœur est présente pour lui, tandis que Supa s’est enfermée dans le déni. « Faut que tu comprennes un truc. Depuis toujours, mon spectre plane sur ton existence. Si tu ne t'en es jamais rendue compte, c'est simplement parce que je t'ai habituée à l'obscurité. Et il en sera ainsi, crois-moi, jusqu'au jour où je déciderai de souffler les seules lueurs qui te servent te repères » tellement dark. Plus honnêtement, ça amène vraiment énormément de questions sur leur lien. IL dit la connaître depuis toujours, mais d’où ?

Ca nous amène à relire le dialogue d’avant, et l’attitude du Mutin apparaît en effet plus claire. Là où la Traqueuse se souvenait des treize ans écoulés comme d’un long calvaire loin d'un ami/amant, on peut maintenant imaginer que le Mutin, lui, s’en souvenait comme du temps que cela lui a pris de fomenter sa vengeance/son plan concernant le Mélomane et Supa. Et c’est un exemple parmi d’autres.

De plus, le dialogue confirme aussi que SMS , c’est l’identité du Mutin comme lieutenant du régiment Préobrajensky, avec la guerre russo-japonaise, ça peut sembler anodin mais j’y reviens après. La rencontre se termine aussi brutalement qu’elle a commencé, avec le Mutin qui laisse la Traqueuse anéantie dans le couloir, et deux choix qui détermineront vraiment la direction de ce triangle amoureux dans le futur (espérons que les deux concernés n’essaient pas d’échapper à leur dilemme ).

J’aimerais maintenant revenir sur ce que les révélations de ce passage impliquent. D’abord, on a la confirmation que Mutin = SMS et donc, qu’il est bien impliqué dans l’assassinat de Raspoutine. Ca peut amener plein de suppositions : comme la Sentinelle est convaincue de l’avoir vu il y a quelques semaines, est-il possible que ce soit elle la dernière conjurée qui manque au puzzle qu’est cet assassinat ? En tant que main armée des Templiers, ce ne serait pas étonnant. De plus, ça explique partiellement comment le Mutin était au courant de cette mission et a pu commander sa place en avance. La deuxième révélation, Traqueuse = Madeleine, amène elle aussi son lot de questions.

Mais j’aimerais parler d’autre chose. J’ai imaginé l’avenir de mon perso dans la Poursuite, et s’il arrivait qu’il aille jusqu’au bout, je me suis demandé, serait-ce possible de voir la réémergence de sa « personnalité zéro » (que j’espère être « Lazarus », soit dit en passant) ? Ou bien une nouvelle personnalité, forgée par l’aventure qu’est la Poursuite, pourrait-elle émerger à son tour ? On verra bien, mais j’ai hâte de voir. Comme ça a pu transpirer, j’ai vraiment adoré cette partie, qui met un peu plus mon personnage sous les projecteurs, donc je suis sûrement biaisé (mais je crois voir qu’Eleph a pas mal apprécié lui aussi).

L’Ermite cet extrait semble un peu hors du temps, hors des enjeux actuels après la baffe qu’on vient de se prendre , mais je ne dirais pas qu’il est inintéressant pour autant. Il dépeint l’Ermite qui se permet une pause dans son enquête, en train de vivre une scène simple avec des individus fêtards, le genre d’individus pas conscient de la chance qu’il a de pouvoir vivre sa vie sans contrainte, le genre d’individus pour lequel Loki se bat.

Et on peut voir que le personnage se prête bien à l’interaction et semble même passer un bon moment (jusqu’à esquisser une risette), mais on peut voir tout le long du passage, et plus précisément dans le dernier paragraphe, une teinte de regret du temps perdu, comme s’il avait fui une vie qui aurait pu le combler -d’une manière différente, certes- mais le combler tout de même. J’ai pas grand-chose à ajouter sur cette partie, sinon que tu sais toujours aussi bien nous faire passer d’une ambiance à une autre, on est immédiatement pris dans cette ambiance chaleureuse que tu nous induis là.

Mais juste un détail : on sait que l’Ermite a eu un enfant, mais s’il a fui les relations sociales tant que ça, comment est-ce possible ? (parce qu’il faut bien deux personnes pour faire vagin zizi et un gosse par la même occasion). A moins que ce ne soit précisément cette relation avec une femme, et la manière dont elle s’est terminée (Laisse moi deviner comme on est dans la Poursuite : MAL 😊 ), qui l’aurait poussé à embrasser ses idéaux et à fuir les relations sociales simples (quitte à se sentir indigne de son enfant). A voir.

