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Sujet : Vos lectures et les nôtres

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Zech Zech
MP
Niveau 22
23 août 2009 à 22:06:28

Metatron :d) Tout simplement tu confonds bancal et fade.

Et pour le reste je le répète quand je parle de werber, je parle pas de littérature triplidio hein, je parle de roman. Je ne parle pas d'écrivain mais d'auteur ou de romancier.

IL se prend pour un écrivain c'est idiot d'un coté se prendrait il pour un grand écrivain, si tant de monde ne le lui répétait pas à longueur de journée.

Son style est fade, inintéressant manquant d'originalité, n'appréciant pas les mots à leur juste mesure, pour faire ressortir en eux tout ce qu'ils contiennent. D'accord maintenant, ce n'est pas lourd.
Il faut savoir que ca reste facile, léger à lire, et que ca se lit beaucoup et que beaucoup de personnes aiment.
On est certes pas dans le domaine de la littérature, mais reste qu'il utilise la langue d'une manière prosaique sans la maltraité pour autant.

Des personnes qui prennent des risques, comme tout écrivain le fait, et c'est même l'essence presque de la littérature, que ce soit des risques innovants ou non, et qui se plantent, écrivent des choses lourdes, malgré écrite qui défigure la langue, et le langage, l'abatardisse le mutilie. Il prends des risque avec le français et le français en souffre.

Et moi je m'indigne plus face à cela, que face à des romanciers populaires, et au final, peu de gens sérieux du gratin littéraire, de personnes importantes dans la littérature considère werber comme de la littérature, on a par contre des pseudo intellectuels, des éditeurs qui considère houellebec comme d ela littérature.

ET ça c'est un scandale que ceux qui sont censé promouvoir la littérature ne savent même plus la reconnaitre et maltraite la langue pour s'accorder à leur valeur.

MOi ca me révolte.
SI je commence à me révolter contre werber, je vais me révolter contre Christophe dechavanne et sa facon de présenter les émissions qui plaisent au publique. Je vais me révolter contre la facon qu'on les journaliste de faire du journalisme, les politiciens de faire de la politique.
Je me révolterai contre tout alors.

Mais si on veut défendre la littérature, restons au moins dans ce qui est vraiment dangereux pour la littérature.

Metatron Metatron
MP
Niveau 10
23 août 2009 à 22:20:20

Je te rassure, j'aime pas Houllebec, conservatisme moral oblige. Mais certains (grands) écrivains déstructurent la langue au maximum (comme julien Graq) pour en faire jaillir quelque chose de nouveau justement.
Je trouve que au moins il y a chez Houllebec (qui a réussi à m'ennuyer infiniment dans ses descriptions des scènes orgiaques) un projet littéraire, aussi mauvais soit-il.
Werber maltraite rien, il écrit comme un élève lambda de terminale, en gros. Pas de grosses fautes de style, mais c'est pas dur du tout de pas en faire. Perso j'en fait pas, peu de gens éduqués en font. C'est davantage choquant peut être parce que disons que
1) Ca forge un idéal littéraire qui est imité et qui sert de modèle destructeur
2) Werber connait la gloire en tant qu'auteur et même en tant qu'écrivain. Et il ne la mérite pas, un bouquin fade et facile à lire comme tu dis, c'est du roman de gare, tout simplement.

Je rejoint Triplidio sur Levi, lui encore plus médiocre que Werber car on le prend pour un VRAI écrivain (son dernier bouquin ressemble au "Club des 5" en moins bien)

triplidio triplidio
MP
Niveau 11
23 août 2009 à 22:36:43

Ouaiiiiis, vive Enid Blyton ! :d) http://fr.wikipedia.org/wiki/Enid_Blyton

Zech Zech
MP
Niveau 22
23 août 2009 à 22:43:40

mais il a un projet littéraire, et c'est de la merde son projet, sa concrétisation c'est de la merde.

