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Sujet : Livre fini, mon avis..

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Pseudo supprimé
Niveau 9
01 janvier 2017 à 18:51:42

Personnellement je viens de finir "Janua Vera", un recueil de nouvelles de fantasy, à mi-chemin entre l'époque médiéval et la Renaissance italienne. Au début j'ai été surpris car je m'attendais à un vrai roman et non à des histoires différentes. Son auteur, Jaworski ( un français ) est prof de français et cela s'en ressent car le livre est très agréable à lire, avec un vocabulaire étonnamment varié. Il parle, au hasard, de l'histoire d'un roi-dieu, d'un brigand, d'un guerrier barbare, d'une paysanne, etc, il y a au total 9 histoires, je crois, toutes variées avec un ton sombre, et une fin pas toujours joyeuse ou totalement claire ( ce qui laisse place au mystère et au questionnement plutôt qu'à la frustration ). En bref, un livre très agréable à lire, qui réussit à reprendre le vocabulaire et l'ambiance de la fantasy sans tombé dans des clichés prévisibles et lassants. Bref, une oeuvre qui m'a vraiment plu.

ShenhuaDrogba ShenhuaDrogba
MP
Niveau 10
09 janvier 2017 à 18:00:13

Je viens de finir Breakfast at Tiffany's de Truman Capote.

C'était moins mauvais qu'attendu, beaucoup moins même, mais ça reste extrêmement conventionnel de toute cette littérature, beat ou pas, évoquant le new-york de l'entre-deux guerres.

Je suis pas convaincu par le mélange polar et roman de caractère, même si ça singularise un peu le bouquin par rapport à la chiée de littérature urbaine de la même époque racontant la même chose dont on dispose déjà, mais pourquoi pas.

C'est pas un très bon roman tout bien pesé mais l'amertume de la fin est parfaite. Comme c'est un roman qui vise une économie courte, presque de nouvelle, et qu'il atteint son intensité maximale dans la totalité d'effet finale, j'aurais envie de dire que c'est de ce point de vue là très réussi et qu'on en ressort du coup pas mal atteint. La relation entre les personnages est beaucoup plus intéressantes que dans son adaptation en tout cas.

W_Wenders W_Wenders
MP
Niveau 10
09 janvier 2017 à 21:16:46

Faut que je lise In Cold Blood tiens !

ShenhuaDrogba ShenhuaDrogba
MP
Niveau 10
09 janvier 2017 à 21:22:24

Je te rappelle que de l'aveu du rédacteur en chef du Nouveau Détective c'est exactement comme ce qu'il fait.

https://www.noelshack.com/2017-02-1483993216-bouboulili.jpg

Et le pire c'est que c'est la vérité https://image.noelshack.com/fichiers/2016/24/1466366329-risitas47.png

Je te le déconseille très fortement blague à part. Outre les objections morales qu'on peut avoir envers le genre des true crimes, ça fait systématiquement des choix "narratifs" impressionnistes avec du présent simple et de la description plate juxtaposée qui rendent les trucs horribles à lire.

W_Wenders W_Wenders
MP
Niveau 10
09 janvier 2017 à 21:45:24

Pour le style tu l'as lu en anglais?
Bah sinon c'est une autre époque aussi, et les gens qui me l'ont vendu n'ont pas insisté sur le côté polar mais sur le traitement psychologique singulier des personnages si je me souviens bien

ShenhuaDrogba ShenhuaDrogba
MP
Niveau 10
09 janvier 2017 à 22:02:18

Y a pas de personnage de fait, pas plus qu'il n'y a réellement de narration. C'est, prétendument, le vrai récit de la vraie histoire - démontée quand même par d'autres sur le plan informatif strict - avec juste l'adoption d'un point de vue focalisé en interne qui n'existe pas. Ca évolue dans une zone grise - et disons-le, franchement douteuse - entre le documentaire et la fiction.

Je l'ai lu intégralement en français quand j'étais au lycée, je l'ai feuilleté au rayon anglophone de Gibert c'est pareil.

ComeOnChelsea ComeOnChelsea
MP
Niveau 10
24 janvier 2017 à 13:52:16

J'ai fini ce matin les Approches de la poésie de Caillois. Je commenterai pas l'ensemble de l'ouvrage parce que c'est une réunion d'articles éloignés dans le temps qui présentent parfois des positions assez contradictoires mais je recommande chaudement la lecture à l'intérieur de ses "Impostures de la poésie" et de son "Art Poétique" qui, sans tomber dans une promotion totale de l'art prolétaire à la Alain ou à la Canguilhem, tordent le cou - ou essaient au moins - aux théories de l'inspiration ineffable.

