Vraiment un beau texte knor, t'as vraiment l'air passionné en plus
T'as déjà publié des sons ?

Merci à toi! J’ai déjà publié une fois sur YT mon tout premier freestyle qui ne paye pas de mine, j’étais jeunot et bizarrement, j’ai pas mal grandi en presque trois ans. Bon, en soit, c’est assez conséquent trois ans, mais ce n’est pas non plus phénoménal.

Par ici : https://youtu.be/NSHUBnuabvs

On notera (amèrement) la petite phrase relative à une plante verte que je trouve maintenant ridicule aahhahahah

Double post désolé pas eu le temps de modifier mon précédent message.

Je devrai publier davantage, je suis mauvais élève, je sais. J’ai néanmoins fait pas mal de scène, c’est le pied !

C'est vraiment sympa, y'a un peu d'arrogance dans celui-ci, on voit que t'es capable de varier les thèmes
Je t'encourage à continuer.

Ah mais je connais ce freestyle, tu l'a posté y'a deux-trois ans non? J'avais pas capté que c'était toi sur la vidéo (ou meme que c'était toi qui l'avais posté, j'avais zappé)
Sinon cool ouais, égotrip toussa, je sais que t'aime bien Et je me répète mais beau texte encore une fois pour le précédent. On sent la passion comme l'a dit le Vdd; c'est pas évident à communiquer et ici c'est réussi.

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Texte écris et enregistré y'a environ une semaine mais j'aime pas le rendu vu que je suis un gland en mixing apparement. Je réfléchis encore à comment contourner le problème sans dépenser un centime, ce qui est un des buts du projet

Si j'vais plus vers toi c'est que tu prends beaucoup d'temps pour te rendre compte que les choses sont plus comme avant!
Que l'temps passe et que j'ai plus 10 ans ni 15 ans et que ça fait bientôt 10 ans que j'ai plus 15 ans!
Que le temps passe, les gens changent et j'vais plus vers toi!
Que l'temps passe, les gens changent et j'bois plus que toi!
Que ça fait 2000 ans que j'attends un Sauveur et j'ai peur qu'il me dise à l'arrivée y'a plus d'place!

Que j'place mes espoirs le soir entre tes reins et que tu t'en bats les reins parce que tu pars quand même!
Que même quand t'es là t'es pâle comme un fantôme et que quand t'es pas là ton fantôme m'apparaît!
Si j'vais plus vers toi c'est que tu m'conseillerais du genre "Une de perdue, James, c'est six de retrouvées"
Que tu comprends pas qu'pour moi c'est pas pareil, que j'm’en veux et que j'en veux aucune à par elle!

Et j'vais plus vers toi parce que tu m'dis qu'jsuis fort alors qu'ça fait cents nuitées que j'essaie d’pas m'buter
J’essaie pas d’lutter jm’endors sur des souvenir
Tu veux pas m'laisser vivre, mais tu m'laisses pas mourir!

Si j'vais plus vers c'est que ça te fait mal de voir que t'a grandis avec un pervers narcissique:
qui s'regarde dans l'miroir pas parce qu'il s'sent beau mais que c'est l'seul moyen de sentir qu'il existe!

Et j’vais plus vers toi parce que j’suis bien comme ça
À m’cogner la tête contre le mur quand j’vais mal
À m’cogner la tête contre le mur quand j’ai mal
Ça fait mal mais pas plus que quand t’as pris le large

Et comme c’est parti j’commotionne cérébral
Et comme t’es partie j’commence la célébration
Mais comme t’es particulière pour ce petit garçon qui cours dans mes couloirs j’ouvre le Sheridan

Si j’vais plus vers toi c’est que t’es obsolète
J’en invente des mots ouais tu « t’obsolétises »
Et moi je fais rien que des bêtises quand t’es pas là
Quand tu m’nourrissais c’était tellement plus simple

Ton cou entre mes mains c’était tellement puissant;
Tu glousses et tu m’pousses putain faut pas qu’j’y repense…
Faut qu’j’aille de l’avant il parait mais si j'avance, j’ai peur qu’en l’faisant je te laisse derrière

Putain! Et toi, tant qu’on y est :
Si j’vais plus vers toi c’est qu’on a plus les mêmes :
Enterrés, impératifs, intérêts, règles et rêves, faits et gestes et notions du réel!

