Âme sombre:
Sommeil.
Très vite entouré puis paralysé,
Tu aimentes les tourments,
Et t'enfonce dans un noir tourbillon
de peurs et de folies !
(enfer ephémère)
Âme exploratrice du vide infernal.
Surgissent les parents effrayants,
Et ces sons ou voix venant tout droit
D'un monde où même les morts souffrent.
___
Bon ça veut parfois rien dire mais j'écris ce qui me touche. Puis c'est encore et toujours au stade du brouillon.
_Un vent bleu_
Arc-en-ciel, crache !
Détends-toi, sur ma pelouse infinie,
Consomme sans modération
Du jus de soleil.
Plonge dans ce ciel, laisse-toi emporter
Par un vent bleu, lumineux.
FK
J'ai pas compris la logique du premier
Le deuxième est pas mal même si un peu limité ( ca ouvre pas sur grand chose ), tu as peut etre lu Rimbaud trop récemment par contre ( peut etre ^.^ )
Ton "arc-en-ciel, crache" est pas mal pour un vers de départ, et le deuxième vers continue a ouvrir un joli mouvement
Mais franchement... ton "consomme sans modération", ca fait trop pub de jus de fruit et après tu parle de jus en plus...
C'est vraiment une formule qui casse n'importe quel poème
Et après je vois pas où tu veux en venir par contre, c'est encore trop vague, on a l'impression d'entrevoir quelque chose, et a la relecture je vois pas quel dessin ca forme, cet arc en ciel, ce vent bleu...
C'est que, moi-même j'ai pas d'image précise à donner. C'est tout aussi vague dans mon ésprit. C'est ce que j'aime quand j'écris, ni trop dans le flou, ni précis... et plus dans le flou. Il n'y a nulle part où en venir, j'écris au fur et à mesure.
Sinon merci pour tes conseils, j'ai quasiment jamais lu de poèmes de toutes façons, et j'en ai écris même pas cinq qui sont tous restés au stade de brouillon.
Je pose juste mes vers comme ça vient quand ça vient, sans vraiment me prendre plus la tête que ça.
J'aime quand on reste dans le brouillard, j'aime ne laisser que la matière et ne pas vraiment construire quelque chose autour, je préfère que mon imagination continue à modifier sans s'arrêter à quelque chose de... d'arrêté, comme un dieu qui modifie à volonter son univers.
Si tu continues à écrire, si je peux te conseiller quelque chose, c'est de faire travailler ton esprit, en poétique, a la précision
Je parle même pas de rime ou de construction ou quoi
Mais que tu n'aies pas cette impression de flotter
Je pense que c'est mieux pour se... libérer! Puisque tu sembles vouloir laisser libre cours a ton imagination
Essaye peut etre, si jamais tu réécrivais, de préciser tes mots, et plutôt que de te laisser porter par ton imagination, te laisser porter par tes mots
par exemple quand tu as écrit le deuxième texte là
Je trouvais que ca "ouvrait" quelque chose
Essaye la prochaine fois de "voir" ce que les mots que tu écris ouvrent
Quand tu écris tu sélectionnes, ton imagination ne flotte pas tant que ca, essaye peut etre de sélectionner encore plus
Un dieu ca sélectionne, ca ne laisse pas tout flotter
L'ambiguité c'est mieux que le flou, et c'est plus satisfaisant
Je dis tout ca, ca doit etre l'heure
Pour le premier poème, c'est auto-biographique, je raconte comment mon corps se fige avant le sommeil. En fait ça m'arrive réellement une ou deux fois par mois.
Si je précise un mot, je vais être guidé par quelque chose, or j'ai pas envie de suivre une direction imposée, même si elle l'est par moi-même. En fait, ce flottement, ce chaos, comme à la création d'un univers, doit justement durer : tant pis si mes textes continuent à partir dans tous les sens d'un vers à l'autre, j'ai pas la volonté un monde rapidement grâce à une telle "technique".
Quand j'écris, je ne suis guidé que par quelque chose dans mon ésprit, sans aller jusqu'à dire "j'attends que les phrases viennent toutes seules". Par contre je ne saurais expliquer ça par des mots.
Aussi, je suis une tête assez dure quand je créée et très auto-didacte.
la volonter de crééer un monde*
So, un vieux truc qui dormait dans le coin, que j'aime bien aussi
J'avais idée d'en faire la premiére partie d'un cycle de poémes, mais pour l'instant, je sais pas encore trop par quoi continuer, ous me direz ce que us en pensez (oui, c'est Hugo-style)
Noüs
Ils sont de ceux qui n'ont pas connus la nausée
Les cendres ou les morts, les effrois et les ruines
de la vie; Ils ne sont pas encore nés
Enfermé dans un pli de l'espace, tapi,
Ils attendent Dieu en pariant leurs génes
Qui met ses bras au cinq, sur le sept le génie
Qui joue au destin le reste de son lui-même
Chaque jour, les portes de l'Espace s'effondrent
Sous les coups de scalpels des médecins empressés
Et des baleines d'âmes, des colosses étonnés
Disparaissent de la mort et sortent de l'ombre
(Car en lumière leurs masses deviennent Logique!)
Le courtier est un gros vieux de sang O moins
Qui fait la roulette quand tout le monde a joué
Ses trompes caressent les cyclopes ou les nains
S'arrêtent sur le vainqueur qu'il a désigné
Et on s'attarde parfois sur les Octaves,
Avec leurs mandibules et leurs petits visages
Ils seront des bruits; Ré dièse ,ou Do grave
Naîtront en coup de feu, et mourront sur des Images
(Et des Hécatombes naîtra la musique!)
