CONNEXION
  • RetourJeux
    • Tests
    • Soluces
    • Previews
    • Sorties
    • Hit Parade
    • Les + attendus
    • Tous les Jeux
  • RetourActu
    • Culture Geek
    • Astuces
    • Réalité Virtuelle
    • Rétrogaming
    • Toutes les actus
  • RetourHigh-Tech
    • Actus JVTECH
    • Bons plans
    • Tutoriels
    • Tests produits High-Tech
    • Guides d'achat High-Tech
    • JVTECH
  • RetourVidéos
    • A la une
    • Gaming Live
    • Vidéos Tests
    • Vidéos Previews
    • Gameplay
    • Trailers
    • Chroniques
    • Replay Web TV
    • Toutes les vidéos
  • RetourForums
    • Hardware PC
    • PS5
    • Switch
    • Xbox Series
    • Overwatch 2
    • FUT 23
    • League of Legends
    • Genshin Impact
    • Tous les Forums
  • PC
  • PS5
  • Xbox Series
  • PS4
  • One
  • Switch
  • Wii U
  • iOS
  • Android
  • MMO
  • RPG
  • FPS
En ce moment Genshin Impact Valhalla Breath of the wild Animal Crossing GTA 5 Red dead 2
Créer un contenu
News débat et opinion Le mimétisme : L'art ancestral du jeu vidéo
Profil de Silent_Jay,  Jeuxvideo.com
Silent_Jay - Journaliste jeuxvideo.com

Depuis ses balbutiements à la fin des années 70’s, le jeu vidéo a toujours puisé dans ce qui l'entoure pour enrichir l’expérience proposée. Que ce soit au contact des autres médias - littérature, cinéma, comics, mangas, ...- ou au contact de ses congénères, un jeu vidéo s’inspire, s’adapte, repompe, copie-colle sans relâche sans pour autant manquer de créativité. L’imagination des créatifs ne sera pas remise en cause dans les lignes qui vont suivre, mais ce jeune média possède la capacité de se fondre dans son environnement parfois par opportunisme, parfois par nécessité, parfois par envie, et élève le mimétisme au rang d’art.

Le mimétisme : L'art ancestral du jeu vidéo

Super-Adaptoid (Marvel Universe)

Le mimétisme : L'art ancestral du jeu vidéo

Le mimétisme est la reproduction souvent inconsciente de gestes, d’attitudes. Mais à la différence des espèces animales qui jouissent de cette capacité, le jeu vidéo agit consciemment à bien des égards. Habile clin d’oeil, clone sauvage ou simple restauration, le mimétisme se retrouve à des degrés divers et variés dans la majorité des oeuvres vidéoludiques. Explorons donc ensemble cet art ancestral du jeu vidéo.

Débat et Opinion

Cet article entrant dans la rubrique "Débat et opinion", il est par nature subjectif. L'avis de l'auteur est personnel et n'est pas représentatif de celui du reste de la rédaction de Jeuxvideo.com.

Le mimétisme : L'art ancestral du jeu vidéo

Le syndrôme de Pâques...

Le mimétisme : L'art ancestral du jeu vidéo

...ou Easter Egg dans la langue de Shakespeare est une pratique aussi vieille que le jeu vidéo lui-même grandement appréciée par les joueurs. L’Easter Egg est par définition une fonction, un lieu, un objet, un personnage, un symbole caché au sein d’un programme et par extension un univers dans le cadre d’un jeu vidéo. La chasse à ses oeufs de Pâques constitués de pixels aura fait, et fait encore aujourd’hui courir les aventuriers virtuels à tout berzingue dans l’espoir de tomber nez à nez avec l’un d’entre eux. Ce simple clin d’oeil a pour vocation d’enrichir le titre et titiller la fibre nostalgique des fans en faisant appel à leurs connaissances acquises la manette en mains sans devenir prépondérant dans l’univers qu’il squatte délibérément. L’Easter Egg est un hors d’oeuvre servi sans obligation de consommer aux joueurs.

