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Sujet : [RPG] Nirn's Destiny

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Grimane Grimane
MP
Niveau 7
04 mars 2022 à 23:09:47

➤ 4 E 207 (S2) –Modération du décret falmer : Que la soie soyeuse des sorcière de Ssagraak soit !

Axe troll :

Si les trolls sont bien connus par les falmers, qu’ils peuvent souvent croiser dans leur souterrain, il n’est pourtant pas rare que l’un d’eux soit capturé à des fins guerrières. Cependant un tel acte requiert un certain nombre d’individus, ou un vétéran falmer s’y connaissant dans la matière.

C’est pourquoi ces derniers ne furent pas surpris d’être convoqué par les agents de Sa Majesté afin de les aider à établir un élevage de trolls.
Aidé des connaissances des érudits ayant étudié en profondeur l’espèce, les éleveurs réussirent sans trop de mal à parquer les trolls dans des enclos, entourés d’eau. Une économie de poteaux, ce n’est pas une vache qui serait limitée par l’eau !
Les érudits en profitèrent d’ailleurs pour approfondir leurs connaissances sur le bétail, laissant notamment des notes aux futurs zootechniciens (notes qui aideront donc ceux-ci à résoudre les futurs problèmes comportementaux des trolls, ainsi qu’à la capture pour les futurs éleveurs).
Ont été testés ensuite leur capacité en tant que bête de guerre, après un dressage intensif, les trolls démontrent une excellence pour les combats, même si les matriarches sont plus aptes à rester dans le troupeau de l’enclos pour habiliter ses protégés.
En outre, des dizaines d’élevages se sont ouverts dans tout Griffenoire.

Axe givrépeire :

La recherche récente sur les givrépeires donne après inspection, tous les avantages originellement cités. Il fallut cependant redoubler de créativité pour que les élevages ne se transforment pas en machine de torture pour récolter la soie. C’est pourquoi avec le schéma déjà exposé, les éleveurs ont consulté les chamans pour optimiser non seulement la récolte dudit matériau (augmenter la quantité), mais aussi de tranquilliser le bétail et ne pas le traumatiser (pour que la soie soit vraiment rentable, il faut une grande quantité).
Différentes méthodes sont donc appliquées gardées, notamment celle qui consiste à faire consommer des mélanges les incitants à se relaxer. Le dressage pour la récolte de la soie est complexe sans les habitués aux givrépeires ou avec la méthode citée précédemment, c’est pourquoi les nouveaux éleveurs auront pour obligation de côtoyer les tribus ayant un élevage déjà en place, régulé par des vétérans en élevage.

Axe autres espèces :

Les autres espèces ne posent pas de problème quant à leur élevage ; à l’exception des nixades et des durzogs…
Les petites fées sont complexes à exploiter, ces dernières ayant un comportement farceur, parfois même malveillantes envers leurs futurs « maîtres ». Les apprivoiser avec du sucrelune a été une solution pendant un certain temps, mais il ne semble pas y avoir de juste milieu pour que celles-ci écoutent. Aucune hiérarchie n’est à noter parmi celles-ci, les nixades agissent de leur propre chef et sont par nature non domesticable. C’est pourquoi à moins d’utiliser un sort de manipulation, (ce dernier ne marchant pas souvent sur ces créatures magiques), l’idée d’en faire un élevage a été malheureusement abandonné.

Pour ce qui est des durzogs, ces derniers ne sont pas aussi incontrôlables. Ils sont cependant bien plus intelligents que les bêtes communes parcourant Griffenoire (et certaines mauvaises langues diraient plus que les falmers) ; et cet intellect leur permet une meilleure compréhension de l’environnement ou des ordres, les rendant… difficiles à dresser. Ces derniers ne reconnaissent pas tous forcément le rôle du maître et celui de l’obéissant. Les éleveurs parleraient plutôt d’une « collaboration ». Le durzog obéit à la majorité des ordres, que si cela est dans son intérêt, ou parfois est alors capable de se montrer têtu à l’égard d’une décision.
C’est donc une situation qui laisse les éleveurs perplexes, certains abandonnant l’idée de les dresser, d’autres plus malins profitant de cet intellect à leur avantage.

Conclusion :

Griffenoire fait donc voir le jour à beaucoup d’élevage divers et varié, qui intéressent beaucoup le peuple ne sortant pas souvent de leurs huttes. Cet investissement est sur le long terme très bien vu, puisque d’ici quelques années les falmers pourront compter dans leurs rangs ou bétail de guerre, les espèces exploitées par S.M. Kroz-Gûr.
À noter : une réduction de 10 % sera attribué aux unités bestiales ainsi qu’unité monté pour l’armée falmers.

Jyggalag-da-Gr8 Jyggalag-da-Gr8
MP
Niveau 11
05 mars 2022 à 10:48:10

➤ 4 E 207 (S1) – Réaction des populations du Nibenay au discours de la régente Tiluni Hlaalu-Mede
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/09/6/1646473517-lg-cardart-imperial-might.png

Le discours tenu par la régente du Nibenay à Oitarnvawel fut reçu de bien différentes façon en ce début de la deux-cent-septième année de l’Ère Quatrième. Il allait sans dire que l’administration aldmeri de la région, tout comme celle du reste des terres du Domaine, en fut particulièrement réceptive. Le seigneur-régent Dar’Zin aurait notamment affirmé avoir « miaulé avec rarissime intérêt » à l’écoute du discours.

L’ancien seigneur-résident Anthranor Racanno, séjournant désormais au Guet de Vulkhel, laissa lui aussi commenter une « appréciation toute particulière comme ce discours, dont il a perçu une admirable volonté de consolidation des liens entre le Domaine Aldmeri et sa protégée du flan est du Niben par des valeurs fortes et aptes à mener Cyrodiil vers des temps de paix possiblement inégalés.» Certaines mauvaises langues bavardes parmi la cour du Nibenay y interprétèrent une forte ironie, mais elles se firent rares parmi les proches de dame Tiluni.

Dans leur globalité, les divers bourgeois des contrées orientales reçurent avec grande attention ce discours, qu’ils ont pu apprécier depuis leurs canapés les plus ostentatoires, leurs banquets privés les plus arrosés en alcools de luxe, leurs couches les plus clairsemées de courtisanes peu vêtues en tous genres, et le reste de leurs couloirs dont la décoration n’eût rien à envier aux arts visuels érotiques en vogue à Leyawiin.

Parmi ces bourgeois, par ailleurs, les aristocrates fraîchement venus d’Elsweyr commencèrent à se constituer de solides réseaux de connaissances sur lesquels ils pouvaient influer avec leurs pattes touffues et au poil soyeux transpirant un soin corporel que jamais quelque personne du peuple n’aurait pu espérer en quarante vies. Ces groupes virent notamment un essor – étrangement – du skouma en bouteilles parmi la bourgeoisie, là où cette drogue était surtout fumée.

De même, là où la Maison Hlaalu salua avec ses plus grands applaudissement et avec fierté les mots forts de Tiluni, jugée par plusieurs comme « digne représentante de [leur] Grande Maison(sic) », les trois Maisons dunmeri séjournant désormais au Nibenay – Indoril, Sadras et Drès – ne déclarèrent que sans une once d’entrain leur soutien à l’égard de Sa Majesté. « Une inspiration remarquable en provenance des vers de Nilos Févéthis », commenta Arnen Sul, grand-maître d’Indoril, entre deux lectures.

Un public en particulier ne reçut cependant aucun des chaleureux rayons lumineux envoyés par Sa Majesté à leur « intention » : le bas peuple humain, qui se souvenait encore de Pélinal Blancserpent, un héros et martyr qui avait tenté de libérer leurs pauvres âmes par la force de sa sainte lame et sa lumière exterminatrice, malheureusement – et au grand dam de ceux commémorant son vaillant et dernier baroud d’honneur – en vain.

Ce peuple de Men, peinant à subvenir à sa faim chaque jour passant, subissant la rancœur de ses supérieurs sociaux elfiques, et ne pouvant espérer l’accès à une médecine réelle après que l’alchimie fut, petit-à-petit, devenue l’affaire de quelques kleptocrates, ne ressentit qu’une haine dévorante à l’égard de la Régente. Ils la savaient totalement déconnectée d’une réalité qui les poignardait plus profondément chaque jour, et ne voyaient en elle qu’une marionnette à peine désarticulée gesticulant avec les mouvements de ses supérieurs aldmeri.

De leur côté, les quelques elfes du peuple, ces minorités non-bourgeoises, décidèrent de se rallier avec leur plus fort ressentiment du côté de la bannière quadrillée de la Régence. Cette division, encouragée par le mépris que le bas peuple humain éprouvait pour eux, les poussa à entrer dans une ségrégation entre humains et elfes n’osant guère révéler son nom. Les Men étaient, bien sûr, les victimes de celle-ci.

En plus de tout cela vint vite se poser une question d’importance pour ces humains : à quoi bon payer l’impôt ? Était-il logique de donner à leurs maîtres elfiques les moyens de les plonger plus profondément encore dans la misère précaire qui les submergeaient ? Ce fut cette question qui les laissa confiants lorsqu’ils refusèrent promptement la venue des précepteurs aldmeri sur le pas de leur porte, précepteurs qui se firent parfois expulser sans même avoir eu le temps d’articuler un seul mot. Cela mena, par ailleurs, à une augmentation plus que notable des rixes et affrontements prenant lieu entre ces prolétaires humains et leurs supérieurs mer, en dépit de tout respect de hiérarchie.

De même, il était d’une évidence plus absolue que la lumière de Magnus dans les cieux que ces mots ne firent qu’enrager le banditisme nibénéen. Celui-ci, déjà composé dans sa quasi-totalité d’humains natifs de la région, vit ses effectifs croître davantage encore, et se permit plusieurs insolences nouvelles, notamment des attaques sur plusieurs localités parsemant les étendues non-urbaines.

