Royaume d'Alinor - Isendil Aelsoniath Aldmeri

La lettre cachetée du sceau royal de Val-Boisé arrive à beau port dans le bureau de Sa Majesté, le Monarque d'Alinor. Après lecture du courrier, celui-ci rédigera la réponse qui suit :

À l'attention de la Reine de Val-Boisé, Yldra Camoran,

Nous avons entendu votre appel et y agréons. Nous renouvelons notre bénédiction et notre soutien dans votre projet de restaurer la grandeur et la prospérité dans vos Etats. Par le passé, nous avons apporté notre concours au retour d'un dirigeant légitime et vertueux au trône de Val-Boisé et juré de défendre la dynastie Camoran contre toute menace, intérieure ou extérieure.

À l'aube d'une ère nouvelle pour la communauté elfique, sachez que le Domaine Aldmeri a besoin d'une dirigeante telle que vous, dotée de la capacité à fédérer le peuple autour d'elle, composante essentielle de notre destinée commune.

À ce titre, nous fixerons le lieu de ce sommet diplomatique dans la Cité de Gardeciel, située à mi-chemin entre nos Royaumes respectifs, après consultation de nos conseillers.

Nous demandons à Auri-El paix, santé et éternité pour votre personne, et nous vous donnons à nouveau l’accolade fraternelle sous sa lumière.

Isendil Aelsoniath Aldmeri, Roi d'Alinor et dirigeant du Domaine Aldmeri

VAL BOISÉ

Yldra se rongeait l'ongle du pouce, de peur d'attendre trop longtemps l'arrivée de la lettre, mais elle savait qu'elle pouvait compter sur l'efficacité de ses alliés dans ce genre de cas.
Le messager thalmor put voir le soulagement sur son visage lors de l'arrivée de la lettre, que la reine prit le temps d'ouvrir délicatement. L'agent resta à ses côtés, le temps qu'elle finisse la lettre et prenne le temps d'en écrire une nouvelle.

• Je vous salue une nouvelle fois seigneur Isendil,

et vous remercie pour la rapidité de votre réponse.
La ville proposée me convient parfaitement, je m'en vais de ce pas créer une délégation pour m'escorter jusqu'au point de rendez vous.
Puisse Auri-El veillez sur vous de même,
Yldra Camoran, reine du Val Boisé.

Elle remercia le messager et lui tendit la lettre pour ne pas lui faire perdre d'avantage de temps. La dirigeante souffla un bon coup, et part prévenir ses conseillers de sa future absence.

Val-Oublié, Chantrie d'Auri-El

Un élément attira l'attention du Paladin. Le Trahi faisait mention d'un "objet étoilé", ce qui supposait que son esprit puisse conceptualiser la forme d'une étoile visible dans les cieux, ou qu'il manie ce terme en ignorant ce qu'était une véritable étoile par réminiscence sémantique.

« Ceci, Chef Glak-Zom, est le symbole d'Auri-El, notre Illustre Ancêtre. Le Dieu-Héros de notre peuple, la lumière qui ne s'éteint jamais et qui nous guidera à jamais dans nos heures les plus sombres. »

Le Chevalier assermenté leva son poing vers la statue du Dieu Dragon du Temps, fixant son imposante statue.

« Auri-El vous écoute en ce moment, chef Glak-Zom. Vous êtes en sa demeure. Si vous le souhaitez, nous pouvons prier ensemble devant son Autel. »

Val-Oublié, Chantrie d'Auri-el

Glak-Zom s'arrêta un instant de se concentrer et cru voir se dessiner un quelque chose de lumineux dans les ténèbres suite aux paroles de Gelebor. Mais ce fut durant un instant avant que sa vision se noircisse à nouveau.

Il senti le mouvement d'air dégagé par le bras levé de Gelebor et but ses paroles avant de prendre à nouveau la parole

-Auri-el? Dieu? Ancêtre? Lumière ? Il analysa ses propres termes' Lumière être comme chaleur? Auri-el être chaleur? Chaleur est objet étoilé. Auri-el est objet étoile? Oui ! Oui! Bouclier faire lumière quand Glak-Zom prendre.

Il calma son enthousiasme et se reprit

-Prier? Nous poser objet Obje....Auri-el. Métal doux. Fleur odeur bon. Être prier?

CREVASSAIS: Clan Marche-Tempête

Dans la tentes des chefs les discutions allaient bon train, les sujets importants pour la jeune colonie Crevassaise passaient les un après les autres. Il fut décidé d'installer le couvent de Harfreuse au sommet de la Redoute, dans les passages souterrains menant à la chambres.
Dans les dits tunnels l'Ancienne agissait comme une chef d'orchestre, disposant méticuleusement ses étranges possessions.

