C'est bel et bien un seinen vu qu'il a été prépublié au Japon dans le magazine Big Comic Spirits qui cible les hommes de 15-25 ans. D'ailleurs c'est le même magazine qui a prépublié des seinen comme 20th Century Boys ou Homonculus.

Et oui, selon moi, l'anime vaut toujours le coup même si tu as lu le manga. Peut-être pas immédiatement après mais oui, tu devrais le mater dans quelques mois je pense !
D'ailleurs, je faisais une petite comparaison manga/anime sur ce post : https://www.jeuxvideo.com/forums/1-27-8240847-4-0-1-0-0.htm#message_9262459

18-25 ans plutot que 15-25 ans.

Ok donc c'est bel et bien un Seinen. J'voulais en avoir le coeur net

Donc ouais, je vais me faire l'anime d'ici quelques mois, et ton message me donne clairement envie de le regarder car l'anime n'a pas l'air d'être juste une adaptation mais quelque chose de complémentaire avec le manga (c'est ce que je comprends en te lisant).

En tout cas, encore une fois Rumiko Takahashi m'a émerveillé. Ranma était un de mes mangas favoris. Inu-Yasha je le lis en ce moment même et je le trouve très très sympa. Urusei Yatsura, pas moyen de mettre la main dessus en physique, obligé de me rejeter sur des Scans (malheureusement) et je commencerai d'ici quelques semaines je pense...

En tout cas, j'ai fermé mon tome 10 de Maison Ikkoku il y a à peine une heure et demie, et je suis déjà nostalgique. Pour moi, de ce que j'ai lu de Takahashi jusqu'à maintenant, son point fort est les personnages pour lesquels on s'attache gravement ! Ils sont tellement bien décris qu'on a presque l'impression de les connaitre !

Et ça n'a jamais été aussi vrai dans Maison Ikkoku, on s'attache très fortement à chaque personnage, on ressent vraiment de la compassion, de la douleur, de la joie, etc' pour les personnages. J'ai rarement eu autant d'émotion dans un manga, et celui-là rentre très facilement dans mon top 5 au côté de Ranma. Deux manga de Takahashi, et je dois encore me faire les 3/4 d'Inu-Yasha, tout Urusei Yatsura et tout Rinne...

Ravi de voir que MI t'ait autant plu.
Tu verras, Uursei Yatsura est aussi un excellent titre même si pas du tout dans le même registre. Ca se rapproche plus d'un Ranma avec son humour loufoque, sauf que c'est encore plus déjanté !
Par contre, c'est une série fleuve constitué soit de chapitres de 16 pages formant une mini aventure complète, soit de plus gros arcs constitués d'entre 4 et 10 chapitres de 16 pages. Donc mieux vaut prendre son temps et ne pas rusher pour bien apprécier sans faire d'overdose et bien s'infuser dans la bonne humeur qui émane de la série.
Faut pas non plus avoir peur de se lancer dans une série qui date de 1979.
Perso, c'est un des titres m'ayant le plus fait rire et il est dans mon top 10-15.

Rinne, ca m'a plus déçu. J'ai donné mon avis au fur et à mesure de ma lecture des tomes sur le topic "Rumiko Takahashi".

Ah et sinon, ça vaut le coup de regarder l'anime même si on a lu le manga ?"

oui et je trouves que le graphisme est pas mal pour un animé des années 80

Bon, bon, bon : Maison Ikkoku. Je devais le lire depuis 2011 quand j'étais dans ma période Comédie Sentimentale. Sur ce forum, je le voyais comme une référence. Je n'avais jamais eu le temps, ni l'argent de me lancer et j'étais bien trop persuadé qu'on ne détrônerait jamais Adachi, Asao, Hojo ou encore le mec qui a écrit I"s (oui, oui). Si je dis ça, c'est que c'est un point important de mon avis.
Le fait est : Maison Ikkoku, c'est la source de la quasi-totalité de toutes les comédies romantiques que j'ai pu lire. Encore mieux, il y a tout ce que je peux aimer dans un manga en particulier l'humour et le temps qui passe. J'adore dans une histoire voir les personnages évoluer, grandir, se confronter à de nouvelles situations. C'est d'ailleurs pour ça que La Jeunesse de Picsou fait parti de mes BD préférés. J'ai pas spécialement envie d'épiloguer dans le détail et donner toutes les raisons pour lesquelles j'ai aimé ce manga. En parcourant le topic, je vois que Rockin l'a déjà très bien fait à ma place.

