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Sujet : Ma Parodie de Kingdom Hearts II

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-Sora-desuka- -Sora-desuka-
MP
Niveau 10
22 février 2012 à 01:38:30

Sora : Pfiou ! Voilà le palais !
Donald : C’est pas trop tôt… La ville est pas bien grande, mais c’est fou ce qu’il y a comme ennemis…
Iago : Ah ! Enfin nous y sommes !
Dingo : La fille qui se tient juste devant, est-ce que ça serait pas… ?
Sora : Hé ! Jasmine !
Jasmine : Mmh ? Oh ! Vous !
Donald : Oui, nous.
Jasmine : Vous êtes…
Sora : Ah merde, elle se souvient peut-être…
Dingo : Mmh, ça sent le roussi…
Jasmine : Vous êtes… Mmmh… Mais vous êtes qui ?
Sora : Ouah… on a eu chaud…
Jasmine : Je me souviens vaguement de vos visages, mais impossible de savoir où je vous ai rencontré…
Donald : Vraiment ? C’est… bizarre, pourtant, vu que c’est la première fois qu’on se voit ! Hein, les gars ?
Dingo : Oui, c’est bien vrai, ça !
Sora : Farpai… Parfaitement !
Jasmine : Ah bon… et qu’est-ce qui vous amène ici, dans ce cas ? Que puis-je pour vous ?
Sora : Ben… on est des amis d’Aladin.
Donald : Voilà, alors on vous demande votre hospitalité pour la nuit, vos meilleurs mets, des danseuses exotiques, tout ça, quoi.
Jasmine : Navrée, mais vous comprenez bien que je ne peux pas vous offrir tout ça sans avoir la certitude que vous êtes bien des amis d’Aladin…
Sora : Pas de problème ! Il se rappellera de nous ! Vous avez qu’à aller le chercher et ce sera réglé.
Jasmine : J’ai… bien peur que ce soit plus compliqué que ça…
Donald : C’est-à-dire ?
Jasmine : Disons que depuis peu… Aladin n’est plus vraiment lui-même… Il… quitte le palais, de temps à autres, et ne revient que le soir, pour manger et honorer ma couche… Je me demande ce qui…
Dingo : Ça crève les yeux, pourtant, il… euh…
Donald : Il vous trom… non, rien…
Sora : Il en voit une au… au… aubergine. Voilà, c’est le mot que je cherchais depuis le début. « Aubergine ».
Iago : Raah ! Mille mollusques mallarméens ! Z’êtes cons, vous autres ! C’est évident qu’il s’en tape une autre !
Sora : Iago ! Qu’est-ce que tu vas t’imaginer !
Dingo : C’est honteux, c’est… calomnieux, vraiment !
Donald : Vilain perroquet, vilain !
Jasmine : Qu… IAGO ?! Je me souviens de toi, oiseau de malheur ! Sache que je n’oublierai JAMAIS ceux qui ont contribué à ma captivité ! Je vais t’arracher les ailes et de les faire avaler, puis te limer les serres jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’une poudre infime que je verserai dans ton bec au préalable percé ! GARDES ! ATTRAPEZ-LE ! Vous aussi, amis d’Aladin ! Aidez moi à le capturer !
Iago : Perroqueeeeet… Italien bis ! Sauve qui peut !
Sora : Hé !
Donald : Reviens-là !
Dingo : Il nous échappe !
Donald : Vous inquiétez pas, princesse ! On le rattrape et on vous le ramène, ha ha ha ! Psst… allez, on se casse avant qu’elle nous reconnaisse et nous réserve le même genre de sort…

Après une prétendue course-poursuite qui ressemblait davantage à une fuite, nos amis retrouvèrent Iago sur un carrefour d’Agrabah.

Iago : Bon, pour mes excuses, c’est raté, j’imagine ?
Donald : Et d’après toi, à qui la faute ?
Iago : Au destin, sûrement. Bon, on fait quoi, alors ?
Sora : Comme Donald, je tiens à être reçu avec les honneurs. J’en ai marre de manger toujours les mêmes trucs dans le Gummi…
Dingo : Tu n’as qu’à faire la cuisine, si ça te plaît pas ! Alors ça c’est le pompon…
Donald : Te vexe pas, Dingo, mais pour le coup, je suis plutôt d’accord avec Sora. J’aurais rien contre un bon gros festin royal…
Dingo : Allons bon…
Iago : Et donc vous…
??? : AU VOLEUR !
Sora : Mmh ?
Singe : :peur:
Donald : Hé ! Ce serait pas Abu, par hasard, qui vient de passer en courant ?
Sora : Le singe qui accompagne tout le temps Aladin ?
Aladin : On parle de moi ?
Donald : Ah ben justement on te cherch… Mais… NON MAIS JE REVE ! Il m’adresse à peine la parole et il se casse ?!
Dingo : Il avait l’air d’être poursuivi…
Vendeur, essoufflé: REVENEZ, MALANDRINS !
Donald : Bon, voilà le poursuivant…
Sora : On ferait mieux de les rattraper pour voir un peu ce qu’il se passe…
Iago : Non mais quel naze, ce vendeur… Vous l’avez entendu, son « malandrin » ? C’est quoi cette insulte pourrie ? Il aurait mieux fait de le traiter de Charolais vérolé nourri au lait volé !
Donald : Tout le monde n’a pas ton… imagination, ni ton mauvais goût.
Iago : Je t’en foutrai, moi, du mauvais goût, canard laquais !
Donald : RETENEZ-MOI OU J…
Dingo : Ça suffit, ça suffit ! Calme-toi… allons voir comment ça se passe, là-bas…

Dans un cul-de-sac non loin, le vendeur avait coincé Aladin et son singe qui, mordicus, défendait becs et ongles la lampe noire qu’il avait dérobé tantôt.

Aladin : Allez Abu, rends-lui son machin, qu’on en parle plus…
Abu : :(
Aladin : Abu…. Je vais me fâcher…
Abu : :nah:
Aladin : Pour la dernière fois, donne-moi, la lampe, Abu !
Abu : :-(
Aladin : Enfin ! Tenez, reprenez-la…
Vendeur, furieux : Vous devriez mieux le dresser ! Vous savez ce qu’on fait, dans ma ville natale, aux voleurs et à ceux qui ont commis un quelconque délit ? On leur coupe le membre dont ils se sont servis pour le commettre ! Alors pour toi, mon petit voleur…
Sora : Libre à toi d’essayer de choper un singe qui court partout pour la lui couper, mais je crois pas qu’il se laissera trancher la virilité sans ciller…
Donald : Il a dit « voleur », Sora…
Sora : Ah. Vous disiez ?
Vendeur, désagréable : Qui êtes-vous ?! Oh et puis je m’en moque ! Maintenant que j’ai ma lampe, je retourne à mon échoppe. Et ne vous avisez pas de me refaire le même coup fourré !
Iago : Oh non… non…
Dingo : Un problème, Iago ?
Donald : Qu’est-ce que tu fous à trembler comme ça, toi ?
Iago : Mille merdes molles ! Cette lampe… ! C’est LA lampe !
Sora : Non, on dit « une » lampe. Dans la langue française, vois-tu, on met un article devant chaque mot, et y en a de deux sortes, défini ou indéfini, et là, en l’occurrence…
Iago : Non mais c’est LA lampe dans laquelle se trouve Jafar !
Donald : Quoi ? Juste parce qu’elle est noire, a l’odeur de souffre, et qu’elle dégage une aura maléfique ? Ha ha ! Tu te fais des idées…
Aladin : Je sais pas trop… Je crois qu’Abu est agité pour la même raison…
Abu : :oui:
Aladin : Mais au fait… Iago ?! Qu’est-ce que tu fais là ?!
Iago : Quoi ? Je dois tout réexpliquer ? Raaah, crotte de bique squattée par trois générations de mouches ! Bon, pour faire simple, Jafar s’est étalé de tout son long et ça m’a poussé de la lampe. J’ai retrouvé ma liberté, mais j’me suis fait grave ièche, alors j’ai décidé de me faire pardonner auprès de toi, et surtout auprès de Jasmine pour avoir l’honneur, un jour, de participer à l’une de ses fameuses orgies royales !
Aladin : QUOI ?!
Iago : J’ai dit « orgie royale » ? C’est simplement ma langue qui a fourché ! Je voulais dire… euh… mmh… ben autre chose, quoi ! C’est le principe d’un lapsus, après tout…
Dingo : Bon, à part ça, qu’est-ce qu’on fait ? On va quand même pas laisser une lampe renfermant un type aussi dangereux entre les mains d’un vendeur louche ?!
Aladin : C’est vrai…
Sora : Alors c’est quoi votre plan ? On y retourne et on la vole à nouveau ? Libre à vous d’y laisser vos mains, mais moi je compte bien les garder, elles me sont précieuses !
Donald : Oui, forcément, en l’absence de Kairi…
Sora : Répète un peu, toi ?
Donald : J’ai dit « en l’absence de Kairi » ? C’est simplement ma langue qui a fourché ! Je voulais dire… euh… mmh… non, non, c’est bien ce que j’ai dit en fait… Onaniste, va !
Sora : Attends un p…
Aladin : Arrêtez de vous battre, on va retourner le voir, et lui demander si on peut acheter la lampe !
Dingo : Ah, oui… bonne idée, comme ça, ça fera une diversion qui nous laissera le temps de nous enfuir avec.
Aladin : Non ! Non, non et non ! On ne la vole plus ! On la paie ! Avec de l’argent !
Dingo : Ar…gent ? Ah mais oui ! Les munnies ! Donald nous a tellement habitués à les conserver à tout prix depuis qu’on est parti de Port Royal que j’avais oublié que ça servait à être dépensé !
Donald : Tss… Ça s’appelle « économiser »…
Sora : Economiser pour quoi, si on ne peut plus rien acheter du tout avec ?
Donald : Oh, allez-y, dépensez vos sous en achetant une babiole maléfique qui va plonger le monde dans les ténèbres une fois que Sora aura fait le con en libérant Jafar ! Moi, je prends aucune responsabilité dans vos conneries.
Sora : Fais pas gaffe, Aladin. Il est toujours aigri quand on parle de dépenses.
Aladin : Ah bon… On va voir le marchand, alors ?
Dingo : On te suit !
Iago : Je… euh… suis juste derrière vous… ou pas…
Aladin : Allez viens, Abu !
Abu : :ok:

Marchant sur les pas d’Aladin et de son fidèle compagnon, Sora et les autres gagnèrent l’échoppe désuète du propriétaire de la lampe.

Vendeur, hébété: Encore vous ?! Vous revenez pour me voler à nouveau ?!
Aladin : Non, non… on est venus acheter !
Vendeur, interloqué: Que… vous… vous avez de l’argent ?!
Aladin : Ben… oui… Enfin, un peu…
Vendeur, radin : Ce sera 5 000 munnies !
Donald : Quoi ?!
Sora : Euh… c’est bien cher, quand même, ça…
Vendeur, avare : 5 000 munnies.
Sora : Et… euh… si on te vend ce canard ?
Donald : Hé !
Vendeur stéréotypé : Il vaut même pas un vieux chameau, ton canard. 5 000 munnies.
Donald : Rapace !
Vendeur, pingre: 5 500 munnies.
Donald : Mais non, crétin ! Je parlais à Sora !
Vendeur, salaud: 6 000 munnies.
Sora : T’es content de toi, Donald ? On sait que t’aimes dépenser, mais quand même…
Donald : Je vous PREVIENS ! Je mets pas la main au portefeuille pour donner ne serait-ce qu’un seul munnie à cet escroc !
Sora : Bon, j’avais pas prévu que ce serait si cher, vous avez un plan B ?
Dingo : Aladin, tu peux bien demander de l’argent à Jasmine, non ?
Aladin : C’est-à-dire qu’en fait… disons qu’elle est très à cheval sur l’économie du territoire, donc je crois pas qu’elle le verrait d’un très bon œil.
Dingo : Qui s’en soucie ? C’est une femme, Aladin. Elle est dépensière par nature. C’est une créature naïve et sotte. Même un SERPENT est capable de les convaincre !
Donald : Laisse-le, Dingo, il a peur de sa femme…
Abu : :hum:
Sora : Dites, y a pas un autre moyen d’acheter votre lampe ?
Vendeur, avide: Mmmh… Rapportez-moi un trésor d’une valeur inestimable, et je pourrais vous l’échanger…
Donald : Voyez-vous cela…
Aladin : Où pourrait-on trouver des trésors, à votre avis ?
Dingo : Tu habites sur ce monde, tu devrais le savoir, quand même…
Sora : Dans le palais d’Agrabah ?
Aladin : Non, Jasmine serait furieuse.
Donald : Attends, tu veux dire que j’avais raison ? T’as VRAIMENT peur de Jasmine ?
Aladin : Ecoute, tu… tu ne l’as jamais vue quand elle est… quand elle est énervée… elle est… terrible.
Dingo : Elle a menacé Iago, toute à l’heure. Elle avait plutôt en colère…
Aladin : À mon avis, ça n’était rien à côté de ce dont elle est capable… Ne l’énervez sous aucun prétexte ou bien… vous le regretterez, amèrement.
Sora : Eh bien, eh bien… Réussi, ton mariage…
Donald : Au fait, on parlait de Iago à l’instant… mais il est passé où ?
Dingo : Il attend dehors, je crois qu’il a peur de l’ombre de la lampe supposée contenir Jafar…
Donald : Loquace, ce perroquet, mais pas très téméraire…
Vendeur, exaspéré: Bon, vous achetez ou vous achetez pas, alors ? Si vous achetez rien, allez-vous en, j’veux pas de mendiants ici, moi !
Sora : Hé ! Pas besoin de nous jeter dehors comme des malpropres ! De toutes façons, on va revenir avec un trésor tellement génial que tu vas devoir nous donner ta boutique entière et dévouer ta vie à nous servir, tu vas voir !
Vendeur, calme : Mais c’est le devoir d’un marchand de servir son client, monsieur. Et ma boutique est à la disposition de tous ceux qui ont les moyens d’en sortir les mains pleines d’objets de valeur.
Sora : Pff…
Donald : Allez, viens Sora, on a du pain sur la planche.

Iago : Ah ! Vous sortez enfin ! J’ai failli vous attendre, dites donc !
Sora : Ouais, c’est ça… Bon, vous avez une idée de l’endroit où on pourrait trouver des trésors ?
Donald : J’ai bien une idée en tête…
Aladin : Laisse-moi deviner… La Caverne des Merveilles ?
Sora : Oh ! C’est pas cette grotte bizarre avec une entrée en tête de tigre ?
Donald : Oui. Qui nous a d’ailleurs attaqués, lors de notre précédente venue ici…
Sora : Et depuis le temps que ça a été découvert, vous pensez pas que tout a déjà été pillé ?
Dingo : Ça vaut le coup d’y faire un tour, je pense.
Sora : Bon, comme tu veux…
Iago : J’ai raté quelque chose, là, non ? Vous aviez pas d’argent pour acheter cette lampe qui me faisait pas du tout peur ? Si j’avais su que vous n’étiez que de maudits mendiants d’mes deux…
Dingo : Ben on avait quelques sous en poche, mais on pensait qu’Aladin aurait de quoi nous dépanner.
Sora : Ouais, depuis qu’il habite avec Jasmine, il… attends une minute…
Aladin : Oui ?
Sora : Mais… comment ça se fait qu’en menant une vie de prince, tu traînes encore dans les rues d’Agrabah avec ces haillons et ton singe plein de puces à tes côtés ?!
Donald : Ah oui, tiens, j’aimerai bien le savoir aussi…
Abu : :(
Aladin : Disons que… c’est… c’est un peu compliqué…
Abu : :sarcastic:
Donald : On s’en fout. Raconte, ça m’intrigue, cette histoire…
Aladin : Ben vous savez, la vie au palais est très ennuyeuse ! Je veux dire… j’ai vraiment le goût de l’aventure, moi… Quand je viens ici, avec Abu, dans les rues d’Agrabah, il se passe toujours quelque chose d’intéressant ! La preuve, je vous ai rencontrés !
Sora : Mmh…
Donald : Certes…
Dingo : Vous en pensez quoi ?
Donald : Belle histoire, oui. Maintenant, on aimerait la vraie version, si tu permets.
Iago : Tu mens, face d’huître !
Aladin : Pff…
Sora : Allez, tu pensais quand même pas qu’on allait croire à tes conneries ?
Aladin : La vérité c’est que…Jasmine… elle… elle…
Donald : … te fait peur ? Oh bordel…
Aladin : Oui, et puis… disons que parfois, elle n’est pas tout à fait elle-même…
Sora : Encore ? Elle nous a dit le même genre de trucs à propos de toi…
Aladin : Non, je veux dire… C’est comme s’il y avait deux personnalités en elle. Un coup elle est toute joyeuse de me voir, manifeste tout son amour, cherche à me plaire et à me satisfaire… et l’instant d’après, elle… elle… non… je ne peux pas en parler… pas encore… je ne m’en suis toujours pas remis…
Donald : Ça nous avance bien, tiens…
Dingo : Alors tu la fuis ?
Aladin : Voilà.
Donald : Eh bien ! Voilà une bien belle façon de régler tes problèmes !
Aladin : Ce mariage n’est pas un problème, c’est une calamité.
Sora : En tout cas, ça n’explique pas tout… Déjà, euh… pourquoi est-ce que tu portes pas de babouches, au juste ?

