J'ai énormement apprécié ce chapitre. Je le trouve très inspiré pourtant. le fait que Mila soit la nièce de Madeleine m'a surpris !
Dan me fait rire, il est aussi carastrophe que Sunny qui la parait plus mature. J'ai aimer le passage du jeu de carte.
Bravo Anthony !

Tu es trop dur avec toi-même Anthony, c'est un bien meilleur chapitre que tu ne veux le faire croire.
Personnellement j'ai aimé les 3 parties, de l'annonce de la mort de Rahotep à l'introduction de Mila que je trouve plus que réussie.
Et c'est bien de voir que certains héros comme Daniel ont du mal à se remettre dans le bain, ça rend la chose plus crédible que si ils retrouvaient tous leur niveau d'il y a 14 ans en un claquement de doigt.

Bref bravo.

La raison pour laquelle j'ai décidé de faire de Mila la nièce de Madeleine :

http://www.papashack.com/images/y5Hca.png

...

Non, évidemment, je plaisante. Ce n'est pas pour cela ! Mais comme Mila est française, et que, personnellement, elle partage des caractéristiques avec Madeleine (sauf l'âge, bien entendu) j'ai trouvé cela plutôt intéressant d'apporter en quelque sorte une descendance à la femme de Raphael.

VACAAAAANCES MADAFAKA J'VAIS ME METTRE MINALBE APRÈS 3 MOIS D'ABSTINENCE !

Sinon demain je lis toussa Anthony

Ah ah jerry du passage concernant Vivi dans ton post Anthony ! ^^
J'aime bien la Vivi du Summum II moi aussi, hâte de la voir plus avec Primus !
Pauvre Patroklos, espérons qu'en 14 ans il ait trouvé l'amour lui aussi ...

Prends ton temps Alexandre pour tout lire.

Mais par pitié... Pas d'alcool.

Ah au fait Anthony, je suis en train de faire la chaîne des Âmes de Summum I, je fais comment si je n'ai pas les images de certains personnages ?

Il te manque tout simplement celle de Lucius, n'est-ce pas ?

Et Maior/Segundo

Ah, oui, en effet... Pour Lucius, je pense qu'on aura droit à la photo très bientôt. Concernant Maior... Aucune idée. Ce dernier ressemble à Bruce (Puisque c'est Bruce dans un autre monde). Tu peux éventuellement mettre une photo de Bruce Parker pour Maior.

Oscar Où est ton personnage ?

Je suis justement en train de me préparer à te l'envoyer.

Oki très bien, pour le moment rien que le placement des personnages dans ma chaîne est assez difficile donc je vais prendre un peu de temps pour réfléchir à comment bien les placer. ^^

Alix, si tu souhaites m'envoyer une photo de ta chaîne par message privé et que tu as besoin de conseils, n'hésite pas.

Oscar, j'ai bien recu la fiche de ton personnage.

PERSONNAGES DE SUMMUM II:

Bruce Parker
Sunny Takahashi
Airis Olivieri
Daniel Williams
Gatien Manège
Primus
Vivi Nefertari
Duel Takahashi
Le Pelèrin
Ichikiru
Masao Ichimaru
Wulver
Rosalie
Sean Piece
Mila Scott
Wolf
Leona
Luna Ferreira De Souza
Saya Hako
Legion
Gédéon Mortlebon
Altaï Strogoff
Harmonie Bellay
Siegfried Schtauffen
Nightmare
Patroklos Alexandra
Isabella Ivy Valentine
Zasalamel

Summum II.

Chapitre. 6 : L'effroyable découverte. (1/3)

(Thème de l'Egypte : http://www.youtube.com/watch?v=nMeoW9SBz-k )

Quelques jours s'étaient écoulés depuis l'incident où Bruce, Sunny et Daniel avaient été les témoins d'une tempête très éphemère mais néanmoins puissante. Le bateau arriva à bon port, et les trois héros furent accueillis à Alexandrie. Le port n'était pas ce qu'il y avait de plus réjouissant. Autrefois, les marchands et les ouvriers auraient présentés leurs babioles ou leurs derniers ouvrages aux touristes. Cependant, il n'y avait quasiment personne. Ou des gens malades, visiblement touchés par la faim. Sunny mit la main devant sa bouche en voyant tout ses corps mourants, ses êtres humains en quête de nourriture. Un vieil homme, à genoux, saisit la main de Bruce et la secoua.
<< Monsieur. Monsieur... Une petite pièce. >>
L'homme ne parlait pas la langue de Bruce. Il lui fit signe qu'il ne comprenait pas. Puis, après avoir mûrement réfléchi, sortit de sa poche une petite pièce en or, et la lui donna. L'homme, ému, baisa la main de Bruce Parker, avant de repartir, ailleurs.
- Beau geste, lui dit Sunny, à moitié souriante, à moitié dégoûtée du spectacle qui les attendait.
- Où est le palais ? demanda Daniel.
- Je ne le sais pas plus que toi, Dan. Renseignons-nous.
- Bruce, je veux pas te faire de faux-espoirs, mais... Crois-tu qu'ils sauront en mesure de nous répondre ?
- Sunny. Je pense qu'ils pourront nous renseigner, oui.

