Bonjour,

Stayz : Tu as déjà reçu mon avis.

Pour rebondir sur le concept même de l'entraide, oui, elle est nécessaire si l'on souhaite avancer. Personnellement, j'ai reçu quelques critiques, que ce soit ici ou ailleurs, ça m'a toujours permis d'affiner mes textes, et plus concrètement de faire ce que j'ai toujours eu envie de faire, c'est-à-dire parler aux gens qui m'écoutent. Avant, j'écrivais pour le style, je m'orientais presque uniquement vers les rimes, vers le son jouissif qu'elles émettent, vers des figures de style... certes, c'est important, j'en parle assez dans mes critiques pour me faire contredire en deux secondes chrono si j'osais dire l'inverse, mais il s'agit de forme. La forme ne peut être dissociée du fond, il faut parvenir à les assembler et c'est là, selon moi en tout cas, que se trouve le vrai travail.

C'est à partir de ce moment là qu'il faudra travailler, répéter, change quelques mots, parfois même changer une lettre, une virgule, une pause... nombreuses sont les possibilités. Cependant, iil ne faut pas TOUT changer car cela reviendrait à dire que vous ne vous assumez pas. Si on admet que ce qui sort de votre tête est votre personnalité, alors il faut tout assumer. J'insiste sur ce point parce que j'ai plusieurs potes qui m'ont déjà dit "oui mais ça c'est trop fragile" ou encore "ça sonne pas bien, la fin de phrase ne rime pas avec la précédente !" Ce n'est pas grave. Si c'est fort, alors les gens se laisseront transportés.

Aller, j'arrête, j'ai l'amère impression de me déguiser en vieux gourou qui ne veut pas être en retraite.

DEUX TEXTES - Un que j'ai déjà posté dans les pages précédentes, qui illustrera mes propos précédents, mais que vous n'avez peut-être pas lu car rares sont les personnes qui remontent dans les pages (j'en fais partie) et un autre qui tout nouveau, non pas en date puisqu'il a deux ans, mais je ne l'ai jamais posté ici.

Ça fait longtemps que j’avais pas vraiment vu
Rouler sur un tandem un couple en pleine ascension
Sur le vieux bois d’un grand spectacle, s’embrassent sur la samba d’une vie sans trace, d’une vie sensas’…
Et toutes les mouettes qui picorent et tous les vieux qui picolent, ce couple décolle dans les grands cieux, putain ce cas d’école m’a fait devenir pendant deux p’tites minutes un futur gendre que le beau-père épaule
J’les ai suivi d’un regard auprès du bar, la fille pédale, le mec déballe des blagues qui la font rire ; c’est simple, mais faire frémir la bouche d’une femme c’est entretenir la flamme sainte, d’laquelle je suis spectateur le pied à terre contemplant ce qu’la paix devient à terme

Flamboie la roue qui tourne
S’emboîtent les jolis pas du couple qui bras dessus bras dessous
Brasse tout l’amour qui pâlit pas, non
Couleur de l’arc-en-ciel, eux en haut, moi en bas ; et si j’avais des jumelles, je pourrai me contenter de constater que la vue aide à rendre l’harmonie fluette
Ce sont les tours du grand manège qui me rendent dubitatif en ce Dimanche à demi pluvieux
Faudrait que j’me range avec nana, une nana sordide sortie du macumba pour vivre plus vieux ayant frôlé tous les coups bas qu’un couple coupable commet pas…. Non, connaît pas

Quoi qu’il en soit, qu’on se lance dans les consonances d’un amour voyelle
Voyez-vous ce couple, descendu de la grande roue, reprend l’chemin de la maison rue Royale
Des petites dalles, autrefois des grandes installations… un petit portail, remplaçant du bloc de marbre
Je revis l’époque de l’arbre… je débloque lorsque… rue Royale… initial des deux amants
Laissant un testament aux chiens car les enfants c’est esquintant
Ça te blesse qu’un temps, puis… tu décides de respirer printemps, inhaler l’hiver, expirer l’été, aspirer l’automne…
Pour Attirer le corps de la mariée et l’amener au trône

