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Sujet : Les Chroniques du Fopo

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Pseudo supprimé
Niveau 10
10 mars 2012 à 19:35:18

"Les L sont les meilleurs, qu'ils soient de droite ou de gauche ! :ok: "

Assurément :oui:

caporalblutch3 caporalblutch3
MP
Niveau 8
22 mars 2012 à 00:10:47

Je tiens ma promesse avec une suite par semaine ! ch3

Ils regardaient dans l'ombre du ciel la silhouette du petit Caporal et du Grand Paulop s'éloigner, au loin. Des reflets de larmes pouvaient se voir dans leur regard endurci par les années de lutte et le vent violent de la région.
Puis ils se reprirent. Imthere, surtout, qui soupira longuement.
"_ JE suis bien content que ce petit con soit parti ! Lui et sa propagande !"
Comme vous pouvez le deviner, Jedinaute ( parce qu'il faut l'appeler comme ça maintenant, apparemment) s'était réveillé de sa petite escapade chez Morphée. Il se leva, difficilement, épousseta ses vêtements froissées, et posa prestemment ses poings serrés sur ses hanches. Puis montra Imthere du doigt:
"_ Imthere ! Stupide tas de gimauve ! Enfoiré ! Tu m'as trahi !
_ Du calme, NJ, dit Campos.
_ Tu te fais du mal pour rien, NJ, rajouta Etsuki en s'approchant à son tour.
_ Je m'appelle JEdinaute ! Bande de pignoufs !
Jedinaute n'eut pas le temps de poursuivre sa tirade. Un violent coup de poing sur le haut de son crâne l'en empêcha.
_ Bon, les gars, mettez le au chaud, il est encore pire quand il attrape froid. Moi, je vais au bordel me prendre une cuite. A+ :
_ Euh, Imthere...
Mais Imthere avait déjà disparu dans les fourrés.
_ Imthere, dit Campos en attrapant Etsuki tout contre lui, on a peur la nuit... dans la forêt.
_ Surtout avec Nj, rajouta Etsuki."

Paulop volait dans le ciel en usant ses supers pouvoirs. Caporalblutch tenait - difficilement- sur son dos, en s'accrochant à ses épaules. Le vent leur fouettait le visage à eux deux, leur vitesse avoisinait celle de la lumière ! Malgré cela, la vue de Paulop était parfaite... et son radar anti troll, aux aguets. Ses sens perçaient l'atmosphère épaisse, pleine de surprises et de vilaine péripéties, le genre qui vous meublent un passage inutile dans une fic.
" je sens une présence, pensa-t-il, elle pousse vers nous... je la sens...
Prout...
_ Caporal ! S'indigna Paulop en constatant que le vil petit socialiste lui avait pété dessus...
_ François Hollande il dit qu'on a le droit ! C'est ma liberté ! Protesta le caporal...
Cela ne suffit pas à calmer les humeurs de Paulop. Car l'elfe sentait autre chose... quelque chose de chaud, et de mou, contre son dos...

Pendant ce temps, au camp des centristes, Etsuki et Campos s'attelaient à leurs tâches journalières. Il était leur de mettre dans leur grenier de fortune leurs maigres réserves de nourritures. Surtout des prunes. Et du raisin. Mais il n'y avait presque plus de raisin... et encore moins de prunes.
_ Etsuki ? C'est toi qui a piqué des prunes ?
_ Non honey ! Tu sais bien je ne les digère pas...
Campos eut un mauvais pressentiment...
_ L'enfoiré !
Surtout en voyant que NJ s'était réveillé.

