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Sujet : Ma Parodie de Kingdom Hearts II

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kurganos kurganos
MP
Niveau 10
04 janvier 2012 à 02:31:25

yo c'est pour savoir quand arrive ton site de parodie -Sora-desuka- ? :noel:

SquallLion SquallLion
MP
Niveau 10
04 janvier 2012 à 14:19:49

Kurganos :
" yo c'est pour savoir quand arrive ton site de parodie -Sora-desuka- ?"

ah bon? Il comptait en faire un ?

-Sora-desuka- -Sora-desuka-
MP
Niveau 10
04 janvier 2012 à 19:59:25

Euh, ouais, mais pour ça faudrait que je reprenne l'apprentissage du PHP et que je me motive à le finir...

Enfin ça se fera, c'est sûr. J'espère que j'arriverai à finir ça cette année, en tout cas.

-Sora-desuka- -Sora-desuka-
MP
Niveau 10
21 janvier 2012 à 20:55:44

Voilà, avec pas mal de retard certes, le chapitre 22 :-)))

Chapitre 22 – Christmas of the Dead

Jack : Un indice qui pourrait nous aider à rattraper ces garnements ?
Donald : Là, les empreintes sont encore fraîches… La forme de celles-ci laisse à penser que des enfants sont passés ici récemment… Je me demande si… mmh… Pfeuh ! Beurk… Quant au goût, on dirait que la neige est mêlée à la terre battue qu’on trouve à la sortie de l’usine à jouet. Ainsi, je peux en conclure qu…
Dingo : Ils sont là-bas !
Sora : Poursuivons-les !
Donald : Oui. On peut faire comme ça, aussi…
Jack : Ils… Ils courent vite… On n’arrivera jamais à…
Sora : Merde, ils nous devancent !
Dingo : Faites un effort ou bien ils vont nous semer !
Donald : Revenez là, p’tits chenapans ! De mon temps, on n’emmerdait pas le monde et on respectait ses aînés ! À Noël on avait une paire de chaussette et on s’en contentait, bon sang de bon soir !
Jack : Oh, Donald ! Tu joues à merveille le personnage du vieil aigri !
Donald : Hein ? ! Mais non ! On avait VRAIMENT des chaussettes pour Noël ! J’adorais ça, moi ! On pouvait imaginer plein de jeux avec ! Même si la plupart impliquait la strangulation. Repose en paix, cousin Gontran… Sur ce coup, tu n’avais vraiment pas eu de chance.
Sora : On ne devrait pas continuer à leur courir après ?
Dingo : Il faut dire que dans notre enfance, le royaume de Disney ne brillait pas du même éclat qu’aujourd’hui.
Sora : Non mais qu’est-ce que vous foutez ? Ils ont une longueur d’avance, là ! Peut-être même trois ou quatre !
Donald : Hein ? Ah, oui : les mômes. Bon, allons les chercher par la peau du cul et flanquons leur une bonne fessée ! Qu’on n’en parle plus.
Sora : Je crois que c’est un peu tard pour… attends… « les chercher par la peau du cul »? leur donner une fessée ? N’y pense pas, malheureux ! C’est un coup à avoir les services de protection de l’enfance sur le dos !
Dingo : Et SOS Attouchements Pervers !
Donald : Boah ! Ils devaient avoir l’habitude, avec Oogie Boogie ! Rappelez-vous…
Sora : Exact, j’en ai un souvenir relativement… marquant.
Jack : On n’a plus ces associations-là, dans notre monde. Elles ont été démantelées lorsqu’on s’est rendu compte que justement, Oogie Boogie en tirait secrètement les ficelles.
Donald : Alors je présume que vous n’avez plus non plus d’Église ?
Dingo : Puisque la conversation dérive vers le politiquement, spirituellement et moralement incorrect, pourquoi est-ce qu’on n’essaierait pas plutôt de poursuivre Am, Stram et Gram avant qu’ils ne retrouvent Maléfique ?
Donald : Bonne idée, tiens !
Sora : Oui ! D’autant plus que c’est ce qu’on était déjà censé faire en premier lieu avant de s’arrêter pour papoter. Enfin, moi j’dis ça, j’dis rien…

Sur ces mots avisés, nos amis reprirent ainsi leur course effrénée. À partir de l’instant où ils en étaient : c’est-à-dire à faire des grands gestes tout en intimant aux trois lascars de se rendre. Le résultat n’était pas plus convainquant que la première fois : les dits lascars s’étaient déjà fait un plaisir de s’enfuir via le portail vers la Ville d’Halloween. Le groupe s’empressa donc d’emprunter la même voie.

Jack : Nous voilà de retour ! Donald, Ringo, vous arrivez à les voir au loin, vous ?
Donald : Pas du tout ! Et tous les arbres sur le chemin ne me facilitent pas vraiment la tâche !
Sora : Avec le temps que vous avez perdu en bavardant, ils ont eu largement le temps de s’enfuir, c’est sûr…
Jack : Oui, peut-être que je n’aurais pas dû faire remarq…
Dingo : C’est vrai que nous n’avons pas été vraiment malins, à nous arrêter après que Jack ait répondu à Donald…
Jack : Oui, je sais, et je m’en exc…
Donald : Tout de même… S’il ne nous avait pas tous arrêtés en me parlant, on n’aurait peut-être pu les rattraper, et Jack n’aurait pas eu besoin d’endosser l’entière responsabilité de cet échec, nous lavant, par la même occasion, Dingo et moi, de notre prétendue culpabilité…
Dingo : N’exagère pas, non plus. Il n’est pas le seul fau…
Jack : SI ! IL A RAISON ! JE SUIS UN MONSTRE ! Je ne mérite pas de vivre ! Je ne mérite pas de mourir non plus ! Je ne devrais même pas exister ! Je ne devrais pas être là ! Une erreur ! Une horreur, privé de mon bonheur !
Sora : Un discours d’une telle noirceur… Jack, tu fais peur !
Dingo : Le canard moqueur
A provoqué sa frayeur
Donald : Rieur, à la rigueur ;
P’tet un peu trop blagueur
Mais son discours rimeur,
Je n’en suis pas l’auteur !
Sora : Mais n’as-tu donc pas de cœur,
Oiseau de malheur ?
Donald : Je ne te savais pas brailleur,
Calme tes ardeurs.
Dingo : Nous te le disons en chœur :
Comprends sa douleur !
Donald : A la bonne heure,
Je l’admets, je suis un pécheur,
Par quels labeurs,
Jack, puis-je regagner tes faveurs ?
Sora : Nos clameurs l’ont fait fuir,
Gagné par la terreur !
Donald : Je le veux trouver sans heurts, avant qu’il ne meure
Les rumeurs disent de moi que je suis bon rhéteur.
Et par mon honneur,
Je prouverai ma valeur !
Dingo : Ta lenteur nous sied mal, j’irai en éclaireur.
Témoigner de ma chaleur, en offrant des fleurs.
Sora : Mmmh…
Donald : Je propose qu’on s’arrête là avant d’en arriver aux rimes pourries du type « magouilleur » ou « carburéacteur »
Sora : Vendu. Cela dit, c’est dommage, j’avais une suite du type
« En gage de douceur, ne sois pas aguicheur /
En montrant ton postérieur au vil enfileur »
Mais ça aurait été de fort mauvais goût.
Donald : Ouais, c’est précisément ce que je voulais éviter. Merci Sora. On s’en serait passé !
Dingo : Moi je propose quelque chose de mieux : pourquoi au lieu de rester là à déclamer, on n’essaierait pas de rattraper Jack avant qu’il n’aille se pendre ou que sais-je ?
Sora : Adjugé vendu! En route !

« Laissant derrière eux leur mélopée,
Nos tendres héros entamèrent leur épopée.
Car après tout ces discours stéréotypés,
Leur ami, il était temps de le rattraper !
Ainsi, ils… ils… mmmh… eux ils y arrivent bien, alors pourquoi pas moi ? Je… raaah… « Espérant voir l’aigreur de Jack dissipée » ? Non, il y a onze syllabes, ça va pas… c’est… Pff ! Bon, tant pis !
« Ils sortirent de la forêt et retournèrent au cimetière. »
Voilà.
Point.

Sora : Où est-ce qu’il est passé ?
Dingo : N’oubliez pas qu’on doit aussi retrouver les trois sales gosses.
Donald : Oui, mais eux ne risquent pas de pendre au bout d’une corde quand on les reverra.
Sora : Avec un peu de chance, on les trouvera tous en même temps !
Dingo : Réfléchissez, quel est le meilleur endroit pour se pendre, dans le coin ?
Sora : Il ne va peut-être pas se pendre…
Donald : Je te trouve bien optimiste, toi…
Sora : Non, je veux dire : qui te dit qu’il veut en finir avec une corde ? On peut tout aussi bien le chercher au fond d’un caniveau ou dans l’arrière boutique d’une pharmacie insalubre vendant de l’arsenic sans ordonnance.
Dingo : Non, je pense connaître suffisamment Jack pour pouvoir affirmer qu’il préférerait la pendaison.
Donald : Tu connais si bien Jack ? Comme c’est touchant ! Et dire que lui, il t’appelle toujours « Ringo »…
Sora : Décidément, il n’est pas né sous une bonne étoile, ce Ringo.
Dingo : Encore à digresser. C’est trop vous demander d’essayer de sauver Jack ?
Donald : Allons, allons. On va s’y…

Tandis que le canard discourait, son œil fut attiré par un point précis, à l’autre bout du cimetière. L’étrange colline qui finissait en spirale captait son attention pendant une poignée de secondes. Il s’arracha finalement à l’objet de sa fascination pour murmurer quelques mots inaudibles à ses compagnons.

