"Niveau personnalité oui bien sûr, mais bon c'est bien aussi le fait qu'elle ne vieillisse pas, comme ça on pourra la garder à chaque fois."

Il est vrai que Ivy ne quittera pas la série, et c'est pour cela qu'elle ne vieillit plus physiquement, sa plastique, si je puis me permettre, est un atout dans le jeu, d'autant plus qu'Ivy est un personnage qui semble plutôt être... commercial aussi. Tira n'a plus d'âge, ne semble pas vieillir non plus. Raison de plus pour revoir la fille au cerceau dans les prochains épisodes de la série.

Ivy, c'est un peu comme Cher, sauf que la chirurgie plastique de son monde/ époque n'est liée qu'à des propriétés magiques.

Ivy est un emblème pour la série. Tout comme Nightmare, Voldo, Mitsurugi...Se sont des personnes qu'on verra toujours.

Dommage ...

PERSONNAGES.

Bruce Parker (Bruce_Parker)
Sunny Takahashi (Sosoleil)
Airis Olivieri (cibermetal)
Daniel Williams (Zato24)
Gatien Manège (Janembroly)
Primus (Foxboro)
Vivi Nefertari (AmyVista)
Duel Takahashi (Sosoleil)
Le Pelèrin (PM)
Ichikiru (Levia)
Masao Ichimaru (Levia)
Wulver (Cyber Wolf)
Rosalie (Cyber Wolf)
Sean Piece (DemoOcean)
Mila Scott (DemoOcean)
Wolf (Zato24)
Luna Ferreira De Souza (Bruce_Parker)
Legion (NocturneReflet)
Gédéon Mortlebon (Janembroly)
Altaï Strogoff (P228)
Klarissa Dombrovski (P228)
Siegfried Schtauffen
Nightmare
Patroklos Alexandra
Isabella Ivy Valentine
Zasalamel

PERSONNAGES DE SUMMUM II.

Bruce Parker (Bruce_Parker)
Sunny Takahashi (Sosoleil)
Airis Olivieri (cibermetal)
Daniel Williams (Zato24)
Gatien Manège (Janembroly)
Primus (Foxboro)
Vivi Nefertari (AmyVista)
Duel Takahashi (Sosoleil)
Le Pelèrin (PM)
Ichikiru (Levia)
Masao Ichimaru (Levia)
Wulver (Cyber Wolf)
Rosalie (Cyber Wolf)
Sean Piece (DemoOcean)
Mila Scott (DemoOcean)
Wolf (Zato24)
Luna Ferreira De Souza (Bruce_Parker)
Saya Hako (PM)
Legion (NocturneReflet)
Gédéon Mortlebon (Janembroly)
Altaï Strogoff (P228)
Klarissa Dombrovski (P228)
Siegfried Schtauffen
Nightmare
Patroklos Alexandra
Isabella Ivy Valentine
Zasalamel

PERSONNAGES DE LA FICTION PRECEDENTE ABSENTS DANS SUMMUM II :

Mezame Nemuru
Pyrrha Alexandra
Cervantes De Leon
ZWEI (et EIN)
Viola
Raphael Sorel
Madeleine Sorel
Astaroth
Voldo
Aeon Calcos
Maxi
Ayumi Kazama
Natsu
Yan Leixia
Xiba
Heishiro Mitsurugi
Hildegard Von Krone
Yoshimitsu
Shad
Riujy
Kenny Aegis
Rakka Jumalasi
Kamen Laars
Graf Dumas
Tira
Lucius
Antonio Dizzi
Sangreal
Kunpaetku
Sky
Maior (et Secundo)
Ragnarok
Andrea
Phileas

...A quand la suite ?

5 personnages de SoulCalibur seulement ... ouch ça fait mal

t'inquiète, Bruce, il faut juste se montré patient

A quand la suite ?

Et bien, je pense entamer le chapitre 3 très bientôt. Comme l'a dit Zato, il va falloir se montrer patient.

"5 personnages de SoulCalibur seulement"

Oui, je l'admets, il y en a très peu dans cette suite. Cela dit, je préfère privilégier les personnages des membres du forum, et ne garder que les personnages les plus influents de la série Soulcalibur dans Summum II.