-Sora-desuka- -Sora-desuka-
MP
Niveau 10
22 février 2012 à 01:39:44

Donald : Et pourquoi tu portes des fringues aussi sales ? J’veux dire… tu restes quand même un des personnages les plus influents d’Agrabah, et pourtant à te voir, on croirait voir un type d’un rang inférieur à celui des lépreux !
Aladin : C’est juste que… les vêtements de luxe, tout ça… ça me rappelle… le palais et puis… Jasmine…
Sora : Oh, doux Jésus… Enfin « doux », pas trop… J’ai cru comprendre qu’il était plutôt barbu… Mais quand même, tu crains, Aladin.
Aladin : Désolé…
Donald : Bon, en tout cas, maintenant qu’on est fixés, on devrait se rendre à la Caverne des Merveilles.
Iago : Allez ! En piste ! Je vous y conduis, je connais le chemin sur le bout des plumes !

La route à travers le désert fut longue et rude. La joie qu’ils éprouvèrent en distinguant, à travers la tempête de sable, la lueur des yeux de la tête de tigre, n’en fut que plus intense. Ce qu’ils ignoraient, pourtant, c’était que l’instant d’avant, leur sempiternel ennemi avait déjà pénétré en ces lieux et avait fait résonner dans les couloirs de ces vastes salles l’écho de sa démarche lourde et patibulaire.

Aladin : Si on veut vraiment trouver des objets de valeur, il va falloir qu’on s’enfonce assez profondément.
Donald : Je me souviens d’une salle de trésor, et de… Hé ! Une petite minute !
Aladin : Qu’est-ce qu’il y a ?
Donald : Tu te rappelles pas ? La dernière fois qu’on est sortis de là, c’était en tapis volant, et tout s’écroulait derrière nous ! Ça doit être en ruines, là-dedans, comment tu veux qu’on arrive à aller jusqu’à la salle du trésor ?!
Sora : Ouais, et puis comment en ressortir sans tapis volant, si jamais il se passe la même chose qu’à notre dernière venue ?
Iago : Me dites pas que vous vous dégonflez, mes lascars !
Aladin : Je sais pas trop… mais j’ai l’intuition que de nouveaux passages ont été dégagés, et qu’on devrait rejoindre sans trop de problème le fond de la caverne…
Donald : Si tu le dis… Enfin ça coûte rien d’essayer…

Et bien que les souvenirs de leur précédente visite ne fussent plus qu’une série d’images floues dans leurs esprits, la différence avec la Caverne des Merveilles telle qu’ils l’avaient connue les frappa au plus profond de leur mémoire.

Donald : Ah ouais, ça a pas mal changé, quand même…
Sora : Là, ça ressemble beaucoup plus à une caverne. Des murs de pierre, un précipice… on est loin des murs bien décorés, des torches sur les murs, et tout ça.
Dingo : Le pire, c’est qu’on trouve encore des trésors éparpillés çà et là…
Sora : Eh ben on peut dire que le hasard fait bien les choses !
Donald : Même les Sans-cœur ont retrouvé leur place…
Aladin : Alors il va falloir se frayer un chemin ?
Sora : Oh non, j’ai pas envie de me farcir tous ces combats juste pour un foutu trésor ! On fonce dans le tas, on saute au dessus des ennemis, on les esquive, on les contourne, on choppe le trésor, on leur tire la langue et on se casse. Ça vous va ?
Donald : Je demande pas mieux.
Iago : Aussitôt dit, aussitôt fait !
Dingo : Allons-y, alors !
Aladin : Attendez, vous allez même pas ouvrir les coffres ?
Sora : Ouais, bon, à la rigueur…
Abu : :fete:

Nos héros entreprirent alors leur descente au plus profond de la caverne, ignorant les ennemis qui se trouvaient sur leur chemin et qui, de toute manière, ne semblaient pas être particulièrement tenaces et zélés dans leurs poursuites.

Sora : On dirait qu’ils se sont ramollis avec le temps…
Dingo : Hé hé ! Ou alors ils savent à qui ils ont affaire !
Iago : C’est ça, à d’autres !
Donald : En tout cas, cette pièce ne m’évoque aucun souvenir… et vous ?
Aladin : Un couloir avec de l’eau qui coule sur les murs, une porte scellée au fond, et un joyau lévitant à deux mètres du sol ? Je dois avouer que ça ne me dit rien du tout, ça…
Donald : Oh misère… C’est à croire que même après son effondrement, la caverne s’est de nouveau peuplée d’énigmes farfelues…
Sora : En tout cas, j’aimerai savoir comment la porte s’ouvre… oh tiens, on dirait qu’il y a un trou où… Hé ! Abu !
Abu : :bave:
Aladin : Lâche le joyau, Abu !
Abu : :nah:
Donald : Une minute… Le joyau a la taille du trou. Il doit servir d’interrupteur !
Dingo : Parfait ! On n’a qu’à l’amener jusqu’à la porte !
Sora : M’est avis que ce sera pas si facile, si ?

Au vu des statues qui se dressèrent soudain le long des murs, et de l’eau qui montait à présent jusqu’à leurs mollets, la réponse fut bien entendu négative ; et les vagues qui les empêchaient d’atteindre la porte ne leur facilitèrent pas la tâche.

Donald : Ah merde ! Il faudrait qu’on saute au dessus de ces vagues en même temps qu’Abu, mais… raah ! Avec le niveau de l’eau qui monte, ça va pas être facile !
Dingo : Attends, j’ai une meilleure idée, je crois.

Et sur ces mots, il empoigna le petit singe et l’envoya de toutes ses forces de l’autre côté de la pièce. Après une réception calamiteuse, le petit cleptomane simiesque se reprit et enfonça le joyau dans le trou prévu à cet effet, avant de décocher un regard furibond à son lanceur.

Abu : :-((
Aladin : Ça va, Abu, tu t’en remettras…
Iago : Un nouveau record du monde du lancer de singe a été établi !
Donald : Allons-y, tant que la porte est ouverte.

Quelques pas plus tard, ils tombèrent sur un nouvel obstacle.

Donald : ‘Manquait plus que ça… Un cul de sac…
Sora : Mmh… Le précipice a l’air profond.
Aladin : Alors c’est tout ? On ne peut pas continuer plus loin ?
Donald : Ça me paraîtrait bizarre, quand même… Y a peut-être un autre moyen d’avancer…
Dingo : Tout ce qu’il y a, c’est cette stèle. On dirait que quelque chose est écrit dessus…
Donald : Mmh… Non, c’est seulement des petits gribouillis. Regarde bien, ça veut rien dire, ces trucs-là.
Aladin : Ah mais si ! C’est de l’arabe !
Donald : Attends, tu veux dire que ces conneries ont un sens ?
Aladin : Mmh… J’ai jamais eu d’éducation littéraire, étant donné que j’ai grandi dans la rue, mais d’après le peu que je sais, je pense que c’est écrit quelque chose comme : « Attention à la chute. Ha ha. ».
Donald : Comment ça ? « Attention à la chute » ? Ils pensent qu’on va tomber ?
Sora : Et comment ça « Ha ha » ? Comment une stèle peut se marrer ?
Aladin : Il y a un interrupteur, juste en dessous des inscriptions.
Dingo : Il est serti d’un rubis...
Aladin : Non ! Abu ! Ne touche pas à…
Abu : :content:

À peine le petit singe eut-il effleuré le rubis que la plate-forme se déroba sous leurs pieds. En dessous d’eux, quelques plateformes éparses retenaient leur chute dans les abîmes.

Sora : Eh m…AAAAAAAAAAaaaaaaaah !
Dingo : Donald ! Un sort ! J’veux pas finir en purée !
Donald : J’ai rien pour ça, moi !
Sora : C’est p’tet un sol peint ! Comme l’autre coup !
Aladin : LE SOL APPROOOOCHE !
Abu : :malade:

La dégringolade fut des plus brutales : si l’on excepte Iago qui opéra une descente en piqué, Dingo glissa son bouclier en dessous de lui pour amortir le chute ; Donald et Aladin, quant à eux tombèrent sur un tas de Sans-cœurs. Abu, lui, s’était glissé dans le pantalon d’Aladin.

Dingo : Petit veinard, va…
Donald : Mmh… Où est Sora ?
Sora : AAAAAAAAAAaaaaaaaah…
Aladin : Toujours en train de tomber, on dirait…
Donald : Oh le con, il a raté la plate-forme !
Dingo : Attendez une minute… Si on est sur une plate-forme… Alors ça veut dire qu’on n’a pas d’issue pour remonter ! On est bloqués ici !
Donald : Tu déconnes ?! Y a forcément une solution…
Abu : :snif:
Aladin : Regardez ! Celle-ci aussi est en train disparaî…
Donald : Oh non…
Dingo : Si… AAAaaaaah !

La même chose se reproduisit à plusieurs reprises, jusqu’à ce que, semble-t-il, le Destin, fatigué des cris de ces pauvres âmes, cessa de les tourmenter. D’aucuns diront que la fin de ces chutes n’était lié qu’à la disposition de la salle ; à vrai dire, nos amis ne s’en souciaient pas plus que ça, l’important, c’était qu’ils soient sauvés.

Donald : On a été vraiment chanceux, quand même… Encore une chute comme celle-là et je pouvais dire adieu à la moitié de mes os…
Dingo : Vu qu’il n’y a aucun signe de plate-forme en dessous de celle-ci, je crois que si t’avais atteint le sol un jour, tu pouvais dire adieu à toute consistance physique…
Donald : Ouais, j’ai mal pour Sora…
Dingo : Paix à son âme.
Iago : Vous voulez quand même pas qu’on lui fasse une minute de silence, non plus ?! Allez ! On continue !
Aladin : Vous renoncez aussi facilement ?
Donald : Qu’est-ce que tu veux qu’on fasse ?
Sora : Si vous m’aidiez à remonter, ce serait un bon début, non ?
Donald : Ah ben ça ! Sora ! T’étais pas tombé ?
Sora : Si si, et ça risque d’arriver encore une fois si toi et Dingo, vous faites pas un p’tit effort pour me tirer de là…

Les deux compères le firent alors monter sur la plate-forme, tout en se demandant comment il avait pu tenir autant de temps uniquement suspendu à sa Keyblade plantée dans la roche.

Aladin : Tout est bien qui finit bien, je suppose…
Donald : Ah oui ? Et comment tu comptes remonter, au juste ?
Dingo : Qu’est-ce que c’est, ce truc ?
Donald : Par pitié, Dingo. J’aimerais qu’on évite de toucher à tout, si c’est possible…
Dingo : Du calme, c’est seulement… Ah ben tiens ! On dirait une sorte d’ascenseur à sens unique !
Sora : Un ascenseur ? Un vrai ascenseur ?! Avec l’odeur d’urine, la musique énervante et tout et tout ?
Dingo : Non, une sorte d’ascenseur magique…
Sora : Ah oui, tout de suite y a un côté moins authentique…
Iago : Je suis le seul à trouver malsain que Sora soit déçu de ne pas y trouver son odeur fétiche ?
Sora : Ferme-la, toi…
Aladin : De toutes façons, on n’a pas à s’occuper de cet ascenseur pour l’instant.
Donald : Ouais, continuons…
Sora : Attends un peu, Donald… Dingo vient de découvrir un ascenseur magique dans une vieille caverne qui est censée être effondrée avec tous ses éléments sens dessus dessous… et toi tu râles même pas ? Et ton esprit cartésien, alors ?
Donald : On vient de faire une chute d’environ cent mètres de hauteur, déclenchée par un interrupteur sur une stèle qui se foutait de notre gueule, avec des plates-formes qui se sont effacées par magie quand on a y a posé le pied. Je crois que si mes os n’ont pas été broyés à la première chute, c’est parce qu’en plus de ce foutu Sans-cœur, ils ont été amortis par ma raison, qui a volé en éclat à leur place.
Sora : Ah bon…
Donald : Et fort heureusement, elle se ressoude plus vite que mes os. Sur ce, « continuons », j’ai dit !

La route ne fut guère longue jusqu’à la salle du trésor. À peine quittèrent-ils cette plate-forme inopinée qu’ils virent luire, au loin, l’éclat de l’or. Dans cette salle, nullement chamboulée par le séisme consécutif à leur précédente visite, s’amoncelaient bijoux et piécettes, couronnes et sceptres, ainsi qu’un trésor doré parfaitement mis en valeur, doté d’un saphir, d’un rubis et d’un émeraude tous trois d’une taille impressionnante, ainsi que de trois améthystes près du socle.

Abu : :cœur:
Aladin : Attends un peu, Abu… J’ai l’impression qu’il est trop mis en avant pour que ça soit pas un piège…
Donald : C’est pas faux. Cela dit, si c’en est un et qu’on risque d’y perdre la main, j’aime autant que ce soit ton singe qui s’y colle, vu qu’il a l’air d’en rêver…
Aladin : Hé ! J’ai pas l’intention de m’en servir pour repérer les pièges !
Sora : Bon, on va pas rester là éternellement ! Je prends le risque !
Donald : Ah ben c’était bien la peine qu’on t’aide, si c’est pour que tu te jettes dans la gueule du loup juste après…
Sora : Voyons voir… Allez…. Eeeet… hop ! Attrapé ! Vous voyez ? Rien de bien sorcier ! Est-ce qu’une aura maléfique m’entoure et s’apprête à me plonger dans les profondeurs de l’Enfer ? Non. Est-ce que j’ai déclenché un tremblement de terre ? Non plus. Est-ce qu’Abu va ENFIN arrêter de me regarder avec ce regard torve en manifestant son désir de me voler le trésor des mains et en me plantant un couteau dans le dos ? Honnêtement j’en sais rien, mais j’aimerais bien qu’il arrête, parce que ça me met un peu mal à l’aise…
Abu : :sournois:
Aladin : Arrête ça, Abu… Bon, on a plus qu’à retourner à Agrabah maintenant, non ?
??? : Hin hin hin…
Donald : Qu’est-ce que c’était que ça ?
Sora : Quoi donc ?
Donald : J’ai entendu un rire, mais j’ai peut-être rêvé…
??? : Hin hin hin hin…
Donald : ENCORE ?!
Dingo : Moi aussi, je l’ai entendu…
Abu : :(
??? : Hin hin h… Bon, ça suffit.

Et cessant là ses rires peu discrets, l’homme patibulaire, que nous nommerons P.H, afin de respecter son anonymat, entreprit de sortir de la caverne en se frottant les mains. Mais avant cela, D’un claquement de doigt, il fit s’éteindre la lumière, puis dans la pénombre apparurent bon nombre de Sans-cœur.

Iago : Hé ! Rallumez, sales fils de chacals choquants !
Aladin : Aziz ! Lumière !
Donald : Quoi ?
Aladin : Rien, un vieux réflexe…
Dingo : J’aime pas ça…
Donald : C’est sûrement pas naturel, c’est sûr, mais de là à ce qu’une ruse aussi débile puisse marcher sur nous… BRASIER !

Et tout en éclairant la pièce pendant quelques secondes, le sort eut également l’avantage d’immoler un Sans-cœur à proximité.

Donald : Bon, il semblerait qu’on ait de la compagnie…
Aladin : Tu devrais continuer à lancer des sorts, Donald ! Sinon, on va rien voir !
Donald : Je vais pas me faire prier… BRASIER !
Iago : Hé ! Fais gaffe, un peu, espèce de bourrin ! J’ai failli me le prendre, ton foutu sort !
Sora : Yaah ! Et re-yaah ! Et re-re… oh et puis zut, pourquoi crier quand on peut se battre en silence ?
Abu : :banzai:
Dingo : Donald, tu peux lancer un sort par ici ? J’y vois rien !
Donald : Brasier ! Et voilà !
Aladin : J’arrête pas de taper dans le vide… vous croyez qu’il en reste encore ?
Sora : Je sais pas… Ah tiens, Donald, pourquoi est-ce que t’enverrais pas un sort de Brasier sur une torche, pour qu’on y voit clair plus longtemps ?
Donald : Et tu peux me dire comment je fais, sachant que je vois pas où sont les torches ?

Il n’y avait nul besoin d’allumer quoi que ce soit : les ténèbres qui les entouraient étaient totalement artificiels : une fois les Sans-cœur vaincus, l’obscurité se dissipa sur le champ, et autour d’eux brûlaient toujours les torches et étincelaient les monceaux d’or.

Donald : On a ce qu’on était venus chercher, maintenant on peut partir !

Et sans plus de cérémonie, nos amis entreprirent de faire le chemin inverse. Malgré un silence pesant tout au long du chemin, ce n’est qu’à leur retour à Agrabah qu’ils ne

-Sora-desuka- -Sora-desuka-
MP
Niveau 10
22 février 2012 à 01:43:26

[mmh... j'ai mal coupé le post...]

Et sans plus de cérémonie, nos amis entreprirent de faire le chemin inverse. Malgré un silence pesant tout au long du chemin, ce n’est qu’à leur retour à Agrabah qu’ils ne commencèrent réellement à s’interroger sur l’identité de celui qui avait bien pu les plonger dans le noir.