La question des conditions de la création poétique, au sens large, est un vieux marronnier des questionnement de théories littéraires donc pour ceux que ça intéresse je signale ce texte sympathique.

Stoekio Stoekio
MP
Niveau 10
28 janvier 2017 à 15:43:48

J'ai lu cette nuit une courte nouvelle de jeunesse retrouvée de Proust, L'Indifférent. C'est un bref tableau d'une trentaine de pages, qui met en scène la plus grande galante de Paris s'éprendre d'un homme inférieur qui ne lui rendra pas l'hommage, un pendant féminin à Swan en gros. Ça m'a fait me poser pas mal de questions d'ordre philologique sur la nature du texte, est-ce un morceau mineur qu'on est conduit à surévaluer - plus que ne le faisait son auteur-même - sous le seul prétexte que c'est produit par Proust ? En tout cas c'est très bon, intègre malgré la brièveté, le style est rapide, fleuri sans pesanteur, précis mais poétique, j'ai beaucoup aimé. Je me demande aussi à quoi il sert d'avoir pondu toute une littérature si pesante et excessive sur la cristallisation - chez Proust lui-même y compris - alors qu'on pouvait régler le bail avec un vrai talent pour la concision.

J'ai lu cet aprem la première des pièces réunies par Anouilh, qui reste probablement mon dramaturge préféré dans les modernes, dans son recueil des Grinçantes, "Ardèle ou la Marguerite". J'en ressors pas mal fracassé, les personnages sont empreints d'un mauvais esprit persifleur et désagréable qui glisse de plus en plus vers une brutalité violemment expressive au cours de la courte pièce en un tableau, pour finir en apothéose sur une charge fiévreuse contre la libido que j'ai trouvée assez exceptionnelle. Les personnages sont très riches depuis une caractérisation pourtant des plus rapides, la composition est brillante, la symbolique brutale dans sa satire, c'est parfait.

LeMansDrogba LeMansDrogba
MP
Niveau 6
31 janvier 2017 à 10:42:12

J'ai fini de baliser ce matin Christophe Colomb devant les taureaux de Bloy pour mon mémoire.

C'est peut-être le moins bon livre que j'ai lu de Bloy jusqu'à présent - et je crois que je les ai bientôt tous lus -, la composition est anarchique et obsessionnelle, centrée sur des points qui eussent pu aisément être développés en un article, c'est répétitif et peu convainquant même avec la puissance de sa vindicte déployée, ça a presque été une lecture pénible ça et là. C'est bien trop un panégyrique unilatérale pour contenir cette ambiguïté mystique qui fait d'ordinaire la force de l'histoire symboliste bloyenne.

J'ai glané plein d'info utiles, mais j'ai vraiment pas pris mon pied. 5 pseudos différents utilisés sur cette page, ça commence à puer la schizophrénie.

DrogbaDeSuisse DrogbaDeSuisse
MP
Niveau 8
23 février 2017 à 09:48:57

J'ai fini ce matin de lire Les Anges noirs de Mauriac.

Je l'aime bien mais c'est un putain de feignant en scred, il réemploie constamment les mêmes schéma narratifs avec toujours une intervention divine sans crédibilité à la fin, tout complaisant qu'on puisse être envers le message chrétien.

J'ai envie moralement d'aimer le roman mais littérairement je trouve pas que ça marche, parce que l'économie globale - au contraire d'une diabolique de Barbey comme le "dîner d'athées" - ne se prête pas à tant de légèreté dans la manière de fermer une histoire où on s'est tellement vautré dans la merde qu'il faut un peu plus de pesanteur que ça pour la moraliser.

E-180 E-180
MP
Niveau 27
23 février 2017 à 13:15:39

il réemploie constamment les mêmes schéma narratifs avec toujours une intervention divine sans crédibilité à la fin

Ca y est aussi dans Le Noeud de vipères et Thérèse Desqueyroux ? J'ai pas souvenir d'une intervention divine manifeste.

J'ai essayé récemment de lire Le baiser au lépreux, j'ai arrêté après 10 pages. L'impression de redécouvrir les mêmes personnages, les même situations de familles bourgeoises de province pourries moralement.

