(Ce topic fait suite au topic des inscriptions pour le jeu https://www.jeuxvideo.com/forums/42-3008260-53746675-1-0-1-0-rpg-star-wars-the-fallen-republic-inscriptions.htm )

INTRODUCTION

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Le croiseur Républicain de classe Venator se laissait porter par ses réacteurs vers un secteur neutre, où ni la Confédération du Commerce ni la République ne livraient combat. Le capitaine de corvette CT-1338 faisait les cents pas sur le pont principal, entre les tranchées de pilotage. Il menait une discussion animée avec le seul haut-gradé qui avait accepté cette mission, le Commandant humain Nevak.

- C’est une mauvaise idée ! lança le Capitaine face au Commandant, impassible. S’étant connu lors d’un assaut combiné dans la Bordure Extérieure, ils s’autorisaient à se parler sur un ton hors de toute hiérarchie. Cette rencontre entre la République et la Confédération ressemble tout simplement à un piège !

- Calmez-vous Capitaine ! Je suis ici car je travaille sur le dossiers des dissidents séparatistes. Cela fait quelques mois que des rumeurs de sécessions circulent. Selon le plan prévu, les deux sénateurs vont nous rejoindre à bord grâce à une navette de transport non immatriculée...

- Justement, reprit le Capitaine, cela nous empêche de bien connaître ceux avec qui nous allons négocier. La navette pourrait appartenir à un groupe de pirates ou que sais-je encore !

- Ne vous inquiétez pas, j’ai prévu une riposte en cas de trahison. Voyez-vous, deux autres croiseurs nous suivent à une distance leur permettant de rester hors de portée des scanners et de nous rejoindre si le danger se fait sentir.

- Ce qui est déjà le cas ... murmura CT-1338.

- Tout ça pour dire qu’il ne faut pas s’inquiéter, Capitaine. Tout est sous contrôle et rien ne pourra entraver cette opération qui pourrait retourner la situation de la guerre.

La tension retomba entre les deux hommes et chacun se tourna vers la verrière pour observer le vide spatial.

- Commandant, lança un homme depuis la fosse, nous détectons une navette non-immatriculée, que faisons nous ?

- Approchez-vous et demandez leur de s’identifier, ordonna le Commandant. Transférez l’appel sur la ligne 5 aussi.

- Qui est sur la ligne 5 Commandant ? demanda le Capitaine.

- Un projet secret qui ne vous concerne pas.

______________________________

   On pouvait trouver sur chaque croiseur de la République un quartier sécurisé où se reposait les hauts gradés, ainsi que les éventuels émissaires ou Jedi dépêchés pour une mission spéciale. Le croiseur du Commandant Nevak n’échappait pas à cette règle. Tout au bout du couloir qui menait aux quartiers des gradés se trouvait une pièce assez particulière, puisque seul des officiers rattachés aux services secrets de la République avaient le droit d’y accéder.

   Cette pièce ressemblait vaguement à une chambre, 8 couchettes occupaient les murs latéraux tandis que de grands casiers étaient apposés au mur du fond. Au centre de la pièce on pouvait voir deux petites tables, une remplie de papiers et de munitions posées négligemment, tandis que la seconde était seulement occupée par un Holoprojecteur.

   Les couchettes étaient occupés par des personnages aussi différents les uns que les autres. Deux chevaliers Jedi méditaient près de leurs lits. Les sénateurs s’affairaient à remplir quelques dossiers sur des affaires mineures, tandis que les soldats comparaient leurs blessures de guerre et discutaient vivement avec les contrebandiers qui leur faisaient face. Les contrebandiers n’avaient d’ailleurs été acceptés à bord qu’en raison de leur appartenance à la Section Spéciale.

   Le léger tumulte des conversation fut soudainement interrompu par une annonce du projecteur : « Transmission en cours Canal Principal à Canal 5 ». A cette annonce, quelqu’un se leva pour accepter la transmission.