Bruce ordonna à ses deux amis de le suivre. Les maisons, soient, rongées par le Mal, ne semblaient abriter plus personne.
- Il n'y a vraiment plus personne... murmura Daniel.
- C'est vraiment inquiétant.

Soudain, Sunny se tût. Elle croisa une petite fille, qui, les bras pendants, la regardait tristement. La mère de famille eût de la peine pour cette enfant. Elle s'approcha d'elle, se mit à sa hauteur, et la regarda.
- Bonjour, ma chère petite. Nous avons besoin de ton aide. Sais-tu où se trouve le palais ? Nous devons rencontrer le roi et la reine pour... raisons personnelles.

La petite fille, malheureusement, ne parlait pas la langue du trio. Mais, elle prit la main de Sunny, et lui demanda de la suivre. Sunny en fit de même avec ses amis. A travers les ruelles sombres, mélancoliques, désertiques de l'Egypte, les trois élus et la fillette étaient les spectateurs d'une scène peu séduisante : Des corps morts gisaient au sol, dont une mère avec son nourrisson au sein, ce qui attrista profondément la thaïlandaise. Des vieillards, des hommes, des femmes, des enfants, étaient décomposés, ou bien n'allaient pas tarder à rejoindre l'Au-Delà. Vingt minutes plus tard, ils finirent par arriver sur un autre terrain, là où des récoltes, des champs, avaient été saccagés. Les trois comprirent que Soul Edge était passée par là. Des maisons avaient été tout aussi détruites que celle du village voisin. La fille regarda Sunny, lui souria. De son petit doigt, elle pointa l'horizon. Un homme siffla l'enfant, qui finit par retourner vivement auprès de son père. Une tente, retenue par trois piques de bois, et d'un tissu blanc en guise de toit, semblait être la "nouvelle maison" des deux individus. Ou des trois, car une femme, qui était la mère de la fillette, était assise à l'intérieur. Le père grondait son enfant. Il lui expliquât qu'il ne fallait plus s'aventurer seule dans le village voisin, que le Chevalier Azur allait revenir... Il se dirigeât aussitôt vers le trio, et, par chance, parlait un peu la langue de nos héros, puisqu'il fût marchand, et fut obligé d'apprendre certaines langues.

- Qui êtes vous ? leur demanda t-il.
- Oh, merci ! Vous parlez notre langue, s'exclama Daniel. Excusez-nous de vous déranger, cher monsieur, mais c'est grâce à cette enfant que nous sommes là.
- C'est ma fille.
- Oh, elle est très belle, chuchota Sunny.
- Que voulez-vous ?
- Mon cher monsieur. Nous sommes des... explorateurs. Nous avons besoin d'aller au palais pour un rendez-vous avec le roi et la reine. Nous ignorons où il se trouve, malheureusement.
- Le roi Rahotep IV est mort. Paix à son âme. La reine Vivi Nefertari est toujours en vie, elle.
- Vivi Nefertari ? Vous avez bien dit Vivi Nefertari ? répéta Daniel.
- Oui.

Ce fut un choc pour Daniel. Vivi Nefertari... Il n'avait plus pensé à elle depuis bien longtemps. Jusqu'à ce qu'il rêve d'elle il y a quelques mois. Elle l'embrassait, passionnément, comme si elle voulait lui aspirer son âme, l'emmener avec lui, ailleurs...

- Comment est mort le roi ? demanda le parisien.
- Assassiné à quelques mètres de chez nous.
- Et où se trouve le palais ? reprit-il.

L'homme pointa son doigt vers l'horizon. Le palais était à peine perceptible, mais si l'on plissait bien les yeux, on pouvait noter sa forme dorée.
- Ca y est, je le vois ! fit Sunny.
- Comment vous remercier, monsieur ? dit Daniel.
- Ne me remerciez pas. Le soleil est orange. Il va bientôt se coucher. Vous n'avez pas d'abris ?
- Hélas, non...
- Venez chez nous.

