Alors que les PC ont, de manière générale, énormément évolué depuis l’arrivée du premier membre de la famille (l'IBM PC, en août 1981), il reste aujourd’hui un élément qui semble tout droit sorti des années 1980 et qui continue de hanter nos machines modernes : l’écran de démarrage de la carte mère et son menu de configuration, ce que l’on appelle couramment le « BIOS ».
Aussi archaïque qu’il puisse paraitre et même si on essaye aujourd’hui souvent de le cacher derrière une interface plus agréable à l’œil, le BIOS (ou plus précisément, son successeur, l’UEFI) reste toutefois un élément fondamental de nos ordinateurs, puisqu’il se pose comme le véritable chef d’orchestre des composants qu'ils embarquent, et reste à ce titre indispensable à leur bon fonctionnement. Pour comprendre pourquoi, il faut revenir aux origines de l’informatique et à l’apparition des contraintes qui ont fini par mener à l’élaboration et à la généralisation de ce type de sous-système. Ce que nous allons nous employer à faire, dans ce quatrième volet de notre rubrique Au Clair de la Tech.