Sora : Ça vous intrigue pas ? Quelqu’un a essayé de nous tuer ! Vous essayez pas de vous demander qui ça pouvait bien être ?
Donald : Voyons voir… Quelqu’un qui contrôle les Ténèbres ainsi que les Sans-cœur, suffisamment idiot pour penser que ce sera assez utile pour nous avoir, et qui a un rire grave, de surcroît… Ah ben ça alors ! Je vois vraiment pas qui ça peut bien être, dis donc !
Sora : Ouais, c’est vraiment un mystère, hein ?
Donald : Certes…
Sora : Vous pensez que ça pourrait être Jasmine ?!
Aladin : Ça ne m’étonnerait p…
Dingo : Euh… je crois pas, Sora…
Sora : Ou bien… Oh ! Je suis sûr que c’est un coup de Shan Yu ! Ce bâtard à boyaux s’est sûrement accroché au Gummi à notre insu depuis qu’on est partis de la Terre des Dragons, et depuis le temps il cherche un moyen de se venger !
Donald : C’est cela, oui…
Iago : Et Jafar ?! Et si c’était Jafar ?!
Donald : Non mais tu suis, toi, des fois ? Jafar est prisonnier d’une lampe…
Iago : Ouais, c’est vrai…
Aladin : Vous pensez à qui, alors ? Parce que moi j’en ai absolument aucune idée…
Donald : Dingo et moi, on a bien quelqu’un en tête, mais tu le connais pas.
Iago : Et donc vous êtes sûrs que ça pourrait pas être Jaf…
Donald : Ah ben le voilà, tiens !
Iago : AAAAH ! Ah mais non, c’est pas Jafar ! Qu’est-ce que tu racontes comme conneries, toi, l’emplumé ?!
Donald : Question plumes, tu peux parler, toi…
Iago : Elle sont très bien, mes plumes !
Dingo : Donald a raison, Pat est là-bas !
Sora : Pat ? Alors c’est à lui que vous pensiez ? Ah oui, tiens… J’y aurais pas pensé…
Iago : C’est lui, votre Pat ? Ce gros lard avec des cuisses de jambonneau ?
Aladin : Il a pas l’air très sympathique…
Abu : :(
Sora : Ouais, et le fait qu’il soit en train d’agresser le vendeur de toute à l’heure pour lui voler la lampe qui contient Jafar est pas là pour arranger son image…
Dingo : C’est s… Attends, t’as dit qu’il faisait QUOI ? Oh non ! Il faut l’en empêcher !
Donald : Non, laisse-le la voler. Ensuite, on la lui reprendra, et comme ça on pourra garder notre trésor, hé hé…
Dingo : C’est fourbe !
Sora : Exactement ! Cela dit, ça me déplaît pas. On fait ça, alors ?
Aladin : Il a la lampe et est en train de s’enfuir !
Donald : Il se dirige vers le palais ! Je sais pas ce qu’il a en tête, mais j’ai pas l’intention de le laisser s’échapper !

Pat, qui courait en toute hâte, fut bientôt acculé devant les portes du palais royal, fermées, à sa grande surprise.

Pat : Ah merde ! Tout le plan tombe à l’eau ! Hé ! Ouvrez ! C’est… euh… le livreur de pizzas ! Attendez… vous avez des pizzas ici ? Allez, ouvrez quoi ! Je vends des sortes de kebabs plats sans salade, avec des champignons, du gruyère, de la sauce tomate et plein d’autres trucs ! En fait, ça a rien à voir avec un kébab, mais j’essaie de vous parler avec des images que vous comprenez, bande de barbares ! ALLEZ, OUVREZ-MOI !
Dingo : T’aurais pas dû perdre autant de temps à papoter, Pat. Maintenant, t’as plus aucune échappatoire.
Pat : Vous ?! Mes sbires n’ont donc pas réussi à se débarrasser de vous ?!
Donald : Tu l’as dit toi-même, ce sont tes sbires. Vu ta propre faiblesse, tu crois quand même pas que des créatures que tu peux contrôler allaient nous donner le moindre mal ?
Vendeur, exténué: Je te retrouve enfin ! Voleur ! Tu vas me rendre ma lampe !
Pat : Ha ha ha ! Viens l’attraper, nabot !
Vendeur stéréotypé : Donne-la-moi ! Donne-la ! Elle m’appartient !
Pat : Attrape ! Attrape ! Ben alors ? Tu peux pas l’attraper ? T’es trop petit ?
Vendeur, furibond: Tu l’as pas payé ! Elle coûte 5 000 munnies ! RENDS-MOI LA LAMPE !
Pat : Tiens, regarde, je vais lancer la lampe de ce côté et tu vas la chercher ! Et hop ! Ah ben tiens ? Mais où est-elle passée ?
Vendeur, lucide : ELLE EST ENCORE DANS TA MAIN, FOURBE !
Pat : Ah ben ça, c’est bizarre ! Ha ha !
Vendeur, un peu con : Puisque c’est comme ça, elle coûte 6 000 munnies, maintenant ! Ha ha ! Ça t’apprendra ! Bien fait pour toi ! Qui c’est le plus malin, maintenant, hein ?
Donald : Ils sont plutôt pitoyables… Iago ?
Iago : Quoi ?
Donald : Tu serais bien gentil d’aller leur prendre la lampe.
Iago : Ça va pas leur plaire…
Donald : Pourquoi pas ? S’ils pouvaient arrêter de se battre comme ça, ça sauverait au moins leur amour propre… Un jour, ils nous seront reconnaissants.
Iago : Bon, j’y vais… Perroqueeeeeeet… Roumain !
Sora : Plutôt obéissant, le perroquet… Plutôt raciste, aussi.
Donald : Pour l’obéissance, il a plutôt intérêt, vu qu’il cherche à se faire pardonner, et que c’est pas auprès de Jasmine qu’il l’aura, sa rédemption…
Pat : Hé ! Reviens-là, foutu oiseau !
Vendeur, enragé : Nooon ! Ma lampe ! Personne ne t’a appris la notion de propriété privée, oiseau de malheur ?!
Iago : Si, mais c’était en même temps que l’apprentissage du vol à la tire, de la délation et du terrorisme. Mon débile de professeur se trouve d’ailleurs dans cette lampe à la con, et je tiens pas particulièrement à assister à un autre de ses foutus cours ! Tiens, Donald.
Donald : Merci, mon brave.
Pat : Raaah ! Vous ne payez rien pour attendre !
Sora : Dis-moi un peu, Pat… Je comprends pas trop ce que cherche Maléfique, cette fois-ci. Qu’est-ce qu’elle a en tête, au juste ?
Pat : Oh, c’est simple ! Du temps où Jafar était le vizir d’Agrabah, il lui a emprunté beaucoup d’argent… alors évidemment, elle veut qu’on la rembourse, maintenant. J’ai essayé de glisser une tête de cheval dans le lit de la reine, mais tout le monde a cru que c’était un signe divin… Alors aux grands maux les grands remèdes, je vais frotter la lampe contenant Jafar dans le palais pour qu’il ravage tout et que devant sa puissance, la Reine Jasmine courbe l’échine devant Maléfique et lui paie ses dettes, ha ha ha !
Donald : Récapitulons… Tu veux libérer un esprit maléfique incontrôlable pour ruiner un pays afin qu’ils paient Maléfique ?
Pat : Voilà !
Donald : Elle doit pas s’ennuyer avec toi, celle-là…
Pat : Hé ! On n’a pas ce genre de relations !
Donald : C’est pas ça que j’insinuais…
Sora : De toutes façons, on se fout un peu de ce qui t’a poussé à faire ça, vu que maintenant qu’on a la lampe, t’as perdu.
Pat : Tu crois ça ?! Ha ha ! Je contrôle deux puissants Sans-cœur, maintenant ! Attention les yeux ! Voilà « Gros mec de glace » et « Gros mec de feu » ! Allez, les gros mecs, occupez-vous d’eux !
Sora : Aaah ! C’est de pire en pire ! Il est pas seulement nul pour trouver des plans ! Il l’est encore plus pour trouver des noms !
Pat : Ha ha ha ! Avec ces deux gros atouts de mon côté, vous allez mourir en moins de trente secondes !
Donald : On parie ? Compte, Dingo.
Dingo : Hein ? Euh… d’accord. Un… deux…
Donald : Sora, mets-toi juste là.
Sora : J’vois pas en quoi ça…
Donald : Contente-toi de le faire, fais-moi confiance, un peu.
Sora : Bon… Et maintenant ?
Dingo : Neuf… dix… onze…
Donald : Maintenant que t’es bien mis en évidence entre eux deux, ils vont te foncer dessus comme des demeurés.
Sora : Euh… ouais. O.K. C’est ce qu’ils font. Et j’esquive quand ?
Donald : Hein ? Oh, t’esquives si tu veux, mais tu peux tout aussi bien rester sur place, hein.
Dingo : Quinze… seize…
Sora : Ils sont énormes ! Si je m’écarte pas, ils vont… Aaah !
Donald : T’aurais pu faire un effort de détermination pour rester à ta place, tout de même…
Sora : C’est ça, suivi d’un effort de résistance pour éviter de finir comme une crêpe ? Non merci, très peu pour moi.
Dingo : Vingt-et-un, vingt-deux…
Donald : Maintenant, réfléchis un peu. Quand le chaud et le froid se rencontrent, qu’est ce que ça fait ?
Sora : Euh… un orage ? Enfin c’est vachement simpliste et réducteur, comme vision…
Donald : Et c’est pas simpliste et réducteur, un énorme Sans-cœur de feu et un de glace, peut-être ? Regarde, et admire.

Le choc fut si violent au contact des deux créatures obèses que l’orage qui en résultait déchira les deux corps en un éclair, avant de tournoyer au dessus de la cour, l’air menaçant.

Dingo : … et trente ! Bravo, Donald.
Sora : T’es doué, toi. Tu ferais une très bonne présentatrice météo !
Pat : Non ! Nooon ! C’est impossible !
Donald : Evidemment que c’est impossible, mais depuis qu’on est ensemble, ces deux gusses et moi, le Destin s’acharne à faire le zouave avec les règles du bon sens. C’est un peu comme s’il avait le Possible dans une main, l’Impossible dans l’autre, et qu’il s’amusait à les frotter l’un contre l’autre comme un môme qui mime l’acte sexuel entre deux poupées. Du coup, forcément, y a des morceaux qui se mélangent, l’Impossible devient Possible, et vice-versa. C’est assez complexe, mais ce qu’il faut en retenir, c’est que tes deux lascars sont morts et que le Destin a l’âge mental d’un gosse de six ans.
Pat : Raaaaah ! Je reviendraaaaai, soyez-en sûrs !
Dingo : On le laisse s’échapper ?
Sora : Oui, y a un petit côté « comique de répétition »… C’est plutôt divertissant de le voir se rater à chaque fois qu’il essaie de mettre en place un plan foireux…
Donald : Bon, je suppose qu’on n’a plus rien à faire ici…
Jasmine : Encore vous ? Qu’est-ce que vous… Aladin ! Tu es là ! Et tu as ramené Iago en prisonnier ! Les dieux soient loués !
Aladin : Ha ha, mais non, ma douce… tu comprends… en fait, il s’est…
Jasmine : Je prépare de ce pas un bain bouillant où nous le tremperons centimètre après centimètre afin qu’il ressente la douleur gagner lentement l’intégralité de son petit corps frêle. Et alors qu’il se tordra de douleur, nous lui arracherons les plumes, une par une avant de le pendre en place publique ! Tel est le sort réservé à ceux qui me trahissent ! Et bien pire sera le châtiment de celui qui osera me désobéir !
Aladin : Tiens, mon petit oiseau en sucre. Je te le bâillonne ?
Iago : TRAÎTRE ! ALORS QUE PENDANT TOUT CE TEMPS, JE T’AI…
Aladin : Va pour le bâillon.
Sora : Ouais, bon, on va vous laisser, nous, hein les gars ?
Donald : Exactement ! On a plein de trucs qui nous attendent dans le Gummi, comme… mmh… trier nos sous-vêtements… et… euh… lire Spinoza…
Dingo : A bientôt, alors ! On promet de revenir la prochaine fois qu’on pense à vous !
Sora : Psst… T’as pas intérêt à repenser à Agrabah…
Donald : Agrabah ? C’est quoi ? Je connais pas d’Agrabah. Allez venez, on s’en va.
Sora : Hé ! Juste avant ça…
Donald : Quoi ? Oh, la serrure… Bon, fais ton truc alors.
Sora : J’aimerais bien, mais je me demande ce qui pourrait ouvrir la serrure dans le ciel, sur ce monde-ci…
Dingo : Essaie avec divers objets…
Sora : Mmmh ! Yaah ! Non. Yahaaa ! Et là ? Yaayaya !
Donald : Non mais tu vas pas essayer sur tous les pots de fleur non plus, quand même… En général, c’est un objet lié à notre progression dans le monde. T’as pas une petite idée ?
Sora : Mmmh… Peut-être…
Abu : :question:
Aladin : Euh… Sora, je sais pas trop pourquoi tu regardes Abu avec insistance, mais…
Donald : Mmmh… Ça peut marcher.
Dingo : Tu devrais essayer .
Aladin : Hé ! Ne pointe pas ta clé sur lui comme ça !
Abu : :snif2:
Sora : Allez, foutue serrure ! Ouvre-toi !
Aladin : Mais vous n’aviez pas dit que ça ne marchait que sur les objets ?
Sora : Bon, apparemment, ça a pas l’air de march…

Mais alors qu’il allait abandonner tout espoir, une lueur apparut derrière Abu, plus précisément dans son dos.

Sora : Ah bah vous voyez ? Ça marche aussi avec les singes ! Bon allez, mon p’tit gars, c’est pas contre toi, mais j’suis sûr que ça fait pas trop mal !
Aladin : Une minute ! Ça ne vient pas d’Abu, ça vient du trésor de toute à l’heure qu’il tient derrière lui !
Sora : Ah ? Bon, j’essaie avec ce truc là, alors… Ah ben oui, ça marche ! Ha ha ! J’voulais pas t’effrayer, hein, Abu !
Abu : :monoeil:
Donald : Allez, dépêche toi de sceller ta serrure. J’ai hâte de fourrer mes palmes dans mon lit avec un bon bouquin.
Sora : Eeeeet… Voilà ! C’est fait ! On peut y aller, maintenant !
Aladin : Vous ne dites pas au revoir à Jasmine ?
Donald : Non, non, tu lui diras. Allez, à plus.

Tandis que Sora et ses deux comparses s’envolaient vers de nouveaux cieux, Aladin regardait le palais d’un air mélancolique. C’est ce moment-là que choisirent le Génie et le Tapis Volant pour faire leur grand retour à Agrabah, retrouvant Aladin avec joie.

Génie : C’est vraiment génial de retrouver, Aladin ! Tu peux pas savoir à quel point tu m’as manqué ! Ha ha ! Suis-je bête ! Evidemment que tu ne peux pas savoir ! C’est difficile de se manquer à soi-même, tu ne trouves pas ? Enfin je parle, je parle, mais toi, ça va ? Tu manges bien ? Tu dors bien ? Tu te brosses toujours les dents, au moins ? Non parce que combien de fois j’ai dû te reprendre sur le sens dans lequel on tenait cette foutue p’tite brosse ! Grands dieux !
Aladin : Génie, tu m’embarrasses, là…
Abu : :rire2:
Génie : Et je t’embrasserai aussi bien volontiers, si ta petite Jasmine était pas justement là-bas en train de…
Aladin : Ah ! Jasmine ! Tu… euh… J’ai un me… message pour toi !
Jasmine : Quel est-il, mon ange ?
Aladin : Donald m’a dit de te dire au revoir de sa part.
Jasmine . Qui ? Ah… Donald ? C’est le canard, n’est-ce pas ? N’est-ce… pas… ?

Soudain, la révélation. Tout lui revint. Jafar qui avait voulu la kidnapper pour se marier avec elle, plus d’un an plus tôt. Sora, Donald et Dingo qui avaient assisté au kidnapping et que le vizir avait aisément corrompus avec de l’argent. Tout, jusqu’au moindre détail ; jusqu’à la lueur qui illuminait les yeux avares de Donald, jusqu'au pantalon rouge ridicule de Sora, jusqu’à la démarche tortillante de Dingo au moment où tous trois quittaient les lieux. Toute la haine qu’elle avait accumulée avant de la dissimuler au plus profond de ses souvenirs, pour son propre bien, mais également pour celui de son entourage. A présent, ce souvenir avait ressurgi, plus sombre encore que lorsqu’elle le fulminait dans sa prison de la Forteresse Oubliée.

Jasmine : MAIS QUELLE BANDE DE…

Le désastre qui s’ensuivit fut tel que le visage d’Agrabah fut changé à tout jamais. Aucun livre d’Histoire ne relata jamais l’épisode que tous – du moins les survivants – nommèrent entre eux « La Colère de Jasmine », sans doute parce qu’il s’agissait là de quelque chose que les mots seuls ne suffisaient plus à exprimer, une horreur indicible, qu’il était préférable de taire afin de mieux oublier.

Donald : Brrr… Vous avez pas senti comme un courant d’air ?
Sora : Un peu, oui. Dingo, allume le chauffage du Gummi.
Dingo : Aussitôt dit, aussitôt fait !

