Et même s'il avait redoublé une année : who cares ?

Non mais c'est coco qui trouvait ça improbable de passer son bac à 18 ans. Je connais plein de gens dans ce cas.

Bah oui c'est normal de passer son bac a 18 ans

Aaaaaaah le bac, les études, des préoccupations de puceau tout ça

(a eu 10,37 au bac)
(est toujours étudiant)
(n'a pas le permis)
(a attendu 21 ans pour se décider sur son métier)
(ne gagne pas un rond)

"a eu 10,37 au bac"
Ouuuuhhh

Il veillait. Le manteau ombrageux de la forêt le protégeait. Imthere tendait ses sens vers la nature, et chassait ceux qui la troublait... Il chassait. C'était son dada. Son activité plénière. Moyen de survie comme un autre... tandis que les centristes du campement apprenaient à planter des choux... Les pauvres n'avaient pas les moyens de se lancer dans le commerce hippique, et d'y faire fortune comme la plupart des Seigneurs chrétiens-démocrates.
Des bruits de chevaux en plein galop et des plaintes vinrent troubler sa sanglante méditation. Cela venait d'une bonne centaine de mètres, à l'est... En direction de la frontière avec les terres d'Actu.
Discrètement, de branche en branche, Imthere s'approcha, la main sur son épée. De son poste d'observation, il put voir... Des reîtres en armes tournaient autour d'une bande pauvres erres désarmés. Imthere ne bougea pas.
Il reconnut le cavalier à la tête de l'escouade...
"_ Vortexb... murmura-t-il en se mordant les lèvres, rageux. Le fameux trolleur fasciste allait et venait sous ses yeux, entouré de sa troupe de vils manants à la chemise noire.
"_ Commandant, dit l'un d'eux, aucun de ces rouges ne nous a échappé...
Imthere vit le terrible Vortexb opiné du chef. Les reîtres sortirent leurs armes à feu et tirèrent dans le tas. Les prisonniers s'écroulèrent, kickés de manière particulièrement barbare nous rappelant les heures les plus sombres de notre histoire [...] car n'oublions pas que le ventre d'où sortie la bête immonde est encore fécond, cela ne doit plus jamais se reproduire.
Mais reprenons où nous en étions.
Imthere avait reconnu les exécutés: des trolls communistes sans foi ni loi avec qui il avait souvent eu maille à partir. Ce n'était pourtant pas l'opinion politique des victimes qui expliquait l'inaction de Imthere. Le centriste voulait comprendre... Il y a quelques mois, les troupes de la Méluche dominait Actu... Que se passait-il ?
Imthere resta dans son arbre, circonspect, tandis que la horde sauvage retournait sur ses terres d'origine... Quand elle fut certain que sa présence n'était plus qu'un souvenir, Imthere sortit de sa cachette. Il eut un regard pour les cadavres. Les types n'étaient pas des victimes innocente, ils étaient armés.
Imthere regarda ensuite en direction de la frontière. Il se passait quelque chose dans les terres d'Actu...

"(n'a pas le permis)"

Copain !

