Bon après que mon topic est mystérieusement disparu , je vais poster mon poème la. c'est un devoir que je dois rendre et j'aimerais des avis, sachant que je n'écrit jamais donc des avis de personne plus qualifier que moi m'aiderais

Ce lever difficile, cette boule au ventre
Quand bientôt tu le sais tu seras au combat
Avec tes quatorze frères qui sont tous là
On les regardes, nos adversaires qui entre.

La descente aux vestiaires, aux enfers, j'entre
Cette pression sur mes épaules déjà là
L'attente difficile avant le coup d'envoie
Et cet oeuf sur le terrain, le ballon au centre.

Le bruit du sifflet me réveil, je me souviens
Que je ne serais jamais seul sur le terrain
Que mon seul objectif est ce petit trésor,

Tout au fond de moi je le sais je peux l'avoir
Cette chose gardé par quinze minotaure
Eux même le savent, cette chose c'est la victoire.

Je m’excuse des fautes que j'ai surement du faire mais comme je l'ai dis, l'écriture n'est pas du tout mon truc. Voila merci pour votre lecture et j’espère, réaction rapide bonne ou mauvaise!

Bien le bonjour,
Je me lance avec le poème "Citoyen"

Excusez mon pamphlet, au texte un peu grossier,
Je vais édulcorer, pour faire preuve de Lyrisme...

La sentence d'Aristote,
devrait être la notre,
Une gorgé de Ciguë,
pour prolonger l'apnée,
Coupe d'immoralité,
dans laquelle ont se vautre,
Salive contaminé,
pour que nul baisers,
Que ce soit dans la nuit,
ne puissent être donnés,
Que ce soit dans le jour,
puisse tu être condamné,
Au mirage du carat,
apparaît une putain,
Prête à vendre son cul,
de légers coups de reins,

Je suis le citoyen.

Et, toi, du matin au soir tu manges des éponges,
pour que du soir au matin tu t’fasses pas avoir,
pour que du soir au matin tu t’fasses pas vomir.
Mais, quand vient le soir, de la veille du lendemain,
tu te promets de plus jamais, et ce dès demain,
« Mes éponges à l’anis, mes torchons au bourbon,
C’est fini ! Ca me fait, tourner en rond »

I am free and lonely.
I'll be drunk tonight.
So, without fear or pity.
I'll sleep on the field.

Mais, moi, je rigole bien.
Quand j’te vois fin plein.
Plein de chansons.
De chansons à la main.
Et que le clairon t’arrache,
les dernières salives,
les dernières tirades.
C’est comme une autre vie,
une autre vie qu’on ne vit qu’un soir,
c’est un soir dans une seule vie.
Et merde, on emmerde,
la poésie, les vers,
on préfère les descendre,
on préfère les fendre, on les préfère remplis,
remplis de poésie, chargez-les, canons, la tempête s’apprête, le vent se lève.
Se lève à nos lèvres, et quand il glisse doucement.
C’est la, fin, du, tour. Ment.

I am free and lonely.
I'll be drunk tonight.
So, without fear or pity.
I'll sleep on the field.

Tapé sur le tard, ce soir.

Voici la mienne. Elle s'appelle "De jade et d'obsidienne"

Depuis les montagnes jusqu’aux plaines
On entendait leurs plaintes lointaines
Depuis les cieux jusqu’aux enfers
On souffrait à cause des pierres

Je te montrerai leurs lames et leurs marteaux
Mais d’abord regarde leurs couteaux
D'obsidienne, une belle pierre,
Qui percent ta peau, fragile comme du verre

Ils se cachent derrière un masque
Se couchent sous la terre avant qu’on ne les démasque
Se couvrent le visage de cette pierre verte,
Le jade protège les hommes de toute perte

Nous partons et ne verrons plus jamais
Ce qui se trouvait derrière nous
Les voilà, avec leurs plaintes et leurs souhaits
Partez, et craignez-nous

Ils sont perdus, ne savent plus que faire
Se sont-ils envolés dans les airs ?
Depuis les montagnes jusqu’aux plaines
On entendait leurs plaintes lointaines

Qu'en pensez-vous?

En cours de Français, je regardais les poèmes aux tournures compliquées, écrit par des "grands maîtres", qui ne veulent pas toujours dire grand chose, et que l'éducation nationale se targue de prendre pour référence.

Loin de moi l'idée de minimiser leur travail, mais j'ai quand même voulu voir s'il était si difficile que ça de faire de la poésie.
Du coup, quel meilleur thème pour écrire un poème que nos chers WC adorés ?

J'ai donc écrit, en une heure environ, un peu en mode freestyle, cinq quatrains composés d’alexandrins.

Ode aux toilettes
-car tout peu avoir un coté poétique-

Quand mes boyaux grognent, résonnent, s’indignent ;
Quand je sens cette chose qui demande à sortir ;
Je les vois qui m’attendent, semblant me faire signe,
Promesse de soulagement, de plaisirs à venir.