Gestes sous coma, en vrai j’rêve de ton corps
J’reste dans mon coin en vrai je t’aime encore
Mais j’vais plus vers toi parce que tu pleures quand tu m’vois ça compte pas vraiment que de l’eau sous les ponts

Tes larmes sur mes pores, les adieux du marin
Les étoiles détonnent, paie ta cosmogonie!
Donc j’vais plus vers toi parce que tu veux plus d’moi
Tu t’enfuies, on s’enlise, t’improvise, j’agonise

Donc j’vais plus vers toi parce que j’ferai tout pour toi
Putain il manque un anneau sur tes doigts
Et tu l’vois et rien que j’écris ça j’ai plus d’voix
Donc je vais plus vers toi parce qu’on s’aime trop pour ça!!

A quoi sa rime un sourire sans valeur comme une souris
J'me sert d'mon halein pour dissiper ma fureur et ma haine
Negro tes rimes sont trop incredibles donc ta monnaies tu peux te la garder
Nez_gros avec toi tu embarque l'oxygène alerte ! Appeler l'ambulance j'me lance plus qu'une lance destination ton inspire.
Je rap negro dance quelle tendance sans pretendance je maintiens la cadense palpitations faut q'tu respire .
Tu mise sur le temps mis
Je prise sur le timing
Tu monte la vapeur dans les coulis à t'entendre on se croirais au poste de police, j'ai la peau lisse alors laisse s'écouler la raison à l'appel à l'horizon on apperçoit le logo de mon 1er labelle intitulé le rebelle et belle
Le crime tu l'a comis les rimes il me l'a remit victime pas de prime à la remise sur ma vitrine je revois le col ensanglanté de ta chemise
Moi c'est Lekriture pas d'inquiétude comme d'habitude au calme on s'la joue c'est ma nature. J'reclame un mec mature agonisant d'inspiration en quête de progéniture
Moins d'ennemis plus d'amis pour croître mes relations
Avec team.

J’ai, tous les mêmes concitoyens que Jacques Brel,
T’sais, y a bien longtemps le gamin était frêle,
Des fois j’me demande s’il aurait peur de mon moi actuel,
Des fois je bande sur des Auproux des bails naturels,

Shanks : La présence de répétition donne relief à ton texte, lui attribue un pouvoir. Si tu le rappes avec ton coeur, je pense que l'émotion peut être très intense. Manque de rimes selon moi, mais tu sais que je les aime, ces rimes ô si belles. C'est quoi le "Sheridan" ?

Lekriture : Continue à écrire, je le dirai jamais assez, mais c'est très sain d'écrire. Maintenant, je passe à la partie moins appréciable au tant pour moi que pour toi... c'est limité. Pas mauvais, honnêtement, ce n'est pas à jeter.
Les défauts : trop de rimes, c'est surfait et surjoué. Je continue sur les rimes, elles sont globalement trop évidentes "police/peau lisse" La fin est bâclée "avec team" ? Les phrases n'ont pas tellement de sens, ça en revient à dire que les rimes sont trop évidentes, tu as privilégié la sonorité au sens. C'est ce que je faisais avant, j'ai arrêté quand j'ai souhaite écrire non pas du rap, mais un texte, tout simplement. Maintenant, il y a une catégorie de rap comme le tien, il peut être très bon s'il est bien écrit, bien pensé et rappé sur une bonne instru, loin de tous les clichés qu'on peut entendre ces derniers temps.

Arkanis : Bel effort. J'adore Jacques Brel, peux-tu expliquer la première phrase ?
"Des fois j'me demande s'il aurait peur de mon moi actuel" j'aime cette phrase

Globalement j'ai le même commentaire que Knorr pour Lekriture. Au début je lisais en me disant que ça va décoller mais finalement non, c'est un enchaînement d'assonances et de rimes, loin d'être naturel. Après ça reste un exercice de style cool, faut juste que ce soit soutenu. Continue d'écrire.

