QUATRIÈME EMPIRE DE CYRODIIL, Bordeciel, Blancherive 4E201

Après que la petite troupe composée d'agents du penitus oculatus, des deux généraux, du Prince héritier ainsi que de sa sœur, tous deux sous couverture, ait passé un certain temps dans la ville, le prince Cephorus décida qu'il était temps de partir à la rencontre du Jarl Balgruuf le grand, dont les gens ne cessaient de chanter les louanges pour sa formidable gestion de la châtellerie.
Le prince était en effet motivé par un grand respect de l'homme, largement plus vieux et plus expérimenté que lui et souhaitait s'entretenir avec lui, au nom de l'Empire. Alors que la troupe traversait la ville, les soldats bousculèrent par accident un mendiant du coin, ce qui poussa le prince à aider le miséreux à se relever, lui présenter ses excuses et lui donner un septim. alors qu'ils montaient petit à petit, il se fit d'ailleurs la réflexion que la région était magnifique, d'autant qu'il n'était que le matin et que le soleil brillait de mille feux, bien qu'il fasse toujours aussi froid.
Lorsque les soldats impériaux ouvrirent les portes, Cephorus ouvrit la bouche de stupéfaction en observant la grande salle de l'intérieur.
le général Maro s'adressa alors à l'un des gardes de la porte et lui demanda :
-Excusez moi mon brave, auriez-vous l'obligeance de prévenir le jarl qu'un noble représentant de l'Empire souhaite le rencontrer et que nous sommes son escorte ? Nous vous en serions reconnaissants.

MJ - BLANCHERIVE

Le garde, bien qu'un peu surpris, quitta son poste et partit vers les quartiers du Jarl Balgruuf le Grand. Quelques minutes plus tard, un nordique au regard digne et vêtu de tissus et fourrures étoffés de symboles divers de la culture de Bordeciel descendit d'une salle supérieure par les marches adjacentes, s'installant sur son trône alors qu'une Dunmer en armure de cuir fit signe à l'escorte de s'approcher.

QUATRIÈME EMPIRE DE CYRODIIL

la petite troupe s'avance jusqu'en bas du trône du jarl, là, le prince, leva le poing, ordonnant à ses gens de s'arrêter, il retira sa capuche et le capitaine des gardes du penitus oculatus prit la parole :

-Jarl Balgruuf le Grand, au nom de sa majesté impériale Titus Mede II, nous vous remercions d'accepter de nous recevoir, nous sommes l'escorte de Cephorus Mede, prince impérial, héritier de la tour d'or blanc, seigneur de...
-C'est bon capitaine, nous n'avons pas le temps de nous attarder par ces frivolités. Dit alors le prince, en coupant le garde
-Monseigneur ce n'est que l'usage en Cyrodiil.
-Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué nous ne sommes pas en Cyrodiil. Bon, veuillez m'excuser pour ceci Jarl Balgruuf, ma présentation étant faite je voulais vous féliciter à titre personnel pour votre gestion de votre territoire, tous les habitants sont véritablement heureux de votre règne, vous êtes un homme de pouvoir exemplaire. Cela étant dit je voulais de plus vous avertir, lorsque je fus d'escale à Solitude, j'ai eu vent de projets des sombrages d'attaquer la ville, j'ai d'ailleurs des documents confidentiels de la plus haute importance à vous transmettre. le prince tapa des mains, et un des soldats sortit les dits documents.
-Ceci dit je dois vous prévenir, vous seul avez le droit de lire ce document. ajouta le prince alors que le soldat tendit le document au jarl.

MJ - BLANCHERIVE

Le Jarl, dans le pragmatisme qu'il ressentait alors qu'il frottait sa barbe fournie, se décida à se lever. "Vous êtes donc le prince. Dans ce cas, veuillez me suivre," proposa le Jarl d'une voix ferme mais sans marque d'autorité à l'encontre de Cephorus et sa garde, alors qu'il marcha en direction des escaliers plus loin.

Après avoir atteint et pénétré les portes du grand porche, à l'extérieur, Balgruuf fit congédier les gardes alentours afin de s'assurer qu'il serait seul, avec le prince et ses hommes. "Bien, faites-moi donc voir ce que contiennent ces documents, s'il-vous-plaît," demanda le Jarl sur un ton similaire à précédemment.