Incroyable. Paulop était tout simplement... Non mais incroyable. Ce vil petit socialiste lui avait... Mais comment c'était possible ça ? Comment pouvait-on admettre ce genre de chose ? Comment pouvait procréer ce type d'individu ?!
_ J'espère que tu es content. Un manteau en cachemire. Et en poil d'ours Grizzlis.
Mais ce n'était pas la tâche brunâtre, le pire. Mais bien l'odeur.
_ Je suis désolé...
_ Assez de tes excuses !
Paulop était connu pour son calme. Sauf en présence des idiots et des imbéciles. Ne disait-on pas, quand on l'entendait l'énerver: " Tiens, Pluto a croisé un sophiste socialiste! - Non, c'est Paulop qui a croisé un idiot !"
Les colères de Paulop était rare, pour autant. Sauf quand on lui chiait dessus...
_ Pour la peine, disait-il, tu vas poursuivre ton chemin à pied !
_ C'est pas juste !
_ Comment ça, c'est pas juste ? T'as vu ce que tu as fait ?!
_ Je me suis excusé !
_ elles ont bon dos, tes excuses...
Paulop regarda une dernière fois son beau manteau. Puis le Caporal qui s'était retiré dans un coin, l'air boudeur, en train de culpabilisé comme un ange damné.
S'il le laissait seul ici, les loups ne tarderaient pas à venir le dévorer tout cru. Et empoté comme il devait l'être, il serait incapable de monter à un arbre pour se protéger. Et quoi ? Monter à un arbre ne le protégerait pas des razzias frontistes, ou des chasses à cour des conservateurs, amateurs de beaux coureurs mahométans,d'autant plus qu'un de leur seigneur logeait près d'ici.
Seul, le petit caporal n'avait aucune chance de survivre. Il était même condamné. Paulop pouvait très bien décidé de se retirer, de retourner à son QG, et de faire comme si de rien n'était. Dans quelques mois, quelques semaines, on découvrirait le corps dévoré du petit hollandiste. Les Troupes de Parrhasus le Byzantin identifieraient sans doute le corps grâce à l'aide - forcé ou non - des centristes... qui parleraient alors de lui, Paulop.
Le scandale serait énorme. Paulop ne tolérerait pas qu'on le traite de meurtrier. Mais ne se comportait-il pas ainsi ?
Seul, il pouvait encore rejoindre le QG sans trop de problème. Mais avec le Caporal... c'était presque impossible. Il leur faudrait demander asile au Seigneur le plus proche.
"_ Caporal, viens, nous repartons !"
Le petit releva le menton de sur ses bras croisés, contre ses genoux, tout recroquevillé qu'il était. S'était-il vu mourir ici ? Peut-être, car il ne broncha pas une seule seconde...
_ Je suis dés...
_ N'en parlons plus, grinça Paulop.
Caporal ne posa aucune question. Il se laissait mener par la main sur le sentier battu, à travers la forêt.
_ Il va bientôt faire nuit. Et la nuit, je ne vole pas, hélas. Nous n'avons pas d'autre choix que de parcourir un bout de forêt et de demander l'asile au Seigneur local...
Caporal l’interrogea du regard, mi craintif, mi-appréhension.
_ Le Seigneur Parrhasus gouverne les terres que nous foulons. C'est un puissant Seigneur de Droite. Il a sous ses ordres des reîtres frontistes qu'il paie grassement. Mais nous sommes en paix avec lui, c'est un prudhomme."
Paulop ne disait pas tout, bien évidemment. Aurait-il pu rajouter, pour rassurer le Caporal, que le Seigneur Parrhasus était un seigneur vivant à l'antique, avec un esprit grec et des réflexes romains, vantant la civilisation byzantine. Il était aussi connu pour sa beauté d'esprit tout en vers, comme pour sa cruauté envers les infidèles, les musulmans, et tout ceux qui osaient critiquer le bloc occidental. Il avait aussi une dent contre les turcs, qu'il soupçonnait de vouloir profaner ses propriétés comment ils avaient bruler Constantinople... De temps en temps, il lui arrivait de citer Eric Zemmour face aux hordes gauchistes qui attaquaient ses murs:
" La Goooooche ! La grande Goooooche droitdelhommiste !"
Mais il n'y restait pas longtemps, car souvent les tirs de flèches se multipliaient dans sa direction après ses petites provocations. En général, il répondait en envoyant ses reitres droitistes charger les perturbateurs... ses douves devenaient toute rouge.
Mais cette facette sombre, Paulop préférait la taire au Caporal. Il ne savait même pas si le Seigneur Parrhasus accepterait de les héberger... Ce n'était pas Caporal le problème, mais bien Paulop. Paulop n'avait pas été très gentil avec les reitres du Seigneur; Parrhasus avait protesté en se retirant quelques temps sur ses terres d'Actu où il avait nouer quelques alliances mystérieuses...
Car si Parrhasus était en paix avec la Sainte Trinité Libérale, il ne la craignait pas pour autant, et se montrait d'une discrétion qui empêchait quiconque de réellement préjuger de ses forces.
Dans l'impossibilité d'en faire un allié, il était fortement déconseillé de s'en faire un ennemi.

