A l’assaut du Golden Gate

La séquence présentée se déroulait donc au même endroit que celle mise en avant lors de la conférence précitée. Assez classique dans sa construction et surtout très longitudinale de par le lieu de son action, le Golden Gate, elle nous aura permis de voir ce que donnent les Avengers à l’oeuvre. En effet, nous avons pu assister à une véritable percée des rangs ennemis à mesure que la team avançait vaille que vaille au milieu d’un chaos sans nom, synonyme d’explosions et d’un pont branlant s’écroulant sous les coups puissants perpétrés aussi bien par les ennemis que nos héros.

Que dire de cet acte de bravoure si ce n’est qu’au delà de la dimension hollywoodienne assumée, il est difficile pour l’instant de vraiment s’extasier tant le tout semble impressionnant par moments mais relativement lambda. En effet, voir Thor user de Mjolnir pour balancer les ennemis à des kilomètres ou invoquer des éclairs avait quelque chose de jouissif mais la progression était finalement assez quelconque, les grappes d’ennemis servant simplement d’exutoire au dieu de la foudre qui passait alors le témoin (de façon automatique) à Iron Man par le biais dune cinématique voyant les deux héros élaborer une stratégie sur le champ de bataille. Après une phase de vol assez stylée, où l’homme de fer évitait missiles et autres projectiles à l’aide de barrel roll, on pouvait alors le voir utiliser son propre style, mélange de combat à mains nues et de tirs de laser émanant de ses paumes ou de son torse pour une plus grande puissance de feu. Cependant, en matière de puissance, rien ne valait Hulk usant de sa force légendaire pour provoquer des ondes de choc et des claques soniques afin de venir rapidement à bout de ses adversaires ou en soulevant un tank avant de le balancer directement sur un véhicule similaire s’apprêtant à lui tirer dessus.

Captain America n’était pas en reste car entre la maîtrise parfaite de son bouclier ricochant d’ennemi en ennemi après un lancer parfait, ses capacités martiales et la possibilité de provoquer une gigantesque onde sismique grâce à l’énergie cinétique assimilée par son bouclier, le héros avait un sacré répondant. Restait alors à Black Widow de fermer la marche en utilisant elle aussi ses techniques au corps à corps, ses flingues ou sa capacité à devenir invisible pour boucler un combat de boss la mettant face à face avec le Taskmaster (celui-là même vu dans le Marvel's Spider-Man de Insomniac Games). Ici aussi, rien à redire sur la mise en scène, énergique, plutôt sympathique mais débouchant sur un combat relativement lambda. Si nous n’avons pas pu savoir quels seront les autres vilains en présence, on se délecte tout de même de voir l’affrontement entre Hulk et Abomination (visible dans le trailer ci-dessus) et d’autres têtes d’affiches.

C’est un jeu solo… Un jeu coop… Un jeu service… Non, c’est Marvel’s Avengers

Ce premier gameplay de Marvel’s Avengers n’aurait finalement fait que mettre en lumière nombre de zones d’ombre qui devront rapidement être éclairées afin de savoir à quoi nous pouvons nous attendre. En effet, si la séquence en elle-même était plutôt impressionnante, elle ne pouvait masquer un design très générique, des errances techniques (surtout concernant la modélisation des visages) ou bien encore une construction basique. De fait, au-delà de l’effort mental qui consistera à oublier Robert Downey Junior, Chris Evans, Scarlett Johansson, Mark Ruffalo et Chris Hemsworth (visages des Avengers depuis plus de 10 ans au cinéma), il sera intéressant de savoir quel genre définira le mieux le titre de Crystal. Jeu solo et/ou Coop proposant une histoire forte, jeu service bâti autour d’un système de contenus permettant au titre de vivre durant plusieurs années... Il est certain qu’avec la kyrielle de héros et de vilains que Crystal Dynamics pourra intégrer, il y a matière à alimenter des actes héroïques que ce soit sur Terre ou non pour un bon moment. A ce sujet, bien que nous n’ayons pas réussi à savoir si le tout proposerait des missions sur d’autres planètes, Scot Amos nous a tout de même précisé que le jeu débuterait sur Terre. Il n’y a donc pas trop de doutes à avoir sur le fait qu’on pourra quitter notre bonne vieille Planète bleue, que ce soit durant le scénario de base ou une des saisons de contenus à venir. D’ailleurs, pour ce qui est de la construction du titre, on a simplement appris que la plupart des missions seraient récupérables depuis une base d’opérations (on peut supposer qu’il s’agira de la Tour des Avengers) et qu’elles nous mèneront dans les différentes zones à disposition.

Intégrant un système d’évolution synonyme de compétences et d’équipements à récupérer pour augmenter les capacités de son Avenger, il sera aussi possible d’obtenir plusieurs costumes (dont certains iconiques). C’est bien connu, on peut être le dernier espoir de l’humanité et rester coquet. Ici aussi, difficile de savoir si ces équipements seront basés sur un système de loot et si on s’amusera à trier les items rares de ceux légendaires à l’image de ce que propose par exemple un titre comme Anthem. Notons pour terminer que, toujours de l’aveu de Scot Amos, le jeu ne devrait pas proposer de PvP, le PvE s’intégrant de façon bien plus logique dans ce besoin de raconter une histoire.

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