Je vois ça et puis comme il y a les anciens de Summum I ça va bien. ^^

Raahhh, j'en peux plus d'attendre, j'ai trop hâte de lire la suite

Chaaaaud j'pensais pas que tu referais un Summum !

Attendez moi je fini mon concours Mercredi :D

Summum II.

Chapitre. 3 : L'entraînement. (1/2)

Bruce avait choisi de défier Airis. En un regard, les deux hommes s'étaient mis en garde, et aucun d'entre eux ne baissaient les yeux. Il y a quatorze années en arrière, les deux se "disputaient" en quelque sorte la place du chef des élus. Une sorte de rivalité amicale était née. Bruce serrait ses nunchakus, tandis qu'Airis empoignait son sabre avec élégance et fierté. Un petit sourire se dessina sur le visage de l'italien, tandis que le parisien haussa un sourcil pour inviter son adversaire au combat. Airis fut le premier à attaquer. Il maniait l'épée avec une certaine aisance, ce qui pouvait paraître assez étrange alors qu'il n'avait pas touché une arme en quatorze ans. Bruce parait les attaques de son ami avec une certaine facilité. L'italien essaya de le mettre au sol avec un coup de pied balayette mais Bruce esquiva le coup, et fit tournoyer son nunchaku plusieurs fois sur Airis, qui repoussa le parisien grâce au manche de son sabre. Le père de famille tomba à terre. Il se releva, puis trébucha suite au coup de pied retourné d'Airis. Prêt à se relever une seconde fois, il évita de justesse la lame de l'italien. Bruce bondit sur lui. Airis, à terre, fixait le regard vert de son allié. Il n'avait décidément pas perdu de sa détermination. Il réussit à balancer le français à l'aide d'un coup de pied. Sa tête heurta le sol. <<Bon sang ! Que se passe t-il ?!>> pensa Bruce, plutôt décu de perdre la face contre Airis. Une fois debout, il alterna coups de pieds et nunchaku. Airis para une fois, deux fois, mais à la troisième fois, il recut un coup sur la clavicule gauche. Il déploya son plus beau sourire. Il déstabilisait Bruce avec ses attaques basses, puis le repoussa une ultime fois sur un arbre. Le mari de Pauline, adossé, reprit son souffle.
- Alors Bruce, fatigué ? lui demanda Airis.
- Ne crois pas ça. On peut retourner au combat, mon pote.

De leur côté, Sunny et Gatien croisaient le fer. Si la lance de Gatien semblait être un avantage, Sunny n'avait pas perdu de sa rapidité, ce qui pouvait déjouer la puissance de son ami, et être un excellent atout. La mère de Sanjay et de Naomi foncait en direction de son allié, qui pointa sa lame droit sur la femme. Elle roula sur le côté, et se jeta sur Gatien, qui fit tomber sa lance en arrière. Sunny était assise sur l'abdomen de l'homme, et le regarda d'un air supérieur. Mais l'ancien garçon masqué n'avait dit son dernier mot. Il la repoussa à l'aide d'une main, et reprit sa lance. Il la faisait tournoyer de haut en bas, de gauche à droite, mais la thaïlandaise esquivait les attaques grâce à ses nombreux roulés-boulés. Toutefois, Gatien réussit à la prendre par surprise. Il la poussa au sol, et planta sa lance au sol, à proximité de la tête de son adversaire.
- Tu ne va quand même pas me tuer ? dit-elle en riant aux éclats.
- Quand même ! Je ne suis pas fou, très chère.

Elle se leva, et, d'une vitesse époustouflante, s'agrippa au cou de Gatien, qui perdait de son équilibre à cause de l'emprise de Sunny. Genou à terre, il lâcha son arme. Sunny pointa son saïs sur la gorge.
- Alors, tu te sens vaincu ?
- Je dois admettre que tu n'as pas perdu de tes compétences. Mais... Je ne laisserai pas tomber.