Fangecoeur: Ancienne, ma soeur tout sera en place d'ici la fin de la journée. Néanmoins les corbeaux auraient déjà du revenir ...

Ancienne: En effet, il semblerait que les Nordiques est apprit à utiliser leurs têtes, malheureusement pour nous, croassa celle-ci de sa voie caverneuse.
Va Fangecoeur prévient les chefs du clans de la situation puis rapporte moi les paroles de Fael.

Sur ces mots elle s’exécuta, se mouvant aussi rapidement que son corps lui permettais. Quelques temps après elle finit par déboucher plus bas dans la redoute, dans la tête des chefs. D'un geste vif elle repoussa la toile servant d'entré puis pénétra la structure.

Fangecoeur: Chefs, les corbeaux ont été abattus par les Nordiques et Impériaux. Nous n'auront pas d'information par ce biais aujourd'hui.

Stral: Maudit Nordiques depuis quand ils ont assez de jugeote pour ça, à tous les coups ils les ont tué pour les manger, s'énerva le Crevassais.

Dremar: Garde ton calme Stral nous réussiront tôt ou tard, ce n'est qu'un contre-temps. Réfléchissons plutôt à quoi faire maintenant, les éclaireurs n'ont rien rapportés eux non plus.

Fael: Je comprend ta colère Stral mais Dremar à raison, Fangecoeur par voir l'ancienne et dit lui de renvoyer des Corbeaux dans nos terres d'Hauteroche. je veux tout savoir sur les agissements des Bretons, en particuliers ceux de Jehana. Néanmoins j'espère que cette fois ci vous enfants agiront avec plus de prudence et discrétions Fangecoeur.

Stral rassemble des une troupes de guerriers et ours ( une unité de chaque ), partez vers la grande route du sud de la Crevasse. je te laisse choisir l'endroit exacte pour l'attaque de caravanes.

Stral:

Très bien, je prendrais quelques graines de ronces au passage, histoire de bloquer la route à l'approche de la caravane. Après cela nos guerriers abattront de loin les gardes tandis que nos ours bloqueront tout fuyard.

MORROWIND

Les ténèbres ricanantes et trompeuses de l’obscurité, trop avides de complots et de mystères, allaient bientôt disparaître sous les percées divines de l’Aube, justice suprême pourfendant les vices de la corruption et de la traîtrise par sa lumière et sa chaleur. Les abysses des cieux se teintaient d’une aurore sanguine aux nuances d’orange et de lavande.

La brise matinale répandait la fraîcheur de son souffle revigorant, à l’heure où la cité de Sombreluce se tirait lentement d’une autre nuit de repos et de répit. Encore dans le clair-obscur des plaines proches des montagnes Velothi, la ville dunmeri s’étirait en un glorieux croissant d’argile, de brique et de pierre autour du palais majestueux du Triumvirat, Gravesoupir, lequel abritait également le Conseil des Grandes Maisons.

Ce joyau sur la couronne architecturale des Redoran trônait au cœur d’une profonde baie renfoncée, dont la quiétude des eaux dansait avec la légèreté du vent matinal aux portes des veines des peintures célestes, en une mélodie apaisante à laquelle on prêterait les vertus les plus ostensibles.

Tandis que la lance des rayons de la justice perçait avec détermination la barrière minérale des Velothi pour répandre sa magie chaleureuse sur les maisonnées de la cité, une petite escorte à dos de guars aux reflets d’or trottinait sur les chemins de terre gorgés de cendres.

Une troupe de 9 bêtes, en une formation proche du carré et constituée de soldats affublés de plaques d’un or aux teintes divines, autour d’une silhouette de soie blanche et pierre rouge; une femme au regard de diamant rouge et au visage d’opale blanche.

Le groupe s’avançait avec hâte vers la capitale Redoran, dont il pénétra les portes remarquables baignant dans les lueurs primordiales de Magnus. Descendant de leurs honnêtes montures, laissées aux côtés de l’entrée, la Redoran et ses Ordonnateurs militants firent marche vers Gravesoupir par quelque chemin, tel les veines menant au cœur au côté des artères.

Parvenant à l’intérieur du palais, Llavane se hâta à gravir les marches embrassant le rez-de-chaussée, arrivant promptement au sommet de la Tour Redoran. S’arrêtant devant une robuste porte au bout d’un couloir terne, la noble des Redoran leva la main gauche en un ample geste, tandis que les Ordonnateurs s’éloignèrent d’elle après un hochement courtois de la tête.

