Trash, violent, sanglant, gore, morbide, stressant, schizophrène, mais aussi pop, stylisé, nerd et parodique, Killer7 est une œuvre qui ne souffre pas de compromis. Bien plus qu'un jeu, il s'agit d'une expérience imposée au joueur, qui assiste impuissant au viol de son propre esprit sur l'autel d'un univers en apparences nébuleux et décousu, mais qui cache une trame de fond diaboliquement cohérente et complexe. Killer7, plutôt que de répondre aux canons et aux règles du « bon » jeu, crée ses propres règles, son propre univers, même sa propre logique scénaristique ; on plonge ici dans les méandres d'un esprit malade pour mieux en ressentir le malaise insoutenable, délivré par des situations souvent aussi paradoxales que dérangeantes, et au final on en ressort changé, ayant vécu une histoire unique, subjective au possible et dont le sens profond nous semble à jamais hors d'atteinte. Bien plus qu'un jeu, et bien plus qu'une expérience, Killer7 est une véritable œuvre d'art, un coup d'essai de génie pour Suda Goichi. Qui cherche une véritable expérience vidéo-ludique, qui croit que le jeu vidéo peut se hisser au rang d'art, se doit de jouer un jour à Killer7. Car même si le jeu, au vu de ses choix violateurs et implacables, ne se laissera pas approcher par tout le monde, il n'en reste pas moins que de par sa plastique, sa construction et son propos, il parvient à toucher la grâce des plus grands. Une grâce souillée, sale, qui nous confronte à nos propres démons.

Maître, on est dans le pétrin. Original, stylé, rugissant, destabilisant. Frustrant à pas mal de points, mais tellement... magnifique ! Ce jeu est un petit bijou, merci Mr Capcom ! Si vous aimez l'originalité, les ambiances malsaines, la violence, les scénarios de timbrés, foncez !
Moi j'adooore. Au nom d'Harman...

Je vais essayer de faire court.
Killer 7 a changé ma conception du jeu vidéo à tout jamais.
Je me souviens encore de sa sortie l'été 2005. A l'époque j'achetais le magazine NINTENDO et la couverture de celui du mois de juillet était consacré à ce jeu de fou. J'avais 12 ans à l'époque et en lisant le synopsis et le test du jeu j'avoue avoir été choqué, mais en même temps incroyablement fasciné par ce jeu hors-norme.
Etant trop jeune à l'époque pour jouer à ce jeune (mes parents vérifiaient les jeux auxquels je jouais) j'ai du attendre 2007 pour me le procurer (j'étais encore trop jeune et je devais donc y jouer en cachette).

Sur le papier, Killer 7 est un jeu d'action ou chaque niveau est ponctué de plusieurs énigmes, qui vous demanderont de faire de nombreux allers retours, et se termine par un boss.
Le scénario bien qu'incompréhensible au premier abord prend tout son sens une fois le jeu terminé (mon dieu cette chute de fou).
On comprend d'entrée de jeu quelles sont les influence de Suda 51, Lynch, Warhol ou encore Burton.

Le jeu de Suda 51 va complétement à l'encontre des règles du jeu vidéo grand public. Aucune liberté de mouvement, on se déplace sur des rails à l'aide du bouton A et deux choix s'offrent à nous: avancer ou reculer.
Aucun barre de vie présente, mais un œil qui se referme petit à petit en fonction des dégâts reçus.
Et surtout, surtout des couleurs kitsch au possible, c'est bien simple, du rose, du jaune, du vert fluo, du violet ou encore du blanc limite aveuglant c'est un vraie feu d'artifice qu'on a en face de nous.
Pour ce qui est de la bande son, la encore Suda 51 n'a pas fait les choses à moitié en prenant sous son aile Masafumi Takada, ce qui nous donne des musiques expérimentales au possible flirtant avec le free-jazz, l'electro, le Metal...
Les cinématiques alternent des passages en 3D et d'autres en animé style manga.