Tous s'entrainaient, sauf Daniel. Assis près d'un arbre reculé, il contemplait le vide. Sa pensée était destinée à Karen, et à son futur enfant. Il avait eu du mal à être séparé de son petit cocon. Sa Zweihänder posée à quelques centimètres, il ne voulait même plus la toucher, alors qu'il a été le premier à demander à Zasalamel si ils pouvaient bénéficier de leur arme respective. Il ne voulait pas combattre. Il aurait fait des pieds et des mains pour revenir auprès de Karen, mais il savait pertinemment qu'il avait autre chose à faire. Son esprit était confus. Il songeait une fois de plus à Zasalamel. Il le trouvait particulièrement étrange. D'où venait-il vraiment ? Comment a t-il connu Phileas et Andrea ? Pourquoi lui, et pas l'esprit de son ancien maître ? Mais si c'était la volonté du couple, alors il n'avait rien à dire. Peu à peu, il revint à lui, et regardait ô combien ses amis n'avaient pas perdu de leur capacité. Bien évidemment, il y avait des techniques à revoir, à approfondir à nouveau, mais ils combattaient comme si la première aventure avait eu lieu la veille. Bruce était dominé par Airis, alors que Sunny avait le dessus sur Gatien. Ils avaient eu le courage de reprendre l'entraînement comme si de rien n'était, et c'est ainsi que le futur père de famille pensait être honteux. Il fixa son énorme épée, et s'approcha lentement d'elle. <<Je vais prendre mon épée, m'entraîner, combattre le mal aux côtés de mes alliés, et prouver à Karen et à mon enfant que je serais un mari et un père honorable et fort !>> fit-il en levant sa Zweihänder fièrement, sous le regard soulagé et amical des quatres autres guerriers.
- Daniel ? Ca te dirait un petit combat contre moi ? Bruce se sent un peu fatigué à vrai dire !
- Mais ce n'est pas vrai ! fit le concerné en tapant sur l'épaule de l'italien.
- Duel accepté. Allez, viens !

Le bordelais saisit son épée, attendant que le manieur de sabre l'attaque. Il n'en fut pas ainsi, et Daniel fut contraint à frapper le premier. Un cri grave fut alors révélateur de son envie de reprendre la quête. Avec force et obstination, il visait son adversaire. Airis fut déstabilisé et tomba en arrière. Daniel planta son épée au sol, et le regarda d'un air fier.
- Ne me dis pas que tu t'arrêtes là, Daniel ?
L'homme d'affaire fit voler son épée dans les airs, la rattrapa et pointa Daniel.
- Bien sûr que non. Reprenons l'entraînement.

***

Zasalamel les regardait s'entraîner. Ils n'avaient rien perdu de leur expérience acquise. Mais il en fallait beaucoup plus pour l'étonner, lui... L'être stoïque, sinistre et équivoque. Le miroir brillait dans ce qui semblait être une des pièces du temple, noire. Il se leva de son magnifique trône d'or et de pierreries somptueuses, pour mieu contempler les visages de ses "élèves".
- Tu dois être content, toi, qui réside Là-Haut. Regarde-les. Ils sont sur le point d'entamer leur seconde quête. L'entraînement se porte à merveille, tu n'as donc rien à craindre. Ils n'ont plus besoin de toi.

Il fronca les sourcils, et souria. Son doigt glissait sur la glace. Quand une voix, sortie de nulle part, semblait l'appeler.

- Rentre, ordonna le nouveau maître des cinq élus.
Derrière Zasalamel se tenait un homme grand, le visage pâle, barbu et les yeux clairs. Il avait des cheveux mi-longs noirs de jais, recouverts par un chapeau du même ton que sa chevelure. Il portait une tunique en soie brune, et un gilet en fourrure. Il tenait dans sa main deux épées.

- C'est donc toi...
- Altaï Strogoff, Maître. Je suis à votre entière disposition.
- Bien... Tu sais ce qu'il te reste à faire à présent. Ne me déçois pas.
- Je les surveillerai, comme promis. Vous avez ma parole.
- Parfait. Tu peux y aller à présent.
- Très bien, Maître.

Altaï Strogoff quitta la pièce lentement, prêt à accomplir les moindres souhaits de son maître. Zasalamel revint à son fauteuil, et, de sa voix grave, dit:
- Voilà qui promets d'être intéressant.

