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News jeu Départs importants, licenciements massifs... est-ce que quelque chose cloche chez PlayStation ?
Profil de Carnbee,  Jeuxvideo.com
Carnbee - Journaliste jeuxvideo.com

Alors que Marvel’s Spider Man 2 a attiré plus de 5 millions de joueurs dans ses filets en 11 jours de commercialisation, Sony est en train d’arracher les pattes de ses studios. Après les licenciements chez Naughty Dog et Media Molecule, ce sont les employés de Bungie qui tombent comme des mouches. Une constante de l’année 2023 qui n’épargne pas un constructeur collectionnant pourtant les bons résultats dans sa toile.

110 577 vues

Sommaire

  • “Une société, c’est comme une montgolfière”
  • L’année contrastée de Sony
  • Bungie déplumé
  • Ça sent le GAAS
  • Phil the power

“Une société, c’est comme une montgolfière”

Avec des titres tels que The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom, Diablo IV, Street Fighter 6, Baldur's Gate III, Starfield, Marvel's Spider-Man 2 ou encore Alan Wake II, 2023 est une année exceptionnelle dans l’histoire du jeu vidéo. Depuis la sortie de Hi-Fi Rush en janvier, nous assistons à un flot quasiment ininterrompu de bons – voire d’excellents – softs. L’histoire la classera sûrement dans la catégorie des anomalies, à l’image de 1998 et de 2007. Mais dans les open-spaces des studios, l’étau se resserre.

Départs importants, licenciements massifs... est-ce que quelque chose cloche chez PlayStation ?

Les artistes qui créent nos jeux font face à une crise majeure. Volition, Take Two, Electronic Arts, Riot Games, 343 Industries, Bethesda, The Coalition, Blizzard, Crystal Dynamics, Bioware, Epic Games, Naughty Dog, THQ Nordic, Striking Distance, Ubisoft, Creative Assembly, Team 17, Telltale Games et plus récemment Bungie… au cours de ces 10 derniers mois, les licenciements se sont multipliés à un rythme soutenu dans l’industrie du jeu vidéo. D’après le site Videogamelayoffs, plus de 6 500 développeurs de jeux auraient perdu leur emploi en 2023. Et ce n’est pas fini, VGC se fait l’écho d’une fermeture probable de Free Radical, le studio derrière TimeSplitters racheté par Embracer.

La récession de 2022 ainsi que les divers effets post-COVID ont poussé les géants de la tech comme les éditeurs/développeurs à trouver des solutions afin d’assurer leur rentabilité. Après des années d’embauches et d’investissements, le secteur exécute un plan de “réajustement” dans un contexte de retour à la normale des activités – après une accélération pendant la pandémie – mais aussi d’incertitudes géopolitiques.

Les mots se tordent, les communiqués tournoient. “Inflexion financière”, “restructuration”, “agilité”, “modification du marché”... peu importe le jargon utilisé, au final, les créateurs font leur carton. Dans cette chasse à l’efficacité pour briller dans les résultats trimestriels, les grands éditeurs se délestent d’artistes talentueux afin d’effectuer des économies, rapides, sur les frais de personnel, quand bien même l’année 2023 pourrait être l’année la plus lucrative de l’histoire du jeu vidéo.


L’année contrastée de Sony

Au mois de mai 2023 à l’occasion de son Business Segment Meeting, l’entreprise japonaise Sony communiquait sur la course contre elle-même dans laquelle elle s’était engagée. Tout était mis en place pour montrer que la PlayStation 5 ferait mieux que la PlayStation 4, et ce dans (presque) tous les domaines. Les chiffres publiés par l’entreprise montraient que par rapport à la PS4 et à périodes comparables, les joueurs dépensaient plus d’argent dans les accessoires PS5 (+ 60 %), les abonnements (+ 52 %) et les add-on (+ 210 %), ce qui contrebalançait la légère baisse enregistrée dans l’achat de jeux (- 10 %). Même les performances du PSVR 2 étaient célébrées, avec des ventes supérieures à celles du premier casque de réalité virtuelle. À ce moment-là, les seules ombres au tableau du faiseur de PlayStation étaient la fermeture de Pixel Opus (Concrete Genie) ainsi que l’abandon du projet de Deviation Games, qui entraînèrent tout de même de multiples licenciements.

Départs importants, licenciements massifs... est-ce que quelque chose cloche chez PlayStation ?

Le Business Segment Meeting 2023 nous avait surtout appris que Sony allait largement miser sur le Live Service. Alors que ce segment ne représentait que 12 % des investissements durant l’année fiscale 2019, il en représentera 60 % lors de l’année fiscale 2025. Une sacrée évolution qui est à considérer comme un véritable tournant dans la politique du constructeur, habituellement articulée autour des projets narratifs solo AAA. En outre, Sony confirmait que les investissements dans les nouvelles IP allaient augmenter, que plus d’argent serait mis sur la table pour se développer sur mobile/dans le Cloud, et que les portages PC allaient devenir une norme. Une politique risquée, le mastodonte japonais ayant encore tout à prouver du côté des jeux service et du mobile, alors que ses derniers portages PC ont connu des déconvenues.