Knorr: Le manque de rimes est volontaire ouais. La répétition j'ai trouvé que c'était une bonne idée, surtout que ça me permettait de m'adresser à plusieurs personnes selon le vers/couplet et pas juste à une fille comme 90% de mes textes. J'ai beaucoup de mal mais lentement et surement j'essaie de varier mes thèmes

Le Sheridan est une boisson alcoolisée

J'ai du m'améliorer de genre 1% - voire moins - en mixage en 51 jours depuis le début de l'année

Extrait de mon dernier truc en date. J'espère que ce sera pas trop chiant de tout ré-enregistrer une fois le projet fini

https://vocaroo.com/opvtxhOI5Ua

Peace

J'ai écouté. Je suis étonné, franchement. Ça rend bien ! Ta voix est un bon ingrédient aussi, certains rappeurs ont des voix qui m'horripilent (imagine quand j'écoute de l'autotune), la tienne passe crème.

Double poste, désolé le temps de modification est écoulé

Un petit texte dont je ne suis pas spécialement fier, que je ne mettrai pas automatiquement en avant, qui peut toutefois s'avérer efficace sur une instru appropriée.

J’fous dans l’écrin, mes craintes
Quelques empruntes dépeint l’entracte
J’ai pas la plaque en or
Moral intact même si c’est moche dehors
Sur des grandes flaques, je pleure en flag
C’est tout ce qui engrange ma grande fracture
Je songe parfois à m’casser sans payer la facture
Elle est si belle, elle est si frêle ; elle est si conne, dans les sitcom ; c’est la patronne, la grande gardienne de nos ballons
Pour ainsi dire, toute la rallonge qui s’la ramène ; elle a le bras long
Et tout c’talent, gâché, j’gueule le taulier ; muni de colliers tous arrachés
Il me répond de sa trachée « je vais me facher » c’est pas le passé qui nous fait peur, c’est pas l’futur ; juste un témoin de nos erreurs
Tema l’aigreur, c’est notre laideur… incarnant la particule de la lecture dont le leadeur est fier.
C’est pas la pierre, c’est pas la lune… c’est celle que j’jette contre le bitume, c’est pas la prune que je me prends ; c’est pas la fume que l’on fume inconsciemment
Tu veux que j’te l’dise ? Tu veux que je t’l’écrive ?
C’est la misère dans les putains de rues
Ouais l’monde est beau, mais bois la pluie ;
Un gout de merde, un goût de perte ; un gros fracas dans ta visière
C’est la lisière de nos frontières
Un fantôme dans les Caméras frontales
Et ça retweet des blagues, c’est pas la suite logique
Des camarades pétés… pardon des potes prêtés
Putain, la mascarade superficielle
Les pléonasmes dans c’gros merdier ont trouvé leur place
Accumule les plaies, rêve toujours de diriger comme Cléopatre
Car y a l’César, sa grande carrière se limite pas à la césure de quelques prix
Aujourd’hui, on change d’objet… plus besoin de changer les piles.

Des choses à dire, à l’aube de la prise de de Bastille
C’est qu’le changement s’dilue dans un verre de pastis
On boit des coups, on en reçoit… on reboit pour voir tout flou et tard le soir, on gueule la gloire d’une si grande foire.
Perdu le bleu du ciel, accueilli le gris du crime
Je crame les rames tant les voyages ne m’enlèveront jamais la trame d’une lame qui m’a coupé de part en part
Qui m’a coûté des larmes versées sur les rambardes
Une enquête de flic psychologiquement fermée par les remparts
Par les remparts d’ma tête, j’en deviens fou… un personnage divin qui devine tout

J’emploie mes larmes pour irriguer mon océan
J’me brûle les doigts avec un faux briquet
Dis qu’elle est belle pour voir ses hanches
Encore la fin d’une relation friquée
Et je me noie dans les méandres

Petit couplet écrit en recherchant des homorimes suite a une embrouille entre un mec de l'est et un random dans le RER.

Un sale shlag slave s'fãche, crache, lâche le shlass et le slash en lâche.
Ce serbe acerbe serre sa lame acérée et lui lacere les viscères, l'éviscere et se sert dans ses affaires.
Il l'avait avertit. La Serbie l'a asservit, lui a servi la zère-mi.

