-Très bien. Dit le chevalier à Deekee

Sirius s’en alla alors en cuisine laissant ses compagnons discuter et mettre la table. Le chevalier se disait que ça lui changerait l’esprit, aimant cuisiner depuis longtemps. Il avait commencé à en faire durant un séjour dans une tribu Talz. Les géants à la fourrure blanche lui avaient appris a repérer et a utiliser toute les resources qu’ils pouvaient trouver pour différentes utilitées et surtout la cuisine. Les plats étaient alors peu appétissant au visuel, mais vraiment savoureux une fois en bouche. De retour sur Coruscant, Sirius continua pendant des mois à ramener tout ce qu’il trouvait sur la planète, souvent sous les yeux ébahis des maîtres quand il le voyait ramener une plante qui ne pousse que sur quelque planète de la galaxie. Par la suite le chevalier avait continué la cuisine de temps en temps, pour de détendre ou bien avec ses amis padawan, ce qui finissait souvent en tentative de reproduire des alcools célèbres. Heureusement avec le temps, le chevalier avait appris à rendre ses plats plus appétissants que ce des Talz, et il était désormais impatient de montrer ses talents à ses compagnons.

Arrivé en cuisine plusieurs Rodian et Rodienne étaient déjà en train de travailler sur le repas. Sirius se joignit discrètement à eux et se mit à apporter son aide où il pouvait, seul les gestes permettait à lui et les autochtones de se comprendre. Mais peu à peu le chevalier prit les rênes de la cuisine, ouvrant les placards, les bocaux, en goûtant, en reprenant les plats, en les assaisonnant, en faisant flamber certains aliments. Les Rodians se mirent même peu à peu à moins l’aider pour admirer le spectacle. Dans toute la maison des effluves appétissantes commençaient à se faire sentir. Les bruits de la cuisine résonnaient également. Particulièrement le bruit de plusieurs explosions, suivis de cris de stupeur de quelque Rodian puis de Sirius disant « Ne vous inquiétez pas c’est juste le ..... oh mince ! ».

L’ambiance était folle là-bas, mais Sirius sortit en fin de la cuisine accompagnés des Rodian, tous portant de nombreux plats. Finalement disposés à table, il y avait de tout et de toutes les couleurs. Certains semblaient inhabituels, quelque étrangetés retenaient l’attention de tout le monde, comme des salades de tentacules ou des lianes végétales partiellement frites. Cependant la plupart des plats restaient encore jolies et dégagaient une odeur appétente.

Sirius disposa finalement quelque cruches, contenant des liquides s’apparentant à des jus de fruit, avant de dire.

-Certains sont de simple jus de fruit, mais faites attention ceux-ci sont des boissons alcoolisés. Dit-il en montrant du doigt certains récipients.

-Si j’avais les bons ingrédients je vous aurai fait de la Merezan Gold, une des bières Corellienes les plus connus et les plus chère, mais ce sera pour une prochaine fois.
Je vous ai fait plusieurs alcools plus ou moins fort, mais faite attention au bleu là-bas. C’est une liqueur Talz extrêmement puissante et il faut avoir normalement minimum deux mètres pour la consommer et il doit faire au moins -30 degrés ...... Pourquoi je vous ai fait ça moi ? Bon après les derniers événement peu réjouissant ça vous remontera peut être un peu le morale. Dit Sirius avec un grand sourir.

Après avoir finis de présenter ses préparations, le chevalier s’installa à table avant de dire un « Bon appétit ».

Pendant que le Tylanan était en cuisine et que Dekee était au chevet de sa mère, le groupe s'installa et commença à discuter des derniers événements et de la situation.
Delcan raconta ce qu'il savait des pirates de Florrum, leur chef était Hondo Ohnaka, un Weequay avide et imprévisible. Il avait eu l'audace de capturer le Comte Dooku ainsi que les Jedi Obi-Wan Kenobi et Anakin Skywalker, deux héros de guerre de la République.
On ne pouvait lui faire confiance, il était prêt à n'importe quoi pour quelques crédits. Et Delcan n'avait pas envie de se faire capturer pour que la République envoie une rançon pour les libérer. Il faudra rester discret et éviter de dévoiler leurs identité quand ils seront en ville.
Dekee avait évoqué une certaine "Reine Bohémienne" mais le Sénateur ne savait rien à son sujet. Peut être était-ce une autorité sur la planète ou une autre criminelle de la même trempe qu'Ohnaka.
Finalement, Sirius et les Rodiens apportèrent une multitude de plats et de boissons et tous se mirent à table.