Paulop fut le premier à ressentir une pression voisine. Des mouvements étranges dans les arbres et les sous-bois qui les entouraient. Il se doutait bien qu'ils devaient être surveillés depuis longtemps déjà. Mais que les troupes de Parrhasus le surprennnte ainsi, à mi-chemin, cela détonnait de l'habitude. Il devenait vraiment puissant...
Les hommes devaient représenter une escouade, tout au plus. Une dizaines d'hommes en arme. Au delà, leur présence se serait déjà fait remarquée par les sens aiguës de l'elfe.
Puis des bruits de sabot résonnèrent en échos... ne venant non pas de l'avant, mais de l'arrière. Dans leur dos trottait de puissants cavaliers cuirassé, luisant comme une lune noir, armés de bâtons de feu.
Paulop ne fit aucun geste. Il fixa les cavaliers tandis que la pression du petit caporal sur sa main devenait presque insupportable.
La charge s'arrêta tout d'un coup. Le mur d'aura de Paulop avait fonctionné.
L'un des cavaliers releva la visière de son casque.
"_ Puis-je savoir depuis quand nous suis-tu, stupide palefrenier ? demanda Paulop avec dédain. Mettant en cause par la même occasion l'honneur du cavalier...
Le cavalier fit quelques allers retours rapides de long en large, sur la petite route, avant de répondre. Il calma sa bête d'un coup d'éperon, puis répondit:
_ Depuis le début ! Tes sens s'affaiblissent Chevalier Paulop. Mais c'est parce que j'avais une bonne bête.
Il tapota le flanc de son destrier... arabe.
_ Je vois, reprit-il, que tes petites ailes t'ont faussé compagnie ? tu es enfin à ma merci...
_ Je ne suis pas la pour chercher querelle, paysan, je suis accompagné d'une personne qui n'a rien à voir avec nos différents idéologiques.
Le cavalier posa son regard sur le petit caporal, qui, craintif, se cacha derrière Paulop. L'escouade de soldats sortie de la forêt et commença à les encercler, restant à distance respectueuse du mur d'aura que Paulop avait dressé, et que les cavaliers n'avaient toujours pas osé dépasser.
_ Je plaisante, Paulop... Il jeta un coup de menton en direction du caporal: _ Mais dis moi... quelle est donc cette drôle de petite jouvencelle qui t'accompagne ? Où donc est passée ta moralité, Paulop ?
L'escouade et son chef rirent de bon coeur à la salace plaisanterie. Paulop obliqua des yeux, visiblement affligé.
_ Une âme perdue que j'emmène en sécurité dans notre temple...
Paulop n'en rajouta pas plus, et pria le Caporal ( d'un petit coup de pied) de ne pas en dire plus. Le sieur François Hollande n'était guère aimé, dans les environs. Et Paulop tenait autant à la vie du petit caporal qu'à la sienne.
Il connaissait les vertus de la horde. Et ses limites. Il ne tenait pas à lui donner un prétexte pour les franchir.
_ Je suppose que tu viens demander le gîte et le couvert à mon maitre ? C'est qu'il va bientôt faire nuit...
_ Tu supposes juste, dit Paulop, dont la vision du sourire victorieux du cavalier commençait à lui taper sur le système.
_ Mon maitre est un Homme bon, tu as de la chance... et ta jouvencelle aussi ! Ses petites jambes feraient se défroquer un prêtre !
On rit encore plus dans les rangs frontistes. Paulop soupira, tandis que le petit Caporal scrutait ses jambes, à la recherche d'une quelconque anomalie.
_ Suis nous, Paulop ! Nous t'escortons !"

Jedinaute Jedinaute
MP
Niveau 10
22 mars 2012 à 08:32:56

"Paulop volait dans le ciel en usant ses supers pouvoirs. "

:d) Ça m'a tué ça.

Au fait tu m'appelles comme tu veux, Jedinaute ne durera pas, je vais bientôt créer un autre pseudo en jedi.

coco69100 coco69100
MP
Niveau 10
22 mars 2012 à 09:15:13

Moi c'est le destrier arabe qui m'a tué

Curtiss Curtiss
MP
Niveau 10
22 mars 2012 à 09:28:41

Pas mal du tout :ok:

Je vais suivre un petit peu plus !

Ce serait bien, mais compliqué, de le faire à l'audio aussi !

Koba53 Koba53
MP
Niveau 6
22 mars 2012 à 09:31:35

Tu feras combien de chapitre?

Secession Secession
MP
Niveau 10
22 mars 2012 à 11:10:57

Malgré cela, la vue de Paulop était parfaite...
:d) :rire:

Parrhasus :cool:

imthere imthere
MP
Niveau 10
22 mars 2012 à 13:34:47

Le coup du destrier arabe m'a bien fait rire. Ainsi que la description de Parrhasus.

Jedinaute Jedinaute
MP
Niveau 10
22 mars 2012 à 14:02:05

Et Paulop qui pète un câble intérieurement.

Pseudo supprimé
Niveau 10
22 mars 2012 à 15:10:05

"De temps en temps, il lui arrivait de citer Eric Zemmour face aux hordes gauchistes qui attaquaient ses murs:
" La Goooooche ! La grande Goooooche droitdelhommiste !" "

:rire: :rire: :rire:

Excellent travail !