Fin du chapitre
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Isthun Isthun
MP
Niveau 9
22 février 2012 à 11:54:32

Yeah! Ennorme ce chapitre, il m'a fait encore plus rire que les précédents! ^^

SquallLion SquallLion
MP
Niveau 10
22 février 2012 à 12:26:09

excellent!

et je n'ai eu très peu à corriger!
bonne idée les smilies!
ça remplace les 'hmm' sonores qui ici feraient mauvais genre

"Aziz ! Lumière !"
trop fort, l'allusion au 5ème élèment (inconditionnel de Besson oblige)

pour le vendeur dont le qualificatif change, c'est aussi une bonne idée.
bravo!
nota: :cœur:ça ne marche que si le "o" n'est pas collé au "e" (merci Word....)comme ici
:coeur:

rocknels rocknels
MP
Niveau 58
22 février 2012 à 16:07:06

Super Chapitre :bave: J'ai découvert ta parodie il y'a peu et je me suis bien fendu de rire :rire2: . Continu là, elle est énorme :ok:

Perso : J'étais mort de rire devant les expressions de Abu, tu les as super bien utilisés :ok:

natsu-fairy93 natsu-fairy93
MP
Niveau 7
25 février 2012 à 21:19:46

Merci infiniment Sora ta paro c'est ma drogue mon herbe ma beuh quoi excellent le passage avec les plates formes dans le vide
Sinon une toute pitite suggestion tu pourrais utiliser plus de smiley pas que pour Apu ca ajouterais de l'image dans le roman

-Sora-desuka- -Sora-desuka-
MP
Niveau 10
25 février 2012 à 22:33:21

Je le faisais pas mal du temps de ma parodie de FF12 (peut-être aussi celle du 1er KH, à vrai dire pour ça j'me souviens plus)

Cela dit, la plupart des smileys peuvent être facilement retransmis par la parole (ou les sons, ou autre), et j'ai aussi un peu peur que trop de smileys tue l'ajout de smileys, justement :)

Bref, prochain chapitre : Le Roi Lion ! J'vais essayer de m'appliquer pour mon Disney préféré :coeur:

Maitre-Riku Maitre-Riku
MP
Niveau 36
03 avril 2012 à 21:12:27

Ça fait des lustres que je n'ai pas posté ici, je suis sûr que vous m'avez tous oublier :snif: (En même temps vu le nombre de fois que j'ai posté sur ce topic, je suis même pas sûr que vous me ne connaissez même pas :noel: )
Bref, mis à part ça, je trouve cette paro' toujours aussi drôle! Je ne vais pas répéter ce que les autres ont déjà dit même si ça doit flatter ton ego surdimen :( ... euh, même si les compliments te font surement plaisirs :hap: mais je vais me contenter de dire que je trouve incroyable cette stabilité dans la qualité :ok:
Pour résumé, bravo et continue ainsi. :)

-Sora-desuka- -Sora-desuka-
MP
Niveau 10
04 avril 2012 à 14:30:24

Dingo : Pour ce qui est de vous aider, il faudrait qu’on en parle entre nous… Venez, vous autres.
Donald : Ouais.
Sora : Hein ? Pourquoi on pourrait pas ?
Donald : Sora, de quoi je parlais, toute à l’heure ?
Sora : De venir en aide à la lionne dans l’espoir d’être récompensé ?
Donald : Avant ça…
Dingo : Donald avait fait tout un discours sur l’interdiction de faire quoi que ce soit sur cette planète qui puisse influencer son futur…
Donald : Et il se trouve que « renverser un roi », ça fait partie des trucs qui influencent queeeelque peu l’avenir d’un monde.
Sora : Boah… On est déjà allés contre l’interdiction d’atterrir sur ce monde et on a aidé Nala, alors quitte à être hors-la-loi, autant l’être jusqu’au bout, non ? Au point où on en est…
Donald : Je suis pas convaincu… Dingo ?
Dingo : Ben c’est vrai que d’un autre côté, devant un dictateur qui abuse de son pouvoir, on peut pas rester là à rien faire les bras croisés.
Sora : Pour toi, ça va être difficile de croiser les bras, en mode tortue…
Donald : Ouais, ouais, c’est gentil de participer, Sora. Bref, vous pensez qu’on devrait outrepasser les lois sous prétexte qu’on pense faire le bien ?
Dingo : Comment ça, « qu’on pense faire le bien » ?
Donald : On sait pas ce qui arrivera une fois qu’on aura renversé ce « Scar ». Si ça se trouve, ce sera encore pire… Moi je propose qu’on retourne bien sagement dans le Gummi, qu’on attende le temps qu’il faut pour que la clim’ s’auto-répare, et qu’on foute le camp en laissant nos amies les bêtes dans leur… enfin, en leur laissant régler leurs problèmes elles-mêmes, quoi…
Sora : Ecoute, Donald, il vient un jour où chacun doit prendre une lourde décision, pleine de responsabilité.
Donald : Et ?
Sora : Est-ce qu’on doit vraiment se conformer aux lois dictées par autrui ? À des lois qui sont même pas pareilles partout, comme une preuve absolue de leur faiblesse ? Ou alors ne doit-on pas suivre notre cœur et faire le bien, en suivant une loi de la nature, que l’on a au plus profond de soi ? Il faut aider ces pauvres animaux qui sont martyrisés, pour qu’ils puissent ensuite jouir d’un avenir radieux !
Donald : Et en admettant qu’on ne nous donne rien avoir en échange ?
Sora : Alors on fait comme t’as dit.
Donald : Tu veux suivre ton cœur ou ton avarice, en fait ?
Sora : Mon ambition et mon désir d’être le maître de ce monde, ça rentre dans quelle catégorie ?
Donald : Attends, tu veux dire que tu comptes prendre la place de ce Scar après l’avoir détrôné ?
Sora : Pourquoi pas ?
Donald : Je sais pas… Peut-être parce que c’est complètement con ?
Sora : Con ? Je trouve pas, moi. D’ailleurs j’vais te chanter une p’tite chanson pour te montrer à quel point t’as tort.
Donald : Hein ? Quoi ? Hé ! Recule !

Mais il était trop tard. Le jeune lion porteur de Keyblade s’était déjà jeté devant Donald et commençait déjà à chanter sur un air bien connu.
(http://www.youtube.com/watch?v=jpJBBWN3y4A )

Sora : C’est moi Sora c’est moi le roi, et tant pis si tu râles !
Donald : C’est la première fois qu’on voit un roi qui ose chanter si mal…
Sora : Je ferai dans la salle du trône, une entrée triomphale,
Les pieds bien confortablement mis sur un piédestal !
Donald : Abruti, tu viens d’me frapper du coude !
Sora : Je voudraaaai déééjàààà être roiiiii !

Donald : T’aurais bien besoin de cours de chant « votre altesse », tu peux m’croire !
Sora : Contredis pas le roi…
Donald : Maintenant t’arrêtes tes…
Dingo : Continue j’aime bien, moi.
Donald : Moi j’trouve ça vraiment saou…
Sora : Chanter, j’aime trop ça !
Sora & Dingo : … Un p’tit côté opééraaaaa !
Donald : RESTE ICI !
Sora : Y a tant de choses que j’aimerais…
Donald : Arrête ça c’est trop nul.
Sora : Laisse-moi finir s’il te plaaaaaaaît !

Donald : L’art du théâtre est bien meilleur : « Rodrigue, as-tu du cœur » !
Sora : Le roi n’a que faire qu’on lui cite du Pierre Corneille
Donald : Si tu confonds ses tragédies avec ses comédies !
C’est qu’t’es à la masse, adieu bécasse, si c’eeeest ça moi j’me casse !
Prends garde lion, ne te fous pas de moiiii…
Sora : Je voudraaaai déééjàààà être roiiiii !

Sora : Regardez bien à l’ouest !
Donald : Hééé !
Sora : Regardez bien à l’est !
Donald : Arrête de m’ignorer !
Sora : Cet oiseau qui m’déteste
Il fera plus l’fieeeeer !
Donald : Rêve !

Dingo : Ta haine, Donald, n’a d’égal que ton fiel
Laisse-le rêver son projet irréel
Sora monarque, c’est pas demain la veille
Sora : Je voudraaaai déééjàààà être roiiiii ! Je voudraaaai déééjàààà être roiiiii ! Je voudraaaaaaaaaai déééééjàààààààà êtreuh roiiiiiiiIIiiiIiiIiiIii ! Et j’vous emmerde.

Donald : Ça y est, t’as fini ?
Sora : Ouais
Dingo : J’aimais bien ! Et puis t’étais sexy, à te dandiner comme ça.
Nala : Qu’est-ce qu’il s’est passé, ici ? J’ai entendu quelqu’un crier.
Donald : Oui, c’est vrai qu’on aurait pu penser à un goret qu’on égorge, mais non, c’était juste Sora qui chantait.
Nala : Vraiment ? Toi ? J’ai vraiment dû rater quelque chose…
Sora : Oh, j’peux le refaire, si tu veux !
Nala : Ah ?
Sora : C’est moi Sora, c’est moi le roi, et tant pis si tu…
Donald : Non mais ça va pas ?! Une fois, c’était déjà limite, mais deux, ‘faut pas déconner, non plus ! Allez, en route ! Il est où, Dingo ?
Dingo : J’ai déjà commencé à avancer.
Donald : Bien !
Nala : Mais… c’est de l’autre côté qu’il faut aller…
Dingo : Ah.
Sora : Ben Donald, puisque t’as des serres, choppes Dingo et vole avec, ce sera plus simple.
Donald : Ouiiii, bien sûr, j’vais porter un type qui fait deux fois mon poids en gardant un équilibre parfait dans les airs. Je constate que la moitié de tes neurones s’est suicidée par dépit après ta chanson…
Dingo : Arrête de parler, Donald, et viens me pren.... enfin, m’emporter dans les airs, quoi.
Nala : Suivez-moi, c’est de ce côté.

Suivant la lionne, nos trois héros zoomorphes se retrouvèrent bientôt dans une lande aride. Ils atteignirent un grand rocher ; celui qui avait vu naître le jeune Simba, de nombreuses années auparavant. Au pied de celui-ci, Rafiki, le singe vaudou, regardait avec condescendance la jeune lionne et ses invités.

Sora : Quand est-ce qu’on arrive sur votre territoire ?
Nala : On y est déjà. En fait, c’est même le cœur du royaume, ici.
Dingo : Mais je croyais que c’était un endroit prospère ?!
Nala : Oui, jusqu’à l’arrivée de Scar, après quoi le paysage a dépéri à vue d’œil.
Donald : Ah, oui… Cette planète doit être atteinte de la maladie dite du « Mal de Disney ». La nature ressent la haine dans le cœur des gens, ce qui fait qu’autour des méchants, on trouve jamais de végétation luxuriante.
Sora : C’est con comme explication…
Nala : Voilà Rafiki, le prophète babouin. Allez, inclinez-vous !
Sora : Que… Hein ? S’incliner ? Mais pourqu…
Donald : Pose pas de question, crétin. Si on doit le faire, on le fait. Ça a l’air important…
Rafiki : Mmmh…
Nala : Je vous amène ces trois personnages, ô Prophète. Ils nous aideront à vaincre le Suppôt du Mal.
Rafiki : Bien, bien…
Donald : Le Suppôt du Mal ? Vous en faites pas un peu trop ?Rafiki : TOI ! Oui, toi, l’oiseau ! As-tu déjà entendu la voix d’Asili?
Donald : « Asi » qui ?
Rafiki : « Asili » ! Asili est la pousse qui donnera un arbre droit et fier, l’eau qui s’écoule arrosant la terre et qui nourrit les poissons. Asili est la vie elle-même !
Donald : Ah, tu veux dire la Nat…
Rafiki « Asili » ! c’est ça. Et J’ENTENDS Sa voix !
Donald : Ben non, la nature ça parle pas. Ça se contente de sangloter en silence quand on y creuse des trous pour trouver du pétrole. Pourquoi ?
Rafiki : Doutes-tu de ma parole, et par conséquent de celle d’Asili ?
Donald : Non, non, pas du tout, enfin ! C’est drôle comme tout mon être est porté à te croire…
Dingo : Donald, je suis pas sûr qu’être insolent avec ce babouin va nous aider à…
Donald : Non mais attends… je comprends pas. Votre chef, c’est une espèce de guide spirituel ?
Rafiki : Asili est tout ! Pauvre fou ! Elle nous entoure ! Que vois-tu, ici, qui soit l’œuvre des créatures mortelles ?!
Donald : Ta canne, peut-être ? On voit bien que tu l’as sculptée toi-même, et puis… AÎE ! Pas besoin de me frapper avec ! JE T’AI DIT D’ARRÊTER, CRÉTIN SIMIESQUE !
Rafiki : Pauvre fou ! Ignorant ! Et sans le bois nécessaire à sa construction, sans la pierre qui a servi à le tailler ? Où en serions-nous ?
Donald : Mais tu dérailles, mon p’tit primate ! Y a des mondes, là-haut, où on bâtit des engins gigantesques qui n’ont plus rien à voir avec ta précieuse Asili ou la nature ! Tout ça, c’est la Science ! La Science et un sacré budget, certes, mais la Science quand même.
Dingo : Donald, tu vas trop loin… Il ne faut pas lui dévoil…
Rafiki : AH ! Sot que tu es, hérétique ! Qui donc construit ces machines, d’après toi ?
Donald : D’autres machines, sur des chaînes de production. Ecoute, c’est gentil d’essayer vainement de me prendre pour un con, mais cherche pas à…
Rafiki : Et qui les a conçu, ces machines ?
Donald : Euh… l’homme… C’est l’homme, pas la nature. L’homme est maître de la nature, c’est aussi simple que ç…
Rafiki : Et qui donc a crée l’homme ?
Donald : Je vois où tu veux en venir, mais…
Rafiki : Ainsi tu sais d’avance que tu as tort !
Donald : Quoi ?! J’te permets pas, face de…
Rafiki : Asili est le principe de tout ! Le Moteur premier !
Donald : Le moteur premier… est-ce que ce serait… ? Non…Vous êtes aristotélicien, vous aussi ?! Non, impossible…
Sora : Euh… qu’est-ce qu’il raconte ?
Rafiki : Asili est cause de toute chose ! C’est de cette puissance motrice que tout bouge, dont tout provient ! La vie, mais la non-vie également, sous la forme des quatre éléments : le feu, l’eau, la terre et l’air !
Donald : Je… J’y crois pas… C’est exactement ça ! Les quatre éléments… C’est du Aristote tout craché !
Dingo : J’aime pas la tournure que ça prend…
Rafiki : Et Asili, la force qui domine tout, me parle !
Donald : Que… vraiment ? C’est possible, ça ?!
Rafiki : Evidemment ! Elle m’apporte par le vent ses pensées, ses sentiments… Sa volonté n’a aucun secret pour moi, car je suis le Prophète d’Asili , le Prophète de la Vérité !
Donald : C’est… balèze… et qu’est-ce qu’elle veut ? Enfin… j’veux dire… en admettant que ce soit vrai, ha ha… Non mais sérieux, qu’est-ce qu’elle veut ?
Rafiki : Elle demande le retour normal à l’ordre des choses ! Elle demande… non… elle exige… le rétablissement du droit des justes sur le Mal !
Donald : Le Mal ? Vous êtes sûr qu’y avait une portée morale dans la philosophie d’Ar…
Rafiki : Qui croiriez-vous, mon ami ? Un illustre inconnu qu’Asili elle-même ne m’a jamais mentionné… ou bien la Voix elle-même de ce Principe Premier ?
Donald : C’est-à-dire que…
Rafiki : Non ! Ne réponds pas ! La réponse est en toi. Dans ton cœur, celui qu’Asili a façonné...
Donald : C’est vrai, ça… sans Asili, je serais pas là, je serais même pas capable non plus de faire de magie… Sans elle, il n’y aurait même pas de monde avec lequel interagir ?! Alors que bon… Qu’est-ce qu’il a fait pour moi, Aristote, à part me pourrir mes soirées à grands coups de citations à apprendre pour mes dissertations ? Et puis de toute façon, il était pour l’esclavage, donc c’était qu’un con, voilà tout.
Rafiki : Bien ! Renie ton faux prophète et réfugie-toi sous mon aile ! J’incarne la vérité et le désir d’Asili !
Donald : C’est… sans doute vrai… je veux dire… vous avez vraiment l’air inspiré…
Rafiki : Oui ! Oui ! Les graines du Mal ont été plantées dans ces terres, et il faut l’en débarrasser !
Donald : Mais comment ?!
Rafiki : Dressez-vous ! Unissez-vous ! Rassemblez-vous sous ma bannière ! Combattez en mon nom et en celui d’Asili ! Anéantissez nos ennemis ! Détrônez le faux roi, et érigez votre seul souverain légitime à sa place, moi !
Nala : Hourra pour notre prophète !
Lionnes : HOURRA POUR NOTRE PROPHÈTE !
Donald : Bien d’accord ! Hourra pour notre prophète !
Rafiki : A présent, je vais vous dire ce qu’Asili exige de nous…
Dingo : C’est assez effrayant…
Sora : Quoi donc ? J’étais en train de regarder la forme des nuages, il s’est passé quoi ?
Dingo : Ce serait assez compliqué à expliquer… Je crois que tu comprendras par toi-même bien assez tôt…
Donald : Allez, venez ! Le prophète nous ordonne de traverser le désert pour aller prêcher sa parole là-bas et convertir les animaux à la seule vraie religion !
Sora : De quoi tu parles, Donald ? Il t’a fait fumer quelque chose, le babouin ?
Dingo : Chut, Sora. Euh… Longue vie au prophète ! Longue vie à lui ! Hourra ! Hourra ! Etc. Allez, maintenant on y va. Viens, Donald.
Donald : Oh, d’accord. Bon, mettons-nous en route.
Sora : (Tu peux m’expliquer ?)
Dingo : (T’as vu la longueur du discours de ce singe ?! J’ai pas envie qu’il essaie de nous convertir à notre tour en nous assommant avec ses sottises…)
Sora : (Ça se tient)
Donald : Qu’est-ce que c’est que c’est que ces messes basses ? Vous savez, Asili entend tout. Les vibrations de l’air lui parviennent. Je le sais au plus profond de mon cœur…
Sora : Ah ouais, quand même…
Dingo : Ho ho… On a de la compagnie…

Les trois hyènes revenaient à la charge, et ne semblaient nullement dérangées par la présence des lionnes et du prophète babouin à proximité.