sturmgewehr 44 enleva son casque en même temps qu'il entrait dans sa tente. Il posa son épée sur le bord d'une table, un écuyer vint l'aider à ôter son oppressante armure. Il ressemblait à sous-marin ainsi travesti...
L'écuyer lui parla:
"_ Son excellence est là, mon général..."
Sturm ne se retourna pas pour interroger son écuyer. Il lui donna immédiatement son congé. Dehors, la troupe braillait. Les pans de l'entrée de la tente frémirent... un courant d'air pénétrait la fragile structure en tissu.
Sturm se retourna. Wishyourbeer lui faisait face, les mains dans le dos, un sourire serein au visage.
"_ Votre excellence... vous venez me retirer mes crédits ?
Wish ria de la grinçante boutade. Le général Sturmgewehr venait de se poser dans son siège curule, écrasé comme une machine vieillie et fatiguée.
"_ Au contraire, général... La Troïka, que je représente, m'envoie vous féliciter...
Wishyourbeer se répandait sous la tente, il laissait vagabonder son regard sur des objets, des détails... Il faisait semblait de porter de l'intérêt aux quelques coquetteries présentes. Tout cela l'ennuyait profondément.
_ C'est trop d'honneur... lui répondit Sturm dans un bâillement.
_ Vous ne devriez pas être aussi aigri, général. Sans votre concours, Dieu sait ce qui serait advenu de Actu...
Sturm se braqua.
_ Je vois ce que vous voulez dire. Je n'ai pas d'animosité particulière envers les communistes et les forces progressistes, comme vous et les vôtres pouvez en avoir. Mais je ne supporte pas le désordre, et encore moins le chaos qui menaçait de sévir. Je n'ai agi que pour l'ordre des choses... me suis-je bien fait comprendre ?
Wish le regarda dans les yeux. Il sourit. Sa figure n'avait rien d'humaine. Ou de ce qu'on voulait prétendre d'un humain... C'était une doucereuse ironie qui se lisait sur ce visage. Un brin de compassion de mauvais goût.
Wish opina du chef, pensif.
_ Vous êtes un homme droit, général. Nous apprécions. Nous aimons tous les deux l'ordre. Les choses sont ainsi. Il était inacceptable de laisser Actu entre les mains de trolls rouges, quand les nôtres commençaient à se civiliser...
Sturm se leva, rageux. Quelque chose le gênait... ça titillait sa conscience qu'il voulait tranquille.
_ Les vôtres... votre mot est bien doux. Je n'ai jamais supporté vos guignols bleus marines, et il ne s'en est tenu qu'à moi et mes principes pour que le Parti de l'Ordre est une armée digne de ce nom face aux milices de Placeaupeuple, ce clown...
Il se servit une coupe de whisky. N'en proposa nullement à son "invité".
_ L'avez vous capturé ? demanda Wish en parlant du leader de gauche de Actu.
_ Nan, il nous a échappé. Il s'est replié à l'ouest, derrière la frontière.
Le sourire de wish s'agrandit.
_ Qu'avez vous prévu de faire ?
_ Rien. Qu'il se débrouille avec les libértarés. J'ai entendu des bruits étranges sur ces derniers... Parmi eux se trouve un homme capable de couper du bois avec la tranche de sa main. Je trouve cela intéressant.
_ Vous pensez l'enrôler ?
Sturm arrêta sa coupe au bord de ses lèvres. Il regarda son financier, atterré:
_ Pas du tout ! Mais ma maison chauffe au bois et j'ai perdu ma hache.
Dieu, qu'il mentait très mal... Wish opina du chef, lascif. Il tourna autour de Sturm comme un vautour, et piqua comme une guêpe:
_ Si j'étais vous, je ne laisserais pas ce communiste en liberté... même sur les terres du forum politique. Les libéraux n'aiment pas les collectivistes, entendons-nous bien. Mais ils sont naïfs. Ce sont des idiots utiles... Les idées collectivistes prolifèrent sur leurs terres sans qu'ils ne s'en rendent compte.
_ Vous financez une cinquième colonne chez ces clowns ? Demanda Sturm en buvant une rasade d'alcool.
_ Je ne peux pas vous répondre, lui dit abruptement Wish, en conservant son sourire. Sturm avait envie de le tuer.
_ Je comprend... Faites attention de ne pas vous brûler les ailes, les libéraux n'aiment pas l'argent gaspillé...
Wish ria de bon cœur. Il était vraiment détendu... trop peut-être ?
N'eut pas le temps de pousser plus loin sa formidable réflexion. Un de ces lieutenants débarqua en tempête sous sa tête, plus tendu qu'angoissé. Encore en arme, le type, le visage fouetté par des branches et des ronces...
_ Yuyuchan, qu'est ce qui vous prend ? Imbécile.
Le lieutenant du général baissa la tête d'un rapide mouvement de menton. Il salua rapidement le mécène qui le regardait d'un regard perçant.
_ Excusez mon intrusion mon général, mais nous avons capturé des prisonniers...
_ Il serait en effet étonnant que vous en libériez, se moqua Wish. Yuyu ne se laissa pas démonter par le discours persifleur et continua son rapport. Ça avait l'air sérieux...
_ Un homme et un nain sémite... Je les ai fait venir pour que vous puissiez vous rendre compte...
Les faits dépassèrent les mots du lieutenant Yuyu ( quel nom, quand même...) deux gardes poussèrent les prisonniers à l'intérieur de la tente... Le visage de Wish se décomposa sur place, ce que remarqua Sturm... Si le nain sémite lui était totalement inconnu, l'autre, le grand gaillard, lui disait quelque chose. C'est comme si ils avaient fait l'Indochine ensemble...
"_ Ricco, pauvre imbécile, que fais-tu ici ? Lui demanda, amer, le général. Superstitieux, le général pensait que la présence d'imbécile à ses côtés pouvait déteindre sur les événements. Il était gâté.
_ Ah, Sturmie, si tu savais...
Yuyuchan brisa les heureuses retrouvailles en continuant son filandreux rapport:
_ Nous les avons découverts dans la forêt. Ils tentaient de voler une crémière... Elle était en train de les bastonner quand nous sommes arriver.
Sturm regarda Ricco, affligé.
_ Ricco...
_ Quand au petit métèque... Mon général, c'est une urgence. Il agit sur le moral des hommes et répand la sédition ! C'est insupportable...
_ que voulez-vous dire ?
_ Il n'arrête pas de parler de François Hollande !
Le silence se fit. Sturm mis sa main devant sa bouche, comme désolé. Il regarda le nabot, et se félicita, si les dires de son lieutenant s'avéraient authentiques, de la présence d'un bâillon sur sa bouche... Il regrettait qu'il n'en soit pas de même sur Ricco.
Sturm remarqua que Wish se tenait dans l'ombre et que les prisonniers ne l'avaient pas remarqué. C'était mieux ainsi.
Il regarda son lieutenant et l'interrogea en profondeur, sceptique.
_ Il parle de François Hollande ? Tout le monde peut faire des oraisons funèbres satiriques si ça le chante...
_ Il répand son programme partout ! De la vermine socialoïde...
_ Un programme ? S'exclama Sturm. François Hollande a un programme ?
_ Hélas... dit Ricco à la cantonade... Il remarqua une silhouette qui s’ingéniait à se cacher derrière une tapisserie... le grand brun beau, sportif, idéologiquement pure, victime de l'axe effect à chaque fois qu'il sortait à la plage ou a la piscine, se contorsionna pour deviner qui pouvait bien être cette étrange personne qui désirait rester anonyme... sans doute une amitié particulière du Général. Ah, ces militaires... de grands romantiques !
_ Oui, ce petit monstre répand partout sa parole d'évangile... à cause de lui, plusieurs de nos mercenaires belges veulent participer au Tournoi socialiste !
Sturm demeura placide quelques instants. Puis son ventre gronda, il avait visiblement une faim de glouton. Son cerveau se remit en marche, et le reste avec.
_ Parce que François Hollande est candidat ?
_ Cela semble sérieux...
Sturm regarda le vulgaire socialiste en train de se convulser à ses pieds. Son bâillon menaçait de rompre à tout instant, tellement la pression qu'exerçaient ses paroles étouffées s'intensifiait de grommellement en grommellement.
_ François Hollande président ? On croit rêver ! Foutez moi ce nabot dehors !
_ Et Ricco ? Demanda Yuyuchan ( quel nom, quand même... je le redis parce que ça me choque encore.)
_ J'ai à lui parler...
Les deux gardes qui accompagnaient Yuyuchan ( décidément, je ne m'y fais pas...) traînèrent le fanboy de françois Hollande dehors, tandis que Ricco restait à l'intérieur de la tente, à genou, en face du Général, prêt à ...
_ Ricco... Qu'est ce tu fiches ici ?
_ Je ne peux pas en parler, c'est une mission secrète.
Sturm lui mit une baffe mémorable en travers de la gueule.
_ Je suis chargé par la Troïka de mission suicide, impossible et frauduleuse sur le plan morale. J'étais en planque chez le Seigneur Parhassus quand on m'a demandé de profiter de l'occasion de la visite du Modérateur Paulop pour l'assassiner... le modo, pas le seigneur... Quand ce vulgaire petit socialiste s'est mis en travers de mon chemin. J'ai été obligé de le prendre en otage pour pouvoir m’enfuir en deltaplane. Nous nous sommes perdu dans la Forêt d'Actu et avons tenté de survivre tant bien que mal...
Sturm lança un regard furieux vers la tapisserie derrière laquelle se cachait Wish. Il faisait bien...
_ Pourquoi ne t'ais-tu pas débarrasser du nabot ?
_ Il trop kawaïe... surtout quand il pleur.
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Sturm plissa des yeux, visiblement sceptique et... affligé.
http://images.lpcdn.ca/435x290/201106/18/342021-premier-ministre-italien-silvio-berlusconi.jpg
_ OK. Gardes, fichez le dehors aussi.
Ricco se débattit comme il put lorsque les deux gorilles l'attrapèrent par les épaules. Cela ne servit à rien. Il eut très mal au derrière les pompes des deux lansquenets vinrent se porter au niveau de son fessier.
Sturm se tourna vers la tapisserie derrière laquelle se cachait Wish.
_ Votre excellence, sortez de là ! Vous êtes ridicule... suivez-moi, plutôt.
timidement, Wish sortit de sa cachette. Il épousseta son costume et se redressa, marchant d'un pas fier pour faire celui qui n'avait rien à se reprocher. C'était en effet le cas. Il n'avait pas prévu de croiser Ricco aujourd'hui. Cet idiot était sensé être en sommeil en la demeure de Parrhasus, que la Troïka avait eu bien du mal à convaincre de la rejoindre. Ce bras cassé devait être l'agent traitant d'une vaste toile d'araignée... Que fichait-il ici ? Y avait-il eu échec ? Pourquoi la Troïka ne l'avait-elle pas prévenu ? C'était un monde, ça ! Un complot !
Wish suivit Sturm qui sortait de sa tente. Il marchèrent à travers le camp. L'odeur du fer chaud et de la poudre noir lui piquait des yeux, bien plus que la fumée ou la vue des blessés... Ils arrivèrent au niveau d'un trébuchet. Le nabot de tout à l'heure s'y trouvait, là où on était sensé disposé une pierre ou un boulet... Mais enfin, dans le dernier cas, il n'y avait pas de problème. Le boulet était en place.
_ C'est une idée que j'ai eu... tous les socialistes idiots et inoffensifs qui nous tombent entre les mains sont envoyés de l'autre côté de la frontière.
_ Comment cela fonctionne-t-il ? Demanda Wish, en couvrant son nez d'un mouchoir de soie.
_ Comme ceci ! D'un coup d'épée empruntée à un soldat, Sturm coupa la corde qui régentait le dispositif. Le trébuchet se mit en branle rapidement et largua dans les airs l’indésirable, qui s'éleva dans un grand cri.
_ Mes officiers adorent cette machine... Un cadeau du Seigneur Claude Guéant.
_ Un homme de qualité..." dit Wish, en voyant la silhouette du petit caporal s'éteindre et disparaître dans le ciel.