Sora : Quoi ?
Dingo : Tu peux répéter, s’il te plaît ?
Donald : Cette colline… c’est… c’est… mais c’est n’importe quoi, bordel ! Ce « Dieu », là, dont tout le monde parle, il se fout copieusement de notre gueule ou quoi ? Comment un élément prétendu naturel peut avoir une tronche pareille sans qu’une puissance supérieure se frotte les mains en se disant « quelle bande de cons » ?!
Dingo : Certes.
Sora : C’est vrai que ça fait pas très réaliste, comme truc…
Donald : Exactement !
Dingo : Attendez… cette colline… ce serait l’endroit rêvé pour se pendre ! Jack y est peut-être !
Donald : En effet, si on se met à sa place, quoi de mieux pour supprimer une vie qui n’aurait jamais dû voir le jour que d’en finir avec une anormalité géologique, que dis-je ! C’est une insulte à l’anormalité ! Ce n’est même pas un élément absurde, c’est le principe même de l’Absurdité ! L’Idée platonicienne, bien trop aberrante pour ne serait-ce que prendre forme dans le monde sensible, et qui à la place nous apparaît à nos yeux – impropres à la vision de ce qui nous transcende – comme la pire horreur que ce concept puisse engendrer, c’est-à-dire ce... ce truc !
Sora : Je propose qu’on aille là-bas avant de partir dans un nouveau hors-sujet, et que Donald se cache les yeux.
Dingo : Vendu !
Donald : Idem !
Sora : Parfait ! Dans ce cas, magnons-nous le cul !

La route de la colline difforme était truffée de Sans-cœurs qui, s’ils avaient disposé d’un cœur, auraient pu éprouver de la tristesse tant les trois compères les ignoraient.

-Sora-desuka- -Sora-desuka-
MP
Niveau 10
21 janvier 2012 à 20:57:50

Donald : Le voilà ! Jack !
Sora : Ah ben quand même !
Maléfique : Encore vous !
Jack : Ah, vous voilà…
Dingo : Qu’est-ce que tu faisais avec Maléfique ?!
Maléfique : Votre ami est venu me soumettre une requête : celle de lui ôter la vie, en ma condition de « grande méchante des ténèbres très très sombres ». J’ai eu beau lui dire que je m’étais plus ou moins reconvertie, il n’a pas voulu m’écouter !
Donald : Désolé, Jack ! C’était pas ta faute, c’était…
Sora : Psst ! Dingo… Tu crois qu’il va admettre ses torts ?
Dingo : Psst ! C’est ce qu’on est partis pour voir…
Jack : Qu’est-ce que tu veux dire, dans ce cas ? Est-ce que…
Donald : Exactement, Jack. Personne n’aurait pu éviter leur fuite. C’était dans le script. C’était la volonté d’une force supérieure qui nous dépasse. La même, d’ailleurs, qui est à l’origine de cet affront au bon goût qui se trouve derrière les trois mioches.
Jack : La colline ?
Donald : Oui, ce machin.
Sora : Psst ! Tu te rends compte qu’il a préféré admettre l’existence d’un dieu alors que ça va à l’encontre de ses principes ?
Donald : Vous vous rendez compte que vos « Psst ! » au début de chaque phrase ne rendent pas votre conversation inaudible aux autres pour autant ?
Sora : Une conversation ? Quelle conversation ? J’vois pas de quoi tu parles… Psst ! II nous a entendu, faisons comme si de rien n’était !
Maléfique : Bande d’idiots. Vous arrivez trop tôt !
Donald : Qu… Quoi ?! Les méchants ne disent pas plutôt « Vous arrivez trop tard » quand on vient les voir ?
Maléfique : En général, oui. Mais votre camarade m’a interrompue alors que je m’apprêtais à mettre mes sombres plans à l’exécution…
Sora : Ah ouais ? Ben c’est tant mieux ! Si on peut t’interrompre à nouveau, on ne va pas se priver !
Maléfique : Vraiment ? Vous m’avez pourtant fourni la diversion idéale. Aaah, mon cher Donald. Ne trouvez-vous pas que… cette colline en spirale a en elle un brin de charme et de poésie ?
Donald : Gnnn ! Je… je dois résister…
Dingo : Ne te laisse pas influencer, Donald ! Tu dois être fort !
Maléfique : Ne vaut-elle pas cent fois toutes les collines de l’univers ?
Donald : Argh ! Tais-toi, tu… raah…
Dingo : Plus fort, Donald ! Tu dois être plus fort !
Maléfique : Regarde-la. Magnifique, n’est-ce-pas ? Admire les courbes de sa pointe. N’est-il pas surprenant de la part de Mère Nature d’accomplir pareil ouvrage ?
Donald : Ce n’est pas… non ! C’est une abomination, une…
Dingo : Plus fort, Donald ! Plus fort ! Plus rapide ! Plus profond !
Sora : De quoi tu parles, Dingo ?
Dingo : Pardon, je dis verge… diverge… enfin je me suis laissé emporté, quoi ! Donald !... tu dois te ressaisir !
Donald : Plus facile à dire qu’à faire, avec tout ce qu’elle dit !
Sora : Elle ne le pense pas ! Elle est juste en train de faire son troll !
Maléfique : Mon troll ?! Quel est le rapport entre un troll et moi ?
Am : J’ai bien une réponse, patronne, mais elle va pas vous plaire.
Donald : Je crois que… j’y arrive… je peux résister ! Ha ha ha ! Et maintenant, qui c’est le plus fort, hein ?!
Dingo : Bravo !
Maléfique : Vraiment ? Pourtant… ne trouves-tu pas que cette colline est… « choupinou » ?
Donald : Choupi… nou ? C’est quoi ces conneries ?
Sora : Ne cède pas, Donald !
Maléfique : Mais oui ! On dit d’un petit lapin qu’il est « choupinou ». On dit la même chose d’un petit ourson. Moi-même j’éprouve cette extrême tendresse envers les rats musqués, regarde-la, Donald… Regarde cette petite colline, toute petite, faible et fragile, te regarder avec des yeux à t’en faire fondre le cœur !
Donald : Mais… elle n’a pas d’yeux ! T’es malade ! Une colline ça a pas d’yeux, enfin ! Et si la colline avait des yeux, ce serait… ce serait horrible ! Difforme ! Aberrant ! Tu dis n’importe quoi ! Tu prends de la drogue, Maléfique ?
Dingo : Tu tombes dans son piège, Donald !
Donald : La ferme, toi !
Maléfique : Regarde-toi : tu es fasciné par cette chose. Au plus profond de toi, tu l’aimes, tu veux la regarder... Cette spirale te fascine... elle t’hypnotise presque ! Toi aussi, finalement, tu la trouves « choupinou »...
Donald : Non... Non ! NON ! Non, bordel ! Ce bidule est le résultat de l’union foireuse et interdite entre une moissonneuse batteuse et un tractopelle tordu ! Un objet contre-nature, indigne d’exister, indigne même d’apparaître dans mon champ de vision !
Sora : Merde, c’est trop tard : la bête est lâchée !
Dingo : Il faut raisonner Donald ! Non, attends… toi, tu surveilles Maléfique !
Maléfique : Alors... où en étions-nous ?
Am : Vous parliez de vous implanter sur ce monde et d’ouvrir une entreprise de jouets, patronne !
Maléfique : En effet ! Comme je n’ai plus guère envie de dominer l’univers, tant il est devenu niais et dégoulinant de bons sentiments, j’ai décidé de donner un nouveau tournant à ma vie ! Et ma foi… puisque je ne peux pas devenir championne de tennis, je deviendrai fabricante de jouets !
Stram : C’est une super idée, chef ! Vous êtes trop forte !
Maléfique : Evidemment ! Il n’y a qu’à voir dans quel état j’ai mis Donald pour le constater ! Ha ha !
Donald : Je t’en foutrai, moi, « des collines choupinou » ! En plus, est-ce que c’est vraiment une colline, ça ? Ça m’en a pas vraiment l’air, mais finalement, qu’est-ce qu’une colline ? Qu’est-ce que l’essence de la colline ? Est-ce qu’il s’agit d’un simple mot, d’une étiquette que l’on pourrait accoler à une série de propriétés ? Un modèle-type ? Ou bien la vérité nous dépasse-t-elle encore une fois, comme toujours ? Il faut se poser la question se savoir comment savoir ce qu’est, ou non, une colline. Pour cela, il me faut parvenir à une vérité indubitable, en tous points conforme à la raison, pour être certain de pouvoir donner une définition à la « colline » sans me fourvoir.
Stram : Mais… chef, y a déjà le Père Noël ! Z’avez pas peur de la concurrence ?
Maléfique : Vois-tu, larbin dont j’ai oublié le nom…
Stram : « Stram ». C’est « Stram ». On dit « Am, Stram Gram »
Maléfique : Parfait, je t’appellerai « Larbin n°2 », dans ce cas. Eh bien vois-tu, j’ai peut-être renoncé à mes ambitions, mais je n’ai nulle envie d’abandonner mes méthodes. Le capitalisme est un marché rude, sans aucune pitié pour les vieux barbus habillés en rouge, vivant dans le froid et exploitant des lutins au nom de la collectivité.
Gram : Vous êtes machiavélique, boss ! Machiavélique, mais géniale !
Maléfique : Je sais, Larbin n°3. Cependant, j’ai besoin des locaux d’Oogie Boogie pour m’installer. Je n’ai pas le temps de construire un nouveau bastion. Alors, pouvez-vous me mener à lui ?
Am : C’est-à-dire que… patronne… Sora et ses potes l’ont écrabouillé, la dernière fois qu’ils sont venus.
Maléfique : C’est fâcheux, certes. Et je suppose qu’il avait la clé sur lui au moment de mourir…
Sora : Ha ha ! On a bien fait de le crever, alors !
Maléfique : Tais-toi, cloporte. Tu devrais plutôt te préoccuper de l’état mental de ton ami.
Dingo : Elle a raison, Sora ! Ca se dégrade de minute en minute !
Donald : D’ailleurs, les définitions des choses, sur quoi se basent-elles ? Sur les sens ? Rien n’est moins sûr. Je peux définir la cire comme étant froide, dure et blanche, mais en est-il toujours ainsi lorsque je l’approche des flammes ? Ne devient-elle pas plus molle, plus chaude ? Pourtant, il s’agit toujours de la même cire, nous l’appelons toujours cire, mais son état a changé, indépendamment de ce que nous renvoient nos sens…
Stram : Oui, chef, mais ça ne servira à rien, vu que son man…
Maléfique : Silence, larbin dont j’ai oublié le numéro !
Stram : Euh… C’était le « n°2 », chef. Le « n°2 ».
Maléfique : Parfait, je t’appellerai « Esclave B », dorénavant ! Toujours est-il qu’il me faut ressusciter Oogie Boogie…
Gram : Ouah ! C’est possible, ça ?!
Maléfique : Bien entendu, Esclave C ! Ressusciter un être humain est ardu, mais en ce qui concerne un tas d’insectes répugnants agglutinés dans une toile animée d’un simulacre de conscience, c’est d’une simplicité enfantine.
Sora : J’aime pas la tournure que ça prend. C’est bien dans ce genre de cas là que je dois intervenir, Dingo. Non ?... Dingo, tu m’écoutes ?
Dingo : Donald, je t’en prie ! Tu dois te ressaisir !
Donald : Il n’y a au fond aucune vérité indubitable, si ce n’est celle selon laquelle j’existe. En effet, comment pourrais-je affirmer que je n’existe pas ? Si je pense à mon existence, cette simple pensée en est la preuve. Or, je ne peux pas avoir tort, puisque même en me trompant, ma pensée n’en resterait pas moins le signe de cette existence. On en arrive par là même au « cogito ergo sum »,. « Je pense donc je suis ». C’est bien parce que je me pense, parce que je suis capable de me penser, que je peux précisément prouver mon existence...
Dingo : Reprends-toi, Donald !
Donald : Tais-toi, toi. Tu n’existes pas. Tu dis du vide.
Dingo : Bouhouhou ! Tu n’es pas le Donald que j’ai connu ! Mon Donald à moi, il riait et chantait !
Sora : Ah bon ?
Dingo : Non, il tirait sans arrêt la tronche et n’arrêtait pas de râler. Mais dans tous les cas, tu n’es pas dans ton état normal !
Sora : Ecoutez, il faut faire quelque chose, Maléfique va… eh merde !

