J'ai (enfin !) acheté les 3 premiers tomes après tout ce temps. J'ai eu fini le premier hier soir et rien à dire. Je savais pertinemment bien que j'allais accrocher et le manga a répondu à mes attentes. Moi qui suis un grand friand d'oeuvres sombres et complexes, j'ai été touché par la légèreté du récit et ses personnages aussi excellents les uns que les autres. Je dirai aussi que le rythme est très efficace et que le dessin a un charme évident. Rien à voir avec la bouillie informatique qui sort aujourd'hui. Les expressions faciales font mouche et certaines répliques prêtent à sourire. Ca change grandement de ce que je lis et ce n'est pas plus mal. Rien de plus ridicule et obtus que d'être toujours cantonné au même type de lecture. Hâte de lire la suite.

En revanche, et je l'avais déjà souligné, je trouve que l'édition actuelle est la personnification par excellence du culte de la laideur et de la gloire à l'aseptisation. Les couvertures sont absolument horribles, à des centaines d'années-lumière de la beauté de celles d'époque. Il n'y a aucun charme qui transparaît, aucune douceur. C'est du bas de gamme fait par les derniers de classe d'une école de design. En plus, le format n'a absolument rien d'une "perfect" édition. C'est juste un tankobon un peu plus épais. Si on avait été dans le cas d'un format du style de la Deluxe des Panini, je n'aurais rien dit du tout mais là c'est une escroquerie pure. C'est bien car le manga est une pépite. Si on excepte Ping Pong et les Osamu Tezuka, Delcourt/Tonkam, c'est vraiment le bas du panier pour faire de belles rééditions PERFECT.

Le 14 décembre 2023 à 13:17:57 :
J'ai (enfin !) acheté les 3 premiers tomes après tout ce temps. J'ai eu fini le premier hier soir et rien à dire. Je savais pertinemment bien que j'allais accrocher et le manga a répondu à mes attentes. Moi qui suis un grand friand d'oeuvres sombres et complexes, j'ai été touché par la légèreté du récit et ses personnages aussi excellents les uns que les autres. Je dirai aussi que le rythme est très efficace et que le dessin a un charme évident. Rien à voir avec la bouillie informatique qui sort aujourd'hui. Les expressions faciales font mouche et certaines répliques prêtent à sourire. Ca change grandement de ce que je lis et ce n'est pas plus mal. Rien de plus ridicule et obtus que d'être toujours cantonné au même type de lecture. Hâte de lire la suite.

En revanche, et je l'avais déjà souligné, je trouve que l'édition actuelle est la personnification par excellence du culte de la laideur et de la gloire à l'aseptisation. Les couvertures sont absolument horribles, à des centaines d'années-lumière de la beauté de celles d'époque. Il n'y a aucun charme qui transparaît, aucune douceur. C'est du bas de gamme fait par les derniers de classe d'une école de design. En plus, le format n'a absolument rien d'une "perfect" édition. C'est juste un tankobon un peu plus épais. Si on avait été dans le cas d'un format du style de la Deluxe des Panini, je n'aurais rien dit du tout mais là c'est une escroquerie pure. C'est bien car le manga est une pépite. Si on excepte Ping Pong et les Osamu Tezuka, Delcourt/Tonkam, c'est vraiment le bas du panier pour faire de belles rééditions PERFECT.

C'est marrant, j'ai eu envie de me lire un vieux classique romantique ce soir. Et j'ai hésité entre ressortir mes Maison Ikkoku et ressortir mes Orange Road.
J'ai sorti les Orange Road mais te lire m'a redonné envie de lire les Maison Ikkoku également.

Le tome 4, que tu vas bientôt lire, est l'un de mes préférés !

Je ne trouve pas les couvertures laides, mais je suis d'accord qu'enlever les couvertures originales, c'est aussi enlever la stimulation imaginative qu'elles peuvent donner.
Après bon, j'ai grandi avec la première édition française de Ranma, aux couvertures quelconques, et ça ne m'a pas plus dérangé que ça.

Maison Ikkoku > all.
A cause du générique français à la con, j'ai failli passer à coté de cette pépite, heureusement que ma petite soeur avait les mangas

Vous me donnez trop envie avec maison hikkoku, vous le conseillez à quelqu'un qui aime beaucoup les tranche de vie (Barakamon, Yotsuba, Kamakura Diary...) mais pas trop les romances (même si j'ai regardé tout fruit basket ) ?

Oui, tu peux y aller les yeux fermés !

Dernier tome refermé à l'instant et j'ai redécouvert la sensation que m'avait laissé GTO en son temps. Une sensation de vide, de déception que tout soit déjà terminé (même si ça s'est fait de la plus belle des manières). On quitte un manga qui, selon moi, n'a aucun défaut notable. Le trait du dessin avec ses expressions faciales jubilatoires, un rythme dynamique qui fait que jamais on ne ressent une quelconque lassitude, de l'humour et des répliques qui font mouche (et Dieu sait que je n'ai pas le rire facile devant un livre ou un film). Mais surtout, une galerie de personnages absolument exceptionnels, qu'ils soient importants ou non, pour qui l'on s'attache très rapidement. Il n'y en a pas un qui ne soit en-dessous de l'autre. Une mention toute particulière au sournois Yotsuya et à la mamie de Yusaku qui me décochaient un sourire inconscient dès que je les voyais. Et puis bien sûr l'histoire aussi simple que belle et pure.