Maintenant, pourquoi je n'ai pas été aussi touché par ce manga que les autres ? Je ne sais pas si l'âge doit entrer en compte (tout ce que j'ai pu lire, j'avais entre 14 et 15 ans, là je lis à presque 18 ans) mais je pense que le problème vient du fait que tout ce qui se passe dans ce manga : je l'ai déjà vu autre part. Dans des œuvres parues après. ( à part Rough je pense). Il y a des moments qui étaient très originaux (Le choix de Shun qui m'a beaucoup touché d'autant plus qu'on ne sait pas si il choisit cette situation pour être heureux ou pour oublier qu'il aurait pu vraiment l'être et pas que ce moment je peux en citer à la pelle en réalité). Mais d'une manière général, malgré tout ces personnages originaux que j'ai aimé suivre, l'impression de déjà-vu (je parle bien sur des situations) et la fin qui m'a un peu déçu (l'épilogue aurait du être un peu plus long à mon gout). Ce n'est pas tout aussi : les quiproquos ont fini par me saoulé. Au début, c'était très drôle. Au milieu, un peu moins mais ça servait pas mal l'histoire. A la fin, j'en avais marre quand bien même ça pouvait servir l'histoire . Cependant j'ai beaucoup aimé la capacité de l'auteur à lier les intrigues. Au fond, je pense que je partage l'avis de Rockin et de ]killer7[ sur certains points.

Bref, globalement j'ai beaucoup aimé. C'était un véritable régal et je pense que ce manga aurait pu être mon manga préféré si je n'avais pas lu autant de comédies romantiques avant. Toujours est il que je le recommande vraiment, c'est une référence en terme de manga et la référence je pense en tant que comédie sentimentale. Personnellement, maintenant que je l'ai lu il me semble avoir fait le tour du genre et je le placerai bien, si je devais en faire un classement, derrière Rough ou Touch.

C'est indéniable que Maison Ikkoku a fait office de sources d'inspiration pour des dizaines d'autres comédies romantiques qui ont suivi.
Mais perso, nulle part ailleurs j'ai vu quelque chose de si puissant que la relation Godai/Kyoko, la manière dont tout se construit, dont chacun apprend de l'autre, dont ils gagnent en maturité, la place de Soichiro (pas le chien ) dans cette relation. J'ai jamais rien vu de tel nulle part. Pour moi, y a vraiment un truc indescriptible dans ce couple, un truc magique et tellement beau mais indescriptible qu'il me cloue sur place.

Après, tous les faits qu tu exposes sont vrais et je comprends que les quiproquos et l'aspect vaudevillesque de certains chapitres peut gêner (même si j'adore).
Par contre, là où je suis étonné c'est que la fin t'a déçu. C'est la première fois que je lis çà !

Le problème de la relation Godai/Kyoko, c'est Kyoko. Autant Godai se comporte relativement normalement par rapport à ce qu'il l'est c'est à dire un jeune qui ne sait pas se décider (cf : la scène des deux glaces), qui n'assument pas ses choix et qui fondamentalement peureux mais qui fait tout au fur et a mesure pour évoluer. Autant Kyoko, c'est la fille qui soit est très niaise , soit qui a beaucoup de caractère. Et ce comportement je l'ai trouvé assez paradoxal ce qui fait que j'ai eu du mal à m'attacher réellement au personnage d'autant plus qu'a part la voir balayer, il y a pas assez de moment où l'on s'intéresse a elle. ( bon y'en a je suis mauvaise langue mais je pense que la relation aurait pu être plus forte avec un peu plus de focus sur elle)

Aussi pour les sources d'inspirations j'ai même envie de te dire que si tu regardes Friends ou How I met your mother t'as aussi l'impression d'avoir déjà vu le truc une fois que t'as lu MI ( Ross/Rachel et Ted/Robin).

La fin me laisse amer et en même temps satisfait, je vais t'expliquer pourquoi.

Attention je vais spoiler

- On sait que tous les personnages qui ont aimé Godai et Kyoko finissent malheureux. Je ne sais pas si tu as vu ce film qui s'appelle Ma Nuit chez Maud d'Eric Rohmer. ça parle du choix entre l'amour de ta vie et l'amour sécurisé. C'est la question centrale de ce manga pour moi et si je lis ce livre avec les yeux de Blaise Pascal (philosophe qui a inspiré le film de Rohmer) je ne vois que du malheur explicite ou implicite.

- La profession de Yotsuya. Pour moi, il est détective privé et l'auteur a laissé de nombreuses pistes pour nous le laisser pensé. ( L'habit, la manière d'être dans la rue, la tendance à épier, etc). D'autant plus, qu'il faut jouer les détectives pour découvrir sa profession ce qui est assez drôle. Cependant, on ne sait pas vraiment et ça me frustre.

- J'aurai bien aimé qu'on s'attarde un peu plus sur Akémi qui était vraiment un bon personnage et aussi sur Yotsuya qui est mon personnage préféré.