La sorcière ténébreuse « reconvertie » se trouvait en compagnie de son ancien allié. Ce vieil ennemi de Sora, Donald et Dingo, ce « gros sac » où grouillait en son sein une nuée d’insectes surgissant à la moindre coupure. Cet amateur de jeunes enfants, ce maître de la pédérastie. Le pédophile, Oogie Boogie.

Oogie Boogie : Chouette nuit, n’est-ce-pas ?
Maléfique : J’avais oublié combien ta voix était fluette, Oogie.
Oogie Boogie : Que veux-tu, ma vieille... J’ai un appendice bien placé, mais rien pour l’accompagner !
Maléfique : Je me passerai des détails de ton anatomie.
Oogie Boogie : Si tu changes d’avis, demande à ces charmants bambins ! Ils la connaissent sur le bout de leurs petits doigts. Mmmh… Montrez-moi vos doigts, les enfants, ils m’ont tant manqué…
Maléfique : Nous n’avons pas le temps pour ça, Oogie ! Regarde : tes anciens ennemis sont là. Donne-moi la clé de tes locaux. Nous nous retrouverons là-bas pour parler davantage à notre aise.
Oogie Boogie : Mon manoir ? Mais… il a été entièrement détruit…
Maléfique : Malédiction ! Alors je t’ai ressuscité pour rien ?
Oogie Boogie : Alors ça n’était pas parce que je vous manquais, aux enfants et à toi ?
Maléfique : Tsss ! Donald a l’air d’en avoir bientôt fini avec son pitoyable monologue. Battons en retraite avant que leur groupe ne se retrouve en pleine possession de ses moyens !
Sora : Hé ! J’vous laisserai pas faire !
Maléfique : Du vent, porteur de la Keyblade !
Oogie Boogie : Laisse-moi m’en occuper !
Maléfique : Non, tu es encore faible ! J’aurais besoin de toi pour dessiner les plans de mes jouets. Esclaves... ! dont j’ai oublié les lettres... occupez-vous de faire diversion !
Am : On s’appelle…
Maléfique : Peu m’importe.Voici un Sans-cœur pour vous assister. Allons-y, Oogie !
Oogie Boogie : Faites attention à vous, mes petits. Si jamais ils vous blessent, ils le regretteront ! Vous me montrerez où vous vous êtes fait bobo, d’accord ?
Stram : Euh… D’accord, Oogie.
Gram : Elle était obligée de le ressusciter ?
Am : J’en sais rien…
Sora : Ha ha ! Trois gosses ? Je vais vous apprendre les bonnes manières, moi !
Oogie Boogie : Ah non ! Je suis le seul à avoir le droit de leur faire pan-pan-cul-cul !
Maléfique : Oogie ! Dépêche-toi !
Sora : C’est pas parce que vous êtes des enfants que j’vais me retenir, ramenez-v… Ah merde ! Le Sans-cœur, je l’avais pas vu, celui-là…

Comment décrire ce Sans-cœur ? Imaginez une grosse tête métallique au sourire abruti à laquelle pendait une cage contenant les trois garnements. Il secoua sa cage. L’un des enfants en jaillit. Il le goba aussitôt au vol.

Sora : Quoi ?! Il vient d’avaler un des gosses qu’il devait aider !
Am : Aaaaah ! Stram !
Gram : Esclave B ! Euh… Stram !
Maléfique : Ah oui, mince. Je me suis trompée de Sans-cœur, celui-là ne sert pas vraiment pour le soutien. Bon, tant pis !
Oogie Boogie : Mais… mais… elle était talentueuse, cette petite ! Où est-ce que je vais trouver une remplaçante ?!
Maléfique : Si tu accomplis les travaux que je te demande, je placerai une charmante secrétaire sous tes ordres. Mineure.
Sora : Vous êtes pas encore partis, vous ?
Maléfique : Si. Adieu, pauvres fous ! Ha ha ha ha ha !

Le visage déformée par cette hilarité forcée, Maléfique s’enfuit dans un nuage de ténèbres ;ainsi que son acolyte peu fréquentable. Le monstre à la cage, quant-à-lui, se préparait pour son dessert en enchaînant les assauts contre Sora qui avait de plus en plus de difficultés à les repousser.

Sora : Ca…Casse-toi ! Je… Raah ! Laisse-moi tranquille, et reste droit que je te foute une… Non !

Son arme vola à plusieurs mètres. Tout tremblant, le maître de la Keyblade tomba à la renverse. Non sans répandre au sol une flaque chaude et douteuse... .

Sora : Merde, merde… Alors c’est fini ?

Notre héros, résolu à mourir, accepta sereinement son sort… Non : « semblait être résolu à mourir » serait plus exact. Car ce n’était pas ce que laissait entendre la flaque chaude… lorsque tout à coup, la foudre s’abattit sur son adversaire !

Sora : Dieu ?! Tu m’as sauvé ?

Le bouclier qui percuta la face du Sans-Cœur et le bruit de deux pieds palmés lui apportèrent la réponse...

Donald : Désolé pour le retard, Sora. Je me suis rendu compte que… vous existiez, vous aussi.
Sora : Ah. Et avant, on était quoi, alors ?
Dingo : C’est un peu compliqué en fait, Sora. Il est reparti de zéro en doutant de tout, et maintenant il va mieux.
Donald : À présent que ma connaissance du monde qui m’entoure est saine et indubitable, ça va chier !
Sora : Parfait, j’aurais pas pu le battre sans v… Eh ! Attendez, y a un truc qui va pas ! Regardez-le ! Il gigote bizarrement !
Donald : Peut-être prépare-t-il une nouvelle attaque… Restez sur vos gardes !