Alors quoi l'intention ne suffit pas tout le monde serait écrivain en ayant un projet littéraire audacieux.
Ca ne sert pas du tout de modèle destructeur, la bonne littérature baroque sert de modèle destructeur à la bonne littérature classique au 16eme et réciproquement.

Mais la merde n'est jamais un modèle destructeur qui aide.

Ca revient à dire, que plus un écrivain écrit de la merde, plus il est intéressant en tant que modèle destructeur si au moins il a le projet de faire la bonne cuisine?

Werber c'est du roman de gare, et c'est u bon roman de gare, puisqu'en tant que telle ca plait.
Houellebec c'est pas du roman de gare c'est de la merde se voulant littéraire, et c'est même pas du bon roman de gare.

Son succès ne réside même pas dans le plaisir qu'il procure, il réside dans sa seule volonté de choqué et la satisfaction de soutenir un écrivain marginal.
Deux choques qui n'ont rien à voir avec l'écriture, ni en tant que littérature, ni en tant que roman (de gare).

triplidio triplidio
MP
Niveau 11
23 août 2009 à 22:46:11

Désolé pour le double-post, mais à mon sens, maltraiter la langue est l'essence même de la littérature justement. J'en veux pour preuve Céline, Romain Gary et plus récemment Jean Vautrin par exemple, qui explosent tous les Werber du monde. ( Sont nombreux en plus ces cons-là ! )

PS : Là où Werber écrit "un avion-fusée", Gary aurait au moins inventé le mot "fus-ion" je pense.

Pseudo supprimé
Niveau 10
23 août 2009 à 22:54:16

Faudrait m'expliquer où je suis censé voir de l'originalité et de la prise de risque chez Werber. Pour m'amuser, je vais prendre Paradis sur Mesure, juste à côté de moi (emprunté, pas acheté, je vous rassure). Et décortiquer quelques nouvelles.
1ère : thème de la pollution, reprise du papillon. Crédibilité scientifique nulle : voitures si légères qu'elles s'envolent (lol), catapulte humaine qui propulse les gens sur 10 kilomètres (lol²). Utilisation de prénoms dont il se sert tout le temps.
7ème : thème des femmes qui dominent. Evoqué plein de fois dans tous ses romans, parfois même par le détail. Réutilisation du mythe de la genèse, comme dans le papillon.
8ème : même chose qu'une nouvelle de l'arbre des possibles (là c'est un lapin, l'autre fois c'était un fruit, mais à part ça c'est exactement le même procédé).
9ème : mention spéciale à l'envoi dans le futur de robots miniaturisés dans le LHC à des vitesses dépassant la lumière (oui, "lol", comme on dit). Syndrôme du résumé à la "papillon".
10ème : reprise dans le monde moderne de toutes les mécanismes du personnage d'Aphrodite dans nous les dieux.
11ème : originale, mais pathétique. Une confrérie du rire, j'ai ri... mais pas pour les bonnes raisons.
13ème : tiens un héros seul contre le monde et anti-conformiste.
14ème : syndrôme du résumé²
17ème : cop-col de l'Atlantide de Nous Les Dieux.
Donc voilà, il n'a fait que reprendre "Les Fourmis" jusqu'à plus soif pour se faire du fric, en parlant d'une pseudo cathédrale pour relier ses oeuvres et faire oublier son absence totale d'innovation (joli ceci dit, moi qui aime bien certains prénoms... c'est une idée, d'invoquer un dessein supérieur pour les employer tout le temps). Et parmi ce que j'ai cité, disons que tout ce que je ne donne pas n'était pas trop repompé, mais que pour compenser il y avait toujours cette absence de style totale, qui devient flagrante dans PSM. Notons aussi que dans ses oeuvres, on a toujours les mêmes personnages qui représentent sa vie fantasmée, l'artiste incompris qui tente de proposer des idées neuves à la société, bref...