La fille des Herathran poussa prestement le portail, marchant dans une salle fermée et dénuée de fenêtres, aux dimensions néanmoins larges et confortables, au centre de laquelle reposait une table ronde, en dessous d’une lueur magique parant le plafond. Elle était ornée de trois sièges, dont un vide. Sur la seconde était assis Nilos Fevethis, et sur la troisième Arves Sulneryon.

Llavane ne gaspilla guère de temps et prit place.

« Salutations, honora poliment Llavane.

- Mes salutations, répondit Nilos d’un ton vif.

- De même, se décida à répondre calmement Arves. Maintenant que ta présence est acquise, nous pouvons procéder aux affaires et intérêts de Morrowind. Par ou commencer…? Fit-il réflexion à voix haute, haussant un simple sourcil.

- Nous nous devons avant toute chose de faire état de la situation, suggéra Fevethis avec insistance, plaquant le cuir souple de sa paume droite contre la table.

- Très juste, souligna Sulneryon. Dis-nous, Llavane. Comment ton trajet jusqu’à Sombreluce s’est-il déroulé ?

- Le temps compté a soumis ma volonté au voyage par guar, avoua la Redoran en croisant les mains. Je suis convaincue de la difficulté actuelle de la marche de nos troupes d’un point à l’autre de notre province, lorsque nécessaire. Cela pourrait mettre nos forces dans une position délicate au mieux, le jour où un conflit nouveau pénétrera nos frontières.

- Très juste, reprit le mage. Un pas sous la cendre nous fait mettre un pied dans le tombeau. Pour remédier à ce problème, il serait préférable de nous reposer sur un animal reconnu pour ses qualités de transport, soit l’échassier des marais.

- Les échassiers ne sont plus qu’en très faible nombre, affirma Llavane en redressant ses épaules. Cette solution nécessiterait des mesures considérables d’élevage, mais est néanmoins nécessaire. Une suggestion, quant au lieu où l’on implémenterait ces élevages ?

- Le Guet de Davon, répondit fermement le Redoran en armure. C’est une de nos terres les plus fertiles à l’heure où nous nous tenons en ce lieu. Je ne vois pas quelle plaine de Morrowind aurait mieux échappé à l’ire du Mont Cendreux que cette région.

- Un accord avec la Grande Maison Indoril sera de ce fait exigible afin de mener à bien cette opération, confirma Arves. Llavane, accepte la charge que cela incombe, s’il-te-plaît.

- Cela va de soi, rétorqua la jeune conseillère en hochant brièvement de la tête.

- Désormais, il est essentiel – que dis-je - primordial d’assurer l’avenir agricole de Morrowind, insista Nilos en tapant silencieusement sur la table. Nos mines nous assurent des éventualités commerciales généreuses dont il nous faut profiter. Nos minerais sont certainement convoités par beaucoup, mais parmi nos voisins, je ne daignerai pas vendre un seul d’entre eux aux Argoniens, et nous échangeons déjà avec l’Empire et Bordeciel. Etendre nos relations avec le premier est impensable, au vu de ce qu’il nous a fait subir sous son joug. En revanche, nos dernières querelles avec les Nordiques remontent au temps du Pacte de Cœurébène. Je me chargerai moi-même d’établir un contact avec le Jarl Ulfric Sombrage d’Estemarche.

- C’est là une idée intéressante, admit Llavane en grattant son fin menton, mais je tiens à te faire remarquer que nous devrions en parallèle investir dans une amélioration de l’infrastructure de Corberoc. Avec la réouverture de la mine, nous devons implémenter une sortie de secours pour la ville, en plus de la rendre adapté à un commerce plus étendu. Le port est trop rudimentaire, le Rempart a déjà dû recevoir une rénovation et je suis sûre que les gardes ne regretteraient pas un meilleur entraînement ou de meilleures conditions de manière générale. Les attaques d’engeance des cendres il y a peu ont porté un coup à la sécurité de la ville. Avant de prendre contact avec la maison Indoril, je rédigerai un décret afin de donner des fonds à Corberoc qui seront utilisés pour améliorer la qualité de la garde, étendre le Rempart ainsi que le port.

- Voilà une épine de moins sous nos pieds, conclut l’érudit. Cependant, si l’on vient à remédier aux inconvénients de la garde, j’estime légitime la volonté de poursuivre sur cette logique en nous assurant une réserve parée à tout conflit qui viendrait à faire surface.