Le fracas qui s’ensuivit n’était par une attaque du Sans-cœur mais son implosion.

Dingo : Qu’est-ce que ça veut dire ? Pourquoi est-ce qu’il éclate, comme ça ?
Am : Stram !
Gram : Larbin n°… Euh… Straaaam !

-Sora-desuka- -Sora-desuka-
MP
Niveau 10
21 janvier 2012 à 20:58:26

L a jeune fille gisait sur le sol, à moitié rongée par les suc-gastriques du Sans-cœur. Elle tenait dans sa main un sac de poudre pyrotechnique.

Am : Et dire que le maire les avait interdits…
Gram : Elle s’est sacrifiée pour nous sauver !
Donald : Je crois plutôt qu’elle s’est dit que foutue pour foutue, elle allait se venger du salaud qui l’a avalée tout rond ! Mais chacun son point de vue, hein ?!
Dingo : C’est vrai, tiens, et… ATTENDEZ ! Où est Jack ?!
Sora : On l’a pas vu depuis au moins dix minutes…
Dingo : Sora ! Où est-ce qu’il est passé ?!
Sora : Qu’est-ce que j’en sais, moi ? C’est Maléfique que je surveillais !
Jack : Ah, vous parlez de moi ?
Dingo : JACK !
Donald : Mais… t’étais passé où ?
Jack : Pause pipi.
Sora : Tu te fous de notre gueule ? Comment ça a pu prendre…
Donald : Du calme, Sora…
Jack : Dé… désolé, c’est juste que… avec tout ce vacarme, je ne pouvais pas me concentrer… vous savez… comme quand on vous regarde alors que vous êtes devant l’urinoir… Ça m’a bloqué… JE SUIS DESOLÉ ! TOUT EST MA FAUTE ! JE VOUDRAI ETRE REINCARNÉ EN CONCOMBRE DE MER !
Donald : Mais non, mais non, dis pas ça, c’est… euh… c’est Dingo. Il te regardait pisser. Voilà !
Dingo : Quoooooi ?
Jack : Vraiment, Ringo ?
Dingo : Mais…
Donald : Je t’en prie, Dingo : sois avec moi sur ce coup ! J’ai pas envie de lui courir de nouveau après!
Dingo : Bon ! OK ! C’est vrai, Jack… Je… je regardais. Ça m’excite grave. Ça va comme ça, Donald ?
Donald : C’était parfait. Bon, qu’est-ce qu’on fait, maintenant ?
Sora : On a aucune idée de l’endroit où ils sont… En plus, les deux mioches qui restaient ont fui avec le corps de la gamine.
Jack : Et ce n’est pas moi qui pourrai vous aider…
Dingo : Après toutes ces agitations, je propose qu’on se repose un peu. J’ai un jeu de cartes sur moi. Qui est partant pour une belotte ?
Sora : Vendu !
Donald : Idem !

Tandis que nos héros s’abandonnaient à leurs occupations, le Père Noël quittait Christmas Town dans le dessein de rejoindre le « groupe envoyé poursuivre les vilains enfants ».

Père Noël : ‘Faut vraiment tout faire tout seul, dans ce monde ! Ca a toujours été comme ça ! D’abord Saint Nicolas qui me disait de m’occuper de Noël tout seul, puis Jésus lui-même qui ne voulait plus rien à voir à faire avec le 25 décembre… On n’est jamais mieux servi que par soi-même ! … et par un Heckler & Koch MP5.

Sur ce, il arma son jouet favori, qu’il ne distribuerait aux enfants pour rien au monde. Un bruit retentit alors derrière lui.

Père Noël : QUI VA LÀ ?!
Sally : P… Pardon ! Père Noël, je…
Père Noël : Quel est le mot de passe ?!
Sally : Il… Il y a un mot de passe ?
Père Noël : Non. Mais si tu en avais inventé un, je t’aurais plombée.
Sally : Je voudrai parler avec vous… à propos de Jack.
Père Noël : Bon Dieu !
Sally : Mais d’abord, est-ce que vous pourriez baisser votre arme ?
Père Noël : Oui, oui, bien entendu !
Sally : Merci, mais… euh… en fait, je voulais dire… est-ce que vous pourriez baisser votre arme et arrêter de me viser ?
Père Noël : Ah. Oui, ça devrait être possible. Ça va, comme ça ?
Sally : Vous visez mes jambes, là.
Père Noël : Oui, eh bien désolé si je ne vous fais pas confiance ! Je suis dans une contrée inconnue, remplie de ces suppôts de Maléfique qui ont tous un couteau entre les dents. On n’est jamais trop prudent, comme on dit.
Sally : Oui, je comprends… Ce que je voulais dire, c’est…

Un bruit émanant de la clairière les interrompit. Le Père Noël fit volte-face. Il restait aux aguets, le doigt rivé sur la gâchette. La compagne de Jack en profitait pour scruter le cerveau du gros barbu. Une lueur inquiétante brilla dans ses yeux ; blafarde, sans vie. Tout en se léchant les babines, Sally ramassa un énorme bâton puis le brandit au dessus de sa tête, disposée à l’abattre sur le crâne. Elle prévoyait le fracas de sang, la chair sanguinolente, et en grognait d’avance…

Sally : Cerveeeeeelle…

Pendant ce temps-là…

Sora : Carré de neuf !
Donald : Salaud ! Alors c’est dans ton jeu qu’il était, ce fameux neuf de pique ?! J’aurais pris, si je l’avais eu...
Dingo : Heureusement que tu ne l’as pas fait, Donald. Tu m’aurais cassé le jeu du siècle.
Jack : Qu’est-ce que c’est l’atout, déjà ?
Donald : Pour la troisième fois, Jack, c’est carreau. Dingo a pris en deux.
Sora : C’est toi qui as la main, Donald.
Donald : Parfait, hé hé ! J’ai juste à commencer tout doux en posant mes As, et… QUOI ?! TU COUPES ?!
Dingo : Désolé, j’ai pas de trèfle, moi.
Sora : Par-fait. Allez, enchaîne, Dingo. Fais tomber les atouts ! On va les plumer ! Ça devrait être facile, surtout pour Donald !

Mais revenons à nos moutons…

Père Noël : Qu’est-ce que… toi ! TOI !
Oogie Boogie : Hé hé ! Tu n’as pas changé, mon gars !
Père Noël : Toi, si ! Et de beaucoup ! Tu as pris du poids, espèce de sac d’immondices !
Oogie Boogie : Oooh !! Je n’aime pas trop que tu m’insultes ainsi, mon bon Santa !
Père Noël : Qu’est-ce que tu veux, cette fois ?! Tu cherches encore ma liste d’enfants sages avec leur adresse ?
Oogie Boogie : Ce sera pour plus tard, si tu veux bien. Je dois remplir un petit travail pour Maléfique, qui consiste à te capturer pour te faire cracher tes secrets industriels, ainsi que d’empêcher toute concurrence !
Père Noël : Jamais, tu m’entends ?! Plutôt crever ! Hé, jeune fille, allez donc demander de l’ai… Euh… qu’est-ce que vous faites, là, à brandir une masse au dessus de ma tête ?
Sally : Je… lutte pour… pour reprendre le contrôle…
Père Noël : D’accord… Bon, je disais donc…
Sally : Gnnn… Elle essaie de… de reprendre le dessus… ma faim… ma….CERVEEEEELLE….non… non, c’est mal… Je ne dois pas… SIII TU DOIS ! C’EST TELLEMENT BON… Non ! Tais-toi… tu n’es pas… c’est contre l’éthique… ETHIQUE MON CUL, BOUFFE-LE, BOUFFE-LES TOUS !
Père Noël : Ensuite, une fois que vous serez revenue à Christmas Town, vous n’aurez qu’à demander à Roger, mon lutin en chef, de préparer mon deuxième costume, comme celui-là semble un peu tâch… Eh,Sally ! Vous m’écoutez ?
Sally : Hein ?!... Je dois prévenir les autres !
Père Noël : Attendez ! Ça c’était le début ! Est-ce que vous avez entendu la suite ? Raah ! Elle court trop vite… Bon ! À nous deux Oogie ! Je vais te faire sentir le goût du plomb…
Oogie Boogie : Trop tard, Santa. Il ne faut jamais tourner le dos à son adversaire !
Père Noël : AAAaaah !

Revenons, si vous le voulez bien, à notre groupe.