Ça faisait longtemps que j’avais pas vraiment vu
Ton doux visage…
Besoin de prendre un visa en vue d’partir fissa
J’écris sans perte depuis l’café du coin
Est-ce que tu penses à moi ? Et ces années ternies sont tellement loin
Faut dire que t’étais barge, quand j’te comparai tard à la déesse brillante
Ces meufs de bas étage m’ont vu partir « il était temps » disait-elles
T’as approuvé, ces cris c’étaient des cris de haine
Pour ça que j’écris sans perte, transfigurer mon ombre sur celles du couple dont j’te décris avec des cernes
Ça te remplace, j’voulais simplement te d’mander ta permission comme sur la place quand tu m’demandais la nature de ma mission
C’est sur ton neutre que mes yeux te répondaient avec confiance
C’est sous les lettres que ma langue faisait jaillir mon inconscience
J’tai répondu que t’étais sympa, drôle… et même simple… déjà épris d’un gros symptôme
Et t’aimes ça
Les bus naviguent
La ville grandit vite, je cours avant tes pieds n’arrivent
Les années filent, tu deviens frileuse même quand j’suis là
Début d’la fin : j’ai bu plus qu’un verre d’absinthe
Ce sont mes larmes trempées à mon café que j’digère à mesure que ton absence te rend concrètement absente

Ça faisait longtemps que j’avais pas vraiment vu
Une espérance dans des mots que j’ai moi-même écrit
Peut-être un point transformé en virgule
Ouais, ça me rendrait sûrement moins aigris

DEUXIEME TEXTE (désolé pour le pavé quand même)

Première de ma vue depuis ma f’nêtre
J’admire le ciel et le firmament
Le monde est beau sans drogue, ouais
M’accomplir dans le but de rendre fière maman
C’est pas l’enfermement qui me rendra gentiment si débile

J’attends le bon moment pour me rendre compte si le bleu du ciel me débine
Avec le temps, toujours aucun synonyme pour me décrire
L’équivalent d’ma Terre se trouve dans mes entrailles, de pire en pire, je sens que je m’éloigne… de pire en pire, je sens que les voiles… de pire en paix, au beau milieu de l’eau, se taisent les voix.
Ne m’attends pas, je suis solitaire… je n’ai juste besoin de calme quand les cancres dont je me rappelle n’ont besoin que de came.

J’essaie de ne pas pleurer, de me mettre des barrières pour tempérer
Les temps sont des tempêtes, mon intérieur est en prairie… il se crée un chemin comme dans un chez mon, à l’abri de chaque intempérie

Pardon mais,

Je ne suis qu’un baromètre
A travers mes barreaux, j’aperçois le jour et j’suis pas rond.
Marre des rimes et d’ces jours malhonnêtes
L’art m’irrite depuis qu’ma mère hérite d’une série d’maladies parallèles
Certains versets disent qu’elle montera au paradis par ses ailes
Moi, j’ai mon travail et mon narratif à baratiner
Mon art attise de mauvaises pensées, quand tard le soir, toute la tease me permet de voguer d’bar d’bar et pas d’ratisser
J’ai pas l’air d’avancer, non c’est vrai j’fais du sur place… c’est dur, j’essaie d’enlever chaque crasse toujours avec un air de classe
J’passe mon tour….

Pardon mais,

Je pense incarner le baron, à la limite, j’suis le pauvre daron qui tarde à monter du zéle
Ruben, qu’est-ce que t’es con… au bout du compte, ta propre laisse, c’est la tienne… 22 ans que tu pètes des plombs, pas foutu de te dire je t’aime.
T’es un gars chic, tu mastiques des classiques à longueur qu’tes semblables partent au casse-pipe
Pas trop strict envers toi-même, tu réfutes la street alors que c’est le meilleur air que tu respires.
Tu t’estimes si faible
Tu te fais des signes, des comédies… écris des lignes et congédie la moindre idée que tu rédiges.
Et quand tu t’regardes dans la glace, des strass et des pailettes…tu t’imagines dans le sass, prêt à saluer la foule et à ouvrir cette grande malette

Le succès, je ne m’en en soucie plus
J’ai succédé à une envie, à un besoin de superflu
Quand j’suis arrivé à la ligne, j’ai su que c’était super fou
Merci pour ce rendez*vous.

EDIT : Première vue depuis ma fn'être*

Salut

Et bah tu chômes pas toi ^^

Alors, perso, je préfère le deuxième texte, pour quoi ? Je ne sais pas vraiment ^^
Peut-être que je m'identifie un peu plus ? Comme je l'ai dis, pour moi c'est important de pouvoir s"identifier .