Pseudo supprimé
Niveau 10
23 août 2009 à 22:56:13

(n'oublions pas que le dit artiste se tape généralement une fille superbe. Parfois sans trop de raison, juste pour faire... heu, "cool")

triplidio triplidio
MP
Niveau 11
23 août 2009 à 22:58:09

Globalement d'accord avec toi Zech.^^ Choquer pour choquer ne présente aucun intérêt. D'ailleurs Houellebecq, Angot et compagnie ne sont pour moi que des auteurs d'auto-fiction imbus de leur personne et complètement inintéressants. Leurs aventures sexuello-toxicomanes plus où moins autobiographiques me gonflent au plus haut point, et ces pseudo-trublions littéraires ne sont que des petits trous de balle égocentriques.
J'aime bien les gens qui gueulent, mais avec un certain style, et j'aime pas les ex-directeurs artistiques dans la pub qui crachent sur ce qu'ils ont vénéré en prônant les vertus de la rédemption. Trop facile.

Zech Zech
MP
Niveau 22
23 août 2009 à 23:33:33

Aristim :d) Relis bien je ne crois pas qu'ici quelqu'un ait dis que werber était originale et prenait des risques.
Je crois même que tout le monde a dit le contraire ici.

Triplidio :d) Ah mais attends céline est peut être le plus grand écrivain de la langue francaise, mais il ne maltraite pas la langue, il la travaille, la restructure. Il ne la rends pas lourde, chaotiques et ne lui fais pas perdre tout son sens.

Travailler, déconstruire la langue, ce n'est pas la maltraiter.
Au contraire c'est l'anoblir, c'est comme si la langue était de l'argile qu'il fallait modeler, en travaillant.
JE suis d'accord avec toi, travailler la langue, c'est l'anoblir.

Quand je parle de maltraiter, c'est lui faire perdre en rythme en sonorité, en intensité, en sémantique même et surtout.

Quand je parlais de maltraiter, ce n'était pas dans le sens la changer, c'était dans le sens de lui faire perdre sa valeur et son pouvoir.
Tout le contraire de ce que fait Céline.

Pseudo supprimé
Niveau 10
23 août 2009 à 23:35:47
  1. Je pense exactement le contraire ! A quoi ressemblerait la littérature s'il fallait ne prendre aucun risque ?

Tout le post précédent parlait de Werber (sauf deux lignes sur Le Clézio).

Zech Zech
MP
Niveau 22
23 août 2009 à 23:38:51

Je re résume quelques trucs sur lequels on est tous d'accord je pense:
Werber n'a pas de style.
Et il écrit des romans de gare qui en tant que roman de gare sont de bons romans de gare.

Ce que je soutiens c'est juste que les romanciers qui vendent des livres sans style qui ont énormément de succès ne sont pas aussi scandaleux, que les écrivains qui se prévalent de changer la langue mais ne font que lui faire perdre toute saveur, valeur et intérêt.
Car des auteurs comme houellebec ou comme triplidio a cité Levy qui écrivent la pire littérature qui soit sont eux consacré non en tant que romancier à succès mais aussi comme écrivain, et son même supporté par une partie de ceux qui, qu'on le veuille ou non, permette à la littérature d'exister. Comme les éditeurs, et toute une clique de pseudo-intellectuels.

triplidio triplidio
MP
Niveau 11
24 août 2009 à 00:21:50

Ari :d) je répondais juste à Zech sur ce coup-là.

Zech a écrit : "Et mieux vaut quelqu'un qui ne prends pas de risque et qui se plante pas, que quelqu'un qui vise haut et se plante royalement."

C'est pourquoi j'ai répondu : "Je pense exactement le contraire ! A quoi ressemblerait la littérature s'il fallait ne prendre aucun risque ?"

Pour finir, en gros, je pense que nous sommes tous d'accord sur le fond. Zech, tu mets le doigt sur un point capital. Ces gens sont consacrés, selon une méthode qui fonctionne plutôt pas mal jusqu'à présent, à savoir : Nous ( éditeurs, producteurs, promoteurs, publicitaires & co ) ne faisons que répondre à une demande tout à fait légitime, nous ne fournissons aux gens que ce qu'ils désirent, ce qu'ils aiment profondément. C'est ce qu'on appelle le nivellement par le bas.
Tant qu'on refusera de donner de la confiture aux cochons, je ne suis pas certain qu'on puisse envisager la suite avec optimisme...