Commentaire du chapitre 9 (4/4) :

Le Melomane Pour cette partie, on apprend pas grand-chose de nouveau totalement, mais on a plus des confirmations de chose que l’on savait déjà, et quelques mises au point. Confirmation, s’il en fallait, que le Mélomane est véritablement obsédé par Supa. Confirmation de son opiniâtreté extrême à la retrouver. Mise au point sur le sort qu’il compte réserver au Mutin après avoir obtenu ce qu’il voulait (ce qui rend mon choix d’autant plus difficile).

J’ai bien aimé dans cette partie, le rapport qu’il y avait aux cieux , et à tout ce qui touche notamment à l’opposition cieux/terre, faisant presque apparaitre Malthus comme une sorte de monstre divin. Par ailleurs, il considère avoir inversé le rapport de dominance entre le Mutin et lui, mais rien n’indique que ce dernier ne lui a pas laissé prendre du terrain volontairement. Dans cette optique, les conclusions de Malthu ne seraient qu’à moitié vraies.

On apprend que pendant deux jours, il a plané comme une sorte de fantôme autour de la cabine des Templiers, comme pour confirmer la menace qu’il veut représenter pour Andrey, mais sans agir néanmoins, donc d’une certaine manière, il se conforme tout de même à ce que lui a dit le Mutin en attendant que les deux jours s’écoulent. Plus si dominant, tout d’un coup, si ? Un peu comme la partie d’avant, ça semble un peu hors du temps mais plus comme une partie « bilan » des événements récents pour le Mélomane, qui n’en reste pas moins intéressante, et inquiétante pour moi en réalité

Les Miliciens Je dois t’avouer que de prime abord, j’ai beaucoup ri devant le côté surréaliste de ce passage, mais c’était pour mieux nous détourner de la vérité hein Francis ? (alors déjà tu ne m’appelle pas Francis mais monsieur l’auteur, va passer des diplômes mdr).

D’abord, dans le début du passage, on a le point de vue de Sarven sur l’expédition de son comparse, et notamment de la volonté de celui-ci de se détourner du Génocidaire afin d’imposer définitivement sa conception de la mission. Et on voit aussi que le Génocidaire semble n’avoir rien à perdre et est excité par les évènements à venir.

Ce qui m’amène aux événements immédiats : un gosse semble fouiller dans leurs affaires, Sun lui met une rouste et se fait provoquer en duel par le père du gamin. L’histoire peut prêter à sourire, et c’est ce qu’elle fait, mais ce serait passer à côté d’une information capitale. Alexandre Von Üxküll-Gyllenband n’est pas un PNJ ordinaire, non, c’est un personnage historique, ayant réellement existé (d’ailleurs, j’invite Sun a se renseigner sur le bonhomme avant de faire son choix ). Et figurez-vous qu’il n’était rien de moins…

...qu’un lieutenant général de la guerre russo-japonaise, rien que ça! Et c’est pas une coïncidence, tu choisis pas un personnage ayant réellement existé comme ça au hasard. Ce qui voudrait signifier que le bonhomme est potentiellement lié au Mutin, lui aussi lieutenant lors de cette guerre, sous le sobriquet de Sergueï Mikhailovitch Soukhotine.

« Tchita, oui, pour se ravitailler en matières premières. » Et comme on voit que c’est un lieutenant de la guerre, et comme j’ai évoqué précédemment que Tchita était un dépôt d’armes et de munitions, c’est sans doute à ça que fait référence le bonhomme. Quoiqu’il en soit, j’ai l’impression que toutes les pièces du puzzle de la vie de Soukhotine sont en train de s’assembler pour converger vers le lieu d’où il semble provenir : Tchita. C’est pour ça qu’à mon avis, dans un prochain chapitre, on aura beaucoup plus d’informations à ce sujet.

Mais attendez un peu, théorie lancée sur le tas : si Alexandre s’avère être lié au Mutin, se pourrait-il que la bêtise de son enfant n’en soit pas vraiment une, et que ce soit lui qui l’ait chargé de recueillir des informations sur les Miliciens, en assistance au Mutin ? Je n’en sais rien à vrai dire, mais ce serait physiquement possible, le Mutin étant passé par la première classe et ayant pu apercevoir son collègue de l’armée.

Et voilà j’ai fini pour mon modeste avis, même si j'ai pu dire pas mal de bêtises au passage! Un immense bravo pour ce chapitre, désolé d’avoir tardé pour le commentaire

Tres intéressant ce que t'as relevé Laza
Et tout particulièrement sur la partie des miliciens. Sun tu devrai te méfier, le bonhomme en question est mort en 1923, donc il a survécu au duel

Par contre je vois qu'il n'a pas de fils, seulement 2 filles. Donc peut-être que Francis a ajouté ce personnage purement fictif pour pouvoir par la suite prendre plus de liberté à son sujet. Ça peut nous faire penser que le gamin aura effectivement une importance ou qu'il l'a déjà en en fouillant dans les affaire des miliciens.