- Proposerais-tu là une conscription, Sulneryon ? Questionna Fevethis en posant un coude sur la table, intéressé.

- C’est exact. Je suggère d’implémenter une conscription de 75 ans, répartie en trois périodes de 25 années chacune. La première serait une formation générale au combat, et enseignerait ainsi les bases du savoir martial Dunmer, telles que le port de l’armure intermédiaire, légère – voire lourde dans certains cas – ainsi que le maniement d’une épée, d’un bouclier et d’un arc. Une fois cette période close, une période de spécialisation débute : le soldat viendra à faire de lui-même un archer, un lancier ou encore un fantassin. Une fois cette spécialisation de 25 ans faite, deux choix lui sont proposés : rejoindre les Ordonnateurs militants comme volontaire après serment, ce qui le soumettrait à un entraînement bien plus rude mais aussi plus gratifiant; ou bien la poursuite de sa spécialisation sur 25 ans de plus. Une fois la conscription terminée, dans le second cas, un examen des compétences acquises durant cette formation sera appliqué tous les deux ans afin d’assurer la qualité de nos troupes. Dans le premier cas, l’Ordre de la Guerre entraîne régulièrement ses membres jusqu’à la mort ou bien l’arrivée à un âge trop avancé, de toute manière.

- Une mesure plus que louable, salua la Redoran, mais il va falloir veiller à ne pas trop dépenser. Nos fonds sont relativement riches, et la situation impose de nombreuses mesures, mais à l’avenir, si l’alliance commerciale avec l’est de Bordeciel n’aboutit pas, il nous faudra parvenir à un autre moyen de consolider nos moyens monétaires.

- Il est vrai qu’agir hâtivement ne nous mènera qu’à la perte, dans ce cas-ci, confirma Arves en joignant ses mains.

- C’est en courant que le soldat trébuche sur la lame qui le tuera, mais c’est aussi en courant qu’il prend d’assaut l’archer qui le visait ! S’exclama le second Redoran. Il y a un temps pour la prudence, et un temps pour de l’audace ! L’audace qui a sauvé Morrowind de l’invasion Argonienne, et qui la sauvera encore. Ma confiance armera cette alliance commerciale, et pas une tempête ne saura l’ébranler.

- Dans ce cas, la mienne t’armera de même, assura Llavane d’un geste rapide de la main, tandis que le mage hocha lentement la tête.

- Bien, celui-ci poursuivit, je suggère de conclure. Nous devons implémenter un élevage d’échassiers des marais, envoyer une missive de proposition d’alliance à Ulfric Sombrage, investir dans l’infrastructure de Corberoc et implémenter une conscription. Je propose de répartir 300 000 septims dans ces mesures, et suis convaincu que 50 000 seront amplement suffisants pour le premier objectif.

- De même, confirma Nilos, et j’éleverais les dépenses pour Corberoc à 100 000 septims, si cela ne tenait qu’à moi.

- C’est une somme conséquente, commenta Llavane. J’y aurais fixé 75 000, et aurais dépensé, pour la conscription, 175 000 septims, afin d’assurer son efficacité.

- Conséquente ? Répondit le Redoran en armure d’un air légèrement curieux. Corberoc est certainement la charnière de l’issue qui sortira Morrowind de sa stase économique ! Cela rendra le commerce plus fluide en évitant aux marchands de traverser sans cesse les montagnes de l’ouest, et nous offrira un centre logistique dont nous tirerions de grandes vertus. Je maintiens ma proposition.

Arves Sulneryon, pensif, gratta son menton en réfléchissant à un compromis.

- Les propos de Nilos sont justifiés, approuva-t-il. Et même si 100 000 septims sont une somme faramineuse, 175 000 le sont bien davantage. 150 000 septims me paraissent suffisants pour notre armée, et l’investissement en Corberoc nous débarasserait de la quasi-totalité des inconvénients rencontrés en Solstheim.

- ...Soit, concéda Llavane en croisant ses bras, sans pour autant laisser paraître une quelconque forme de frustration.

- Ces décisions sont la route qu’empruntera Morrowind vers un avenir immaculé, soyez-en convaincu,» assura avec force Nilos en levant le poing au-dessus de la table avec détermination.

Le Triumvirat se leva, et chacun quitta la pièce à son tour. Peu après cela, Llavane s’installa dans ses quartiers du Palais afin de laisser la rédaction du décret mentionné plus tôt à un secrétaire. Tandis qu’Arves fit de même dans sa propre part de Gravesoupir, Nilos se décida à rédiger lui-même une missive.