Assauts nocturnes, ultimatums, chantages et ravissements étaient mille moyens pour les bandits d’agiter leur haine face aux élites dirigeant le Nibenay. Néanmoins, les villages visés n’étaient jamais les mêmes, et semblaient choisis au hasard, comme par manque d’organisation ou de but plus profond pour les hors-la-loi de l’est de Cyrodiil. Seule exception de leurs cibles parmi les villages attaquées… Qui étaient toutes elfiques, et dans leur grande majorité dunmeri.

En effet, les bandits ne s’en prenaient jamais aux habitants humains de ces populations rurales, incitant même les villageois humains, dans leurs venues les plus ostentatoires, à les rejoindre dans cette lutte entre l’humanité hors-la-loi et les races elfiques aristocratiques, encourageant à l’union des races Men contre « l’envahisseur aux oreilles de couteau ». Les bandits les plus cultivés, provenant eux-même de noblesses déchues, n’hésitèrent guère à appuyer leur valeureuse propagande de citations en provenance d’ouvrages multiples, une notamment se démarquant par sa fréquence et la passion que mirent ces hommes à la clamer :

« Cette chose à laquelle j'ai pensé, je l'ai nommée et je l'appelle liberté, ce n'est qu'un autre nom de Shezarr-Qui-Nous-Manque... Tu as créé la première pluie lorsqu'il fut détruit et c'est ce que je te demande à présent pour nos maîtres étrangers... qu'ils]s'écroulent entièrement et expient leur cruauté et qu'ils soient jetés dans la baie de Topal afin de s'y noyer. »

Les tentatives de déterminer une origine géographique précise aux attaques de coupe-jarrets furent vaines, d’autan plus que, après un temps, ces attaques cessèrent entièrement, comme tues par une lame tranchante. Mais même en plongeant dans un silence absolu, cette levée du grand-banditisme cyrodiilien a répandu un nom aux atours de rumeurs farfelues, tant il semblait tiré de légendes anciennes : « Furie Septime », titre apparemment porté par le meneur de tous ces hommes à l’ire insatiable.

Le directeur des Yeux du Roi aldmeri, Nelacar Aundae, s’est permi une hypothèse quant à la signification de ce titre. « Il est pour le moins inhabituel que les Men fassent preuve de subtilité – voire de poésie – à l’égard des noms qu’ils se donnent. Outre la référence primitive à la dynastie révolue éponyme, le terme «septime » possède un sens musical, et un sens épéiste. Si, dans le champ lexical musical, il veut simplement dire « septième », son second sens est relatif à une technique d’esbroufe. Il s’agit de courber sa main en supination en pointant l’arme légèrement vers le sol. Nul doute qu’il y a quelque lien derrière, à en juger par l’extravagance – quoique simplette, mais louable – de ce sobriquet porté par je-ne-sais-quel rejeton de Bravil. »

De son côté, la Colovie semblait davantage décidée à se reconstruire sainement que sa rivale orientale. Les 800 000 aldmers injectés annuellement dans l’économie colovienne permettaient à l’économie régionale de se développer avec relative aisance, faisant d’Anvil le joyau commercial qu’il était avant la Crise d’Oblivion.

Lyra Harmevus, portant sur ses épaules le poids de la direction de la Colovie, ne manquait pourtant pas de mettre en place de nombreuses mesures à l’intention réelle du peuple colovien et de sa culture, soutenue sur son dur chemin par une aristocratie encore presque totalement humaine, et voyant d’un bien mauvais œil ce qu’ils voyaient comme une décadence nouvelle dans laquelle baignait allègrement le Nibenay.

Cela permettait au bas peuple un niveau de vie – relativement – décent. Il pouvait manger à sa faim la majorité du mois et constituait l’écrasante majorité de la clientèle des magasins alchimiques et autres apothicaires de Colovie, pouvant donc accéder facilement à une médecine qui avait surmonté les vagues d’ataxies, presque dix ans auparavant.

Il allait sans dire que ces histoires de « Furie Septime » et de forts remous des populations humaines nibénéennes attisa la forte méfiance de Harmevus. « Tiluni Mede-Hlaalu ne sait que s’efforcer à frapper du pied dans le ventre affamé de sa populace humaine pour mieux s’étonner quand celle-ci cherche à se relever pour lui rendre la pareille. Elle ne sait pas du tout ce qu’elle fait, et il se pourrait bien que, par sa faute, j’aie à mettre en place un contrôle frontalier par l’installation de forts, pour éviter les conséquences du nouveau banditisme qu’elle nourrit par la haine et le mépris, » commenta-t-elle sans aucun détour.

Peu de temps après, par ailleurs, un présent atypique fut adressé à l’attention de la Régente dunmeri. Ouvrant le contenant de cet étrange geste, Tiluni Hlaalu-Mede se retrouva avec une plume et une pierre dans chaque main, symboles des deux poids et deux mesures que représentait sa politique.

Enfin, il était clair que le peuple humain du Nibenay était au bord du soulèvement. En plus des jacqueries mentionnées précédemment, la haine et la rancœur intense de ces Men furent attisées par les bandits dont ils partageaient les races, et beaucoup s’apprêtaient à prendre les armes eux-mêmes, quand ils n’avaient pas rejoint les rangs de « Furie Septime ». Etait-ce là le commencement du réel combat de Pélinal Blancserpent, celui d’une humanité souhaitant briser ces chaînes ?

Jyggalag-da-Gr8 Jyggalag-da-Gr8
MP
Niveau 11
06 mars 2022 à 09:10:13

➤ 4 E 207 (S1) – Modération des Dragons d’Yffre
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/09/7/1646554139-rp-dragon-1.jpg

C’était un projet colossal qui avait germé dans l’esprit de Son Altesse Yldra Camoran du Val-Boisé, qui néanmoins avait récolté les moyens nécessaires à la satiété de sa nature ambitieuse, presque divine… A l’image des créatures que la reine souhaitait imiter dans le bois de la faune majestueuse du Val.

Une cohorte impressionnante de cinquante mille Bosmer, fidèles aux Camoran et au Domaine Aldmeri, se regroupa depuis les milles villages des terres d’Yffre pour former le clan nouveau des Dragons des Bois, au sud de Faneracine. Se permettant l’occupation du sud du Bois de Graht, conformément aux directives de Sa Majesté, ces elfes prirent le temps nécessaire pour installer leur capitale clanique, Valdragon, avant les débuts de cette tentative de miracle draconien.

Une fois la ville amplement construite, avec une certaine part des dépenses faites pour le décret, les autorités contactèrent le clan Roncebrèche pour requérir leur savoir-faire dans le domaine de la création de suturés. Alors que le clan royal se mettait en quête de réunir un nombre pertinent de suturés – quarante précisément – les Ehlnofeys furent également contactés, avant d’être mis au courant de l’échange proposé par Camoran.

Si plusieurs Ehlnofeys étaient réticents et méfiants à l’encontre de ce projet, Goradir et Olphras, bien que partageant cette circonspection, se permirent d’accepter le marché, certains d’agir pour le bien du Val et de ses esprits-mêmes, et servirent de ressources additionnelles aux connaissances acquises auprès des Roncebrèche. Se réunissant alors à Valdragon, dans un espace adapté au commencement et développement des expérimentations prévues, cette horde de savoir fut rejointe par la Guilde des Mages afin de prouver l’honnêteté bosmeri aux Ehlnofeys.

Les expériences débutèrent. Des suturés, gardés immobiles par moyens magiques sans pour autant être blessés, furent manipulés lentement, mais sûrement par Roncebrèches comme par les Os de la Terre. Ils se mirent alors à enfler, s’élargissant dans le long râle du bois craquant. Ils se tordirent, grandirent, se couvrant de protubérances enracinées, créant crevasses et craquelures dans la terre.

Leurs dos se voûtèrent, leurs épaules s’éloignèrent, leur cou s’allongea dans un grognement des plus profonds, loin dans les entrailles grises de ces créatures sylvestres. Un craquement se fit entendre, et des longues pointes de bois jaillirent, reliées par des membranes semblables à de la sève dur et de l’écorce. Un rugissement tonna dans le ciel bosmeri, emplissant de sa puissance nouvelle les lueurs sempiternelles de Magnus.

Le vent se leva sur les hautes cimes des jungles alentour, comme une clameur chaleureuse et tempétueuse du Val même, en réponse à ce hurlement sylvestre. L’une des créatures de bois et de racines baissa la tête devant ses géniteurs, ses créateurs. Ses yeux d’un vert éclatant effleurèrent tour-à-tour ses ailes, sa queue et les Ehlnofeys. Rugissant une seconde fois, il prit son envol, bientôt rejoint par ses frères.

Ne s’éloignant pas de Valdragon, le clan bosmer put admirer le triomphe du vol de ses nouveaux dragons. L’un d’eux, plus grands et puissants que les autres, fut nommé Araborhil, soit « Royal », « Grand », « Serviteur » en bosmeri, dans une nomenclature qui n’était pas sans rappeler le draconique.

Franc succès, le projet s’acheva lorsque la Guilde des Mages libéra un à un les Os de la Terre prisonniers des conséquences des actes de Dringoth, leurs lueurs s’évanouissant dans la pénombre entre les milles arbres et plantes du Val-Boisé, dans un soupir final, celui d’un soulagement éternel. Ainsi, quatre dragons sylvestres de bois étaient disponibles auprès du peuple bosmer et de la Reine Camoran, les trente-six autres étant réservés pour des expérimentations futures.

Grimane Grimane
MP
Niveau 7
06 mars 2022 à 13:45:46

➤ 4 E 207 (S2) – Modération du décret falmer : De la réforme artisanal et du bon usage de nos atouts

Axe Géomancie :

Quelle ne fut pas la réaction des falmers dans tout Griffenoire quand les autorités ont annoncés la formation de masse à la géomancie, offerte à la population !
Généralement plutôt utilisé par les chamans, magiciens ainsi qu’érudits, certains intéressés n’ayant peu voir pas de formation, vont assister aux cours, mais seulement une petite minorité reste, étant donné la rigueur demandée pour cette pratique de la magie.
Pour les étudiants maîtrisant déjà un pan de magie, quelle aubaine ! Les classes se remplirent donc rapidement d’élèves ayant un esprit plus ouvert, que le falmer commun.