Ou alors Francis a juste été négligent sur la cohérence avec l'Histoire

Sinon je suis ravi de ne pas être le seul que la partie sur la Sentinelle a vraiment touché. Sans deconner il a vraiment quelque chose ce passage, je l'ai relu il y a quelques jours juste pour le frisson d'horreur

j'ai donné mon choix à FranFran hier
Petite question : sauriez vous comment accéder aux MP sur l'appli JVC? Je trouve absolument pas , et ça me permettrait de voir au moins mes MP plus souvent, pas forcément y répondre mais savoir ce que j'ai à faire quoi.
Merci d'avance les gars

Aaaaaaaaaah

Rangez les fouets les gars, c'est bon, fausse alerte !

Laz Merci pour cet exxxcellent commentaire, j'y répondrai après le Chap 10 par contre.

Eleph Je m'appesantirai sur ce point au moment de répondre à Laz, mais sache juste que le Alexandre dont il parle est mort en 1921 (eh oui, beaucoup d'homonymes, beaucoup d'Alexandre dans la famille Von Üxküll-Gyllenband). Il ne s'agit donc pas de celui qui a deux filles ...

Suppo A ma connaissance, on a pas accès aux MPs avec cette appli. C'est pour ça que je ne m'en sers jamais d'ailleurs.

Ouais, après je veux revenir sur un truc, j'ai dit "son enfant", mais je suis pas sûr que dans l'extrait on dise que ce soit sa progéniture, mais il est du même clan quoi

Si si, c'est dit explicitement que c'est son fils, d'ailleurs c'est dans la même phrase qu'il assène un "manant" douloureux au Génocidaire, et plus loin il l'achève avec un "malandrin"

PS : pour la carte, j'aimerais autant que tu me crédites sous le pseudo Lazarusse, ça fait plus d'un an que j'ai pas utilisé Kloon et je pense que les gens s'y sont fait ...

Tout ce que je vais devoir lire dans quelques heures

J'ai enfin lu le chapitre, et je vous donne mon avis, sachant que je n'ai lu aucun commentaire à propos du chapitre entre temps, j'essaierai de tous les lire ensuite
Cet avis est "suivi", donc je l'ai pas écrit après avoir tout lu,mais en même temps que je lisais, du coup il manque peut-être de recul, et je m'en excuse d'avance

Les Templiers
Dès le départ, y a de l'action, ça nous permet de voir que le Mélomane, premièrement ne manque pas de force, deuxièmement ne manque pas d’opiniâtreté (:hap: ). C'est un personnage qui fait plus bouger les choses que ce à quoi je m’attendais : je pensais qu’il allait bien plus rester dans l’ombre, que nenni
Le Mutin nous dit

« son plan tomberait à l'eau dans l'hypothèse d'un tel dénouement »

Il a donc un plan, alors qu’auparavant il était plus question d’ « amusement ».

« Seraient-ils prêts à le laisser mourir malgré ses efforts d'intégration ? Il y avait toujours, en lui, cette incapacité à accepter qu'on ne veuille pas jouer son jeu »

Deux phrases antithétiques, bravo Francis tu as inventé l’oxymore assertive
Il parle de « jeu », donc idée qu’il s’intègre « pour de faux », et il se plaint que l’on ne reconnaisse pas ces faux efforts ? L’acteur est piqué au vif, d’ailleurs dans tout le paragraphe on sent qu’il sort de ce jeu et doit revenir à la réalité : l’histoire du plâtre le montre parfaitement : le jeu ne peut plus être poursuivi, c’est impossible, un acteur ne peut jouer dans deux pièces en même temps, et soit il s’obstine à tenter ce jeu dangereux ce qui sera (selon moi) sa perte, soit il doit arrêter. Même pour lui donc, cette Poursuite prend des proportions dans sa vie insoupçonnées au premier abord : il s’attendait à effectuer une nouvelle représentation, et le voilà plus que compromis. J’aime savoir que l’on assiste à des moments clés dans la vie des acteurs, donc ce passage a été pour le moins intéressant à lire pour moi
On voit à la suite du passage que le jeu est loin d’être fini, j’imagine qu’il va réussir à s’en sortir, et que finalement il a bien plus de coffre que ce que je pensais : c’est pas un petit accident avec un intervenant qui s’est trompé dans son rôle que la pièce va s’arrêter.