Départs importants, licenciements massifs... est-ce que quelque chose cloche chez PlayStation ?

Depuis, c’est un visage moins rassurant que montre Sony. Par la force des choses. Alors que son showcase 2023 a été accueilli plutôt tièdement et que les récents résultats du PSVR 2 sont passés sous silence, les mauvaises nouvelles se sont précipitées. Il y a tout d’abord eu le départ d’Evan Wells, le co-président de Naughty Dog, alors que le studio dirigé par Neil Druckmann semble avoir tout le mal du monde à sortir la tête de l’eau avec son projet multijoueur The Last of Us. Christian Gyrling, Head of technology chez Naughty Dog depuis 17 ans, vient lui aussi de quitter le studio. Au mois d’octobre, Kotaku révélait que les papas de la série Uncharted se séparaient d’une partie de ses effectifs. Nous avons ensuite appris l’existence d’une vague de renvois du côté de SIE, ainsi que des mises à pied importantes chez MediaMolecule.

Enfin, deux départs considérables de PlayStation ont animé les discussions automnales. Celle de Jim Ryan, d’abord, le PDG de la division jeux vidéo de Sony qui est parvenu à rendre la marque PlayStation toujours plus influente. Puis celle de Connie Booth, productrice emblématique de la firme japonaise depuis plus de 25 ans, qui a supervisé des titres tels que Ratchet & Clank, Uncharted, The Last of US, Marvel’s Spider-Man, Death Stranding ou encore Ghost of Tsushima. Il y a comme un vent de réorganisation dans l’air.

Départs importants, licenciements massifs... est-ce que quelque chose cloche chez PlayStation ?

Bungie déplumé

Les dirigeants de Bungie assurent aux employés que l'accord avec Sony n'entraînera pas de licenciements ni de restructuration”. C’était de cette manière que le Washington Post avait titré son article traitant du rachat de Bungie par Sony le 1er février 2022, en se basant sur les commentaires de certains employés du studio. “Bien que les employés de Bungie aient déclaré que la direction leur avait assuré qu'il n'y aurait absolument aucun licenciement et rien de majeur en termes de restructuration après la conclusion de l'accord, l'acquisition représente un changement notable pour les développeurs basés à Washington” lisait-on.

Moins de deux ans après ces promesses, Pete Parsons, le PDG de Bungie, publie un message lourd de sensAujourd'hui est un jour triste chez Bungie, car nous disons au revoir à des collègues qui ont tous eu un impact significatif sur notre studio”. Jason Schreier, dans les lignes de Bloomberg ainsi que sur Twitter/X, explique qu’une centaine d’employés ont été licenciés, et que cela est dû aux reports encore non annoncés de la future extension de Destiny 2 (à juin 2024) et de Marathon (à 2025) qui auraient un impact sur les futurs exercices fiscaux de PlayStation. De plus, les recettes de Bungie auraient été inférieures de 45 % par rapport aux prévisions pour l'année.

Départs importants, licenciements massifs... est-ce que quelque chose cloche chez PlayStation ?

Sur les réseaux sociaux, les développeurs du studio font part de leur dégoût. “Aujourd'hui est de loin mon pire jour chez Bungie. Je suis absolument dégoûté de perdre tant de coéquipiers talentueux et incroyablesécrit le global community lead de l’entreprise. Nous savons que des personnalités importantes, telles que Michael Salvatori et Lorraine McLees, ont quitté l’entreprise. Michael Sechrist ou encore Griffin Bennett sont également sur le départ. “Je me rappelle qu’après l’annonce du rachat, quelques anciens collègues m’avaient dit être assez peu ravis par la nouvelle (du rachat - ndlr), notamment parce qu’ils craignaient ce genre de choses. Et bon ben voilà quoi” a commenté notre cher Epyon, ancien journaliste de JV qui a travaillé par la suite sur Destiny.

En parallèle à ces tristes événements, Sony a racheté iSIZE (compagnie spécialisée dans le deep learning pour la vidéo) et prévoit une fin d’année record grâce à ses 46,6 millions de consoles écoulées. Dans un entretien accordé à Barron’s, Eric Lempel, le responsable marketing de PlayStation, a expliqué que sa société s’attend à des résultats historiques en matière de ventes de consoles grâce à la fin de la pénurie de PS5 et à l’arrivée de Marvel’s Spider-Man 2. Le groupe n’est d’ailleurs plus qu’à 1 million de machines de retard par rapport à la PS4, à période comparable. Pendant que les cadres sabrent le champagne, les développeurs boivent la tasse. Nous rappelons que pour l’exercice en cours, Sony s’attend à ce que le bénéfice d’exploitation de son segment jeux augmente de 7% pour atteindre 270 milliards de yens (1,6 milliard d’euros).