Cependant malgré les efforts des professeurs, de tous les falmers n’ayant pas d’expérience au combat, ainsi que des guerriers voulant s’essayer à l’art de la géomancie, peu réussissent à y trouver un intérêt. Les combattants argumenteront qu’ils ont leur arme, que ça leur suffit ! Et le reste de la plèbe, dira qu’elle est trop bête.

Et tel qu’attendu, les futurs géomanciens ressortissants ont peu de réceptivité à l’ingénierie, mais une grande minorité d’entre eux réussissent à se faire un nom dans le milieu géotechniciens ; tandis que le restant utilise leur talent dans les différents domaines comme la restauration, l’analyse des sols, ou encore la simple manipulation du sol au besoin. Ce qui en soit, sert de promotion indirecte à à l’art magique…

Axe industriel dwemer :

En ce qui concerne l’industrialisation des machines dwemers, la complexité s’intensifia très rapidement puisqu’il n’est plus question ici de mettre en marche les machines, mais cette fois de les modifier et de les utiliser ! À l’avantage du peuple falmer, évidemment.
Un long moment a donc été consacré avant de pouvoir déterminer la marche à suivre sur la réorganisation de certaines machines. Quelles pièces resteraient ? Ce convoyeur est-il utile pour la production d’armure, ou peut-on le délocaliser ailleurs ? Modifier certains paramètres ne causeraient-ils pas la perte de toutes les données ? Le ragnard coincé dans les rouages permet-il de faire fonctionner le système ?
Tant de questions, tandis que les expérimentations allaient bon train. Une aubaine cependant, puisque beaucoup de systèmes se ressemblaient, et ont pu être identifié rapidement, ainsi que recalibré au besoin avec précautions.
Certaines modification demandaient parfois de modifier une majeure partie de circuit, et même de créer d’autres pièces ! Si bien que le travail des tout nouveaux géotechniciens était le bienvenu dans ce maelström.
Au bout de quelques mois, la congrégation ainsi que ses collaborateurs arrivèrent enfin au résultat voulu : des lignes automatisées, recréant à la perfection les équipements de leurs camarades combattants. D’ailleurs conseillé par les meilleurs artisans de Griffenoire, celles-ci sont d’une qualité non-négligeable, qui rendrait jaloux n’importe quel travailleur surfacien.

C’est ainsi qu’une dizaine de lignes ont pu être mise en marche dans les ruines déjà occupées, et les informations transmises partout où elles étaient demandées/nécessaires.

Quant au ruines pas encore explorées, les précautions prises par la congrégation se révèlent très judicieuses ; beaucoup d’éboulis et pièges en tout genre auraient sans doute gravement endommagé certains systèmes. Cette avance lente est au final récompensé par la découverte de nouveaux systèmes, qui ont mieux résisté à l’usure du temps. L’administration de la congrégation est cependant obligée de rappeler à leurs érudits que travailler précautionneusement n’était pas forcément travailler lentement, voir ne pas travailler du tout. Insubordination qui n’a duré qu’une semaine, heureusement.
L’animachinerie a donc pu être restauré plus facilement que les précédentes ruines, avec bien évidemment son lot de complexité. Et après une année et demi de mesures sécuritaires et d’expérimentations, les érudits ont terminé de remettre en marche les systèmes.

Axe artisanat :

Même avec tous les secteurs proposés par Sa Majesté Kroz-Gûr, un indice n’échappe pas au peuple falmer. Qui dit que ces derniers ne seront pas une nouvelle fois remplacé, quand la congrégation aura appris à répliquer leur domaine à la perfection, avec leurs machines complexes ? Les belles paroles du roi semblent sonner creux, mais les artisans se remettent à leur travail ou en change, en gardant simplement cette idée morbide qu’un automate les remplacera peut-être un jour.
Les domaines cependant cités par sa cruauté, se développent exponentiellement !

- La sériculture par exemple, a beaucoup de popularité dans la gente féminine falmer, notamment depuis le nouvel emploi de la soie de givrépeire…

- Le service de contrôle qualité est un travail essentiel à la sortie des lignes. Même les machines sont sujettes à quelques « erreurs » ! C’est pourquoi une liste a été mise en place pour identifier les normes où est censé rentrer l’équipement ; dans le cas contraire, celui-ci sera mis au rebut en attendant son recyclage, ou alors d’être réajusté à la demande du client.

- Les laboratoires alchimiques cependant ne grouillent pas d’adeptes, mais reçoivent beaucoup d’aide extérieures leur apportant divers ingrédients, permettant une plus grosse production ainsi que la formation de nouveaux alchimistes potentiels.

- L’entretien du mobilier et des équipements stagne en popularité, peut-être les falmers ont une bonne connaissance sur comment entretenir déjà ce qui les intéressent, le reste étant superficiel.

- La collaboration fongimancienne-artisanal a laissé perplexe les deux côtés. Il a fallu un terrain d’entente, pour savoir comment comparer les équipements. Même si leur efficacité est comparable, leur création est d’autant plus complexe qu’elle n’est pas la même que les équipements réguliers. Toutefois, ont pu être établi des normes d’évaluations, ainsi que de nouvelles manières de créer le matériel tristepore.

Grimane Grimane
MP
Niveau 7
07 mars 2022 à 11:57:39

➤4 E 207 (S2) –Réaction du peuple falmer par rapport au discours de S.M. Kroz-Gûr :

L’avis du peuple falmer sur la longue tirade ainsi que les comparaisons imagées de leur chef suprême, est… très bien accepté.
Plusieurs ères séparent leurs anciens maîtres, ainsi que l’apparence du peuple autrefois elfes des neiges. Mais tout ce temps, la perte de leur grâce, la liberté retrouvée ainsi que leur haine viscérale du peuple nain, n’a fait que les rendre plus fort.
Le peuple à la peau pâle avait survécu, et avait conquis ce qui était autrefois le donjon de la souffrance éternelle. Pendant plusieurs siècles, cette rancune n’a pas diminué. Qu’est-ce que donnerait le peuple falmer pour retrouver ces maudits dwemers une nouvelle fois, et montrer leur puissance actuelle !
Le discours de leur roi a permis un nouveau point de vue sur la culture perdue naine, ainsi qu’une nouvelle motivation. Narguer leurs anciens maîtres depuis là où ils sont, en jouant avec leurs outils et en crachant sur leur culture, que les falmers réutiliseront comme les nains les avaient utilisés eux !
L’heure était donc à l’esclavage des machines, de tout ce qui pourrait s’apparenter à la culture naine.
Autre résultat intéressant, la rumeur qui avait convaincu Sa Cruauté de faire son discours, s’est tu. À tel point que de rares punitions publiques s’attribuent entre falmers qui oseraient supposé que le roi est un « hérétique ».

Pour conclure, Kroz-Gûr n’aura plus à s’inquiéter d’une quelconque diffamation pouvant l’accuser de « maître esprit » dwemerophile.

NahlokinXVI NahlokinXVI
MP
Niveau 9
08 mars 2022 à 07:41:21

➤ 4 E 207 – Fiscalité et noblesse en Alinor

L'année 207 de l'Ere Quatrième scelle décidemment le renouveau du Royaume d'Alinor, car le Roi Isendil dit "le Réformateur", dans le même temps où il consacre l'abolition du servage dans les campagnes du pays et la fin des structures féodales qui y sont liées, initie la mise en place d'un nouveau système fiscal équitable basé sur le revenu annuel des individus.

La simple évocation de l'idée provoque immédiatement une levée de bouclier de la part de la noblesse. L'aristocratie traditionnelle altmerie avait déjà accepté la fin d'un système de servage déjà mourant lorsqu'il a été acté et les membres les plus en difficulté de celle-ci s'étaient plus ou moins refaits en profitant des opportunités commerciales sans précédant que les dernières années ont permis au Royaume d'Alinor, retrouvant leur influence perdue à force de politiques matrimoniales et de formation de combinats avec l'aristocratie marchande en plein essor du pays, lesquels sont encouragés par le pouvoir depuis l'an 205. Si ils ne proviennent que d'un ensemble de lois vassaliques séculaires et disparates, les privilèges fiscaux de la noblesse ont surtout une valeur symbolique plutôt qu'économique : les supprimer, n'est-ce pas nier l'héritage des grandes familles qui règnent aux côtés de la dynastie du Roi Isendil depuis des siècles ? N'est-ce pas faire un affront à la culture altmerie de respect formel des Ancêtres ? Et surtout, n'est-ce pas mettre fin à un système qui fait la légitimité du Roi d'Alinor sur son trône : le droit de conserver ses privilèges à la succession ?

Le Roi d'Alinor a réagis à ces réactions et a proclamé ce discours au cours d'une assemblée nobiliaire :

S. M. Isendil déclare qu’il n’a jamais été question de nier l’existence de la noblesse en tant que réalité sociale et historique. Sous des termes policés et pudiques, Elle se reproche d’avoir affligé par l’apparence et l’humeur, d’avoir pu, un moment, voiler son affection profonde à l’égard de ses sujets d’une excellente race, qui a contribué à ennoblir l’éclat de la bannière du Griffon durant des millénaires. Pardonnez Nos torts, Nous les expierons à force d’amour royal.

<spoil> Sa Majesté a le souci de l’équité. En consultant votre sagesse et les ressources morales de votre patriotisme, vous constaterez qu’il est louable que l’aristocratie, empreinte de ses valeurs chevaleresques, prenne le parti des industrieux qui, par leurs efforts, façonnent la machine efficace alinoroise, et des laborieux qui rôtissent au feu du désir de conquérir la dignité réelle, un minimum de confort matériel qui orientera leur esprit vers la réalisation d’idées élevées. Tenez, une femme issue du prolétariat, ayant mis quatre beaux enfants au monde, au péril de sa vie, qui les a nourris de son lait, soutenu par son travail, et aurait fait davantage pour eux, si elle n’avait point été soumise à l’écrasante taxation ! Ne rencontrons-nous pas le besoin d’augmenter les sujets de Notre Royaume, lequel manque d’habitants ?