D'après les quelques lignes de résumé que j'ai lues c'est plus ou moins pareil dans celui-ci, ça m'attire moyen. Je préfère la puissance/violence qu'on trouve à la même époque chez Bernanos.

W_Wenders W_Wenders
MP
Niveau 10
23 février 2017 à 13:18:40

Ca y est aussi dans Le Noeud de vipères et Thérèse Desqueyroux ? J

Dans Thérèse je pense pas mais la fin du Noeud de vipères bon :hap:
À l'époque on pensait déjà que c'était une facilité

E-180 E-180
MP
Niveau 27
23 février 2017 à 13:25:15

Le 23 février 2017 à 13:18:40 W_Wenders a écrit :

Ca y est aussi dans Le Noeud de vipères et Thérèse Desqueyroux ? J

Dans Thérèse je pense pas mais la fin du Noeud de vipères bon :hap:
À l'époque on pensait déjà que c'était une facilité

T'as dû lire la même édition que moi où dans la préface on raconte que Brasillach s'était foutu de la gueule de Mauriac à cause de la fin? :rire:

J'avais pas interprété ça comme intervention divine, mais bon, j'imagine que ça peut être vu comme ça.

Message édité le 23 février 2017 à 13:25:40 par E-180
DrogbaDeSuisse DrogbaDeSuisse
MP
Niveau 8
23 février 2017 à 14:01:34

Là le jeune prêtre qui part en couille est remis sur les rails par une intervention de la voix de Dieu au discours direct, qui n'est pas spécialement modélisée de manière douteuse. Pour moi ça suffit à qualifier la fin, une partie de la fin, en surnaturel chrétien.

Ça prend différentes formalités mais dans beaucoup de ses romans y a une forme de déclic magique un peu casse-couille, surtout à cause de l'économie. Structurellement Les Anges ça me paraît très proche de Thérèse d'ailleurs.

soldier78 soldier78
MP
Niveau 10
24 février 2017 à 13:59:55

Je viens de terminer "La promesse de l'aube" de Romain Gary. Si j'aime beaucoup le style, qu'est-ce que son personnage et encore plus celui de sa mère m'ont énervé. Les réactions aussi théâtrale sont exaspérantes. On a le sentiment de voir des individus enfermés et même aveuglés par des romans qui décident de s'enfermer des stéréotypes.
Alors apparemment, il y aurait une part fictive dans le roman mais c'est difficile quand on lit de savoir différencier le vrai du faux.

Pseudo supprimé
Niveau 9
02 mars 2017 à 11:45:19

Je viens de finir Des fleurs pour Algernon qui est vraiment très poignant.
Suivre toute la transformation intellectuelle (très bien amenée) de Charlie, de son esprit arriéré à son stade de pensée le plus avancé nous attache vraiment au personnage, et rend encore plus bouleversant sa déliquescence.
Vivre en même temps que lui la découverte de la vie, et de sa vie : qui il a été, qui était réellement ses "amis", sa famille qu'il avait oublié, l'amour...
Ce livre questionne sur "le progrès", notamment scientifique, le progrès est-il quelque chose de forcément bénéfique ? Charlie qui vivait une vie simple et qui s'en accommodait a vu celle-ci chamboulée par l'expérience dont il était le sujet, s’apercevant alors de tous les vices du genre humain. Devenir plus intelligent mais pourquoi ? Charlie avait beau être plus intelligent qu'il ne l'avait jamais été, mais personne ne l'aimait. L'intelligence permet de bien voir, même des choses qui n'en mérite pas la peine, des fois on se dit qu'il vaudrait mieux être un imbécile, heureux.

bacon_LIve bacon_LIve
MP
Niveau 10
02 mars 2017 à 18:29:36

- L'étranger : excellent; pas besoin d'en dire plus, c'est juste magnifique.

- Nous sommes la France : on casse la baraque en mettant en exergue les énormes soucis de l'identité française; c'est bel et bien explosif.

- Le Guide des Egarés : pas mal, c'est joli, agréable; un bon moment, ni plus ni moins (cher tout de meme :hap:)

- ...