Décret 1

Titre : Investissement de l’État dans la ville portuaire de Corberoc

Date : 13 de Vifazur, 4E 201

Domaine(s) concerné(s) : Administratif, commercial, social, sécuritaire

Établissement(s) partenaire(s) / Institution(s) collaboratrice(s) : Direction de Corberoc, Grande Maison Redoran

Objectif(s) : Remédier à la précarité des ressources de la cité en sécurisant son secteur et en faire in fine une plateforme commerciale de choix.

Budget consacré : 100 000 septims

Description :

La cité de Corberoc possède une histoire atypique. Les livres nous la content : jadis colonie de l’Empire oriental, la ville passa sous administration Redoran lors du don de Solstheim à Morrowind par le Haut-Roi de Bordeciel.

Cependant, Corberoc a connu de nombreux troubles et revers : Escarmouches, tentatives d’assassinat, assèchement de la mine d’ébonite en amont… Il est donc nécessaire de donner à Corberoc les atouts qu’elle mérite afin d’améliorer la qualité de vie de ses habitants, tout en leur assurant un avenir prospère.

Pour se faire, seront effectuées les opérations suivantes : Vérification de l’état du présent Rempart selon les normes Redoran – et le cas échéant rénovation de celui-ci – ainsi qu’une extension de sa zone d’effet ; élargissement et solidification du port ; amélioration des conditions de travail et de l’entraînement imposés à la garde des Redoran postée sur l’île de Solstheim.

Cette série de manœuvre sera implémentée le jour suivant celui de publication du présent décret.

Nombre de mots : 159

Décret 2

Titre : Etablissement de la conscription aux armées

Date : 13 de Vifazur, 4E 201

Domaine(s) concerné(s) : Militaire, religieux

Établissement(s) partenaire(s) / Institution(s) collaboratrice(s) : Temple des Cathartes, Académie de la Shad Astula

Objectif(s) : Assurer à Morrowind une force armée efficace par une formation complète de ses soldats.

Budget consacré : 150 000 septims

Description :

Cette conscription concerne l’ensemble des hommes et femmes Dunmer entre 30 et 140 ans, et se déroule sur une durée de 75 ans, divisée en 3 périodes essentielles de 25 années chacune.

La première période vise à enseigner au futur soldat les fondamentaux des connaissances martiales Dunmer : port de l’armure, maniement de l’épée, de l’arc et du bouclier; et ce afin de le préparer à la suite de la formation.

La seconde période est une voie de spécialisation pour le soldat : elle déterminera ses atouts au sein des conflits à venir, et c’est durant cette période que celui-ci deviendra, par exemple, un archer, un lancier ou encore un fantassin.

La troisième période laisse un choix au soldat désormais spécialisé : perfectionner ses compétences de façon standard durant 25 autres années, ou intégrer l’Ordre de la Guerre de l’Ordonnation après serment en tant que volontaire. Les critères de l’entraînement de l’Ordre sont cependant bien supérieurs à ceux de l’armée régulière.

Une fois la conscription passée – et si le soldat a choisi de ne pas intégrer l’Ordre de la Guerre – un examen prendra part tous les 2 ans afin d’assurer le maintien des compétences martiales du soldat, et ce jusqu’à l’âge limite de 350 ans.

Les centres de formation seront disponibles dans chaque grande ville de Morrowind, mais les plus notables sont celui de Sombreluce ainsi que l’académie martiale et magique de la Shad Astula, à proximité de Longsanglot. La conscription démarrera une semaine après la publication du présent traité.

Nombre de mots : 250

MORROWIND

Lettre à destination du Palais des Rois, ville de Vendeaume, Bordeciel orientale

Honorable Ulfric Sombrage, Jarl de Vendeaume,

Je vous présente tout d’abord mes salutations les plus sincères. Votre force d’esprit et votre détermination sont des qualités rares que l’on ne voit que trop rarement en action, et vous avez indéniablement le respect des plus dignes guerriers sur le champ de bataille.

Je vous fait parvenir cette lettre à l’heure où nos deux nations se remettent difficilement d’événements majeurs. Pour Morrowind, il s’agit de troubles tels que l’Année Ecarlate, dont vous avez dû vous même subir certaines conséquences, ainsi que l’Invasion d’Argonie sur notre territoire, il y a de cela près de 200 ans.Aussi, les conditions nécessaire à l’agriculture nous sont difficilement accessibles, et bien que nous puissions manger à notre faim, nous ne pouvons ignorer l’éventualité d’une disette, voire d’une famine.

