
Le Wheelstand 2.0 de Next Level Racing est une solution complète, pensée pour accueillir un volant, un pédalier et quelques accessoires pour simracing. L’ensemble est prêt à jouer depuis son fauteuil, son canapé, son siège gamer. Il offre même la possibilité d’évoluer en véritable cockpit. C’est donc un modèle aux nombreuses promesses que nous testons aujourd’hui.
Sommaire
- Caractéristiques du F-GT
- Qualité de fabrication : Le full-métal à l’honneur
- Réglages et confort : Molettes ou outils suivant les besoins
- Performance : pas mal pour un petit système pliable
- Conclusion Le meilleur de sa catégorie
Quand le budget n’y est pas ou que la place se fait trop rare, le cockpit intégral n’est plus la bonne solution. C’est là qu’intervient le support de volant dédié, système qui permet d’utiliser tout son matériel, avec bien plus de réglages de position que ne le permet une table basse ou un bureau.

Avec ce type de produit, Next Level Racing est parfaitement dans son domaine d’expertise. Habituée des cockpits de course, la marque propose même une gamme de supports volant assez développée dans laquelle ce Wheelstand 2.0 se positionne plutôt en haut du panier. En effet, à 249€ il se place 50€ en dessous de l’excellent WheelStand DD et plus de deux fois plus cher que l’entrée de gamme du fabricant, ou que la plupart de ses concurrents. Alors voyons ensemble si cette hausse de prix est justifiée par la proposition technique du Wheelstand 2.0.
Caractéristiques du F-GT
Spécifications | |
---|---|
Type | Stand pliable |
Siège réglable | Pas de siège |
Angle du pédalier | Réglable par paliers |
Profondeur du pédalier | Réglable par glissière et paliers |
Réglage volant | Angle et hauteur par paliers |
Support levier de vitesses | Inclus |
Support frein à main | Inclus |
Support écran | Optionnel (séparé) |
Support clavier et souris | Optionnel, séparé |
Buttkicker et motion | Non |
Dimensions | 92,5 x 57,5 x 78,5 cm |
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Qualité de fabrication : Le full-métal à l’honneur
La première installation du Wheelstand 2.0 prend environ une heure. D’abord 25 minutes de montage, avec l’aide de l’excellente notice de Next Level Racing et des outils fournis, sans avoir besoin de s’y mettre à plusieurs. Tout au plus faut-il se dégager un espace de travail assez large pour pouvoir retourner le support dans tous les sens. Ensuite, comptez 25 minutes de plus pour l’installation du volant, du pédalier et éventuellement d’un levier de vitesses et d’un frein à main. Enfin, 10 petites minutes supplémentaires suffiront pour effectuer les réglages de tous ces éléments. Nous y reviendrons.
Le Wheelstand 2.0 est un modèle entièrement en métal. En carré d’acier pour être précis. Les différentes rotules, plaques et autres fixations ne laissent aucune place au plastique. Seules exceptions à cette règle : les molettes de serrage à la poignée en plastique et les guides pour le câblage. Il faut dire que ce modèle est pensé pour accueillir des volants de puissance moyenne, jusqu’à 15 Nm environ, et que son design comme sa fabrication se rapprochent bien plus d’un Wheelstand DD (dédié aux direct drive) qu’aux modèles inférieurs de la marque.

La plaque de volant est épaisse, la plaque du pédalier l’est encore plus, les pieds sont stables sur leurs patins en caoutchouc, et tous les réglages d’angle sont gérés par un axe avec serrage indépendant. Il y a donc peu de risque que ça bouge à l’utilisation. Quant à la finition, elle est sobre et efficace, profitant d’une peinture noire épaisse qui devrait parfaitement tenir dans le temps. C’est la même que celle que l’on trouve sur le GTTRACK de la marque, et d’expérience ça ne bouge pas.
Réglages et confort : Molettes ou outils suivant les besoins

De base, le Wheelstand 2.0 propose un ajustement de la profondeur du pédalier après avoir simplement dévissé quatre molettes. On peut alors faire glisser le support sur une dizaine de centimètres, de quoi passer d’un joueur à l’autre, pour peu que la différence de taille n’excède pas les 20 centimètres. Il reste la possibilité de retirer totalement ces deux molettes pour replacer le pédalier et ainsi augmenter la variation de position. Dans tous les cas, c’est simple et assez efficace.
Mais le Wheelstand 2.0 peut néanmoins offrir bien plus, à condition de sortir la clé allen et la clé plate (qui sont fournies). On peut ainsi changer l’angle du pédalier, celui du volant, mais aussi la position du levier de vitesses. De même avec la profondeur de la plaque qui vient accueillir les roues ou les pieds du fauteuil que vous utilisez. Cette petite exclusivité de Next Level Racing est là pour permettre de freiner et accélérer sans risque de voir son siège partir en arrière. C’est bien vu et c’est efficace.