J’ai passé tant de temps à refaire le monde,
Rythmé dans mes pensées par des ploufs réguliers ;
Stimulé par mes gaz, odeurs nauséabondes ;
Bien loin de ce bas monde oubliant le papier.

Alors, avec mélancolie, je me relève.
Ca y est, c’est fini, il est temps de partir.
Tirant de l’essuyage un tout dernier rêve,
Je me promets déjà de bientôt revenir.

Bien peu sont ceux qui savent encore aujourd’hui,
Apprécier l’instant d’un dilatement anal,
Sentir ce qui du dedans, au dehors à fuit,
En tirer un bonheur, une joie presque bestiale.

Il existe un lieu ou je me sens en paix ;
Un lieu de pure détente, assis sur une cuvette ;
Un lieu si bien trouvé pour relâcher un pet ;
Ce lieu où je me purge se nomme les toilettes.

Qu'en pensez-vous ? Ça ne vaux sans doute pas encore du Victor Hugo ou du Baudelaire mais ça se défend non ?

PS : J'aime pas la poésie.
PS2 : J'ai posté ce Poème avant, sur le 15-18, et un forumeur m'a conseillé de mettre le premier quatrain en dernier, ce que j'ai fait.

"Et, toi, du matin au soir tu manges des éponges,
pour que du soir au matin tu t’fasses pas avoir,
pour que du soir au matin tu t’fasses pas vomir.
Mais, quand vient le soir, de la veille du lendemain,
tu te promets de plus jamais, et ce dès demain,
« Mes éponges à l’anis, mes torchons au bourbon,
C’est fini ! Ca me fait, tourner en rond »

I am free and lonely.
I'll be drunk tonight.
So, without fear or pity.
I'll sleep on the field.

Mais, moi, je rigole bien.
Quand j’te vois fin plein.
Plein de chansons.
De chansons à la main.
Et que le clairon t’arrache,
les dernières salives,
les dernières tirades.
C’est comme une autre vie,
une autre vie qu’on ne vit qu’un soir,
c’est un soir dans une seule vie.
Et merde, on emmerde,
la poésie, les vers,
on préfère les descendre,
on préfère les fendre, on les préfère remplis,
remplis de poésie, chargez-les, canons, la tempête s’apprête, le vent se lève.
Se lève à nos lèvres, et quand il glisse doucement.
C’est la, fin, du, tour. Ment.

I am free and lonely.
I'll be drunk tonight.
So, without fear or pity.
I'll sleep on the field."

J'aime beaucoup, c'est frais, c'est déluré, mais qu'est-ce que ça raconte exactement ? Qu'est-ce qui t'a pas à écrire ce poème ? J'aimerai vraiment le savoir.

J'sais pas trop.
En fait, je lisais Les Vins de Baudelaire.
Et j'ai accroché le "Vin Assassin", et j'sais pas pourquoi mais j'ai pris un bout que j'ai traduis en anglais et j'le voyais bien en "refrain".
Le reste, c'est c'qui tourne un peu autour, et j'étais un peu imbibé lors de l'écriture de ce truc, j'crois que j'ai juste écrit c'qu'il me passait par la tête.
Y a pas une thèse philosophique implicite, je dénonce aucun fait de société, c'est juste des mots que je trouvais beau.
J'avais un peu une image en tête, d'une connaissance, avec qui je me saoulais fût un temps, voila.

Ah, et étant plus musicien que texticien, c'est un texte un peu "fait" pour être mis en musique. Précision qu'a son importance.

Merci pour ces informations.

Pas d'quoi.
Voilà un autre texte, un hommage pressé.

Les sombres héros, ont but la tasse.
Les sombres héros, n’ont pas su faire face.
J’me suis accroché à ma muse,
et elle, s’amuse de sa ruse, ma muse.
Douce Marie, voilà pour toi, œillets, chrysanthèmes,
mon bouquet de chair, bouquet amère,
poussant dans les plaines, sous le ciment.

Les corps chût des écorchés peuvent écœurer même les plus écorcés. Comme toi je viens, fils de chien, me casser les reins, fils de rien.

Emporté par la crise, envolé par la brise.
C’est ma voix Ernestine, qui te taquine,
qui te donne la ligne, mon frère de signes.

Les corps chût des écorchés peuvent écœurer même les plus écorcés. Nous sommes tous perdus à la ruée des grands crus mais toi personne ne t'a cru, et nous on y croit plus.

Goûtez-moi cette farce, pheasant plucker.
Toi notre soleil ne décongèle plus les mannequins glacés,
tu nous as laissé, toi notre miel, toi notre infidèle.
A ton étoile damnée, à ta voile déchirée, à ta sérénité
à ton visage, à ta figure. Homme oppressé.

Milolaidus2 Franchement bravo, c'est bien écrit, c'est fluide et c'est bien humoristique sans être trop lourd
T'as vraiment écrit ça en une heure ?

J'aime bien ce texte. Et étant plus que fan de Noir Dez, ça m'a fait sourire. Voila.

Merci. Moi aussi je suis plus que fan de Noir Dez.