Le mimétisme : L'art ancestral du jeu vidéo

L’île du désormais cultissime Vaas renfermait un logo bien connue des amateurs de capuche dans Far Cry 3. La découverte d’un laboratoire secret façon île du docteur Moreau attaqué par la végétation ne laissait planer aucun doute quant à la présence dans un passé indéterminé de la société Abstergo ; sans jamais tisser de liens entre les deux franchises d’Ubisoft au-delà du raisonnable. Et les Easter Eggs sont légion. Grand Theft Auto V reprenant la scène de fin du film "Thelma et Louise" réalisé par Ridley Scott. L’hommage de Dead Rising à un personnage de la saga Resident Evil avec son Jill’s Sandwiches. L’apparition de John Romero dans son propre jeu (Doom II).

Petit jeu entre développeurs et joueurs, nombreux sont les titres ayant succombé aux charmes du clin d’oeil. Mais l’Easter Egg est le degré Zéro du mimétisme et entend bien le rester.

Un oeil dans le rétroviseur

Le mimétisme : L'art ancestral du jeu vidéo

Depuis 15 longues années et la sortie de Resident Evil “Rebirth” sur Gamecube, une vague de remakes, remasters et autres versions HD s’est abattue sur le marché du jeu vidéo au point de voir certains éditeurs privilégier la refonte de leurs gloires passées ; à l’image de Capcom et des innombrables portages de sa franchise Resident Evil sans oublier le remake de Resident Evil 2 officialisé en 2015. Loin d’être une mauvaise idée en soi, la restauration des grandes oeuvres offre aux jeunes joueurs l’opportunité de s’y essayer dans les meilleures conditions avec des contrôles et graphismes modernisés. Là où le bât blesse, c’est dans la surenchère.

Le mimétisme : L'art ancestral du jeu vidéo

Une fois cet eldorado découvert par quelques pionniers de l’industrie, l’ensemble des éditeurs historiques se sont engouffrés dans la brèche et ont exploité le filon avec avidité. Que ce soit un portage sur une console de nouvelle génération (The Last of Us Remastered, Danganronpa 1•2 Reload… ), un remaster HD (Beyond Good & Evil HD, Dead Island : Definitive Edition…), un remake (Final Fantasy VII…), l’objectif de l’éditeur est avant tout mercantile. Surfer sur une licence appréciée de tous pour récolter quelques deniers sonnants et trébuchants tout en réduisant les coûts de production et donc en minimisant les risques. Louable sur le papier, cette course au recyclage noie le marché sous une pluie de titres revenus d’entre les morts et qui auraient pour certains mieux fait de rester assoupis pour l’éternité (Hard Reset Redux, Outcast : Second Contact…).

En forçant le trait, nous pourrions assimiler l’industrie du jeu vidéo à une immense centrale de retraitement, mais ce serait occulter l’intérêt de ce procédé ravivant nos souvenirs d’enfant par une douce nuit d’été.

Souvenirs, souvenirs…

Le mimétisme : L'art ancestral du jeu vidéo

Une idée naît d’une confrontation, d’un télescopage à un instant T de bribes de pensées, d’extraits de lecture, de passages de films… Rien ne germe en ce bas monde sans une bonne raison. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme diront les scientifiques… et à raison. Nombreux sont les univers humant fortement le déjà-vu. Même le chef d’oeuvre de Rockstar Games Red Dead Redemption empruntait au cinéma Hollywoodien les codes des Western mettant en scène Clint Eastwood et John Wayne dans les contrées reculées des jeunes Etats-Unis. L’inspiration est certe mère de création, mais gare au plagiat. Max Payne revisitait avec talent un genre littéraire tombé en désuétude - le Hardboiled (1920-1940’s) - et les films noirs de la période 1940’50’s en s’appropriant leurs tons, leurs codes. Le titre de Remedy modernisait aussi bien le fond que la forme pour devenir instantanément culte à sa sortie en 2001.

Le mimétisme : L'art ancestral du jeu vidéo

Dans un autre registre, The Nomad Soul du studio français Quantic Dream puisait dans les classiques de la littérature et du cinéma Cyberpunk pour concevoir un monde futuriste riche aux multiples facettes. De Blade Runner à Ghost in the Shell en passant par l’inattendu univers musical de David Bowie, le premier jeu de David Cage digéra sans heurt une telle richesse et mit au monde une expérience intemporelle saluée par la critique et les joueurs, même 2 décennies plus tard... à la différence de l’adaptation non officielle des aventures du Major Kusanagi. Plagiat pur et simple de la franchise initiée par Masamune Shirow et transposée sur grand écran par Mamoru Oshii, Oni ne déméritait pas, mais se contentait d’appliquer les codes d’un univers sans véritablement saisir le message et les valeurs véhiculés par l’oeuvre d’origine au point de transformer une réflexion philosophique en jeu d’aventure orienté action.