Le plus gros des joueurs-chiméres
N'est qu'un vaste cauchemar, qui joue sa peur
Un monstre né pour dix minutes éphémère
Qui paraîtront cent ans pour un trop petit coeur
Un jour, ils seront tous partis dans le Delà
Éblouis par leurs propres lumières
Et le dernier des colosses qui se lèvera
Verra les ombres du ventre de son Père
(Et les premiers soupirs de la fin des fin!)
Pernicieux
Posté le 14 décembre 2008 à 21:47:55 Et ça poétise toujours...
Lien permanent
vous, ici?
sans même une rime à nous mettre sous la dent?
je sais que vous n'êtes pas fort en compliments
mais j'aime savourer tous vos croustillants boniments
ou vos commentaires parfois tendancieux ou malveillants?
A la lisière
Un jour de lendemain de fêtes,
Un de plus et surtout un de moins,
Un jour à donner des maux de tête,
A musarder dans un sombre recoin,
A percevoir l’appel du sang,
Pâlir au reflet d’un sourire,
A l’écho d’un pas décroissant,
Damner l’allée du souvenir.
Une année encore parmi les vivants,
Une de plus mais surtout une de moins,
A t’estomper dans le souffle du vent,
Pour mieux refluer à brûle-pourpoint.
Dès que danse l’enfant des iles,
Se met en parenthèses le futur,
S’embrase cet instant en exil,
Et le doux chagrin prend bouture.
mym
Sanphi!! ça fait plaisir de te revoir dans le coin
je vois que toi tu n'as pas perdu la main
Salut à tous, j'ai lu quelques poèmes du topic, et je vois qu'il y a des talents ici!
Je suis en 3eme et on va faire un recueil de poème, en guise de "cadeau de fin de collège", si vous voyez ce que je veux dire. Je ne suis pas très doué, mais je tiens quand même à poster mon petit poème, dédié à la plus fabuleuse des marques de voitures: Ferrari.
FORZA FERRARI
La marque Ferrari
Symbole de L'Italie
Première, seconde, troisième
Soixante, cent, cent cinquante
Quatrième, cinquième, sixième
Cent quatre-vingts, deux cents, deux cent soixante
La marque Ferrari
Née d'un vrai génie
A fond, pied au plancher
La route qui mène à la victoire
A fond, jusqu'à la ligne d'arrivée
La route qui mène à la gloire
La marque Ferrari
Soixante ans de Grands Prix
Schumacher, Lauda, Alesi, tous ceux-là ont vu
Le drapeau à damiers s'abaisser
Villeneuve, Berger, Regazzoni, tous ceux-là ont vu
Les bolides rouges, une nouvelle fois gagner
La marque Ferrari
Les titres à l'infini
Aston, McLaren, Lamborghini
Les concurrents sont de poids
Pourtant c'est Ferrari
Qui triomphe à chaque fois
Je me suis appliqué à faire des rimes, pour les pieds, c'est pas encore ça...
Les paroles ne sont pas terribles ( ), mais force est de reconnaître qu'il y a du rythme, non? Du moins, j'ai essayé!
PS: la deuxième strophe n'est pas géniale, je sais...
Viens et détruit moi parcelle par parcelle.
Brûle ma peau, fais de moi des miettes, des particules tendres
Prend les en ton sein, fais les voler. Si un jour je suis cendres,
Au moins serais-je léger, plus libre que jamais.
Touche moi de tes mains, de tes ongles arrache moi tout sentiment.
Fais de moi un mur que rien ne pourra ébranler. Je veux résister aux flots de mon passé.
Je veux survivre quand plus rien en moi ne vit.
Je veux respirer le poison et m’en délecter.
Chante moi les vertus de l’amour, enlumine pour moi l’amitié, raconte moi la beauté ;
Puis tout cela, donne moi la force de les briser.
Donne moi les armes de les détruire, de quoi pouvoir à tout jamais oublier.
Je ne veux plus rien être qu’on puisse blesser. Non ;
Je ne veux plus respirer si ce n’est quand je l’ai décidé.
Je ne veux être à la merci de personne, je veux me retrouver.
En moi-même seul m’abandonner. Je ne veux plus aimer.
Oublie moi, fais de moi un murmure, une histoire jadis contée.
Je vais au fond de l’abîme, je respire les effluves du néant.
Enfin je m’en vais. Je ne veux plus aimer.
Pour tout souvenir, de ma vie seule preuve ;
Pour tout ombre de mon corps, toute trace de mon cœur
Peut être restera-t-il de moi, le souvenir d'un pleur.
J'ai vomis sur le monde
L'oeil sombre et égard
Sans en égarer
La moindre goutte.
Je senti poindre une latente
Lassitude
Face à la fronde
Des vicissitudes.
Tout cela m'exaspère
Et je m'enivre pour bien faire
2ème vers agard et pas égard
hagard*
Merci!C'est aussi ce qu'il me semblait...hagard...mais bon, je suis malade, il est tard et je suis plus tout net..! LOl
Sombre comme la nuit
Des ombres éparses s'enfuient
Emportant mon bonheur
En portant ma déchirante douleur
Quand me délivreras-tu?
Oui quand mon esprit combleras-tu?
Sentiments controversés
Sans qui j'en peux plus d'autant supporter
Souffrance intense au creux de moi
Souffle entre mes viscères lourdes de ce poids
Étrangle-moi pour en finir définitivement
Et tranche ma voix qu'elle s'éteigne désespérement
Ladyinred: j'aime bcp, à part que je pense que la 2ème strophe mériterait d'être retravaillée ( "Oui quamd mon esprit combleras-tu" ?? ). Sinon bien