Jack : Cinquante-quatre… Cinquante-six… avec cet As là, ça fait Soixante-sept… le valet… euh dites, l’atout c’était quoi, dans cette partie ?
Donald : Mais tu le f… bon… ce coup-ci c’était Atout cœur.
Jack : Ah, donc un valet non-atout, ça ne fait que deux points, d’accord… ensuite ça, mmh… Et voilà. Soixante-quatorze points au total pour Donald et moi.
Donald : Eh Meeerde !
Sora : Ha ha ! Vous êtes dedans !
Jack : À sept points près, on remplissait le contrat et c’était bon…
Donald : Je savais que j’aurais pas dû prendre à cœur… Je le sentais mal…
Dingo : Bon, eh bien du coup, ça ne vous fait aucun point.
Sora : Allez, Dingo. Le prochain coup, on les met capot !
Dingo : Je vais pas m’en priver !
Jack : Attendez ! Regardez : voilà Sally !
Sora : Ah tiens, ça va ? Toujours le même régime alimentaire ?
Sally : Très drôle, Sora, tu ne vois pas qu… CERVEEEEELLE ! J’AI FAAAIM… que l’heure est grave ? Le Père Noël est en danger, Jack ! Oogie Boo… CE SOIR, ON VA MANGER DU BON CERVELAT AVEC DES OIGNONS FRITS ET DES POMMES SAUTÉES… gie l’a capturé et je crois qu’il l’a emmené dans la nouvelle usine à jouets de Maléfique !
Sora : Sa nouvelle usine à jouets ? Je croyais qu’elle ne pouvait pas vu que le manoir d’Oogie Boogie avait été ravagé…
Jack : Oh, mon Dieu… Sora ! Sally ne parle pas du manoir, elle parle de l’usine à jouet du Père Noël !
Dingo : Elle veut vraiment prendre sa place, alors ?
Donald : Mais pourquoi Oogie Boogie l’aide ? Il n’a pourtant rien à y gagner…
Sora : Tu veux dire qu’un boulot qui consiste à donner le sourire, d’une manière ou d’une autre, à des millions d’enfants, ça ne l’intéresserait pas ?
Donald : Bon, d’accord. Qu’est-ce qu’on attend, dans ce cas ?
Jack : Oui, dépêchons-nous. Sally, tu veux venir aussi ?
Sally : … ET LORSQUE DES BOUTS DE CERVEAU GICLERONT DU TROU BÉANT QUE J’AURAI CREUSÉ DANS VOS CRÂNES, JE LES GOBERAI AU VOL !
Jack : C’est oui ou c’est non ? Décide-toi, il faut qu’on parte.
Donald : T’es sûr que ce serait une bonne idée d’y aller avec elle ? Ça me paraît risqué…
Jack : Tu as raison, elle risquerait de se blesser.
Donald : Je cherchais plutôt à te faire comprendre que c’était ELLE le danger, mais soit.
Sora : Allez, vite !

Ils coururent à en perdre leur souffle. Dans l’usine à jouets, Oogie Boogie ligotait le Père Noël tout en imaginant mille tortures à lui faire subir.

-Sora-desuka- -Sora-desuka-
MP
Niveau 10
21 janvier 2012 à 20:58:40

Père Noël : Ordure ! Dès que je serai sorti de là, tu vas méchamment morfler, Oogie Boogie !
Maléfique : Allons, allons, Santa... Et si vous nous révéliez à la place le secret de fabrication de vos petites voitures ?
Père Noël : Jamais ! Plutôt mourir !
Maléfique : Oogie. Fais ce que tu as à faire.
Oogie Boogie : Bien, bien. Les électrochocs sont prêts, Maléfique.
Maléfique : Parfait, vas-y.
Père Noël : Quoi ?! N… AAAAAaaaargh !
Oogie Boogie : Ah ! Il a dû la sentir passer, sa douleur, le bougre…
Maléfique : Alors, Santa ? Es-tu toujours aussi peu enclin à tout nous dire ?
Père Noël : Peuh ! J’ai vu bien pire, pendant le Noël 1942 ! En ce temps-là, la torture c’était pas pour les nullards comme toi, Oogie !
Oogie Boogie : Quoi ?! Attends un peu…
Maléfique : Une minute, Oogie. Tu t’y prends mal, j’ai une meilleure idée… Faites entrer l’otage !

Deux Sans-cœur amenèrent aux pieds d’Oogie Boogie un jeune lutin récemment employé par le Père Noël.

Oogie Boogie : Ah ! Parfait, la bonne taille !
Père Noël : Tu ne vas quand même pas faire ça, espèce de… de…
Oogie Boogie : Bien sûr que si, et tu vas me regarder faire, mon cochon !
Maléfique : À moins que ta langue ne soit déliée ?
Père Noël : Je… d’accord… les plans sont dans mon coffre fort. La combinaison est 01... .
Maléfique : oui ?...
Père Noël : 02...
Maléfique : oui... ensuite ?
Père Noël : 03
Maléfique : Hmm..
Santa : Vous le relâcherez après, dites ?
Maléfique : Mais oui ! Crachez le dernier numéro !
Père Noël : 0... 4... ! 04 !
Maléfique : Parfait ! Emmenez l’otage comme convenu.
Oogie Boogie : Quoi ?! Non ! Gardez-le ici ! Je veux voir son doux visage ! Je veux lui caresser la peau, et… et…
Maléfique : J’ai dit de l’emmener, Oogie. Es-tu sourd ?
Oogie Boogie : La ferme, toi ! Tu ne sais pas ce que j’ai enduré, quand j’étais mort ! Il faisait froid… et sombre… Il y avait un tunnel, avec une lumière blanche au bout,. J’étais trop gros pour entrer dedans. Alors j’ai attendu. Ça m’a semblé durer une éternité. Je me sentais si seul… Personne pour me tenir compagnie...
Maléfique : Ca suffit ! J’ai dit d’emmener le lutin, alors il sera emmené. Discuterais-tu mes ordres ? As-tu oublié qui t’a ressuscité ?
Oogie Boogie : Exactement ! J’ai la mémoire courte, chère inconnue. Sur ce, laisse-moi m’occuper d…
Maléfique : TU ES RENVOYÉ!
Oogie Boogie : Pardon ?
Maléfique : Tu es renvoyé, Oogie. Licencié. Viré. Mis à la porte. Tu prends tes cliques, tes claques, tes effets personnels et les dessins enfants accrochés dans ton bureau et tu fous le camp.
Oogie Boogie : J’irai voir les prud’hommes.
Maléfique : Ça, si tu survis à la confrontation qui t’attend…
Oogie Boogie : Laquelle ?
Maléfique : Oh, mais celle avec Sora et ses amis. Regarde : ils sont à la porte.
Sora : Salut, on n’osait pas vous interrompre.
Donald : On attendait surtout l’effet de surprise, ouais. Si j’avais su qu’on était repéré…
Jack : Le Père Noël ! là-bas !
Maléfique : Oh et puis j’en ai marre ! Les entreprises de jouet, c’est complètement dépassé ! J’ai bien mieux à faire ! Quant à vous…
Dingo : Oui ?
Maléfique : Nous nous reverrons…
Donald : Le contraire m’aurait étonné. T’es pas la « grande méchante des ténèbres très très sombres » pour rien.
Jack : Laissez-la s’enfuir, ce qui importe le plus, pour l’instant, c’est de vaincre Oogie Boogie !
Oogie Boogie : Ha ha ha ! Vous ne me toucherez jamais ! Et d’ailleurs, vous êtes bien trop vieux pour que j’accepte que vous me touchiez !
Donald : Qu’est-ce qu’il…

Disparaissant dans l’un des conduits de la gigantesque machine qui occupait toute la place de l’usine à jouets, l’énorme sac d’insectes réapparut derrière une vitre blindée aux commandes de la machine.

Sora : Merde, qu’est-ce qu’on peut faire pour l’atteindre, maintenant ?!
Donald : Hé ! Les tapis roulant nous entraînent vers des piques ! Mieux vaudrait ne pas trop s’attarder ici…
Oogie Boogie : Ha ha ! J’aimerai pouvoir vous dire que je ne vous ferai pas de cadeaux. Comme je me sens l’âme généreuse, aujourd’hui, en voilà quelques uns !
Donald : Aah ! Il nous envoie des cadeaux énormes ! Faites gaffe, si on s’en prend un, ça risque de faire mal !
Sora : J’ai une idée, tiens…

À l’aide de sa Keyblade, d’un subtil retour à l’ envoyeur, Sora endommagea la vitre.

Oogie Boogie : Hé ! Non ! Faites pas un truc pareil !
Jack : Bien joué, Sora ! Tu lui as fait une belle rayure !
Oogie Boogie : Tsss ! De toutes façons, un coup de résine et c’est fini, l’impact est toujours plus petit qu’une pièce de deux… MAIS ARRÊTEZ !
Sora : Bien envoyé, Donald.
Donald : Merci, merci.
Dingo : Pas mal, votre tactique, mais j’ai mieux. Attention… Yaaah !
Oogie Boogie : AAAH ! OBJET VOLANT NON IDENTIFIÉ EN APPR… GYAAAAH !

Le verre éclata en mille morceaux à l’impact du bouclier de Dingo. Oogie Boogie chuta sur le tapis roulant comme un gros sac de sable. Les quatre compères le rouèrent alors de coups.

Oogie Boogie : Noon, arrêtez…
Donald : Ne le lâchez pas !
Sora : J’en ai pas l’intention !

En dépit de ce conseil avisé, leur ennemi parvint à se refugier dans l’un des conduits de la machine.

Père Noël : Hé ! Attends ! Ça, c’est…

Un cri aussi effroyable que suraigu jaillit du conduit. L’instant d’après, le bougre ressortait de l’autre côté de la machine – qui crachait maintenant une fumée noire - en une multitude de petits blocs pouvant s’imbriquer les uns dans les autres.

Père Noël : Elle va marcher beaucoup moins bien, maintenant. Et dire qu’ils sont des milliers à me réclamer des Lego pour Noël…
Donald : Voilà un problème de réglé.
Sora : Ouais ! J’imagine qu’on peut retourner au vaisseau, maintenant.
Dingo : C’est vrai qu’on n’a plus grand-chose à faire ici.
Jack : Eh bien dans ce cas, à bientôt !
Père Noël : Moi aussi, je vous dis au revoir, et merci de m’av… Attendez, qu’est-ce que c’est, là-bas ?