Aussi me permet-je de vous proposer une alliance commerciale. Nos mines sont en plein essor, et je suis convaincu de la valeur qu’obtiendrait de l’ébonite ou de la malachite dans vos terres. Ainsi, en échange d’une augmentation de l’export de minerais depuis Morrowind jusqu’en Bordeciel orientale, je souhaiterais à votre égard une part de vos produits agricoles, dans la limite à laquelle nos productions respectives sont soumises, cela va de soi. Je suis ouvert à tout autre condition de votre part, et je suis également prêt à vous rencontrer personnellement dans le but d’approfondir cette proposition, ses enjeux et ses conditions.

En l’attente de votre décision, permettez-moi de vous présenter mes respects les plus distingués à votre égard.

Nilos Fevethis, Triumvirat de Morrowind et conseiller de la Grande Maison Redoran

VAL BOISÉ

La reine de Val Boisé après avoir consulté avec beaucoup de précautions les conditions pour quitter la capitale auprès de ses conseillers, appelle sa garde rapprochée pour faire les préparatifs.

-Nous partons pour Gardeciel pour une rencontre avec le seigneur Isendil, soyez prêt dans une heure.

Yldra prépara ses affaires de voyage, et s'en alla donc avec son escorte pour Gardeciel.

➤ 4 E 201 – Invasion rougegarde de l’île de Brétonie

En ce début d’hiver de la deux-cent et unième année de la quatrième ère, un émissaire rougegarde se présente à la Cité de Daguefilande, capitale du Royaume d’Hauteroche, porteur d’un funeste message à l’attention du Haut-Roi Hadrian, comportant la dénonciation du traité de GradKeep incluant cession de l’île de Brétonie et une demande visant sa rétrocession aux autorités de Sentinelle. Ce que les chroniqueurs brétons nommeront certainement « le camouflet du Roi Crésès » suscite immédiatement la colère du vieux monarque, outré par l’audace de ce soudain ultimatum et la fausse légitimité des revendications rougegardes, lesquelles s’appuient sur un obscur contrat aujourd’hui vieux de quatre siècles. Le Haut-Roi fait aussitôt lever le ban afin de constituer l'ost.

En réponse à cette insulte diplomatique, le représentant rougegarde est, par ailleurs, envoyé dans les oubliettes du château royal pour une conversation plus poussée avec ses futurs geôliers.

Devinant (assez aisément) que les autorités brétonnes ont rejeté l’ultimatum, l’importante armée rougegarde, composée de vingt unités d'épéistes, dix unités d'archers, dix unités de lanciers et une unité de mage de guerre, soit près de quatre-mille cent soldats, se dirige donc vers l’ile de Brétonie, objet des convoitises du Roi Crésès et pierre angulaire du contrôle de la baie d’Iliaque.

Les troupes rougegardes obtiennent un certain avantage durant les premières heures de débarquement, l’usage des subterfuges pensés par Al-Sqala couplés à l’effet de surprise permettent de réunir une première force d’invasion amphibie conséquente qui s’arroge le contrôle des côtes orientales et triomphe des unités de patrouille initiales envoyées par les seigneurs insulaires. Très vite, face à une population hostile nourrie de rancune et d’aversion – natifs brétons et orsimers confondus –, les soldats de Martelfell procèdent à des démonstrations de violence spectaculaires pour garder le contrôle sur les masses. Si ces dernières se soumettent à contre-cœur dans un premier temps, il n’y a aucun doute qu’elles se soulèveront à la première occasion pour expulser l’envahisseur.

Une partie des guerriers orsimers prennent le maquis dans les massifs forestiers et entreprennent des campagnes d’harcèlements contre l’occupant, tandis que les maisons nobles de Brétonie font sonner le tocsin, espérant rassembler leurs troupes dans les plus brefs délais.

À l’examen de cette situation, les militaires rougegardes réclament davantage de troupes et de moyens logistiques pour parachever la conquête de cette île, première étape avant la réalisation des grands projets guerriers de l’Etat-major raga.

Pertes :

- 400 morts rougegardes, 100 blessés.
- 900 morts brétons, 500 blessés.

➤ 4 E 201 – Réactions diplomatiques par rapport au conflit de l’île de Brétonie

Le Royaume d’Orsinium et l’ensemble des principautés brétonnes – dans une déclaration commune – condamnent vigoureusement la perfide agression rougegarde et réclament l’intervention des troupes impériales en vertu des traités d’assistances conclus.