Sora : Merde.
Donald : Messieurs, pourrai-je user de quelques minutes de votre temps pour vous parler d’Asili ?
Sora : Et re-merde.
Shenzi : On dirait que finalement, on va l’avoir, notre petit boustifaille…
Banzai : Ouaaaais, même si on dirait que cette fois, le p’tit lion et la tortue ont l’air de vouloir se défendre…
Dingo : Allez Sora, il faut qu’on se défende !
Sora : Nnngghgn !
Dingo : J’entends rien, Sora, enlève la Keyblade de ta bouche.
Sora : Si je l’enlève, je pourrai plus combattre ! Tiens, c’est malin, à cause de toi je l’ai enlevée…
Dingo : Euh… désolé…
Donald : Ah ! Le suppôt du Mal !

-Sora-desuka- -Sora-desuka-
MP
Niveau 10
04 avril 2012 à 14:31:06

Plus haut, sur un rocher qui dominait la savane désolée se trouvait Scar. Il observait les trois nouveaux-venus d’un air enjoué. Derrière lui, un énorme lion trottait avec maladresse. Pat, qui manquait de grâce et d’agilité dans sa nouvelle apparence déboula la colline : il tentait de suivre Scar qui sautait de rocher en rocher afin de rejoindre les nouveaux venus.

Scar : Tiens tiens… Qu’avons-nous donc là ? Des invités ? Nous allons faire un festin, ce soir…
Sora : Nnngh ! Nnghngn !
Dingo : Je sais pas ce qu’a dit Sora, mais je suis sûr qu’il a raison ! Tu peux toujours rêver si tu veux nous manger !
Scar : Non… non… je parlais de vous inviter à un festin… Tourneriez-vous le dos à mon hospitalité légendaire ?
Donald : Si ton hospitalité est légendaire, c’est qu’elle n’existe pas. Les légendes sont issues de l’imaginaire des païens qui ne croient pas en la Toute Puissance d’Asili !
Sora : Ouais ! J’suis d’accord ! Enfin, avec la première partie, quoi… et encore, ça pue la mauvaise foi. Même évangélisé, c’est du Donald tout craché, ça…
Scar : Je refuse de laisser mes convives quitter mon territoire le ventre vide ! Ce serait contraire à tous les usages ! Hyènes ! Emparez-vous d’eux !
Dingo : Aaah !

Alors que nos héros allaient finir entre les pattes des vicieuses hyènes, les lionnes, mues par un fanatisme religieux se jetèrent sur les hyènes les unes après les autres en criant « Gloire à Asili ! » sous le regard illuminé du Prophète Babouin. Nos amis profitèrent donc de cette occasion pour s’enfuir à toutes jambes, précédés par Nala qui leur indiquait le chemin.

Banzai : Dis, Shenzi, tu connais un bon restau ?
Shenzi : Non, pourquoi ?
Banzai : PARCE QUE LA BOUFFE EST EN TRAIN DE SE CARAPATER !

Le trio d’hyènes ne parvint pas à rattraper sa proie. Quant à nos héros, une fois franchies les limites du royaume du monarque absolu, purent enfin reprendre leur souffle.

Nala : Que les âmes des lionnes martyres puissent rejoindre le cœur de la Terre…
Sora : Oui, enfin elles risquent d’y brûler un peu, non ?
Donald : Sora, tu serais gentil d’éviter de blasphémer !
Sora : D’accord, d’accord… Bon, on fait quoi, maintenant ?
Donald : Le Glorieux Prophète Rafiki nous a sommés de prêcher la bonne parole dans cette direction pour convertir les âmes impures à la Vraie religion.
Sora : Non, t’inquiète, ça va aller, j’suis sûr qu’ils sont déjà super purs, les animaux là-bas. Si on retournait plutôt au Gummi ?
Dingo : Je croyais que tu voulais être roi ?
Sora : T’as vu à quoi ressemble leur territoire ? Il est naze, leur royaume… Non, je préfère attendre d’arriver sur un monde un peu plus digne de mon règne.
Dingo : Oui, et puis ce Rafiki n’a pas l’air commode…
Donald : Qu’as-tu dit, Dingo ?
Dingo : J’ai dit… euh… « les jupes rikiki, c’est la grande mode »
Donald : Ah bon.
Sora : Ça me paraît clair qu’Asili, c’est juste un prétexte pour renverser Scar.
Donald : Mmmh ?
Sora : « Les clercs à l’asile, hors contexte, ce seraient des stars. »
Donald : Oh…
Dingo : Faisons semblant de nous intéresser à leur religion.
Donald : …
Dingo : « Les faisans blancs peuvent faire penser à ma région »
Donald : Quand vous aurez fini de jouer au Kamoulox, on pourra peut-être avancer…
Sora : Ouais, ouais, on est juste derrière toi. Enfin… en dessous, vu que tu voles. Bref, on te suit.

Leurs pas les conduisirent dans un lieu merveilleux, où la végétation proliférait en offrant aux yeux un spectacle des plus plaisants. Mille couleurs se mélangeaient pour former une forêt aussi chatoyante que vivante.

Nala : Voilà une terre bien riche !
Donald : Comment Asili peut-elle leur sourire alors que nous, ses fidèles, sommes à la merci de la famine ? Sora, qu’est-ce que tu en penses ?
Sora : Euh… Les voies de la Nat… d’Asili sont impénétrables… enfin sauf les voies navigables, parce qu’on peut plonger dedans. Mais le reste, c’est incompréhensible. C’est… mmh… mystérieux.
Donald : Oui… Mystérieux…
Nala : J’ai cru voir quelque chose… Partez devant, je vous rejoindrai…
Donald : Ah ? D’accord… Allez, venez, vous deux !
Sora : Hé, regarde… Y a quelque chose devant… et des Sans-cœur, aussi…
Dingo : Là-bas ? Oh, t’as raison ! Et c’est pas « quelque chose », mais « quelqu’un » ! Allons lui porter secours !
Donald : Heureusement pour ce pauvre hère que la Providence nous envoie !

En vérité, ce « quelqu’un » n’était pas n’importe qui : il s’agissait de nul autre que Simba, le prétendant légitime au trône de la Terre des Lions. Alors qu’il était en mauvaise posture face à ses nombreux adversaires, un cri sauvage fit décoller ses ennemis à plusieurs mètres de là, agonisants, à la manière d’un « Fus Roh Dah » bestial.

Sora : On dirait qu’il a pas vraiment eu besoin de nous pour s’en sortir, finalement.
Donald : Penses-tu ! Nos prières ont joué un rôle majeur dans sa victoire !
Sora : Si tu le dis…
Dingo : Il vient vers nous.
Simba : Qui êtes-vous ?
Sora : Moi c’est Sora, lui c’est Dingo, et l’oiseau c’est Donald. Ravi de te rencontrer… enfin, en supposant que t’aies pas dans l’idée de nous attaquer, auquel cas on est un peu moins ravis.
Simba : Sora, tu dis ?! Donald ? Dingo ? Je ne pensais pas vous retrouver après tout ce temps !
Sora : Mmh ?
Dingo : Je… On s’est déjà rencontrés avant ?
Simba : Evidemment ! Vous ne vous en souvenez pas ?
Donald : Aaah… Le bougre pense nous avoir vu dans une ancienne vie… Le cycle de réincarnation… Quelle vision pauvre et naïve, dépêchons-nous de l’éclairer et partons sans réclamer notre reste.
Sora : Attends un peu, ça m’intrigue, moi, cette histoire… Tu dis qu’on s’est déjà vus ? Quand ça ?
Simba : Je n’étais plus rien, et vous, vous m’avez transformé en Orbe d’invocation. C’est vrai que vous ne faisiez pas très souvent appel à moi, mais je voyais tout ce que vous faisiez, et je me rappelle très bien de vous.
Sora : Merde, pourquoi vous m’aviez pas dit qu’on pouvait invoquer des lions, des dragons ou des génies, à l’époque ? Ça aurait été tellement plus simple…
Donald : L’invocation est une pratique impie, Sora…
Dingo : Oui, oui, c’est ça… enfin… c’est aussi et surtout parce qu’on n’était pas au courant nous non plus.
Simba : Bien, maintenant que tu es là, les choses vont changer.
Sora : Comment ça ?
Simba : Avec vous trois, Timon et Pumba, j’ai une armée suffisamment grande pour retourner dans le royaume qui me revient de droit et réclamer ce qui m’est dû. Les traitres seront pendus et leur chair exposée à la vue de tous servira à nourrir mes loyaux sujets.
Sora : Chouette projet, dis-donc…
Simba : Oui, tout est déjà prêt dans ma tête. L’humiliation de Scar, la mise en place du harem, l’établissement du culte de la personnalité…
Dingo : C’est un peu… excessif, tout ça ?
Simba : Excessif ? Enfin, Dingo ! Je suis le roi légitime ! Quoi que je fasse, mes serviteurs ne peuvent que s’incliner et hocher la tête d’un air bovin !
Dingo : Euh… oui, je suppose que tu as raison…
Donald : Roi légitime ? Ah ! C’est n’importe quoi ! Tout le monde sait que notre souverain légitime, c’est notre Prophète !
Simba : Euh… comment ça ?
Sora : Je t’expliquerai ça plus tard.
Simba : Plus tard ?! Mais… mais il vient de remettre en question mon…
? : SIMBAAAA ! À L’AAAAAIDE !
? : Oui ! A l’aiiiide ! Vraiment ! On a besoin d’assistance ! On est en danger ! Faut venir tout de suite maintenant incessamment sous peu !
Simba : Qu’est-ce que c’est, encore ?!
Dingo : On ferait mieux d’aller voir. Est-ce ce sont eux, les « Timon et Pumba » dont tu parlais juste avant ?
Simba : Oui, ce sont mes deux principaux sujets.
Dingo : Ah oui, ils font office de conseillers.
Simba : Des conseillers ? Pourquoi j’aurais besoin de conseillers ? Je prends mes propres décisions. Non, non, ce sont vraiment mes sujets. Ils me grattent le dos quand je le demande, me servent de siège. Ils ont parfaitement compris quelle était leur place. C’est rare de voir des animaux avec cet état d’esprit-là, de nos jours…
Sora : En tout cas, on devrait vraiment aller jeter un coup d’œil à ce qu’il se passe là-bas, si tu veux qu’ils continuent à te gratter le dos sur demande.
Simba : Oui. Ça venait de ce côté !

Nos amis découvrirent un phacochère et un suricate terrorisés face à une lionne qui tentait en vain de leur parler.

Nala : Non… vous ne comprenez pas…
Pumba : SIMBA ! SIMBA ! Re… repousse-la ! Elle essaie de nous… nous EVANGELISER !
Simba : Quoi ?! Qu’est-ce que ça veut dire ?! Qui êtes-vous pour détourner mes sbires de leur seul maître incontesté ?
Nala : Je le fais pour leur bien ! Leur vie sera bien meilleure une fois qu’ils auront embrassé la seule Vérité, celle d’Asili !
Simba : Non, elle ne sera pas meilleure, puisque je la leur ôterai. J’exécuterai tous ceux qui renient mon autorité !
Nala : Dans ce cas, ce sera la guerre !
Simba : Yaaah !
Sora : Héé ! Arrêtez de vous battre !
Donald : Vas-y Nala ! Bats à mort cet hérétique !
Dingo : Arrête de dire des choses pareilles, Donald !
Sora : Non mais sérieusement, quoi ! Un lion et une lionne, ça devrait coucher ensemble pour faire une super portée de lions dans laquelle le porteur de la Keyblade pourra piocher un futur animal de compagnie, ça devrait pas se foutre sur la tronche !
Simba : Raaah !
Nala : Graaaaw !
Simba : Que… Nala ?!
Nala : Mmh ?
Simba : C’est moi, Simba !
Nala : V… Vraiment ? Sim… ba ? Oh… Je n’aurais jamais cru…
Pumba : Bon, vous êtes qui au juste, vous ?
Timon : T’as bien vu leur tronche, Pumba ! Ils vont nous bouffer ! Ils vont nous choper quand on s’y attendra le moins, nous couper en morceaux et nous engloutir au dîner ! On devrait fuir pendant qu’il en est encore temps… j’ai trouvé un moyen de nous enfuir ! En plus, on pourra enfin échapper à l’autre, là…
Pumba : Ils n’ont pas l’air si méchants… Je pense qu’on peut leur faire confiance…
Sora : Vous l’aimez pas, Simba ?
Dingo : Pourtant, il a dit que vous étiez ses sujets !
Pumba : Comme si on avait le choix !
Timon : On est obligés de faire comme si on le vénérait, ce salaud ! Sinon il nous boulottera dans la minute qui suit notre « trahison » ! Nous, sinon, on est des anarchistes ! Ni maître, ni loi ! On vit comme on veut, à la fois comme des clochards et comme des rois. C’est ça, la belle vie, et ça porte un nom ! C’est…
Donald : Hé ! Où vous partez, vous deux ?! Et la conversion de ces infidèles, alors ?
Nala : Je te laisse t’en occuper. J’aimerais être seule un moment avec Simba.
Sora : Ah, oui… je vois… Passez un bon moment, hein ! Ha ha… Génial, je vais avoir mon lion de compagnie…

Comme souvent un immense fossé se creusait entre les attentes des uns et la réalité des autres. Nala n’avait emmené Simba à l’écart que pour lui parler en privé de choses que ses camarades ne devaient surtout pas entendre… et en particulier Donald.

Nala : Ces crétins croient tous à cette religion fumeuse qu’a crée Rafiki. Quant à Scar, il gère extrêmement mal le territoire, et puis n’oublions pas que c’est un roi illégitime…
Simba : Rafiki… alors ce que disait Donald toute à l’heure était vrai…
Nala : Tu dois revenir à la Terre des Lions, Simba.
Simba : Evidemment ! Je ne suis resté ici que pour constituer une armée !
Nala : Tous les préparatifs sont terminés ?
Simba : Oui, l’opération « Le Retour du Roi » est en phase de commencer.
Nala : Que dois-je faire, ô mon roi ?
Simba : D’abord, tu vas me ramener à manger. Je veux un vrai festin, pas comme ces insectes insipides que me rapportent mes deux sous-fifres… pour ce qui est de la suite, j’en parlerai avant de partir.
Nala : Bien.
Simba : Va chasser, maintenant.
Nala : J’y vais.

Nos quatre lascars, quant à eux, répétaient d’un air enjoué la même expression en boucle.

