Entre octobre et décembre 2018, Cities Skylines, Stellaris, BattleTech, Surviving Mars, Europa Universalis IV et Crusader Kings II ont chacun reçu un DLC payant (la liste ici). Concernant ce dernier, son extension Holy Fury s'est mieux vendue durant son premier mois de commercialisation que n'importe quelle extension précédente, alors que le jeu de base date de 2012. Grâce à ces contenus additionnels, le chiffre d'affaires de Paradox sur ce dernier trimestre 2018 a atteint environ 30 millions d'euros (en hausse de 51% par rapport à la même période l'an passé), pour environ 13 millions d'euros de profit (hausse de 69%).

Cette stratégie de développer et soutenir ses jeux sur le très long terme a donc payé pour Paradox, qui a enregistré pour la première fois un chiffre d'affaires annuel situé au-dessus des 100 millions d'euros (hausse de 39% par rapport à l'an passé), et environ 42 millions d'euros de profits (hausse de 34%). L'entreprise suédoise en a profité pour grossir et passer de 300 employés environ début 2018 à plus de 400 salariés actuellement, notamment grâce à l'acquisition du studio Harebrained (BattleTech) et en entrant dans le capital de Hardsuit Labs (Blacklight Retribution), qui travaille actuellement sur un projet non annoncé pour le compte de Paradox.

Le groupe a également racheté la licence Prison Architect en janvier dernier, et promet d'investir encore plus en 2019. "Ajouter constamment de nouveaux jeux et des licences à notre catalogue reste au coeur de notre stratégie. Cela nous assure une longévité et diminue notre dépendance au fait que nos sorties soient obligatoirement toutes des succès dès le premier jour", explique Ebba Ljungerud, PDG de Paradox.

Pour le moment, deux nouveaux jeux sont au planning de Paradox pour 2019 : Age of Wonders : Planetfall (6 août) et Imperator : Rome (25 avril).