Le Haut-Roi Hadrian transmet également au Roi Crésès le message suivant :

‘’Souverain des Rougegardes,

Je te conseille d’abandonner cette entreprise, car tu ne peux savoir si la fin te sera favorable. Règne sur ton peuple et veuille tolérer mon autorité sur l’île de Brétonie. Va, réjouis-toi d’avoir triomphé de quelques centaines de guerriers brétons et recule tes troupes. Si tu écartes mon conseil, car la dernière chose que tu souhaites est de vivre en paix, je jure que je te rendrai gorge et que tu perdras l’honneur dans cette folle tentative.’’

Val-Oublié, Chantrie d'Auri-El

L'enthousiasme et la soif d'apprendre de Glak-Zom sont appréciés par le Paladin. En revanche, un élément d'information majeur que lui rapporta son interlocuteur, qui prétendait avoir en sa possession le bouclier d'Auri-El, retient son attention.

« Le bouclier d'Auri-El ? Le bouclier de lumière ? Comment l'avez-vous obtenu ? » interrogeait le vieil ancêtre en se dirigeant vers l'autel, l'air perplexe.

Royaume d'Alinor, Gardeciel - Isendil Aelsoniath Aldmeri

La Reine de Val-Boisé fut guidée dans les honneurs vers la tour d'ivoire dans laquelle siégeait le souverain du Domaine Aldmeri, puis guidée par une suite de combattants équipés d'armures dorées elfiques jusqu'aux appartements où se déroulera cette entrevue diplomatique. Après avoir gravi d'interminables escaliers, Yldra Camoran put s'introduire dans la loggia sans se faire annoncer. Le monarque d'Alinor se tenait au coin du feu de cheminée, là où rôtissaient quelques savoureuses venaisons de cerfs fraîchement chassés, alors qu'une légère brise soufflait dans la pièce. Indubitablement, la rosée du crépuscule allait bientôt céder sa place à la noirceur de la nuit.

« Salutations, Reine Yldra, fit Isendil d'un ton qu'il aurait pu avoir s'ils s'étaient rencontrés le mâtin même lors du petit-déjeuner. Mes serviteurs m'avaient induit à vous attendre plus tôt, mais il semblerait qu'ils se soient trompés », précisa-t-il en indiquant à son interlocutrice de s'asseoir à côté de ce brasier.

VAL BOISÉ

La reine s'assied donc sur l'un des fauteuils désignés.

-Et pour cela je m'en excuse seigneur Isendil. J'ai dut régler certaines choses dans la demeure royale qui méritait mon attention au point de retarder ce rendez-vous.
Mais passons aux choses sérieuses si vous le voulez bien, le temps m'est compté avant que je puisse prendre une décision. J'avais dans l'intention de mettre la tête du félon à prix, de déployer quelques espions qui pourront nous indiquer sa position, et ainsi que d'émettre un discours pour discréditer cet imbécile. Qu'en pensez vous ?

Royaume d'Alinor, Gardeciel - Isendil Aelsoniath Aldmeri

« Vous me semblez extrêmement inquiète face à un misérable soutenu par un petit quarteron de nobles malcontents, qui vocifère pour vous impressionner et qui, en passant, vient tout juste d'émerger du néant. Que se passe-t-il ? Avez-vous l'intuition que les fondations de votre pouvoir s'effritent ? » interrogeait-il en dardant un oeil perplexe vers son interlocutrice.

VAL BOISÉ

Yldra se détendit un peu après les paroles du roi d'Alinor.

-C'est que je n'aime pas laisser un problème pareil en suspens. Je ne remet pas bien évidemment notre efficacité en doute monseigneur, par laquelle j'ai put voir par le passé maintes fois que pouvais compter sur vous. Non, le problème vient simplement qu'une révolte de ce type peut prendre une très grosse ampleur si les bons mots ne sont pas choisis. Je suis très soucieuse de mon peuple, j'aimerai prouver par ma présence sur le trône que je suis bien plus légitime que ce prétendu usurpateur. Beaucoup de sang est répandu par ma présence sur le trône, et c'est pourquoi plus vite nous nous serons débarrassé de ce malotru, et plus vite nous pourrons nous occuper de notre... projet.

Royaume d'Alinor, Gardeciel - Isendil Aelsoniath Aldmeri

« Le sang des traitres et des infidèles est quantité négligeable, rétorqua Isendil en effectuant un geste de main indolent. Les rapports que me transmettent mes émissaires mentionnent que l'opposition a subi l'une de ses plus grandes défaites depuis la vingt-neuvième année de la quatrième ère. Quant à votre peuple... C'est bien lui qui a participé à cette purge. Ses mains sont rouges. À présent, il serait mal inspiré de vous trahir », ajouta-t-il.