- Ici le Croiseur Républicain No-Wen, lança la Capitaine CT-1338 vers le vaisseau inconnu. Veuillez décliner votre identité ainsi que votre immatriculation.

- Je vous reçoit, répondit une voix nasillarde. Ici la Navette Commerciale 180494. Je suis le Sénateur Mowis et je suis accompagné du Sénateur Eskyel. Nous sommes envoyés par un groupe dissident pour vous transmettre des données capitales sur la Confédération du Commerce. Pouvons nous entrer ?

- Veuillez patientez quelques minutes, dit le Commandant Nevak. Il changea ensuite de canal. Canal 5, que pensez vous de la situation ?

Sirius réagit en dernier à l’appel, absorbé pas sa méditation, semblant devenir de plus en plus compliquée au vu des sourcils du jeune chevalier qui se fronçaient. Quand celui-ci revint a lui, il se secoua avant de se lever fièrement et d’aller à l’holoprojecteur entouré de ses compagnons. Il dit d’une voix clair

-Commandant, ici le chevalier Tylanan. La situation me parait conforme à celle que vous aviez prévu, et sur ce point cela est rassurant.
J’ai tenté d’interroger la force sur des possibles dangers, mais il m’est étrangement compliqué de méditer calmement. Je dois néanmoins dire que je n’ai rien ressenti de négatif.

Delcan s'occupait d'affaires administratives sans grande importance afin de tuer le temps en attendant l'arrivée des Sénateurs séparatistes dissidents. Mais il avait hâte de voir qu'elles étaient ses informations cruciales et quel impact elles pouvaient avoir sur le cours de la guerre. Alors quand ils reçurent l'appel, Delcan se leva immédiatement pour l'accepter.

Le chevalier Jedi Sirius Tylanan intervint le premier, estimant qu'il n'y avait pas de danger.
- Si le Chevalier Jedi ne ressent aucun danger, je pense que nous pouvons poursuivre comme prévu, Commandant, annonça brièvement Delcan.

-Je vous remercie de votre confiance sénateur, mais ne nous hâtons pas.
Comme je vous l’ai dit, ma meditation n’était pas parfaite, et dans tout les cas on ne peut pas à chaque fois se remettre au seul jugement de la force. Ma camarade Jedi a peut être même un ressenti différent du mien.
Attendons peut être un avis plus logique et tactique.

- Très bien Chevalier, je m'en remet à votre jugement, vous êtes plus qualifié que moi pour cela. Mais je vous rappelle que ces sénateurs pourraient détenir des informations capitales qui pourraient mettre fin à cette guerre. Alors je pense tout de même que nous devrions les laisser entrer pour écouter ce qu'ils ont à nous dire, répondit le sénateur.

En entendant l'appel sur la station holocom, Noovi ouvrit les yeux et abandonna sa méditation. Elle écouta la transmission envoyée depuis le pont et observa de près la réaction de l'autre Jedi. Elle ne savait pas grand chose de lui, hormis qu'il était comme elle devenu chevalier récemment. Si le Conseil avait choisi de les envoyer tout deux pour cette mission, ça ne devait pas être pour rien.
Il fut rapidement rejoint par le sénateur de... Dantooine ? Corellia ? A dire vrai elle ne l'avait pas retenu. Il voyageait avec un de ses collègues afin de représenter le Sénat. Finalement, la Twi'lek se redressa à son tour et approcha de ses compagnons de circonstances.

- Restons sur nos gardes. Qu'ils disent vrais ou non, on ne peut pas prendre de risque. Je suggère d'envoyer quelqu'un à bord de leur navette pour vérifier avant de faire monter ces traîtres à bord.