Royaume de Martelfell, 11 Vifazur.

Le roi Crésès rencontre de bon matin Yusuf, le dirigeant de la plus grande fonderie de Martelfell, basé à Salas En. Les discussions tournent autour des quatres canons en construction pour le galion royal, le Roi Crésès demande de baisser le coût de quatre canons de 300 000 Septims à 250 000 pour soutenir le Royaume dans son réarmement face aux puissances étrangères.

Le roi aïeux invite aussi le couronne Yusuf aux festivités de al fête Yoku du Koomu Alezer'i organisé cette après midi à Sentinelle.

RI'DRASSA, MÂNE D'ELSWEYR

Comme habituellement, c'est une belle journée à Torval. La ville était plutôt calme, en dehors de la place marchande qui grouillait de monde, causant un brouhaha de tous les Dædra. Mais ça ne semble pas déranger Ri'Drassa, qui est en train d'observer les rues de sa capitale, sur son balcon.

Le Mâne se retourne vers la porte fenêtre menant à l'intérieur du grand palais de Torval. Alors qu'il fait un pas vers la salle qui semble occupée d'une, ou de plusieurs personnes, un courant d'air chaud fait vibrer son immense crinière, ce qui eu le don de faire augmenter sa Majesté et sa Noblesse d'un bon point, devant ce qui semble être deux Khajiits.

- Bien, l'école est ouverte, je vous laisse en élire un directeur. Les... "Élèves" commenceront bientôt leur "formation".

Le Mâne secoue sa crinière, et tourne la tête vers la longue table, sur le côté de la petite salle.

- Hum... Ça sera tout ? Bien. Disposez, je compte sur vous.

Alors que les deux félins s'exécutent, Ri'Drassa se tourne sec, et va tranquillement vers la dîtes table, où deux grandes cartes attendent d'êtres consultées. Lune représente tout Tamriel, affichant simplement le nom des capitales comme légende. L'autre, évidemment, représente Elsweyr. Le dirigeant de cette dernière attrape un poignard posé sur le bord de la table, et le plante violemment sur la carte d'Elsweyr (très exactement sur une petite île au sud de la province) pendant "qu'il" est en train d'afficher un grand sourire.

- Le pion peut avancer d'une case, maintenant.

QUATRIÈME EMPIRE DE CYRODIIL

le soldat tendit le document au jarl et le prince ajouta :
-Oh, quel tête-en-l'air ! parmi mes hommes voici le capitaine Rhetius Carnan du penitus oculatus, les généraux hieronymus Draconis et Darius Maro ainsi que ma soeur, la princesse Arnora mede. Nous tenons à vous faire part du grand intérêt de l'Empereur dans la situation de Blancherive et nous avons à cœur la préservation de la ville et de ses habitants.

CREVASSAIS: Clan Marche-Tempête:

Titre : Prise de position renforcée.

Date : 4E 201

Domaine(s) concerné(s) : Sécurité, infrastructure, élevage.

Établissement(s) partenaire(s) / Institution(s) collaboratrice(s) : Clan des Chasseurs des collines, Clan Ronce-sang.

Objectif(s) : Améliorer les ruines de la Redoute de la Vallée Perdu pour garantir son avenir.

Budget consacré : 50 000 Septims.

Description :

La récente et aisée prise de la Redoute de la Vallée perdu mis en avant plusieurs faiblesses de l’endroit. Bien qu'intelligement construit le temps avait fait son œuvre. Il était temps de remettre sur pied l’endroit.

Beaucoup de ressources sont mobilisés pour cela, ainsi que le savoir de nombreux et talentueux artisans Crevassais.

En premier lieu la structure,
La ou les murailles avaient cédé, les brèches furent rebouchés le plus méticuleusement possible. La grande force des animaux, les ailes des Harpies du clan ont été largement utilisées, accélérant le processus tout en permettant l’acheminement de pierre plus imposante en un temps réduit. Ainsi toutes les faiblesses défensives ont été corrigées.