J'attends le prochain avec impatience :ok:

caporalblutch3 caporalblutch3
MP
Niveau 8
22 mars 2012 à 16:18:48

Merci. Suite du chapitre III:

Paulop ne montra rien de sa déception ni de son agacement, même s'il les savait palpable tout deux, et suffisants pour rendre le reître heureux comme un Dieu.
La lisière des arbres s'étiraient, et s'avançaient au centre de l'horizon comme la pointe d'un clocher. Une tour immense, étroite, perchée sur une coupole couverte de meurtrières.l. Des lumières parsemées ici et là, gisaient comme des naufragés dans une gigantesque masse noire, plus noire que la nuit noire. Comme on vous dit: noir. A cause de la nuit...
Le Château du Seigneur Parrhasus. Ou sa forteresse. Un dos de tortue clairsemé de bosses, comme autant de coupoles.
"_ Ohé ! De la Garde! Héla le reître en chef. J'amène de la dinde et du petit poulet pour le diner !
Les rires étaient gras. Ils s'enfonçaient en échos dans une nuit sans lune, une nuit sans fond dont la noirceur ne semblait posséder aucune fin où le soleil pouvait pointer le bout d'un rayon, jamais.
On abaissa les différents pont levis, dont l'entrée était sculpté comme celle des cathédrales, la façade flanquée de deux tours. Le petit caporal pouvait voir des silhouettes humaines dans les cabines des machineries d'où les manœuvres manipulaient la mécanique, éclairées par des torches au pétrole.
La cour, une surface plane de sable, clairsemée de bassins et de plans d'eau aux plages fleuries, était éclairée par un cercle de lumière, au pétrole aussi. Des torches posées à même distance chacune sur chaque mur entourant la cour, creusés par des arcades. Comme dans les monastères. Les piliers des arcades étaient sculptés à l'antique.
Ca puait, l'odeur était insoutenable. Et qu'est ce que cela éclairait ? Les lumières étaient comme deux yeux blancs au milieu d'un visage noir !
Entre temps, on avait amené les reitres dans leurs écuries. Ils avaient eu le temps de parler à un subordonné qui s'amenait vers Paulop et le petit caporal:
"_ Bonjour...
_ Bonsoir, plutôt, non ? Intervint le petit caporal. Paulop ne dit rien, pensant que le sergent n'en ferait pas un fromage. Mais il se taisait à présent. Comme complexé. Il le fut encore plus quand il décrypta le regard de Paulop. Qui l'invitait à plus de concision et de promptitude.
_ On m'a chargé de vous mener dans les antichambre. Le Seigneur Parrhasus doit déjà être averti de votre venu...
Mais l'officier ne put continuer son rapport, interrompu par une forte et claire voix, venu des hauteurs du château.
_ Eh bien ! dit la voix. Qu'on fasse entrer mes invités ! Bandes de pourceaux ! Sagouins ! A boire et à manger ! J'ai grand fin ! Et que nos lys ne soient pas fleuris demain s'ils ne sont pas reçus avec les honneurs dont on me fait grâce à chaque tournoi !
On les mena aux antichambre. Une pièce magnifique au centre de laquelle trônait un petit bassin couvert de mosaiques, éclairé par la lumière de la lune... Les murs aussi étaient richement décorés, de fresques et de mosaïques. Les bancs étaient creusés à même la pierre. Ils attendirent. Le Caporal avait été étonné par l'étrange sollicitude des maitres de lieux... On lui avait raconté, en Hollande, que les droitistes faisaient des sabbats, qu'ils voyageaient sur des balais volants, et qu'ils commerçaient avec la mort. La réalité était tout autre. Les frontistes avec lesquels le Caporal avait eu maille à partir étaient des bannis du Fopo, et des repris de justice des terres d'Actu, voisines.
Les gens de la droite nationale étaient chapeautés des chefs qui tenaient à leur rang et à leurs privilèges, et n'auraient sacrifié pour rien au monde leur précieux privilèges.
On connaissait plusieurs seigneurs de la Droite Nationale dispersés dans le Fopo. Il y avait le Seigneur Boyd Fowlers, connu pour ses positions anticapitaliste, proche de ses gens de peu, le Seigneur Wishyourbeer, un conservateur droit, peut-être trop droit, trop rigide, qui avait eu plusieurs fois à faire avec Imthere et les centristes... on disait l'homme assez austère, quoique porté sur la vigne et le houblon. Un Seigneur frontiste, fin lettré et Homme de parole, se montrait plus discret en ce moment et se présentait sous le nom de Orco. On le disait en exil sur Actu...
Mais le plus grand frontiste n'était même pas Seigneur ! C'était un étrange paladin, homme de voyage et d'aventure, assumant partout tel un hussard ses positions conservatrices. Une sorte de Gaulliste sans général. C'était le fameux Das_Kleine, dit Marechal Ney, dit Ricco, dit d'autres surnoms plus fantasques les uns que les autres.
On le soupçonnait d'être un espion à la solde de Actu, Terre qui était connu pour avoir abrité un temps l'exil du mystérieux et terrible...
.. Joker. Actu pour les gens de la droite de la droite ? C'était un peu comme l'Argentine pour... les nationaux... socialistes.... en perdition.
Un peu. C'était l'idée. Ce n'était pas le terrain de chasse préféré de Imthere pour rien...

