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Le studio Tate Interactive semble avoir eu plusieurs vies. Au début des années 2000, les développeurs polonais se font remarquer en publiant Kao the Kangaroo sur PC et Dreamcast, un titre empruntant grandement à la licence Crash Bandicoot alors au sommet sur PlayStation. Quelques années plus tard, la firme se retrouve à créer des titres sous licence pour le compte d’Atari comme Astérix et Obélix, Lanfeust de Troy ou encore Lucky Luke. Enfin, Tate a abordé cette décennie sous un autre angle en allant s’inspirer largement du succès de Trials Evolution afin de développer deux Urban Trial Freestyle qui se sont particulièrement bien vendus. Mais pour retrouver une liberté artistique qu’ils n’ont finalement jamais totalement eue, les développeurs ont décidé de se lancer dans la création d’un jeu complètement original et plutôt audacieux, il faut le dire.
Si Frontier Developments a véritablement explosé avec Elite : Dangerous, on oublie trop rapidement qu'il n'a jamais gravité trop loin du jeu de gestion. Responsable de RollerCoaster Tycoon 3 ou du plus récent Planet Coaster, le studio semble faire du management son domaine de prédilection, comme il nous le prouve avec Jurassic World Evolution, que nous avons eu l'occasion d'essayer pendant près d'une heure.
C'est à la Paris Games Week 2017 que les joueurs ont découvert pour la première fois Onrush, le nouveau jeu des anciens d'Evolution Studios. Un titre arcade, fun et déjanté, par les papas de plusieurs licences prestigieuses ? Forcément, après une telle annonce et une petite discussion avec Paul Rustchynsky, on était plutôt emballé et on avait hâte de l'essayer. Hélas, après un premier contact manette en mains, on a un peu perdu de notre assurance.
Grâce à Naughty Dog, porte-étendard d’un jeu d’action plus profond, Sony s’évertue à nous proposer depuis quelques années des productions plus travaillées. Pourtant, il est une série phare qui pointait désespérément aux abonnés absents depuis 2013 : God of War. Pilier du beat’em all musclé, la franchise de Sony Santa Monica avait réussi en l’espace de deux épisodes à s’imposer aussi bien sur PS2 que PSP, mais également sur PS3 via l’un des meilleurs opus à ce jour (et accessoirement l’un des meilleurs beat’em all à l’heure actuelle), God of War III Remastered. Si on éludera poliment God of War : Ascension dont l’idée (tout à fait louable) de revenir sur les origines de Kratos masquait difficilement un certain essoufflement de la saga, notre regard était déjà tourné vers la PS4 avant même l’officialisation du nouveau volet. 2018 marque donc le retour de Kratos et pas n’importe quel retour puisqu'en plus d'un changement de mythologie, le jeu évolue sans renier son passé et se pose d’ores et déjà comme l’un des monuments de ce début d’année.
11 Bit n'est pas exactement un studio comme les autres. Son premier jeu, This War of Mine, se démarquait par son propos mature qui plaçait le joueur face à sa propre humanité en le contraignant à faire des choix cornéliens, le poussant à choisir entre survie et volonté de rester un homme de bien. Le principe est le même dans le nouveau titre des Polonais, mais il se déroule cette fois-ci à plus grande échelle.
Minit propose un concept original : vivre une grande aventure dans laquelle vous mourez et devez recommencer à la case départ toutes les 60 secondes… Ok, sur le papier, ça peut faire peur, mais c’est bien mieux fichu que vous ne le pensez.
Smoke and Sacrifice raconte l’histoire d’une perte et d’une quête, celles d’une mère à la recherche de son enfant qu’elle croyait avoir sacrifié aux dieux. On pourrait qualifier le jeu du studio londonien Sail Games de Don't Starve narratif ; un survival mâtiné d’éléments RPG où le craft et la récolte sont nécessaires afin de faire progresser une trame pleine de mystère. En avant pour une plongée dans l'autre monde.
Sevrés de bons jeux de tennis sur consoles depuis de longues années, les amateurs de la petite balle jaune ont vu l'annonce de Tennis World Tour comme une promesse, celle du retour d'une adaptation vidéoludique digne de ce nom pour leur sport favori. À seulement quelques mois de sa sortie, nous avons pu poser nos mains sur le titre signé par le nouveau studio Breakpoint et faire le plein d'informations à son sujet. De quoi se rassurer un peu avant son arrivée, prévue pour le mois de mai ?
Games Workshop n’en finit plus de céder les droits de Warhammer 40.000 et Focus Home Interactive, éditeur devenu spécialiste de la franchise, ne se prive aucunement de l'exploiter. Streum On Studio a adapté une première fois Space Hulk en FPS et c’est désormais au tour de Cyanide Studio de se pencher sur le sujet en revenant aux bases du célèbre jeu de plateau.
