Ouais, ça va, à part les niaks, je connais

Perso, ça va être trés orienté philo: Crime et CHâtiment de Dosto, donc, Humain trop humain et Considérations Inactuelles de Nietzsche, le mythe de Sisyphe de Camus, Discours sur l'inégalité et l'origine de l'inéglité parmis les hommes de Rousseau, un truc de Marx (au moins, j'ai volé son oeuvre compléte ), l'Assomoir de Zola, relire le Prince et y ajouter l'art de la guerre de Sun-tzu (pour faire classe), et si j'ai le temps, deux trois bouquins de socio.
Donc en fait, pas beaucoup de littérature, mais je verrais, je verrais

PS: Mishima, ouais, je viens de lire sur Wiki, ça m'a l'air pas trop mal, à part peut-être son coté trop overdark. J'irais voir.

J'en profite, alors que vous évoquez vos programmes, pour parler du mien.

En fait, je viens tout juste de terminer Les Frères Karamazov. Bon, il y a eu pas mal de commentaires, alors je vais faire un pavé.
Très beau roman. Il y a certaines longueur vers le milieu du récit, mais, pour moi, elles étaient nécessaire pour la construction des personnages (méthode effectuée par les dialogues, pratique que j'affectionne particulièrement). D'ailleurs, on a déjà mentionné que les dialogues sont travaillés pour donner un sentiment de réalisme (les personnages hésitent, se reprennent, changent d'idée), mais, qu'en fin de compte, ils sont purement artificiels. C'est vrai. Mais, d'après moi, cela ne rend qu'une force de plus au livre. Il y a, dans chacune des paroles des personnages, une touche de philosophie, de psychologie, même. Pour toute personne s'intéressant à l'écriture, excellent choix de lecture. De toute façon, on ne peut manquer le chapitre "Le grand inquisiteur" ; c'est considéré comme un chef d'oeuvre littéraire

Pour mon programme (qui débute quelque peu tardivement, je dois dire) :
- Le Joueur, de Dostoïevsky (Ouais, je sais, je ne me diversifie pas...)
- Madame Bovary, de Flaubert
- L'assomoir, de Zola
- Les souffrances du jeune Werther, de Goethe
- J'aimerais bien trouver L'Art de la guerre, de Sun Tzu, ça fait classe

Voilà.

J'uppe ce topic afin que chacun puisse partager ses lectures du moment.

Perso, je suis un peu pris en ce moment par des romans obligatoires à l'école, mais j'ai quand même commencé L'Etranger d'Albert Camus. Ça faisait longtemps qu'il traînait sur mon étagère et que j'avais envie de le lire. Je m'y suis mis et j'aime bien le style, l'ambiance, tout ça. Par contre j'en suis pas très loin.

Y'en a surement beaucoup qu'ils l'ont lu, je me trompe ? Vous l'avez trouvé comment ?

Ah et sinon, y'a le Seigneur des Anneaux que j'aimerais lire au complet éventuellement. Je l'avais commencé quand j'étais jeune et je l'avais pas fini. Depuis, je n'y ai pas vraiment retouché.

Et vous ? Vos lectures du moment ?

J'ai personnellement bien sûr lu l'étranger de camus. Et j'ai bien apprécié, pas autant que beaucoup, j'ai entendu beaucoup de monde adoré justement le coté étranger de la pensée du narrateur cet écart au monde, ce regard plein de distance.
Je pense qu'en lisant conscieusement ce bouquin, c'est tout le contraire qu'on trouve, et c'est sce que j'ai aimé : La subtilité des émotions, une pudeur, et une réalité des sentiments qui transparait de la sincérité d'un abasourdissement. La vraie perte n'est pas l'absurde du monde que j'ai ressenti en lisant ce roman, mais ce sentiment d'absurde qui nous prends et nous perd quand la vie devient trop dur. J'aime aimé la sensibilité exacerbée et pourtant discrête du narrateur. Mauvaise lecture ? peut être puisque tant y voit une perte de la sensibilité crée par un monde post construit. Et bien pas moi.