Le deuxième texte me parait vraiment complet, fond et forme sont bien la

Pour le premier texte, je suis désolé, mais je n'arrive pas à vraiment le kiffer

J'ai bien conscience que je ne t'aide pas beaucoup, mais je ne sais pas quoi dire de plus, après tout, je ne suis qu'un débutant qui n'arrive à pas écrire un seul bon texte alors bon ^^

PS: j'aime vraiment bien le deuxième texte, surtout vers la fin, cette partie la:

Pardon mais,

Je pense incarner le baron, à la limite, j’suis le pauvre daron qui tarde à monter du zéle
Ruben, qu’est-ce que t’es con… au bout du compte, ta propre laisse, c’est la tienne… 22 ans que tu pètes des plombs, pas foutu de te dire je t’aime.
T’es un gars chic, tu mastiques des classiques à longueur qu’tes semblables partent au casse-pipe
Pas trop strict envers toi-même, tu réfutes la street alors que c’est le meilleur air que tu respires.
Tu t’estimes si faible
Tu te fais des signes, des comédies… écris des lignes et congédie la moindre idée que tu rédiges.
Et quand tu t’regardes dans la glace, des strass et des pailettes…tu t’imagines dans le sass, prêt à saluer la foule et à ouvrir cette grande malette

Moi, je n'ai jamais dit que tes textes étaient mauvais. Déjà, la volonté d'écrire reflète une belle chose en l'humain, peu importe son âge ou son histoire. Par définition, tes textes ne peuvent pas être mauvais. Ils contiennent des erreurs, évidemment, heureusement même ; tu débutes.

Quant aux deux textes que j'ai envoyés ci-dessus, je comprends ta vision des choses. En fait, on en a tous une, laquelle dépend parfois de la période. Pour reparler de moi, quel égocentrique je fais, j'ai traversé plusieurs périodes : une pendant laquelle j'aimais beaucoup le boom bap et tous les textes qui dépeignaient une image urbaine, une pendant laquelle j'aimais beaucoup le rap plus lent, plus temporisé, etc. Pendant ces différentes périodes, mon appréciation de ce que j'entendais, de ce que je lisais, n'était pas la même étant donné que mes oreilles et mes yeux avaient pour habitude de lire qu'un seul et même genre, plus ou moins.

Un ressenti reste un ressenti et il n'empêche, malgré cet argument que je trouve véritable, que je comprends parfaitement le tien.

Concernant le deuxième, je comprends qu'il t'ait parlé puisque c'est avant tout "Je" qui parle. Tu t'es peut-être mis à sa place ? D'où l'identification.

Oui bien sur, mais je vois bien que mes textes sont quand même très loin d'être à la hauteur de mes attentes et donc par conséquent, ils ne sont pas bons.

J'espère juste pouvoir m'améliorer au fil du temps

Effectivement, tout dépends du "mood" dans le quel on se trouve je pense, suivant comment on se sens, on ne va pas aimer ou écrire le même genre de texte, ce qui peux expliquer certaines choses à mon avis.

Ouais, c'est vrai que le "Je" aide beaucoup à s'identifier, et comme pour moi s'identifier est important, c'est sans doute pour ça que je préfère ce texte la du coup ;)
(Ce qui ne veux pas dire que l'autre texte est mauvais, loin de la, seulement, je n'arrive pas à m'y identifier, du coup je l'aime moins)

Le 02 avril 2020 à 03:04:53 Gptony a écrit :
Pas de problème, au moins maintenant tu sais

Après on est vraiment très peu à être actif ici, du coup n'hésite pas à relancer même si il y as d'autres discutions entre temps ;)

Ok, effectivement, c'est bien de le préciser sinon on ne peux pas le savoir ^^

C'est cool que tu le ne prenne pas mal, car tu as tout à fait raison, on fait tous des erreurs, et si personne ne nous le dis, bah on continue nos erreurs ;)

Je suis content que tu répondes et j'espère que tu vas réussir à avancer sur ton texte
J'espère avoir peu t'aider au moins un petit peu, malgré que je ne sois qu'un débutant ;)
(Les conseils que je te donne son surtout des conseils que j'ai moi même reçu, c'est en ça que l'entraide est vraiment utile)

(PS: comme je l'ai dis, il n'y as pas beaucoup de gens actif par ici, du coup ne t'inquiète pas si parfois on met du temps à répondre)

Salut,

Ne t'inquiète pas, je prend tes remarques en compte, ce n'est pas parce que tu es débutant aussi que tu ne peux pas déceler certains défauts, pas besoin d'être un professionnel pour remarquer que certaines choses ne vont pas ahah, puis des fois ces conseils qu'on donne sont des conseils qu'on a appliqué nous même récemment, alors pas de soucis 😊