Le 02 novembre 2017 à 23:39:19 Lord_Lannister a écrit :
- Très bien Chevalier, je m'en remet à votre jugement, vous êtes plus qualifié que moi pour cela. Mais je vous rappelle que ces sénateurs pourraient détenir des informations capitales qui pourraient mettre fin à cette guerre. Alors je pense tout de même que nous devrions les laisser entrer pour écouter ce qu'ils ont à nous dire, répondit le sénateur.

- Rassurez-vous je n’ai rien dit qui sous-entend que je refuse d’interagir avec ces sénateurs. Mon avis était même plutôt favorable comme vous l’aviez remarqué dans un premier temps.
Si je semble hésitant, ce ne guère car je suis incertain, je pense seulement que nous sommes tous hommes et femmes d’horizons et de professions différentes et que l’avis d’un jedi n’est pas plus important que celui d’un soldat, ils sont différents.
Je préconise seulement de les comparer afin de prendre la meilleure décision. Si aucun autre avis ne se fait entendre, alors nous serons tout deux d’accord pour laisser entrer ces sénateurs.

CT-2225 était en garde à vous.

Il décrocha d'un ton sérieux et respectueux.
- Monsieur, avec tout le respect que je vous dois, y aller sans protection peut s'avérer d'un très grand danger.
Les Séparatistes sont des traîtres et des lâches, ils seront prêt à tout pour écraser la République et leurs alliés.

Il pensa ; Je pourrais être votre bouclier après tout mon nom doit bien être choisi pour une bonne raison.

Un sourire narquois était dissimulé sous son casque.

Sirius réagit en même temps au déclaration de CT-2225 et Noovi

-Je suis d’accord avec vous. Même si il n’y a aucune raison d’abandonner la mission, nous devons agir avec prudence face à eux.

Il se tourna ensuite plus vers Noovi

-Dites-moi, j’ai vu que vous méditiez également, avez-vous ressenti quoi que ce soit qui pourrait nous donner d’avantage d’information ?

Le sénateur écouta les mises en garde de ses compagnons. Ils n'avaient pas dû remarquer a quel point Delcan était impatient de découvrir ce qu'avaient à dire les séparatistes dissidents. Il ne l'avait pas vraiment montré à vrai dire, il s'était plonger directement dans son travail en arrivant à bord du croiseur.
Mais puisque chacun semblait préconiser la prudence, il alla dans leur sens et ajouta :

- Alors comment devons nous procéder selon vous ?

Noovi haussa un sourcil suite aux déclarations de l'autre Jedi, puis à l'intervention du clone qui venait de s'approcher.

- Non. Dit-elle à Tylanan. Je n'ai rien senti de particulier mais ça ne veut pas dire que rien ne se passe. Comme le ... clone vient de le dire, les sénateurs n'ont rien à aller faire dans cette navette. Si vous devez discuter avec les séparatistes, c'est uniquement après vérification de notre part. Ajouta-t-elle en se désignant elle même et Sirius.