Le trio était étonné. Comment un couple de paysans, démuni, effrayé par le monde qui l'entourait, proposait à trois illustres inconnus de dormir dans ce qui ressemblait à leur "maison" ? Bruce, Sunny et Daniel remercièrent très chaleureusement l'homme, la femme et la fillette. Tous réunis auprès du peu de nourriture qui restait, l'homme annonca à sa femme que les trois aventuriers allaient rester dormir pour la nuit. Elle accepta volontier. Il fit signe à sa fille de partager son repas avec ses braves inconnus. Elle n'en voyait pas le moindre inconvénient. La mère leur servit un peu de thé, et un restant de viande de boeuf. Ils dinaîent en silence, avant de partir se coucher, côte-à-côte, sur trois tapis de bonne qualité, les seuls objets qui avaient encore de la valeur à leurs yeux.
- Nous irons dormir dans le salon.
- Oh, non, non ! Si ses trois tapis sont vos lits, nous pouvons aller nous coucher dans le salon.
- Restez là, Madame. On se contente de peu.

Sunny fut touchée par le geste du paysan. Elle se coucha à gauche de Bruce, qui était entre ses deux compères. Même si la famille de paysans n'avait plus grand chose, il leur restait la vie, et... le goût de la solidarité. Une douce nuit s'annoncait pour les trois membres du Summum, avant de repartir à l'aube en direction du palais de la reine Vivi.

***

(Thème de la Grèce : http://www.youtube.com/watch?v=yvzrsWH6yvM )

La Grèce respirait la plénitude. Airis, Gatien et leur nouvelle compagne Mila marchaient sur le centre de la place d'Athènes. La fille fut accostée par un marchand à l'air peu commode. Il était grand, très mince, et vêtu d'une cape noire. Airis et Gatien, armes en main, restaient sur leurs garde.
- N'ayez crainte, mes chers... Je suis là pour ma marchandise. Uniquement pour ma marchandise.
- Ah oui ? Qu'attendez vous pour nous les montrer alors ? lui demanda l'italien.

En dessous de sa cape noire, l'homme possédait tout un tas de bijoux. Des colliers comme des bagues, des boucles d'oreilles comme des bracelets... Il y en avait pour tout les goûts. Airis et Gatien y jetaient un coup d'oeil, alors que Mila pouffait de rire. Un rire à la fois cristallin et charmant. Purement provocateur, ce qui alerta les trois hommes.
- Je peux savoir ce qui te fait tant rire ? questionna Gatien.
- Oh, c'est... Rien, rien... étouffée par son fou rire, elle reprit là où elle s'était arrêtée. Plus sérieusement, regardez l'état de ses "bijoux"... Si on peut appeler ça des bijoux.

Elle s'approcha du vendeur, et tâtonna les bracelets, les colliers, et autres anneaux.
- Cher monsieur... Combien coûtent vos "bijoux" ?
- Une paire de boucles d'oreilles équivaut à environ 10 pièces d'or.
- Pardon ? Dix pièces d'or pour ça ? s'étonna la française.
- Si on calcule avec notre monnaie, ça coûterait combien ? chuchota Gatien à Airis.
- Environ 600 eur... mais alors qu'il allait terminer sa phrase, il dégaina son arme. Le marchand avait dissimulé dans sa sacoche une longue dague, qu'il pointa à proximité du cou de Mila.
Gatien fit de même, et menaca l'homme.

- Ahaha... Cette fille à papa n'avait pas qu'à hausser le ton. Voilà ce que mérite les jeunes qui ont les yeux plus gros que le ventre.
- Vous êtes un brin trop susceptible, mon ami. lui dit Gatien d'un ton calme et ironique. Pourquoi un tel comportement ?
- Je n'aime pas ce genre de personne. Toujours en train de rabaisser les plus pauvres que soi. Ca en devient désolant.
- Je suis d'accord avec vous, Monsieur. Mila, tu va trop loin. Ce n'est pas parce que tu es issue d'une noble famille que tu as le droit de rabaisser gratuitement les moins riches que toi. Mais vous, monsieur, vous êtes allé trop loin en accomplissant cet acte, répondit Airis.