Merci beaucoup, dès que j'ai un peu de temps je vais me replonger dans mes 2 textes et on verra où ça me mène ^^

Le 02 avril 2020 à 11:58:34 Knor_knor_knor a écrit :
Bonjour,

C'est à partir de ce moment là qu'il faudra travailler, répéter, change quelques mots, parfois même changer une lettre, une virgule, une pause... nombreuses sont les possibilités. Cependant, iil ne faut pas TOUT changer car cela reviendrait à dire que vous ne vous assumez pas. Si on admet que ce qui sort de votre tête est votre personnalité, alors il faut tout assumer. J'insiste sur ce point parce que j'ai plusieurs potes qui m'ont déjà dit "oui mais ça c'est trop fragile" ou encore "ça sonne pas bien, la fin de phrase ne rime pas avec la précédente !" Ce n'est pas grave. Si c'est fort, alors les gens se laisseront transportés.

Je suis complètement d'accord avec toi, c'est important d'assumer ce qu'on écrit si c'est notre personnalité, sinon on écrit plus nous même, on écrit comme si on était une autre personne, alors c'est souvent beaucoup moins sincère et poignant, même si certains arrivent a écrire en se mettant a la place d'une autre personne parfaitement bien (je pense notamment a Sinik dans le son "2 victimes 1 coupable").

Ne t'inquiète pas, je prend tes remarques en compte, ce n'est pas parce que tu es débutant aussi que tu ne peux pas déceler certains défauts, pas besoin d'être un professionnel pour remarquer que certaines choses ne vont pas ahah, puis des fois ces conseils qu'on donne sont des conseils qu'on a appliqué nous même récemment, alors pas de soucis 😊

Effectivement, je suis d'accord la dessus, même les débutants peuvent aider (pas énormément, mais un peu quand même ^^), et aussi les conseils que je donnes sont des conseils que j'ai moi même reçu en effet ;)

Et oui, toujours assumer ce qu'on écris

Le 03 avril 2020 à 01:34:42 stayz_Bl4ckJ4ck a écrit :

Le 02 avril 2020 à 11:58:34 Knor_knor_knor a écrit :
Bonjour,

C'est à partir de ce moment là qu'il faudra travailler, répéter, change quelques mots, parfois même changer une lettre, une virgule, une pause... nombreuses sont les possibilités. Cependant, iil ne faut pas TOUT changer car cela reviendrait à dire que vous ne vous assumez pas. Si on admet que ce qui sort de votre tête est votre personnalité, alors il faut tout assumer. J'insiste sur ce point parce que j'ai plusieurs potes qui m'ont déjà dit "oui mais ça c'est trop fragile" ou encore "ça sonne pas bien, la fin de phrase ne rime pas avec la précédente !" Ce n'est pas grave. Si c'est fort, alors les gens se laisseront transportés.

Je suis complètement d'accord avec toi, c'est important d'assumer ce qu'on écrit si c'est notre personnalité, sinon on écrit plus nous même, on écrit comme si on était une autre personne, alors c'est souvent beaucoup moins sincère et poignant, même si certains arrivent a écrire en se mettant a la place d'une autre personne parfaitement bien (je pense notamment a Sinik dans le son "2 victimes 1 coupable").

"Se mettre à la place d'une autre personne" c'est ce phénomène que je décrivais plus haut, avec d'autres mots, mais les tiens sont mieux choisis. Effectivement, je pense qu'un bon texte n'est pas forcément celui auquel on s'identifie, mais duquel ressortent nombreux sentiments, lesquels parviennent à nous emporter là où il faut, quand il le faut. C'est aussi ça, un bon texte.

Le 03 avril 2020 à 11:33:09 Knor_knor_knor a écrit :

Le 03 avril 2020 à 01:34:42 stayz_Bl4ckJ4ck a écrit :

Le 02 avril 2020 à 11:58:34 Knor_knor_knor a écrit :
Bonjour,

C'est à partir de ce moment là qu'il faudra travailler, répéter, change quelques mots, parfois même changer une lettre, une virgule, une pause... nombreuses sont les possibilités. Cependant, iil ne faut pas TOUT changer car cela reviendrait à dire que vous ne vous assumez pas. Si on admet que ce qui sort de votre tête est votre personnalité, alors il faut tout assumer. J'insiste sur ce point parce que j'ai plusieurs potes qui m'ont déjà dit "oui mais ça c'est trop fragile" ou encore "ça sonne pas bien, la fin de phrase ne rime pas avec la précédente !" Ce n'est pas grave. Si c'est fort, alors les gens se laisseront transportés.