"_ Essaies encore !
_ Je crois que c'est bon pour aujourd'hui...
_ Obéis, sinon je te casse le bras.
XKCD était sceptique. Il le manifesta par un soupir qui n'apaisa pas la colère de Plutonium...
_ Un véritable libéral doit savoir se battre...
_ Mais je ne veux pas me baaaaAAAAAh !"
Il chuta encore, son bras prit dans une clé. C'était une situation embarrassante. Devant lui, Pod Emix baillait. Lui aussi était passé par là. Il avait amende honorable, aujourd'hui il s'en fichait. Voir les nouveaux subir cette épreuve ne l'amusait même plus.
Chaque novice devait passer ce test. Une nécessité, d'après le modérateur sauvage. Une torture sadique, d'après le commun des mortels. Même Darkman, de son temps, n'était pas aussi dure.
_ Si tu ne sais pas te défendre, tu ne pourras pas te défendre face aux hordes collectivistes que le monde entier nous envie...
_ Tu exagères, dis Secession, qui écoutait encore sa musique dépravée sur son Iphone, Pezz est un tas d'os. Tu prends son drapeau de la CGT pour le frapper et c'est réglé.
_ Certes, dit Plutonium qui étranglait XKCD avec son bras, mais imagine que tu te retrouves à face à un Soralien...
Fffanatic observait le visage du matheux XKCD... passer du rouge... au bleu... au violet... sa langue pendre. Tout ceci était ridicule. Lui aussi était passé par là. Il avait mit une raclé à Darkman. Celui-ci lui en voulait encore. Visiblement. D'aucun prétendait que Fafa avait formé Plutonium à la lutte greco-latine. Certain rétorquait à d'aucun que Plutonium s'était entraîné contre des ours polaires dans le grand nord, ce qui pouvait expliquer leur disparition. Beaucoup avançait l'idée à d'aucun et certain que Plutonium était le fils caché de Chuck Norris. Mais d'aucun et certain lui rétorquaient que si cela était le cas, alors il n'y aurait pas d'histoire à raconter et que celle-ci se serait terminée dès le premier chapitre avec un " Plutonium arrive à faire réfléchir un frontiste comme Chuck Norris a réussit à faire réfléchir les communistes."
Ceci n'étant pas le cas, personne n'était d'accord pour déterminer l'origine des facultés de Plutonium pour la violence. On avait avancé l'hypothèse d'un voyage initiatique à Fukushima... ou d'une trop grosse consommation de DBZ.
Ce n'était pas là. La réponse était tout simplement que Plutonium en avait dans le pantalon et qu'elles pesaient leur poids.
Le silencieux Fafa prit la parole:
_ XKCD, utilises tes forces pour lui cogner la tête avec l'arrière de ton crâne, et profites en pour reprendre l'initiative.
XKCD suivit le conseil. Se rata lamentablement. Plutonium était plus énervé qu'avant.
_ XKCD ! Hurla L-Ryuzaki comme les japonais. Change de stratégie, sans quoi je conclurai que tu aimes te faire dominer, petit déviant !
L-Ryuzaki avait en tête VRP qui était resté plusieurs heures dans la position de XKCD sans se plaindre... M'enfin, me direz vous, c'est dans la nature des centristes de se faire frapper et dominer...
XKCD tapa sur le sol avec sa main encore valide. Il abandonnait. Plutonium le libéra et lui jeta un regard de glace:
_ Si tu n'y arrives pas, tu ne deviendras jamais un vrai libéral.
Essoufflé, XKCD s'étala de tout son large sur le sol. Il regarda autours de lui et interrogea les têtes qui le regardaient:
_ Quelqu'un a déjà battu Plutonium ?
Personne ne répondit. Fafa était parti quant à lui, en forêt. Secession sourit... il savait pourquoi, et cela l'amusait. Il en aurait presque rit tout seul, mais ne tenait pas à passer pour un idiot.
_ Secession ! Hurla Ryu comme les japonais. que signifie ce sourire idiot sur ton visage !
_ Heu... rien, dit-il en s'éclipsant. Sinon, XK', j'ai jamais battu Plutonium... de toute manière, je ne suis pas vraiment libéral...
_ C'est vrai, dit abruptement le modo, bras croisés et regard sévère, tu n'es qu'un vulgaire conservateur proche de ses sous...
Secession lui fit un bras d'honneur en s'éclipsant dans les bosquets. LE modérateur ne bougea pas d'un poil, il avait mieux à faire que de s'emmerder avec ce geek fan de la guerre civile américaine, capable de manger du tofu devant "autant en emporte le vent"...
_ Je ne comprend pas, dit XKCD en se relevant, si personne n'a battu Pluto à la lutte... qui est vraiment libéral ici ?
_ Personne, dit Pluto en s'éloignant dans le vent qui se levait, je suis le seul vrai libéral de ce Pays...
_ C'est ça, railla Pod, et moi je suis le dernier des Mohicans ?
Les poils du modérateur s'hérissèrent de rage.
_ Quand on prétend que le Fouquet's est une brasserie populaire, on la ferme !
_ C'est mon patron qu'a payé ! Rétorqua Podouille en se levant du tronc d'arbre où il pionçait tranquillement les après-midi de pleine lune.
_ Raison de plus ! Sarkozyste !
_ Facho !
_ Je vais te faire mordre la poussière, le menaça le modo en faisant craquer ses phalanges.
_ Voii ! Hurla Ruy' comme un étrange épéiste argenté nippon mais italien, issu d'un vulgaire shônen. Voii !! Si vous vous battez, c'est moi qui vous ferai mordre la poussière !
_ Toi le belge, ça va ! La ramène pas !
_ Stupide modérateur détraqué ! Je ne te permet pas !
_ JE me permet tout seul ! Cracha Pluto.
Tandis qu'ils continuaient à disserter gaiement sur le pourquoi du comment du sens de la chose tournée d'une certaine façon, d'après une épistémologie hayeckienne, ils ne pouvaient entendre le bruit sourd d'un missile qui fonçait sur eux. Qui se rapprochait. Mais ce n'était pas un missile. Cela se rapprochait, à grande vitesse. Grossissait à vue d’œil. Mais aucun d'eux ne le voyait.
Pluto n'avait jamais mordu la poussière. Mais ce qu'il reçut en pleine poire valait toutes les KO du monde... Frappé de plein fouet par le mystérieux projectile, le modérateur s'écrasa au sol, inerte, éteint, fracassé.
"_ Voiiii ! Je crains que nous n'ayons un grave problème...