La seconde étape fut l’aménagement de l’endroit,
Partout dans la Redoute les tunnels Nordiques furent débouchés et désencombrés de toutes les pierres, poutres ou choses inutiles. Les matériaux encore utilisables partirent directement dans les mains des artisans.
Une fois les tunnels de nouveau praticables les différentes familles reçurent leurs quartiers, nombre de familles durent attendre quelques jours que des baraquements en bois sortent de terre avant de pouvoir s’installer.
Les artisans prirent le temps de créer des enclos pour les Ours et Mammouth de clan. Fournissant aux bêtes tout le confort nécessaire pour qu’elles prospèrent et se multiplient. Les Harpies quant à elles ont été installées en haut d’une des tours en pierre, hors de portée des flèches ou sortilèges pouvant détruire les nids.

Finalement des dispositifs défensifs furent érigés, Chemin de rondes, tour de guet, palissades bloquant les assaillants ect. C’est à ce moment que le Clan Ronce-Sang intervient plaçant au pied des murailles intérieures et extérieures des graines magiques du clan …

La fougueuse chef des Pétrogriffres faisait les cents pas devant sa tentes depuis quelques minutes. Quand un groupe d’une douzaine d’Hommes et Femmes arrivèrent, elle soupira d’agacement ainsi que de soulagement.

Lathra: Enfin !! J’ai presque cru que vous vous étiez perdu. Les autels ne vont pas se construire tout seul les enfants. Séparez vous en trois groupes égaux puis partez chercher les offrandes. Des branches de saule, des pierres de lune et des écorces de cigale, une fois le tout rassemblé revenez à la tente des chefs.

Sur ses mots ferme les douze Crevassais partirent à toute jambes sachant que lathra n’hésitera à pas user de ses bêtes pour les punir de leurs incompétences si besoin.

➤ 4 E 201 – Les enjeux de la politique métallurgique rougegarde

Hélas, la sidérurgie rougegarde rencontre pour l’heure de grandes difficultés à satisfaire les projets des amiraux. De ce fait, il ne peut y avoir réduction des tarifs pratiqués.

En cause, l’inadéquation entre les procédés de fabrication actuels et la quantité de ressources forestières disponibles en Martelfell, pays essentiellement aride : En effet, un haut-fourneau rougegarde, alimenté en charbon de bois, où le fondeur s'occupe de la fusion du minerai, s’associe à une affinerie où l'affineur martèle grâce à la force hydraulique les gueuses de fonte, fonte qu'on obtient par la fusion du minerai afin de le transformer en fer forgé. Les hauts-fourneaux sont ainsi équipés d'énormes soufflets de cuir, qui permettent d'arriver à la fusion. Situées à proximité d'un espace forestier qui doit fournir le combustible nécessaire (le charbon de bois) à la fusion du minerai, ces forges mécaniques sont généralement implantées le long d'un cours d'eau, de manière à couvrir les besoins en énergie hydraulique permettant le fonctionnement des marteaux et des soufflets. Une forge doit mobiliser quinze à trente hectares de bois. Il s'agit d'une sidérurgie en deux temps, supervisée par un maitre de force exploitant la force de travail une petite dizaine d'ouvrier par unité de production, qui permet de produire cent à deux-cents tonnes de fer par an.

En résulte une industrie très dispersée, puisque cette dépendance envers le bois interdit de trop grandes concentrations, et extrêmement énergivore : les hauts fourneaux ne s’activent qu'une année sur deux pour ménager les forêts et limiter l’érosion des sols.

Par ailleurs, si le remplacement du charbon végétal par le charbon minéral (la houille) est sérieusement considéré par les sidérurgistes rougegardes, il s’avère que les forges qui utilisent ce substitut ne produisent qu’une fonte d’une qualité exécrable.

L’Etat-major du Roi Crésès, conscient de cette réalité, aspire à trouver des solutions. En effet, Martelfell se trouve dès lors enfermé dans un délicat dilemme : son appareil militaire naval, essentiel pour préserver le territoire d'une invasion du Domaine, dépend fortement de ses importations et ne dispose que d’une médiocre base de ravitaillement en ressources forestières. Face à un Domaine Aldmeri qui s’approche dangereusement de l’hégémonie continentale, il importe d’agir très vite pour soutenir la cadence.