Même si le registre est totalement différent, j'ai vécu, comme dit au-dessus, les mêmes émotions que devant GTO. En tout cas, je vais laisser décanter un peu avant de me replonger dans une autre lecture (surtout que mon prochain bouquin est du Junji Ito ), de peur que l'aura de Maison Ikkoku puisse ternir les qualités de la série ou du one-shot suivant. Et que l'on se dise bien que quand j'en arrive à devoir faire ça, c'est vraiment que l'oeuvre m'a foutu un gros uppercut. Je ne cache pas que j'aurais presque envie de passer, mettons, un petit mois avec des locataires du même genre, c'est dire.

Bref, je pense que c'est le genre de série que je finirai par me relire une fois par an voire tous les deux ans. Je ne vois pas quelle autre note attribuer que le 10/10. Un comble pour le dévoreur d'histoires sombres, de scénarios complexes ou encore de seinen torturés et sans pitié que je suis.

Le 13 mars 2024 à 21:46:05 :
. On quitte un manga qui, selon moi, n'a aucun défaut notable.

Alors je suis justement en train de me relire Maison Ikkoku, j'en suis au 10 et je peux quand même lui reprocher quelques trucs.
Déjà l'échelle de temps, l'histoire commence en 1980 et se termine en 1986 (je fais abstraction du dernier chapitre qui semble se dérouler en 87) et je trouve que ça "décrédibilise" un peu l'histoire. On a l'impression que pendant toutes ces années rien ne bouge et que personne n'évolue. Qui peut croire à la relation entre Godai et Kozue sur une période de 5 ans ou ils ne s'embrassent même pas et ne sont quasi jamais ensemble? Ok c'est le Japon des 80 mais quand même!
Ensuite les autres pensionnaires sont des figurants. J'aurais bien aimé quelques chapitres de temps en temps ou on en apprend un peu sur leur vie mais on a quasi rien sur eux, surtout Nikaido qui était au premier plan pour quelques chapitres et qui semble disparaître par la suite.

Sinon ça reste un chouette manga à lire et à relire. La relecture m'a d'ailleurs donné envi de lire d'autres œuvres du même genre. J'ai déjà Love hina (depuis 20 ans déjà!!!) et je me fais les March comes in like a lion (un volume tout les 18 mois c'est long...) il y a quoi dans le même genre qui soit facilement trouvable?

Après ils ne forment pas un couple dès le début, et ils font direct l'amour une fois qu'ils sont vraiment ensemble, de mémoire.

Le 10 avril 2024 à 14:20:01 :
Après ils ne forment pas un couple dès le début, et ils font direct l'amour une fois qu'ils sont vraiment ensemble, de mémoire.

Certes mais tout de même, presque 6 ans pour que Kyoko avoue enfin qu'elle aime Godai...
Et ce même Godai qui sort pendant au moins 5 ans avec Kozue qu'il n'aime pas...

Pour Kyoko ça me choque pas trop, parce qu'elle est en deuil.
Après j avais oublié la Kozue, on va dire que ça demande un petit effort pour y croire ^^"

Le 10 avril 2024 à 14:01:47 :

Le 13 mars 2024 à 21:46:05 :
. On quitte un manga qui, selon moi, n'a aucun défaut notable.

Alors je suis justement en train de me relire Maison Ikkoku, j'en suis au 10 et je peux quand même lui reprocher quelques trucs.
Déjà l'échelle de temps, l'histoire commence en 1980 et se termine en 1986 (je fais abstraction du dernier chapitre qui semble se dérouler en 87) et je trouve que ça "décrédibilise" un peu l'histoire. On a l'impression que pendant toutes ces années rien ne bouge et que personne n'évolue. Qui peut croire à la relation entre Godai et Kozue sur une période de 5 ans ou ils ne s'embrassent même pas et ne sont quasi jamais ensemble? Ok c'est le Japon des 80 mais quand même!
Ensuite les autres pensionnaires sont des figurants. J'aurais bien aimé quelques chapitres de temps en temps ou on en apprend un peu sur leur vie mais on a quasi rien sur eux, surtout Nikaido qui était au premier plan pour quelques chapitres et qui semble disparaître par la suite.

Sinon ça reste un chouette manga à lire et à relire. La relecture m'a d'ailleurs donné envi de lire d'autres œuvres du même genre. J'ai déjà Love hina (depuis 20 ans déjà!!!) et je me fais les March comes in like a lion (un volume tout les 18 mois c'est long...) il y a quoi dans le même genre qui soit facilement trouvable?

Je comprends tout à fait ton point de vue mais je pense qu'il faut tout simplement ne pas approcher ce manga de manière trop réaliste. Tous les lecteurs se sont bien doutés que jamais une pareille histoire aurait le moindre soupçon de crédibilité. Ca se reflète déjà dans l'attitude des pensionnaires avec Yotsuya qui casse le mur de l'appartement de Godai pour se faufiler chez lui ou Madame Ichinose qui sort toujours ses éventails dès qu'elle est bourrée, indépendamment du lieu et des circonstances.

Maison Ikkoku est pour moi à prendre au second degré. Par rapport à se focaliser sur les figurants, on peut quand même bien voir tout au long des 10 volumes leurs habitudes de vie. Je ne suis pas sûr qu'il y ait grand chose à raconter sur eux. Ils sont là pour l'aspect comique troupier. D'ailleurs, j'ai particulièrement bien aimé dans le tome 10 l'un de leurs tout derniers instants où chacun affiche un visage normal, heureux et souriant quant à la conclusion de l'histoire entre Godai et Kyoko. Eux qui avaient toujours le faciès goguenard, ça m'a assez marqué. Je ne sais pas si je suis le seul à y avoir fait attention.