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Sujet : Mes poésies et les vôtres...

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Lestat8601 Lestat8601
MP
Niveau 10
26 novembre 2008 à 21:57:15

A mon cou
Un enfant fou
S'est pendu

IgorLeFossoyeur IgorLeFossoyeur
MP
Niveau 10
27 novembre 2008 à 00:23:03

C'est presque du Eluard ça

Au plafond de la libellule
Un enfant fou s'est pendu
etc

C'est volontaire?

IgorLeFossoyeur IgorLeFossoyeur
MP
Niveau 10
27 novembre 2008 à 00:24:43

Ah ben je viens de voir tes posts précédents excuse moi :o))
Attention au plagiat inconscient ^^ je plaisante.

Lestat8601 Lestat8601
MP
Niveau 10
27 novembre 2008 à 00:36:32

Appelons ça un tribute Fossoyeur :cool:
Ici ce que je fais c'est de l'impro, pour le plaisir, pas destiné à être "publié" (commercialement)
Je suis effectivement un inconscient! :fou:

Lestat8601 Lestat8601
MP
Niveau 10
27 novembre 2008 à 00:39:55

Je suis un inconscient évanescent
Pris au feu du firmament
Par la grâce de la glace
Des idées préconçues

Toujours déçu

IgorLeFossoyeur IgorLeFossoyeur
MP
Niveau 10
27 novembre 2008 à 00:39:56

Et fais tu quelque chose que tu souhaites publier?

Lestat8601 Lestat8601
MP
Niveau 10
27 novembre 2008 à 00:46:15

J'ai déjà eu la chance de publier quelques textes dans des petits journaux locaux. Mais je cherche un éditeur, j'aimerais bien arriver à faire publier un receuil

Lestat8601 Lestat8601
MP
Niveau 10
27 novembre 2008 à 00:50:10

et toi tu écrits?tes poètes préférés?
(sorry double post)

IgorLeFossoyeur IgorLeFossoyeur
MP
Niveau 10
27 novembre 2008 à 00:53:49

Une poésie sacrément novatrice serait une poésie qui aurait un succès commercial :o))

Bon pour ne pas avoir fait que du hors sujet

Pudeur des vagues à avouer la ressemblance, le visage en laisser-aller. Le jeu des soupirs s'installe. Par vingt ans, par morceaux. L'hygiène des jours lavée dans le mélange, c'est l'eau et la nuit prostitués. Entends-tu la musique du corps, l'habit comme geste en mémoire? Son corps s'épuise, puis ce sont les paysages. Il reste à retrouver un crime enlaidi par l'eau.

Un amour de mégalopole. Nos deux soupçons abandonnés à la publicité, démarche urbaine. Je préfère parfois le moment niable, la prudence de l'attentat. Alors, les veillées restent, erronées, identiques au commerce des images. À force de voir et d'observer, mes propriétés s'approprient mon rythme, mes réminiscences.

Finalement l'eau, comme la marée, avoue l'eclipse.

IgorLeFossoyeur IgorLeFossoyeur
MP
Niveau 10
27 novembre 2008 à 01:05:42

Ca oui j'écris... surtout de la poésie, malheureusement. Mais impossible de s'appeler poète tout seul!
Et les poètes... tous ceux qu'on connait tu sais. Rimbaud, Corbière, Eluard... je relis ca en ce moment. En me promenant sur facebook je suis tombé sur le bateau ivre et je l'ai redécouvert, et je me suis dit merde, qu'est ce qu'on peut écrire après ca.

Il y a des textes d'Eluard que tu aimes particulièrement? J'en profite, même si moi même je ne connais pas grand chose du surréalisme, en général on ne connait pas d'Eluard plus que la terre est bleue comme une orange...
Celui ci:

Grandes conspiratrices, routes sans destinée, croisant l'x de mes pas hésitants, nattes gonflées de pierres ou de neige, puits légers dans l'espace, rayons de la roue des voyages, routes de brises et d'orages, routes viriles dans les champs humides, routes féminines dans les villes, ficelles d'une toupie folle, l'homme, à vous fréquenter, perd son chemin et cette vertu qui le condamne aux buts. Il dénoue sa présence, il abdique son image et rêve que les étoiles vont se guider sur lui.