À première vue, deux solutions semblent s’offrir au Roi Crésès :

– La première consiste à apaiser les relations avec l’Empire de Cyrodiil, accepter une partie des termes du Traité de l’Or blanc, reconnaître la souveraineté d’Orsinium et les frontières avec Bordeciel, puis in fine établir des relations commerciales profitables. C’est là une option qui suppose de larges concessions politiques, le retrait des troupes rougegardes installées dans la région de Rihad et la signature d’un traité de bon voisinage avec le voisin impérial. Elle a la faveur des milieux d’affaires dans la mesure où elle offrirait au pays la possibilité de s’implanter sur les marchés cyrodiiliens, nordiques et dunmers. Les dirigeants rougegardes se doutent que la Compagnie de l’Empire orientale fournirait de grandes opportunités d’expansion commerciale. Toutefois, toute reculade équivaut pour les militaires rougegardes à perdre la face. L’opinion publique risque en outre d’interpréter un tel revirement comme un désaveu des grands idéaux indépendantistes. Le gouvernement ne peut risquer la perte de ses plus fidèles soutiens. Enfin, l’orgueil national risque de ressentir une vive humiliation si le pays donne l’impression de se soumettre aux injonctions impériales et thalmoris.

– La deuxième consiste à progresser en direction du Nord, et à briser l’étau impérial. Il s’agit donc de relancer la Raga’da, s’emparer des ressources des Brétons, notamment des zones d’approvisionnement forestières, reconstituer « l’alliance de Daguefilante », à la différence près qu’Orsinium doit être jeté dans les poubelles de l’histoire et la province d’Hauteroche réduite au rang de vassale, puis réclamer les territoires conquis par les Nordiques durant la Guerre de Bend'r-mahk. Elle possède la faveur de l’ensemble de la société guerrière rougegarde, laquelle estime que l’Empire n’est plus apte à diriger l’humanité en aucune manière, et qu’il faut impérativement réunir les conditions de victoire contre le Domaine.

En cette deux-cent et-unième année de la quatrième ère, le Royaume de Martelfell se trouve ainsi confronté à une redoutable alternative dont dépend son destin.

MORROWIND

Le crépuscule s'apprêtait à relâcher de ses bras la voûte étendue aux confins surplombant la cité d’Andothren. Les vents du sud effleuraient les pavés froids du soir à la façon d’un voile de fourrure recouvrant de sa chaleur le travailleur fatigué par sa journée de dur et humble labeur.

Les cieux étaient teintés de myriades de nuances de pourpre, de saphir et de vermeil, et donnaient lieu à une véritable œuvre impressionniste dont le cadre n’était que les limites-même de Mundus, peignant leurs confins par le pinceau incliné de Magnus.

Les lueurs de l’horizon sonnèrent bientôt leur propre glas, à l’heure où les lunes allaient bientôt trôner au cœur des étoiles, celles qui allaient bientôt pulluler parmi les eaux lointaines du monde, hors de toute préoccupation; innocentes et solitaires, elles guident de leur lumière subtile les âmes en quête de cette quiétude si quémandée, ces âmes bercées par les frémissements familiers des zéphyrs vespéraux.

La spinelle abyssale du ciel laissait alors la place à la lueur des Lunes jumelles. Les étoiles louaient sa clarté qu’aucune d’elles n’égalaient. Ces lumières parmi dix milles s’élançaient sur Tamriel, sur la terre de Ceux-qui-ont-changé, sur Andothren.

Dans une aile isolée d’une haute demeure, n’étaient illuminées que par ces pâles lueurs les bréviaires de Llavane. La Redoran, à genoux, louait sa clémence et offrait sa ferveur. Ses mains jointes, ses paupières closes, le dos dressé et les épaules droites, elle priait.

« Juohn, Gahmerdehn am Dayn en Sur. Juohn, Azura, sut ohuhm neihn deif. Juohn, Gahmerdehn am daskhor teaar am fahraj. Juohn, Mephala, sut ohuhn farayyn cithuniif. Juohn, Gahmerdehn am tear. Juohn, Boethia, sut ohuhn amer’kon velishif. »

L’elfe aux teintes de pierre de lune se releva lentement, tandis que la blancheur nocturne vint embrasser sa chevelure écarlate, consteller ses pupilles de feu, et faire refléter ses étoffes de cobalt, de cuivre et d’or. Approchant les carreaux de la nuit, elle abandonna son regard de pyrope aux contemplations des étendues de la cité Dunmer, alors assoupie.'