        Ziggie se sentait relativement à l’aise dans cette petite équipe. Enfin, « relativement » était un bel euphémisme. S’il s’y sentait à l’aise, il n’y était pour autant pas vraiment à sa place. Tout ce qui se passait devant ses yeux était inédit.
        À sa gauche, deux utilisateurs de la Force méditaient en silence. Ils avaient l’air serein, peut-être voyaient-ils dans le futur que la mission allait être un succès. En tout cas leur présence avait un effet apaisant sur le Chiss, il se sentait beaucoup plus relaxé pour une raison qui lui échappait. Ce sentiment était d’autant plus incompréhensible que les Jedi représentaient d’ordinaire pour Ziggie une menace qui planait au-dessus de sa tête. Il n’allait pas souvent faire des concerts dans des zones où il pouvait tomber nez à nez avec des Jedi, étant donné leur sens de la morale et la justice qui n’aidaient pas vraiment les affaires du contrebandier-musicien. Mais en cet instant, les chevaliers Arkona et Tylanan ne semblaient pas se soucier des activités de Ziggie. Pour eux, Ziggie était surtout le mélomane de la bande, toujours à siffloter un petit air qui pouvait rentrer en tête.
        Devant lui, deux soldats de l’armée républicaine à qui ce détail musical n’avait pas échappé. Il avait déjà un peu sympathisé en leur démontrant sa grande connaissance du catalogue de chanson militaires, aussi vulgaires et simplistes puisses-t-elles être. Mais il lui fallait bien passer par là s’il voulait se faire bien voir auprès de ces montagnes de muscles. Ziggie avait déjà joué dans des clubs réquisitionnés par une ou plusieurs escouades soldats. Qu’ils soient des clones ou pas, cela ne lui importait que très peu puisqu’ils avaient tous – a priori – des oreilles pour l’écouter jouer. Il avait aujourd’hui devant lui un clone et un Humain, tous deux prêts à sacrifier leur vie pour leur patrie. Ziggie trouvait cela noble. Trop noble, peut-être, mais il se garda bien de leur faire savoir. Pour le moment, aussi curieux que cela puisse paraître, ils étaient ceux avec qui il avait le plus sympathisé.
        À sa droite, enfin, se trouvaient deux sénateurs de la République Galactique. Deux hommes de loi très propres sur eux, aux mines encore plus sérieuses que deux Jedi en pleine méditation. Ceux deux-là, Ziggie n’avait pas réussi à leur arracher ne serait-ce qu’un hochement de tête quand il s’était mis à fredonner. Il avait fait rire l’un des soldats en lui disant que même en chantant l’hymne républicain devant eux il aurait du mal à attirer leur attention. Pour eux, Ziggie n’était sûrement qu’un rebut de la société, bon à être enfermé, mais encore une fois il était difficile de deviner leurs pensées. Le bassiste avait peut-être été chanceux au cours de sa vie, mais il souvenait qu’à chaque fois qu’il avait croisé un Bith, il avait eu l’occasion de parler musique. Mais pas avec celui-ci, visiblement. Et l’Humain, n’en parlons même pas. Il le regardait en biais depuis le début du voyage, et ce n’était clairement pas parce qu’il avait déjà écouter un de ses albums. Non, ça ressemblait, de loin, à du mépris, pur et simple. Ziggie n’y prêta pas plus d’attention, décidant de ne pas s’approcher, de près ou de loin, à la politique en général. Malheureusement, ayant accepté cette mission, cette promesse tacite n’allait plus durer bien longtemps.
        L’holoprojecteur au centre de la pièce s’activa, tirant tout ce beau monde de leurs pensées, discutions ou méditations. Le Commandant Nevak apparût et transmit quelque information. L’un des Jedi – l’Humain – se hâta à répondre, suivi de près par le sénateur de Corellia, celui qui avait mauvaise mine chaque fois qu’il regardait dans la direction di Chiss. Pare-choc, le clone, y alla aussi de son commentaire, très professionnel. Après un temps, un débat sembla émerger. Fallait-il faire confiance à ces Séparatistes qui semblaient enclin à aider leurs ennemis ? Ziggie avait bien son avis sur la question, mais il ne se sentait – à raison ou à tort – que très peu légitime à donner un avis au milieu de tous ces officiels et ces militaires. Même s’il avait un peu sympathisé avec les soldats, un seul ordre de la part des Jedi et il pouvait se prendre une mandale pour avoir dit un mot de travers. Il décida de faire profil bas en attendant la suite.

Pare-Choc écoutait les sénateurs et les généraux Jedi.

Il se demandait encore, qui allait être le sénateur qui bénéficera de sa protection.