En ce moment, je dois avouer, que je lis pour me détendre un roman de fantasy que je ne respecte pas énormément mais qui me fait toujours passer de bon moment (raymond E Feist) c'est le deuxième tome de la série "Le conclave des hommes".

Mais mes deux prochains romans sont ceux d'un de mes écrivaisn préférés contemporains alexandre jardin, "Quinze ans après" et "Chaque femme est un roman".

Je viens de terminer la première partie.
Bon, perso, c'est vrai quand y pensant t'as pas mal raison. Mais faut vraiment y penser je trouve, ça m'avait à peine effleuré l'esprit.

Sinon c'est pas le conclave des ombres ? Je viens de faire une recherche, ça m'a l'air pas mal. Je vais peut-être y jeter un coup d'oeil. Par contre ça dit que l'histoire se déroule 30 ans après la saga la Guerre des serpents, est-il nécessaire de l'avoir lu avant de commencer le conclave des ombres ?

Oui c'est le conclave des ombres.

J'ai lu que la première série La guerre de la faille.
J'ai donc pas la série le leg de la faille, ni celle de La guerre des serpents.

Donc j'ai fait un saut temporel entre la première série et celle ci qui doit être de cent ans minimum. Y a donc plein de personnages secondaires que je retrouve qui ne me disent rien. Genre des les petits fils des héros de la première série, voire certaine personnage de la première série. Donc je sais que y a des trucs que je comprendrais trop bien, si j'avais lu les séries dans l'ordre.
Malgré c'est une intrigue à part entière et le héros principale commence au premier tome du conclave des ombres. Donc en ce qui concerne son histoire à lui t'en es au même niveau et t'es pas perdu. Mais je suis sûr que y a des choses d'arrière fonds que je comprendrais mieux si j'avais lu les autrse séries. Mais je les lirais, mais pas dans l'ordre, et on verra.

Bref, non il n'est pas nécéssaire, mais je suis sûr qu'on a une vue un peu différente si on a lu toute sles séries qui précèdent !

Je vais surement m'essayer, ou en tout cas regarder de quoi ça à l'air !

Entre temps j'ai terminé de lire l'Etranger, j'ai vraiment vraiment adoré.
J'ai voulu lire un autre livre de Camus et en fouillant dans la bibliothèque de mon père j'ai trouvé La Chute. Il m'a l'air d'être assez connu lui aussi, tu l'as lu ?

J'ai encore de grosses lacunes que j'essaye de combler en littérature, je sais

Bon déjà "La chute" c'est pas le même style à part une ambiance un peu déshumanisé.
Stylistiquement parlant c'est très bon la chute. JE suis pas sûr que ce soit aussi facile par contre que "l'étranger".
Pour moi l'étranger est loin d'être la meilleur oeuvre de Camus, mais on ne peut nier qu'elle est pour une lecture de premier regard superficiel facile d'accès, même à conseiller à des étrangers qui apprennent le français par son style neutre.

Mais si tu veux lire du camus, moi je te conseille surtout ses pièces, comme "Caligula" "Les justes" et si t'aimes les recueils de nouvelles y a "L'exil et le royaume".

Maintenannt y a un bouquin un peu spécial puisque c'est une sorte d'essai autobiographique, où le style je le trouve délicat et sublime ca s'appelle "Noces" C'est plein de sentiments et des impressions qu'il a eu. Assez extraordinaire je trouve.

En bref, l'étranger c'est quand même différent du reste, OUI la chute c'est bien, mais je conseillerai plus personnellements les pièces de théatres caligula et les mains justes ou pour le style Noces.

L'étranger je l'avais lu pour le bac de français, ça fait longtemps et j'avoue l'avoir lu un peu à reculons. Faudrait que je le reprenne.

J'ai remarqué que La Chute est écrit dans un style beaucoup plus différent, beaucoup plus recherché, en effet (j'ai lu le premier chapitre uniquement).

Mais sinon tu sais pourquoi Camus a autant changé de style ?