C'est ça la violence. C'est sale la violence.

PS: je suis conscient que ça sonne moche mais je l'ai plus fait pour l'exercice de l'esprit que pour la beauté des vers.

Knorr
Merci pour le commentaire sur le vocaroo. Ça me fait toujours bizarre de partager ma voix, encore plus quand les gens aiment

Elle est si belle, elle est si frêle ; elle est si conne, dans les sitcom ; c’est la patronne, la grande gardienne de nos ballons

Très bon

Il me répond de sa trachée « je vais me facher » c’est pas le passé qui nous fait peur, c’est pas l’futur ; juste un témoin de nos erreurs
Tema l’aigreur, c’est notre laideur… incarnant la particule de la lecture dont le leadeur est fier.
C’est pas la pierre, c’est pas la lune… c’est celle que j’jette contre le bitume, c’est pas la prune que je me prends ; c’est pas la fume que l’on fume inconsciemment

Je sais pas trop quoi tirer - niveau sens - de cette partie mais j'aime bien la répétition "c'est pas...c'est; c'est pas...c'est"; c'est vraiment cool

Un fantôme dans les Caméras frontales
Et ça retweet des blagues, c’est pas la suite logique
Des camarades pétés… pardon des potes prêtés
Putain, la mascarade superficielle
Les pléonasmes dans c’gros merdier ont trouvé leur place
Accumule les plaies, rêve toujours de diriger comme Cléopatre
Car y a l’César, sa grande carrière se limite pas à la césure de quelques prix

Je sais pas si c'est fait exprès mais le "César/prix" est bien vu (et s'embrique bien avec le "Cléopâtre" juste avant)

Aujourd’hui, on change d’objet… plus besoin de changer les piles.

J'aime beaucoup. À partir de là j'ai lu tout le reste à la Grand Corps Malade

Des choses à dire, à l’aube de la prise de de Bastille
C’est qu’le changement s’dilue dans un verre de pastis
On boit des coups, on en reçoit… on reboit pour voir tout flou et tard le soir, on gueule la gloire d’une si grande foire.
Perdu le bleu du ciel, accueilli le gris du crime
Je crame les rames tant les voyages ne m’enlèveront jamais la trame d’une lame qui m’a coupé de part en part
Qui m’a coûté des larmes versées sur les rambardes
Une enquête de flic psychologiquement fermée par les remparts
Par les remparts d’ma tête, j’en deviens fou… un personnage divin qui devine tout

Toute cette partie passe bien, même si j'ai du mal à imaginer le flow pour les longues lignes.

J’me brûle les doigts avec un faux briquet
Dis qu’elle est belle pour voir ses hanches

J'aime bien aussi

En gros le truc s'éparpille ça et là mais y'a de bonnes choses. Tu pourrais "l'épurer" ou le fusionner avec un autre texte par exemple. Y'a des trucs cools en tout cas

Barbebarde
L'exercice de style est cool oui, si c'est bien gérer ça peut donner quelque chose d'intéressant

L’éparpillement. C’est là, et j’en suis content d’ailleurs, qu’on voit la différence de maturité dans mes textes (si je puis me permettre une auto psychanalyse )

C’est un texte qui date de trois ans. Honnêtement, je le rappe beaucoup mieux mtn. Les longues lignes passent bien, à condition de les hacher correctement et c’est à ce moment que vient l’instru dite « appropriée ».

Je trouve aussi qu’il y a de bonnes choses dans ce petit texte, mais il est vrai à dire qu’il s’éparpille un peu trop pour être correctement lu. Correctement écouté, je pense que ça peut le faire.

Merci pour ton avis en tout cas !

Toujours un plaisir de lire tes textes voyons

Petit texte écrit y'a un peu moins d'une heure pour mon enregistrement d'aujourd'hui. Que j'enregistrerai au taff en m'enfermant dans un bureau. De toute façon je suis seul aujourd'hui

R.A.P. (titre provisoire vu que j'ai rien trouvé de cool à mettre )

Et t’aurai pu m’sauver
Mais j’te connaissais pas
On aurait pu s’sauver
Ouais j’aurais pu t’sauver

Maintenant j’approche le quart de siècle et j’réalise
que ça fait déjà un moment que jt’idéalise…plus
Tu réalises?
L’homme s’éveille, le gosse s’étouffe
et tousse, il pousse des cris du fond du gouffre.
Et je l’ouvre, que pour lui dire – honte à la gorge – à bout de souffle :
« Ferme donc ta bouche, écoute, on souffre tous! »

Est-ce que tu peux m’sauver?
Est-ce que tu veux m’sauver?