Défenseurs de nos valeurs ancestrales, des lois qui dictent notre morale et de notre goût prononcé pour les mathématiques, l’instauration de cet impôt rationnel doit susciter votre admiration, plaire à vos fiertés et sceller dans l’abnégation la plus digne votre dévouement envers notre Glorieuse Nation, et ce afin d’éloigner Nos sujets des exécrables utopies collectivistes et des littératures écarlates véréthiennes qui professent la destruction de nos traditions et de notre édifice social.
Aussi, si Sa Majesté vous dissuade de mener, tambour battant, une lutte vaine et contraire à l’intérêt général, elle vous incite à emboîter le même chemin que vos ancêtres et qui leur ont permis d’acquérir ces bénéfices. Le régime seigneurial constituait une réponse adéquate à l’exacerbation des menaces périphériques à l’Archipel ; aujourd’hui, l’Armée de métier, qui vous dispense de fait d’un service militaire difficile et d’un nombre incalculable de périls en dehors de notre paradis insulaire, a provoqué une perte de sens.

Certaines bonnes âmes, sans doute dans le regret des grandes chevauchées et des combats ardents sous le soleil, prétendaient alors que la vie civile est indigne de guerriers. Sa Majesté ne partage guère cette vue d’esprit.

Car vous êtes les garants de la stabilité sociale, les garants de nos traditions, le maintien du régime seigneurial, sous sa forme actuelle qui exclut tout devoir qui vous distingue de la bourgeoisie national, constitue une contradiction, une source de remontrances et de tracasseries. Il se murmure dans les assemblées paysannes un apophtègme que Nous n’apprécions guère. Notre noblesse formerait un regroupement de fins de race ! Mais quelle sottise !

Aujourd’hui, vous devez prendre une décision qui engage l’avenir de la noblesse en tant que réalité sociale et historique.
Vous devez mériter vos privilèges.

Vous devez prouver à Nos sujets que vous êtes les dignes héritiers des Seigneurs qui défendaient l’Archipel des menaces intérieures et extérieures.

Aussi, Nous conditionnerons le maintien des exonérations fiscales partielles dont vous jouissez en fonction des trois critères suivants :

(i) le financement du pôle caritatif, dont le montant, versé par échelons, vous permettra de conserver vos exonérations ;

(ii) le financement du pôle culturel, éducatif et universitaire, versé par échelons, que vous devriez investir afin de fortifier la superstructure de la société alinoroise ;

(iii) le financement du pôle militaire, versé par échelons, via la livraison d'équipements à des tarifs préférentiels, afin que nos futurs bataillons de défense territoriale puissent vous assurer de jouir indéfiniment des fruits de votre industrie.

Vos ancêtres consacraient autrefois des sommes d’argent et une énergie considérables à l’entretien de leurs propriétés agricoles, leurs forces armées privées, aux besoins à pourvoir de la paysannerie lors des aléas climatiques.

Ce ne serait ici que justice et occasion pour vous, Nos sujets parmi les meilleurs, de conquérir la gloire et devenir autant de Seigneurs de la finance, du commerce, de l’industrie, des différentes disciplines magiques et intellectuelles, et de la paix sociale que nous désirons avec passion, raison et fanatique résolution.

La noblesse altmerie, constituée aujourd'hui de banquiers influents possédant des monopoles en Alinor et en Colovie, de commerçants et manufacturiers plus ou moins riches et de petits, moyens et grands propriétaires terriens, connait une forme de crise existentielle depuis la fin de l'Ere Troisième où l'Etat central altmeri et l'esprit national d'Alinor se sont développés en raison des menaces et des opportunités qui s'étaient constituées à cette époque. Cet état de fait n'a fait qu'empirer à mesure que les réalités économiques, politiques et sociales d'Alinor changeaient. Mais la noblesse se redéfinit désormais : elle constitue les richesses devant parrainer le développement d'Alinor aux côtés de leur monarque absolu, un devoir qui justifie leur existence en tant que classe, toujours plus remise en question au cours de ces dernières années. Les grands banquiers aristocrates d'Alinor travaillent consciencieusement, en usant de leur influence, à la création d'une nouvelle classe noble fusionnant la haute bourgeoisie enrichie grâce aux opportunités commerciales contemporaines et la noblesse traditionnelle, un processus déjà en cours depuis les réformes de l'année 205. Se retrouvant aux financements -et parfois à la tête- des œuvres caritatives, de la culture et du développement militaire d'Alinor, la noblesse redéfinie use de son influence -notamment via les services de l'IMMSEE- pour que, dans les âmes, l'existence de leur classe ainsi que le régime monarchique dont ils constitueraient les bases ne soient pas remis en question. Une mesure salvatrice selon les conseillers proches d'Isendil. Les réformes actuelles provoquent en effet une peur profondément enfouie dans la psyché des aristocrates d'Alinor : celle du Changement.

NahlokinXVI NahlokinXVI
MP
Niveau 9
08 mars 2022 à 07:43:57

➤ 4 E 207 - Modération du décret fiscal altmeri

La réforme fiscale du Royaume d'Alinor, passant outre l'épisode de la colère nobiliaire, se met en place. La culture du civisme altmeri et le peuple la portant sachant où se trouve ses intérêts fait que cela se déroule sans grandes difficultés. Peu nombreux sont les elfes cherchant à frauder -du moins, selon les règles du système actuel- et, de toutes façons, les systèmes punitifs mis en place par l'administration du pays disciplinent les plus récalcitrants et compensent les finances de l'Etat de leurs actes.

L'idée de l'équité, qui légitime en partie cette réforme, n'est pas vraiment intuitive dans la société altmerie mais elle fait rapidement son chemin parmi les classes populaires, bien heureuses de voir leur pression fiscale se réduire. Les habitants du Royaume sont plus nombreux à passer de la survie à la vie ; d'avantage d'elfes se lancent, à force d'investissement, dans des activités complémentaires à leur travail de base ou donnent de nouvelles opportunités à leur progéniture. Le petit artisanat se développe dans le Royaume et particulièrement dans ses campagnes, les habitants des ménages les moins aisés se sentent plus sereins quant à l'avenir et daignent faire plus d'enfants, l'accès à la propriété et/ou à l'éducation est plus facile pour les petites richesses, les petits commerçants sont moins sujets à la concurrence déloyale venue de l'étranger... En bref, tous ces facteurs, couplés aux progrès récents de l'agriculture dans le pays, mènent à une augmentation du niveau de vie global en Alinor ; inutile de dire que le Roi Réformateur est acclamé. Les membres de l'IMMSEE sont unanimes quant à une chose : la prochaine génération sera nombreuse et vigoureuse.

Qui plus est, le développement de l'esprit national dans tout Alinor combiné à la proclamation d'une véritable politique fiscaliste favorisent une citoyenneté de l'impôt dans les esprits, voulant que la cotisation permet le développement du pays et le salut de tous ses habitants. Cette idée est également encouragée dans les nouvelles prérogatives de la classe noble. Cela rend certes les populations plus tolérantes à l'impôt, mais aussi plus exigeantes quant à l'utilisation de l'argent public par l'Etat.

Des constats qui, si ils sont encourageants sur le papier, ne rassurent pas forcément les aristocrates du pays... Selon les prévisions, la moyenne d'âge des habitants du pays baisserait considérablement et la majorité de la population de l'île pourrait même avoir moins de 50 ans dans un futur proche. L'horreur, quasiment l'Humanité ! Une future génération qui sera qui plus est sans doute exigeante et relativement instruite. L'obsession de la planification mathématique parmi les élites altmeries créer les plus grandes -et irrationnelles ?- peurs. Les gérontocrates d'Alinor imaginent déjà une horde de blancs-becs insubordonnés et enorgueillis par le nombre assaillir les vieilles figures d'autorité qu'ils représentent ! La grande bourgeoisie et la noblesse entérinent leur alliance et établissent de puissants lobbys visant à défendre leurs intérêts. Si les flux magiques de l'ascenseur social se fluidifient aux premiers étages de la tour représentant le Royaume d'Alinor, son sommet, autrefois plus accessible grâce aux grands opportunités commerciales liées au Domaine Aldmeri, s'est renfermé sur lui-même, ses habitants souhaitant conserver leur tranquillité. Un phénomène qui agace la bourgeoisie moyenne, qui se retrouve finalement la grande perdante des nouvelles politiques fiscales du Royaume. Les intellectuels appartenant à cette classe multiplient les plaintes à l'égard des privilèges conservés de la noblesse mais celles-ci tombent, pour l'heure du moins, dans l'oreille de sourds en bas comme en haut de l'échelle sociale.

En bref, la réforme fiscale altmerie est une réussite globale dans son exécution comme dans ses objectifs. Cependant, celle-ci apporte également son lot de nouveaux enjeux pour le futur d'une société altmerie en pleine métamorphose. Les observateurs politiques Altmers parlent d'une "imprévisibilité prévue" en contemplant les prévisions sur la génération d'Altmers qui arrive...

Gelebor Gelebor
MP
Niveau 17
09 mars 2022 à 08:01:39

➤ 4 E 207 (S1) – Modération du décret nordique portant sur la création de manufactures-imprimeries

Ce décret rencontre un beau succès qui aurait pu être encore plus grand, si l’administration de S. M. avait alloué de plus grands moyens à ce projet qui mériterait d’être plus structuré encore... La construction de cinq manufactures papetières à Blancherive, Vendeaume, Aubétoile, Epervine et Faillaise est facilitée par les immenses ressources forestières dont dispose la province. La Curie d’Ysmir, qui préside à l’administration du Culte de Talos, exploitera ces nouvelles ressources mises à sa disposition en vue d’ordonner les esprits selon son paradigme. Le concile oecuménique du Dragon et ses éléments constitutifs, du fait de leur poids dans la société nordique, fourniront un débouché considérable auxdites manufactures que le Conglomérat Ashibael alimente en machines-outils performantes et intuitives : une occasion inespérée pour les ouvriers-typographes brumiens de trouver un emploi correspondant à leurs aptitudes.