Pour les bilingues, un américain a écrit un dossier de 500 pages (il est facilement trouvable sur internet) dans lequel il analyse chaque détail du jeu et y trouve des explications pour le moins étranges, mais vraiment très intéressantes, bien que je le conçois 500 pages c'est long.

Je conseil donc Killer 7 à tous les amateurs d'expériences étranges et effrayantes. Il est pour moi le jeu le plus flippant auquel j'ai joué. Pas de juste milieu avec Killer 7, ou on adore ou on déteste mais il faut tenter au moins une fois l'expérience qui, si vous accrochez, ne vous laissera pas indemne.

Ps: Je ne suis pas le seul à espérer une eventuelle suite qui je l'espère finira par arriver un jour ou l'autre.

Killer 7 fait partie de ce genre de jeu tel Metal Gear Solid. C'est un film, une ambiance unique, d'un style graphique mixant entre l'épuré et les couleurs fluo. Il fait partie de ces jeux qui ont un univers magique, intriguant, qu'on prend plaisir à suivre. La maniabilité est originale, tout comme le scénario. Que dire ? Killer 7 fait partie de ces jeux mettant les jeux vidéo au rang de huitième art. Les ennemis... soyez étonnés car ce sont des drôles d'êtres invisibles, on les repère à leur rire assez flippant et il faut les scanner pour les trouver. Concernant le scénario de killer 7, c'est difficile a décrire, alors je vous conte le contexte: Vous êtes dans la peau d'Harman Smith, un tueur psychopathe sur une chaise roulant et schizophrène, il est si fort qu'il peut donner vie à ses différentes personnalités. Au final, qu'est ce qui rend ce jeu excellent? Déjà, des musiques tout simplement divines, celle de la maison de Blackburn, magnifique ! Les musiques d'ambiance collent parfaitement aux scènes. De deux, des personnages variés, travaillés et attachants . Entre un mec a la coupe affro qui fait exploser un stade, un vieux tueur pédophile, deux présidents japonais qui ont la tête détruite par balle, et une servante schizophrène qui viole un paraplégique pourtant psychopathe... Conclusion: Killer 7 est très spécial, très trash, un jeu psychédélique, psychopathe, fou, magnifique, fouillis, oppressant, noir...

Killer7 est un ovni.Adulé par certain,enfin par une minorité décrié par le reste.Killer7 est un rail shooter.La touche graphique rebutera pas mal de monde mais moi j'adhère complétement.Le scénario est plus profond qu'il en a l'air et la maniabilité ne pose pas de soucis.La duré de vie correcte mais le jeux ne propose pas vraiment une rejouabilité!!Killer7 est vraiment spécial et par ce fait n'a pas vraiment eu de succés.Bien dommage.

Pour commencer, c'est un jeu à posséder. Je m'explique :
Un jeu si original, si beau graphiquement, mais une innovation permanente tout au long du jeu (en tout cas aux 3 premières heures ).
Une horreur permanente aussi, mais pourtant pas si horrible que ça, c'est tellement gros. Mais un stress, vous vous sentez oppressés, et la première raison est que les... "créatures" ne sont pas visibles de suite, il vous faut pour cela sortir votre flingue, puis faire la visée L pour pouvoir les apercevoir.
Une maniabilité excellente, mais pourtant si saugrenue, mais on s'y habitue vite. Je le répète : A posséder

Soyons clair dès le départ, Killer 7 n'est pas un jeu qui brille de par son gameplay; celui-ci est très limité et plutôt classique. De ce côté là, rien d'original. Non, ce qui fait le génie de ce jeu, c'est indéniablement son scénario. Une fois plongé dans cet univers de folie, il est très difficile d'en décrocher. Chaque pas fait en avant amène d'avantage de question est d'étrangetée; il y'a quelque chose de fascinant dans ce monde fou, malsaint et absurde. Au-dela de son style graphique unique, qui puise ces influance dans moultes oeuvres cinématographique et bandes dessinés, ce n'est que par l'alchimie de celui-ci combiné à la bande son délicieusement perverse, que l'on obtient cette ambiance unique très difficile à qualifié. Je crois que les adjéctifs adequat serait, fou, pervers, malsaint et tordu. Bref, si tout comme moi vous êtes faciné par par l'étrange et l'absurde, vous ne prenez pas trop de risque avec ce Killer 7.