Summum II

Chapitre. 3 : L'entraînement. (2/2)

***

La nuit s'était abattue sur la jungle où "logeaient" les cinq membres du Summum. Gatien avait préparé le feu, tandis que Bruce, Airis et Daniel se chargeaient de récupérer de la nourriture. Sunny, quant à elle, rêvassait. Si elle était devenue une femme mature et responsable, elle n'avait point perdu l'habitude de vivre sur son petit nuage. La paume de sa main sur son visage, elle sourait, dans le vide. Ses enfants lui manquaient terriblement, et la douceur de son mari de même. Elle s'imaginait avec eux, assis à côté d'elle, auprès du feu, où Duel prendrait plaisir à jouer de la guitare, sous le regard aimant de sa femme et le rire de ses enfants. Une larme roula sur la joue de la mère. Gatien, qui frappait les morceaux de bois à l'aide d'un bâton, fut témoin de la scène.
- Sunny...
- Gatien, je sais, je ne dois pas pleurer. Toutefois, la séparation fait un peu mal. J'accepte la mission, cela est certain. Mais... Ma priorité est de les voir grandir, qu'un bel avenir s'ouvre à eux. Je...
- Sunny. Je comprends. Ne t'inquiète pas.
- Je suis navrée pour toi, Gatien. Vraiment.
- Mufasa était âgé. Et Ingrid... Gatien avait la boule au ventre, et le regard vitreux. Ingrid a succombé aux aléas de la vie.
- Je suis désolée de t'en avoir parlé. Je n'aurais pas du !
- Non, ce n'est rien. Mieu vaut en parler de temps en temps que fréquemment. Ou jamais.
- Je suis contente de voir ton visage, aussi. Je me souviens de toi il y a quatorze ans. Tu dissimulait ton visage derrière un masque, tout le temps. On a pu le voir qu'à une occasion. Cela me rassure, crois-moi.
- Je n'ai plus aucune raison de me cacher, maintenant. Je n'en vois pas l'utilité.
- C'est mieu comme ça, murmura t-elle en souriant.
- Tiens, les voilà qui arrive.

Bruce, Daniel et Airis avaient les bras chargés de fruits, de poissons et de riz. Daniel, enjoué, affirma qu'il allait préparer le repas. Chose promise, chose faite, les cinq amis, assis autour du feu, dégustaient les noix de coco, bananes, espadons ou le riz préparé par leur ami bordelais.
- Wouah ! Cachotier, va ! Tu nous a jamais dit que tu savais préparer à manger, lâcha Bruce, dévorant le poisson.
- C'est grâce à ma reconversion professionnelle, tout ça. Je suis content que ça vous plaise.
- Comment marchent les affaires, Airis ? lui demanda Bruce. Tu sais que, dans notre époque, ce n'est pas évident.
- Et bien écoute, il y a des hauts et de bas. Comme toujours. Je peux négocier avec un commercial comme je peux me retrouver les mains dans le derrière. C'est un job prenant, vraiment, et fatiguant. Je n'ai plus de vie. C'est un choix, je l'ai fait, et je l'assume, j'en suis conscient, mais... Antonella désire des enfants, et j'ai peur.
- Comment ça ? Tu as peur d'avoir des enfants ? lui demanda la femme.
- J'ai surtout peur de lui donner un enfant, et de ne pas me sentir capable de l'élever. J'ai trente-huit ans, et je crains d'être trop âgé pour ce genre de choses.
- Airis... Il n'y a pas d'âge pour devenir père. Il faut juste que tu te sentes capable, voilà tout, le rassura Bruce.
- Airis... Crois-moi sur paroles, être parent est une chose merveilleuse. Je suis tellement fière d'être mère de famille. Et comme l'a dit Bruce, il n'y a pas d'âge. Enfin, pour un homme, il n'y a pas d'âge, pour une femme, parcontre...
- Ca risque d'être problématique, chuchota Gatien, qui fit rire ses amis.

La bonne humeur revint sur le camp. Après un bon repas, les cinq adultes étaient allongés à terre, protégés d'un simple tissu qui leur servait de "lit". Ils regardaient les étoiles.