Ça sent le GAAS

L’annonce de ces renvois est d’autant plus surprenante qu’il n’y a pas longtemps, Bungie était vu comme le référent jeux Live service de PlayStation, ayant un pouvoir de vie ou de mort sur les GAAS (game as a service) en cours de développement chez les autres studios first party du groupe. À ce titre, le report du titre multijoueur The Last of Us viendrait des retours sceptiques de Bungie, d’après Bloomberg. Faut-il voir en cette restructuration naissante un virage moins important que prévu vers le jeu service de la part du leader des trois constructeurs ? C’est une possibilité. Récemment, Sony a confirmé que 12 jeux Live service étaient actuellement en développement, et que seulement 6 d’entre eux sortiront d’ici mars 2026. C’est moins qu’initialement prévu. Malgré des résultats trimestriels jugés positifs par les dirigeants de la compagnie, le groupe a vu son cours baisser après la publication de ses données financières. Comment ne pas être étonné de voir un chiffre d'affaires augmenter de 30 % alors que le résultat opérationnel, lui, n'est en hausse que de 3 % (par rapport au 1er semestre de la précédente année fiscale) ?

Départs importants, licenciements massifs... est-ce que quelque chose cloche chez PlayStation ?

Le groupe japonais joue les équilibristes, avec d'un côté des fans qui ne jurent que par les jeux solo narratifs, et de l'autre des actionnaires qui ne vibrent que pour le jeu service. D’un point de vue strictement business, le jeu Live assure un flux régulier de revenus, ce qui n’est pas le cas des jeux 100 % solo narratifs. Le GAAS est prisé, et une seule réussite peut rapporter gros. Avec Microsoft qui possède désormais Call of Duty, Minecraft et Candy Crush, le constructeur japonais subit un énorme coup de pression. En effet, le rachat d’Activision par Microsoft, que Jim Ryan a combattu âprement, va créer un monstre du jeu Live, dépassant possiblement les chiffres d’Electronic Arts, pour faire de la marque gérée par Phil Spencer le leader en matière d’Utilisateurs Actifs Mensuels (MAU). Dans ce domaine, Xbox pourrait avoir une part de marché deux fois supérieure à celle de PlayStation. Les autres éditeurs sont eux aussi à la recherche de leurs poules aux œufs d’or. Warner Bros. a d’ailleurs déclaré que le groupe allait se concentrer sur le GAAS, afin de “stimuler l'engagement et la monétisation des cycles plus longs”.


Phil the power

En face, la firme de Redmond bombe le torse. Malgré un milieu d’année compliqué avec la sortie chahutée de Redfall, l’ogre vert a sorti Starfield, Forza Motorsport, et vient de finaliser son rachat d'Activision Blizzard King. Il s’attend par voie de conséquence à un prochain trimestre historique, après des résultats déjà en hausse. Comme nous l’avons expliqué, Microsoft compte devenir l’acteur le plus influent de l’industrie au cours des sept prochaines années en doublant le chiffre d'affaires d'Xbox.

Départs importants, licenciements massifs... est-ce que quelque chose cloche chez PlayStation ?

Cela signifie que d’ici à 2030, la société cofondée par Bill Gates va devoir passer de 16,22 milliards de dollars à 32 milliards de dollars générés. Le groupe a également promu certaines de ses têtes les plus importantes, comme Sarah Bond (présidente de Xbox), Matt Booty (responsable des jeux Xbox, qui comprennent désormais les titres Bethesda) et Alan Hartman (directeur de Xbox Game Studios). Mais la firme de Redmond a elle aussi connu des licenciements ainsi que des départs marquants. En début d’année, des studios comme Bethesda et 343 Industries ont dû se séparer de nombreux collaborateurs, tandis que Shinji Mikami (patron de Tango Gameworks), Larry Hryb (directeur de la programmation) et Panos Panay (Chief Product Officer) ont quitté le groupe. Qu'il s'agisse d'Xbox ou de PlayStation, les deux marques se préparent aux batailles de demain.

Nous nous souviendrons de l’année 2023 avec un goût doux-amer au fond de la gorge. Riche en jeux et en enjeux, elle a été terrible pour les développeurs. En outre, elle a mis en exergue l’affrontement de deux stratégies, voire de deux blocs. Avec toutes les transformations que connaissent nos sociétés, il reste à voir si les leaders d’hier seront ceux de demain.

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Commentaires
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gojiiira gojiiira
MP
Niveau 6
le 13 nov. 2023 à 20:50

La fin du jeu vidéo, place à la financiarisation à outrance ou l'on parle d'actionnaires et dividendes. Tristes fin pour ce loisir qui faisait figure d'exception passionnée il y a encore quelques années.

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