enfin

"L-Ryuzaki avait en tête VRP qui était resté plusieurs heures dans la position de XKCD sans se plaindre"

J'ai véritablement éclaté de rire à ce passage

Ces chroniques m'avaient manquées.

Claude Guéant wtf

coco69100 Voir le profil de coco69100
Posté le 1er juin 2012 à 22:57:12 Avertir un administrateur
enfin

http://funtimeshad.com/wp-content/uploads/2008/07/hello-kitty.jpg

imthere Voir le profil de imthere
Posté le 1er juin 2012 à 23:30:01 Avertir un administrateur
"L-Ryuzaki avait en tête VRP qui était resté plusieurs heures dans la position de XKCD sans se plaindre"

J'ai véritablement éclaté de rire à ce passage

Ces chroniques m'avaient manquées.

Je dois m'excuser pour ce contretemps fâcheux et inadmissible. Mais j'ai une période de doute, ne sachant plus trop ce que je voulais faire et où je voulais aller. Maintenant je sais. Je suis installé chez les libéraux, on va pouvoir parler de trucs intéressants avec Darkouille ( j'adore ce surnom ) et Fafa, Plutouille ( je l'aime moins celui-là) et ses combats shônenesque, Dark_Magean et la nouvelle génération de libéraux plus gentille et ouverte ( XKCD, Imperitum, Curtiss, tout ceux-là) qui, dans la vie réelle du Fopo, sont réellement des forumeurs sympathiques.
Ah oui, quand Thatcher et Dany vont intervenir ça va être dantesque Du gros niveau. Belleguarigue nous a prouvé hier que le troll payait bien, on va bien s'amuser avec lui aussi.
Je vais être beaucoup plus présent maintenant, car ça va devenir vraiment intéressant... Je vais être plus inspiré qu'avant.
Je vais aussi caser Sheeta, la seule fille du forum depuis Valcmwa... Reconnue comme telle.
Je vais être beaucoup plus présent maintenant.

Secession Voir le profil de Secession
Posté via mobile le 1er juin 2012 à 23:53:45 Avertir un administrateur
Claude Guéant wtf

J'hésitais entre Brice Hortefeux et Pasqua, mais Guéant était dans le vent de l'actualité fraiche...