Ses compagnons l’ont laissé tranquille un petit peut trop vite à mon goût, mais comme c’est dit dans le texte, ils ont de toute façon d’autres chats à fouetter, et pas des moindres. Mission avant tout, d'où ce manque d'insistance.
On sent que le stress de toutes les situations qui se sont suivies sur un petit laps de temps ont bien affecté Jet, qui n’arrive pas à garder son calme quand Bentley parle et qui « jette » ces informations très vite : quelqu’un qui aurait gardé son calme aurait parlé de l’intervention du Génocidaire plus posément , là il balance réellement les informations , et en extrapolant énormément, on pourrait y voir, encore, une victoire des préceptes de l’Ordre sur le Bushido : il est tellement concerné par le sort de l’Ordre , la bonne teneur de cette mission etc qu’il en oublie sa formalité venant du Bushido, mais bon comme je le dis c’est assez poussé là
Pour contraster, les interventions brèves et précises de la Sentinelle montrent qu’elle arrive à maîtriser à peu près la situation, elle a aussi réussi à penser de manière froide à propos de la question du plâtre, ça montre qu’elle est peut-être plus forte mentalement que Jet, et surtout que c’est vraiment elle le leader de l’équipe. Il n'y avait aucun doute dessus de toute façon, mais maintenant c'est clair
Les conflits au sein de l’équipe se montrent cependant plus visibles à présent, et un prochain éclatement de celui-ci est clairement à prévoir : la Sentinelle a voulu cacher à Vova ce qu’était la Vision d’Aigle. Information confidentielle certes, mais qui mérite d’être partagée dans une telle mission. Elle garde aussi dans le secret Jet, mais je pense que ça, c’est moins voulu. Quoique
« On serait sorti quoiqu'il arrive, surtout ... notifia le Mutin en riant furtivement. »
Petites piques montrant les dissensions dans l’équipe. Cette équipe ne s'est pas tant fragilisée que ça, c'est juste que les failles sont béantes à présent
« De son côté, Jet camperait sur ses positions dans le wagon numéro 6, le parcourant de bout en bout pour s'assurer que personne n'approche leur cabine, et vérifiant par intermittences que tout se passe bien dans la voiture voisine. »
Je l’ai déjà dit et redit, mais le groupe s’appuie beaucoup sur des compétences qu’il attribue au "Jet Bushido" (patience, éthique et respect surtout), alors que cet aspect de sa personnalité est malmené depuis le début de l’aventure. Le quiproquo ne cesse de prendre de l’ampleur ici, espérons pour eux que ce soit sans conséquence. J'extrapole peut-être ici, cela dit.

- Un artefact d'Eden est en jeu, à quoi vous attendiez-vous ? S'offusqua la Sentinelle.

- Je n'ai pas signé pour mourir en mission, surtout si l'on ne me dit pas tout, rétorqua-t-il.
- Vous avez signé pour tout ce que les Templiers vous demanderont d'accomplir, Agent 9.

Un bien beau dialogue, et ça donne réellement l'impression que Jet n'était pas préparé pour une mission de cette ampleur: il s'attendait à ce qu'elle soit plus tranquille, semble-t-il. Finalement, ça montre une préparation mentale de Jet insuffisante pour la mission dans laquelle il s'est embarqué, chose qui ne transparaissait pas auparavant, et là où je te tire vraiment ton chapeau Francis, c'est qu'on a vu ces "failles mentales" apparaître peu à peu au fil de la Poursuite, si bien qu'on est pas surpris lorsque celles-ci sont plus explicites, et ça montre bien ton sens du détail: tu nous as pas fait apparaître cet élément-là au début du chapitre 9, mais tu l'as sous-entendu au fil des chapitres, donc le lecteur n'est pas pris de court. Bien ouej

« « Le Maître n'est d'aucune bienveillance » corrigea-t-elle, alors qu'une once d'amertume était subtilement perceptible dans sa voix. « Il n'est que pur pragmatisme. Ne faites pas l'erreur de croire autre chose ». »

Une Sentinelle généralement froide qui semble piquée profondément, intéressant. Facette que n’a d’ailleurs jamais vu Jet, si je ne m'abuse, 'fin peut-être quand le Fantassin est apparu, mais j'en ai des souvenirs assez flous pour être honnête