- Bon appétit ! lança le jeune Jedi avec entrain, visiblement heureux d'avoir pu se rendre utile.

Tout le monde commença à manger avec appétit, ils étaient affamé et avait besoin de reprendre des forces.
Les plats n'étaient pas aussi élaborés visuellement que dans les grands restaurants gastronomiques de Coruscant mais ils étaient bien plus savoureux. Delcan se laissa finalement tenté par l'alcool Talz concocté par Tylanan, malgré sa mise en garde.
Le Sénateur avala une gorgée et sa gorge s'enflamma instantanément puis son estomac suivit aussitôt. Il sentait la sueur perler sur son front et il se demandait s'il n'était pas tout rouge en ce moment.
Il essaya de garder sa contenance et son flegme de sénateur et déclara en se raclant la gorge :

- Il faut reconnaître... C'est du brutal.

Puis il lança une plaisanterie pour détendre l'atmosphère :

- Si jamais vous voulez quitter l'Ordre Jedi, je vous accueillerais à bras ouvert dans ma cuisine. Vous êtes bien meilleur cuisinier que mon chef Besalisk !

-Ah ah, ça ne devrait pas arriver de sitôt mais ça fait toujours plaisir de savoir qu’on a un endroit où partir en exil au cas où. Dans la cuisine du grand senateur de Corellia ! Dit Sirius en rigolant et en levant son verre vers Delcan.

- Ce serait un grand honneur de parler à votre frère.

-Vous êtes un vrai Talz. Dit Sirius en souriant et en re servant Ziggie de liqueur.

Le chevalier en profita alors qu’il avait la bouteille en main pour servir tout le monde avant de dire.

-Que d’aventure n’est-ce pas ? Il y a quelque heure nous étions dans un croiseur en flamme, avant de nous cracher sur cette planète désertique, pour ensuite se faire poursuivre par des vers affamés dans un désert vide et ardent et enfin débarquer chez des autochtones vraiment très accueillants. Oui ça c’est ce qu’on peut appeler une sacrée journée. En tout cas notre association semble être efficace, regardez, on boite un peu mais on est tous en vie alors qu’on ne se connait que depuis aujourd’hui. D’ailleurs durant cette journée je pense que certaine langue se sont déjà un peu déliées, que certains se sont déjà racontés des choses, mais si on parlait maintenant un peu tous ensemble ? Profitons de cette belle soirée, où nous fêtons notre survie à base de liqueurs plus fortes les unes que les autres, pour mieux se connaître. On va sûrement rester un moment ensemble avant de réussir à quitter cette planète, alors si quelqu’un veux raconter sa vie je pense que c’est le moment parfait. Sa vie, ses passions, ses idéaux,....

Sirius finit son discours en buvant à son verre, avant d'immédiatement tousser et de dire d’une voix rauque.

-Dire qu’ils m’ont initiés à ce truc quand j’étais ado, si mon maître l’avait su.

Sirius rigola légèrement et regarda de part et d’autre de la table pour voir lequel de ses compagnons allait prendre la parole en premier.

- J’ai ouï dire que vous avez provoqué des sueurs froides au conseil Jedi en manquant de peu de faire la une des jounaux. J’avoue être curieux de la fameuse histoire. dit Syu d’un air mi-amusé mi-intrigué.

Sirius resta quelque instant avec un grand sourir figé, à la fois amusé de repenser à cette histoire, et à la fois entrain de se questionner sur comment Syu pouvait-il bien avoir entendu parler de cette histoire. Il lui dit en rigolant.

-Wow comment avez-vous entendu parlé de cela ? Seul quelque personne étaient au courant ! Dès que nous sommes rencontré aujourd’hui vous me connaissiez pour cette histoire ?