Après la remarque de la Générale Jedi Twi'lek, CT-2225 avait été troublé. Elle semblait le considérer comme un pion et comme un être insignifiant et même si Pare-Choc ne pouvait pas l'exprimer, il le pensait. Cette Jedi est d'une beauté sans pareil, il se souvenait que dans ses baraquements, sa section, avait affichée des posters de différentes Twi'leks, il n'avait jamais compris. Maintenant, il comprenait ses frères, les Twi'leks sont magnifiques.
Puis, il se rappela de sa mission et son protocol : "Vous n'avez droit à aucuns attachements, les soldats que vous êtes sont au service de la République Galactique."
Il se disait : "Tes pas là, pour regarder la Jedi mais pour servir un Sénateur.''
Sa vision n'était plus focalisée sur la générale Jedi mais bien à présent sur cette table holo-graphique.

Il vérifia ses communications et plongea dans la discussion des Sénateurs et des généraux Jedi.

Le 03 novembre 2017 à 00:09:55 MonsieurFaucon a écrit :
        Ziggie se sentait relativement à l’aise dans cette petite équipe. Enfin, « relativement » était un bel euphémisme. S’il s’y sentait à l’aise, il n’y était pour autant pas vraiment à sa place. Tout ce qui se passait devant ses yeux était inédit.
        À sa gauche, deux utilisateurs de la Force méditaient en silence. Ils avaient l’air serein, peut-être voyaient-ils dans le futur que la mission allait être un succès. En tout cas leur présence avait un effet apaisant sur le Chiss, il se sentait beaucoup plus relaxé pour une raison qui lui échappait. Ce sentiment était d’autant plus incompréhensible que les Jedi représentaient d’ordinaire pour Ziggie une menace qui planait au-dessus de sa tête. Il n’allait pas souvent faire des concerts dans des zones où il pouvait tomber nez à nez avec des Jedi, étant donné leur sens de la morale et la justice qui n’aidaient pas vraiment les affaires du contrebandier-musicien. Mais en cet instant, les chevaliers Arkona et Tylanan ne semblaient pas se soucier des activités de Ziggie. Pour eux, Ziggie était surtout le mélomane de la bande, toujours à siffloter un petit air qui pouvait rentrer en tête.
        Devant lui, deux soldats de l’armée républicaine à qui ce détail musical n’avait pas échappé. Il avait déjà un peu sympathisé en leur démontrant sa grande connaissance du catalogue de chanson militaires, aussi vulgaires et simplistes puisses-t-elles être. Mais il lui fallait bien passer par là s’il voulait se faire bien voir auprès de ces montagnes de muscles. Ziggie avait déjà joué dans des clubs réquisitionnés par une ou plusieurs escouades soldats. Qu’ils soient des clones ou pas, cela ne lui importait que très peu puisqu’ils avaient tous – a priori – des oreilles pour l’écouter jouer. Il avait aujourd’hui devant lui un clone et un Humain, tous deux prêts à sacrifier leur vie pour leur patrie. Ziggie trouvait cela noble. Trop noble, peut-être, mais il se garda bien de leur faire savoir. Pour le moment, aussi curieux que cela puisse paraître, ils étaient ceux avec qui il avait le plus sympathisé.
        À sa droite, enfin, se trouvaient deux sénateurs de la République Galactique. Deux hommes de loi très propres sur eux, aux mines encore plus sérieuses que deux Jedi en pleine méditation. Ceux deux-là, Ziggie n’avait pas réussi à leur arracher ne serait-ce qu’un hochement de tête quand il s’était mis à fredonner. Il avait fait rire l’un des soldats en lui disant que même en chantant l’hymne républicain devant eux il aurait du mal à attirer leur attention. Pour eux, Ziggie n’était sûrement qu’un rebut de la société, bon à être enfermé, mais encore une fois il était difficile de deviner leurs pensées. Le bassiste avait peut-être été chanceux au cours de sa vie, mais il souvenait qu’à chaque fois qu’il avait croisé un Bith, il avait eu l’occasion de parler musique. Mais pas avec celui-ci, visiblement. Et l’Humain, n’en parlons même pas. Il le regardait en biais depuis le début du voyage, et ce n’était clairement pas parce qu’il avait déjà écouter un de ses albums. Non, ça ressemblait, de loin, à du mépris, pur et simple. Ziggie n’y prêta pas plus d’attention, décidant de ne pas s’approcher, de près ou de loin, à la politique en général. Malheureusement, ayant accepté cette mission, cette promesse tacite n’allait plus durer bien longtemps.
        L’holoprojecteur au centre de la pièce s’activa, tirant tout ce beau monde de leurs pensées, discutions ou méditations. Le Commandant Nevak apparût et transmit quelque information. L’un des Jedi – l’Humain – se hâta à répondre, suivi de près par le sénateur de Corellia, celui qui avait mauvaise mine chaque fois qu’il regardait dans la direction di Chiss. Pare-choc, le clone, y alla aussi de son commentaire, très professionnel. Après un temps, un débat sembla émerger. Fallait-il faire confiance à ces Séparatistes qui semblaient enclin à aider leurs ennemis ? Ziggie avait bien son avis sur la question, mais il ne se sentait – à raison ou à tort – que très peu légitime à donner un avis au milieu de tous ces officiels et ces militaires. Même s’il avait un peu sympathisé avec les soldats, un seul ordre de la part des Jedi et il pouvait se prendre une mandale pour avoir dit un mot de travers. Il décida de faire profil bas en attendant la suite.