Une ombre furtive surgit de derrière une caisse pour sauter au cou du Père Noël. Elle le clouait au sol et tentait de lui ouvrir la boîte crânienne avec les crocs.

Père Noël : AAAaaaah ! Virez-moi ce truc, bon sang !
Jack : SALLY ! REVIENS ! AU PIED !
Donald : Merde ! J’arrive pas à la lui enlever !
Sora : Attention, ça va swinguer !

Sora, à l’aide d’un coup de Keyblade judicieusement placé, projeta l’affamée à l’autre bout de la salle. Elle ne se releva pas.

Donald : Vous allez bien, Père Noël ?
Père Noël : J’ai vu pire ! Comme cet hiver 1964… Des Noël sans aucune neige, j’en ai vu, mais alors des Noël sous des pluies de napalm, ça…
Jack : Je ne suis pas médecin, mais je pense qu’il devrait s’en sortir.
Père Noël : Évidemment, il en faut plus pour me tuer ! Le problème, c’est que dans cet état, je ne crois pas que je pourrai m’occuper de Noël, cette année… Tu t’en sens capable, petit ?
Jack : Et comment !
Donald : Bien, puisque tout est réglé, on peut partir.
Dingo : Oui, d’autres mondes nous attendent !
Sora : Le dernier arrivé au Gummi est de corvée de vaiss… EH ! ATTENDEZ MOI !
Père Noël : T’as intérêt à ne pas décevoir tous ces enfants, mon gars.
Jack : Si je n’y arrive pas, Père Noël, je crois que je préférerai en finir avec mes jours. M’occuper de Noël, c’est mon rêve !
Père Noël : Ça devrait être une bonne source de motivation… Maintenant, j’ai besoin de dormir un peu, si ça te dérange pas. Mes lutins vont s’occuper de nettoyer tout ce bordel et de me ramener dans mon lit, ne t’inquiète pas pour ça.
Jack : D’accord.

Plongé dans ses pensées, Jack sortit d’une démarche lente de l’usine. Sally le suivait, docile et la bave aux lèvres. Son compagnon la dévisagea d’un œil où se mêlaient la douceur et la gratitude. Il lui caressa le menton et dit dans un murmure :

Jack : Brave bête, va…

Fin Du Chapit…
-----------

Sora : Aaaaah ! Attendez, on a oublié de sceller la serrure !
Donald : Eh merde ! Vas-y, mais dépêche-toi…
Dingo : Quel objet pourrait la faire apparaître ?
Sora : Un cerveau ?
Donald : Pourquoi est-ce que t’essaierais pas d’aller voir Jack ? Ça doit avoir un rapport avec lui… Pendant ce temps-là, nous on va rester au chaud.
Sora : Ouais, bonne idée.

Sora parvint à rattraper Jack en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire.

Jack : Sora ? Qu’est-ce que tu fais ici ?
Sora : Attends deux secondes… Ah ! Super ! Ma Keyblade bouge ! Ça doit être bon !
Jack : Hé ! Mon costume de Père Noël ! Il brille ! C’est génial ! Je veux la même chose sur mon pyjama !
Sora : Eeeet voilà ! Serrure scellée !
Jack : Quoi ?! Mais… mon costume a disparu !
Sora : Oui, mais tu comprends... Du coup, ce monde ne pourra pas être envahi par les… AAaah !
Jack : Cerveeeeeele !
Sora : Casse-toi, je… Aaaah ! Bordel ! Va-t’en, j’te dis ! Occupe-toi du cerveau de quelqu’un d’autre, veux-tu ?

Sora parviendra t-il à échapper à son inlassable poursuivante pour retourner dans le Gummi ? Jack trouvera-t-il un autre costume de Père Noël avant le jour J ? Le Professeur Finklestein guérira-t-il un jour ? Enfin, Santa se remettra t-il de ses blessures ? La réponse, vous l’aurez… dans la prochaine phrase : Oui. Non.
Plus ou moins.

Fin du Chapitre
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SquallLion SquallLion
MP
Niveau 10
21 janvier 2012 à 21:01:54

Excellent !

Le coup de la poésie était vraiment réussi. Et aussi les vers de mauvais goût que Dingo a réussi a placé !

Le coup de la colline » bizarre » m’a fait rire avec cette critique du Dieu créateur.

J’ai ris à ce dialogue :

Dingo : Bouhou ! .. Mon Donald à moi, il riait et chantait !

Sora : Ah, bon ?

Dingo : Non, il tirait sans arrêt la tronche et n’arrêtait pas de râler, mais dans tous les cas, tu n’es pas dans ton état normal !

Et aussi la référence au film d’horreur ^^

La couardise de Jack qui va soit disant uriner... quoique dépourvu appareil genital. :D

Ça m’a fait penser à Brook dans One Piece

Ah le gag avec le MP5 ! désopilant !

Père Noël : Quel est le mot de passe ?!

Sally : Il… Il y a un mot de passe ?

Père Noël : Non. Mais si tu en avais inventé un, je t’aurais plombée. :D

Tout comme le gag de la pseudo fin : bien convenu!

Par contre, des longueurs avec le monologue du canard (reflexions métaphysiques)pendant que Maléfique explique son plan: ça casse le rythme. dommage

Isthun Isthun
MP
Niveau 9
22 janvier 2012 à 10:47:47

Donald : À présent que ma connaissance du monde qui m’entoure est saine et indubitable, ça va chier !

Juste énorme cet épisode ^^ Bien joué! :)

natsu-fairy93 natsu-fairy93
MP
Niveau 7
24 janvier 2012 à 22:25:45

Jt'adore Sora (Sora-desuka pas l'autre Sora) chaque épisode est encore meilleur que le précédent!!
J'attends vivement la Terre des Lions il y a beaucoup de gag animalier possibles

-Sora-desuka- -Sora-desuka-
MP
Niveau 10
25 janvier 2012 à 11:42:37

Merci merci 8D

Petite annonce : comme je vais pas tarder à commencer une nouvelle parodie (dès la sortie de FFXIII-2), je compte bien accélérer le rythme de parution, mais aussi le rythme des chapitres, histoire de pas rester pendant des années sur cette parodie x)

D'autant plus que comme mon KH2 est introuvable, et que de toutes façons même si je pouvais y jouer, ma PS2 est chez mes parents, je me sers des vidéos Let's Play d'un type sur Youtube : le boss final d'Agrabah correspond à la partie #73, alors que le combat final contre Xemnas est #140. Du coup, si on retire les épisodes de Winnie l'Ourson et d'Atlantica, j'en suis plus ou moins arrivé à la moitié; donc j'aimerai bien en finir avec cette paro d'ici un an et demi - deux ans :)

Du coup, j'ai commencé à faire le chapitre d'Agrabah (enfin, "commencé", c'est plutôt faible, vu que j'ai fait environ 11 pages :p) ), mais ce monde étant somme toute très court, il ne fera qu'un seul (long) chapitre. Donc si je peux, même pour les suivants, faire un chapitre un peu plus long plutôt que deux chapitres de taille moyenne, j'hésiterai pas, vu que ça me fera gagner du temps. Vous voilà prévenus :-p

apwal49 apwal49
MP
Niveau 3
27 janvier 2012 à 23:02:47

apwaaaaaaaaal torai pu faire une autre parodie du genre celle de barbi ( LA jorai pas dit : apwaaaaaaaaaaaaaaal mdr)

apwal49 apwal49
MP
Niveau 3
27 janvier 2012 à 23:04:11

enfin celle d'un jeu de barbi mais bon ta du courage pour écrir tou sa xD

Isthun Isthun
MP
Niveau 9
29 janvier 2012 à 11:49:11

Merci de participer apwal :noel:

kurganos kurganos
MP
Niveau 10
29 janvier 2012 à 14:52:11

tu vas faire une parodie sur FF XIII-2 ??? :bave:

-Sora-desuka- -Sora-desuka-
MP
Niveau 10
29 janvier 2012 à 15:21:04

Je l'ai annoncé sur le topic de modéro de Temy, et je l'ai insinué plusieurs fois sur quelques autres topics :o))

En tout cas ouais, c'est confirmé.

Disons qu'une fois que mon site sera lancé, parodier un jeu attendu, ça pourrait lui donner un bon coup de boost pour le démarrer :p)

Theopp Theopp
MP
Niveau 7
29 janvier 2012 à 22:14:49

Excellent comme d'hab. Le passage sur l'URSS de Staline m'a bien fait rire et la "pause pipi" de Jack aussi :-)

soradu76 soradu76
MP
Niveau 3
15 février 2012 à 21:00:09

super continu comme sa :)

SquallLion SquallLion
MP
Niveau 10
16 février 2012 à 17:00:09

test
doubles croches: ♫
kanji: 私の宝物

doubles croches [html]♫ [/html]
doubles croches <html>♫ </html>

-Sora-desuka- -Sora-desuka-
MP
Niveau 10
22 février 2012 à 01:37:13

Et voilà la suite :)

Chapitre 23 - Le Conte des 1001 Lignes

Tandis que nos héros vaquaient à leurs occupations interstellaires, de sombres nuages noirs se massaient sur le ciel de l’Île du Destin, d’ordinaire radieux. Il s’agit là bien entendu d’une métaphore, car la réputation de l’île paradisiaque n’était plus à faire : s’y tassaient par dizaines couples en lune de miel, vieux millionnaires en quête de paradis fiscal et trafiquants de trottinettes. Mais tous les éléments cités ci-dessus n’ont de place que dans ce qui fait figure d’île principale sur cette planète. Kairi et ses amis, quant à eux, vivaient dans le petit ghetto reculé, où l’on exilait les familles moins aisées. Quant à savoir si Sora espérait réellement échapper à sa condition de prolétaire à l’aide de son minable radeau, au début de son aventure, le mystère reste entier.