J’ai cru te trouver dans des décibels
Artificiel(le) : coup d’électricité;
t’étais si belle!!
Puis…On s’est retrouvé dans mon écriture
Dans la négation de ma négritude
Ma plénitude durable
Avant ma Suite de l’Être, ma Paix Parfaite
j’avais déjà cet imparfait amour du Rap!

C'est vivant ! Tes textes ont cette capacité de bouger, je ne sais pas si je me fais bien comprendre. Ils sont forts, et par cette férocité, le lecteur s'imprègne déjà bien, alors l'auditeur devrait y trouver son compte

J'ai remarqué que tu usais bcp des répétitions, c'est une bonne chose quant à la mise en relief (chose que je t'avais déjà dite ci-dessus) d'un texte comme celui-ci. Si elles sont bien pensées, sorties au bon moment, ça ne peut qu'être bon à l'oral. Je t'invite à nous renvoyer un vocal :p

Un texte :

Quand ta vie rentre avec la mienne
Quand nos virées descendent dans les bas fonds des descentes
Des dessins de nos desseins
Un destin fabriqué sur un d’ces seins
Quand les néons t’allument, en même temps que les mal vus, ces gars dont la vulgarité afflue dès lors que minuit diffuse des parfums sans tissus
Je traîne la patte, dans ma tête des projets d’guerre pour t’sortir d’là
Réincarné en Bonaparte, j’arrive en cheval, tuant ces malfamés d’amour
Du vent, c’est ce qu’ils te vendent quand toi tu penses l’offrande, ils pensent tes fesses, dépensent des frais pour jouir de l’effet de te voir défaite face à la leur ; celle de leur vie, celle de leurs vices alors qu’leur fils n’a pas encore marché.

Tous ces messieurs te contemplent, t’en es contente mais la contrainte est le contraire de ce que t’imaginais
La douce jeune femme, rêveuse en flammes d’un avenir en paragraphe raconté à ses parents
On te rate pas quand on compare ta sœur et toi, t’es ptêt plus belle, mais t’as déjà la pelle pour creuser ta tombe car dans c’milieu respire la mort et l’hécatombe
On fait l’appel, ton nom marqué sur l’hématome de la famille
En mer, tu te noies, recherche de sémaphores
De faune et flore, et d’une poignée d’amis
Mais t’es toute seule ma belle, déboussolée par la poussette d’explosifs
Te l’exposer, est-ce possible ? Tu prends la mouche quand il s’agit de te foutre face à la réalité
Chaque soir, ma tête se met à l’idée qu’elle ne verra jamais la tienne à l’aurore, alitée
V’là l’idée que validait la parité camouflée sous forme de charité, la rareté des hommes bons ; « c’est comme la vérité sortie d’une bouche blonde »
Tu hériteras peut-être d’une somme coquette mais d’un égo maudit, à défaut d’avoir le train d’ta vie, un billet pour la locomotive
Ses mots comptent pas, à ce grand gaillard qui t’met des sous sous les collants, ils sont soûls, s’abreuvent de source jaunâtre ; tu continues à fréquenter totue la violence
Ils font ce qu’ils peuvent avec leur sexe, et toi tu cries ; silencieuse, et tu toi tu pries ; silencieuse
La vie corrige certaines aberrations, mais pas la tienne, car l’étiquette, celle que tu portes depuis que tes jambes découvrent les salles
Elle est collée avec la glue de ton orgueil, reculer signifierait recommencer et toi t’es là, peur de saigner, à quatre patte, prêt à recevoir le coup de grâce
Ton cœur est gros, ton corps accueille, ton âme n’a plus de place
Et toi tu cries ; silencieuse ; et toi tu pries ; silencieuse

Les années passent, les souvenirs restent. Ta môme si mignonne, à chaque aurore, tu l’emmènes à l’école. Parfois te pose des questions et cest l’horreur dans tes pensées, tu ne peux voir que le noir, au beau milieu, ce serpent danser.