A priori, c'est son vrai style tout simplement celui qu'on lit ailleurs. Je pense me^me que c'est celui là qui lui a valu le prix nobel de littérature. Même si officiellement, si je me souviens bien, il l'a eu pour avoir poser les problèmes de consciences de son temps.

POur le style de l'étranger, déjà faut avoir qu'il s'inclue dans un corpus sur l'absurde et ce sentiment de décalage dans un monde où le sens n'existe plus. Attention c'est pas l'absurde chez camus comme quoi rien n'a de sens, mais qu'il n'y a pas un but profond, une vérité qui dirige le monde. Un monde sans dieu, sans direction, ni but prédeterminé.
ce qui ne veut pas dire que nos vies n'ont pas de sens ou pas de but, mais qu'il n'est pas prééxistant à nous.
Il y a eu un essai qui explique cela le mythe de sisyphe et une pièce caligula.

En fait caligula est un peu un étranger, qui se sent étranger au monde aussi, comme le narrateur de l'étranger. La différence, c'est juste que caligula (celui de camus pas le vrai) essaie de le montrer au monde de le prouver et il a la responsabilité en tant qu'empereur de la société. et quand il voit la perte de sens, c'est totalement différent d'un individu normal.
Puisque la société repose sur lui, il y a tout un impact social dans lequel son style peut passer et ses idées. Parce que caligula d'une certaine manière ne peut pas se contenter ent ant qu'empereur du sentiment de décalage.
D'être étranger à un monde.

Dans l'étranger, je pense que camus adopte unton particulier pour faire ressortir ce sentiment de décalage de la société, avec un style neutre et sincère, d'une personne dont la société pourrait se passer. puisqu'il n'est pas aussi utile, toute sa sincérité et toutes ses émotions sont subtiles et laché au compte goutte par des nuances de style. Il au font, il n'a personne à convaincre et n'a pas de responsabilité. D'où un style particulier.

mais il ne faut justement pas voir, l'étranger comme une réponse à ce sentiment de décalage de camus. Car la tragédie, c'est que la société ne se préoccupant pas de lui, sa sincérité passe pour de l'indifférence et il veut le marquer par le style.

Mais cette sincérité et ces émotions lachés avec une vérité pudique dans l'étranger n'est pas le style de camus, car cette une vérité qui implique un non rapport avec la société.

Alors que Camus qui l'epxlique aussi dans son essai sur sisyphe pense qu'il faut donner du sens à la vie, par des engagement notamment.
Et c'est pour ça que son vrai style apparait quand ce sentiment cette sincérité de décalage de vivre dans un monde où on est laissé à nous même , est confronté au monde.

La pièce "Les justes" expliquent bien cette "optimisme" de cammus, qui ne croit pas qu'on doit simplement être indifférent au monde, et que le monde doit être indifférent à nous.

C'est une critique d'une société indifférente aux sentiments qu'il fait passer à travers un narrateur dont on nie les sentimnts, parce qu'il est juste sincère et se refuser à jouer la comédie des sentiments, à les montrer en publique.

Bref, l'étranger ne se confronte pas à la société, donc n'essaye pas de justifier ses sentiments, il les a et le lecteur attentif les percevra et en sera touché.

Mais le style de Camus, c'est de justifier ces sentiments et un sens à la vie dans un monde qui par nature est absurde. Et c'est là son style.
L'étranger c'est un style adapté pour un roman. Comme un écrivain qui essaye de se mettre à la place d'un autre. Un narrateur qui est un personnage totalement fictive pas juste étranger au roman, mais avec sa propre vie.

Juste pour introduire une série de bouquin de fantasy assez intéressante que je suis en train de finir là.
La Saga de Janny Wurts, qui avait co-écrit avec Feist la Trilogie de L'empire, nous livre sa "Guerre de l'ombre et de la lumière".

JE vais pas développer longuement. Mais c'est une série qui a ses défauts, mais aussi ses qualtiés.
Sa qualité marquante c'est d'éviter contrairement à ce que pourrait le sous-entendre le livre un manichéisme évident.
En effet, on se retrouve dans la confrontation de deux demi-frères tous deux, des personnages exceptionnels et royales, et si tout semble les séparer du contexte dans lequel ils naissent, ils se laissent chacun dominer par de nobles propensions.