- Vous savez sur Coruscant tous va très vite, et quand on sait à qui s’adresser on peut savoir a peu près n’importe quoi.

        ─ Tiens, les Jedi ont droit à leurs articles dans les magazines maintenant ? remarqua Ziggie. J'ai toujours cru que vous étiez plutôt du genre discret. Mais bon, avant de vous rencontrer je n'avais entendu que des rumeurs sur vous. Certains disaient que vous kidnappiez des enfants, d'autres que vous seriez étroitement lié au Sénat. Rien de très bon pour votre réputation.

Sirius répondit à Syu.

-Oui mais vos contacts sont tout de même haut placés dans les rangs Jedi ou dans les empires médiatiques pour savoir ça. D’autant plus que ce n’est pas une information si intéressante, donc sûrement si répandue.

Le chevalier se tourna ensuite vers Ziggie et lui dit.

-Ah légendes et Myths, ceux basés sur les fantasmes et les mensonges sont toujours les plus intéressants ! Mais vous savez j’ai aussi entendu des rumeurs sur les contrebandiers et je vous épargne les détails. Cependant à titre personnel j’en suis assez critique, donc quand je vous vois, bien sûr je ne vous associe pas à celles-ci. J’espère que vous par contre vous ne me prenez pas pour un kidnappeur. Dit Sirius en rigolant.

-Bon dans tout les cas il semblerait que ce soit à moi de commencer. Mais vous avez fait fort Syu, me sortir immédiatement ma plus grosse casserole, ça c’est du talent et je en pense pas que je pourrai en faire de même avec vous.

Hum et bien oui, oui j’ai bien failli faire la une d’un des holo-magazines les plus lus de toute la galaxie, et oui le conseil a du légèrement intervenir pour endiguer ça.

Je n’en ai plus jamais parlé depuis, au point où je ne suis même pas certain de l’image qui est attachée à cette action et même ce que j’en pense réellement moi. Ça pourrait être à la fois une erreur de parcours stupide, comme une provocation vraiment nécessaire, peut être un peu des deux ? Enfin, pour des raisons qui me regarde j’étais obligé de la faire.

Je ne sais pas encore vraiment ce que vous pensez de moi, je n’ai pas la prétention de m’imaginer vos avis. Mais si vous voulez nous pouvons partir dans mes états d’âmes, je peux vous raconter ce que je pense de moi même et blabla bli et blablabla. Si vous voulez savoir je ne me sens pas forcément comme le meilleur des Jedi, mais cependant je fais tout ce qui est en mon possible pour devenir plus fort et pour agir.
Vous avez déjà plus ou moins compris que j’avais un rare don de guérison Jedi, il n’a pas vraiment porté ses fruits tout à l’heure, mais il est véridique et je serai ravis de vous l’expliquez. Je suis également quelqu’un d’instruit, je passe mes journées à alimenter mon savoir et surtout j’essaie de l’utiliser. J’essaie de bien m’exprimer et avec éloquence, de donner mes idées et faire parler mes connaissances de façon claire et réfléchie.
Dans tout les cas je suis quelqu’un qui veut aider, qui veut agir et je mettrai toute mes forces à mener mes combats, à soutenir mes alliés et réaliser ce qui pout moi est juste et à réaliser.

Enfin bref je sens que si je continue mes explications, même si vous me l’avez demandé je vais vraiment casser l’ambiance.
Alors vous en savez assez, vous avez d’autre questions ? Si vous n’en avez pas quelqu’un d’autre prend la parole ? Peut être pour nous raconter une anecdote plus divertissante et moins prise de tête.