"_ Messieurs, fit un soldat de type Troll, le seigneur Parrhasus vout attend. Et n'oubliez pas, si vous ne votez pas Marine en 2012, pas la peine de montrer vos miches ici... Et vu à la vitesse où elle va se ramener, je vous conseille de prendre une décision rapidement !"

Paulop ignora le Troll et suivit le chemin qu'il lui indiquait. Le petit caporal le suivait comme une ombre. Ils pénétrèrent alors dans un immense salon au plafond si haut qu'il semblait dépasser le ciel même. Il était recouvert de mosaïque antique, comme le sol. Les murs, eux, se voyaient pourvus d'une magnifique collection de fresques...
"_ Toujours amoureux de l'érotisme grecque, Seigneur Parhasus, commenta négligemment Paulop en contemplant les fresques. Dans un coin de la pièce trônait une immense cheminée alimenté par une escouade spéciale de soldats. Les ombres des flammes dansaient dans la pièce tout entière.
_ J'ai le gout des vieilles choses qui ne vieillissent jamais... ironisa le Seigneur en s'avançant hors de l'ombre d'où il avait assisté à l'arrivé de nos amis. Il poursuivit:
_ Que me vaut la visite du plus honorable représentant de notre Sainte Trinité Libérale et Modératrice ? Je sais que ça ne peut-être qu'au nom de la paix, mon nom n'étant souillé par aucune trahison ni sédition.
Paulop aurait bien répondu par une quelconque formule de politesse habituelle, mais vraiment, le coeur n'y était pas. Il était fatigué... on lui avait chié dessus, il avait marché à travers bois, avait supporté la bêtise des reîtres, et les petites humeurs silencieuses du Caporal... Non, vraiment, autant allé au but. Même si il fallait oublier toute prudence pour cela.
"_ J'accompagne notre petit compagnon ici présent dans un de notre temple...
_ Un compagnon ? s'interrogea Parrhasus en s'avançant un peu plus. a contre jour, il n'y voyait rien du tout... Mes Gens m'ont dit tantôt que c'était une pucelle qui...
La mine de Parrhasus changea subitement. Celle de Paulop aussi. Il se maudit.
_ Aux armes ! Hurla Parrhasus, Aux armes ! Un sarrasin dans ma Maison ! Un Sémite fornicateur d'idole ! Un buveur frustré de fausse vigne ! A moi mes braves ! Horreur et damnation ! L'infidèle métèque s'est introduit chez nous !
Inconscient, caporal demanda:
_ Vous voulez que je vous parle de l'impôt progressif ?
Parrhasus s'arrêta un instant, puis reprit:
_ Odieux Algérien ! Agent du komintern et du FLN ! Rends nous l'Algérie française ! Qu'on me donne mon épée, afin que je lui tranche la main à ce voleur, comme il est écrit dans le Livre de ses pairs !
Paulop posa sa main sur le fourreau de son épée lorsqu'il entendit des bruits de pas dans les couloirs comment autant de bruissements de fourmis.
_ Je suis pas algérien ! Pourquoi il dit que je suis Algérien ?
Paulop compta le nombre de spadassin pénétrants dans la pièce. Il cessa bien vite, comprenant que la tâche était impossible. Comment saisir une réalité qui lui échappait ? Il n'avait d'autre choix que d'user de ses pouvoirs...
_ Je suis pas Algérien...
_ C'est du pareil au même ! Petite salafiste ! Suppôt du Polisarrio !
_ Je suis marocain...
La mine de Parrhasus changea peu à peu...
_ De Marrakech ? Demanda le seigneur, comme pour se rassurer. Tremblant du regard comme un mauvais menteur, le petit caporal dit:
_ euh... oui ?
_ Tant mieux ! J'y ai deux Riads ! Mes gens, foutez moi le camps ! Vous vomissez ici les flétrissures de votre impureté ! Dehors, manants ! Dehors saletés de vermines ! Bachi Bouzouks ! Rats de souks ! Maures vivants ! Pirates barbaresques ! Vendeurs de tapis ! Chameaux ! Allez forniquer vos soeur dans les linceuls de vos parents, bande chiens galeux, chèvres de flicards ! Sodomites eunuques !
Aussi terrorisée que face au diable, la mêlée de Spadassins déguerpie aussi vite qu'elle s'était rassemblée. Avant que la porte ne se ferme et que Paulop dise ouf ( il n'avait rien calculé, le pauvre), Parrhasus était déjà à un bar, en train de se sévir un apéritif.
"_ Veuillez excusez mon attitude quelque peu alerte, mais j'ai réellement cru un instant me retrouver devant un agent du FLN et de Khomeiny...
_ Et en quoi le Maroc change-t-il quelque chose ? Demanda Paulop en s'avançant.
_ Voyons... le Maroc, c'est le XXIè arrondissement de Paris, c'est bien connu.
Parrhasus était comme offusqué par la question de Paulop, ou faisait mine de l'être.
_ Buvez à la santé du roi de France ! Nous allons nous restaurer à présent. Sans porc ! rajouta-t-il à l'encontre du petit caporal.
_ Mais, je mange du porc...
_ Comment ?! Petit apostat ! Tu trahis même ton sang !
_ Heu, Seigneur Parrhasus, l'interrompit Paulop un peu gauche ( il s'était toujours senti mal à l'aise face aux colères du Seigneur), nous ne mangerons que du riz... Caporal a des petits problèmes gastriques.
_ Bah, c'est normal chez les gens de son rang. Mes gens ont souvent des vers, vous savez. Je les déguste frit, délicieux. Dis moi, petit, tu me passeras ton vers ?
_ Comment que quoi ?!
Le petit caporal fit les yeux ronds, Paulop aussi... Mais pas pour les mêmes raisons. Tandis que le Seigneur s'emporta dans un rire gargantuesque, Paulop jurait avoir saisi quelques nuances impures dans cette plaisanterie de mauvais ton... après tout, le Seigneur Parrhasus était comme tous les hommes nés sous une vigne... Ils ne naissent pas avec la feuille de la plante.
_ Venez, dit-il encore soupirant de rire, venez à ma table manger la bouffaille de mes cuisines.
Pour table ils avaient droit au plus beau des banquets. Des esclaves - des gens du Nouveau Centre - allaient et venaient, garantissant la bonne tenue de leur festin. On mettait devant eux, couché sur un divan, les meilleurs plats du Monde, des saveurs inconnus, sulfureuses, exotiques.
_ Du cou de Gazelle au Miel ! avec de la salade de hakik au bon lait de brebis ! Et du riz... Mangez.
_ Justement, dit Paulop en zyeutant sur ses crabes aux épices, aux olives farcies et l'huile de gingembre. Avec du riz. Nous on voulait juste le riz...
_ Mangez !