Lestat8601 Lestat8601
MP
Niveau 10
27 novembre 2008 à 01:12:03

A Fossoyeur:Ca c'est sûre! :rire: Moi je veux être publié mais pas acheté! :fou:

J'aime bien ton texte :bravo: une imagerie riche et agréable, ce qu'il faut de "folie"!

Le poids de mon souffle atténue les accents de ton corps,toi qui dort. Dirige le sens de mes nuits des baisers apaisants qui nous étreignent dans ce songe virvoletant!

Et ma main de prendre la tienne
Frisson de l'oubli du sublime

:fou:

Lestat8601 Lestat8601
MP
Niveau 10
27 novembre 2008 à 01:15:39

Choisir un seul texte d'Eluard est chose impossible pour moi! :fou: Mais un receuil... "Capitale de la douleur" sans hésitation!!

Yohan-Kiefa Yohan-Kiefa
MP
Niveau 10
27 novembre 2008 à 04:39:26

Je me devais de le poster Amir. :hap:

Arthur Rimbaud

Le bateau ivre
Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.

J'étais insoucieux de tous les équipages,
Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.

Dans les clapotements furieux des marées,
Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants,
Je courus ! Et les Péninsules démarrées
N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.

La tempête a béni mes éveils maritimes.
Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots
Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes,
Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots !

Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sures,
L'eau verte pénétra ma coque de sapin
Et des taches de vins bleus et des vomissures
Me lava, dispersant gouvernail et grappin.

Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
De la Mer, infusé d'astres, et lactescent,
Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;

Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
Et rhythmes lents sous les rutilements du jour,
Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,
Fermentent les rousseurs amères de l'amour !

Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
Et les ressacs et les courants : je sais le soir,
L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes,
Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir !

J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques,
Illuminant de longs figements violets,
Pareils à des acteurs de drames très antiques
Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !

J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,
La circulation des sèves inouïes,
Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !

J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries
Hystériques, la houle à l'assaut des récifs,
Sans songer que les pieds lumineux des Maries
Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !

J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides
Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux
D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides
Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux !

J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses
Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
Des écroulements d'eaux au milieu des bonaces,
Et les lointains vers les gouffres cataractant !

Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises !
Échouages hideux au fond des golfes bruns
Où les serpents géants dévorés des punaises
Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !

J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants.
- Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants.

Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes
Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux...

Presque île, ballottant sur mes bords les querelles
Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds.
Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles
Des noyés descendaient dormir, à reculons !

Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau,
Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ;

Libre, fumant, monté de brumes violettes,
Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
Des lichens de soleil et des morves d'azur ;

Qui courais, taché de lunules électriques,
Planche folle, escorté des hippocampes noirs,
Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques
Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;

Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,
Fileur éternel des immobilités bleues,
Je regrette l'Europe aux anciens parapets !

J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
- Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t'exiles,
Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ?

Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
Toute lune est atroce et tout soleil amer :
L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !

Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache
Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
Un bateau frêle comme un papillon de mai.

Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,
Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes,
Ni nager sous les yeux horribles des pontons.

IgorLeFossoyeur IgorLeFossoyeur
MP
Niveau 10
27 novembre 2008 à 07:38:38

Et là l'idée ce serait que personne n'aurait plus envie de poster, par timidité, par honte, par découragement.
Mais faut ne pas avoir une once d'orgueuil pour ça :-p
C'est de la cuisine de bouche :0

Et capitale de la douleur ca vaut le coup d'oeil!

Lestat8601 Lestat8601
MP
Niveau 10
27 novembre 2008 à 16:39:23

Toujours sympa le bateau ivre!