On nous donnera d'ailleurs une explication dans la saga, à un tel "héroisme" inné. POur résumé, l'un se laisse guider par un profond sens de la compassion, l'autre par un profond sens de la justice. Deux nobles sentiments, mais qui ne mènent pas forcément aux mêmes réactions. Ce qui est un point intéressant, cette différence les mènera d'ailleurs par l'intrigue à s'opposer farouchement.

Bon soyons honnêtes, malgré tout un des héros a la faveur de l'auteur, c'est clair et net. Mais peu importe ca passe très bien, on s'attache malgré tout aux deux héros et on peut comprendre les valeurs différentes des deux héros.

Bon le livre est un peu lourd parfois, souvent, on a tendance à vouloir sauter des paragraphes. Alors c'est vrai que normalement un tel aspect suffirait à me fair ele déconseiller. Et pourtant si on a tant envie, de sauter les passages et pas de refermer le bouquin, c'est par ce que justement, il est difficile de ne pas s'intéresser à ces clivages, celui des deux héros, mais aussi celui qui coupe la civilisation entre "citadin" et "barbare" dépasssant de loin une dichotomie par bien trop habituelle. Barbare dont les seules valeurs positives sont bien trop souvent d'être pour un primitivisme optimiste. Les barbares étant ici l'ancienne aristocratie qui a refusé de se laisser embourgeoiser préférant quitter la vie confortable, quitte à par certains cotés se "barbariser".

Bref, c'est pas non plus une saga faite pour ceux qui veulent de l'action pure qui s'enchaîne. Et c'est pas la meilleure saga de fantasy, mais elle est vraiment prenante, je me suis personnellement vraiment attaché aux héros et à leur problématiques qu'ils essaient de résoudre.

ET puis bon, moi les oppositions qu'on peut faire entre deux propensions nobles mais pas forcément compatibles ca me passionne toujours de nuances et de difficultés casuistiques.

Un lien vers un résumé d'elbakin, et sa critique :
http://www.elbakin.net/fantasy/cycle/les-guerres-de-l-ombre-et-la-lumiere/la-brume-des-spectres-1397

Bonjour à tous

Voilà près de 2 mois que la page Facebook "L'écriture est l'Expression du Cœur" a vu le jour
Alors venez la rejoindre ! :D
Quasiment tous les jours un nouveau quelque chose pour nous. Citations, poèmes, textes intrigants, d'autres avec de bonnes chutes, etc...
Alors lisez-les et venez rejoindre cette page si ça vous plaît de lire ;)
Vous pouvez également participer à des petits concours entre adhérents, déposer vos texte, anonymement ou non, et poser toute sorte de question, elles vous répondront dans l'heure ;)

Sur ce, bonne journée à vous

Si vous avez des questions, posez-les ;)

Reprendre ce sujet, ça vous intéresse?

Ma foi,ce topic est une grande idée.Il y a tellement de livres qui nous chavirent.En voici un que j'aime et que je tenais a vous faire partager amis du forum :

"Tartarin de Tarascon" par Alphonse Daudet.
Toute la Provence dans un livre où l'humour domine en maître.
La verve de l'auteur au service de son personnage qui traverse la vie en piéton aveugle .des phrases comme des paysages ensoleillés.On savoure du début à la fin ce livre sublime que je vous recommande tout de go.~~

Bon je up ce topic car je viens de lire La métamorphose de Kafka. J'aimerais savoir (pour ceux qui l'ont lu) ce que vous en avez pensé? Quel est votre analyse de cette oeuvre?

Ça me ferait plaisir de discuter de Kafka ou de La métamorphose avec vous.

Je l'ai lu en allemand. Je n'en suis pas fan, disons, si on le prend au premier degré il n'y a pas grand'chose (on n'a pas de cause de la métamorphose, les personnages réagissent peu) et si on cherche plus loin (les interprétations), ce n'est ni très nouveau ni très réjouissant ^^