Le monarque de l'Archipel de l'Automne observa un silence durant quelques secondes, observant le crépitement des flammes.

« Mais si cet aventurier vous importune tant, Alinor peut développer les moyens mis en oeuvre pour l'éliminer dans le cadre d'un nouveau traité de sécurité. »

VAL BOISÉ

La dirigeante prit le temps de bien choisir ses mots pour ne pas offenser plus le roi d'Alinor.

-Je ne crains point de ne pas avoir les moyens seigneur Isendil, je cherchais simplement votre sagesse, et me voilà satisfaite. Cet aventurier comme vous l'appeler sera exécuté comme un chien devant le peuple qu'il prétend représenter.
Vous le savez sans doute déjà mais je n'aime pas sous-estimer un adversaire quel qu'il soit, c'est pourquoi je préfère prendre de bonnes mesures. Mais je me refrênerai à l'avenir de vous déranger pour des sujets aussi triviaux, je suppose que vous avez des problématiques plus importantes.
Avez-vous en tête un sujet important à me faire connaître monseigneur ?

Val-Oublié, Chantrie d'Auri-el

Glak-Zom agrippa le bouclier et le leva vers son créateur

-Bouclier choisir moi! Avant, moi marcher vers eau bruyante. Puis chaleur! Comme Auri-el! il désigna la position de l'autel Alors moi suivre chaleur, moi marcher vers arbre et encore arbre. Puis bruit comme bois-feu. Moi toucher objet. Et objet faire lumière ! Moi voir lumière ! Moi prendre lumière !

Il agita son bouclier et tapa dessus avec son autre main

-Bouclier comme roche ! Mais bouclier pas lourd comme ailes krkkrrt. Meilleur que bouclier krkkrrt.

'MJ – GRANDE MAISON TELVANNI'

Le message rédigé par l’Empereur de Cyrodiil à l’égard des magiciens de cette Grande Maison de l’est de Morrowind n’a donné lieu qu’à peu de réaction, généralement du mépris. Cependant, il était une personne en particulier qui, après avoir reçu l’invitation, prit la décision de quitter sa tour vers le crépuscule.

Au même moment, devant le Palais Impérial, au pied de la Tour d’Or Blanc, tandis que les Gardes s’affairaient à leur habitude, une lueur soudaine vint les éblouir. Un portail, façonné instantanément à quelques mètres d’eux, venait d’apparaître.

En sortit une silhouette de pointes, à la marche patiente. Ce n’était pas une magicienne Telvanni, mais nul autre que Divayth Fyr, mage plurimillénaire.

- Mes salutations, Men. J’ai entendu avoir été convié ici par l’aimable invitation de l’Empereur. Je suis persuadé qu’il ne me fera pas perdre de temps, ricana-t-il en entrant dans le Palais Impérial, sous le regard ébahi des gardes, qui parvinrent prestement à la salle du trône pour en avertir sa Majesté Titus Mede II.

Pendant ce temps, le Telvanni se déplaçait dans le Palais à sa guise, jetant un regard à premier abord désintéressé mais teinté d’une curiosité amusée aux divers ornements des couloirs impériaux.

MJ - HAUTEROCHE

Respectable Empereur Titus Mede II,

Moi Hadrian, seigneur de la cité de Daguefilante, porte parole d'Hauteroche espère que vous vous portez au mieux en ces temps difficiles.
Après entretiens avec les autres Nobles et Seigneurs de notre belle province une décision à été prise d'un commun accord.
La situation de nos terres nous contraignent à une totale attention sur celle-ci, c'est avec regret que nous sommes dans l'obligation d'abandonner toute participation au tournois.

En espérant un futur radieux pour nos peuples.
Hadrian, Seigneur de Daguefilante, porte parole du peuple Breton

➤ 4 E 201 – Réactions diplomatiques par rapport au conflit de l’île de Brétonie

Le Royaume Rougegarde par l'intermédiaire de son émissaire Greklith condamne les manquements à la diplomatie du Haut-Roi Hadrian qui a emprisonné les émissaires raga envoyés dénoncer la main-mise illégale de Daguefilante sur la Brétonie.

Dans le même temps, Ariela arrive à Refuge pour une rencontre avec le seigneur des lieux, pour éviter une déconvenue semblable à celle des émissaires retenus en Daguefilante, elle marqué son bateau qu'elle laisse à quelques miles du port et débarque avec une simple carte et une escorte limité.