Timon : Hakuna…
Pumba : … Matata !
Dingo : Hakuna…
Sora : … Hakuna !
Timon : Mais noooon ! Tu le fais exprès, ma parole ?! T’es vraiment trop con ! C’est facile, pourtant, il suffit de faire comme Pumba et moi, et c’est dans la poche ! Je comprends vraiment pas comment tu peux avoir du mal…
Sora : Ah ben désolé, hein, c’est le stress…
Pumba : Tu es sûr que tu ne veux pas chanter avec nous, toi ?
Donald : Moi ?! Jamais ! Vos incantations maléfiques, vous pouvez vous les garder !
Pumba : Bon…
Dingo : Et sinon, qu’est-ce que ça veut dire, au juste ?
Timon : Ça veut dire, « Pas de soucis », en gros. L’idée, c’est de vivre sa vie comme on l’entend, sans loi, sans chef, sans mère pour nous obliger à porter un épais manteau de feuilles quand elle a froid.
Sora : Alors c’est tout ce que vous faites ? Vous restez là à glander pendant que des millions de gens meurent dans l’univers et souffrent ? C’est génial ! J’peux rester avec vous ?
Dingo : Pas question, Sora ! Je te rappelle qu’en tant que Maître de la Keyblade, tu as des devoirs !
Sora : Oh, tant pis, hein… Tiens, je te la file, si tu veux.
Dingo : Tu sais bien que c’est pas possible, ce n’est pas moi que la Keyblade a choisi !
Sora : Non, c’est vrai… enfin, pas dans cette parodie-ci, en tout cas…
Pumba : Parodie ?
Dingo : N’y prêtez pas attention, ça le prend, quelques fois. Je crois qu’il ne sait pas ce qu’il dit.
Timon : Et tu veux pas profiter de la vie avec nous, l’oiseau ? C’est cool, je t’assure ! On vit la belle vie ! Allez viens, tu vas voir comme c’est génial !
Donald : Aah ! Jamais ! Le fidèle, le vrai, se destine à une vie austère, hors des plaisirs de la chair qui ne sont qu’éphémères ! Les libertins qui se complaisent à ces péchés terrestres n’accéderont jamais au bonheur, au vrai bonheur, celui qui est éternel et qui nous attend après notre mort dans les bras d’Asili !
Sora : …
Dingo : …
Pumba : Dites, il serait pas un peu con, votre ami ?
Sora : Pire, il est fondamentaliste.
Donald :Ecoutez, blasphémateurs, je vous propose de faire un pari pour vous montrer les avantages de la croyance… Primo : si vous pariez qu’Asili est toute-puissante en vivant en bons fidèles et qu’elle l’est réellement, vous serez récompensés par un bonheur éternel. Deuxio : si elle ne l’est pas, ce qui est impossible, vous aurez tout de même vécu une vie chaste et pieuse qui vaut la peine d’être vécue. Tercio : En revanche, si vous partez du principe qu’Asili n’est rien, vous vivre une vie minable et pécheresse, quelque soit votre choix. Qu’en dites-vous ?La solution ne s’impose-t-elle pas d’elle-même ?
Sora : Je mise 10 munnies sur la 3e solution.
Pumba : Et moi une poignée d’insectes sur celle-là aussi.
Timon : Allons-bon, je parie ma vie toute entière sur la 3e réponse.
Dingo : Moi non, j’aime pas les jeux d’argent.
Donald : M… mais enfin ! L’idée n’est pas tant sur la chose à parier, mais sur… enfin… Raah ! Laissez tomber, vils hérétiques ! Je ne peux rien pour vous sauver !
Simba : Me revoilà.
Pumba : Ah ! Notre roi vénéré !
Dingo : Simba, te revoilà enfin ! J’aimerai savoir… Que comptes-tu faire, maintenant ?
Simba : D’abord, manger. Ensuite, je vous expliquerai mon plan plus en détail.
Sora : Manger ? Euh, oui, pourquoi pas… mais… où est le repas ?
Simba : Le voilà qui arrive.

-Sora-desuka- -Sora-desuka-
MP
Niveau 10
04 avril 2012 à 14:32:44

En effet, avec un excellent timing, Nala s’approchait d’eux, tenant fermement dans la bouche… un phacochère.

Pumba : Euh…
Simba : Un problème ?
Pumba : N… Nala, c’est ça ?
Nala : Mmh ?
Pumba : Est-ce que… ta proie… avait une cicatrice, sur le flanc droit ?
Nala : Peut-être, je m’attarde rarement sur ce que je tue.
Pumba : Non parce que tu sais, il y a mon cousin qui vit dans les environs, et…
Simba : Eh bien ? Tu ne manges pas, Pumba ?
Pumba :Je… J’ai pas très faim.
Simba : Tu insultes la cuisine de Nala ?! Tu voudrais qu’elle reparte chasser simplement pour le confort de tes papilles ? MANGE ! TON ROI TE L’ORDONNE !
Pumba : O… oui, mon roi…
Sora : Alors, Simba ? Tu comptes faire quoi ?
Simba : C’est simple. Nous allons retournons sur mes terres. Là-bas, Toi, Sora, tu devras convaincre les lionnes que leur nouvelle religion n’est qu’un ramassis de mensonges. Nala, intégrée dans la masse, se dressera pour te donner raison, et les autres lionnes ne tarderont pas à suivre. Dingo, tu serviras d’appât pour attirer l’attention des hyènes : en te réfugiant dans ta carapace, tu ne craindras rien. Pendant ce temps là, j’irai trouver Scar et entamerai un combat épique contre lui. Enfin, si les choses dégénèrent et qu’on doit assiéger la place forte de Scar, Timon servira d’émissaire et de négociateur, et Pumba fera office d’en-cas.
Timon : Je suis pas sûr d’être tout à fait… enfin… comment dire…
Pumba : Moi non plus, en fait… Enfin c’est pas comme si on avait le choix… Majesté.
Dingo : J’espère que ce sera vraiment sans danger…
Sora : Ouais, personnellement, je sais pas non si ça va marcher, mais j’en suis.
Nala : Je vous suivrai jusqu’à la mort, mon roi.
Dingo : « Mon roi » ? Je croyais que tu étais pour le prophète Rafiki ?
Nala : Oh… en réalité… Mais… Où est Donald ?!
Sora : C’est vrai, ça, maintenant que vous le dites, ça fait un moment que je l’ai pas vu… Juste au moment où Nala revenait avec le dîner, en fait…
Timon : Hé, allez savoir… peut-être que sa religion lui interdit de manger du phacochère ?
Pumba : Rien que pour ça, je serai capable de me convertir… Hein ? Moi ? J’ai rien dit !
Simba : Enfer ! Il est sûrement retourné voir son guide spirituel ridicule pour lui annoncer ma venue !
Sora : Ah ben merde, alors ! Il faut qu’on se magne si on veut être là-bas avant lui !!
Nala : Avant lui… Je sais pas si ce sera possible, mais on doit faire en sorte que Rafiki n’ait pas le temps de préparer ses troupes…
Simba : Il n’y a plus qu’à espérer que Scar ait déjà maté dans le sang la rébellion du babouin ; Donald se jettera ainsi dans la gueule du lion.
Dingo : Euh… si possible, j’aimerai éviter que Donald se fasse tuer…
Simba : Mais… Pourquoi ?
Sora : C’est vrai, ça, pourquoi ?
Simba : Il ne me reconnaît pas comme son souverain, je ne vois pas l’intérêt de lui laisser la vie sauve.
Dingo : Disons que sans lui, notre quête pour sauver l’univers serait beaucoup plus difficile… Et puis je sais comment le faire redevenir lui-même.
Sora : Ah ?
Dingo : Oui.
Sora : Tu pourras en profiter pour le rendre un peu plus agréable ?
Dingo : Ca, c’est pas dit.
Sora : Oh…
Simba : Bon, on n’a plus de temps à perdre, mettons-nous en route.

La route fut longue, très longue. Il leur fallut traverser une nouvelle fois la jungle, le désert et la majeure partie des landes qui font partie du territoire revenant de droit à Simba… un paysage qui n’était pas vraiment du goût esthétique de Timon.

Timon : On va se battre pour ÇA?
Simba : Ce sont mes terres. Aussi ruinées qu’elles soient, j’en suis le roi.
Timon : Eh ben… Tu vas avoir du boulot à faire, une fois au pouvoir…
Pumba : C’est à ce rocher là-bas qu’on doit aller ?
Simba : Exact. C’est là-bas que se trouve Scar. Allons-y.

Le trajet fut rapide, comparé à ce qu’ils avaient traversé un peu plus tôt. Quelle ne fut pas la surprise de Scar lorsqu’il vit apparaître, sur un rocher le surplombant, la silhouette de Simba, à l’air menaçant. Il confondit au premier abord avec celle de son père Mufasa avant de se reprendre.

Scar : Qu… Tu es vivant ?! Ah ! Tant mieux ! La régence est finie, je peux sereinement te confier les…
Simba : Ton règne illégitime prend fin ici, Scar.
Scar : Règne ? Non, non, tu n’y es pas du tout, je n’ai fait que veiller sur le trône en ton absence !
Simba : Je n’y crois pas une seule seconde ! VIENS TE BATTRE !
Scar : Noon ! AAaargh ! Je… Noon ! Va t-en ! Gnn… Va t-en, te dis-je !
Simba : Aaaah ! Je… Je vais tomber !
Scar : Ciel ! Qu’ai-je fait ?! Je… désolé d’avoir laissé traîner cet os !
Simba : Tu… tu l’avais fait exprès pour que je glisse… tu… ordure… tu avais préparé le terrain… Tu n’as donc aucun scrupule ?!
Scar : Non ! Enfin… tu ne comprends pas ! Même concernant Mufasa… Ce n’était pas ma faute ! J’avais essayé de l’aider mais mes pattes ont glissé ! Tu as déjà essayé de retenir quelqu’un avec tes pattes ? Non, c’est impossible. Il n’y a qu’un singe qui pourrait le faire. Ou un singe un peu plus évolué. Mais je parle, je parle, et je ne t’aide pas. Tiens, cher neveu, je vais quand même essayer de t’aider. Accroche-toi à moi !
Simba : Comme si j’allais tomber dans un piège aussi grotesque ! Je n’ai pas besoin de toi pour m’en sortir ! YAAAH !

D’un puissant bond, le jeune lion se retrouva de nouveau sur la terre ferme, sur Scar qu’il menaçait de ses griffes.

Simba : Maintenant dis-leur !
Scar : Quoi donc ?
Simba : Dis-leur que tu as tué Mufasa !
Scar : Mais enfin… pourquoi je leur dirais ? C’était un accident, je ne voulais pas…
Simba : Dis-le !
Scar : C’est mon frère, tout de même ! Ce serait vraiment discourtois de…
Simba : TON ROI TE L’ORDONNE !
Scar : Aaah ! Je… d’accord, j’ai tué Mufasa !
Simba : Bien !
Scar : Mais… pourquoi tu m’as fait dire ça ? Il n’y a personne aux alentours !
Simba : Tu remets en question mes ordres ?!
Scar : Non, non ! Pas du tout ! Vous vous méprenez, messire !
Simba : Je me méprends ? Alors c’est ma conception de la vérité que tu réfutes, traître ?
Scar : Je… pitié !

Laissons là cette scène de combat peu épique et attardons-nous davantage du côté de Sora et de Nala.

Rafiki : Asili t’est reconnaissante pour nous avoir amené ce prisonnier, sœur Nala !
Nala : Je n’ai fait que suivre le chemin qu’Asili a tracé pour moi, ô Grand Prophète.
Rafiki : A présent, et maintenant que nous avons allumé ce bûcher, portons-y l’hérétique.
Sora : Qu… Quoi ? C’était pas prévu, ça… J’ai pas le droit à un procès, ou un truc du genre ?
Donald : Asili te jugera lorsque les flammes lècheront ton visage ! Si elle juge que tu dois vivre, tu en ressortiras indemne… sinon…
Sora : C’est pas un peu pourri, comme procès ? J’ai même pas droit de faire un discours pour… euh… me repentir ?
Rafiki : Comme tu le souhaites, mais fais vite, hérétique.
Sora : D’accord… Hum, hum ! Voilà, en réalité, c’était pour dire que Rafiki n’était qu’un imposteur.
Donald : BLASPHÈMES !
Rafiki : Quoi ?! Emparez-vous de lui !
Nala : Ce sont là les folies d’un lion condamné, ô Prophète. Laissons-le finir, et Asili ne l’en jugera que plus sévèrement encore.
Sora : Merci bien. Bref, dans votre opinion, Asili est toute-puissante, elle nous façonne, elle nous donne notre beauté, mais aussi tout le reste des qualités… alors pourquoi est-ce que le « Grand Prophète », son représentant, serait aussi moche ?! Hein ? Comment ça se fait ? Vous avez vu sa gueule ?! Non mais sérieusement, vous trouvez pas qu’il fait flipper ? Vous voulez suivre les ordres d’un babouin qui fait peur aux enfants ?! Et puis sérieusement, c’est quoi ce cul imberbe ? Un cul sans poils ! Alors que le reste de son corps est tout velu ! C’est bien une preuve de disharmonie de la nature ! Vous suivriez les ordres d’un gusse plus moche que vous ? C’est révoltant !
Nala : Mes… mes sœurs ! Ce jeune lion a raison ! Rafiki ne mérite pas d’être considéré comme le Grand Prophète » de notre chère Asili !
Rafiki : BALIVERNES !
Lionne A : Mais… ne brûlerons-nous pas dans les flammes du noyau de la Terre ?!
Sora : Non mais en fait, je vous explique… Ce serait trop facile d’accéder au bonheur après la mort s’il suffisait de hocher bassement la tête et de dire « oui, maître » au premier couillon cul nu venu. En fait, le truc, c’est que le babouin… ben c’est une sorte d’épreuve pour éprouver votre foi ! Les vrais croyants, eux, seront récompensés en utilisant leur esprit critique !
Rafiki : Ha ! Ce fou veut entraîner la scission de notre groupe ! Ne l’écoutez pas, il est envoyé par le Mal !
Donald : Emparez-vous de lui !
Lionne B : Non, il a raison ! On doit prendre plus de recul ! Notre foi s’en trouvera grandie ! Ce qu’Asili veut, c’est que nous protestions contre le pouvoir de Rafiki ! Alors protestons, mes sœurs !
Lionne C : Faux ! Il parle d’une épreuve visant à éprouver notre foi, mais c’est LUI, l’épreuve !
Lionne D : C’est ce que nous allons voir ! Yaah !
Lionna A : Raaah !
Lionne B : Prends çaaa !
Lionne C : Je vous reconvertirai de force !
Donald : Non, ne vous battez pas ! Nous devons rester unis pour faire face à…
Sora : On dirait que vous êtes plus que deux !
Rafiki : Je reviendrai ! Et j’aurais une armée de croisés avec moi !
Donald : Hé ! Attendez-moi, ô Prophète !
Nala : Ils s’enfuient !
Sora : Occupe-toi de ramener Donald, Dingo a dit qu’on pouvait encore le rendre normal. Pour ce qui est de Rafiki, il pourra plus faire de mal à grand monde, maintenant…
Nala : Bien, j’y vais ! Dépêche-toi de rejoindre Simba ! Il aura sûrement besoin de ton aide !

-Sora-desuka- -Sora-desuka-
MP
Niveau 10
04 avril 2012 à 14:32:58

Tandis que les lionnes s’affrontaient férocement dans ce qui semblait être la première guerre de religion de l’histoire de la Terre des Lions. Dingo semblait, lui, en fâcheuse posture.

Dingo : Allez-vous en ! Partez, ou bien je vais me fâcher !
Shenzi : Ha ha ! Pour ça, il faudrait déjà que tu sortes de ta carapace, tu ne crois pas ?
Banzai : Ouais ! Vas-y ! Fais pas le lâche ! Sors de là qu’on te croque !
Ed : Arf ! Arf !
Dingo : Oh ! Regardez, là-bas ! Y a… euh… un truc !
Banzai : HEIN ?! QUOI ?! OÙ ÇA ?!
Shenzi : C’est un piège ! Il est sorti ! Il va s’enf... Ah ben non !
Dingo : Moi ? M’enfuir ? Je suis un honorable chevalier royal, moi madame !
Banzai : Un chevalier royal ? Ha ! T’as prêté allégeance à Simba, tête de con ?
Dingo : Non, j’ai placé mon épée au service du roi Mickey !
Ed : Arf ?
Dingo : Pas besoin d’entrer dans les détails ! Cette fois, je ne fuirai pl… Ah ! Sora !
Sora : Ah, salut. Ils sont où, Simba et Scar ?
Dingo : Tu ne vas pas rester m’aider ?
Sora : Mmh… Oui, tiens, c’est pas une mauvaise idée. En garde, vous trois !
Dingo : Yahaaaa !
Shenzi : Mais… mais… MAIS…. C’est qu’ils font mal, ceux-là ! Ils sont plus puissants que je le pensais !
Banzai : Merde, ouais ! Allez on se casse ! MAINTENANT !
Ed : Arf ! Arf !
Shenzi : PAS LE TEMPS DE RIRE, ED ! FAUT FUIR !
Ed : Pardonnez mon hilarité, très chère, mais celle-ci s’explique par l’expression de terreur qui se lit sur vos deux visages, contrastant avec l’extrême confiance que ceux-ci affichaient quelques instants plus tôt.
Banzai : Ouais, ouais, c’est ça. Allez, on bouge !
Sora : Ils sont rudement nuls, en fait.
Dingo : Quelle honte… Et dire qu’on avait raté deux occasions de leur mettre une raclée alors qu’on en avait les moyens…
Sora : Allez, ‘faut qu’on rejoigne Simba !

Le jeune roi, de son côté, acculait peu à peu son oncle qui s’obstinait malgré tout à ne pas répliquer.

Scar : Ecoute, Simba. Je te laisse le trône ! Il est à toi, après tout… et…
Simba : Je ne négocie pas avec les traîtres ! C’est pas si simple, Scar ! Tu peux pas profiter de mon trône pendant des années et me le donner à mon arrivée en espérant que je te pardonne !
Scar : Mais enfin ! Tu avais disparu ! Je n’allais pas laisser le trône vide ! Le Royaume serait tombé en ruines !
Simba : Regarde autour de toi, Scar ! Il ne te paraît pas ruiné, MON royaume ?
Scar : Je ne sais pas pourquoi il est comme ça ! J’ai fait tout mon possible, je le j… Aaaah ! Rec… recule !
Sora : Ah ! Les voilà !
Dingo : Tu es sûr qu’il a besoin de notre aide ?
Sora : Maintenant que tu le dis…

Bondissant sur son adversaire qui se débattait tant bien que mal, Simba et lui roulèrent sur plusieurs mètres, jusqu’à ce que, concentrant toute sa force dans ses pattes inférieures, il propulsa son oncle sur plusieurs mètres dans les flammes du bûcher qu’avaient allumé les intégristes.