Ainsi, les jeunes esprits se cultivent ; les premières écoles paroissiales fleurissent au milieu des arpents de neiges bordecélestes ; les couches les plus aisées de la population découvrent les délices de la lecture bon marché, une aubaine pour les librairies, les gazettes et les écrivains de tout horizon ! Sauf si, d’ici les prochaines années, le peuple nordique reprend une cure d’anti-intellectualisme primaire, ce décret réduira dans des proportions non-négligeables le phénomène de l'illettrisme et de l'analphabétisation. De plus, certains stratèges proches du pouvoir estiment que celui-ci pourrait i.e provoquer l’affaissement des inhibitions magiques des Nordiques et proposer un nouveau cadre d'exécution pour la propagande étatique. En effet, parmi les plus traditionnalistes, on recommande même de remettre au goût du jour des écrits particulièrement anciens afin d'asseoir la légitimité du pouvoir et, bien évidemment, de coucher sur l'écrit une littérature orale nordique tout-à-fait abondante en vue de la préserver du passage du temps.

NahlokinXVI NahlokinXVI
MP
Niveau 9
14 mars 2022 à 21:47:35

➤ 4 E 207 – Modération du Concordat d'Alinor-ville

En 207 de l'Ere Quatrième, le Concordats d'Alinor-ville a été signé. Incluant parmi les partis contractants le Royaume du Val-Boisé, le Domaine Aldmeri, la Guilde des Miniers et les clans matrimoniaux bosmeris, ceux-ci ont pour objectif d'apaiser les tensions liées aux politique de pré-industrialisation de la Reine Yldra Camoran dans un Val-Boisé peu perméable au changement et miné par des tensions ethniques.

Hélas, cela n'est pas aussi simple. Les accords signés avec la Guilde des Miniers sont considérés comme humiliants par une bonne partie des chefs orques qui y participent, lesquels obéissent aux codes de Malacath et estiment que les Orques des bois concernés par les accords n'ont commis aucune sorte d'outrage qui mériterait compensations. Nagka Durblog, chef orque et membre de la Guilde des Miniers aux dents longues, a bien tenté de raisonner ses pairs mais hélas, le cheval sur lequel le Roi Isendil a misé s'est révélé plutôt maladroit... En prenant un parti pris trop important pour les intérêts des instances du Domaine, Nagka s'est attiré le mépris d'une part importante des Orques constituant l'autorité de la Guilde des Miniers et l'opposition constituée contre lui en a profité pour le conspuer, le traitant purement et simplement de vendu au service des Altmers. En plus du fait que Nagka n'ait pas pu influencer ses pairs pour qu'ils respectent mieux les accords, les Orques parmi les autorités de la Guilde des Miniers se méfient du Domaine et de sa tentative d'ingérence jugée déloyale.

Mais, mise devant le fait établi, la Guilde des Miniers doit tout de même faire respecter les accords signés, les Bosmers faisant partie de ses autorités y veillant assidument. La mise en place des clauses des accords subissent cependant des obstacles importants : ayant gagné en influence suite à leur signature, le "parti des Fiers" au sein de l'autorité centrale de la Guilde des Miniers prône l'autonomie des clans constituant la celle-ci et s'oppose donc à ce que les autorités centrales leur imposent des clauses disciplinaires. De ce fait, l'autorité des chefs de clan sur leurs propriétés liées à la Guilde est peu remise en question, y empêchant les autorités centrales de la Guilde de mettre en place de réelles mesures veillant au respect des clauses. Celles-ci n'ont pu imposer que des sanctions économiques aux clans ne respectant pas les accords et les contrôles provenant de la Guilde sont plutôt laxistes... Ce sont souvent les administrateurs du Domaine qui doivent forcer la main de la Guilde pour obtenir gain de cause, notamment au niveau de la livraison des Orques coupables de méfaits, laquelle se fait souvent attendre voir ne vient tout simplement jamais. Les chefs de clans locaux appartenant à la Guilde des Miniers, connaissant tout de même leurs intérêts, imposent d'eux-mêmes des mesures disciplinaires à leurs Orques, qui se résument souvent à des couvre-feux visant à faire se rencontrer le moins possible les Orques et les Bosmers. Les tensions entre clans bosmeris et orsimeris ne redescendent pas vraiment, à plus forte raison que ces premiers prennent un malin plaisir à augmenter la pression fiscale sur les seconds via les prérogatives de leur nouvelle Confédération. Les observateurs politiques aldmeris parlent de poudrières, de lieux où les tensions pourraient exploser, ces conflits potentiels n'étant mis en sursit que par la puissante autorité du Domaine...

Une petite centaine d'Orques finissent par passer devant le tribunal spécialisé visant à juger et punir les Orques responsables d'outrages à l'égard du Dieu Y'ffre ou des cheftaines Bosmers. La plupart d'entre eux, des individus à l'intelligence franchement limitée et sans grande conviction, préfèrent se convertir au Culte de Trinimac et aller vivre dans la forteresse de Crungranosh que de subir une humiliation. Le Prince d'Alinor Kheiron s'est donc adonné à de nombreux duels au pugilat pour mesurer l'ardeur de ces Orques, duels qu'il a pu gagner pour la plupart facilement grâce à des compétences en art martiaux et à une imposante masse musculaire forgée par une nourriture abondante et de longs exercices rendus possibles par sa vie d'aristocrate. Si les Orques sont naturellement plus robustes que les Altmers, ceux que le Prince a dû mettre à l'épreuve accusent le coup d'une malnutrition importante et d'aucune maîtrise en terme de sport de combat. Les quelques dizaines d'Orques détenant assez de conviction pour ne pas renoncer au Culte de Malacath doivent subir la terrible humiliation imposée par le pouvoir aldmeri, retournant chez eux marqués par celle-ci. Une punition qui ne donne pas envie à leurs pairs de reproduire leurs méfaits, mais qui provoque aussi un sentiment d'injustice et de ressentiment puissant dans les esprits orsimeris.

Si le fait que certains Orques coupables de méfaits n'aient pas été livrés au tribunal créent quelque crispations, les clans bosmeris parmi les victimes de la Guilde des Miniers sont globalement très satisfaits du Concordat d'Alinor-ville. L'utilisation encouragée de morpholites, pierres aux propriétés magiques puissantes, permet à certains clans d'augmenter la taille de leur terrain de chasse en faisant pousser d'avantage d'arbres nécessaires à la prolifération d'animaux pouvant être consommés tout en honorant le Dieu Y'ffre. La création de la Confédération permet une représentativité avancée des clans bosmeris au sein du Domaine, les éloignant de ce fait de leur isolationnisme pugnace. Le Roi Isendil y gagne d'ailleurs en popularité au détriment d'Yldra Camoran, qui est vue comme celle qui créer les problèmes sans les régler... Le morcellement politique du Val-Boisé en entités fidèles au Domaine continue son chemin et le Royaume censé régner sur la province perd encore une fois du potentiel de souveraineté. La Reine du Val-Boisée est-elle destinée à n'être qu'une exécutante parmi tant d'autres au service du Domaine Aldmeri dans le pays ? C'est la question que les observateurs politiques du Royaume, sans animosité à l'égard de l'entité supranationale du reste, se posent de plus en plus.

Message édité le 14 mars 2022 à 21:49:36 par NahlokinXVI
NahlokinXVI NahlokinXVI
MP
Niveau 9
15 mars 2022 à 20:14:24

➤ 4 E 207 – Modération du décret aldmeri portant sur la réorganisation des Yeux du Roi

Coutumiers des traques d'opposants et des purges, les services secrets d'Alinor sont déjà d'une qualité redoutable. Cependant, il est vrai que l'expansion territoriale du Domaine Aldmeri ainsi que ses nouvelles prérogatives sur les nations qu'il englobe requièrent une extension et une réorganisation de son appareil d'espionnage.

Alors, une administration tentaculaire et discrète se développe, se substituant aux appareils officiels du Domaine sur son territoire. Bien assez vite, le service de l’administration des ressources humaines/elfiques/betmers recrute -avec prudence- des agents venant de tous bords et plus ou moins reliés profondément aux services secrets. La direction de la stratégie, quant à elle, établit des listes d'acteurs locaux faisant la faute de manquer de loyauté envers le Domaine, regroupant des individus allant du seigneur colovien ayant un passé trouble par rapport à la Guerre Sainte, du chef de gang Niben faisant de la haine des Elfes son fond de commerce à l'Orque des bois dénonçant l'humiliation imposée à son peuple par le Domaine Aldmeri, autant d'éléments perturbateurs qui pourront être muselés ou purgés selon les ordres du Roi Isendil. Tout ceci sous la main du Maître-Espion Nelacar Aundae, qui profitera assurément des nombreux services qui sont désormais mis à sa disposition pour étendre le réseau des Yeux du Roi.

Assurément, cette mesure permettra aux futures actions clandestines du Domaine Aldmeri de gagner en qualité et en précision, particulièrement sur son propre territoire, tout en rendant plus difficiles les tentatives de nuisances subversives étrangères grâce à un réseau de contre-espionnage intense, notamment en Cyrodiil, territoire chaotique attirant bien des convoitises...

NahlokinXVI NahlokinXVI
MP
Niveau 9
19 mars 2022 à 08:22:11

➤ 4 E 207 – Modération du décret aldmeri portant sur la création des coopératives artisanales en Elsweyr

C'est dans une Elsweyr marquée par un commerce à la fois fluctuant et sauvage que le fédération des coopératives artisanales d'Elsweyr est créée avec l'aide du Domaine Aldmeri et sous l'autorité du Mane. Une mesure qui est très bien vue par Ri'Drassa et ses conseillers, qui tentent tant bien que mal de laver ce qu'ils considèrent comme une véritable humiliation nationale : les chiffres catastrophiques d'Elsweyr en terme de délinquance et de corruption dépêchés par l'IMMSEE.