Je suis complètement d'accord avec toi, c'est important d'assumer ce qu'on écrit si c'est notre personnalité, sinon on écrit plus nous même, on écrit comme si on était une autre personne, alors c'est souvent beaucoup moins sincère et poignant, même si certains arrivent a écrire en se mettant a la place d'une autre personne parfaitement bien (je pense notamment a Sinik dans le son "2 victimes 1 coupable").

"Se mettre à la place d'une autre personne" c'est ce phénomène que je décrivais plus haut, avec d'autres mots, mais les tiens sont mieux choisis. Effectivement, je pense qu'un bon texte n'est pas forcément celui auquel on s'identifie, mais duquel ressortent nombreux sentiments, lesquels parviennent à nous emporter là où il faut, quand il le faut. C'est aussi ça, un bon texte.

C'est pour ça qu'ajrd j'ai un problème avec le rap commercial par rapport a certains rappeurs comme soprano par exemple, il a complètement renié ses valeurs de l'époque de la psy 4 de la rime, juste pour plaire un maximum, au lieu de garder son authenticité, il a préféré modifier complètement son style, simplement pour plaire a un maximum, mais ce n'est qu'un exemple

Bonjour à tous,

Amateur de rap, l’ennuie donne l’envie d’écrire:

Le soleil se lève, les yeux peinent à s’ouvrir
L’aube est éphémère, les cieux rêvent de m’attendrir
Nos âmes d’enfants se perdent la vie active est un menhir
Porte le poids de tes erreurs et laisse les gens te mentir

La vérité tu l’as connais tes parents te l’ont apprises
Lève toi pour exceller, libère toi de leur emprise
Cleptomane à temps complet, une addiction plus qu’un vice
Antisocial en aparté, paré pour des années de sévices

Un système à la dérive des gilets jaunes dans les rues
L’unité des victimes contre des médias corrompus
Beaucoup savent qu’en 68 nombreux étaient abattus
Les manifestants des casseurs, mensonges absolues

Mentalités archaïques, ton pays veut que tu faiblisses
Vision anachronique mise en place pour qu’on flétrisse
Les sources sûres sont rares, la télé nous lobotomise
Les sourds susurrent au calme, l’état s’en fiche et s’gargarise 

Salutations,

Déjà, je tiens à te dire que j'aime beaucoup le dernier couplet il est bon, il est dénonciateur, bien rythmé ; j'adhère, cher Monsieur.

Le deuxième est selon moi le moins abouti, le moins parlant, dans ce sens où ne serait-ce que la structure des rimes s'avère assez redondante pour alourdir ce même couplet. Dommage car le message passe plutôt bien, la référence à 68 est bien choisie !

Merci pour ce retour, effectivement la deuxième partie paraît en deçà, je me sentait obliger de faire une référence à Trust en dépit de l’écriture.
Est ce que vous avez des punchs que vous n’arrivez pas à inclure (sauf à la fin d’un texte) par peur de décevoir avec la phrase d’après?
Genre:
« Les inégalités sont sectaires, les communautés se fractionnent
Mode de vie austère, soyons noir et blanc comme Jackson »

Je reviens après un mois (et trente quelques textes, vu que je fais un morceau par jour) plus tard.
Voici le texte de mon centième morceau (y'a quelques samples et il est assez produit musicalement donc c'est peut-être pas assez représentatif de l'ambiance, j'espère que le texte arrive à en capturer une partie)

''Gptony désolé de ne pas t'avoir répondu y'a un mois, j'avais bien aimé ton texte sinon et je vois que l'ami Knor a fait un très bon travail de "coaching" par la suite. Je tenterai de passer commenter vos textes aussi.