En soit j'ai bien aimé la fin mais je m'attendais à quelque chose d'un peu plus développé et plus poignant que l'image de fin.

Mais justement, Kyoko est quand même au centre de l'oeuvre. T'as la plus grosse partie du manga qui traite de sa relation avec sa famille et le fait que malgré son veuvage elle souhaite continuer à rester indépendante et s'émanciper. Et je parle même pas de tout le denier tiers où tout tourne autour d'elle et le rapport qu'elle continue d'entretenir avec l'image de Soichiro, sa peur d'aimer quelqu'un d'autre, d'aimer à nouveau de manière générale et, en filigrane, sa peur de se retrouver une nouvelle fois seule. Pour moi, Kyoko, c'est vraiment tout le propos de la seconde moitié de l'oeuvre (certes on a a évidemment aussi Godai et sa montée en puissance à la fois sr le plan professionnel et -donc même- de la maturité).

SPOIL sur la FIN

Pour la fin, je trouve que hormis pour Yagami, ca se finit pas de manière amère. Pour Kozue, au final, elle finit heureuse avec son mari. C'est pas la consécration de l'union d'amour comme pour le couple de héros mais elle est comblée.

Par contre, Yotsuya, c'est juste un personnage troll à la Rumiko Takahashi. Faut pas lui chercher un emploi ou un bakcground, c'est un pur délire.

Bonsoir, je comptais me le commencer, mais j'ai peur que les dessins et les personnages fassent un peu "vieillot", j'entends par là que la couverture donne pas envie de le lire car ça fait penser à Martine à la plage quoi. Je sais que j'exagère énormément mais vous avez compris ma question

De plus, j'ai déjà lu Love Hina, et j'ai vu plus tard que le mangaka s'était inspiré de ce manga. Or j'ai beaucoup aimé Love Hina, malgré plusieurs points négatifs (flemme de m'étendre ici) et donc j'aurais aimé savoir si c'est vraiment du copié/collé, et que du coup je vais m'ennuyer devant Maison Ikkoku, en retrouvant les même scènes et / ou personnages que dans Love Hina.

Merci bien

Non, c'est juste certains éléments dont s'est inspiré Love Hina. Par exemple, MI se passe aussi dans une pension, t'as certaines petites scènes qui ont été pompées, t'as des personnages très proches de Kitsune ou de la grand-mère de Keitaro (presque du copié-collé pour ces 2 là), le coup du trou dans la chambre, etc. Des petits détails par ci par là qui sont très similaires.

Côté histoire, hormis le fait que c'est une romance et que les deux font beaucoup dans la dérision (au début seulement pour MI), y a pas grand chose en commun.

Côté dessin, ben oui, c'est un manga d'il y a 30 ans donc avec certains codes d'il y a 30 ans (plus le style de l'auteur). Ca a rien à voir avec les trucs actuels et j'ai envie de dire "Tant mieux". Au moins, on a a dessin qui a une vraie âme, pas un vulgaire truc pondu sur PC comme 99% des conneries actuelles. Un dessin qui permet à la fois de faire de l'humour mais qui sait aussi envoyer le pâté quand il s'agit de mettre en scène des situations plus sérieuses ou tragiques.

Et puis si tu vas pas un jour vers ce type de manga (MI ou autres comme les Adachi style Rough ou Touch dont parlait Lowell et qui ont un dessin "à l'ancienne"), jamais tu connaîtras ce qui se fait de mieux dans le domaine et ca me peinerait vraiment que tu ne saches pas que tu loupes alors des moments parmi les meilleurs de ce que le manga a à t'offrir !

Mais si tu me dis ce qui t'a gêné dans Love Hina, je peux te dire si ca apparaît dans MI.

Ahah, bah si y'a pas grand chose en commun dans l'histoire ça va je vais le commencer je pense, et tant pis pour les dessins

Ce qui m'a gêné dans Love Hina, c'est le héros totalement relou, un peu à la Tsuna dans Reborn, le genre qui se plaint tout le temps et qui arrive à rien. Heureusement dans Love Hina il évolue et c'est moins poussé que dans Reborn donc ça passe mieux.
Après y'a tout le côté Eichi de Love Hina, les scènes où il les surprends dans les bains ou en train de se changer, c'est un peu relou et du coup on retombe sur mon premier point, à savoir le héros un peu relou.
C'est tout ce qui me vient en tête de suite, dans LN j'ai adoré tout l'aspect archéologie, sur la fin notamment, et on voit que chaque personnage est travaillé quand même. Et puis Naru

J'aurais du me relire, je répète 5 fois le terme "un peu relou" enfin bref...

Y a pas d'ecchi du tout dans Maison Ikkoku.