Eh bien, c'est dommage que ces forums de littérature et d'art ne soient pas plus "côtoyés" que ça, on voit de suite que personne ne s'y intéresse vraiment. :/
Bref, en tout cas, le poème que je vous présente et sûrement celui que j'ai le mieux réussi, même si c'est pas vraiment ça.
J'ai tenté de tout écrire du mieux que je pouvais, en quatrains, puis chaque vers en alexandrins. é_è
Ce qui n'est guère tâche facile!

"Errant seul, yeux fixant le flamboyant déclin,
Mars en nos cieux, soleil ancré à l'horizon,
Le zéphyr emporte la mer, creuse de son,
Sur le sable gâché, marbré de pas malins.

Sous sa hauteur régnante, le ciel pourpre, azur,
Attire le regard de cet homme délaissé,
La clarté de ces étoiles l'aide à tracer,
La sente fantastique illuminée du futur.

Il exprime son chagrin, perçant et continu,
Par de récentes larmes, perlées et transclucides,
Que ses yeux carmin rejettent, tels l'eau et l'acide,
Car de cet ange impalpable il s'est souvenu.

Une forte colère coule par flots derrière lui,
Les cirrus fragiles poussés vers l'inconnu,
Disparaissent hélas.. Mais qu'en est-il advenu?
Le son de l'eau est le plus mystérieux bruit.

La solitude ronge son âme en quête d'amour,
Il avance, encore, la nuit est sombre et profonde,
La mer s'évade au loin, attendant que l'astre fonde,
Et qu'ainsi les mœurs disparaissent avec les jours."

| Ecrit par « Royal-Ronk », 16 février 2013 à 13:10:01
| « Milolaidus2 Franchement bravo, c'est bien écrit, c'est fluide et c'est bien humoristique sans être trop lourd
| T'as vraiment écrit ça en une heure ? »

Bah oui, en une heure. En bidouillant un peu on arrive à se débrouiller avec les alexandrins, même si chaque fin de quatrain est un peu un casse-tête en soi.

J'ai peut-être du potentiel pour la poésie, mais VRAIMENT, ce n'est pas mon truc. Je préfère les bons vieux textes en prose.

Allez,je m'essaie :
Mon poème est d'origine polmogorienne (voir les colonies terrestres) : (les notires sont des magiciens)

Ode aux vainqueurs de l'originel :

D’un long sommeil, le dragon des origines
S’éveilla pour semer mort et destruction
Volant à tire d’aile vers ses racines
Engendrant pour nous terreur et dévastation

Les rois s’allièrent, convoquèrent leur ban,
Et à la tête de leurs osts, firent route
Vers le sud, et les terres des monts d’Ishirahan
Arrivés, le dragon les mit en déroute

Rois survivants, créèrent l’ordre des héros
Formé des meilleurs guerriers et notires
Communion avec les esprits des héros
Tombés, à leur tour, vers le sud, ils partirent

Titanesque Combat de quatre semaines
Au final, les héros en sortirent vainqueurs
De retour, par les gens, à la fin des peines
Célébrés, ils furent. Honorés pour toujours.

Ton but c'est de faire un poème en alexandrin ou en 11 syllabes ?

J'ai essayé de faire d'alterné alexandrins (vers impair) et des vers à onze syllabes mais, je suis pas sur de bien compté les pieds.

Donc je sais pas si j'ai obtenu le résultat escompté.

Milolaidus2
Posté le 19 février 2013 à 21:12:00
| Ecrit par « Royal-Ronk », 16 février 2013 à 13:10:01
| « Milolaidus2 Franchement bravo, c'est bien écrit, c'est fluide et c'est bien humoristique sans être trop lourd
| T'as vraiment écrit ça en une heure ? »

Bah oui, en une heure. En bidouillant un peu on arrive à se débrouiller avec les alexandrins, même si chaque fin de quatrain est un peu un casse-tête en soi.

J'ai peut-être du potentiel pour la poésie, mais VRAIMENT, ce n'est pas mon truc. Je préfère les bons vieux textes en prose.
Lien permanent

La poésie existe aussi en prose, hum..

ErionDeFert Ah ok c'est bien ce que je me disais. Visiblement tu comptes assez bien vu qu'en effet il y a une alternance 11-12 permanente (un vers à 13 syllabes cependant). Mais je vais être honnête et surtout c'est pas méchant, mais cette alternance est pourrie, je parle pas de ton poème mais en général. C'est vraiment anti-musical, ça bride le rythme.
Alors oui je sais Verlaine a dit "préfère l'impair" mais déjà on parle d'un génie et même avec ça, la plupart de ses meilleurs poèmes sont en métrique classique et régulière.

A la limite le poème totalement rédigé en 11 est possiblement bon s'il y a une grande maîtrise derrière, mais casse-gueule quand on début. Je vois que tu es intéressé par les contraintes c'est pour ça que je dis ça. ^^ Vraiment je te conseille de d'abord bien maîtriser les poèmes totalement en alexandrins, avant de s'aventurer dans des rythmes plus sophistiqués.