caporalblutch3 caporalblutch3
MP
Niveau 8
22 mars 2012 à 16:19:30

Suite du chapitre III: ( Message trop long...)

Ils mangèrent. Bien. C'était bon. Surtout pour le Seigneur qui s'était envoyé la moitié du menu à lui tout seul... au grand désarrois du petit caporal qui avait vraiment faim, pas comme Paulop habitué à manger comme un moine ascète.
Alors que la conversation entre le Modo et le Seigneur s'engageaient sur la Politique Modale - avec un commentaire du Seigneur à propos de la raison du départ de Darkman: " John Galt ? Il va chercher john Galt ? Mais qui est John Galt ?" Le seigneur interrompit brusquement Paulop et parla au capora.
Il semblait étonné, et passa du coq l'âne.
"_ alors comme ça, dit-il, tu n'es pas une jouvencelle ?
Paulop se tapa la main contre le front. Il n'osait pas imaginer l'issu de cette nouvelle conversation qu'avait dressé le Seigneur de Droite...
_ Ben non, répondit le petit Caporal, étonné.
_ Drôle ! N'as tu pas vu tes jambes de héron ? Et tes mains de poupée ? As tu vérifié tes attribues pour oser me répondre avec tant de pédanterie ?
_ Pédiatrie ? Ca se dit pas ça, répondre avec pédiatrie... Je répond avec de la pédiatrie, Paulop ?
Hélas, petit Caporal, Paulop était occupé avec sa conscience qui battait de l'aile...
_ Ne change pas de sujet femelle masculine ! Hermaphrodite stérile ! Tu manies les choses de la langue avec l'agilité d'un perroquet... Tu es bien une bonne femme.
_ Mais je suis pas une femme ! S'indigna le Caporal, en se levant brusquement, faisant voler les plats poser près de lui... Et en montrant ses fesses... ( voilà ce qu'on fait quand on a une panne d'inspi)
_ Et ça, c'est un sexe de femme ?
Le Seigneur Parrhasus resta bouche bée quelques secondes devant le spectacle culotté et révoltant de l'odieux petit Caporal... légèrement naïf, dirons nous. Puis il éclata d'un rire titanesque qui alla même jusqu'à couvrir les admonestations de Paulop qui exigeait que CaporalBlutch cesse son triste spectacle digne d'un troll de 4chan.
_ Ce petit me plait ! Railla le seigneur en attrapant de son bras puissant et de sa main forte le petit caporal par la capuche de son manteau.
_ Seigneur, non !
Riant comme un diable, le seigneur faisait valsé le petit caporal sur ses jambes de rugbyman mangeurs d'hommes. Petit Caporal légèrement gêné... A être trop secoué, il avait envie de vomir...
Paulop ne savait que faire lorsque la bête se déchainait. Prier ? Mon cul ! Sortir son épée ? Heu... non. Inviter le Seigneur à retrouver un minimum de moralité ? Un châtelain, il ne se soumettait à aucun droit si ce n'est son bon plaisir. Et si son bon plaisir était de balader un jeunot novice sur ses genoux comme si il s'agissait d'une vulgaire poupée...
"_ Vous ne trouvez pas ça amusant, Paulop ? Demandait le seigneur. Le culot de ce garnement ? Vous êtes sûr de ne pas vouloir me le laisser ? Je lui apprendrais la bible et les rites de la vraie civilisation occidentale antique ! Avec entrainement à la Spartiate à la clé !
_ Je suis désolé, Seigneur Parrhasus, dit Paulop qui voyait là une brèche pour s'en sortir, mais Caporalblutch est sous ma responsabilité. Et celle de la Sainte Trinité.

La discussion continua ainsi encore quelques instants. A force d'être ainsi secoué, le Caporal ne se sentait plus très bien. Certes, le Seigneur Parrhasus était un homme grand, fort, puissant, de bonne figure fraichement entretenue, l'oeil alerte à toute chose, il sentait le pichouli, oui. Mais il avait le bide dur comme un mur d'acier, et les mains aussi grosses que les personnages de Frank Miller.