- Ce sera peut-être aujourd'hui la dernière fois qu'on regardera les étoiles.
- Tu es fou, Daniel ? On est arrivés aujourd'hui... Laisse-nous le temps de nous entraîner davantage ! répondit Bruce.
- Peut-être qu'il y a Phileas là-haut... Oh, regardez. J'ai l'impression de voir deux couettes, un visage fin et un sourire malsain... Tira ! Faites attention, elle nous regarde ! plaisanta Sunny, qui riait de sa propre bêtise.
- Elle va peut-être nous envoyer son cerceau tranchant du Ciel. Ne la provoquons pas, ne la provoquons pas, s'amusa Daniel.
- Je vois un homme élégant, blond et pâle. A côté de lui, je vois une dame, vêtue de noire et aussi classe que son mari.
- Raphael et Madeleine ! répondit Bruce. Oh... Je vois un homme bizarre, très bizarre. Âgé, chauve, aveugle, vêtu d'une tenue en cuir poilue !
- Ah, je sais, c'est, c'est... Comment il s'appellait lui, déjà ? Zalando ? Chicago ?
- Voldo, Sunny. Voldo. répondit Gatien.
- Merci mon ami.
- Sincèrement, vous croyez pas qu'on a dépassé l'âge pour ce genre de choses ?
- Oh, Airis, on a le droit de s'amuser, non ? Ca me rappelle notre première aventure.
- Oui... C'est vrai, reprit l'italien.

Il baîlla, et les quatres autres firent de même, comme si Airis menait la danse soporifique.

- Je vous souhaite à tous une bonne nuit.

Et, sur une réponse commune, les paupières des disciples du défunt Phileas se firent lourdes, très lourdes... Blottis dans leur "couverture" comme de grands enfants, ils rêvaient de leur première aventure.

NOTES DE L'AUTEUR :

- Introduction d'Altaï Strogoff.

Bonne lecture.

Chapitre très sympa, je me demande ce que cache Altaï car il me paraît assez mystérieux, j'ai bien aimé les moments de réflexions de chaque personnages qui se remettent tout juste dans le bain, bien joué pour ce chapitre !

encore un très beau chapitre, j'ai ha^te de voir la suite.^^

Encore bravo.

Super chapitre

On est direct dans l'action

Summum II.

Chapitre. 4 : Un royaume en danger. (1/3)

(Thème du Royaume d'Egypte : http://www.youtube.com/watch?v=uBGgbsbT2tA )

Le royaume d'Egypte était atteint par la maladie, la famine et la misère. D'innombrables corps morts gisaient dans les villages rongés par l'aura maléfique de Soul Edge, de retour après quatorze années d'absence. Certains villageois, plus réceptifs que d'autre, avaient même étaient possédés par l'âme maudite de la lame, et tuaient tout ceux qui étaient sur leur passage. Des familles ont été déchirées, les récoltes ne valaient plus grand chose, et les terres, autrefois fertiles, brûlaient à cause de l'horreur causée par l'épée maléfique. Loin de l'ambiance champêtre, le royaume du roi Rahotep et de la reine Vivi Nefertari était sécurisé, notamment grâce à son nombre extrêmement important de gardes, de conseillers et de soldats. Le palais était magnifique. Construit en brique de terre séchée, tout était fait en faïence, des fondations en passant par les portes et les fenêtres. L'enceinte du palais était on ne peut plus immense. Le palais comprenait même les villas des membres du gouvernement, des logements pour les serviteurs, de belles cuisines, une gigantesque bibliothèque et des greniers, là où est gardé très secrètement le trésor royal. Les jardins étaient exotiques, magnifiques. Des pièces d'eau étaient mises à disposition, et des pétales de fleurs ornaient les fontaines.

Dans la salle de bain royale, antique, superbement décorée de fresques représentant les Dieux Anciens, une femme, les cheveux retenus dans une serviette de soie, demanda à sa dame de compagnie si le bain était prêt.
- Oui, ma Reine, lui répondit simplement la fille.