Simba : Enfin fini…
Sora : T’es sûr ? Il a paru un peu facile à battre…
Simba : Il n’a jamais vraiment brillé par sa force ou sa vaillance.
? : Ha ha ha…
Dingo : Que… Ah ! Pat ! Encore toi !
Pat : Bientôt, Scar se transformera en Sans-cœur et reviendra pour régler vos comptes une bonne fois pour toutes !
Simba : Ah ? Vraiment ?
Pat : Oui ! Son cœur sera dominé par la jalousie et la haine, et il succombera aux Ténèbres qui le rongent ! Ha ha ha ! Il va maintenant revenir pour vous affronter… maintenant !
Dingo : …
Simba : …
Sora : Tu disais ?
Pat : Une petite erreur de timing, rien de plus… Maintenant ! Ou maintenant ! Maintenant ! MAINTENANT, J’AI DIT !
Simba : Dingo, va voir ce qu’il en est.
Dingo : Mmh… Il a l’air de bien brûler.
Sora : Ah oui, je me disais que l’odeur qui flottait dans l’air était pas anodine…
Pat : Non… Raaah… C’est impossible ! Je me suis trompé de personne à corrompre ! Le cœur de ce type était pur !
Sora : Ouais, comme quoi ‘fallait pas se fier à sa cicatrice et à sa tronche terrifiante…
Simba : Alors si je comprends bien, il va maintenant falloir s’occuper de ton cas.
Pat : Raaah ! Tant pis ! J’mets les voiles ! Maléfique sera pas contente, mais elle sera obligée de se passer de lion de garde pour son château ! A plus, les nazes !
Simba : Att… Tss… Trop tard…
Dingo : C’était donc pour ça qu’il était venu ici…
Sora : C’est vraiment scandaleux d’instrumentaliser les animaux, comme ça, en les enlevant à leur monde… Et sinon, Simba, ça en est où, de cette portée de lionceaux, avec Nala ?
Simba : Je vois pas de quoi tu veux parler. J’aimerai d’abord restaurer la gloire d’antan de mon Royaume avant d’envisager de féconder les lionnes qui m’auront prêté allégeance.
Sora : « Les lionnes » ? Sacré coquin, tu les gardes toutes pour toi !
Simba : Evidemment. S’il y a un lion pour une demi-douzaine de lionnes, ce n’est pas pour rien.
Sora : Ah oui, tiens, maintenant que tu le dis, c’est un peu logique…
Dingo : Peut-être, mais à terme, ça va pas poser un problème de consanguinité ?
Simba : Ce n’est pas comme si on avait le choix.
Sora : Ouais, j’ai beau avoir la gueule d’un lion, ça me rend pas zoophile pour autant. Je crois que je vais laisser à Simba la joie d’organiser des orgies animalières.
Nala : Sire !
Simba : Ah, te revoilà. Alors ?
Nala : Je vous apporte l’oiseau.
Donald : Lâchez-moi ! Je n’ai rien à dire à des infidèles ! Des non-croyants ! Je mourrai en martyre !
Simba : Tu dis avoir une solution pour le guérir, Dingo ?
Dingo : Oui, je m’y attèlerai dès qu’on sera de retour dans le Gummi.
Nala : Il y a aussi autre chose, mon roi.
Simba : Oui ?
Nala : J’ai trouvé un sac de graines bizarres lors d’une perquisition avec Timon et Pumba dans l’arbre qui sert de tanière à Rafiki. On a essayé les planter au pied de l’arbre, et il a dépéri juste après. On pense que Rafiki a utilisé ces graines pour transformer ces terres en la lande désolée qu’elle est aujourd’hui.
Dingo : Alors voilà la véritable explication… En fait, c’était pour accuser Scar du dépérissement du pays…
Donald : C’est faux ! Vous m’entendez ?! FAUX ! Je vous interdis de blasphémer contre le Grand Prophète ! C’est Asili qui a puni Scar !
Simba : Bon, embarquez-le dans votre vaisseau. Moi, j’ai à m’entretenir avec une hallucination de mon père.

S’avançant jusqu’au bout du rocher qui dominait les landes, Simba poussa un rugissement majestueux, qui trouva un écho chez certaines des lionnes. Peu de temps après, un nuage en forme de lion se forma au dessus du jeune roi qui cherchait à obtenir la reconnaissance de son père.

Sora : Euh… ça le prend souvent ?

Mais alors qu’il s’étonnait de cette scène fort peu commune, le maître de la Keyblade sentit son arme remuer. Alors, la pointant vers le nuage qui commençait déjà à se dissiper au dessus de Simba, il verrouilla la serrure qui y était apparue.

Nala : Et… ça te prend souvent aussi, ça ?
Sora : Ça arrive.
Simba : Plus rien ne vous retient ici, je suppose.
Sora : Exact. J’ai plus qu’à rejoindre Dingo, et on décollera. Mais au fait, qu’est-ce qu’il va se passer, alors, pour les lionnes qui avaient suivi Rafiki ?
Simba : C’est simple, elles auront leur tête au bout d’une pique pour avoir osé me défier. J’en ferai sûrement de même avec une autre pour servir d’exemple. Le reste me suivra naturellement, en roi légitime que je suis.
Sora : Ah oui, je vois… Bon ben… longue vie au roi, hein !

Et sur ces mots, Sora rejoignit le Gummi en toute hâte, récupérant instantanément sa forme humaine.

Sora : AAaaah… Pas fâché d’avoir de nouveau des bras et des jambes, moi…

Il vit alors Dingo sortir de l’une des chambres.

Sora : Alors ?
Dingo : Je l’ai attaché à son lit avec sur les oreilles un enregistrement de Sartres. D’ici quelques heures, il devrait être lui-même.
Sora : Bien, bien ! Allez ! On décolle !

Fin du Chapitre
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rocknels rocknels
MP
Niveau 58
04 avril 2012 à 21:23:32

Super le clin d'oeil de Pikachu, ta fic est toujous aussi hilarante :rire:
Vivement la suite et longue vie au Roi Sora-desuka !

Isthun Isthun
MP
Niveau 9
09 avril 2012 à 00:31:04

Magnifique, j'aime beaucoup ^^

-Sora-desuka- -Sora-desuka-
MP
Niveau 10
29 avril 2012 à 13:05:25

Voilà la suite :-p
(C'est un peu plus court, je sais. En fait le chapitre est prêt depuis un bon moment mais j'avais oublié de le poster xD (c'est pas comme si vous vous étiez montrés impatients, en même temps :noel: ) Enfin du coup, la bonne nouvelle c'est que l'écriture du prochain chapitre est presque finie :fete:

Mais trêve de bavardage o/

Chapitre 25 – Retour à la Case Départ

Sora : Bon, maintenant, il s’agit de faire attention…
Dingo : Oui, prends garde, Sora. Un seul faux mouvement et tout est fichu !

Voilà plusieurs minutes que la tension était à son comble, tandis que le Gummi traversait un champ d’astéroïdes particulièrement dense.

Sora : Pfiouu ! Je l’ai échappée belle, là !
Dingo : Un peu, oui ! C’est presque de l’inconscience, d’y aller aussi brutalement !
Sora : Ah, que veux-tu ? Moi j’y vais au culot !
Donald : Dites…
Dingo : Oui ?
Donald : Ca vous dérangerait d’abandonner votre partie de mikados pour m’aider à esquiver ces astéroïdes ?
Sora : Et puis quoi encore ?
Dingo : Je ne vois pas à quoi on pourrait t’être utile. Il n’y a qu’un seul poste de commande pour le pilote…
Donald : Peut-être, mais les deux postes qui sont libres à côté sont pas là pour faire jolis, et les canons qu’ils permettent de contrôler seraient pas de trop pour déblayer un peu le champ d’astéroïdes !
Sora : Ca, ‘fallait y penser avant d’essayer de me faire brûler vif sur la Terre des Lions !
Donald : Oui, bon, je t’ai dit que j’étais désolé ! Tu veux pas que je t’offre des fleurs, non plus ? Et puis j’aimerais bien parler d’autre chose.
Sora : Ca va être difficile, ça. M’est avis que ta conversion, tu vas en entendre parler encore longtemps !
Donald : Génial…
Dingo : Bon, revenons à nos moutons. Sora ? C’est ton tour.
Sora : Ah, oui… Voyons voir… si je retire celui-l… AAAaah ! Donald ! Tu peux pas faire attention, non ?! T’as bousillé notre partie !
Dingo : C’était quoi cette secousse ?!
Dingo : Oh, trois fois rien ! J’ETAIS JUSTE EN TRAIN DE VOUS SAUVER LA VIE !
Sora : Oui, bon, d’accord. Je vais t’aider, si t’y tiens tant…
Donald : C’est très généreux de ta part, Sora, mais j’ai plus vraiment besoin de ton aide ô combien miraculeuse, maintenant qu’on est sortis de ce foutu champ !
Sora : Ah ben génial, voilà comment on me remercie quand je propose gentiment mon aide !
Dingo : Il y a quelque chose au loin, là, non ?
Donald : Ah, oui, le prochain monde ! Sur lequel on va de nouveau devoir s’immiscer dans les affaires des gens, massacrer des Sans-cœur, laisser Sora sceller sa serrure céleste et repartir comme si de rien n’était…
Sora : Maintenant qu’on s’en rapproche, j’ai l’impression de l’avoir déjà vu quelque part…
Dingo : Oui ! Moi aussi !
Donald : Vous pensez que ce serait… Twilight Town ?
Dingo : Ca y ressemble trop pour que ce soit une coïncidence…
Donald : Euh… peut-être mais… quand même, quoi !… ha ha… comment vous voulez que de toutes les planètes qui composent la galaxie, on revienne sur celle qu’on a quittée il y a pas plus d’une semaine ?! Les chances doivent être de une sur au moins plusieurs millions !
Sora : Quelle était la chance pour qu’on retombe sur trois mondes qu’on avait déjà explorés avant et qu’on retrouve Mushu, la Bête ou Simba ?
Donald : Ouais, t’as pas tort…
Dingo : Tu diras ce que tu voudras, Donald, pour moi c’est bien Twilight Town…
Donald : Bon, soit. Et après ? Qu’est-ce qui nous oblige à y atterrir, au juste ?
Sora : Le compteur d’essence.
Dingo : Et puis le peu de nourriture qu’il nous reste dans le frigo. Les vivres ne s’achètent pas toutes seules, tu sais !
Donald : D’accord, d’accord, on va y retourner… De toute façon, ça devrait pas nous prendre très longtemps…

Et sans plus de cérémonie, le vaisseau se posa dans la ville du crépuscule. Une fois les différents besoins du Gummi pourvus, l’équipage se prépara à décoller, lorsque…

Bibi : A l’aide ! A l’aaaaiiide !
Donald : Bon, qu’est-ce qu’il se passe, cette fois ?
Sora : Tiens, c’est marrant. Ce type a deux espèces de lueurs jaunes en guise d’yeux. Ca et un visage tout noir.
Donald : En effet, c’est bizarre…
Dingo : Il vient vers nous !
Bibi : Faut aider Seifer ! Il est à l’arène de Struggle !
Sora : Oui, oui, c’est bien, mais dis-moi, tes yeux, c’est des vrais ou bien t’as des lentilles spéciales ?
Donald : Ca m’intrigue aussi.
Dingo : Moi je pense qu’ils sont faux.
Bibi : Pas le temps ! S… Seifer !
Sora : Encore quelqu’un à aider… Décidément, la routine nous poursuivra jusqu’ici…
Dingo : Bon, allons-y, alors…
Bibi : Vite ! Vite ! Il est en danger !
Donald : Mais oui, allez, tiens, un munnie. Va jouer, maintenant, zou.

Laissant là le garçon au chapeau pointu dont l’authenticité des yeux restera à jamais un mystère non résolu, le trio se hâta vers le lieu qu’on lui avait indiqué, pour y trouver Fuujin, Raijin, ainsi qu’un robot contenant le cerveau intact de Seifer (si tant est qu’il ait été intact même avant le choc avec le Train Fantôme). Mais le plus important n’était pas tant ces trois personnages, mais plutôt la demi-douzaine de Reflets et de Berserkers qui les encerclaient

Fuujin : C’était bien la peine que Seifer bénéficie de la médecine de pointe de la ville si c’est pour qu’on se fasse battre par ces trucs blancs !
Sora : Maintenant qu’on est ici, autant les aider, j’imagine…

Nos trois compères se débarrassèrent des Similis qui leur faisaient face avec une facilité déconcertante, y compris les plus imposants, munis d’énormes épées.

Sora : Il serait temps qu’ils nous envoient des plus gros morceaux, ces gusses de l’Organisation XIII. Je m’ennuie, moi.
? : …
Donald : Tiens, quand on parle de l’un des loups alcooliques, en voilà la capuche…
? : …
Sora : Bah alors, tu dis rien ? T’as perdu ta langue ?
? : Ma langue se porte très bien.
Donald : Tu veux te battre ?
? : Est-ce que je ne veux pas ne pas me battre ?
Donald : Quoi ?
? : Tu me demandes de répéter… est-ce parce que tu n’as pas entendu ou bien c’est pour combler la lenteur de ton cerveau, qui a pourtant parfaitement assimilé mon message, mais peine seulement à l’analyser ?
Sora : Faites gaffe, les gars, on a affaire à un chiant !
? : Et en quoi le fait de faire attention y changerait quoi que ce soit ?
Sora : Ben, je…
? : Nonobstant l’attention que vous me portez ou non, je continuerai à vous parler. Alors dis-moi, porteur de la Keyblade. En quoi prévenir tes amis te confèrerait un avantage contre moi ?
Sora : Euh…
Donald : Apparemment, celui-là s’amuse à torturer les plus faibles. Sora, bouge-toi les oreilles, t’es sa cible prioritaire.
Sora : Fais plutôt gaffe à ce qu’il ne s’attaque pas à toi, il risquerait de te convertir.
Donald : J’AI DIT QU’ON NE PARLAIT PLUS DE CA !
? : Par le plus grand des hasards, auriez-vous vu un homme nommé Axel ? Il nous cause quelques problèmes, ces derniers temps…
Dingo : Même si on l’avait vu, tu crois qu’on te le dirait ?
Sora : Ouais ! Pour avoir des infos, ‘faut mettre la main au porte-monnaie, mon gars ! On a rien sans rien !
? : Et qu’en serait-il de l’usage de la force ?
Donald : T’es tout seul, on est trois. Tu penses pouvoir nous intimider ?

En guise de réponse, le membre de l’Organisation XIII enleva sa capuche, révélant un visage dur, orné de deux cicatrices en forme de croix. Quant à ses cheveux, ils étaient d’un bleu… très bleu. Très très bleu.

? : …
Dingo : Ouah !
Sora : Merde, il a une tête de gros balèze. On est pas de taille !
Donald : C’est ça, à d’autres ! Je suis sûr que c’est une lavette !
? : …
Donald : Viens te battre !
Sora : Ne l’écoutez pas, monsieur. On le connaît pas. Il squatte notre vaisseau de temps en temps, mais à part ça, on fait pas équipe, hein ! La preuve, l’autre fois, il a essayé de nous tu…
Donald : COMBIEN DE FOIS IL FAUDRA TE DIRE DE NE PLUS PARLER DE CA ?!
Sora : Vous voyez ? Il a visiblement une dent contre nous. Enfin, du point de vue anatomique, il a pas de dent, c’est un canard, mais sur le plan métaphorique, c’est autre chose. Enfin tout ça pour dire qu’il manquera à personne, quoi.
? : …
Donald : Bon, j’en ai marre de ton silence. Je t’attends de palme ferme ! Qu’est-ce que t’attends ? Que je t’insulte ?!
? : …
Donald : Quoi ? T’as peur de te battre ? En fait tu t’es jamais battu, c’est ça ?! Tes prétendues cicatrices, c’est juste un accident de pierre-papier-ciseau, je parie !
? : Vous me désespérez.

Et sur ces mots, ce membre peu loquace de l’Organisation fit apparaître un vortex sombre.

Donald : Psst… Dès qu’il est parti, on le suit dans ce portail !
Sora : Quoi ?! T’es malade ?!
Donald : On a fait le tour des différents mondes, qu’est-ce que tu veux qu’on fasse d’autre ? Qu’on y retourne à nouveau ?! Non, non, il faut en finir tout de suite !
? : Je ne vous le conseille pas… à moins que vous ne vouliez finir comme ce « Riku »…
Sora : Riku… Riku… ça me dit quelque ch… Ah ! Riku ! Qu’est-ce que vous lui avez fait, m’sieur ?!
? : …

Sans rien répondre, l’homme mystérieux s’engouffra dans son portail, qui disparut aussitôt.