Sirius répondit à Noovi, mais avec un peu moin d’assurance qu’avant. Le jeune Jedi était parfaitement à son aise jusqu’à présent, parler et débattre en essayent d’être éloquent et sage, ça ça lui plaisait. Mais Noovi avait touché son point faible en annonçant son idée. Pas que le plan lui faisait peur, le jeune chevalier était assez courageux sinon il n’aurait pas accepté cette mission. Mais le fait qu’il était mauvais combattant l’inquiétait. Si un danger survenait, Sirius ne voulait pas décevoir ou encore pire, mettre en danger qui que ce soit de part son incompétence.

-Je .... Je pense que c’est une bonne idée. Cependant le commadant nous a seulement demandé jusqu’à présent notre avis sur l’interaction ou non avec les sénateurs. Mais soumettez lui votre idée. Je suivrai le plan quel qu’il soit.

En attendant la réponse de Noovi, Sirius était pensif. Soudainement son regard fut attiré vers le contrebandier. Il s’agissait peut être de la force, son maître lui ayant toujours enseigné de se laisser guider par celle-ci, mais le chevalier avait soudainement une sincère envie d’interroger son camarade.
Cependant quand Sirius s’apprêta a ouvrir la bouche, il fut pris de doute voir de honte. Il ne savait comment s’adresser a son compagnon. Appeler quelqu’un sénateur ou Jedi est plus honorable qu’autre chose. Il n’allait quand même pas lui lâcher un « contrebandier ». Le jeune Jedi ne voulait vraiment pas le vexer. Il se décida finalement.

-Et et vous monsieur ? Avez-vous un avis sur la situation ? Je pense que nous devrions chacun mettre en commun nos opinions et je serai ravi d’entendre le votre.

        Ziggie n’avait absolument pas remarqué qu’on lui adressait la parole, et qu’il s’agissait d’un Jedi de surcroit. Il lui fallut une bonne seconde avant de prendre conscience que le chevalier Tylanan l’avait appelé « monsieur. » Ah ! « Monsieur » ! Quand était-ce la dernière fois qu’il s’était fait appeler « monsieur » ? Il ne s’en souvenait pas et n’avait de toute façon pas le temps de chercher dans son esprit déjà bien accaparé par les événements.
        ─ Moi, hum, je suis perplexe. (Il laissa un léger silence s’installer.) Je veux dire, ce sont eux qui sont venus à nous. Les Séparatistes sont des traîtres, ils sont en train de le prouver en ce moment même, mais qui nous dit que ces deux félons ne nous planteront pas un couteau dans le dos quand ça leur arrangera ? Je dis pas qu’ils vont faire exploser le croiseur, ça non, mais si on veut garder ces deux-là en sécurité (Il désigna les sénateurs Eghen et Delcan du doigt.) il faut prendre nos précautions. La Jedi a raison, il faut s’assurer qu’ils nous la mettrons pas à l’envers quand on voudra parler diplomatie avec eux. Je sais pas, des tarés qui se font exploser, j’en ai déjà vu quelques-uns... Mais en même temps, ne pas leur faire confiance pourrait entraver nos relations avec eux, ils pourraient mal le prendre. Et là… (Il mima une explosion avec ses mains.) Ah et, heu, appelez-moi juste Ziggie, ça le fait mieux.