        ─ Ah ! s'exclama le Chiss. Des anecdotes, j'en ai pour toute une vie, j'ai beaucoup voyagé et j'ai fréquenté des endroits que vous ne pourrez jamais imaginé, et il s'en passe des choses. Tenez, un soir je jouais dans un restaurant chic des bas-fonds de Nar Shaddaa. Et les restos chics des bas-fond de Nar Shaddaa, c'est rempli de racailles, de parieurs, de maris infidèles, bref ça n'a rien de chic. L'annonceur me présente comme "Zoogie", ce qui a déjà tendance à m'énerver, mais je passe l'éponge. Après ma prestation, un type vient me voir, un Nikto grand comme ça, et me dit qu'il faut que je parle à son pote parce que c'est des grands fans. Moi, j'aime bien les gens, surtout ceux qui sont fans de ce que je fais – j'avais déjà une petite réputation dans le secteur Corellien.
        » Je suis ce gars-là et il m'amène à un Dévaronien, qui lui me dit que sa petite amie aimerait me rencontrer. Déjà, il a un sourire qui monte jusqu'à ses cornes, il avait l'air vraiment content de me voir. J'aurais déjà du sentir venir un coup fourré, mais je me suis laissé emporter. Le resto dans lequel on était faisait aussi hôtel, donc les deux gus m'amènent à leur chambre et je tombe sur la Gran la plus laide que j'ai vu de ma vie. Le Nikto ferme la porte derrière moi et je me retrouve entouré de trois moches, au sens propres comme au sens figuré. Ça pour être des fans, c'était des fans, ils voulaient tout me prendre, les clés de mon vaisseau, ma basse, le Nikto voulait renifler mes cheveux je crois. J'en frissonne encore bon sang ! Heureusement je garde toujours sur moi une petite lame cachée dans ma botte, au cas où.
        » Je m'en suis sorti en me prenant moi-même en otage, j'ai menacé de me couper la main droite. Puisque sans main, je ne pouvais plus jouer, ils ont tout de suite abdiqué et j'ai pu me sauver en courant. À ce jour, c'est une des pires expériences que j'ai pu vivre auprès de mon public. Ils ne voulaient absolument pas d'argent, c'est ça qui est dingue ! Il voulaient juste mes objets pour avoir quelque chose que j'avais possédé ! Brefs, des tarés de première. D'un autre côté, ça fait partie du job, c'est un risque à prendre et je ne m'en plaint pas, au contraire. La preuve, ça fait une super anecdote à raconter, pas vrai ? Haha !
        » Mine de rien, j'espère vraiment qu'on va s'en sortir. Je suis autant accro à mon public qu'il l'est à moi. Vous pouvez vous référer à moi comme le "contrebandier" parce que c'est ce que je suis au yeux des autorités. Mais moi, je me considère avant tout comme un musicien, un artiste. Un artiste qui s'avère faire passer des narcotiques illégalement, certes, mais un artiste quand même.

-Et bien quel histoire ! Mais ne vous inquiétez pas Ziggie, vous êtes le seul à pouvoir dire ce que vous êtes. Si vous vous dites musicien alors vous l’êtes. Je ne vous vous vois pas comme un contrebandier et je ne vous ai jamais traité comme tel, enfin à part pour rigoler quand je vous ai répondu à votre allusion sur les Jedi. Mais sinon je préfère simplement vous appelez Ziggie comme vous m’avez demandé de le faire.

         ─ Alors on fait comme ça, Sirius, dit-il en souriant. Bon en attendant, je vais me servir un autre cocktail, je compte bien effacer tous les mauvais moments de cette journée de ma mémoire !

- Que diriez vous d’une partie de sabbac ?

-Vous avez des cartes ? Si oui c’est tentant.
Mais dans tout les cas n’essayez pas de passer votre tour, on veut aussi vous entendre raconter votre petite histoire !

- Non il n'est pas le seul à pouvoir dire qui il est. Ce n'est pas parce qu'il est mélomane que cela efface ses méfaits. Beaucoup de gens souffre de pauvreté mais ne s'abaisse pas au trafic d'épice pour survivre. Ces gens là on tout mon respect et c'est pour eux que je me bat quotidiennement.
Vous avez peut être bon fond, contrebandier, mais si vous avez commis des crimes vous devez les payer à la société. Peut être est-ce pour cela que vous faites partie de la mission, nous verrons alors si vous êtes digne de vivre en liberté parmi les honnêtes citoyens de la République. Je crois en la justice réhabilitative et aux secondes chances. Mais sinon, sachez que je vous ferais payer vos méfaits, d'une façon ou d'une autre, quand cette mission sera terminée.