La foule, témoin de ce spectacle, lancait des "Oh !" et des "Ah!" à tout va. Le vendeur avanca d'un pas, et ne lâchait pas son arme. Les deux hommes, le fixant impitoyablement, reculèrent d'un pas. Mila, de son côté, n'avait pas peur. Cet homme là était ridicule. Il croyait l'effrayer en la menaçant de la tuer ? Pitoyable.
- Monsieur...
- Toi, petite peste, tais-toi !
- Calmez-vous... Je reconnais mes torts. Je suis allée trop loin en me moquant de vous, et de vos... "bijoux". Je vous propose un marché : Si vous me lâchez, je vous promets de ne plus reproduire cette erreur et de... de... vous acheter un collier.
- Mensonge ! Pur mensonge ! Je vais te retenir captive pour l'erreur que tu as faite, crois-moi !
- Tant pis pour vous. Vous allez le regretter, croyez-moi sur paroles.

Mila écrasa avec son talon haut le pied droit de son gêolier. Elle sortit ses deux dagues, et frappa d'un coup sec dans l'épaule de son rival.
- Petite garce ! Tu vas payer !

Airis s'interposa entre les deux, et croisa le fer avec le vendeur. Son regard, pénétrant, ordonnait au marchand de prendre la fuite. Mais ce dernier le repoussa. Gatien allait attaque,r mais Mila le lui en empêcha.
- Je dois terminer mon exercice, voyons !

La fille courut en direction de l'homme et envoya deux coups de pieds dans l'abdomen du marchand. Celui-ci les évita, et frappa avec le manche de sa dague dans l'épaule de Mila. Elle trébucha, et au même moment, Gatien le prit par le col et le poussa le sol. L'homme en noir se releva et, voulant planter sa dague dans le coeur de Gatien, la fille sauta sur lui, et frappa deux fois sa tête contre le sol. Il se releva, et la gifla. Airis, Gatien, Mila et l'homme, entouré de la foule en délire, combattaient pour des futilités. Mais l'homme se montrait dangereux, il fallait à tout prix se méfier. Airis enchaîna deux coups de sabre et blessa le bras de son adversaire. Mila en profita pour lui faire un gracieux coup de pied balayette. Le marchand tomba au sol, menacés par la lame de Gatien et de Mila. Airis mit son pied sur le torse de l'homme, et lui posa quelques questions:
- Promets-tu de laisser cette fille tranquille ?
- Je le promets !
- Promets-tu de fuir loin de nous, et de nous laisser tranquille ?
- Je le promets !
- Alors dégage ! Et plus vite que ça !

L'homme prit la fuite sans ne plus rien dire. Les trois combattants furent félicités par une foule admirative. Airis échangea un regard avec Mila, et, avec un clin d'oeil amical, lui dit qu'elle se défendait plutôt bien. Celle-ci fut flattée, et son teint vira au rouge alors qu'Airis avec le dos tourné. Gatien, de son côté, posait des questions à plusieurs citadins. Il demandait si l'un d'entre eux connaissait Patroklos Alexandra, et si oui, où pouvait-on le trouver. Mais personne ne connaissait cet homme, ou ne l'avait pas vu. Jusqu'à ce qu'un homme rond, l'air grave, lui dit qu'il connaissait Patroklos Alexandra.
- Vraiment ? Où est-il ? Où pouvons-nous le retrouver ?
- Si j'étais vous, je regarderais mieu aux alentours... La foule est bondée, vous savez ?

Gatien, de ses yeux clairs, fouillait la foule de large en travers. Un homme blond semblait le regarder. Gatien fronca les sourcils, et essaya de dévisager l'homme... C'était lui ! Mais alors qu'il allait annoncer la nouvelle à Airis et Mila, le blond n'y était plus. L'homme rond, strict mais néanmoins gentil, fit un signe de la tête pour montrer que l'homme était parti en direction de la rue voisine. Ils partirent sur le champ, convaincus de retrouver le porteur de la Soul Calibur.

Summum II

Chapitre. 6 : L'effroyable vérité (2/3)

***

Deux torches illuminaient la pièce lugubre où le corps du feu roi Rahotep était conservé sur une table d'embaumement. Deux spécialistes allaient se charger de l'affaire, quand la voix de la reine leur cessa d'interrompre toute activité. Vivi était vêtue d'un long manteau de deuil en peau de serpent. Ses cheveux bleus étaient rêlachés, et ses yeux à peine fardés. Ils étaient rougis par les larmes. Elle se placa entre les deux hommes, et leur annonca d'une voix définitive :
- Je vais me charger de cette opération.
- Majesté, vous êtes la reine... Vous ne pouvez pas...
- Je me fiche de savoir ce que vous pensez. Laissez-moi seule avec mon mari. Je sais cmment m'y prendre.
- Majesté...
- N'ai-je pas été assez claire ? dit-elle en foudroyant du regard le spécialiste qui n'avait pas fini sa phrase.
- Très bien. Voici tout le matériel, ma reine. Bonne chance.