Il faut dire que la vie d'artisan n'est pas facile en Elsweyr, si tant est que nous ne sommes pas de la bonne famille. Si il veut prospérer, un petit artisan doit composer avec des monopoles locaux souvent défendus par une pègre très violente. Quand cela est fait, celui-ci doit trouver des collaborateurs fiables pour produire et vendre, ce qui n'est pas une mince affaire dans un pays peuplé de roublards en tous genres... Nul doute que la création des coopératives artisanales d'Elsweyr soulagera plus d'un khajiit souhaitant se lancer dans l'artisanat, un secteur qui reste porteur d'avenir.

Assurant une relative sécurité aux commerciaux et artisans et soutenues par le pouvoir du Mane, les coopératives voient rapidement de nombreuses candidatures affluer dans leurs infrastructures. L'achat de matériaux et la vente de produits artisanaux est gérée par des spécialistes, permettant aux artisans y participant de s'épargner les longues et coûteuses recherches d'associés tout en leur assurant un important pôle d'acheteurs. Soutenues par des clans commerciaux gérant les échanges entre le nord et le sud de la province, la fédération des coopératives artisanales initie la création d'un marché intérieur contrôlé par l'Etat ; les transactions sont recensées et gérées assidument, excluant de plus en plus les commerçants les moins fiables des marchés de l'artisanat et permettant une imposition plus qualitative sur leurs activités. De façon générale, encouragés par la sécurité qu'offrent les compagnies artisanales, les Khajiits sont plus nombreux à s'essayer dans le secteur de l'artisanat, faisant parfois sortir des individus de la plus pure des misères.

Un constat qui est à nuancer toutefois, car les acteurs de la corruption endémique de la province, se sentant menacés par ces entreprises, ne veulent pas se laisser faire. Dans les faubourgs des grandes villes d'Elsweyr, particulièrement celles des frontières où le commerce de skooma est le plus affluant, les puissants gangs interdisent formellement aux petits commerçants qu'ils "protègent" d'intégrer les coopératives sous peine d'encourir de terribles violences. Ces pratiques y font perdurer un système économique dicté par la loi du plus fort et caractérisé par son inefficacité globale ; autant d'endroit où le manque de confiance dans la création de petites entreprises, la misère et les inégalités continueront hélas leur chemin.

Pour ce qui est de la transmission du savoir-faire artisanal khajiiti dans le Domaine, l'une des autres prérogatives des compagnies artisanales d'Elsweyr, celle-ci se déroule plutôt bien. Souvent, les compagnies sont assistées des autorités religieuses locales dans cette entreprise, lesquelles sont la plupart du temps fidèles aux intérêts du Mane et sont soucieuses de faire perdurer les traditions khajiitis.

La fin de l'An 207 voit enfin le premier colloque artisanal aldmeri se dérouler, un événement faisant se rencontrer les artisans les plus renommés de leurs nations respectives. Celui-ci attire bien des passions, notamment grâce aux gazettes qui y sont dédiées. Les érudits du Domaine sont désormais nombreux à théoriser sur les différentes influences culturelles des peuples d'Aldmeri. Si les Altmers estiment que leurs artisanats sont les plus purs des produits elfiques, ceux-ci ne peuvent s'empêcher d'éprouver une passion -presque paternaliste- pour ceux de leurs cousins, lesquels sont fiers d'attirer l'attention d'un peuple qu'ils admirent. Pour l'heure cependant, aucun mélange de techniques artisanales probant n'a été recensé, les sommités invitées préférant s'en tenir à leurs acquis.

Grimane Grimane
MP
Niveau 7
22 mars 2022 à 21:09:34

➤ 4 E 207 (S2) –Modération du décret nordique : « les saints shôranites »

Malgré la grande popularité chez les nordiques ainsi que les rescapés cyrods, les autres peuples mens (minorités comme majorités) montrent beaucoup de mauvaise volonté à intégrer leurs « saints » dans le panthéon nordique, argumentant que cette assimilation de leurs ancêtres est une dénaturalisation de ceux-ci, au profit de la propagande Bordecielienne, celle-ci réaffirmant sa maîtrise du culte de Talos.

Cette polémique cause d’ailleurs un nouveau problème : les rougegardes n’apprécie pas une telle manœuvre de la part d’Ulfric Sombrage, ces derniers s’assurant qu’aucun des leurs ne serait tenté à l’idée d’associer un de leurs modèles à la culture nordique, et plus inquiétant que cela, ont mis en garde qu’une telle tentative d’appropriation sur leur histoire serait considéré comme un blasphème.

Les cyrods eux, proposent une version de Pélinal nordique ; un digne successeur d’Ysgramor et ses 500 compagnons en quelques sorte ! Leur coopération est pleine, n’ayant plus réellement quelque chose auquel s’attacher sur leur terre natale…

Quant aux bretons autrefois réfugié en Bordeciel à cause de la guerre avec l’Empire sur Hauteroche, eux aussi sont réticents. Sans doute de manière moins extrème, mais le problème est là : malgré le cours de l’histoire où beaucoup de dieux ont pris des apparences multiples selon le peuple qui les vénéraient ; les bretons voient d’un mauvais œil cette manipulation, argumentant qu’à force de héros etc rejoignant le panthéon nordique, les noms originaux ainsi que nordiques finiraient par être oublié.
Point sur lequel les rougegardes rejoignent, renforçant le sentiment de blasphème à travers les différents peuples Mens.

Du côté nordique et de la Curie d’Ysmir, l’initiative est très apprécié ! Parmi la population, beaucoup y voit ici une manière de reproduire le culte d’Ysgramor, mais s’inquiète quant à la réaction des différentes minorités de Bordeciel…

Les Fondamentalistes et les adeptes du Feu Ardent restent eux indifférents face à l’envie de S.M. Sombrage d’agrandir le panthéon nordique.

Grimane Grimane
MP
Niveau 7
03 avril 2022 à 20:41:38

➤ 4 E 207 (S2) –Modération du décret nordique : " Fondation de l'Ecole des Technomanciens et des Ingénieurs "

Pas à court de souffle, S.M. Sombrage propose un nouveau décret à son pays : la fondation de l’École des Technomanciens et des Ingénieurs (ETI).

Projet très ambitieux et au grand potentiel, est salué par les néophytes s’intéressant aux technologies naines, les érudits, ainsi que la caste modeste de Bordeciel.
Et fort de cette ambition, de ce savoir ! Le conglomérat d’Ashibael propose… une formation de 2 ans d’initiation, ainsi que 5 ans pour l’érudition.
Formation qui est très complexe, même pour les habitués elfes noirs, mais nécessaire pour s’habituer à plus que les bases dwemers, permettant ainsi de respecter les protocoles de sécurités, d’entretien… comme le disait Septimus Signus « je passe pour un génie de mon temps, mais face aux Dwemers, je suis un imbécile ».
Ces mots que martèlent les professeurs à leurs élèves, malgré une érudition certaine pour les mécanismes de ses premiers, les avertis de l’ampleur du manque de connaissances de leurs maîtres ; gouffre qui est aussi grand que l’écart qui sépare les élèves de leurs enseignants.
Pour certains, cela suffit à les motiver face à la vaste étendue de savoir qui les attend ; pour beaucoup d’autres, la montagne est bien difficile à gravir. Après tout, les nordiques n’ont pas la même longévité que les elfes, c’est pourquoi les formations paraissent bien courtes.

Ces mêmes professeurs sont cependant, pas aussi compétents qu’un corps professoral commun. Les étudiants avaient déjà bien du mal à suivre leurs cours ; les méthodes d’enseignement les perdent définitivement.

Couplé par le clergé de Talos qui ennuie fidèles ainsi que non fidèles dans un lieu consacré aux études, et pour les bassiner que c’est leur chance de leur vie, dans des moments accordés au recueillement ou à la prière !
La mainmise du clergé sur l’école est clairement un problème, sans compter que répandre le savoir d’un peuple autrefois athée, est une potentielle hérésie au culte de Talos, font remarquer certains élèves.

À noter aussi, ledit diplôme engendre beaucoup d’échecs, provoquant la colère de certains étudiants, qui aimeraient que la sélection soit moins sévère (sévérité due au manque de professeurs) pour pouvoir réussir !

Conclusion :

La position du clergé sur le lieu d'étude pose clairement un problème de neutralité interne (certains membres haut placés seraient tentés de ne pas laisser certaines familles obtenir des bourses) ; ainsi qu’un obstacle à la création d’un endroit calme pour les étudiants.
Le peu de professeurs, comme les méthodes pédagogiques, sont eux aussi des problèmes à résoudre.
Les élèves sortant de l’académie ont évidemment, un certain prestige à leurs noms.

Grimane Grimane
MP
Niveau 7
03 avril 2022 à 20:46:10

➤ 4 E 207 (S2) –Modération du décret « Fondation de l’institut du Son »

La pensée de S.M. Ulfric Sombrage était astucieuse. Combiner l’architecture tonale pour en approcher l’étude du thuum, cela ne pouvait qu’apporter une collaboration intéressante.

Cependant.
Le souverain aurait semble-t’il, sous-estimé le domaine de la magie sur cette approche.

Premier problème à noter : l’architecture tonale dwemer est un art des plus complexe ainsi que dangereux, demandant la plus grande précaution quant à son utilisation ; la preuve en est de l’équipement nain, qui protège des retours soniques de la magie. Si le conglomérat d’Ashibael est capable de réparer les machines dwemers par ses connaissances, la manipulation de l’art tonale lui reste en grande partie inconnu. Si des néophytes venaient à s’y essayer sans la bonne formation ainsi que le bon encadrement, les conséquences seraient gravissimes.