La musique du passage Mutin/ Milice est parfaite.
On a ici une séquence nerveuse, et aussi assez intéressante sur le fond car elle traduit les pensées de chaque personnage : Doarry n’en a que faire que les Templiers lui barrent la route, son but c’est le Suaire, rien d’autre, pas de justification à donner (sinon, on l'aurait vu avec un mouvement des yeux, par exemple), pas de comptes à rendre aux autres intéressés sauf peut-être au Géno, de manière très minime. Il est concentré sur le Suaire et rien d'autre ici
Il y a ensuite le génocidaire qui aime s’amuser mais pas vraiment se battre. Il aime être un prédateur, mais les combats à la loyale tout ça, ça l’intéresse pas. Ce qui est plus qu'intéressant quand on voit la fin du chapitre, mais j'en parlerais plus le moment venu
Et le Mutin est, me semble-t-il, trop concentré sur son jeu pour s’occuper du reste. Tel un acteur qui pousserait un spectateur trop ennuyeux vers la sortie lui-même plutôt que d’attendre la sécurité . Ici, cette interaction l'ennuie plus qu'autre chose, il veut simplement montrer sa bonne volonté au groupe, peut-être pour rendre ces efforts d'intégration plus réels? Ou alors montrer au groupe qu'il est important pour éviter toute future déconvenue? Ses intentions sont plus mystérieuses, normal quand on parle du Mutin me direz-vous

Le Flashback de la Sentinelle

Les dirigeants vont et viennent, mais le reste de l'Ordre perdure. Cette intronisation nous fait nous rendre compte que la Sentinelle n’a pas tant gravi les échelons que ça au plan "administratif", j'entend par là qu'elle est probablement un élément de haute valeur pour l'Ordre, mais elle est restée un agent de terrain sans soldats sous sa direction, voyez ce que je veux dire? Du coup, la question à se poser est "aurait-elle voulu gravir ces dits échelons"? A 24 ans, elle aurait pas pu faire grand Maître, bien sûr, mais il me semble que ça n’a jamais été son objectif. Son but est de servir l’Ordre, pas de le diriger, et ça transparaît dès maintenant, sans même analyser la fin du flashback.

« Agent 18, vous pouvez nous laisser. J'ai à discuter avec votre comparse.

Bien entendu ... répondit-il en faisant une courbette, le visage fendu d'un sourire maladroit. »

Il sait ce qu’il se passe, et s’il le sait, je pense que des bruits de couloir vont rapidement faire que tout le monde le saura. Intéressant de voir qu’à cette époque, Deko était tout l’inverse de ce qu’elle était aujourd’hui. Après, la question c'est "que se passe-t-il ?"

« elle comptait naturellement sur sa bienveillance et ses sentiments pour préserver leur aventure de toute déconvenue. »

Loin du tableau qu’elle nous en a donné plus tôt, on sent le drame personnel arriver, expliquant le revirement de bord de notre blonde

« Il lui avait fallu du temps pour se sentir mère ; encore davantage pour en avoir la certitude. »

Genre de chose qu’il est difficile à cacher, on sait très vite en-dessous que le GM ne tarde pas à être informé, mais que va-t-il advenir ?
La musique de ce début de Flashback (donc cell-ci: https://www.youtube.com/watch?v=ck9rk5qh-Qc ) est incroyablement adaptée, je pense pas qu'on aurait pu en trouver une qui aurait pu mieux rendre ce que tu voulais (à mon sens) nous transmettre ici: du fait de sa longueur, on a pas pu se rendre compte inconsciemment du basculement de bord, de la descente aux enfers que va subir la Sentinelle, descente magnifiquement écrite par ailleurs mais je laisserai les élogezs pour la fin de mon avis sur ce passage
Ce qui est réellement intéressant, c'est que là, au milieu de la lecture de ce flashback, on se dit "tous ces événements ayant mené à l'avortement expliquent pourquoi la Sentinelle garde une rigueur sans faille depuis: elle ne veut plus tomber dans ces travers". Et le fait qu'elle est à la fin "modifiée" (j'ai vraiment pas trouvé meilleur mot) par la Pomme d'Eden nous fait nous demander si ce revirement de bord était voulu, au final, ou s'il a été forcé. Tu nous lâches donc des passages révélateurs pour nous faire nous poser plus de questions, merci Francis
Cette scène d'avortement est assez glauque, on tombe réellement dans le « sale » ici, j'ai eu un sacré pincement au cœur en lisant la scène d'avortement, comme si j'avais pas à lire ça, c'est des éléments personnels de la Sentinelle qui sont donnés en pâture aux lecteurs ici, on en revient presque à se dire "pas la peine de te ressasser tout ça", perso je me suis senti limite personnellement impliqué, je voulais pas vraiment qu'elle en dise plus mais en même temps le lecteur que je suis était là à dire "balance la sauce"
Je sais pas si ce sentiment d'inconfort a touché tout le monde, mais moi vraiment je me sentais mal de lire ça, j'avais l'impression de fouiner dans sa vie alors que j'en aurais pas le droit quoi
On a réellement une descente aux enfers de la Sentinelle, me faisant penser à celle du Génocidaire, d'ailleurs.