Zech Zech
MP
Niveau 22
24 août 2009 à 01:46:02

Moi je suis mitigé par contre sur ça, autant il faudrait remettre les choses à leur place et qu'on accepte que ce qui se vend n'est pas forcément de la littérature, et encore moins de la bonne littérature.
Je pense qu'il faudrait qu'on arrête de confondre vente et réussite artistique.
Qu'on fasse la différences, entre un roman populaire, un roman bien écrit.

Autant on ne peut aps pour autant empecher ou restreindre la vente de ce que le public veut. Je veux dire on est libre, tous autant qu'on est et si des gens préfèrent lire Levy que Jean d'Ormesson, Houellebec que Céline, on ne peut pas leur dire qu'ils n'ont pas le droit.

Et on ne peut pas non plus reprocher à l'entreprise privé qu'est une maison d'édition de vouloir fournir à la demande l'offre qu'elle veut.

Oui c'est une demande légitime, car si on peut relativement se permettre de dire ce qui est littéraire ou non, on ne peut pas se permettre de juger les envies des gens, et de dire "Vous devez avoir envie de ça".

Ce n'est pas de la bonne littérature, c'est un jugement qui peut être relativement objectif, qui peut en tout cas être pertinent et s'appuyer sur des raisonnements valables, et qui mettraient d'accord une bonne partie des connaisseurs.

Comme un archer pourra dire si un arc est bon en tant qu'arc.

Mais on ne peut pas commencer à dicter la vie, les loisirs des gens, et dire ce qu'il faut lire.
C'est du totalitarisme ça.

Et contrairement à ce qu'on pense on est pas forcément con ou inculte, parce qu'on préfère lire des bons romans de gare que de la bonne littérature.

Et pourtant je suis le premier à soutenir la bonne littérature et à essayer de montrer aux gens un peu de ce que j'y vois.
Mais on ne peut pas, on ne doit pas, faire plus ou penser que plus faire plus serait légitime.

visiteur3 visiteur3
MP
Niveau 8
24 août 2009 à 02:07:15

"Pas la peine d'en réecrire sans cesse - UN PAR AN !! (comment peut-il les travailler en aussi peu de temps ??? )"
:d) King en écrit parfois plus d'un par an et pourtant ils sont d'excellentes qualités face à Werber.

Negatum- Negatum-
MP
Niveau 10
24 août 2009 à 03:20:41

Moi, je n'aime franchement pas Werber, mais il y a un constat clair et net que je voudrais faire. Sur ce forum, des écrits "audacieux", j'en ai vu des briques, depuis quatre ans. La plupart du temps, c'était peut-être pensé, c'était peut-être réfléchi, c'était sans doute documenté, mais... et ben disons la vérité: C'était chiant, et personne aimait.
Et puis de l'autre coté, y avait Evidance et emy, qui faisaient des fictions où on s'échangeaient des blagues de culs et où on racontait les déboires amoureux de quatre jeunes. Et ben tout le monde à adoré.
Pourtant, je pense pas forcément qu'on soit tous des imbéciles sans culture littéraire.