L'étrange anarchie qui s'était installée à table cessa lorsqu'un valet, livide, s'approcha de son maitre et lui glissa à l'oreille un bien étrange message. Il lâcha Caporalblutch et se leva brusquement, comme possédé.
"_ Veuillez m'excuser... mes amis... mais... une... urgence ! "
Puis il quitta le banquet comme un malade prit de vilains spasmes. Paulop allait lui demander si tout allait bien, mais n'en eut pas le temps. Le Seigneur avait déjà disparu derrière des paravents, le guidant vers un couloir mystérieux. Il jeta alors un regard assassin au petit Caporal.
_ Seigneur Dieu...
_ Il m'a traité de femme ! s'indigna le petit Caporal, complètement honteux d'une situation que lui-même ne parvenait toujours pas analyser ni à comprendre, scandalisé, comme Paulop, de la tournure qu'elle avait prise.
_ C'est pas de ma faute si tu demandes l'hospitalité à des pervers grecs...
_ Le Seigneur Parrhasus n'est pas un...
Paulop abandonna, sentant la discussion inutile et absurde. Quelle idée aussi de s'arrêter chez Parrhasus... certes, il était tout à fait respectable. Mais c'était un homme de passion, dirons-nous, qui s'enflammait pour peu de chose... Se sentant maitre chez lui - ce qu'il était - il ne voyait aucune contradiction à se comporter comme tel... Les fresques murales étaient une explication à elles toutes seules.
Sanguin, il répondait aux provocations par des provocations, ne se laissant distancer ni dans l'attaque, ni dans l'excès. Attaquez le avec une dague, il vous découpera en rondelles avec son épée. Faites danser votre regard sur sa Mie, il réduira en esclavage votre famille... Insultez ses valeurs, il mettra à bas vos monuments.
Caporalblutch, dans son comportement immature, avait fait preuve d'excès. Comment pouvait-on en vouloir au Seigneur des Lieux d'avoir répondu par un autre excès tout à fait prévisible, quand on connaissait l'homme ?
Le comportement du petit caporal sembla suspect aux yeux de Paulop... peut-être n'était-il pas ce qu'il prétendait être ? Peut-être était-il à la solde de la secte Noêliste, ou de la secte Hapiste ? La première piste semblait tentante... les noêlistes étaient connus pour leurs rites satanico-sexuelles et scatophiles, ils vénéraient les icones pornographiques et élevaient des trolls mangeurs d'enfants. On prétendait qu'ils organisaient d'étranges sabbats dans un lieu maudit appelé 4chan... où ils se livraient alors aux pires pêchés !
Caporalblutch était-il de ces démons ? Le fruit d'une incantation maléfique visant à rappeler l'ordre ancien du chaos et de la débauche ? Les terres du 15-18 étaient plutôt calme en ce moment... mais on disait qu'un mystérieux mouvement réunissant des hapistes et des noëlistes voyait le jour... tout aussi frappadingue que ses prédécesseurs, prêt à fondre sur le Monde pour apporter partout les germes du troll pornographique, du flood incestueux, et de la défiance déviante...
Paulop mesura sa méfiance... Mais après tout, tout cela pouvait-être logique. Le comportement hors de propos du Seigneur Parrhasus pouvait en être la manifestation... Lui, le petit Caporal... avec ses grands yeux de cheval abruti par l'avoine, sa tête encapuchonnée, son petit corps siiiiii frêle, ses petites gambettes, et son petit air de neko kawai...
Démon !!
"_ Messieurs, intervint un valet qui fit sursauter Paulop, en pleine réflexion. vos appartement sont prêts. Veuillez me suivre. Me suivre comme vous suivriez Marine... ceux qui ne la suivront pas auront des problèmes en mai 2012... Donc suivez-moi."
Paulop acquiesça - il ne faisait plus attention aux trolls, il en avait l'habitude - et suivit le valet. Caporalblutch fermait la marche.