"_ Brûlez-le !
_ Calmes-toi, Pluto, dit un Paulop légèrement plaintif.
_ Tu te fais du mal pour rien, Pluto, rajouta un Anken compréhensif.
Pluto continua ses vas et viens incessants autour du mystérieux projectile criminogène et étranger. Le mystérieux objet animé était au cœur des regards tantôts curieux, tantôt hostiles, tantôt... admiratif.
_ Ce troll... une oeuvre d'art !
_ Ta gueule, VRP !
Pendant que le modérateur évacuait sa rage par des mots tous plus acides et sulfureux les uns que les autres, Bustercall, en bon esprit rationnel et cartésien, tendait de comprendre la situation. En regardant le ciel. Et plus particulièrement vers l'est, vers Actu.
Car ainsi XKCD lui avait fait son rapport, bien embêté:
"_ Le nain est arrivé du ciel... ou plutôt, il en est tombé. Il venait de l'est. Comme un bolide... un missile... Pluto se l'ai prit en pleine poire. Anken essaie de la soigner avec sa médecine de druide... enfin essaie parce que... Pluto veut l'étrangler. Enfin, bref. Sans doute un lancé de nain, c'est un jeu populaire chez les immigrés du 15-18 de chez Actu. Une tradition ancienne de noeliste...
Bustercall savait tout cela. Le philosophe avait soigneusement noté dans son petit calepin les dires du novice. Qui se tenait voûté, le dos endoloris...
_ Tu es sur que ça va ? lui avait-il demandé, inquiet.
_ Ouais, c'est juste l'épreuve d'initiation que j'ai encore plantée...
_ L'épreuve d'initiation ? S'était étonné Buster, fronçant ses épais sourcils de jeune sage ( il n'avait, hélas, pas de barbe... Il avait essayé un chapeau, mais tout le monde s'était moqué de lui. Depuis, il s'essayait au keffieh. Ca lui donnait un petit côté guérilleros tiers-mondiste qui plaisait aux étudiantes des Beaux Arts ou en Lettres...)
_ Oui, on doit battre Pluto à la lutte gréco-romaine pour devenir un vrai libéral !
Buster était parti dans un grand éclat de rire, mais la mine défaite du novice l'invita à plus de mesure dans ses réactions...
_ Il n'y a pas "d'épreuve d'initiation"... Le libéralisme est une philosophie politique personnelle, une voie individuelle qu'il faut se tracer... Ce n'est pas une secte ou un parti. On est pas à LO où le poste de porte-parole se décide autours d'un catfight-wrestling+boue digne de fort Boyard...
XKCD l'avait regardé avec de gros yeux.
_ Comment ça ? Mais VRP...
_ VRP le provoque. C'est normal que ça finisse dans la poussière, dit Buster avec un petit sourire ironique en coin.
_ Mais...
XKCD s'était rendu compte qu'on s'était bien foutu de sa gueule. Buster trouvait cela... vraiment pas bien. Avant que le jeune normalien puisse faire part de ses plaintes, Buster s'en était allé vers d'autres cieux.
Et il se trouvait là, à scruter le ciel. Il entendit des branchettes se briser derrière lui, et l'herbe se coucher sous des pas silencieux.
"_ Voiii ! Buster ! Que fais-tu ? VRP est en train de se prendre une bonne tripotée par Pluto...
soucieux, Buster lui répondit:
_ Le mystérieux projectile n'est pas arrivé en combustion... Il ne vient donc pas du ciel.
_ Voiii ! Buster ! Tu confonds les humains et les météores. Continues comme ça et je vais finir par te le rafler ton titre d'érudit...
Ne se laissant pas démonter par les jérémiades du belges, Buster continua. Il se tapotait de temps en temps le menton. Ça faisait classe.
_ Il vient de l'est, donc de chez Actu... Il a été expulsé. Éjecté. Propulsé. Mais pas asse fort pour atteindre la haute atmosphère. Quel objet peut permettre ce prodige, à ton avis, Ryu ?
Avec l’aplomb d'un japonais devant Hiroshima, Ryu répondit:
_ Mon pied. Ou un trébuchet.
_ Utilise-t-on des trébuchets ou des pieds au lancé de nain ?
_ Non. On le fait à l'écossaise, comme pour le jeté de tronc.
Buster marcha en cercle un petit instant, puis revint au devant du libéral-conservateur.
_ Nous sommes donc bel et bien devant un lancé de nain ! Conclut Buster en tapant du poing sur sa paume.
Ryu demeura... sceptique. Comme un samouraï devant le mystère de l'existence, ou une mouche devant un steak.
_ Certes. Ou peut-être n'est-il pas un nain du tout ?
_ Cela mettrait en pièce ma belle théorie ! S'insurgea l'érudit.
_ Voii ! Tu connais même pas ma théorie, alors, hein ! On est sur au moins que le truc qui s'est fracassé sur le coin de la gueule de Pluto est vivant ? Organique ? Conscient ?
_ Ce n'est pas un satellite, c'est déjà ça... se rassura Buster. Comme il put...
_ Nous avons peut-être à faire à une machine vivante... Un truc à la Descarte. Un corps sans âme et sans conscience, animé et obéissant à une mécanique précise...
_ Un robot ?
_ Voii ! Tu as dit que c'était pas un satellite ! S'insurgea le nippon noir.
_ C'est vrai... Et puis il vient de chez Actu quand même, et des zones alentours. Les barbares ne peuvent être si évolués...
Les deux esprits einsteiniens réfléchirent ainsi pendant plusieurs minutes. Parfois, ils changeaient de place. Il leur arrivait même de modifier la position de leur poing sous leur menton.
_ Il nous faut interroger le suspect ! Conclut pour la seconde ( ou troisième) fois Buster, en claquant des doigts.
_ C'est la meilleur chose à faire, pour l'instant, dit Ryu en lui emboîtant le pas.
Ils retournèrent donc sur le lieu du crime où VRP finissait de se prendre une bonne raclée en bonne est du forme. Tous les libéraux étaient là, bien présents, aucun déserteur, sans faute.
Hormis Sanksion.
"_ Dite ! S'exclama une voix aigue et curieuse. Pourquoi VPR il aiment ce fair fraper ?
_ Coco... se lamenta Sécession qui était revenu des bois en même temps que Fffanatic en entendant Pluto hurler de douleur.
_ Ben quoi ? C'est bizarre, non ?
Bras croisés et aussi droit qu'un bonzai, Ryu dit:
_ VRP est un déviant. Il subit un traitement de déviant. Il a ce que mérite les déviants. Et il en profite. C'est un gros déviant.
Comprenant que Pluto était trop occupé pour s'occuper des affaires courantes, Buster se tourna donc vers Paulop. Et lui demanda, sans détours, l'autorisation d'interroger le mystérieux volant pour poursuivre son enquête.
"_ Il est à la cabane. J'ai chargé Pod de le surveiller.
_ Surveiller un objet ? Il est si précieux ?
Paulop planta deux secondes, comme un vieux jeu Tomb Raider des années 90 sur PC. Bien entendu, Paulop ne faisait pas subitement corps avec le décors.... Il n'était pas doué de ce pouvoir. Mais son regard en disait long. Paulop, à cet instant, aurait voulu être une plante.
_ Buster. C'est caporalblutch... Le petit emmerdeur que je me suis farci pendant mon voyage de retour.
_ Que vient-il donc faire ici ? S'enquit Buster, curieux. Sa raison défaillait...
Patient et compréhensif, Paulop tenta de trouver trois raisons de ne pas frapper Buster: il était modo, et en tant que modo, il ne pouvait ce permettre un tel écart; deuxième raison, il était un elfe, et les elfes sont pacifiques, blonds, cool, et fument des herbes étranges; ultime raison, enfin... Paulop n'aimait se battre et massacrer des frères humains seulement dans les jeux-vidéo. Dans la réalité, c'était moins cool. Un peu comme éventré un chinois homosexuel, voyez-vous ? Non... moi non plus.
Bref.
_ Buster... J'aimerais aussi savoir pourquoi ce triste sir s'est retrouvé à faire l'homme canon. Il est à la cabane avec Pod qui le surveille.
Buster opina du chef. Il quitta les lieux alors que VRP était en train de gouter aux graviers, sous le regard circonspect de ses camarades.