Donald : Merde, même pas le temps de foncer… Il a tout prévu, le bougre…
Dingo : Un individu hautain, énigmatique et terriblement classe… à tous les coups, ça ne devait pas être du menu fretin…
Sora : N’empêche, Donald, ça m’étonne qu’il t’ait vouvoyé !
Donald : Hein ?
Sora : Ben oui, quand il a dit « Vous me désespérez ».
Donald : Mais non, crétin, il s’adressait à nous trois en disant ça.
Sora : Tu crois ? J’me suis montré correct, pourtant…
Donald : C’est pas suffisant pour dissimuler ta bêtise immanente.
Sora : J’ai pas tout compris mais tu m’as insulté, là, non ?!
Dingo : Calmez-vous, vous-deux… Oh, tiens, les gens qu’on a défendus sont là.
Fuujin : Fais ça vite, Seifer.
Seifer : oUi, D’aCcOrD.
Raijin : Il me fait flipper, ce Cyber-Seifer…
Fuujin : Je vois pas pourquoi.
Raijin : Quelque chose à voir avec sa voix, je crois… et puis du fait qu’il puisse tirer des lasers avec les yeux, aussi…
Seifer : VoIcI lE tRoPhEe ReMiS aU cOmBaTtAnT lE pLuS pUiSsAnT dE tWiLiGhT tOwN.
Sora : Ha ha, allons… t’es bien gentil, mais j’ai pas besoin d’un truc pa…
Seifer : tIeNs, PrEnDs-Le.
Dingo : Oh, merci !
Sora : Quoiiii ?! Mais… non ! Ca devrait être à moi ! Je le veux ! T’en as pas un deuxième ?! Allez, donne-le moi ! Tu t’es trompé, lui c’est Dingo ; c’est moi, Sora !

N’accordant pas même un seul regard au maître de la Keyblade, Seifer s’éloigna dans un fracas métallique, suivi de près par ses deux sbires.

-Sora-desuka- -Sora-desuka-
MP
Niveau 10
29 avril 2012 à 13:05:51

Donald : Je crois que t’as une touche, Dingo.
Dingo : Pas mon genre.
Sora : Bon, c’était une très bonne blague, mais maintenant, tu me donnes le trophée ! Alleeeez, s’il te plaît…
Donald : Attends, il va quand même pas te filer le gage d’amour de ce gusse, ça doit avoir une forte valeur sentimentale, ha ha. T’as plus qu’à le laisser prendre la poussière sur une étagère.
Dingo : … ou à le revendre à la première occasion.
Donald : Aussi.
Sora : Pff… tiens, voilà quelqu’un…
? : Hé ! Salut les gars ! Je vous cherchais partout…
Sora : « Les gars » ?
Donald : On se connaît ?
Dingo : Son visage me dit quelque chose…
? : Ben oui ! C’est moi, Pence !
Donald : Je réitère ma question : on se connaît ?
Sora : Ah, oui ! Pence ! C’était un des drogués qu’on a rencontrés à notre réveil.
Dingo : Voilà ! Merci, Sora.
Donald : Oh, d’accord… ouais, maintenant que tu le dis, je m’en rappelle un peu.
Sora : Ca va, t’as l’air relativement clean…
Pence : Ouais, les temps sont durs.
Donald : C’est très bien, tout ça, mais qu’est-ce que tu nous veux, au juste ?
Pence : Tu t’appelles Sora, toi, c’est bien ça ?
Sora : Aaah ! J’suis célèbre !
Donald : Peut-être pas pour de bonnes raisons…
Sora : Hé, laisse-moi savourer mon heure de gloire, toi !
Pence : Y a une fille qui te cherchait, toute à l’heure.
Sora : En plus ?! Décidément, le succès s’est fait attendre, mais me voilà finalement prêt à embrasser ma carrière d’idole galactique !
Pence : Tu dois sûrement la connaître, elle s’appelle Kairi.
Sora : KAIRI ?! Un peu que j’la connais !
Donald : Oh, encore elle…
Dingo : Après tout ce temps passé à sa recherche, c’est maintenant elle qui est après lui… Quelle ironie…
Donald : En tout cas, pour la célébrité, c’est pas encore ça, hein. Finalement, c’est pas une heure de gloire que t’as pu savourer, mais à peine plus d’une minute.
Sora : Ben ça m’a quand même donné un avant-goût de ce qui m’attendra quand on aura encore sauvé l’univers !
Donald : Ouais, si seulement les gens pouvaient être au courant de nos actions et nous être un peu plus reconnaissants…
Pence : Mais sinon… euh… vous en avez quelque chose à faire, de ce que je viens de dire ?
Sora : Mmh… Où j’en étais, moi… ? Ah, oui… KAIRI ! Tu l’as vraiment vue ?!
Pence : Ouais, elle te cherchait, elle disait venir d’une île paumée. Elle avait un chien avec elle.
Dingo : Pluto ?!
Sora : Parce que c’est un chien, ce serait forcément Pluto ?
Donald : A part lui, t’as croisé beaucoup de chiens pendant nos aventures, dernièrement ?
Sora : Tu marques un point…
Donald : J’ai perdu le compte de mes points depuis un moment.
Sora : T’as vraiment mauvaise mémoire, alors…
Donald : C’est pas ce que j’insinuais.
Pence : Hum, hum…
Sora : Ah, oui, Kairi… Tu peux nous mener à elle ?
Pence : Justement, on a un léger problème…
Sora : Raaah, me dis pas qu’on s’est ratés et qu’elle est partie ?
Pence : Partie, oui, mais contre sa volonté, en fait.
Donald : Comment ça ?
Pence : Venez, les autres vous expliqueront mieux que moi.

Marchant sur les pas du petit gros, nos amis se retrouvèrent bien vite devant la gare de la ville, où les attendaient Hayner et Olette.

Donald : Ah, oui, je me rappelle de vos têtes à vous, par contre. En fait, c’est seulement la tronche de l’autre, là, qui m’a laissé totalement indifférent.
Hayner : Ouais, il a un visage très banal. Il passe toujours inaperçu, ce con.
Pence : Hum… Je… je suis toujours là…
Hayner : Oui, d’ailleurs si tu pouvais aller nous chercher des rafraîchissements, ce serait gentil de ta part. Je te rappelle qu’on a des invités. Allez, active-toi !
Pence : Euh… d’accord…
Sora : Merci mon brave.
Dingo : Tu es un amour, Pance.
Pence : Pence. Je m’appelle Pence.
Olette : Non mais tu vas pas leur raconter ta vie, non plus ! Allez, fonce, nos gosiers comptent sur toi !
Pence : Oui, oui, j’y vais !
Sora : Bon, vous pouvez m’expliquer pourquoi Kairi n’est pas avec vous ?
Hayner : Bon alors voilà… On était tranquillement dans notre repaire, quand…

Il semblerait qu’un flashback s’impose !

Olette : Allez, Kairi. Essaie au moins, ça détend, tu verras.
Kairi : Je sais pas trop… Un jour, sur l’île, Tidus avait essayé de fumer du Kaokou. Il est sorti du coma quatre ans plus tard…
Hayner : Ouaaais, mais c’est pas de ton Koukaou chimique, là, c’est naturel !
Kairi : Ca s’appelle Kaokou, et c’est un fruit. C’est parfaitement naturel !
Hayner : Ben non, si c’était naturel, ça pourrait se fumer sans problème. On t’a jamais rien appris, à toi ?
Kairi : On m’a appris les méfaits de la drogue ! J’y toucherai pas ! C’est mal ! Tout comme le sexe avant le mariage et l’avortement !
Olette : Oh, l’autre, comment elle est toute prude !
Hayner : T’es vraiment marrante, Karai !
Kairi : Kairi !
Hayner : Non, non, moi c’est Hayner. Kairi, c’est toi.
Kairi : Tu le fais exprès ?
Pence : Il est toujours comme ça avec quatre ou cinq spliff.
Kairi : Je suis bien contente d’avoir refusé d’y toucher !
Olette : Ouais enfin tu respires la fumée depuis plus d’une minute, là ! Combien de temps tu vas résister avant de te mettre à délirer ?
Kairi : Je préférerai encore me faire enlever pour de vrai par ce type louche en manteau noir !

Comme pour répondre à cette invitation, un portail noir apparut au centre de la cachette, et en sortit ledit type louche, un sourire aux lèvres.

Kairi : J’ai changé d’avis ! File-moi ça, toi, et vite !
Pence : Hé ! C’est ma part, ça ! J’avais économisé pendant…
Olette : Laisse-la faire, Pence. Tu vois bien qu’elle prend son envol. Elle aussi elle va voler loin et haut… Haaa…haa…
Ayel : Désolé mais c’est pas ça qui va me faire renoncer. Dépêche-toi de me tendre le bras et de crier en te démenant qu’on en finisse.
Kairi : Jaaamaaais, j’parle pas avec des cheveux rouuuges… même si y a un visage en dessous !
Hayner : Ah ben ça… toute la part de Pence y est passée !
Pence : Ma part… ma précieuse part…
Ayel : Bon, je suppose que j’ai pas d’autre choix…
Kairi : Arrière ! Démon ! Sale communiste ! Vilain rouge ! Je t’ai reconnu ! Tu vas périr dans les flammes du feu !
Ayel : Ben voyons… Allez, viens par là.
Kairi : Noooooon ! Bouhouhouuu, j’veux pas y alleeeeeer…
Ayel : Mais si, il faut y aller. Viens, t’auras une sucrerie.
Kairi : Ooooh ! C’est… vraaii ?
Ayel : Mais oui, monte dans mon portail, et je te donnerai un bonbon.
Kairi : Ouaaais… un bou… bon… bon… Oh, j’tiens plus debout…
Ayel : Voilà, viens, prends ma main. C’est bon ?
Hayner : Hé, Olette, file-moi mon briquet, là-bas, tu veux ?
Ayel : Euh… vous essayez pas de m’empêcher de l’enlever ?
Hayner : Ah ben non, c’est pas notre problème, ça.
Olette : Ouais, elle s’est foutue dans la mouise, elle assume. Nous on était juste là pour lui faire découvrir les joies du bédot.
Pence : En plus, elle m’a piqué ma part…
Kairi : Oooh… C’est… un mur, là-bas ? Mais oui ! C’est un mur ! Youhouuu… le muuuur… hi hi hi…
Ayel : Ah bon… ben bonne journée, alors… Oh, et une dernière chose…
Hayner : Mmh ?
Ayel : Rien. Je dis bien… RIEN… ne vaudra JAMAIS les joies de la Vodka. Me suis-je bien fait comprendre ?

Ce disant, l’homme aux cheveux flamboyants semblait particulièrement menaçant, et le cercle de flamme qui brûlait autour de lui ainsi que l’étincelle de rage qui luisait dans ses yeux n’étaient pas pour rien dans cette aura intimidante.

Hayner : Oui, d’accord.
Olette : Compris.
Pence : On l’dira plus, m’sieur.
Ayel : Bien !

Retournant chercher Kairi qui s’était éloignée pour s’extasier devant les briques, Ayel retourna alors dans son portail noir, suivi in extremis par le chien de Dingo.

Hayner : …
Pence : …
Olette :…
Hayner : Vous trouvez pas qu’y a beaucoup plus de fumée que d’habitude ?
Pence : Il a mis le feu à nos stocks pour l’hiver !
Olette : Vous pensez à ce que je pense ?
Pence : On va tout perdre ! On est foutus !
Hayner : On va passer une soirée mémorable !
Olette : Point pour Hayner. Pence, ton gage est de nettoyer tout ce qu’on aura fait ce soir, et Dieu sait qu’avec ce qui nous attend dans les prochaines heures, le repaire va être dégueulasse demain !

Sora : Alors ça a été finalement, pour nettoyer ?
Hayner : On a trouvé plus simple de changer de repaire. L’autre était irrécupérable.
Donald : En tout cas, il semblerait que cet Ayel fasse bande à part avec l’Organisation et opère seul… mais pourtant, il en avait après Kairi… Bizarre…
Olette : Qu’est-ce que vous allez faire, maintenant ?
Sora : C’est une très bonne question…
Dingo : Pour ma part, j’en sais absolument rien…
Donald : Déjà, je suppose qu’il faudrait que tu scelles la serrure céleste qui est ici, non ?
Sora : Ouais, bon, plan. Voyons voir, qu’est-ce qui pourrait servir à faire apparaître la serrure… ?
Hayner : J’ai pas tout compris, là… vous cherchez quoi, au juste ?
Donald : C’est un peu complexe, mais disons qu’on doit trouver un objet qui a une certaine valeur narrative sur ce monde pour le donner à Sora. Normalement, si c’est le bon, il pointe sa Keyblade dessus – une espèce de grosse clé très très moche qui fait de lui une sorte d’Elu de seconde main – et là, le paysage disparaît autour de lui, le laissant seul avec un trou en forme de serrure dans les nuages, vers lequel il tire une espèce de rayon laser qui verrouille le trou. Après ça, en théorie, le monde est sauvé, mais j’ai jamais vu aucune différence.
Hayner : Eh beh…
Olette : Je serais curieuse de voir à quoi vous ressembleriez défoncés, quand je vois ce que vous débitez comme conneries en étant nets…
Sora : Oh ! Vous croyez qu’un peu de votre drogue pourrait servir pour faire apparaître la serrure ?!
Hayner : Non mais ça va pas ?! C’est à nous !
Olette : Ouais ! C’est pas parce que j’ai dit que je voulais vous voir fumer que j’aimerais pour autant que ce soit avec MA came !
Sora : Bon, bon, d’accord…
Dingo : Et ce trophée ?
Donald : Tu voulais pas le revendre ?
Hayner : Quoi, ce truc ? C’est en toc. Les prétendues perles sont simplement des Dragibus.
Sora : Oh, dommage, y a même pas de noir dessus…
Dingo : Oui, tout le monde préfère les noirs.
Donald : En tout cas…
Dingo : Attention !
Sora : Aah !

Sans que nul ne sache comment il a bien pu faire son compte, sur un sol pavé et régulier, notre protagoniste un peu limité trébucha en laissant s’échapper de ses mains le trophée. Lorsque celui-ci atteignit le sol dans un grand bruit, les dragibus multicolores se répandirent aux quatre coins de la place.

Donald : Mais comment tu fais ton compte, toi ?!
Sora : J’en sais rien !
Hayner : Bon, en voilà au moins un que j’ai pu récupérer…
Dingo : T’as pas l’intention de le manger, quand même ?!
Hayner : Tu rigoles ?! Non, je vais la donner à Pence. C’est comme ça qu’on s’achète sa gratitude et son « amitié », Olette et moi. Du coup, il ose pas se plaindre quand on lui demande de faire nos corvées…
Sora : C’est malin, ça. Tiens, Donald, tu veux ce dragibus rouge ?
Donald : T’aurais au moins pu faire l’effort de le ramasser discrètement…
Sora : Tiens ? Il brille bizarrement…
Olette : Ils sont peut-être génétiquement modifiés…
Donald : A mon avis, c’est suffisamment chimique et synthétique comme ça…
Hayner : La prochaine fois, on fera goûter à Pence avant, histoire de voir si c’est sans danger.
Sora : Hé ! Ma Keyblade ! Ca y est, on a trouvé la serrure !
Donald : C’est un dragibus qui ouvre la serrure céleste, cette fois-ci… Splendide… Je sens que la cohérence et la Raison s’effritent un peu plus à chaque seconde qui passe en votre compagnie…
Sora : Et voilà ! C’est scellé !
Hayner : Eh ben on dirait que vous aviez raison…
Olette : Mais non, on a tous été témoins d’une hallucination, c’est tout ! En ce qui concerne Hayner et moi, c’est logique avec ce qu’on a fumé, mais vous, vous devez vraiment pas être normaux…
Sora : C’est ça, ouais. Sur ce, d’autres cieux nous attendent !
Donald : C’était rudement rapide, quand même…
Dingo : Tant mieux, j’aime pas m’attarder sur des planètes qu’on a déjà visitées. Ca me donne l’impression de tourner en rond.
Donald : C’est pas qu’une impression.
Sora : Aller, retour au Gummi !
Hayner : Comment ils font ?
Olette : Comment il font quoi ? Pour être cons ? Je sais pas. C’est peut-être inné.
Hayner : Nan, comment ils font pour se téléporter jusqu’à leur vaisseau ? T’imagines ? Ce serait super d’aller à la cachette comme ça…
Olette : Tu te creuses la tête pour rien, Hayner. C’était rien qu’un délire issu de ton imagination. Tout comme eux, d’ailleurs, et aussi Kairi, ce type encapuchonné. Même Pence. On les imagine tous dans nos têtes parce qu’on est com-plè-te-ment défoncés, voilà tout.
Hayner : Ouais, ça explique pas mal de choses…
Pence : Me revoilà ! J’ai apporté des rafraîchiss… Hé ! Où ils sont, les autres ?
Hayner : Les autres ? Quels autres ? J’vois pas de quels autres tu veux parler, moi. Allez, file-moi ce verre, j’ai soif !

Fin du Chapitre
-------------------

rocknels rocknels
MP
Niveau 58
29 avril 2012 à 14:03:39

:rire: Toujours excellent tes chapitres :rire:

A quand ton prochain vu que tu l'as presque fini ? :noel:

Isthun Isthun
MP
Niveau 9
29 avril 2012 à 21:13:37

Très bon comme d'hab! :rire2: Sauf que... Dans la version d'origine, on dit paopou, pas kaokou, mais peu importe :noel:

rocknels rocknels
MP
Niveau 58
29 avril 2012 à 22:03:13

Je me disais bien que ça semblait bizarre :hap:

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