Llavane ne se lassait pas de cette vue qui lui était si chère, celle d’un peuple qui ne reculait devant le joug de pas une arme, pas une humiliation; celle d’un peuple qui toujours se relevait, pour avancer et prospérer; celle d’un peuple qu’elle guidait. Remarquant des patrouilles sous les ordres de l’honorable Ordonnation observer les alentours avec attention, elle laissa son expression se parer d’un subtil sourire, celui d’une femme certaine de la force de ses frères et sœurs. Enfin éleva-t-elle ses yeux vers le trône de clarté sur lequel siégeait les étendues confinées des lunes.

Ce fut lorsque son esprit éperdu revint soudainement sur le marbre raffiné du palais, alors que l’on toqua à sa porte.

« Entrez donc », lança-t-elle d’un ton calme tandis qu’elle revint s’asseoir sur sa chaise de bureau, jetant son regard une dernière fois sur les divers rapports que l’on lui avait fait personnellement ces derniers temps.

Entra ainsi un homme aux plaques d’or, aux tissus d’azurite et à la crête de nuées, qui, après une humble révérence, se décida à prendre la parole.

« Madame, pardonnez mon irruption à pareille heure, s’excusa l’Ordonnateur en brandissant sa main afin d’illustrer sa sincérité, mais je me dois de vous informer qu’un conseil se tiendra dans deux jours entre vous et les seigneurs Fevethis et Sulneryon.

- Un conseil, vous dites ?

- C’est cela, madame. Ils désirent s’entretenir avec vous personnellement, cette fois-ci, affirma le messager.

- Dans ce cas, faites-leur savoir que j’y serai, assura la dirigeante Redoran avec confiance.

MJ - BLANCHERIVE

Le Jarl prit alors le document, rétorquant « Sachez donc que Blancherive est neutre depuis le début-même du conflit. J’apprécie votre attention pour ma châtellerie, mais je me charge personnellement de la sécurité et du calme régnant à Blancherive. »

Sur ces mots, il lut alors le document impérial.

EMPIRE DE CYRODIIL

Le document parcouru par le jarl est un rapport des éclaireurs impériaux qui ont observé les troupes sombrages et d’infiltrés dans l’armée d’Ulfric, il fait mention de visées du prétendant sur Blancherive ainsi qu’un nombre impressionnant de soldats. le rapport fait en outre la mention que les effectifs estimés de la châtellerie de blancherive sont largement insuffisants pour contrer une attaque venue de l’est seuls et de craintes que la ville, puissante et prospère soit victime d’un assaut toujours plus proche, d’autant que certains espions infiltrés ont entendu parler de projets visant à assassiner balgruuf et mettre vignar grisetoison à la tête de la châtellerie en faisant un coup d’état et des documents authentiques liés à ces projets ont été liés au rapport. Les infiltrés insistent cependant sur les craintes des sombrages vis-à-vis d’un ralliement loyaliste de Blancherive, une défaite face aux murs de la ville étant considérée comme décisive pour les responsables espionnés et les forces impériales trop bien entraînées et nombreuses avec l’appui des garnisons locales qui seraient renforcées par les légionnaires. Ainsi, ce rapport militaire recommande grandement un ralliement rapide de la châtellerie à la cause impériale pour éviter la destruction de la ville ou de ses atouts économiques et politiques.

VAL BOISÉ

Yldra avait enfin fini sa paperasse interminable. Pourtant il lui restait une chose, qui était de s'assurer que les purges s'organisait correctement.
Elle quitte donc les bureaux administratifs et descend un peu plus bas dans l'arbre où elle se situe, pour aller à la rencontre d'officiers du Thalmor. Les deux hauts elfes s'inclinèrent avec respect devant la reine du Val Boisé.

-Votre majesté.

-Tout est en ordre ?

-Comme toujours, ma reine. Nous avançons fortement et pensons avoir bientôt fini. Il n'y a aucune raison de s'inquiéter, vous savez comme vous pouvez nous faire confiance.

-Cela va de soit, je m'assure simplement du déroulement des opérations. Du nouveau aussi sur ce que je vous avais demandé ?

-Nos supérieurs sont justement en train de regarder votre proposition, nous vous informerons de tout éventuel développement à venir.

-Très bien, dans ce cas je me permet de vous laisser ça aussi, c'est la moitié de paperasse à ranger. Bonne après midi à vous, messieurs.

Elle s'en alla donc en souriant, laissant les deux pauvres soldats dépités par le boulot en plus que leur avait donné la reine, et cette dernière en profita pour aller se reposer sur son balcon, à contempler la capitale du haut de son perchoir.