Pas faux igor, pas faux...mais bon, j'y vais quand même! :fou:

La mélodie des sens
Peint sur ta peau
Un rythme étrange
Qui à mes caresses éclos

:fou:

Lestat8601 Lestat8601
MP
Niveau 10
27 novembre 2008 à 20:25:12

L'empathie me gagne
Un guerrier m'assiège
Mon corp s'ébranle
La peur monte

Mon souffle s'échappe pour tendre vers toi. Mes yeux interrogent mes yeux. Tu es un reflet. Différent et identique, dont je ne comprends que le rien.

Agenouillons-nous dans le terrain des supplices et caresse la terre qui recouvrira nos mains.

Offre à tes yeux le devoir de comprendre

freeedom freeedom
MP
Niveau 10
30 novembre 2008 à 00:15:15

4 petits vers:

Il n’y a pas d’amour, Il n’y a pas d’amour
Il n’y a que les mots et les corps ; le tout,
Doucement, sûrement, s’enfonce dans le faux,
Se consume, s’en va a vau-l'eau.

Lestat8601 Lestat8601
MP
Niveau 10
30 novembre 2008 à 00:21:13

Simple et sympa, j'aime bien! :ok: Mais c'est un p'tit peu triste... :snif:

:fou:

MrLapsus MrLapsus
MP
Niveau 7
03 décembre 2008 à 18:38:38

La nuit tombe sur une forêt au nom inconnu
Au loin, les notes des musiciens dansent
Elles me pourchassent depuis que mon âme n’existe plus
Mon destin est le poids lourd de la balance

Un regard que je connais plus que tout
Apparaît dans le néant et me tend la main
Je l’agrippe car je sais qu’arrive la fin
Elle m’emmène dans le pays où l’on dort debout.

Negatum_ Negatum_
MP
Niveau 8
04 décembre 2008 à 19:11:18

Faisons un joli troll: Je n'aime pas Rimbaud. :-)

Je ne suis pas un gros fan de poésie, j'ai du lire, allez, trois quatre poêtes en dehors des cours, et je n'ai jamais fini un recueil (parce que la poésie demande beaucoup plus de temps de cerveau disponible qu'un roman et du temps de cerveau, il m'en manque sérieusement), donc bon, c'est peut-être moi qui sait pas apprécier. Et bien le fait que j'adore beaudelaire (les fleurs du mal, miam), j'ai jamais vraiment... accroché à notre Arthur, des quelques poêmes que j'ai pu lire de lui, j'ai toujours trouvé ça trop... too much, à la fois trop abstrait et trop éloquent, trés "je suis un génie, venez voir mon talent, vas-y que je te file des métaphores partout". Ca manque de finesse, de subtilité, surenchére d'adjectifs, de "mots puissants" comme je les appellent, de destin, de mort, de néant...
En fait, je crois que j'ai trouvé la métaphore qui peut convenir: Pour moi, ça ressemble à un blockbuster, avec des effets spéciaux plein partout, et vas-y que ça explose, que ça péte, que ça boume-boume, mais si les images sont tellement belles que ça plante tout le reste et qu'on ressort les yeux complètement explosés. Aprés, y a des phrases qui marquent, qui se détache comme "Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir ! " qui intrigue, on se demande ce qu'il a voulu dire parlà au milieu de son trip là. Mais les "Et les lointains vers les gouffres cataractant ! ", ben... bof quoi, c'est du gigantisme, c'est hyper-impressionnant, c'est musical, mais tout ça pour quoi? (je sais, je fais souvent pareil)
C'est le parfait contraire d'un Eluard, par exemple, qui avec trés peu d'images, avec des poêmes fait uniquement d'action (je parles surtout de ses oeuvres de jeunesse, j'ai pas encore pu m'interesser à sa grande époque surréaliste), arrivait à transmettre des images avec du sens, et qui arrive à captiver et à faire rêver le lecteur rien qu'avec un haikus "Le coeur à qu'elles chante/elle fait fondre la neige/ la nourrice des oiseaux"; On peut trouver ça faible, mais pour moi, ça vaut tout les oxymores du bateau ivre.
Bref, j'espére que je me fais comprendre, je suis vraiment pas doué pour parler de poésie :/

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