« En pleine incompréhension, elle en vint à se demander si toutes les horreurs qu'elle se souvenait avoir vécues n'étaient pas le fruit de son imagination – car autrement, comment pourrait-on décemment l'appréhender comme s'il ne s'était rien passé ? »

Ici, je vois personnellement une exhibition de la puissance de suggestion du Grand Maître: il vient presque de modifier la réalité dans la tête de la Sentinelle. Cet Homme est à mon avis bien plus talentueux hors du terrain, d'où sa promotion au rang de Grand Maître. Il nous est montré ici comme un maître manipulateur, au charisme démesuré, parce que sans de telles qualités, il n'aurait pas pu aller jusqu'à faire douter la Sentinelle de sa situation

« - L'Agent 4 a le potentiel d'une machine, il suffisait de gommer ses affects inopportuns. Grâce à la Pomme ... Elle n'aura plus lieu de remettre tout et n'importe quoi en question. Elle sera plus efficace que jamais. Et sa couleur ... Qu'en penses-tu, que t'évoque-t-elle finalement ?

- Je ne sais pas quoi en penser. Je n'ai rien vu de tel, avoua Vernost.
- Exactement : elle sera désormais insondable pour tous les détenteurs de la Vision d'aigle.
- Templiers compris, Maître. »

Vernost est donc celui qu’elle a tué au début de la Poursuite, à mon avis, maintenant qu'on sait qu'il a la Vision d'Aigle. Je ne sais pas si on avait donné son nom auparavant, en tout cas maintenant ça fait plus de doute ou presque. En littérature, y a pas de coïncidences

« elle est à la botte des Templiers »

Phrase intéressante, nous montre comment est censée penser la Sentinelle. Vu que cette pensée est dommageable en groupe, je pense que même ce diabolique génie qu’est le Grand Maître n’avait pas pensé à cela.

Ce passage est absolument sublime, comme je l'ai déjà dit, sur quelque chose qui semble au premier abord "cliché" (la descente aux enfers après une montée au paradis) , tu as réussi à nous faire nous demander ce qu'il se passait et tu nous fait finalement nous poser plus de questions qu'avant, sans parler du fait que tu nous fais presque regretter la volonté d'en savoir plus sur son passé, clairement je pense que ce passage pourra être analysé plus tard au Lycée en Français tellement tout est maîtrisé, la gestion des musiques est tout aussi superbe donc là, chapeau très bas

Le Pugiliste

« Tenu par la conception qu'il se faisait de la justice, il devait estimer – au moins inconsciemment – qu'il serait légitime de ne pas assujettir à nouveau Supa à son insistance. »

Le « au moins inconsciemment » est très important ici: pour lui, il serait peut-être normal de continuer à défier mon personnage à chaque mouvement. Cette phrase montre quand même la volonté du Pugiliste d'écouter plus et de s'imprégner ,quelque peu du moins, de la pensée Assassine.

L’apparition de ce nouvel « Assassin » va permettre à Golgoth de voir (ou de s’imaginer voir) un nouveau « type » d’Assassin : Tout ce qui entoure l'Assassin me fait penser que c'en est sans doute pas un, juste quelqu'un e versé pour une raison ou pour nue autre à l'univers de la Confrérie, ou alors un Assassin novice, mais Golgoth ne le sait pas, donc pour lui c’est juste une nouvelle facette de ce à quoi la vie d’Assassin peut ressembler qui se pose devant lui.

« - Ce sont les marginaux, les "vilains canards" qui se dispensent de cérémonie. Les "moutons noirs", les ... Non, la cérémonie c'est important Golgoth. On chérit nos aspirants.

- N'est-ce pas Ezio Auditore, qui a constitué la Confrérie de Rome en recrutant tout volontaire qui se présentait à lui ? Sur la base d'aucun autre critère que le partage d'un idéal ? »

Belle réponse. Connor c’est pareil donc bon, les Assassins doivent surtout s’adapter à la situation plutôt que de suivre des préceptes millénaires à toute occasion. Raison de plus de le considérer comme un charlatan à mes yeux

« Dans ses réponses à son interlocuteur, il se sentait comme un croyant qui avait appris ses versets par coeur avant d'être testé par le curé du coin. Au fond, il n'était pas peu fier d'avoir pu mobiliser ainsi ses connaissances sur l'Histoire des Assassins, mais il excellait à rester de marbre. »