Que Ma Joie Demeure – Hyaku

Rentrons dans la symbolique…
Centième morceau et j’ai un peu triché
Tu te fais Marceau, « Le monde ne suffit pas»
Assez maso’ pour un projet qui m’force à parler d’toi
Qui n’fonctionne pas la moi—tié du temps et qui m’suce à la moelle
Quand tu ne m’offres pas la moindre :
Parcelle de toi, donc j’attends les finaux pour m’finir
Bang!
Passe-moi le poivre, tes silences à tables me suppriment
« Tiens! »
Barre-toi de là, belle, si tu veux vraiment en finir
« Viens! »
Marre-toi de moi, je me suis habitué à tes supplices
« Rien… »
Plus ne m’est rien…Ouais.
Rien ne t’est plus…Merde
Rien ne t’a plus…Si?
Tu pars quand même...Bon…

Plus ne t’est rien…Donc
Rien ne m’est plus…Ouais
Nos mots s’annulent...Oh
Sors de ma bulle…Please

J’vois tous ces gens avec des gosses
Des gosses avec des gosses et j’suis jaloux de Pan
Je suis pauvre quand je suis fort
Je suis malheureux d’être grand
Je parle beaucoup de moi
Et beaucoup trop de toi
Continue de pas savoir
L’impact que t’as eu sur un mec moi...

L’impact que t’as eu sur un mec moi!!
Et la nuit quand je meurs
L’impact de ta vie sur mon au-delà
Un Buzz éclair, Pixar!
À nous Jerry Trayford!

Je pensais t’offrir une bague et toi tu fomentais des plans
Pour te barrer. T’es-tu marrée? Car moi je l’ai fait d’absurdité
T’es-tu mariée? L’as-tu quitté? As-tu toujours cette habitude ?
Et oui j’accuse, j’suis pas l’premier mais j’aurais pu être le dernier
À qui tu donnerais ton derrière, la forêt qui cache ta clairière

Je t’apostrophe car à peine sobre, et que bourré j’arpente les rues
Essaie de trouver d’autres pégus, qui me trouverai pas trop dégueu
J’essaie de pécho du pécore, me dupe sur du duplicateur
T’étale ta merde dans mon petit cœur : balance du P-cul dans l’décor!!

Je t’apostrophe c’est pas très beau; disons qu’on nivèle les niveaux
que je m’élève dans la mêlée, vu que t’es très belle et moi je suis bof
Hublot, javelot, fenêtres ouvertes sur plaies souveraines, j’ai tout porté:
chapeau, la faute et autres maux, tout ça pour voir la porte claquer?
Puis j’ai craqué, crise de panique, attaque anxieuse, putain d’fragile
C’était soit l’iso-bétadine soit tout miser sur l’Fentanyl
Cette fin d’année faite sans amis, fête sans saveur
M’a pas retenu d’écouter « Place à l’abduction »
et de crier « QUE MA JOIE DEMEURE! »
Et Que Ma Joie Demeure!
J’ai prié Que Ma Foi Ne Meure
J’ai crié « Que Ma Joie Demeure! »

Et Que Ma Joie Demeure!

Trente jours, trente textes : telle est la devise de Shanks.

Toujours un plaisir de te lire. J'ai une question : est-ce que tu chantes ? Ce texte, chanté, doit être mélodieux, surtout lors des répétitions dont tu es un fervent utilisateur. N'empêche, la Femme... cette muse intemporelle peu importe l'année, je crois qu'elle apparaîtra toujours dans les textes, à la fois tant de choses à dire et si peu, pourtant.

J'aime ce texte, rappé, il doit être compliqué à gérer.

Ici, un texte que je ne crois pas encore avoir posté (si c'est le cas j'en suis navré), il date de plusieurs mois.

Quadragénaire, elle en a l'air, certes
Cette femme est un mystère, Attirée du ciel, son aura me serre alors qu’mon âme mourante s’éteint.
Ses yeux sont pâles, un matin de décembre. Mari abusif, elle arrive ancienne
Tire son siège maladroitement, le tout tombe sur son malade vêtement
Quadragénaire en perte, l’altitude en berne, les vœux sont clairs depuis son lit quand le mari se noie.
Elle se voit dans le miroir, un soir livide, l’histoire commence et se répète
Equimoses multiples : le dénoncer, qui l’ose ? Sûrement pas elle qui fausse le résultat avec du sparadrap
Cette fois « elle s’est pas ratée »