Les cernes en revenant du taff, streak frites au beau milieu du bar
Patron lave les verres avec tes larmes qu’on qualifie de crocodile
6h du mat, t’ouvres ton cœur… écologie d’une peur car l’épaule est corrosif, dessus, des empruntes laissées par des porcs racistes… déçue d’la projection de ton avenir
Tu décides de rompre tout le contact qui te restait avec la vie

Et toi tu pries silencieuse, et toi tu cries silencieuse.

Ah ce texte. Tu l'as posté y'a quelques semaines/mois et j'avais beaucoup aimé. Je pense même que c'était (et ça reste) un de mes préférés de toi.
J'avais déjà émis un avis dessus mais je rajouterai:

Et toi tu pries silencieuse, et toi tu cries silencieuse

Cette répétition est vraiment bien, et la ligne en elle-même est très évocatrice.

Très beau texte, qui me donne envie d'appeler mon ex et retenter le coup. Du coup je ne sais pas si je dois te remercier ou te traiter de salaud

Salut c'est mon premier post, je pars sur un remix d'un truc alphabétique en 26 bars que j'ai sorti y'a quelques années sur mes réseaux, le shit va comme suit :

j'Ai que des A, j'l'ai mérité
(chaque 'tape est un bon essai)
Bitch, ton rap game : une série B
Chatoyante comme bonnet C

Donc faut s'aider du système D
Et caner moins jeune qu'Eazy-E
Force de frappe tel FF ou FFF
Gros j'tape le point G d'l'illicite

H-24 j'fume le hash, le cannabis
Ils sont en I quand je kicke sale
J'vois plus mon ex, ni Canal-J
Kho t'es plus faux-cul que Kim K

Là j'fume un triple collage en L
Marocco serré comme on aime
Ne m'complais pas dans la haine
Or j'ai qu'la peau sur les os

Persécute Belzébuth sous PPP
Quoi, père déchu comme John Q
Relativiser, s'dire que c'est R
Style des SS sur l'barbecue

T'es en TT bsahtek mais t'es
Uhlsport/Super U j'suis Versace
Vieux j'vais percer masqué tel V
Wesh les forums, http trois W

X fois j'ai crucifié ces illettrés
Yo j'suis bruyant pire qu'YZ.

Et dans le genre lettres, acronymes, je me permets de poster celui-ci dont une version sonore existe quelque part (et modifiée of course)

J'vise les étoiles je tournoie
Mais j'ai qu'celles de GTA
Piégé par un trou noir
Comme ce cher DSK
Sur LCI ça lèche la LDJ
En boucle comme VHS
J'veux la FDJ, les Fidji
Pour pas finir en QHS
Crever d'la main d'un CRS
A cause du prix du GPL
Troquer le siège du SUV
Contre civière en CHU
Mort subite en PLS
Ou à p'tits feux au PMU
Eduqué par MTV
Abruti par MTP
J'veux IUT ou BTS
Pour vé-squi BTP
J'suis sans merci ni STP
Pour la place de MVP
J'suis Ronaldo du PSV
Ronaldinho du PSG
J'suis plus vraiment MDR
Qui veux-tu que j'RPZ
Génération MSN
Ne s'envoie plus qu'des MST
Regrette l'époque du PCV
Veut un visage en PVC
J'multiplie mes PV
Mais j'parle pas d'RPG
Réservé au premier RDV
Puis j'deviens HPG
Si tu t'démerdes en GRS
J'mets ton point G dans l'GPS
J'réanime BPM sur MPC
Avec ma moustache LGBT
J'peux dire des trucs anti-(**)
J'suis BHO, t'es CBD
Ou bien salade de CBO
T'es Sidi O j'suis ODB
Ou bien l'PDG d'HBO
J'vais tatouer Palestine sur BHL
Frire MLP au fond d'un KFC
Pour qu'elle ait tout compris TMTC
Schiappa me chupa en live TPMP
J'suis plein d'dossiers comme TGV
Qui fonce dans l'cul d'SNCF