Everlasting Everlasting
MP
Niveau 16
02 mars 2017 à 21:16:57

Le 24 février 2017 à 13:59:55 soldier78 a écrit :
Je viens de terminer "La promesse de l'aube" de Romain Gary. Si j'aime beaucoup le style, qu'est-ce que son personnage et encore plus celui de sa mère m'ont énervé. Les réactions aussi théâtrale sont exaspérantes. On a le sentiment de voir des individus enfermés et même aveuglés par des romans qui décident de s'enfermer des stéréotypes.
Alors apparemment, il y aurait une part fictive dans le roman mais c'est difficile quand on lit de savoir différencier le vrai du faux.

Ah marrant, je l'ai lu en même temps que toi, avec une impression assez similaire, Gary en fait des tonnes et alourdit son motif à n'en plus finir, et le bouquin s'appauvrit avec cette unique dimension. Pour le début avec la jeunesse, ça passe encore, mais ensuite ! C'est d'autant plus regrettable que le personnage (semi-autobiographique) a une vie des plus curieuses et intéressantes.
L'idée de transformer une autobiographie en l'éloge d'une femme était pas mal, mais au final il ne fait bien ni vraiment l'un ni vraiment l'autre. La mère obscurcit et envahit le personnage au lieu de l'éclairer, et ça finit par prendre la teinte d'une obsession névrosée contre laquelle Gary se défendait pourtant si bien au début. Bon, malgré tout, Gary reste drôle et léger, il marie assez bien l'ironie et l'idéalisme, il a ce charme désarmant de l'honnêteté (dont il est un peu trop conscient d'ailleurs).
Mais c'est clair que sur les mêmes thèmes, la dignité de l'entêtement et la victoire sur le désespoir, une année plus tôt il livre Les Racines du Ciel qui est magistral.

E-180 E-180
MP
Niveau 27
05 mars 2017 à 09:56:03

Things fall apart, Chinua Achebe

J'avais vu ce livre dans un classement des 100 livres de je sais plus trop quoi il y a quelques années et j'avais envie de lire un roman court en anglais.

C'est pas trop mal même si en deçà de sa réputation.

J'ai trouvé la première partie - qui décrit les moeurs et la société de ce bout d'Afrique noire - en demi-teinte. L'auteur essaie de restituer les coutumes tribales et le rythme traditionnel de ces peuples ruraux et sa tendance à expliquer et décrire se fait au détriment des personnages. Parfois j'ai eu l'impression de lire une sorte de traité d'anthropologie mêlé à un roman, ça empêche l'incarnation des personnages, un peu délaissés, exception faite du héros.

J'ai préféré le dernier tiers avec l'arrivée des européens et la déliquescence de la société traditionnelle, le traitement est assez intelligent. Je sais pas si c'est allé aussi vite en vrai, mais ça correspond assez à ce que j'imaginais.

La brièveté du livre rend pas trop possible une chronique de famille dans le temps plus long (à la Steinbeck ou Zola) d'où ce sentiment d'inachevé, parce que sur le fond c'est un peu ça en accéléré, d'où mon sentiment d'être devant un mélange un peu bâtard.

Je me demande aussi à quel point ce roman a influencé la littérature "tiers-mondiste" où, à travers la langue du colonisateur, on décrit l'ancien monde d'un oeil mi-critique mi-nostalgique, en essayant de sauver le passé tout en reconnaissant qu'une nouvelle ère est arrivée.

Message édité le 05 mars 2017 à 09:57:15 par E-180
Stoe Stoe
MP
Niveau 10
05 mars 2017 à 10:08:53

Je ne connais pas mais c'est un de mes gros intérêts littéraires périphériques ces thématiques. Si je trouve du temps je me lancerai là-dedans.

J'ai deux trois lectures en tête qui peuvent être intéressantes dans cette même lancée. La version de l'épopée de Soundjata transcrite par Djibril Tamsir Niane, qui parle en creux de l'Afrique d'après la colonisation malgré son sujet médiéval. L'Aventure ambiguë de Cheikh Hamidou Kane qui parle aussi de ce genre de confrontation culturelle, même si c'est pas uniquement local, ça passe chez le personnage par un exil en Europe. Saison de la migration vers le nord de Tayeb Salih, qui dépeint avec noirceur - pas de blague - un être presque incapable d'empathie dont la folie est confirmée par un espèce d'entre-deux constant dû à son statut d'exilé.

Pour les deux derniers c'est plus franchement localisé au niveau de l'individu que du collectif, mais t'as quand même des portraits contrastés de sociétés placées en opposition mais aussi de manière problématique en interpénétration.

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