Sirius sourit légèrement

-Très bien .... Ziggie. Votre gestuelle est au point au fait. Sinon je partage plutôt votre avis.

Se retourne vers le reste de l’équipe

-De toute manière je ne pense pas que notre approbation a tant d’importance que cela. Nous suivons cette mission pour un but bien précis et les événements actuels se déroule exactement comme prévu.
Dans tout les cas il n’y a pas de raison de reculer. Rester sur nos gardes oui, mais comme le sénateur l’a dit, nos interlocuteurs pourraient détenir des informations capitales qui pourraient changer totalement le cour de la guerre. Nous ne devons pas trop les faire attendre, car même si eux sont finalement bien attentionnés, on ne sait quel danger pourrait tout de même sauter sur nous d’un instant à l’autre. J’attend vos derniers avis, mais nous semblons tous plus ou moins d’accord.

   - Commandant Nevak, lança la voix de Noovi à travers l’intercom, nous pensons que l’accueillir à bord n’est en soi pas une mauvaise idée. C’est notre mission et il n’y a pour moment aucun soucis en vue.

   - D’accord, Général Noovi. Capitaine CT-1338, veuillez transmettre à la navette mon autorisation d’atterrir dans le hangar. Tous les hommes d’équipage doivent quitter le hangar C8, pour garder tout cela secret et en garantir la sécurité.

   L’ordre résonna dans les longs couloirs qui amenaient aux divers chasseurs et bombardiers qui servaient la République Galactique. On entendit soudainement le martèlement des bottes des pilotes, des officiers ou encore des simples marins.

   La navette approchait pendant ce temps du croiseur, lentement et dans la ligne de mire des canons prêt à faire feu. Les scanners de proximité ne détectèrent aucun objet suspect à bord, renforçant la véracité d’une défection de hauts-placés de la Fédération du Commerce. Dans le sifflement des petits propulseurs permettant d’atterrir, personne ne remarqua l’arrivée de huit personnages hauts en couleurs, allant du Chevalier Jedi au Contrebandier. La porte de la navette s’ouvrit dans un bruit strident, laissant apparaître deux sénateurs némoidiens recouvert de couvertures et d’habits rapiécés, probablement pour pouvoir fuir anonymement.

   - Mes salutations, messieurs, dit un des deux sénateurs. Je suis le sénateur Mowis et voici mon ami Eskyel. A qui ai-je l’honneur ?

   - Vous n’avez pas à le savoir, cracha un contrebandier sullustéen.

   - Du calme, Shar Ly, lui intima Vidik. Nous sommes le Canal 5, et tout ce qui sera dit aujourd’hui à notre propos doit rester exclusivement ici, c’est bien compris ?

   Les deux némoidiens hochèrent la tête en signe d’approbation.

   Vous êtes ici pour préparez l'entretien, que faites vous ?

Tylanan s'avança avant de s’incliner et saluer avec le plus grand des respects ses interlocuteurs

Sénateur Mowis, Sénateur Eskyel, enchanté je suis le chevalier Jedi Tylanan.
Permettez-vous avant toute chose, que nous procédions de façon respectueuse à quelque test de sécurité ?