La collision s’est faite, alors que le crépuscule appelait la lune
6h du mat, Madame pleure dans les casiers.
Madame a peur d’hausser le ton, elle chuchote dans son phrasé
Je lui dis que tout va bien, que l’avenir se montre un jour
Que l’homme peut-être le tigre protecteur ou le vautour.
Ses bas résilles résistent à la pression de l’apparence des mains lisses de son mari
Et la malice s’installe au bord d’un marée autrefois calme
Cette petite fille n’a demandé qu’à rencontrer un prince charmant
Le pire c’est qu’il l’était, l’incarnait avec un tel serment
Mais qu’est-ce qui se passe dans un cerveau pour prendre sa femme comme une servante ?
Madame craque, un jour décent pour accueillir un litre de larme
Et moi le pitre, quelque peu dépité, je ressens un tir dans ma poitrine de femme
Une malheureuse histoire dont l’indifférence plane au-dessus d’la tête des gens
Ses bleus grossissent et retentissent de façon disséminée, dans certaines bouches un peu fragilisées dès lors qu’il faut articuler…
Putain, les spots publicitaires ne suffisent pas derrière un écran, la réalité se met à s’échapper, fait du bruit et d’la fumée comme le ferait un pot d’échappement

Son mari la frappe, son visage dans les flaques d’eau
Reflète la fracture
Les factures sont pas si bonnes, une raison de plus pour couper le téléphone
Madame se met à s’évader, un soir dans les vallées, inhalant son doux parfum de lecture
Et sa langue inutile se range à face au mec dur

Madame ne cesse d’aimer ses enfants
De battre la vie comme son mari la bat
Mais, abattue, restera-t-elle dans les bras de ses p’tits mômes qui n’comprennent pas

Maintenant c'est fini,
Faut montrer à ces gens qu'on peut facilement les finir
S/o tout lmonde je saurai pas m'definir j'suis bon qu'à écrire à l'infini

Kaaris avec une kalash
Pas guidé par l'inspi donc ça ne fera rien
Faut que j'aie l'intuition comme quand j'avais 15 piges
Je fais ma légende, je fais mon empire
J'ai déjà gagné
J'suis déjà au-dessus
Je mets un panier

Pas de doute possible
J'avance comme un emo, elle veut ma bite
J'me souviens d'ces enculés en première
D'ces enculés en seconde aussi
D'ces enculés sur le 15-18
Ils ne comprennent rien, j'dois marquer des hits
Ils ne comprennent rien à l'enfer que je vis
Mon cerveau est un champ de mines
J'ai niqué cette merde émotionnelle
J'suis allé dans l'ère où les démons sommeillent
Mon cerveau c'est l'enfer mais j'dois être le premier
Donc j'dois réveiller le Kraken
Toute ma vie c'est niquer le game
Raconter de la merde sur une instru de merde
Si j'suis connu c'est car j'suis intéressant
Si t'es pas connu c'est parce que t'es un gland
Si je fais du rap je fais un grand coup de maître
Y a une différence entre le savoir et le peut-être
J'porte des gens sur le dos sans m'en apercevoir
J'porte déjà toute la sagesse d'Hermès dans le placard
Je suis connu car je suis un grand
J'ai 19 ans, il s'rait temps maintenant
J'ai passé toute mon adolescence
À errer dans l'errance
Pour mon but je n'fais aucune concession

Kaaris avec une kalash
Pas guidé par l'inspi donc ça ne fera rien
Faut que j'aie l'intuition comme quand j'avais 15 piges
Je fais ma légende, je fais mon empire
J'ai déjà gagné
J'suis déjà au-dessus
Je mets un panier

Et j'continue ma route
Mon chemin toute ma route
Je m'en branle de ta vie
J'vais là où la terre laisse place à l'infini
J'suis dans l'espace
J'suis en vaisseau spatial
Je laisserai sur ma trace
Des poussières d'étoiles
La discussion, ça ne sert à rien
Je suis un roi, et je suis un martien
Je suis le roi de tous sucez-moi la queue
Je travaille pour mon but
Pour mon but final
Je les culbute
J'ai des idées noires
J'me souviens des filles en première et dans toute ma classe
J'me souviens d'ma mère
J'me souviens de moi
J'me souviens d'mes larmes
J'me souviens d'ma rage
J'me souviens du trou noir
En moi
Il n'est pas toujours comblé
J'suis un mec de la street
Même si j'ai pas vécu dans une cité
Ta tête, je pourrais éclater
Sur le sol
J'suis un putain de cut
Et un putain de gun
Dans les rouages de cette société
La machinerie ensanglantée
Ta mère on va la prendre à 3, entier
J'veux être avec une meuf
J'veux lui doigter la chatte
J'veux être avec tes seufs
J'veux te claquer la face
J'ai du vécu mon gars
Un vécu original
Perdu sur des forums
Comme dans le tiékar
T'es qu'un con tu l'sais bien
Et j'suis meilleur que toi
Je t'enfonce un doigt
Je fais comme Ris-kaa
Toutes mes cicatrices
Je m'en bats les couilles
Moi je parle, j'agis
Je ne perds pas les couilles
J'ai beaucoup perdu
Mais j'ai beaucoup gagné
Et j'ai gagné plus
Donc tu niques ta mère
Mon premier classique
Ce sera ceci
Ca n'se finira qu'après la vie
La mort aussi
Est belle
Je suis avec toi
Mais pour te tuer