Une fois les deux spécialites partis, Vivi se retrouva seule avec son époux. Reposant sur une table en pierre en forme de lion, elle récupéra le crochet de métal, de quarante centimètres de long. Il fallait sortir le cerveau de la boîte crânienne, et pour cela, elle devait pénétrer le bâton par les narines de l'homme. Elle lui parla comme si il était vivant :
- Rahotep... mon cher époux. Te voilà dans un sale état. Tu as été tué par ses monstres assoiffés de vengeance. Ses monstres dominés par cette maudite lame qu'on appelle Soul Edge. Toi, roi intrépide, beau, passionné, passionnant, chaleureux, généreux, et exemplaire, tué par cette épée ? Je n'arrive pas encore à y croire, et pourtant, quand je vois ton corps mort, reposant sur cette table, je me dis qu'il faut à tout prix que je m'en rende compte. Je t'ai aimé, je t'aime et je continuerai de t'aimer, crois-moi.
Les membranes étaient déchirés, et le cerveau se retrouva en une sorte d'hachis, qu'elle fit sortir par le même chemin où elle avait commencé son opération. Par la suite, dans un silence monacal, elle trempa des bandelettes dans un amalgame de résine de conifères, de cire d'abeilles ou encore d'huiles végétales. Après s'être solidifié, elle n'avait plus qu'à éviscérer son mari. Munie d'une lame tranchante, elle se chargea d'ouvrir l'abdomen de Rahotep, pour mieu retirer son foie, ses poumons et ses intestins.

- Mon cher. Ne crois pas que je suis incapable de gouverner seule sur le royaume. Je saurais mener tout ce beau monde. Je saurais régner. Oui, tu en seras fier, Rahotep.

Elle lava l'estomac, pour accomplir par la suite, en une nuit entière, à elle seule, le travail de deux spécialistes qui auraient pu mettre plus de temps. Le corps était embaumé, et Vivi le toucha doucement une dernière fois.
- Rahotep, je te promets d'être forte.
Travail accompli, elle repartit telle une ombre furtive regagner sa chambre royale, en solitaire.

Summum II.

Chapitre. 6 : L'effroyable découverte (3/3)

Le jour s'était levé sur le terrain où dormait Bruce, Sunny et Daniel. Ils s'étaient rhabillés, et s'étaient munis de leur précieuse arme. Le paysan qui les avait hébergé mit sa main sur l'épaule de chacun, et ordonna à son épouse d'aller récupérer trois chameaux. Une fois les bêtes arrivées, Daniel écarquilla les yeux, et demanda si il allait chevaucher l'animal.
- Oui. Je vais vous conduire au palais.
- Oh, monsieur...
- Madame. Je vous le promets. Et ma fille m'accompagnera.

La fillette donna la main de Sunny, et la regarda tendrement. Elle ressemblait à Naomi, sa fille qui lui manquait tant. Elle voulait pleurer, mais retint ses larmes. Bruce, prêt, monta sur le chameau, tiré par le paysan, suivi de Sunny et de la fillette qui étaient assises confortablement sur l'animal, et de Daniel. Ils partirent au petit jour pour retrouver le somptueux palais de la reine.

***

Airis, Gatien et Mila poursuivaient leur mission. L'homme rond leur avait dit que Patroklos était parti en direction de la rue voisine. Ils y étaient. Mais personne. Seuls des bâtiments blancs étaient présents.
- Nous avons été trompés... murmura Airis.
- Ne déséspère pas, cher collègue. Mufasa m'a toujours dit qu'on pouvait être surpris dans un endroit dénué de présence humaine.
- Il a peut-être raison...
- J'entends des pas s'approcher, fit Mila en serrant son arme.

Mais c'était un chien. Aucune trace de Patroklos.
- C'est un chien... se lamenta l'italien.

Un souffle se fit sentir. Une présence surgit derrière eux. L'homme les siffla. Ils se retournèrent. Il enleva sa capuche pour dévoiler ses cheveux blonds. Airis et Gatien l'avaient reconnu. Lui également.

NOTES DE L'AUTEUR :

- La petite fille qui apparaît dans ce chapitre est celle du prologue.
- Je préfère ce chapitre que le précédent.

Bonne lecture.

Ah super chapitre ! Vraiment bien joué ! La famille de la petite fille d'Egypte est vraiment très respectable: chapeau bas, petite agitation sympathique en Grèce avec un drôle de marchant ... Par contre la momification de Rahotep par Vivi m'a fait froid dans le dos. Patroklos de retour, j'en connais un qui va être content. :3