Kairi : Sora… Où est-ce que t’es, en ce moment ? Est-ce que tu penses parfois à moi ? Est-ce que tu penses aux autres qui étaient là avec nous ? À nos projets ? À tes promesses ? Et à moi ? J’insiste là-dessus, ce serait vraiment super si tu pensais à moi de temps en temps, parce que j’ai le sentiment que tu t’amuses un peu trop, là-haut ! Pendant ce temps-là, je m’inquiète pour toi, moi, tu sais ? HEIN ? TU LE SAIS, ÇA ?!
??? : Salut Mouss’ ! Pour moi ce sera un Kébab mixte. Sauce Andalouse, avec supplément frites et… attends un peu… Oh merde, je me suis trompé de portail, là, non ?
Kairi : Qui… qui êtes-vous ?!
??? : Ayel. T’aurais l’amabilité de me dire où je suis ?
Kairi : L’Île du Destin… mais comment vous êtes arrivé ici ?
Ayel : Oh, ça ? C’est facile, un portail des ténèbres et le tour est joué !
Kairi : Vraiment ? Pff… C’était bien la peine de tenter de construire un radeau quand on était gamins, avec Sora et Riku, si c’est pour que n’importe qui puisse aller et venir comme dans un moulin…
Ayel : Hé ! J’suis pas n’importe qui ! Je suis… personne. Les Similis sont personne. Ça fait une grande différence, et… oh, attends un peu… T’as dit « Sora » ? Ça me dit quelque chose !
Kairi : Décidément, en ce moment, y a plein de types louches qui me parlent de Sora !
Ayel : Des types louches ? Qui d’autre, à part moi ? Et en admettant que je sois VRAIMENT louche, parce que bon, moi au contraire j’pense que j’suis plutôt coo…
Kairi : J’ai pas reconnu sa voix, mais elle ressemblait à celle de Sora, sans être la même. Il devait avoir le même âge, je pense.
Ayel : ROXAS !
Kairi : Euh, oui, sûrement. Tu m’aurais dit « Jean-Philibert », j’aurais pas été moins étonnée, ni moins navrée du mauvais goût de ses parents…
Ayel : T’as un lien avec Roxas et Sora… Mmmh… Tu dois être… Bon, attends là, tu veux ? Je reviens dans deux minutes !
Kairi : Si tu veux…

Deux minutes passèrent, puis deux heures… La jeune fille s’impatientait, debout, seule sur la plage, les cheveux au vent et ses pensées s’égarant. Jusqu’à ce qu’elle fut rappelée à l’ordre par d’abominables crampes.

Kairi : Bon, je crois pas qu’il viendra maintenant, j’ai suffisamment attendu… mais… est-ce suffisant d’attendre ?
Ayel : C’est exactement ce que j’allais dire !
Kairi : Toi ! Tu m’as laissé en plan ! Tu sais combien de temps je t’ai attendu ?!
Ayel : Aucune idée. J’te rappelle, ma p’tite dame, que ces portails nous servent à traverser l’espace-temps, alors un petit décalage de quelques heures, c’est pas cher payé. Ça pourra jamais être pire que Mexcarl, un de nos anciens membres, qui a tellement foiré sa téléportation qu’il est arrivé à une époque où le monde dans lequel il allait existait pas encore ! Ha ha ha ! C’te con… il doit encore dériver dans l’espace, à l’heure qu’il est.
Kairi : C’est pour me raconter tout ça que tu t’es absenté ? Et puis tu m’as toujours pas dit qui t’étais exactement… je veux dire, à part ton prénom…
Ayel : Non, c’est vrai. Je devais juste me renseigner auprès de mon maître, et comme je m’en doutais, j’ai bel et bien pour mission de te kidn… de t’emmener avec moi dans un monde super où tu pourras voir Sora, Riku et plein d’autres gens !
Kairi : Pour la force de persuasion, on repassera…
Ayel : Allons, ne fais pas ta sceptique. Tiens, tu veux une sucette ? Si tu me suis, tu en auras plein d’autres…
Kairi : Je peux connaître l’âge moyen des victimes de tes enlèvements ?
Ayel : Hé ! T’y es pas du tout ! C’est la première fois que j’enlève… enfin c’est pas du tout un enlèvement… je… ne vois pas du tout de quoi tu veux…. parler... et… ALLEZ-Y ! MAINTENANT ! … Maintenant ! Maintenant, maintenant !

À la quatrième répétition du signal, une demi-douzaine de Similis apparut pour encercler la jeune fille.

Kairi : Ils sont bizarres, tes potes. Ils seraient pas en train de danser, là ?
Ayel : On les appelle les « Reflets ». Roxas les appelait les « Désyntoxeurs ». Ils supportent si mal leur absence de cœur qu’ils sont pris de convulsion dès qu’ils voient quelqu’un qui en a un.
Kairi : Mmh…
Ayel : Mais trêve de bavardage, ma jolie. J’ai pour ordre de te ramener à Illusiopo… à notre repaire caché ultra-secret, alors tu vas venir avec nous, compris ?

À seulement quelques secondes d’intervalle avec les Similis, un nouveau portail des ténèbres fit son apparition : une créature surgit, loin d’être antipathique se jetait à leur pieds : un chien nommé Pluto.

Kairi : Ben voyons… Un chien arrive à ouvrir un portail entre les mondes et tu veux me faire croire que c’est pas à portée du premier gusse venu ?
Ayel : Tss… Chopez-la !

Pluto, après avoir gaspillé quelques précieuses secondes à baver sur la jupe toute neuve de Kairi, entreprit alors de la mener jusqu’au portail, qui disparut derrière eux, laissant là un Ayel fâché et des Similis… aussi indifférents que peuvent l’être des sous-fifres dénués de cœur. À l’intérieur du portail, Kairi avança sans savoir où ses pas la mèneraient, mais avec la certitude qu’elle serait plus en sécurité en allant de l’avant qu’en rebroussant chemin. Ce fut ainsi qu’elle se réveilla entourée de quatre adolescents dans une cité crépusculaire.

Kairi : Oooh…
Hayner : Repose ça, Olette. Elle va te voir.
Olette : Stresse pas, c’est juste quelques Munnies, elle verra pas la différence !
Pence : Euh… ça va ?
Kairi : Mmmmh ? Hein ? Oh… je… je suis où ?
Hayner : Dans notre planque secrète, et quand je dis « secrète », ça sous-entend que tous ceux qui en connaissent l’existence doivent mourir… ou nous rejoindre.
Kairi : Mais je… bon, j’ai rien d’autre à faire pour l’instant, donc c’est d’accord…
Olette : QUOI ?! Hé ! C’est moi, la fille du groupe ! Vous pouvez pas en introduire une autre, ça remet en question mon… HÉ ! TU M’ÉCOUTES ?!
Hayner : J’y peux rien, moi ! Dans toute bande d’amis, il faut un souffre-douleur et trois personnes qui le martyrisent ! Ce sont les règles, c’est tout…
Pence : Attends, ça veut dire que ce sera plus moi, votre bouc émissaire ?
Hayner : Non, ça veut dire qu’on sera encore plus efficace qu’avant pour t’en faire baver ! Allez, maintenant va nous chercher de l’herbe, on doit fêter son intégration au groupe !

Mais revenons à nos trois gais lurons qui s’approchaient à grande vitesse de leur prochaine destination, et en profitaient pour se détendre. Cela ne dura pas, car un bruit sourd vint les interrompre dans leurs loisirs respectifs ; et tous se réunirent dans le cockpit du Gummi.