Exactement ce à quoi je pensais aussi, surtout l'idée du "curé du coin": clairement ce mec c'est pas une lumière parmi les Assassins: je ne parle pas de son comportement si peu caractéristique, mais j’ai du mal à croire qu’il traverse la Russie à bord d’un Transsibérien pour autre chose qu’une mission, et quand on est en mission on vérifie un peu son environnement et on attire pas trop l’attention sur soi quoi. Nous on sait que y a pas mal d'ennemis autour, j'espère que lui le sait aussi parce que sinon ça tient de la faute professionnelle là
Et derrière, c’est plutôt lui qui questionne notre manière de voir la Confrérie ? Le jeu se retourne, c’est une interaction des plus intéressantes, le mec est clairement insondable. A voir ce que Golgoth en fera, mais là y a moyen pour tout le monde d’en apprendre plus sur l’Ermite et moi. Le fait que quelqu'un que je considère comme un Novice nous considère, L'Ermite et moi, comme des dangers dans la Confrérie, montre la vision que celle-ci nous accorde. Je pense que Golgoth doit avoir la même vision: que quelqu'un qui n'ait pas l'air d'être un grand ponte chez les Assassins questionne aussi ouvertement le comportement du duo doit bien l'interpeller, c'est quand même sa première interaction avec un Assassin plutôt classique donc ça va bien le marquer à mon avis
Golgoth est resté ici fidèle à lui-même, pas très avenant dans une conversation, et c’est bien dommage parce que la première question qu’il aurait dû lui poser est « qu’est-ce que tu fais ici ? » J'espère que ce personnage n'est pas qu'un faire valoir et qu'on le reverra vu le nombre et l'importance des questions qu'il soulève, mais je te fais confiance pour ça FranFran

Ma Traqueuse

Mon personnage est comme souvent perdu dans ses rêveries, mais au vu du reste du passage, ce sera peut-être la dernière fois que ces rêveries seront réjouissantes Vous me direz, même ici on a pas à faire à quelque chose de particulièrement épanouissant, mais y a une différence entre ça et se remémorer les événements les plus traumatisants de sa vie

« Même lorsqu'elle se parlait à elle-même, il lui était difficile de dire que Sergueï n'était resté qu'un simple ami, mais il lui était encore plus douloureux d'admettre qu'il eut jadis été davantage. »

« ll n'avait plus songé à lui depuis une décennie, jusqu'à ce qu'il se représente à elle sans qu'elle ne puisse rien y faire, jusqu'à ce qu'il élise à nouveau domicile dans son coeur. Le plus surprenant devait être de réaliser que la place lui était toujours acquise »

Autant, que Malthu me pourchasse partout la bave aux lèvres je m’en remettrais, mais que je sois la p--- de Laza je me n’en remettrais pas tout de suite je pense
Faut savoir que moi, qui a du lire ce passage sans les autres par ma seule et unique faute, je considérais le Mutin dans cette scène comme le pire être humain sur Terre, maintenant je comprends un peu mieux l’état d’esprit dans lequel il était lors de cette interaction des plus intéressantes.Puis je lui parle assez mal aussi de mon côté, donc bon je peux comprendre sa réaction, mais quand même, il a ici fait montre d’un nouveau niveau de froideur en me rappelant l'événement le plus traumatisant de ma vie.
Après, comme je te l’avais dit en privé, tu as laissé beaucoup de place à l’interprétation dans ce passage, si bien que je pense, vu comme le Mutin a évoqué cet homme, qu’il n’a pas été « que » méchant à mon égard. Il l’a bien été cependant, aucun doute la-dessus. Du coup, ce que je perçois comme une interaction éthiquement dégueulasse ne l'est pas forcément, vu qu'on ne sait finalement toujours rien des relations liant mon personnage au Mutin et ce même Mutin au Mélomane. Donc je me fais peut-être des idées, aussi. Passage sujet à interprétation comme je l’ai dit.

Dans tous les cas, c'est un passage absolument excellent, et tu ne peux pas savoir à quel point je suis déçu de ne pas avoir pu le lire dans les meilleures conditions, c’est-à dire après le reste. M’enfin bon

L'Ermite
Il fait une pause, très bien. Passage suivant
Plus sérieusement, ce passage est à mon sens très intéressant dans sa symbolique :
ce passage est en effet assez rafraîchissant pou lui comme pour nous, mais il est assez symbolique aussi : comme je l’avais déjà dit, l’Ermite c’est un peu notre personnage à tous, celui qui fait avancer l’intrigue pour les lecteurs et qui nous donne les informations dont on a besoin pour comprendre ce que ceux-ci font. Un tel personnage qui prend une petite pause, pour moi c’est le symbole d’une enquête aussi en pause, d’un non-avancement dans la Poursuite du Suaire que représente ce chapitre. Aucune critique hein, comme dans un film, toutes les scènes ne sont pas là pour faire avancer l’intrigue, mais je trouve juste ça intéressant de nous montrer, sans que ce soit vraiment voulu, que l’enquête autour du Suaire est en pause dans ce chapitre pour laisser la place à des interactions, plein d’interactions, et d’introspections, aussi. Il résume parfaitement la physionomie de ce chapitre, donc. Je sais pas si c'était vraiment voulu, mais moi c'est comme ça que je l'ai interprété