MJ – BLANCHERIVE

L’elfe noire en armure à ses côtés dévisagea le groupe d’Impériaux.

« Pourquoi les Sombrages décideraient soudainement de nous attaquer, alors que nous affirmons haut et fort notre neutralité dans cette guerre ? », se permit-elle de juger.

« Allons, Irileth, » répondit Balgruuf d’un air attentif. Il prit un instant pour relire certaines lignes du document, assez ébahi. Tournant son regard pragmatique vers le Prince Cephorus, il lui répondit alors : « Comment puis-je être sûr que ce n’est pas une tentative de m’effrayer pour me faire rejoindre l’Empire, et que les menaces mentionnées par ce document sont réelles ? »

Royaume Martelfell

Tout d'abord, sa majesté Crésès, Roi par élection et volonté de Grand Papa tape du poing sur la table.

Il rappel que l'Automne touche à sa fin et que l'Hiver vient. Quel fou irait se lancer dans une grande campagne en pleine Hiver?

Il propose néanmoins un plan pour prouver aux officiers couronnes que sa réputation de pussilanime en temps de paix est fausse: commencer à juger la réaction de l'Empire avec la prise de l'île de Brétonie, fortement boisé.
Cette opération permettra de permettre un test grandeur nature de l'efficacité des équipages de marins et du déploiement de fantassins lors d'opérations terre-mer. Les gains pour l'industrie navale et sidérurgiques seraient conséquents pour des désagréments diplomatiques qu'il imagine dommageable. L'hiver venant devrait compliquer la tâche de l'empire en Bordeciel et les obliger à lâcher du lest à l'Ouest.

Après avoir congédier l'état major, Crésès continue à discuter avec le grand vizir Al-Squala et la maitre-espion Ariella.
Al-Squala propose de tester différentes factions avec l'envoie d'artefacts "lourd de sens" à des seigneurs d'Hauteroche.

Ainsi est envoyé à Balfiera: une antique carte daté de 1E480 où la quasi totalité d'Hauteroche est légendé comme Hégémonie Direnni.
À Refuge: Une magnifique enluminure du Xeme siècle de l'Ère Première représentant Refuge au sommet de sa puissance et de son influence.

EMPIRE DE CYRODIIL

Le prince Cephorus répondit simplement :

-D’une part parce que ces documents sont des documents à visée interne comme vous l’aurez sûrement remarqué et que les légionnaires impériaux ne mentent pas à leurs supérieurs pour ce genre de rapport, croyez moi je sais de quoi je parle, en Cyrodiil les complots sont la base de la vie de cour, on repère assez rapidement un mensonge à ses failles. D’autre part ce rapport est une compilation des différentes missions menées par les espions et éclaireurs impériaux, différents témoignages, tous concordants. Pour terminer, je tiens à rappeler que Bordeciel est la terre des nordiques et que votre peuple méprise le mensonge et l’hypocrisie, mentir reviendrait à trahir leur honneur et c’est inacceptable pour eux. D’autant plus que les prisonniers un minimum importants interrogés l’affirment également : l’armée de Sombrage se prépare à l’attaque, il faut les prendre de vitesse. Pour vous répondre, dunmer, Sombrage a bien assassiné torryg quand il s’est senti assez fort, ce ne serait pas étonnant qu’il tente de nouveau un geste politique fort en se pensant en état de vaincre.

MJ – BLANCHERIVE

Le Jarl Balgruuf le Grand croisa les bras devant les propos du prince cyrodiilien, dubitatif.

« Je me demande alors ce que l’Empire pensait de l’honneur nordique au moment où vous avez signé ce traité avec les Hauts-Elfes du Domaine Aldmeri, rétorqua le Nordique d’un ton sérieux. Comme vous affirmez reconnaître un mensonge par expérience, je reconnais l’honneur d’un homme quand j’en suis témoin. Et Ulfric est un d’entre eux. Jamais il ne tenterait d’attaquer Blancherive sans prévenir, par respect envers moi, tout comme je n'essayerais jamais de revendiquer une appartenance au camp de son adversaire sans le lui faire apprendre par mes propres moyens, par respect envers lui. Mes terres sont saines, mon peuple heureux malgré les troubles que connaît Bordeciel actuellement. Je ne veux que le bien des habitants de Blancherive, prince impérial. Ne croyez pas là que je refuse catégoriquement de rejoindre l’Empire : je demande simplement à n’avoir à me plier que devant la vérité et l’honneur, pas un peu d’éloquence sur un parchemin. »

Royaume de Martelfell

Un navire marchand est envoyé en Brétonie avec une cargaison d'épices raga, son équipage comporte des membres du service d'espionnage royale chargés d'évaluer les défenses de l'île en préparation de l'invasion.