Sora : Bon, qu’est-ce que c’est, cette fois ?
Donald : C’est bien ce que j’aimerai savoir… Dingo, c’était à ton tour de surveiller ce qui se passait, t’as vu quelque chose ?
Dingo : Hein ? Mais… depuis quand on surveille le Gummi ? Il est en pilotage automatique, ça devrait suffire, non ? Et quand bien même on devrait s’en occuper, pourquoi est-ce que ça devrait forcément être pour ma pomme ?
Donald : Rappelle-toi, Dingo… Quand on a quitté la ville de Traverse, il y a… euh… très longtemps, on avait établi que le lundi et mardi seraient pour moi, mercredi et jeudi pour toi, et que Sora aurait le vendredi et le samedi. Pour ce qui est du dimanche, le Gummi aurait qu’à se démmerder tout seul s’il avait un problème.
Sora : Je m’en rappelle vaguement, mais je crois pas qu’on ait souvent suivi ces directives là…
Donald : Evidemment ! Ça sert seulement à rejeter la responsabilité des incidents sur le dos de celui en charge de surveiller ! Alors maintenant, Dingo, tu vas me dire ce qu’il s’est passé pendant que TU devais surveiller, ou bien je me fâche !
Dingo : Mais j’en sais rien, moi !
Sora : Attendez, y a un truc devant nous, là, non ?
Donald : Mmh… exact. Vous croyez que c’est ce qui nous a percutés ? Vu d’ici, c’est pas bien grand…
Dingo : Si ça avait été plus gros, la coque aurait endommagée, mais d’après les capteurs, elle n’a rien.
Sora : Qu’est-ce que c’est, au juste ?
Donald : On dirait… un corps.
Dingo : Un corps ?!
Sora : Eh ouais ! En plus, il a les fringues de l’Organisation XIII ! Bizarre…
Donald : Mais on les croise vraiment partout, ces alcooliques ! On n’en veut pas, nous, de leurs déchets spatiaux !
Dingo : Bon, plutôt que d’assister à ce spectacle macabre, si on retournait à nos… Oh ben tiens ! Ce serait pas une planète, là-bas ?
Donald : Ah si… et je reconnaîtrai celle-là entre mille…
Dingo : Agrabah ?
Donald : Tout juste.
Sora : « Entre mille et une », en l’occurrence…
Donald : Euh… quoi ?
Sora : Non, oublie, ça vaut mieux…
Dingo : Un monde ensoleillé… Ça devrait nous changer les idées…
Donald : Ouais, je suppose. Bon, j’amorce l’atterrissage.

Une demi-heure plus tard, nos comparses foulaient à nouveau le sol du monde d’Aladin, et étaient sujets à une nostalgie… plutôt mitigée.

Sora : Aaah… Vous vous rappelez de ce pot, là-bas ? C’est là qu’on avait trouvé Jasmine…
Donald : Oui, avant de la « vendre » à Jafar pour 3000 munnies…
Sora : Oui, bon, ça c’est un détail.
Donald : N’empêche, avec le recul… depuis ce temps-là, on n’a toujours pas avancé…
Sora : Ben si, on a retrouvé Kairi, Mickey et Riku, on a cassé la margoulette à Ansem et on a fermé la porte de Kingdom Heart, on a fait plein de trucs, quand même !
Donald : Tu parles… Tu peux me rappeler ce qu’on fait, là, en ce moment ?
Sora : Errer sans but dans l’espace en atterrissant sur chaque monde qu’on voit pour vivre d’intrépides aventures ?
Donald : Plus ou moins, ouais. À l’origine, on est quand même censés chercher le roi Mickey et Riku qu’on a de nouveau perdus de vue. Maléfique est toujours vivante, les Sans-cœur sont toujours aussi nombreux, et Ansem a été remplacé par un groupe entier de fanatiques de la boisson… En gros, on a fait tout ça pour rien, retour à la case départ.
Sora : Dit comme ça, c’est sûr…
Dingo : Vous entendez pas… comme un bruit d’ailes ?
Donald : D’ailes ?
??? : Perroqueeeeeeet… Ninja ! Dissimulation furtive !
Sora : Aaah ! Non mais ça va pas ?! Il est malade ou quoi, ce truc volant ?!
Donald : Oh… Iago, c’est ça ?
Dingo : Ah oui, j’en ai un vague souvenir !
Iago : Vague souvenir ?! Vous m’avez tapé dessus, infâmes cloportes austro-guadeloupéens !
Sora : Et on hésitera pas à recommencer…
Iago : Aaah ! Nan ! Recule, parangon de saleté ! Euh… j’veux dire… Laisse-moi tranquille, mon pote !
Sora : Y va falloir être plus convaincant que ça, « mon pote »…
Iago : Mais arrêtez ! Je suis pas votre ennemi !
Donald : Ah bon ? Et dans ce cas, c’est qui notre ennemi, cette fois-ci ?
Iago : Oh, je sais pas… À tout hasard, eux ?

Le « eux » désignait une dizaine de Sans-cœur à l’allure orientale, marchant vers nos héros d’un pas et d’un air qui n’engageaient nullement la sympathie. Cette tension palpable ne fut que renforcée lorsque les agresseurs dégainèrent leurs cimeterres.

Donald : Salaud ! C’est toi qui les as appelés, Iago !
Iago : Moi ? Pourquoi je ferai ça ?! Ils veulent me trucider tout autant que toi ! Bon, peut-être moins quand même…
Sora : Hé, on a pas le temps de se tailler une bavette, ils nous attaquent !
Dingo : Yaah ! Hé ! Ils sont vraiment… coriaces, ceux-là !
Donald : Glacier ! Ouais, mais heureusement, comme j’ai pu le constater la dernière fois qu’on est venus, tous les Sans-cœur de ce monde sont sensibles au froid !
Sora : Mmh… J’ai envie d’essayer un truc…
Iago : Aaaah ! M’attaquez pas ! Cassez-vous, bande de fils d’amibes Proustiens ! J’ai dit de pas vous approcher ! Sinon j’vous mettre votre branlée, compris ?!
Sora : Ils ont l’air de rester de glace à tes menaces, Iago !
Iago : Euh… quoi ?
Sora : Tu… mmh… tu leur as pas fait froid dans le dos !
Donald : À quoi tu joues, Sora ?
Sora : J’essaie de jeter un froid. Ça valait le coup d’essayer, non ?
Dingo : Ça aurait valu le coup si ça avait marché, oui ! Là, ils sont encore plus furieux !
Donald : Oui, mais leur rage est maintenant dirigée vers Sora. On peut se tourner les pouces, maintenant…
Sora : Hé ! Attendez, je… Aah ! Reculez, vous ! Yaaah ! Prends-ça, toi ! Oh, les deux, là, vous m’aidez oui ou merde ?
Donald : Merde.
Dingo : Allez viens, Donald, faisons un effort.
Donald : D’accord, mais c’est bien parce qu’une foutue petite voix dans ma tête qui fait office de simulacre de conscience est en train de me râler dessus… Glacier !
Dingo : À l’assaaaaauuut !
Iago : Perroqueeeeeeet… Viking ! On fonce dans l’tas !
Donald : Qu’est-ce qu’il fout, lui ?
Dingo : Iago, je crois pas que la charge d’un perroquet soit suffisamment….
Iago : AAAH ! Perroqueeeeeeet… Italien ! Courage, fuyons !
Sora : J’en sais rien, mais il a crée une super diversion ! Allez, on les taille en pièces !

Lorsque le perroquet, aussi bavard qu’à l’accoutumée, revint sur les lieux du combat une minute plus tard, il y trouva le groupe un peu essoufflé, mais débarrassé de ses assaillants.

Iago : Ah ! Bon boulot, pour des blaireaux asexués des alpages, vous faites plutôt fort !
Sora : De quoi tu viens de nous traiter, là ?
Donald : Ça doit être sa façon de montrer son « affection ». N’est-ce-pas, Iago ? J’espère que t’oublies pas que même en volant hors de portée des deux lascars, mes éclairs pourront toujours de foudroyer…
Iago : Euh… ouais, bien sûr. Evidemment, quoi…
Donald : Bien, bien… Et maintenant, si tu nous disais un peu ce que tu fous ici ? Tu devais pas être enfermé pendant des millénaires avec Jafar ?
Iago : Jafar ?! Beuaaah ! Ce vieux putréfié plus très frais ? Il prenait toute la place, si bien qu’en étendant ses pieds, il m’a viré de la lampe ! Enfin je m’en plains pas, depuis, j’ai retrouvé ma liberté ! Dites, je suppose que vous allez voir les deux tourtereaux, là… J’vais vous accompagner, vu que j’leur dois peut-être des excuses…
Donald : Eh ben ! Quelle reconversion…
Sora : En tout cas, il a raison sur un point : tôt ou tard, il faudra qu’on aille rendre visite à Jasmine et Aladin.
Dingo : Oui, et vu qu’on a rien à faire pour l’instant, autant faire ça tout de suite.
Donald : C’est vrai que la perspective d’être reçu en tant qu’invité d’honneur dans un palais oriental me fait plutôt envie…
Sora : T’es sûr que Jasmine aura pas la dent dure contre nous ?
Donald : Pourquoi elle nous en voudrait ? Ça fait au moins… euh… longtemps ! N’importe qui aurait sorti ça de son esprit, après tout ce temps… Et puis c’est juste une broutille.
Iago : Allez ! On y va, mes paramécies en mousse verdâtre !
Sora : Paramécie toi-même, eh patate.
Donald : Autant je désapprouve la forme, autant je suis d’accord sur le fond : mettons-nous en route.

Agrabah, en dépit de l’apparence d’une immense cité et de trésor de l’Orient, ne ressemblait en rien aux idées préconçues que le lecteur occidental pouvait en avoir. Adieu, rues animées de mille visages et d’autant de voix ; adieu, de même, les joyaux de beauté, étincelants sous d’apparats dorés, à la peau brunie par le Soleil, seul maître des lieux. À la place se dressaient çà et là des échoppes miteuses, vides de surcroît, et les rues n’étaient parcourues que par des bandes de Sans-cœur peu enclins à animer la ville autrement que par les chocs de leurs cimeterres contre la Keyblade de Sora.

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