Grâce au lancement réussi d'Age of Wonders : Planetfall en août dernier, Paradox Interactive affiche des résultats réjouissants pour son troisième trimestre fiscal, clos le 30 septembre.
"Très bien reçu par les joueurs et les médias" selon la PDG Ebba Ljugerund, le 4X Age of Wonders : Planetfall est le principal contributeur de ces chiffres en hausse dans toutes les catégories. Paradox Interactive mentionne également l'apport de Surviving Mars et Hearts of Iron IV, ainsi que les versions consoles de Cities Skylines et de Stellaris, qui ont respectivement accueilli les extensions Campus et Utopia.
Les jeux sur consoles sont importants pour nous. Ils ont généré plus de 16% de nos revenus à ce stade de l'année, et nous attendons une croissance continue du jeu sur consoles dans les années à venir.
Période | Chiffre d'affaires | Bénéfice opérationnel | Bénéfice net |
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Juillet à septembre 2018 | 21,0 millions d'euros | 6,3 millions d'euros | 4,9 millions d'euros |
Juillet à septembre 2019 | 26,4 millions d'euros (+26%) | 8,7 millions d'euros (+36%) | 6,9 millions d'euros (+40%) |
À l'horizon, les projets ne manquent pas pour la firme suédoise qui sortira notamment Crusader Kings 3 en fin d'année 2020 et une pléthore d'extensions pour ses jeux phares, dont Prison Architect - Psych Ward (21 novembre 2019), Stellaris : Federations (fin 2019) ou encore Age of Wonders : Planetfall - Revelations (19 novembre). Surviving the Aftermath, dont la version finale arrivera en 2020 (y compris sur Steam), a également débuté son accès anticipé en exclusivité temporaire sur l'Epic Games Store. Un partenariat qu'Ebba Ljugerund a commenté :
Grâce à cette collaboration avec Epic Games, nous recevons une rémunération garantie, une conséquence de la compétition de plus en plus intense entre les distributeurs. Nous pensons que cette compétition va continuer l'année prochaine et qu'elle profitera aux joueurs comme aux éditeurs.
À noter que Paradox a vendu l'un de ses projets en développement non annoncé à un autre éditeur pour la somme de 7,4 millions d'euros. Il s'agit d'un jeu développé par un studio externe, dont la nature n'a pas été dévoilé.
Source : Paradox