Buster arriva devant une charmante cabane, tout ce qu'il y avait de rustique et de pittoresque. L'ouvrage en épicéa avait été construit par des suisses venues de Pologne. Tout avait trouvé la chose formidable et on avait conclu que, vraiment, la mondialisation était super et que _ Thatcher eut mieux de la mettre en veilleuse quand il la critiquât.
La cabane était tellement au fond du jardin qu'elle n'y était plus et tenait sur des piliers en bois, au -dessus de la surface de l'eau ( en-dessous, le confort est passable), rajoutant un côté enchanté à l'ouvrage campagnard.
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Buster s'aventura à petits pas sur la passerelle menant au quai et toqua à la porte.
"_ Entre !
_ Il faut tirer la bobinette et la chevillette, ou l'inverse ? Demanda Buster qui n'était pas très au fait, contrairement à Paulop, des nouvelles technologies...
Buster entendit des bruits de pas à l'intérieur de la bicoque biscornue. Dans un craquement sourd, la porte fut hottée de sa place, Buster remarque une paire de quatre doigts de part et d'autres de la porte, qui la tenaient.
Mise sur le côté, le vide laissée permit à Pod Emix de se découvrir.
_ Entre...
A peine entré, Buster put prendre la température de la pièce...
_ Vulgaire brontosaure volant ! Illettré sans esprit ! Petit caboteur des iles ! Naufrageur d’imbécillité ! Souillure en bicarbonate ! Paillasson corse ! Tu as parlé ! Tu as trahis ! Tu as dénoncé ! Tu as vendu ton blanc de culotte ! ...
Buster n'avait jamais vu le Seigneur Parrhasus en si mauvaise posture. Enchainé au mur. C'était vraiment désolant pour un personnage de sa qualité qui savait piqué une tête dans une piscine sans toucher le fond ( mieux ! Il remontait à la surface...)
Il remarqua aussi l'étrange personnage à ses côtés, en train de se restaurer la bedaine décharnée, festoyant de petites choses frugales, sans un mot.
_ Si tu y comprends quelque chose... Dit Pod, visiblement désespéré. J'ai tout essayé pour les faire taire. Même de leur chanter du Henri Dès.
_ Tu as essayé de leur faire tenir une conversation avec lesjosdepekin ? Demanda l'érudit, songeur.
_ Bien entendu ! C'est même la première chose que j'ai faite...