Reste le réglage de hauteur du volant. Et celui-ci est lié à la barre montante oblique du stand. On a donc un réglage simultané (et non séparable) de la hauteur et de la profondeur. Plus le volant est haut et plus il est proche, plus il est bas, plus il est éloigné. Ce système permet d’accueillir des joueurs plus jeunes, à partir d’1m30 si vous trouvez l’assise adaptée, mais se révèle moins efficace pour les adultes qui verront mécaniquement le volant se rapprocher des joueurs de grande taille.
Pour les joueurs entre 1m30 et 1m90, le confort peut être total. Et pour peu que vous ayez un siège ou un canapé confortable, vous devriez pouvoir jouer dans d’excellentes conditions. Surtout que le Wheelstand propose une très large compatibilité avec les volants et pédaliers de Thrustmaster, Logitech, Fanatec ou Moza. Au pire faudra-t-il ajouter un petit trou à l’une des plaques dédiées pour certains modèles comme le dernier Logitech G Pro Racing Wheel.
Performance : pas mal pour un petit système pliable

J’ai commencé mes petits essais avec le dernier né de chez Thrustmaster, le T818 et ses 10 Nm constants. De quoi faire vibrer la plupart des cockpits pour débutants. Aux pieds, un T-LCM avec ressort rouge et son Load Cell de près de 100kg. Autant dire que je ne laissais aucune chance au “petit” Wheelstand 2.0 de me cacher la moindre souplesse. Et on peut dire qu’il n’a pas flanché face à l’épreuve.
Au rayon des points positifs, nous pouvons citer l’excellente stabilité du support volant, hérité du F-GT : aucune souplesse latérale, et à peine un peu de jeu au niveau horizontal. C’est un résultat tout à fait comparable à celui d’un cockpit de milieu de gamme comme le Titan de GT Omega ou le GTR S3 d’Oplite . On atteint presque le même niveau d’excellence côté pédalier, avec là encore un système hérité du F-GT. A l’appui, la plaque ne bouge quasiment pas. Moins de deux millimètres en bout de course, avec toute la force de la jambe en appui sur le frein. C’est mieux que la proposition du GTR S3, et à peine un peu moins efficace que sur le GT Omega Titan. Pas parfait, certes, mais de haut niveau tout de même.

Le support du levier de vitesses est malheureusement moins convaincant. S’il a l’avantage d’accueillir un levier de boite et un frein à main, il pêche malheureusement par une souplesse latérale élevée. Il manque une équerre au niveau de ce support pour éviter ce phénomène et en l’état, on ne peut qu’être déçu à l’utilisation du frein à main en rallye ou en drift, le bras se mettant à vibrer avec une amplitude d’au moins un centimètre à chaque relâchement. C’est loin d’être idéal, même si avec un levier de vitesses, cette vibration reste bien plus acceptable.


Au global, le Wheelstand s’en sort donc très bien, et particulièrement si on prend en compte deux points : d’abord sa capacité à accueillir un siège gamer et à le verrouiller aux niveau des roues, ensuite par la possibilité de le plier en quelques secondes, avec tout le matériel monté dessus. Nous avons donc bien entre les mains un support pliable, facile à ranger, plein de réglages, et qui offre une excellente stabilité aux joueurs exigeants, même s’ils ont un gros moteur et un pédalier Load Cell.
Conclusion Le meilleur de sa catégorie
C’est une très bonne surprise que ce Wheelstand 2.0 qui se positionne quasiment au niveau du Wheelstand DD dans sa capacité à accueillir du gros matériel, tout en ajoutant la possibilité d’être plié à la volée. Il est stable au niveau du volant, quasiment parfait côté pédalier, et se place efficacement devant un canapé ou même un siège à roulettes.
Son seul défaut finalement, c’est son support de levier de vitesses et frein à main. Trop souple, il ne satisfera que les joueurs occasionnels, alors que les pilotes de rallye plus aguerris y verront un vrai point de baisse de performance en jeu. Dommage car côté réglages et possibilités d’évolutions, ce Wheelstand 2.0 est vraiment ce qui se fait de mieux actuellement sur le marché.
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Conclusion
Points forts
- Matériaux et finition de qualité
- Tous les réglages disponibles
- La visserie pour volant et pédalier incluse
- Pas d’option supplémentaire nécessaire pour jouer
- Pliable en quelques secondes, avec matériel installé
- Adapté à de nombreuses morphologies
Points faibles
- La souplesse du support avec un frein à main
- Le volant trop près pour les très grands joueurs
Note de la rédaction
Le Wheelstand 2.0 cumule de très nombreux points positifs: Il est bien fabriqué, tout en métal, et capable d’accueillir un volant puissant et un pédalier très résistant. Plein de possibilités de réglage pour trouver la bonne position, et doté d’un super système pour siège à roulettes, il offre un bon confort de jeu avec une belle stabilité côté volant comme pédalier. Il est même évolutif dans la gamme du fabricant avec la possibilité d’y ajouter un siège fixe, comme sur un vrai cockpit. Finalement, il n’a qu’un seul point véritablement négatif : son support de levier de vitesses inclus qui, avec un frein à main, manque de stabilité. Dommage, on frôlait le sans-faute. Reste que dans l’ensemble, le Wheelstand 2.0 est à l’heure actuelle le meilleur support de volant pliable du marché.