Un jeu vidéo est un oeuvre collective constituée des aspirations, inspirations, références, lubies et désirs de ses créateurs. Il s’agit donc d’en profiter et de fusionner cet ensemble afin d’esquiver (même partiellement) cette inévitable impression de déjà-vu. Car comme le dit si bien la locution latine “Vae Soli” : Malheur à l’homme seul.

L’attaque des clones

Le mimétisme : L'art ancestral du jeu vidéo

Ce jeune média ne se contente pas de pomper le troisième âge artistique, mais s’adonne avec gourmandise à l’art subtil du chapardage. L’ensemble des éditeurs est coutumier du fait et pioche ici et là les innovations techniques, graphiques et de gameplay de la concurrence pour enrichir leur propre catalogue de jeux. Suite à la sortie de Call of Duty 4 : Modern Warfare en 2007, la majorité des éditeurs historiques se sont empressés de copier-coller avec plus ou moins de réussite la formule afin de rattraper le retard accumulé et profiter de l’engouement suscité par le jeu d’Infinity Ward. Electronic Arts avec Battlefield 3 et Medal of Honor (2010). Feu THQ et son Homefront. Les FPS linéaires survitaminés ont envahi les consoles de salon et PC au point de saturer le marché.

Le mimétisme : L'art ancestral du jeu vidéo

De son côté, La Terre du Milieu : L'Ombre du Mordor prend des allures de pot-pourri composé d’éléments récupérés auprès de la concurrence. Le système de combat “Free Flow” de la saga Batman : Arkham, les déplacements de la confrérie des assassins, l’univers de Tolkien… ce jeu d’action / aventure puise dans les mécaniques de gameplay des blockbusters. Et pourtant, le titre de Warner Bros s'autorise quelques embardées créatives. Le système de Némésis est une excellente initiative savamment implémentée et les forteresses de sa suite répondant au nom de L'Ombre de la Guerre s’annoncent tout aussi jouissives.

Le mimétisme : L'art ancestral du jeu vidéo

Et les 2 phénomène cités ci-dessus ne sont pas esseulés. En 2005, l’éditeur japonais Capcom a révolutionné le jeu de tir à la troisième personne. Resident Evil 4 et sa caméra à l’épaule ont eu l’effet d’une boîte de Pandore sur l’industrie. Comme pour Modern Warfare, l’ensemble des acteurs du marché ont tenté de copier la recette des années durant avant de voir Gears of War débarquer et donner une nouvelle impulsion au TPS moderne. Le jeu vidéo n’est pas un éternel recommencement, mais un éternel copier-coller bousculé de temps en temps par un titre osant s’aventurer en dehors des sentiers battus. Un triple A coûte extrêmement cher à l’heure de la 4K en 60fps et les éditeurs sont de plus en plus frileux à l’idée de prendre de tels risques quitte à formater bien trop souvent la production.

Extrait de La Terre du Milieu : L'ombre de la Guerre

Il ne faut pas être prompt à fustiger un jeu sous prétexte qu’il puise fortement dans les idées des autres ; à condition que ce dernier apporte dans sa besace son lot d’innovations et une vision qui lui est propre. Ces pratiques font partie intégrante de l’ADN du jeu vidéo et les prochaines générations de jeux perpétueront à n’en pas douter cet art ancestral qu’est le mimétisme vidéoludique.

Commentaires
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.
Etwelin Etwelin
MP
Niveau 9
le 31 juil. 2017 à 05:49

Le sujet est abordé de façon assez drôle, de mon point de vue. Tu n'as pas l'impression de réinventer la roue avec cet article ? N'importe quel média, n'importe quel forme d'art, aller si je pousse n'importe quelle interaction humaine ou code social est sujet au mimétisme. Fin', tu as le mérites d'avoir posé ta réflexion à l'écrit.

Lire la suite...
Les jeux attendus
1
Grand Theft Auto VI
2025
2
Star Wars Outlaws
30 août 2024
3
Senua's Saga : Hellblade II
21 mai 2024
4
Solo Leveling : Arise
05 mai 2024
5
Kingdom Come Deliverance 2
2024
La vidéo du moment