C'est tout simplement mon jeu préféré ! Il est extrêmement bien réalisé. On dirait un film torturé ou alors une oeuvre d'art parfois glauque, mais qui, avec son scénario mystérieux, tient le joueur en haleine jusqu'au bout ... Enfin, ça c'est pour moi, car les gens qui m'ont vu jouer m'ont dit tous tout de suite : "c'est nul" ! Moi, je pense simplement que ça les dépasse. Bref, je pense que tout est parfait dans ce jeu et qu'il n'a malheureusement pas eu son succès mérité... Vivement de nouveaux jeux dans le même genre de la part de Capcom !

C'est un jeu qu'il est difficile de noter car on peut accrocher à l'ambiance ou trouver ça complètement nul. Personnellement j'ai adoré : le jeu est en cell-shading mais l'ambiance est extrêmement malsaine, ça parle de terrorisme, de psychopathes, de viol etc, le rire des ennemis fait froid dans le dos, le tout dans un contexte de tension politique entre le Japon, l'ONU et les USA... Le gameplay est assez limité mais facile à prendre en main, dommage que certains persos ne servent presque à rien (Kévin en particulier), en fait je joue quasiment tout le temps Dan et un peu Kaede pour le snipe. Le cell-shading est bien foutu, les cinématiques en forme d'anime sont superbes et mettent bien en valeur le côté complètement déjanté du titre. Le plus important avec ce jeu c'est l'expérience qu'il procure, on est plongé au coeur d'un scénario extrêmement complexe à plusieurs niveaux de lecture auquel on ne comprend pas grand-chose au final mais ça fait son charme : c'est un gros trip hallucinatoire où ne sait pas vraiment ce qui est réel ou non... d'ailleurs, on passe son temps à exploser des monstres mais la psychologie des personnages est tellement tordue, qu'on se demande parfois si ce n'est pas nous le pire monstre du jeu. A déconseiller aux âmes sensibles, c'est vraiment une expérience qui nous entraîne au fin fond de la partie la plus noire et la plus tordue de l'esprit humain....

Alors que dire sur ce jeu ? Le mot atypique pour le décrire n'est pas assez fort. Suda 51 nous a pondu un ovni, c'est le terme.
Le scénario est complexe, donc un conseil suivez le très attentivement. C'est un excellent jeu en tout point, un rail shooter psychologique d'exception.
La durée de vie est très correcte (une quinzaine d'heures). La replay-value est ce qu'il y a de mieux : Killer 8. La bande son est superbe, elle donne envie de danser...
C'est un jeu qui ne plaira pas à tous le monde, mais une fois dans le jeu, il est très difficile de décrocher.

Depuis le temps que le jeu était annoncé, presque 2 ans si je ne me trompe pas, j'attendais le jeu avec un mélange d'impatience et de scepticisme tant le jeu avait l'air complètement hors des sentiers battus...

Finalement il est sorti et il est franchement superbe, comme dit dans le test les graphismes peuvent en repousser plus d'un, mais ça colle parfaitement avec le scénario complètement décalé.

Les voix en anglais sont d'excellentes qualités et heureusement qu'ils ne les ont doublées en français parce que je suis très souvent déçu par le talent des acteurs qui doivent souvent être recrutés dans la rue en prenant le premier venu... (je me souvient de Forbidden Siren bon jeu d'angoisse mais les voix étaient tellement moisies que ça foutait totalement l'ambiance en l'air).

Il est vrai aussi que le gameplay est très... différent de nos habitudes actuelles, mais de nouveau ça colle parfaitement au soft et je ne trouve pas que ça donne un manque de liberté au contraire ça nous évite de s'acharner des heures sur un truc qui ne sert strictement à rien. On va directement à l'essentiel, au coeur de l'action.