Tout ça pour dire, vous oubliez de répondre à la vrai question, qui n'est pas tant "pourquoi on écrit" (et qui est une véritable occasion de se branler l'égo) mais "pourquoi on lit". Y en a qui vont me balancer qu'ils adorent être troublé, transformé, qu'ils veulent sentir un projet unique et admirer un auteur. En fait, la réalité, c'est qu'on prend plutôt ça pour un jeu, et qu'on a envie de s'éclater, et de rêvasser.
La littérature, au départ, c'est juste un putain de divertissement. Comme peuvent l'être les films, les mangas, les émissions TV. Alors oui, on va surement me dire que les oeuvres dépassent parfois ce contexte, qu'elles utilisent la voie du divertissement pour passer un message, sauf que ça reste rare (combien de livres ont réellement changé votre vision du monde?), et qu'en réalité, je doute que les gens ait vraiment envie d'être "bousculé". Ni qu'ils laissent un petit écrivaillon changer leur vision du monde sous pretexte qu'il sait manier les mots.
Werber, dans le fond, est un trés bon divertissement pour quelqu'un qui n'a jamais vraiment lu. Avec une connaissance plus lointaine, c'est clair que c'est objectivement mauvais et sans interet. Mais pour la majorité des personnes, qui n'ont aucune maîtrise théorique, ni aucune idée du "bon gout" littéraire, c'est bien. C'est même trés bien, vu le nombre de livres, mais surtout vu sa communauté gargantuesque de fan-boy. Et le pire, c'est que Werber, avec sa prose "nivellé par le bas", et bien il touche beaucoup de monde, il fait rêver énormément de gens, et ses fans l'apprécient bien plus que personne ne vous appréciera jamais en temps qu'auteur "intellectuel" (vous aurez un mouvement de sourcil amical de la part de l'élite autoproclamé de la littérature comme lot de consolation). Alors c'est pas ça qui compte, finalement?

Aujourd'hui, le nombre de lecteurs est en constante diminution, mais les restants lisent plus. Est-ce vraiment souhaitable? Faut-il couper le monde de la littérature du monde populaire, comme ce qu'on a fait avec la peinture à partir des années 20 en rendant abscons les toiles sous pretexte que "c'est plus de risques?" Ou alors, Werber, Lévy et autres King et Rowling (oui, ici ils sont aimés parce qu'on est des jeunes et qu'on aime pas être extréme, mais attendez qu'on devienne vieux cons), on les considére comme des romanciers de gare, peut-être pas trés bon objectivement, mais nécéssaire à la bonne santé de l'ensemble, évitant la course infernale en cercle fermé sans contact avec la masse qu'a fait la peinture?

(PS: pour ceux qui balanceront "ouais, mais c'est le marketing, les gens, on les formate à aimer Werber et pas Flaubert", c'est nan: Je ne crois pas au complot mondial en faveur des écrivains stupides qui ont pour mission de rendre le monde imbécile. Si les gens avaient véritablement envie de lire flaubert, les publicistes auraient trouvé le moyen de nous faire lire flaubert.)

(PPS: Et arrêtez avec "l'ART". L'art, c'est un médium. C'est quelque chose d'ouvert, tourné vers les gens. Si c'était la création qui comptait vraiment, on ferait des poêmes en namek sur notre propre vie en foutant des sous-entendus à chaque lettres, on imaginerait une saga en 48 tomes, et on resterait là à se branler sur leur portée philosophique, parce que la création physique n'apporte pas grand chose à partir de ce moment-là. L'Art, c'est de toute façon fait pour s'addresser au monde. Autant que le monde nous écoute)

Zangetsu05 Zangetsu05
MP
Niveau 10
24 août 2009 à 03:37:57

+1 Neg'
L'Art pour l'Art, c'est des conneries.
Le but, c'est de plaire et d'être lu. En tout cas, c'est le mien.

Zech Zech
MP
Niveau 22
24 août 2009 à 07:39:28

Je suis d'accord avec Neg aussi.

Zang :d) Je suis moins d'accord, c'est une part de ce pourquoi on écrit, bien sûr, mais peut y avoir autre chose à coté, et si je trouve qu'il ne faut pas dénigré le divertissement. Malgré tout la littérature rajoute quelque chose de plus que la simple volonté de plaire et d'être lu.