La Reine Vivi Nefertari, enveloppée d'une couverture en lin blanc, avanca sinueusement vers la baignoire, laissant tomber le tissu sur son corps d'albâtre. Une fois nue, elle se laissa glisser subtilement dans le bain chaud, composé de lait d'ânesse, qui est un produit excellent pour conserver une peau impeccable et fraîche. Vivi Nefertari, belle femme de trente-et un ans, gouvernait avec l'aide de son ami sur le royaume d'Egypte. Séductrice réputée, confiante, compréhensive et généreuse, elle n'avait toutefois pas la langue dans sa poche. Elle fut, quatorze années en arrière, une alliée des élus du Summum. Elle avait aidé la secte sacrée à combattre les Forces du Mal, et grâce aux élus, son royaume put retrouver une meilleure ambiance... Jusqu'à il y a quelques mois. Même derrière ce visage qui prônait la beauté et la grâce, elle ne pouvait trahir son inquiétude. Oui, elle était inquiète pour son peuple. Un peuple qu'elle aimait tant. Un pays dans lequel elle avait grandie, là où ses défnts parents avaient su instaurés des lois visant à ce que tout le monde soit à la même échelle. Pas de différence. Elle soupira, et, de sa voix suave, demanda à sa dame de compagnie de lui verser des pétales de jasmin dans son bain. Au même moment, une autre dame de compagnie fut informée de l'arrivée du plus fidèle soldat du roi et de la reine.
- Qu'on le fasse entrer, fit Vivi, presque indifférente.

Le soldat rentra, visiblement inquiet, lui aussi.

- Mon ami... Rien qu'à voir ta tête, je me doute que les affaires n'avancent pas.
- Exactement, ma reine. La souffrance du peuple a atteint son apogée. Les récoltes ne sont plus bonnes, les terrains, brûlés, les familles, déchirées. Les commercants et les ouvriers se plaignent de leur faillite. Oui, Soul Edge est de retour. Certains villageois se sont même retrouvés "possédés" par l'âme de l'épée.
- Ce n'est pas vrai ! grogna t-elle. Primus, mon cher Primus. Tu es un soldat en qui j'ai parfaitement confiance. Je ne doute pas de tes compétences, et c'est pour cela que tu es à mon service depuis quatorze ans déjà. Mais... Il va falloir mettre les bouchées doubles, et même si le peuple est mourrant, appelle plus de renforts. Plus de soldats. Nous ne pouvons plus rester ainsi.
- Ma reine, beaucoup de soldats sont morts après avoir frôlés quelques villageois possédés. Ils n'ont pas d'armes, mais tuent en un geste nos braves hommes. Souvenez-en vous, lorsque nous combattions auprès de...
- Auprès des membres du Summum. Oui, je m'en souviens, Primus. Malheureusement, ils ne sont pas là, et il va falloir combattre sans leur aide.
- Sa Majesté le roi Rahotep est sur les terrains avec les gouverneurs. Il ne devrait pas tarder à rentrer.
- Très bien. Tu peut partir maintenant, Primus.
- Très bien, Ma Reine.

Il s'inclina devant la reine Vivi, puis tourna les talons. Primus, fidèle guerrier et serviteur du roi et de la reine d'Egypte, était âgé de cinquante deux-ans, mais était le plus doué des combattants du royaume. En effet, il dirigeait d'un oeil bienveillant, mais sévère, une troupe de soldats royal. Après avoir quitté sa Roumanie natale pour travailler auprès de ses altesses, il s'entraîna jour et nuit pour perfectionner son niveau. Lui aussi, avait, dans le passé, combattu aux côtés des membres du Summum. Ses cheveux mi-longs, presque grisonants, frôlaient son armure dorée. Unique. A l'extérieur l'attendaient trois soldats.
- Chef. Le roi Rahotep a besoin d'aide. Les membres du gouvernement et lui-même sont retenus captifs par une bande de villageois possédés.
- Entendu. Hâtons-nous.

Et c'est ainsi que Primus, accompagné de ses fidèles soldats, traversait le pays aride et brûlant de l'Egypte. Il avait une mission de la plus haute importance, et il n'allait pas la gâcher pour rien au monde.