Visiblement, cela n'avait pas fonctionné. Buster et Pod regardèrent un moment Parrhasus alpagué un Caporablutch, placide, mangeant bruyamment, lui lançant de temps en temps des regards aussi expressifs que ceux d'une vache.
- Excuse-moi Seigneur Parrhasus, mais j'aimerais m'entretenir de certaines choses avec le satellite ici présent...
_ TOI ! LE SARKOZYSTE ! TU TE TAIS !
L'impolitesse du propos choqua massivement Buster. Ses joues rougirent et se gonflèrent comme des petites cerises murissants au mois de juin.
_ Je ne te permet pas ! S'insurgea diablement l'ancien sarkozyste reconverti.
_ $**ù ^$$*ùù !! Et vas *ù:;$^$ !
_ Rhooo ! Je te demande de t'arrêter !
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_ Ta mère, je lui ù**^$$!:! et je lui ^$*ù* en lui ^$$ù*!ù*^$ !!!!!
Outré, Buster se tourna vers le geôlier, blasé.
_ Il me faut interroger sur le champ interroger le nain. En sécurité et en lieu sûr.
_ C'est pas un lieu sur ici ? L'interrogea Pod à coup de menton. La communauté investie toutes ses économies dans cette prison... et je fais le maton bénévolement.
Buster entendit la maison craqué. Son regard analysa rapidement les traces d'humidité et de moisissure aux murs et au plafond.
_ Je voulais dire, en toute tranquillité...
_ Il risque pas de s'échapper ? interrogea, sceptique, Pod en montrant le petit caporal du menton.
_ Si c'est un nain, non, si c'est un satellite, encore moins.
_ A mon avis, c'est un noob.
_ Seule une dialectique empirique nous permettra de statuer sur la nature du mystérieux projectile organique...
Pod se dirigea vers le petit Caporal et l'attrapa par l'épaule.
_ T'es sur que tu veux lui causer ? Il dit des choses bizarres...
_ Comme tous les manants errant dans nos campagnes...
_ Non mais eux parlent de drogues et de bouffe, de fientes de hibou et de Dieu. Lui, dit Pod en agitant le petit caporal, il est vraiment bizarre.
_ C'est un ordure ! Hurla Parhassus, excédé.
_ Que dit-il de si étrange ?
Pod, tel un contrebandier faisant le négoce de sa contrefaçon, fureta à droite à gauche histoire de vérifier qu'il n'y avait pas d'oreilles indiscrètes.
_ Ce petit con parle de la Fraise des bois ! hurla Parrhasus. Il faut le brûler !
_ François Hollande ? S'étonna Buster.
_ Tain ! Seigneur de mes deux, t'as cassé mon effet de styles.
_ Vengeance."
Songeur, Buster se frotta le menton. Ça le grattait.
_ Depuis quand les satellites sont-ils du côté de François Hollande ?
Décidément, le mystère s'épaississait. La chose se révélait coriace, et Buster essayait de mettre tous les éléments de son côté. Celui de droite, de préférence.
_ Euh... Ce n'est pas un satellite.
_ C'est vrai, c'est un nain.
Buster essayait d'analyser les possibilités que revêtait la chose ainsi découverte: si des nains, armés de satellite, s'alliaient avec François Hollande...
Les yeux du philosophes s'écarquillèrent. La chose terrible révélait ses sombres oripeaux. Brume de mauvaise augure...
_ Il faut que je lui parle !
_ Paulop t'a un peu parlé de lui ?
_ Oui, il m'a fait part de son incroyable épopée.
_ Il a du raconté que ce qui l'arrangé... maugréa le Seigneur conservateur, dans son coin, enchainé. Ses tendons ne répondaient d'ailleurs plus...
_ Oh, ça va, hein ! Non mais ! Dis donc ! Enragea Buster qui commençait à avoir du mal à supporter l'irascibilité du Seigneur déchu. Buster le comprenait. Lui qui avait joué avec les étoiles, voilà qu'il devait maintenant à s'adapter aux osselets sur un bois pourri. Buster ce dit que ce ne devait vraiment pas être confortable.
_ Donc faut faire attention, reprit le gardien, c'est un esprit manipulateur et pervers. Une sorte de Magnotta et Merah dans un seul corps...
_ Surtout Merah...
_ Ruhe, Parha ! Hurla Pod qui n'en pouvait plus. Son salaire, ses conditions de travail, le traitement qu'on lui réservait. Il avait parfois envie de s'indigner... écrire à Stéphane Hessel et partir avec lui libérer la Palestine avec une armée de 300 Lamas élevés par Windaube ( voir "Windaube s'essaie au dumping agricole en Amérique du Sud") s'enfuir à Barcelone, sur la Place de la Catalogne et ****** tous les petits chatons qu'il croiserait. Trouver la femme de sa life, faire un mariage modeste devant Christian Estrosi à Nice et offrir un repas à sa promise aux Fouquet's, cette modeste petite auberge des faubourgs parisiens, un peu comme dans la Belle et le Clochard. ( y a Montmartre pour ça, sinon...)
Mais voilà. Pod était maton bénévole dans une prison en bois, à subir les excès de l'autre aristo et le mutisme glacial du nabot... Sans oublier les questions idiotes du BHL local, là... à se gratter son menton imberbe pour se donner des airs. Il allait sortir tout à l'heure, Pluto allait encore lui gueuler dessus en lui rappelant qu'il "n'es pas payé à rien foutre !" alors qu'il est pas payé !
Après, y aurait les petites tapettes de novices qui viendraient lui moudre des tortillas sur le dos, avec leurs réflexions à deux francs et leur sourires de vieillard atteint d'Alzheimer. Manquerait plus qu'il tombe sur un communiste.
Comme Pezz. ( voir "Windaube sauve Pezz d'une énième noyade non-volontaire")
Pod sentit une petite main serrer la sienne. Et un regard plein d'espoir croiser le sien. C'était le petit caporal qui reprenait vie.
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_ Ne t'inquiètes pas, Pod. François Hollande sera Président et tu paieras plein d'impôts.
Petit sourire satisfait du devoir bien fait.
_ Je ne le veux plus ici. Noie-le.
_ Je ferai le nécessaire, répondit Buster, prit de résurgences sarkozienne ( non, c'est intérieur, ses épaules sont parfaitement stables sinon j'écrirais: "répondit Buster, prit soudain d'une terrible crise d'épilepsie")
Ils sortirent. Buster tenait à vérifier chacune de ses hypothèses. Il usa de sa subtilité légendaire et sans faille pour y parvenir:
"_ Dis moi, petit, tu veux boire de l'huile ?
Le petit caporal regarda son interlocuteur avec une certaine méfiance agacée... Le genre de regard qui dit: " on se connait à peine, et tu me les brises déjà. C'est un peu tôt, non ?"
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Soyez rassuré sur la moralité du petit Caporal... C'était en fait de la frayeur. Il s'imaginait brusquement à la place d'un homosexuel chinois attaché à un lit dans une vieille pension des bas quartiers d'une cité dortoir du Quebec en pleine effervescence.
C'était désagréable, assez même. D'autant plus que Buster ne ressemblait en rien à un ancien acteur porno bi pour pauvre n'ayant même pas les moyens d'accéder aux sites payants, posant pour des étudiants en photographies et ayant été traumatisé par des OAV secrets de Hello Kitty. Quoique...
Décidément, le mystère s'épaississait. C'était une tartine brumeuse.
_ Non... je ne bois pas d'huile.
_ Ah... répondit gêner le philosophe randien ce qui était assez classe, car Ayn Rend bien ( oui, bon...) Déjà, la possibilité que le petit Caporal sois un satellite tombé du ciel s'étiolait à petit feu. Et puis ça ne tenait pas deux bouts: Paulop, au cours de son périple, s'en serait rendu compte ! Car enfin... Ca se voit quand on chevauche dans la forêt avec un satellite ( peut-être pas la nuit) Paulop n'était quand même pas aussi faiblard d'esprit.
_ J'ai envie de faire pipi.
_ Vider ton huile de vidange ?
Non, décidément le petit Caporal n'était pas un satellite. Le petit caporal urina dans l'eau du lac, protégée par une loi votée à l'unanimité qui avait valu une première démission de Darkman ( il avait alors tenté de s'exiler, mais son périple avait dure quatorze heure, il était revenu après avoir confondu des orties et des feuilles de cannabis), un suicide raté de Bellegarrigue ( monsieur prétextant que c'était ainsi car ses derniers mots n'avaient pas été à la hauteur de l’événement: " il faut trouver autre chose après Stalinien.") et un rasage de forêt par Plutonium ( il avait récolté une écharde dans l’annulaire, un églantier qu'il s'était empressé de punir: " ça t'apprendra à me prendre pour un gland !" aurait-il déclarer avant de se prendre une châtaigne sur l'oeuf.)
