Tout commence par une expérience qui tourne mal et qui propulse Lester Knight Chaykin dans un monde parallèle. Un monde hostile où chacun de ses pas le rapproche inéluctablement d'une mort certaine. Et pourtant, il lui faut survivre. Another World, c'est donc avant tout une histoire, une fiction qui stimule l'imagination du lecteur en le projetant dans un univers dont il ne sait rien et qu'il va découvrir à travers un personnage vulnérable et livré à lui-même. Mais c'est aussi un choc graphique. Mélange de polygones et de 2D permettant des animations impressionnantes pour l'époque, la réalisation semble à elle-seule extraterrestre. Indémodable, Another World mérite amplement le 20/20 qui lui est, aujourd'hui, en ce Mercredi 13 Juin 2012, décernés.
Another World, pour certains, c'est un jeu vidéo banal, court, disposant de graphismes standards et d'un gameplay certes innovant, mais faisant la part belle à certains moments hardcores. Pour d'autres, Another World c'est une prouesse technique puisque développée par le seul génie de M. Chahi ayant poussé le rotoscoping dans ses derniers retranchements. Enfin, pour les derniers, Another World est bien plus qu'un jeu vidéo, mais une expérience à part entière. Me situant dans la 3ème catégorie, Another World est tout simplement, en trois mots, un chef d'oeuvre vidéoludique. Outre la prouesse technologique absolument sensationnelle pour l'époque, qui plus est lorsqu'un français est aux commandes, Another World, de part ses graphismes épurés, vous plongera dans un univers hostile d'entrée de jeu avec votre compagnon Lester, univers où la solitude sera omniprésente. Difficile, mais court, Another World est un jeu intelligent, qui vous fait réfléchir à ce monde où la fin semble imminente, sans que l'on puisse en comprendre la raison, un monde qui vous fera imaginer la suite de l'aventure, ou sa préquelle, les tons pastels et froids du titre retranscrivant à merveille un background énergisant l'imagination du joueur pour le faire rêver, songer l'espace d'un instant. La transmission d'un savoir, d'une passion, d'un rêve ou d'un sentiment, voilà la quintessence d'Another World, soft absolument incontournable de part sa dimension onirique et sa majesté poétique. Merci, Eric Chahi.
Cette version Steam reprend l’édition définitive (et ses bonus dans les fichiers du jeu) en ajoutant des succès et le Steam Cloud.
Le jeu est toujours aussi court. Il y a aussi toujours la possibilité de choisir entre les sons et les graphismes originaux ou remasterisés.
Une occasion de découvrir ce classique, avec un gameplay moins exigeant que la version Amiga, 3 niveaux de difficulté à prix correct. De plus les succès peuvent prolongés quelque peu l’expérience l’amenant à un peu plus de 3 heures.
Toujours aussi bien pour ce qui aiment le genre malgré sa petite durée de vie !
Another World est plus qu'un classique, c'est une une œuvre hors du temps qui a tellement à offrir que la meilleure façon de vraiment lui rendre hommage est de s'y plonger sans plus tarder. Il s'agit d'un passage obligatoire pour toute personne souhaitant enrichir sa culture vidéoludique !