Pour le côté loser du héros, Godai, le héros de MI, fait aussi très fort dans son genre par contre mais c'est juste côté étdues qu'il merde au début. Faut dire aussi qu'avec les tarés qui lui servent de voisins à la résidence, il est pas aidé pour travailler au calme.
Hormis ca, tout comme Keitaro, il a une belle évolution où il arrivera à trouver sa voie !

Grosso modo, faut garder à l'esprit que Love Hina s'adresse à la base à des ados alors que c'est pas le cas du tout de Maison Ikkoku qui vise un public de jeunes adultes. Donc forcément, t'as des interrogations d'adultes, des thèmes plus élaborés et pas des trucs avec de l'ecchi.
Mais on garde toujours beaucoup de dérision. T'as par exemple (surtout à la première moitié de l'oeuvre) des tonnes de quiproquos, des situations loufoques (par exemple dues au fait que Godai le héros est un peu le souffre-douleurs des autres locataires de la résidence), etc.

Hmm, tu vends bien le manga . Je vais me commencer ça et Nausicaa du coup, merci des précisions en tout cas

Salut à tous..

Je viens de finir l'anime et maintenant je veux absolument me lancer dans la version bande dessinée, mais je suis très indécis si la commencer en Français ou en Anglais. Sur ce forum j'ai trouvé une opinion pro-anglais, mais si quelqu'un a déjà eu l'expérience des 2, j'aimerais en savoir plus...

Merci (d'avance)!

Le 22 juin 2012 à 22:52:55 ]Himym[ a écrit :
Salut,

Je trouve moi aussi ce manga absolument exceptionnel, mais dans sa version anglaise !
Car, en ayant lu les versions us et fr, je me rends compte de la différence ! la version fr est beaucoup trop simplifié à mon gout !

Tome 8

Un exemple, tome 8, chapitre 9, quand Godai pense obtenir un job stable a la garderie, alors que finalement, il est renvoyé.
Il regarde par la fenêtre des bulles de savon s'éclater et dis en vf : "Les bulles de savon s'envolent puis éclatent....bien sûr...haha"

alors qu'en version us : " just gone....like bubble on the breeze " en parlant de son rêve qui s'envole.

Une sacrée différence, je trouve !

Avec trois ans de retard, je réagis à ce post.
Je suis en pleine relecture de Maison Ikkoku et je suis retombé sur cette citation dans le tome 8 et j'ai repensé que quelqu'un en avait parlé ici.
Petit spoil tome 8

Je ne suis donc pas convaincu que ce soit la traduction américaine qui soit la plus fidèle. Il nous faudrait quelqu'un ayant la version jap et comprenant le jap.

C'était le post inutile du jour vu que l'user que je cite n'est sans doute plus là depuis longtemps.

Hormis, ca je relis le manga et ca tue.

Ca fait la deuxième fois que je lis un manga après avoir vu une confrontation entre Rockin et killer7. Et la deuxième fois que je me prends une perle. ( Zettai Karen Children et maintenant Maison Ikkoku ) Je croyais que Rumiko avait consacré tout son art à Ranma 1/2 et Inu-Yasha, mais non, elle réussit à me scotcher.

Construire à long terme un univers criant de vérité, c'est fait. Après, il y a une faiblesse dans l'humour running-gag, des fois ça fait mouche, des fois non. Mais c'est une question de sensibilité, j'ai plus apprécié l'aspect comédie pour ce qu'il construisait autour.

Ce qui m'a le plus perturbé reste Miyata : SpoilAfficherMasquerUn personnage avec un pitch comique de phobie qui évolue par la suite, je n'ai jamais vraiment vu ça. Et d'autres particularités de son caractère, c'est pareil.
Et surtout j'ai trouvé ça époustouflant le réalisme qui se dégage derrière une romance à premier abord amère et irréelle quand il finit avec Asuna. Parce que des mariages comme ça qui parlent d'un amour qui se construit en se connaissant après le mariage malgré des préférences et un non-idéal ( pour Mitaka ), il y en a un paquet dans la réalité, et la mangaka a très bien su adapter ça ici.

Après, j'ai l'impression que certains moments méritaient plus de pages de "silence" pour espacer, tellement c'est dense. Parce que j'étais bien frappé et ça me faisait bizarre de voir l'action progresser aussi vite ( SpoilAfficherMasquersurtout quand Godai concrétise avec Kyoko pour la première fois )

Il me reste plus qu' en oeuvre "longue" à lire de la mangaka Urusei Yatsura, mais je dois dire que cette période de style de Rumiko me rebute un peu.

Après, on voit bien que Rumiko est encore en phase expérimentale pour ses personnages de décor, pour se préparer à Ranma, vu certains qui ont bien vite disparus ou alors vite délaissés ( Nikaido, Kentaro etc )