Tout cela à cause de Windaube qui n'avait rien trouvé de mieux à faire que de corrompre les forumeurs du Fopo avec son commerce des lamas ( voir: " Windaube apprend l'écologie à Jean Luc Mélenchon") ce qui avait...
_ Dis moi, petit, tu aimes l'espace ?
_ J'aime la Russie, oui...
Or, d'après _Thatcher, si la FED n'avait pas manipulé les taux d'intérêts, jamais Windaube n'aurait pu se livrer à son dumping monétaire: faire des faux dollars avec du poil de lama. ( Voir:" Windaube contre Ron Paul, retour à Bric Brac Montant" ) Heureusement, l'éclatement de la bulle pendant la dernière révolution mexicaine en Espagne, privant les troupes du Général Cojones Por Favor de logement de retraite, empêcha Windaube de commettre son forfait ( inutilisable de toute manière, il était chez SFR...) et l'obligea à refourguer sa marchandise à Jean Luc Mélenchon, accompagné de ses fidèles compagnons le Caporal Reis et le Sergent Garçia, à la conquête d'hénin Beaumont dans la steppe succursale du Nord Perron de Cale et après c'est la Belgique.
_ Voiii ! Si tu fais une blague pourri sur mon bled, je te coupe en morceau !!
Bref, _Thatcher conclut que JEan Luc Mélenchon étant une bulle spéculative, sondagière certes,
_ Voiiii ! Si tu trafiques un truc avec les spéculoos, je te tringle avec mon Katana !
Jean Luc Mélenchon étant une Bulle spéculative, la FED était forcément derrière. Foi de _Thatcher.
_ dis moi petit... tu aimes le Cirque ?
_ Oui.
Buster nota. Si le suspect n'était pas un satellite, c'était peut-être un nain. Et où trouvait-on des nains ? Au cirque. Mais y avait-il des lancés de nain dans les cirques ?
_ Il a des cirques sur Actu ?
_ Heu... Non.
Le petit caporal était très ennuyé. Il avait l'impression de subir un interrogatoire par Derrick, ce qui était très angoissant.
C'était surtout le sens de ces questions qui le turlupinait... Pour qu'un satellite, des nains, Actu et des cirques viennent à être associés à sa personne, c'est qu'il devait être tombé sur un gros os.
Il n'osait d'ailleurs aborder le dilemme ni comment le prendre... Parce que ça sert d'os. ( heu... oui...ok.)
Cet adulte qui l'interrogeait devait être quelqu'un de rudement intelligent pour aborder des sujets d'une hauteur cosmique pour une affaire si importante. Il marchait sur des oeufs.
De son côté, Buster était inquiet. Il tapota sur sa lèvre supérieur, à l'aide de son index, comme une pendule se balançant d'avant en arrière et mesurant le temps. Une fois qu'il eut remis sa canine en place après trente six petits coups, il pointa le doigt inquisiteur et miséricordieux vers le petit Caporal:
_ Y-a-t-il des foires sur Actu ? Buster avait bien entendu tilté en s'imaginant la foire du Trône. Les barbares de la plèbe en étaient fans.
_ Non... en fait, je sais pas. JE suis passé en coup de vent sur Actu.
_ Mais tu es tombé du ciel en venant de l'est, vers Actu...
_ Oui, c'est ce que je dis, répondit le petit Caporal, je suis passé en coup de vent. J'ai été prisonnier d'un étrange mangeur de burritos... on s'en est sorti parce qu'il avait participé à Fort Boyard. Nous avons été capturés par des reitres qui voulaient nous tué. Heureusement, le mangeur de Burritos leur a montré une photo de lui avec Jean Marie Lepen. Ca nous a sauvé la mise.
Buster essayait de s'imaginer un mangeur de Burritos suffisamment proche de Jean Marie Lepen pour avoir été pris en photo avec lui. Il fit le rapprochement avec le récit de Paulop: serait-ce Ricco ? Théoriquement et toute logique aristotélicienne, ce ne pouvait être que Ricco...
_ Ensuite, reprit le petit Caporal, nous avons été emmenés au camp et présentés à leurs chefs. J'ai essayé en vain de leur parler de François Hollande. Un moment, deux natios ont voulu faire de moi leur mascotte et me lancer dans le show-bizz comme le clone de Jean Benguigui et Gad Elmaleh. Mais l'un d'eux était un sioniste ashkénaze ne supportant pas les séfarades, et ça n'a pas marché.
Buster nota l'implication des juifs dans cette affaire. Décidément, le mystère s'épaississait...
_ Le mangeur de burritos et moi avons été séparés après notre entretien avec le chef des armées d'Actu, un type très bien, correct et poli comme un landser de la Wehrmacht en 40.
Buster nota méthodiquement l'information... Des juifs ashkénazes armés par les nazis...
_ On nous a séparé. Ils m'ont mit dans un trébuchet offert par Claude Guéant, enfin c'est ce qu'ils prétendent, et... me voilà. Je pense qu'ils avaient intérêt à me laisser en vie pour vous envoyer une sorte de message.
Buster rangea son petit calepin et fronça des sourcils, l'air très soucieux:
_ Donc, tu n'es ni un nain, ni un satellite ?
_ Ben non...
_ Alors tu es quoi ? Demanda Buster qui en perdait son latin.
_ J'ai été envoyé par François Hollande parce qu'il n'a pas les moyens de se payer de vrais représentants de commerces pour son marketing politique.
_ C'est totalement absurde... nota astucieusement l'assureur, philosophe à ses heures perdues ( sa spécialité: l'assurance contre les chutes de satellite ou de nains...) Il ne comprenait pas l'implication logique de nazis juifs ashkénazes et de François Hollande dans cette affaire. Ce n'était pas du tout logique.
_ Ben je sais pas, moi... s'excusa presque le petit Caporal, je dis ce qui est...
Buster regarda un instant le caporal. Puis, voyant qu'il ne s'échappait pas comme par magie comme le font les socialistes lorsqu'ils sont mis face à leurs contradictions, il toqua à la porte de la cabane. Pod arriva derrière, furax...
_ Pas si fort ! Tu veux que la cabane s'effondre, crénom !
_ Tu peux reprendre le noob. Je crois avoir suffisamment d’éléments pour taper mon rapport et le rendre à la modération."
Pod reprit le prisonnier sans un mot. Le silence fut bientôt envahi par le torrents d'insultes de Parrhasus qui clamait son innocence, et les vertes réponses du geôlier.
Bustercall qui quitta les liens d'un bon pas. Il longea un large sentier battu à travers des sous-bois sombres et vert de gris. Sur le chemin il croisa Fffanatic imitant le poirier sous des vergers bancals.
_ Tu m'as l'air bien inquiet, Buster... dit le poirier factice.
_ Je n'ai pas le temps de discuter, docteur, j'ai à traiter une affaire de la plus grande importance où des juifs ashkénazes armés par les nazis tentent de nous bombarder de noob socialistes, en essayant de nous faire croire que ce sont des nains ou des satellites..."
Buster passa en trombe. Fafa tomba en avant. Il n'entreprit aucune action visant à retrouver sa position de poirier. Il épousseta simplement sa tunique et soupira. Fafa n'était pas sauvage. Il était tout simplement affligé.

pas trop mal mais j'apparais pas assez

coco69100 Voir le profil de coco69100
Posté le 7 juin 2012 à 18:41:12 Avertir un administrateur
pas trop mal mais j'apparais pas assez

Je fais ce que je peux. Je vais essayer de mettre tout le monde, mais c'est pas facile... Y a trop de libéraux, pas assez de socialistes. Il faut que Darkman redevienne de gauche pour rééquilibrer les quotas politiques.

Clairement ta meilleure salve si tu veux mon avis, continue comme ça.

"_ Vulgaire brontosaure volant ! Illettré sans esprit ! Petit caboteur des iles ! Naufrageur d’imbécillité ! Souillure en bicarbonate ! Paillasson corse ! Tu as parlé ! Tu as trahis ! Tu as dénoncé ! Tu as vendu ton blanc de culotte ! ... "

Le meilleur personnage .