        ─ Qu'est-ce que vous croyez ? Que je suis ici par plaisir ? Par pure bonté de cœur ? Les raisons de ma présence dans cette compagnie ne vous regardent pas. Mais j'ai l'amer sentiment que quoi qu'il arrive, vous finirez par vous donner les moyens de le savoir. En attendant, coupé de votre patrie, de votre confort, de votre sécurité, vous devrez compter sur moi pour vous maintenir en vie. Moi aussi j'ai un travail à accomplir ici, et il n'est pas pour ainsi dire d'ordre politique ou diplomatique. Je me fiche bien de votre guerre, c'est un fait. Seulement, il s'avère que la République m'a cueilli avant la CSI.
        » Mes actes, je n'en regrette aucun. Je me suis débrouillé seul, toute ma vie durant pour survivre ! Jugez-moi tant que vous voulez pour ça ! Vous faites des généralités ? Très bien, j'en fait aussi ! Ne me parlez pas d'une société qui accepte volontiers des ordures comme vous et rejette des artistes comme moi ! Je fais de mal à personne, moi !
        » Maintenant, si vous avez un problème, je serais ravi de le régler avec vous, dehors, en face à face ! Je suis curieux de voir comment vous allez me faire payer mes méfaits...
        Il était évident que l'alcool parlait plus que Ziggie en cet instant. Cependant il n'était pas certain que cela lui fasse dire des insanités. Jusque là, il n'avait rien dit de regrettable, en tout cas de son point de vue. Mais son point de vue était justement assez flou après un troisième verre. Il se contentait de regarder le sénateur Vidik d'un regard des plus flamboyants et mauvais.

- Je n'ai rien contre vous personnellement, seulement contre les hors-là-loi. Je conçois qu'il y ait des politiciens abjects qui ne cherchent que le profit. Et c'est aussi pour ça que je fais ce métier, pour combattre la corruption qui gangrène le Sénat et les autres entités politiques.
J'ai consacré ma vie entière au service publique, d'abord en tant que qu'officier dans les force de l'ordre puis en tant qu'homme politique. Je combat le crime depuis des années et je vous assure qu'il fait de trop nombreuse victimes.
Alors vous vous trompez si vous croyez que vous ne faîtes de mal à personne. Par votre action, vous alimentez un trafic bien plus important qui fait souffrir des millions de gens.
Et si vous croyez que je veux vous faire du mal, vous n'y êtes pas non plus. Par "faire payer vos méfaits", j'entend vous faire payer vos dettes à la société par un travail d’intérêt général, vous comprendrez alors ce qu'est se rendre utile pour les autres et pas uniquement pour soit même.

- Sénateur Vidik, ne croyez pas nous berner derrière votre air de chevalier blanc, la République actuelle est faite de telle sorte que personne ne peut devenir sénateur sans se salir les mains. Après c’est à vous de décider jusqu’à quel niveau êtes vous prêt à aller. Certains se contenteront d’une campagne mensongère, d’autre offriront quelques pots de vin, et d’autre encore iront même jusqu’au complot et au meurtre, direct ou indirect. Ne me faite pas croire que vos mains sont aussi blanches que celle d’un enfant, ce n’est pas nécessaire. Nous avons tous ici une part sombre, des actions qui sont, disons déplaisantes. La question est, êtes vous prêt à les assumer ou préférez vous mentir aux autres et à vous même ?

- Oui la République est corrompue, c'est vrai. Mais sachez qu'il reste encore quelques Sénateurs qui sont droits et intègres et qui n'ont pas à s'abaisser à l'illégalité pour être élu. Peut être est-ce votre cas, Sénateur, vous semblez bien informé de ce qui se trame de louche au Sénat. Moi je ne participe pas à cette corruption, je la combat. Libre à vous de me croire ou non.
Je n'ai pas à me justifier auprès de vous de toute façon, seulement aux personnes que je représente et que j'essaye de protéger du mieux qu je peux.