Deuxième problème rapporté par les adeptes du Thuum : leur agacement se fait entendre dans leur parole, comment peut-on comparer leur noble art de la voix du dragon, à l’étude tonale des nains ? Le seul lien étant bien sûr la manipulation de la voix, mais le Thuum n’affecte pas de manière négative son porteur ; il faut aussi un sacré temps pour que les pratiquants puissent crier de nouveau !
Il est inconcevable de combiner un art disparu qui permettrait de modeler la réalité avec l’art ancestrale draconique. Le culte des dragons s’est d’ailleurs révélé très réticent à collaborer, sans doute à cause d’une certaine pagaille menée par la main discrète de leur roi. Les adeptes de Vendeaume ont montré peu d’intérêt, notamment pour le budget mince, ainsi que la consécration significative que représente ce travail…

Troisième problème : le manque de matériel, et de temps !
Comme déjà noté ci-dessus, les dwemers utilisaient un casque tonal permettant en toute sécurité d’utiliser leur magie ; cependant, ce matériel de protection n’est pas aussi courant que les rouages nains, car les équipements de protections se comptent sur les doigts d’une main. Si ce n’est pour rajouter que certains sont jalousement gardé par des propriétaires dunmers au-delà de Bordeciel, d’autres sont en mauvais état à cause du temps qui a passé.

Le secret de la création de cet équipement étant emporté dans la tombe des nains, il n’est pas du tout garanti que des résultats seront à noter avant 10 ans ; les conseillers du roi Sombrage ainsi que le conglomérat l’avise d’abandonner ce projet gargantuesque, qui pour beaucoup est une perte de temps et d’argent, quand ils peuvent se concentrer sur les matériaux dwemers déjà en leur possession.

Aurvandil Aurvandil
MP
Niveau 17
25 avril 2022 à 14:28:45

➤ 4 E 215 (S1) – Domaine Aldmeri, Royaume d'Alinor

https://image.noelshack.com/fichiers/2021/07/5/1613689988-okiir-flag-of-summerset-isles-the-elder-scrolls-wallpaper-preview.jpg

`Titre :` L’accélérationnisme tant prisé par le Griffon (Priorité éducative : ¼)

`Date :` 4E 215 (S1)

`Domaine(s) concerné(s) :`

• Organisation du travail ;
• Economie manufacturière ;
• Politique ;
• Education des masses.

`Établissement(s) partenaire(s) / Institution(s) collaboratrice(s) :`

• Patronat alinorois ;
• Ministères de l’Harmonie Régulée et de la Sapience ;
• Syndicats de mages ouvriers altmers.

`Objectif(s) :`

• Accroître la productivité du secteur manufacturier ;
• Accroître le bien-être général de la population ouvrière ;
• Fortifier le lien de confiance qui unit les masses laborieuses aux institutions politiques ;
• Revaloriser le travail manuel parmi les classes dirigeantes, notamment celles qui connaissent une crise de légitimité (sont spécifiquement visés les anciens propriétaires fonciers) ;
• Revaloriser le travail manuel parmi les classes paysannes ;
• Accélérer la politisation des masses.

`Budget consacré :` 350 000 Aldmers (dépenses permanentes destinées à financer les tissus éducatifs décrits ci-dessous, sous la forme de prêts aux manufactures acceptant d’instaurer une organisation rationnelle du procès de travail).

`Description :`

Introduction.

En Alinor, un premier constat s’impose : faute d’attractivité parmi les masses agraires, le secteur manufacturier croît lentement, malgré l’ampleur des investissements alloués au consortium Melthin-Tangwyda. Dans le cadre de l’immense campagne du Magnum Opus des 7300 jours, il est apparu que les masses agraires altmers délaissent l’exode rural en vue de favoriser leur enracinement rustique. Or, ce secteur manufacturier constitue le Griffon de bataille de la proto-industrialisation de notre archipel, et s’il semble hors de propos, hors de toute vraisemblance, d’accroître la taille de ses effectifs à court et moyen sans importer une main d’œuvre allogène [d’origine khajiit] qui poserait de nouvelles contradictions dialectiques [homogénéité raciale-inclusion pan-nationale ; égalitarisme-élitisme ; colonisateur-colonisé] que le Thalmor ne saurait résoudre dans l’immédiat.

I. La mise en œuvre de l’organisation rationnelle du procès de travail.

Des siècles d’exploitation de la main-d’œuvre facile et bon marché des gobelins nous permettent de dresser le bilan comptable des contraintes suivantes qui apparaissent dans le procès de travail :

- L’ennui ;
- L’inattention ;
- L’écoeurement ;
- L’absentéisme ;
- La flânerie.

L’énorme force de cette résistance passive du prolétariat gobelin mine la productivité réelle et la qualité de la production, donc du sacro-saint profit des propriétaires des usinettes. Nous partons de la constatation que les ouvriers pratiquent inconsciemment la « flânerie », c’est-à-dire une production systématiquement inférieure à celle qui est physiquement possible. Menaces, récompenses, ordres, primes, punitions individuelles ou collectives, rien n’y fait ! Comment surmonter ce frein à la productivité ?

Aux yeux du ministère de la Sapience et de l’Harmonie Régulée, une question de rapport de force et de savoir détermine l’enjeu de cette problématique. Les ouvriers sont libres de freiner la production car les patrons et les dirigeants leur accordent une autonomie intégrale en matière de méthodes de travail, qui leur ont été transmises par des collègues plus expérimentés. Le savoir-faire magique constitue en quelque sorte un capital aux mains des magiciens-ouvriers ; les propriétaires des manufactures en achètent l’usage, pas la propriété ! En conséquence, les patrons sont généralement tenus pour ignorants du procès de travail : comment le travail doit-il être fait ? Quel est le temps « juste » qui doit être imparti à cette tâche ? À l’abri de cette ignorance, les magiciens techniciens imposent leurs normes, inférieures à la productivité possible. En renversant cette position de monopole des ouvriers en la matière, les détenteurs du Capital alinorois les tiendront à leur merci en matière de normes de rendement et de temps. Nous instituerons ainsi la première organisation rationnelle du procès de travail. En un mot, il s’agit de donner à la direction les moyens de s’approprier toutes les connaissances pratiques jusqu’alors monopolisées de fait par les classes ouvrières, transformer et i.e perfectionner la division sociale du travail. Cette démarche, a priori, n’est pas porteuse d’innovations : elle s’assigne pour objectif de rassembler une grande masse de connaissances traditionnelles, de l’enregistrer, de la classifier et, dans de nombreux cas, de la réduire finalement en lois et règles, exprimées même par des formules mathématiques et assumées par les érudits en charge de la rationalisation du procès de travail en vue de proposer le vieux système de connaissances empiriques des ouvriers par une science économique nouvelle. La plue-value générée par la hausse générale de la productivité du travail dans les manufactures altmers permettra d’entretenir une véritable armée d’encadrement au service du Capital : services de direction, contremaîtres, comptables travaillant la nuit aux comptes de rendement et de primes pour qu’au petit matin les ouvriers sachent exactement où ils en sont par rapport à la production imposée, « moniteurs » chargés du calcul et de l’application des temps de travail, de l’entraînement des ouvriers, chronométreurs, bureau des méthodes, chargés de ravir, monopoliser et dispenser jusqu’au plus petit détail les connaissances des ouvriers au fur et à mesure du procès de travail, de façon à faire de ce dernier un parfait exécutant au sens le plus rigoureux du terme. On espère ainsi briser définitivement la fameuse « flânerie ouvrière » et d’imposer un rythme de travail plus efficient !

Cette nouvelle organisation sociale du travail perfectionnant le concept des divisions des tâches est maintenant investie d’un alibi (l’optimisation du procès de travail, la réduction du temps de travail, la démocratisation des savoirs ouvriers) et d’une fonction technique et sociétale. En Alinor, le travail se divise et se subdivise, tels les innombrables fils d’une toile d’araignée géante, où chaque geste est enserré dans d’étroites limites rationnelles.

II. Les limites de la rationalisation du procès de travail, les bénéfices sociaux qu’il convient d’en récolter.

Evidemment, une pareille démarche est critiquable. L’asservissement de l’Elfe par la technique et la rationalité froide contient les germes d’une contestation sociale :

- Elle accroît l’exploitation et épuise physiquement les travailleurs ;
- Elle jette une partie du corps ouvrier dans les bras de l’indigence et du chômage.

Néanmoins, quelle masse de travail se fait pour rien à l’heure actuelle, du fait de l’incohérence, de l’état chaotique où se trouve plongé l’ensemble de la production ? La grande production, les machines enchantées, les transports griffonniers, la magie télépathique, tout cela offre mille possibilités de réduire le temps de travail des travailleurs altmers, tout en leur assurant nettement plus de bien-être que maintenant. Le monde proto-industriel requiert toujours davantage de jeunes magiciens techniciens formés à l’agilité de leur doigt et à la maîtrise de leur magie ; il faudrait enseigner cela dans les écoles publiques. Ce devrait être l’affaire de nos ministères de superviser la standardisation des professions magiciennes et techniques. Les standards qui y seraient établis et rassemblées deviendraient brevets ou propriété publique : les chercheurs indépendants pourraient même inventer de nouveaux standards à partir de ceux-ci.
Un nouveau système politique peut même naître à partir de ce procès de travail, par la réduction du temps de travail quotidien, que nous fixerons à huit heures par jour.

Apprécions les contradictions que cela représente :

(i) Le Thalmor collectivise les savoirs et s’engage dans une voie nouvelle, portant la statistique au sein des masses afin de la populariser, pour que les travailleurs apprennent peu à peu à voir et à comprendre eux-mêmes comment et combien il convient de travailler, comment et combien l’on peut se reposer, afin que la comparaison des résultats pratiques de la gestion économique des différentes unités manufacturières devienne objet de l’intérêt général et soit étudiée par tous, afin de (a) réduire le temps de travail et (b) permettre aux masses de s’investir davantage dans les organisations politiques de l’Archipel.