Kaaris avec une kalash
Pas guidé par l'inspi donc ça ne fera rien
Faut que j'aie l'intuition comme quand j'avais 15 piges
Je fais ma légende, je fais mon empire
J'ai déjà gagné
J'suis déjà au-dessus
Je mets un panier

Je vais continuer
Continuer encore
J'dois être impressionnant
Comme avec un que-tru dans l'corps
Je suis le meilleur
Et cela de loin
Tu peux l'constater
Mais j'veux aller plus loin
J'suis quelqu'un de bien
Enfin je crois
Je parle de moi
Car j'aime bien
Qui aurait espéré
Que j'en fasse autant d'choses
Il y a ce que je sais, il y a le reste
Si j'te dis que je t'aime
En fait je te ken
Et ensuite j'arrête
J'suis hardcore car je dois l'être
Car la vie c'est ça pas le paraître
J'attends que tous les mecs viennent me sucer
J'suis prêt à tout faire
J'ai une mission de vie
J'suis une divinité
Toi on sait pas qui t'es
J'parlerai pas d'l'amour
Car ça n'en vaut pas la peine
Ce n'est pas parce que tu l'es
Que tu crois être une reine
Je sais c'que j'ai à dire, je sais c'que j'ai à faire

Kaaris avec une kalash
Pas guidé par l'inspi donc ça ne fera rien
Faut que j'aie l'intuition comme quand j'avais 15 piges
Je fais ma légende, je fais mon empire
J'ai déjà gagné
J'suis déjà au-dessus
Je mets un panier

J'suis au-dessus d'ce monde
Ils m'demandent d'aller cours
Mais j'suis au-dessus d'ce monde
J'ai autre chose à foutre

Différence entre apprécier les plaisirs de la vie
et faire c'qui doit être fait
C'est p'têtre pas moi qui choisis
Donc moi j'fais c'qui doit être fait
J'dois écrire ce rap
Donc je l'écrirai
Tu serais un trav
Si j'te décrivais
Mec je m'crame
Si j'veux dériver
Je t'aime
J'te le dis si je t'aime pas
Sinon je t'aime pas
J'suis là, j'fais des punchlines
Dieu m'lâche
J'm'en bats les yeuks moi
Si c'est comme ça
J'le clash
J'lâche des jetlags
Dans l'rap game
Et si tu m'donnes avec ta fille elle viendra enceinte après
Je t'aime
J'te l'ai d'jà dit
J'te ken
Je te vaccine
Contre l'amour
Le porno soft
Ou hard
Ca me connait
Non là j'crois qu'j't'ai trop baisée
J'ai déconné
J'jette l'inutile
J'suis là dans la membrane j'vis
J'vibre au son des mantras
Qu'j'dis et j'nique ta sœur, ta mère
C'est tout c'qu'elle est pour moi
J'arrête de dire
Ca
J'fais pas les trucs au hasard

J'suis au-dessus d'ce monde
Ils m'demandent d'aller cours
Mais j'suis au-dessus d'ce monde
J'ai autre chose à foutre

J'ai fait c'que j'avais à faire
Toute ma vie c'est l'Enfer
L'intuition c'est ça qui existe, pas l'reste
L'reste n'est que sensations perdues, dévoilées

Moi je travaille
Je n'fais pas de trucs affriolants
Je sais qu'la vérité peut venir de n'importe quoi
J'veux être sombre et déter comme la vie
Si je n'y arrive pas, je quitte le navire
Ca n'sert à rien d'rapper pour ça
J'déteste le rap comme il est aujourd'hui
Je n'l'aime pas
J'n'aime pas le fun
Y a que mes textes où j'ai envie d'vomir quand j'les fait
J'veux pas être seul
Mais j'veux être tout seul
Ma seule boussole
J'me suis fait tout seul
J'irai où seul j'peux être heureux

J'avance comme un emo, elle veut ma bite
J'me souviens d'ces enculés en première
D'ces enculés en seconde aussi
D'ces enculés sur le 15-18

je suis scié par cette finesse, cette profondeur