Bref c'est un jeu mature à ne surtout pas mettre dans les mains des jeunes enfants, déjà il ne comprendraient pas la moitié du scénario et les thèmes abordés sont vraiment limite sans parler de la violence extrême.....

Je conseille quand même à toute personne qui y est interessé d'essayer le jeu avant de l'acheter (allez dans une boutique specialisée et demandez de l'essayer au vendeur, c'est tellement plus sympa que dans les grandes surfaces), parce que c'est le genre de jeu on aime ou on aime pas et c'est quasi impossible de le comparer à un autre jeu pour se faire une idée.

P.S.: je tiens à faire une petite correction sur le test de JV. Pour ce qui est de l'augmentation des stats grâce au sérum, ils disent qu'à partir du niveau 2 on peut déjà booster au max les stats de tous les persos mais je crois que c'est faux ; il y a un nombre limite de fioles que l'on peut créer par niveau (par exemple 36 au 1er, 38 au 2e etc...) et c'est seulement à l'avant-dernier niveau qu'il n'y a pas de limite.

Mais il est possible que je me trompe vu que je joue sur la version US du soft et peut-être qu'ils ont légérement simplifié le jeu pour la version PAL.

Jeu qui vaut plus pour son ambiance générale complètement barrée (tour à tour inquiétante ou délirante). Le gameplay dans l'ensemble est relativement pauvre malheureusement. Je suis un joueur plus attaché au gameplay qu'à l'ambiance d'un jeu de manière générale, lorsque les deux sont géniaux ce n'est que mieux bien entendu. Dans le cas de Killer 7, l'un fait partiellement défaut à l'autre, car malgré tout, le gameplay a certainement dû contribuer à l'ambiance qui se dégage du jeu. Il n'empêche, que j'ai bien apprécié ce jeu, véritable ovni dans l'histoire des jeux vidéo, un jeu réellement unique.

Une oeuvre d'art. Partant de ce constat les avis sûr ce jeu ne peuvent être que subjectifs selon moi. Oppressant, psychédélique, ultra-stylisé, profond, étrange, jouissif. La comparaison peut paraître hasardeuse mais ça me fait penser à du Frank Zappa...on explose toutes les conventions et on va de l'avant. Et en ce qui me concerne il y a clairement un avant et un après Killer 7. Totalement subjectif comme je le disais plus haut...

Ah ce jeu... Je l'ai terminé plusieurs fois et je ne m'en lasse jamais. C'est un jeu qui t'aspire. Et j'adore l'histoire surtout, c'est vraiment très intéressant et attirant. Mon personnage préféré était Con Smith, le petit aveugle.

20 c'est une note totalement subjective et je l'assume entièrement. Capcom a frappé fort. Des 5 hits annoncés 3 sont parvenus à bouleverser ma vie de joueur et Killer 7 fait incontestablement partie de ces jeux-là. Pourquoi ? pour le parti pris en terme de gameplay, de graphisme, de musique et de scénario politico-métaphysique totalement dejanté et original. Killer 7 arrive a bousculé un peu tous les genres en même temps avec une certaine finesse et un recul absolue. Suda 51 est sans doute une génie avec un cerveau malade totalement schyzophrène, névrosé et paranoïaque. On a un certain regard nostalgique lorsque l'on regarde ces aplats de couleurs qui font penser à l'époque de l'amstrad. Le jeu n'est pas exempt de défauts comme des couleurs qui ne se marient pas toujours très bien dans certain niveaux et le gameplay qui peut gêné dans certaines situations. Il est clair que s'aventurer dans ce jeu est une expérience vidéoludique absolument prenante, construit à la manière d'un thriller lynchéen dont les révélations se font au compte goutte et explose à la fin comme un bouquet final. Malgré le fait qu'il ne s'adresse pas à tout le monde, il serait dommage de passer à côté devant une telle expérience.