(ii) Le travail dans les manufactures exige pourtant une unité de volonté collective rigoureuse, absolue, implacable, réglant le travail de plusieurs centaines voire milliers de travailleurs. Cette unité de volonté collective est acquise par la soumission de la volonté de milliers de gens à celle de l’entité administrative, comptable et scientifique.

Nous en déduisons que l’organisation rationnelle du travail dans les manufactures cumule deux dynamiques contradictoires. Elle allie la cruauté raffinée de l’exploitation bourgeoise aux conquêtes scientifiques les plus ingénieuses concernant l’analyse des mouvements dans le travail et l’élaboration des méthodes de travail les plus rationnelles qui permettent justement d’abolir l’aliénation par le travail, elle ne sera résolue si et seulement si la technique et la magie allègent la charge de travail du prolétariat.

On fera le constat que cette nouvelle organisation du travail, qui s’adresse à la majorité, dont il requiert des qualités simples et semblables, favorise l’homogénéité de la main-d’œuvre et i.e son instruction. Serait-ce une forme de démocratie économique ?

Aurvandil Aurvandil
MP
Niveau 17
25 avril 2022 à 14:29:27

III. Les Loredas du Griffon.

Dans une société féodale qui accomplit sa transition vers une économie fondée sur l’accumulation primitive des biens et des services, la question du travail sans rémunération et par le volontariat se pose.

Qui est-ce qui est concerné par les Loredas du Griffon ? Les franges du prolétariat les plus idéologisés.
Qui est la cible ? L’appareil productif alinorois, les masses ouvrières peu conscientisées.

L’objectif est de maintenir le prolétariat faisant aujourd’hui partie intégrante de l’aristocratie ouvrière – c’est-à-dire, les officiers industriels chargés de régler rationnellement le procès de travail – au sein de l’appareil productif en vue de maintenir un contact avec les masses ouvrières peu conscientisées et mener de véritables battues culturelles. Les travaux accomplis lors du Loredas du Griffon par les membres du Thalmor ou les sympathisants du Thalmor seront directement organisés et mis sur pied par le Parti. Respect des fonctions hiérarchiques, rôle de l’encadrement du travail, répartition des tâches entre exécuteurs et exécutants seront au rendez-vous. Ici, l’objectif est de vérifier si l’idéologie du Thalmor constitue une force productive en tant que telle. Sans injures, ni disputes, magiciens techniciens, bureaucrates, administrateurs doivent se mettre à pousser, tels des fourmis laborieuses, un travail collectif qui emplira les cœurs d’une joie ardente.

C’est un travail non rémunéré au profit de la société, librement consenti, fourni sans rétribution convenue. En un mot, un travail conditionné par l’habitude de travailler pour la communauté raciale et par le sentiment conscient « devenu habitude » de la nécessité de travailler au profit de la nation ; tel est le travail considéré comme le besoin d’un organisme sain.

La fonction primaire des « Loredas du Griffon » consiste à…

► (i) obtenir par des moyens idéologiques un bond des forces productives ;

►(ii) accroître dans des proportions substantielles l’adhésion des éléments les plus dynamiques du prolétariat altmer à l’idéologie du Thalmor ;

► (iii) forger progressivement une avant-garde du Thalmor au sein des classes laborieuses ;

► (iv) acquérir un instrument de sélection pour le recrutement du Thalmor : il s’agit, à terme, d’admettre au sein du Parti après un an ou deux ans de « noviciats » ou « d’initiation » au travail non-rémunéré, selon le mode rationnel du procès de travail, des membres des classes populaires présentant un degré d’enthousiasme idéologique très élevé.

La fonction secondaire des « Loredas du Griffon » est la suivante. Les cadres contemporains du Thalmor qui ont assumé toutes sortes de charges depuis la Crise d’Oblivion, réalisé l’ordre et la stabilité du pouvoir au sein de l’Archipel, au prix de grands sacrifices personnels, doivent naturellement se considérer comme le détachement d’avant-garde appelé à entraîner le reste de la masse ignare et laborieuse en (a) l’éduquant et en (b) la disciplinant. Le féodalisme ainsi que l’occupation impériale nous ont laissé en héritage une classe populaire en partie ignorante et abrutie, qui n’est pas suffisamment réceptive à l’éthique d’entreprise, qui ne comprend pas que l’on puisse vivre et travailler autrement que sous la trique d’un seigneur indolent.

IV. Conclusions et ouvertures.

Dialectiquement, on peut également interpréter la situation de la façon suivante. Si les professions magico-techniciennes constituent le destrier de guerre de l’économie domestique manufacturière alinoroise, il y a quelque contradiction à considérer le travail manuel comme une honte (ou une punition…) de la part des fils et des filles des cadres du Thalmor, et de la part des fils et filles des nouveaux propriétaires fonciers. Aussi, nous incitons ces jeunes gens à investir les manufactures et à conquérir des places de choix parmi les services de direction : des écoles de rééducation des cadres par les professions magico-techniciennes seront ainsi établies – et la propagande étatique insistera sur le fait que les pionniers qui y seront passés, loin d’en être humiliés ou rendus suspects, seront au contraire valorisés.

`Nombre de mots : 1882 mots.

Gelebor Gelebor
MP
Niveau 17
07 juin 2022 à 11:49:45

➤ 4 E 207 (S2) – La Révélation des Shurgak

À Faillaise, une tragédie innommable a été évitée de très peu par l’intervention opportune de la diplomatie du Domaine Aldmeri. Cette dernière réalise une manœuvre de nature pragmatique, au mépris de toute entorse idéologique et civilisationnelle afin de prévenir une insurrection qui aurait embrasé la Brèche le cas échéant. L’installation des migrants orsimers menés par Kharzum Uzuzuk dans le territoire des Shurgak a été encadrée par des émissaires venus du Nibenay, d’Alinor et Val-Boisé.

Les motifs essentiels appartenant à ladite manoeuvre procèdent d’une logique de rééquilibrage des rapports de force régionaux : il s’agit de priver à moyen terme et les forces d’Oblivion qui ont investi les profondeurs de FalZhardum’Din et les cellules terroristes vampiriques infestant la surface de Bordeciel d’une fenêtre d’opportunités dans les années suivantes au sein de ce théâtre en Tamriel, et ce dans la perspective d’une seconde Crise de la Coalescence menaçant existentiellement le continent tout-entier. “Nous aurions volontiers remercié Sa Majesté la Givrépeire d’Alinor pour ses services rendus, si seulement nous en avions quelque chose à foutre”, aurait tancé le Chef de la Massue, Denskar Barbeoyant, après avoir pris connaissance de la signature desdits accords et d’ajouter avec aigreur que “ce contentieux n’est pas résolu ; c’est un armistice de vingt ans dont nos ennemis bénéficient désormais en vue de recouvrer leurs forces”.

Les conséquences immédiates sont les suivantes :

  • La Troupe de Denskar Barbeoyant demeure active dans la région de La Brèche. Elle milite pour le maintien de la militarisation de la province et fustige régulièrement l’incurie de la Jarl Laila Juste-Loi : à ce titre, l’exil de la famille Roncenoir ainsi que celui de Saerlund Juste-Loi, fils de la princesse de Faillaise, sont réclamés.
  • La menace d’un énième conflit ayant agité les esprits, un mouvement migratoire analogue à celui que la région d’Estemarche a vécu durant la Guerre de Mzulft a également eu lieu, mais dans des proportions plus modestes. Vingt milles habitants de la Brèche se dirigent ainsi vers la Châtellerie de Blancherive.
  • Un certain malaise sociétal s’est instauré dans la région de la Brèche entre ceux qui ont bon gré mal gré supporté la présence des allogènes verdâtres et ceux qui la vomissaient purement et simplement.
  • La Régence du Nibenay obtient un gain de 200 000 âmes. Cette population relativement jeune et reconnue pour son ardeur aux armes et au travail sera sans doute de bon appui pour sa reconstruction.
  • En Oblivion, la signature de ces accords constitue un signal fort aux Princes daedriques qui observaient depuis de nombreuses années l’évolution du paysage géopolitique tamriellique : en effet, malgré leurs acrimonies, les souverains de Tamriel se montrent manifestement capables de hiérarchiser rationnellement les menaces d’une part et de collaborer d’autre part dans une approche plus globale afin de résoudre leurs problèmes.
  • Enfin, la Reine d’Hauteroche, Alicine Sylvépine, tient à saluer “l’effort de bon sens des dirigeants de Bordeciel et d’Alinor en vue de désamorcer cette crise”.
Grimane Grimane
MP
Niveau 7
08 juin 2022 à 12:38:08

➤ 4 E 207 (S2) – Un havre de quiétude

C’est donc un beau matin que les orcs anciennement des monts Velothis, arrivèrent dans la vaste contrée du Nibenay. Une longue ligne verdâtre, serpentant à travers les campagnes ne trompe pas les locaux.
L’installation d’une nouvelle forteresse pu donc se faire dans un calme relatif grâce à l’encadrement des forces du Domaine, mais le tempérament des nouveaux arrivants inquiètent leurs voisins, tandis que les Shurgak se frottent les mains à l’idée de remettre certaines fortes têtes à leurs places. Ces derniers sont au courant des « raisons » les poussant à partir de Bordeciel, n’attendant qu’un faux pas de leur part.
Les autres populations locales essaient d’éviter au possible de les accoster, préférant évidemment les Shurgak plus proche de leurs us et coutumes, ainsi que plus calme et posés.

De leur côté, les nouveaux venus ne cherchent pas à se faire mieux voir qu’en Bordeciel ; ils préfèrent rester entre eux, mais ne refusent pas les offres d’emplois, bougonnant quand cela inclut d’obéir au Domaine.

La régence du Nibenay peut se féliciter de l’installation des nouveaux venus sur son territoire, elle devra cependant être agile pour manipuler la multiculturalité de sa province.

SheogorathEV2 SheogorathEV2
MP
Niveau 14
21 juin 2022 à 01:32:59
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