Les adaptations de la franchise Warhammer 40.000 se suivent, mais ne se ressemblent pas. L’éditeur français Focus Home Interactive s’est associé cette fois au studio Rogue Factor responsable du sympathique Mordheim : City of the Damned, pour porter à l’écran Necromunda, un jeu de figurines prenant place dans le célèbre univers futuriste de Games Workshop.
Après le succès critique et commercial du jeu de stratégie Battlefleet Gothic : Armada par les français de Tindalos Interactive, le développement d’une suite était une évidence. Cette seconde adaptation du célèbre jeu de plateau de Games Workshop voit désormais les choses en grand et se lance à l’assaut de l’immensité de l’espace, déterminé à transformer l’essai de 2016.
Ouf ! Après plusieurs reports et un certain flou autour de son développement, le prochain Dontnod est sorti de l’ombre lors du récent événement parisien What’s Next de son éditeur Focus Home Interactive. L’occasion pour son héros, le Dr. Jonathan Reid de montrer les crocs lors des deux premières heures de jeu de cet Action-RPG situé dans un Londres victorien en proie à une grande épidémie de grippe espagnole.
Les français de Spiders poursuivent en 2018 leur quête de l'Action RPG ultime. Univers riche et gameplay pas toujours à la hauteur des attentes des joueurs, les précédentes productions du studio soufflaient le chaud et le froid sur le genre. Greedfall, annoncé en 2017, s'avance d'un pas ferme et décidé, confiant de ses forces et du savoir-faire des créatifs qui s'affairent sur le projet. Mais Greedfall parviendra-t-il à concrétiser ses ambitions ? Début de réponse la rapière à la main.
Sea of Thieves débarque avec une promesse, celle de plonger le joueur dans la peau d’un pirate pour une série d’aventures et de chasses aux trésors avec le moins de barrière possible. Le prochain titre des Anglais de Rare Software se présente sous la forme d’un bac à sable d’aventures à vivre seul ou idéalement en équipage de quatre joueurs. Nous nous sommes rendus dans les studios de Rare Software afin d’entrevoir l’avenir de Sea of Thieves, les possibilités de son système de progression, ses ambitions lors de son lancement et certaines fonctionnalités de jeu encore non dévoilées aux joueurs. À l’abordage !
La dernière fois que nous avons vu Kirby sur console de salon, il aspirait à tisser des liens avec son pinceau arc-en-ciel. Dans ce nouvel épisode à venir sur Nintendo Switch, la gourmande boule rose noue des relations avec ses adversaires par le pouvoir de l’amour ! À quatre, la petite escouade mélange magies et savoir-faire pour rouler sur les difficultés. Oui, le Kirby nouveau incite aux mélanges pour vendre sa nouvelle formule. Ce sont ses antagonistes qui vont trinquer.
Si le premier Ni No Kuni avait marqué les joueurs par sa direction artistique, on ne peut pas dire que son gameplay ultra classique soit resté dans les annales. Heureusement, les équipes d'Akihiro Hino ont vraiment appris de leurs erreurs avec un deuxième épisode beaucoup mieux maîtrisé , semble-t-il.
The Banner Saga a-t-il fait des émules ? La question semble plus que légitime au regard des premières images et vidéos d'Ash of Gods, qui mélange mécaniques de Visual Novel, combats tactiques au tour par tour et choix cornéliens. Après avoir posé nos mains pendant près de 2 heures sur l'introduction et le premier chapitre de l'aventure, nous vous proposons un premier coup d’œil sur le titre développé par l'équipe russe d'AurumDust.
Développé par le studio suédois Zoink (Stick It to The Man!), Fe s’apprête à débarquer presque deux ans après son annonce. Nous avons mis la main sur ce titre “EA Originals”, le programme d’Electronic Arts à l’intention des développeurs indépendants. En compagnie d’Andreas Beijer (directeur artistique et créatif), nous avons couru, sauté, chanté au sein d’un univers dont le côté organique se marie avec la géométrie polygonale. En low poly mais hautement charmant, le monde de Fe met en scène un être capable de traduire les dialectes animaliers pour mieux contourner les difficultés. Ne serait-ce pas là le début d’un message ?
La peur nous fait sentir vivant par ce constant rappel à notre condition d'être fait de chair et de sang. Depuis les premiers Survival-Horror, le jeu vidéo est un terrain fertile à notre irrépressible besoin de frémir. Nos instincts primaires addicts à l'adrénaline réclament une injection régulière et Agony s'avance la seringue rouillée à la main pour nous administrer notre dose. L'horreur s'invite sur PC et consoles de salon avec la ferme intention de nous plonger dans un enfer de pixels. C'est le palpitant à 180 bpm et les yeux exorbités que le titre de Madmind Studio nous accueille à bras ouverts. Sortirons-nous indemnes de ce périple aux frontières de la démence ?