Le Mélomane

La manière du Mélomane de penser au Mutin montre qu’il ne le connaissait pas du tout avant leur interaction au manoir, alors que l’autre le connaissait depuis au moins sa première prise, peut-être sous une autre identité
Deçu que le passage ne se termine pas par « opiniâtreté » d'ailleurs :hyap:
Malthus a maintenant les idées beaucoup plus claires qu’avant avoir trouvé cette photo, il semblait auparavant presque esclave de ses pensées.
Ce passage est intéressant aussi dans le sens où il accentue plus encore le rapport de Malthus à son corps : ce n’est qu’un moyen comme un autre, son corps n’importe que très peu, et malgré les limitations que celui-ci aurait dû imposer à Malthus, celui-ci n’en a rien à faire : à ses yeux, sa chair n'importe pas le moins du monde, il sait qu'elle n'a rien à voir avec celle de la femme de ses rêves, elle ne mérite aucune considération, aucun ménagement car elle ne fait que servir une fonction, d'une certaine manière

Les Miliciens

On voit de petites dissensions au sein de la Milice, et le fait qu’elles ne peuvent pas être verbales leur fait courir le risque d’un trop gros amoncellement de quiproquo et de non-dits se terminant par une fracture du groupe. On en est loin pour le moment, car ils se font mutuellement confiance, mais pour combien de temps ? En fait la seule différence avec le groupe des Templiers est que leur base est solide : une confiance mutuelle permet au groupe de survivre malgré les mécontentements internes, et c’est pas du tout pareil chez les Templiers. Dans tous les cas, cette Poursuite n'est pas idéale pour renforcer des liens de groupe comme on peut le voir
L’altercation avec le petit arrive au moment opportun pour illustrer les pensées que le Génocidaire nous avait partagées avant : il est bien plus entreprenant lorsque son ennemi ne peut lui tenir tête.

« J'ai horreur de c'genre de fils de p- ... hein Doz, sans déconner ? »

« il fut bloqué par une sorte de délégation d'hommes vêtus comme des chevaliers tout droit sortis du Moyen-Âge, l'un se plaçant en tête. »

Tu te joues de nous en nous parlant de l’accoutrement typique des Templiers Francis, c’est pas cool ça

L’interaction avec le « paladin » est en soi plutôt intéressante, du fait que tu laisses le choix à Sun, donc ça veut dire qu’ici, face à un ennemi plus « imposant », disons, le Génocidaire ne perd pas tout son sang-froid et ne se décide pas à lui foutre la peur de sa vie. Reste à voir comment cela va se dénouer, j’ai extrêmement la flemme de chercher ce que représente cette famille, mais à mon avis, tuer le noble hors du code de l’honneur expose les Miliciens à des représailles sévères, représailles qu’ils pourraient éviter en le tuant dans les règles de l’art. Le choix se pose donc réellement, je pense

Pour finir, on a donc un Chapitre absolument excellent, plus autour de l’interaction que de l’avancée dans l’histoire, à rapprocher des interactions que l’on avait par exemple dans l’avion lors de la Quête, quoi. Aucune impression de déjà-vu cependant, ça montre bien ton talent Francis. Bref, je me suis déjà assez étalé en félicitations au long de l'avis, donc je vais finir avec un sobre "chapeau bas"
Les musiques étaient toutes satisfaisantes, voire plus pour certaines que j'ai citées, rien à redire là-dessus, c'est donc un carton plein audiovisuellement ici Francis

Suppo Je réponds au sujet de mon personnage encore une fois, en bon égocentrique

Tu as l'air de faire un rapprochement entre Vernost et le début de la poursuite, rapprochement qui a l'air de te sembler presque évident. Mais moi je vois pas de quoi tu parles

Si tu parles du prologue, la Sentinelle était venue nettoyer un repaire d'Assassins et récupérer une clef d'une matière inconnue pour le Maître, je vois pas bien le lien avec Vernost

Mais peut-être que le passage dont tu parles se situe après, je ne sais pas. Quoi qu'il en soit si tu pouvais m'eclairer, j'aimerai autant ne pas passer à côté de quelque chose d'aussi important