EMPIRE DE CYRODIIL

Le prince répondit au jarl :

-Soit. C’est tout à votre honneur mon jarl, mais je tiens à vous répondre sur un point. Vous vous demandez où est passé notre honneur dans cette paix, une question légitime, que même les sombrages soulèvent et qui est leur principal argument de recrutement, et ce n’est pas pour rien, je n’étais pas né lors de la guerre, ni lors de la signature du traité, vous la reprochez à mon père, que je représente maintenant en ces lieux, et à tous les cyrodiils, mais vous êtes vous déjà demandé ce qui se serait passé si nous n’avions pas signé le traité ? Nous aurions continué à saigner, Cyrodiil était en ruines, des milliers de légionnaires avaient trouvé la morts dans les combats ou leurs conséquences, sans compter les civils et les victimes de l’occupation. Ici, mon jarl, se trouve un homme, le général Draconis, qui a perdu toute sa famille à cause de cette guerre, et il est loin d’être le seul en Cyrodiil. Le général Maro n’a jamais connu ses parents et lui non plus n’est pas le seul dans ce cas en Cyrodiil. Vous vous demandez où est passé notre honneur, je vous répondrai qu’il réside dans tous les innocents que son sacrifice a pu sauver. Alors oui, les nordiques ont souffert, tout comme nous, mais combien y’a t’il d’enfants ici à Blancherive actuellement ? Vous donneriez la vie pour les protéger. Nous préférons perdre un peu d’honneur que de laisser davantage d’enfants mourir dans les bras de leurs mères ou qui un frère ou qui une sœur. C’est un nordique qui a fondé l’empire, et même si nous ne le vénérons plus, nous continuons à le respecter et le reconnaître. Vous croyez que le traité a plu en Cyrodiil ? Je peux vous assurer que non, les coloviens sont du même avis que les nordiques et les Nibenay sont encore traumatisés par la brutalité des thalmor. Laissons de côté les différences. Car tous les hommes, même les elfes, peuvent naître avec le cœur d’un nordique.

MJ – BLANCHERIVE

Pensif, le Jarl prit un instant pour réfléchir à sa décision. Après une demi-douzaine de secondes de silence, que l'elfe noire proche du Jarl passa à grincer des dents après le manque de respect sur sa personne, il cessa de se frotter le menton.

« Je ne m’attendais pas à de tels aveux sur Talos, prince, admit le Jarl. Vous m’avez l’air de moins dire du bien de ces elfes que ce qui vous serait autorisé. Je comprend votre positionnement. Je ne comprend en revanche pas comment rejoindre l’Empire pourrait me rassurer à l’idée de ne pas voir les Justiciars rôder sur mes terres. Cyrodiil n’a pas de moyen de rébellion, et je suis certain que vous le savez. Je ne suis pas en accord avec les idées d’Ulfric, mais je dois reconnaître que l’Empire n’a que peu de légitimité depuis la signature du traité. Si vous aviez eu plus de moyens face au Domaine avant de me proposer de vous rejoindre, j’aurais sans doute eu plus de chance d’accepter. Mais en l’état, justifier votre comportement durant la Grande Guerre ne justifie pas mon ralliement. Blancherive est la plateforme commerciale de tout Bordeciel. Lui retirer sa neutralité porterait un violent coup aux affaires, ce qui rendrait plus ardue la vie de mon peuple, en plus de faire courir le risque d’une offensive Sombrage, là où l’Empire semble avoir beaucoup de préoccupations légitimes de faire lever des troupes, ainsi que le fait que les Thalmors pourront arpenter librement nos rues. Vous m’en voyez navré, prince de Cyrodiil, mais si vous ne me donnez pas de meilleures raisons pour Blancherive de rejoindre l’Empire, je vais me voir obligé de vous congédier. »