Metatron Metatron
MP
Niveau 10
24 août 2009 à 09:10:24

Je suis d'accord, presque complétement avec ce qu'a conclu Zech. Mais je vais résumer pourquoi je suis d'accord histoire de poster un message inutile. Et je vais essayer de répondre à Neg.
On lit pour se divertir, oui, c'est vrai. Et on lit aussi pour admirer une oeuvre majeure, ça dépend de notre état d'esprit du moment. Sartre lui même a confessé qu'il appréciait la lecture des "Séries Noires" pour se détendre. Je n'ai absolument rien contre, il m'arrive aussi de lire Dan Brown, Tom Clancy (pour me moquer ceci dit), Pears etc...
Je vais reprendre une citation d'une de mes idoles, Dr Dre pour résumer ceci: à la question "que pensez vous de la relation unique que vous avez avec le public, de cette alchimie qu'il y a dans vos concerts ?", ce dernier a répondu "I think that... All those people have paid to see my concert, you know... So the paid, and I provide them a good show, that's just fair business !"

Ce qui est difficilement tolérable, c'est que les auteurs divertissant comme Werber ou Levi, se considèrent, sont considérés comme.. des écrivains. Pire, se sont la crème de la littérature française, nos "plumes en-diamantées" pour reprendre l'expression du Monde je crois. Halte là ! Notre société porte au pinacle les producteurs de roman et non les authentiques écrivains ? A la rigueur, personne ne voit dans Dan Brown un écrivain fantastique sur le plan littéraire, bien sur que non, et lui même se voit aps comme un philosophe. Mais Werber si, Levi se voit comme un intellectuel.
Je rejoint Mallarmé, l'important dans la création esthétique et littéraire est son accueil par l'élite, pas par les masses.

Tu dis Neg que la lecture n'est qu'un immense divertissement. Mais franchement quand je lis Werber, Levi, même King (mais ça c'est perso) and co, je me divertit pas. C'est tellement mal écrit, sans fond, sans histoire ! Je préfère en toute honneteté lire des grands écrivains ou des écrivains talentueux, pas forcément les grands classiques de la littérature française comme flaubert and co (parce que à la longue..) mais même des auteurs plus récents: Mishima, Kawabata, ou à la rigueur Thomas Harris, Arthur Phillips (l'Egyptologue) ou encore Grisham qui s'il écrit des romans grand piblic à une bonne maitrise de la langue.

Le succès de Werber et autres n'est pas à condamner même s'il est étrange que les lecteurs moyens apprécient, mais le statut qui est le leur est effrayant. Les 60's ont vu l'émergence du marketing avec Ogilvy, les 70's sa diffusion aux produits de grande consommation (avant réservé à l'automobile et autres) et son internalisation dans l'entreprise, Les années 80 ont été celles du marketing sauvage, les années 90 des nouvelles méthodes (viral, performing marketing; buzz communication etc) et les années 2000 sont celles du marketing culturel. Le succès d'un auteur dépend du talent de son agent, et c'est TOUT. On a pu parler des artistes maudits, mais je pense qu'on s'apercevra avec le recul que notre époque a menacé la création littéraire au plus haut point en en faisant un produit. Si tu as une super idée de bouquin, imaginons un "roman pyschologique" et que la mode est, comme il y a 5 ans au "roman historico conspirationniste", eh bien prière de réecrire ton manuscrit dans cette optique... Rajoute une obscure chasse au trésor sinon on te lira PAS. Il y a 10 ans, le livre historique était à la mode, et des auteurs de talents ont été contraint de s'y mettre, maintenant le policier repart, avec le "corporate thriller"... Avis aux talents émergents, ordre de mettre en toile de fond une entreprise et ses magouilles QUELQUE SOIT VOTRE PROJET. Pour être lu.

Dans un monde littéraire en extase devant des auteurs médiocres adulés par els masses, l'intolérance est de mise.

Metatron Metatron
MP
Niveau 10
24 août 2009 à 09:14:22

je précise juste que je ne suis moi même pas confronté à ça sur le plan de l'édition, donc que j'exprime avant tout un ressenti distant et pas la fureur personnelle d'une victime du monde de l'écriture. Vu que je me lance pas là dedans.

Moicesmoi Moicesmoi
MP
Niveau 10
24 août 2009 à 10:23:31

Vous vous prenez trop la tête les mecs...

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