Jedinaute Jedinaute
MP
Niveau 10
22 mars 2012 à 16:52:09

Énorme :bave: y a même Ney, Joker, Orco.

Pseudo supprimé
Niveau 10
22 mars 2012 à 17:05:29

Grand Dieu , le gredin raciste et bourru que je suis :rire:

( Quel beau fantasme sur le physique du seigneur , je suis beau certes mais de nature fine :rire2: )

Curtiss Curtiss
MP
Niveau 10
22 mars 2012 à 17:34:21

Je trouve que question sauce il manque du Curtiss dans cette histoire :hap:

Curtiss Curtiss
MP
Niveau 10
22 mars 2012 à 17:34:39

Ho m*rde je viens de voir à quel point ma phrase sonnait bizarre ...

caporalblutch3 caporalblutch3
MP
Niveau 8
22 mars 2012 à 17:45:24

Jedinaute Voir le profil de Jedinaute
Posté le 22 mars 2012 à 16:52:09 Avertir un administrateur
Énorme :bave: y a même Ney, Joker, Orco.

:d) Et ce n'est qu'un début...

Parrhasus Voir le profil de Parrhasus
Posté le 22 mars 2012 à 17:05:29 Avertir un administrateur
Grand Dieu , le gredin raciste et bourru que je suis :rire:

( Quel beau fantasme sur le physique du seigneur , je suis beau certes mais de nature fine :rire2: )

:d) Je suis allé dans mes archives... à tes débuts, t'étais assez passionné mon petit, :hap: .
Quant au fantasme sur le physique du Seigneur, c'est tout à fait normal. A la fin, y aura un gros quizz de fan service. Et seul Valcmwa pourra voter parce qu'elle est la seule fille.

Curtiss Voir le profil de Curtiss
Posté le 22 mars 2012 à 17:34:21 Avertir un administrateur
Je trouve que question sauce il manque du Curtiss dans cette histoire :hap:
Curtiss Voir le profil de Curtiss
Posté le 22 mars 2012 à 17:34:39 Avertir un administrateur
Ho m*rde je viens de voir à quel point ma phrase sonnait bizarre ...

:d) Très bizarre, en effet... :doute:

Pseudo supprimé
Niveau 10
22 mars 2012 à 17:49:48

Espérons que l'évolution de mon personnage sera similaire a celle de mon parcours de forumeur :sarcastic:

Sinon belle retranscription de mes débuts et j'aime beaucoup le style moyenâgeux donné au récit ( je soupçonne une inspiration Rabelaisienne ) .

imthere imthere
MP
Niveau 10
22 mars 2012 à 17:55:56

"j'aime beaucoup le style moyenâgeux donné au récit"

Idem. Je trouve ce procédé très sympa.

Curtiss Curtiss
MP
Niveau 10
22 mars 2012 à 18:05:14

Quel style moyennageux ? C'est le récit exact des aventures des fopoiens.

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